we don't pray for love, we just pray for cars

n é a n t. T’étais quoi ? T’étais qui ? T’étais pas vraiment quelqu’un si ? De ces bras dans lesquels t’as pas été tenu, du manque hein, ancrer à jamais dans tes entrailles, de la réalité devenu tienne avant même de pouvoir mettre des mots dessus. Le néant, le gouffre dans lequel t’as poussé tes premiers cris, le néant car la génitrice avait autre chose à faire que de s’occuper de toi. Autre chose à penser qu’un mec de plus dans son existence. De ce jeu de la génétique qui t’a relégué au rang de rien. Le patriarche la main sur l’épaule de l’ainé, l’autre approchant parfois celle du second, plus rien pour toi. Plus de place finalement, à mieux connaitre le visage de tes nourrices que de ceux t’ayant donné la vie. Sauf pour faire beau, sauf pour les photos, pour montrer à ce monde l’image de la famille idéalisée s’étiolant une fois les murs refermés. Sourire, feindre avant même d’apprendre à marcher. Un an putain déjà, pas encore la conscience de grand-chose, de presque rien. Seulement du bonheur dans les yeux de tes parents, là, de ce qui pourrait te faire chialer tellement c’est inconnu. Et toi le pas encore enfant, le mini bambin, tu la vois pas ta fête d’anniversaire, simulacre organisé pour faire croire que t’es aimé, comme les autres. Simulacre servant finalement un autre but. Là, de l’image sortie, encadrée en grand, de ce ventre qui va s’arrondir encore une fois. Du but enfin réalisé, de voir une petite princesse pointer le bout de son nez. Et toi encore davantage vers la non existence te retrouver, de l’enfant presque oublié dans ces jeunes années où t’étais bien trop jeune pour te faire remarquer.

c h a r l i e. Sa main se tendant dans la tienne. C’était ça Charlie, un sourire, un regard, une présence, un anti-néant. C’était le soleil brulant trop fort, trop vite, trop toujours trop. Deux contre le monde hein. Charlie présence, Charlie conneries. T’as pas compris, t’aurais pas pu, il était le modèle et toi l’apprenti.  Perdition en concerto, de ses démons, insufflés en toi, dans les tréfonds de ton être, de ce monde des plaisirs interdits, trop vite accessible, trop vite découvert mais y avait jamais de soucis avec Charlie. Seulement le bonheur à trouver, à chercher dans des recoins inexplorés, dans ce qu’on ne montre pas en couverture des magazines, pas des bons en tout cas. Pas de ceux qui font sourire, pas de ceux qui font plaisir. De ce doigt que t’a appris à lever bien haut avec Charlie. De tes bêtises pour l’impressionner. De ce presque père dans l’absence de repères, de vrais repères. Et t’aurais sauté du pont si Charlie te l’avait demandé. Tout fait, trop fait surement, pas assez en même temps. De ce t’aurais pu le sauver qui resonne en boucle dans ton crâne. T’aurais dû te rendre compte qu’il avait été trop loin. T’aurais dû savoir qu’il finirait par en crever de ses conneries Charlie. T’aurais dû le freiner plutôt que l’encourager. T’aurais dû être là ce soir-là, pour le sauver, pour l’accompagner pour pas … NON ! Et la même symphonie toujours dans ton esprit de ce qui ne partira jamais. Ce chewing-gum sous ta chaussure foutue culpabilité de chaque instant, de la douleur sans nom, sans existence, enfermée au fond de l’être. Et de ces étapes-là, de la première, de la colère poussant presque vers la même fin tragique. En finir, comme lui, dans ses excès pris comme exemple mortel. Pour le retrouver, pour pas rester là sans lui. Débauche enfer de cette majorité pas encore approchée.  De la seconde, de ce but trouver là, de l’école armée dans laquelle t’as été envoyé, pour ton bien, pour te donner du cadre, un but, pour se débrasser de toi, le gros problème. Eviter de faire les gros titres une nouvelle fois. De la troisième, de la retombée en perdition, de l’oublier dans des filles, de la faire taire la putain de culpabilité dans la vie fausse, dans les plaisirs certains. La faire taire à tout prix toujours, encore maintenant, de ces étapes passées, de la manière de fonctionner changée mais toujours persiste la petite voix à faire taire, à vouloir s’en arracher le crâne. Et cette mort devenue impossible à supporter, de ces mauvaises réactions incontrôlées à son entente. Parce que tout ramène à Charlie, au deuil jamais vraiment réalisé. A ce manque qui s’en va, s’en ira jamais hein. De la condamnation à le faire vivre à travers toi Charlie. De sa vie effacée de la demeure qu’à jamais vraiment été tienne. Et les vestiges de son existence, contenu dans les maigres affaires que t’a réussi à chopper avant l’effacement par le vide. Et le poids toujours là, masquer trop facilement par bien trop d’années à prétendre pour exister.  

c h u t e s   e t   h a u t e u r . Fallait te contrôler ? Fallait te museler ? Fallait surtout t’éloigner pour plus être une épine dans leurs pieds. Ils s’attendaient pas à ce que tu finisses par apprécier hein, d’être loin d’eux, loin des merdes, de tout ce que tu pouvais bien te foutre dans le corps. S’attendait pas à ce que tu trouves quelque chose loin de leur vie parfaite sur papier. T’en à chier ouai, mais c’est le bien qui fait mal sans doute un peu trop masochiste dans l’âme. La pulsion d’autodestruction pas totalement éteinte là, constituée d’une manière plus positive. De cet engagement après l’école militaire, de cette vie que t’imaginais loin d’eux à jamais. De pouvoir tous leur cracher à la gueule, sauf à Euphémia. T’as jamais su comment lui demander pardon de l’avoir laissé quand elle avait besoin de toi hein, quand son monde s’écroulait. Tu serais resté là des heures à la serrer dans tes bras, contre toi mais t’ont pas vraiment laissé le choix de monter dans cette voiture, de t’envoyer dans le lointain. Et t’es certain que ce con de Niel était le premier satisfait hein, un mioche de moins à feindre de considérer quand monsieur daigne se présenter. Non, le monde entier effondrer et y retrouver un sens, rien qu’un peu, assez pour plus trop déconné, assez pour s’imaginer, un avenir plus serein, moins incertain. Faut croire que le bonheur voulait pas de toi hein, de la connerie d’inattention, de vouloir amuser la galerie, faire le pitre et finalement d’un petit rien devenir grand tout. De cette jambe abimée à jamais, de ce lit enfer te retenant encore et encore, trop longuement. De ces nuits doutes, de ces voix poisons, de ce tout destruction. De ces plaques qui font partie de toi maintenant. de cette mobilité que t’as retrouvée mais pas assez pour pouvoir continuer, pas assez pour l’avenir imaginé. Montagnes russes émotionnelles, de devenir quelqu’un pour repasser à rien. Plaisirs artificiels pour contrebalancer ton propre état délabré. Et la vie qui aurait pu totalement te bouffer, elle a décidé de te relâcher là, de t’emmener dans l’autre voie, de ce match de baseball où t’es allé, de ce joueur mal exploité, de ses conversations entamées, de ce rôle d’agent qui vient, arrive un peu sans vraiment le chercher, de ce tout que tu commences à composer. Et de ce semblant de vie voguant à la surface. De cette maladie poison dont sont atteint tous les tiens, ce besoin d’exceller, de briller même dans le néant. D’être le meilleur dans ce que tu fais. D’avoir plus, toujours plus sans jamais s’arrêter. Dans un monde de brebis faut toujours être le loup n’est-ce pas ? C’est ce que t’es devenu là non ?

u n e   p o u r   l e s   o u b l i e r   t o u t e s Combien il y en a eu ? De photos ? De filles ? De ce tout entre tes bras ? Combien ? Trop pour les compter, pas assez comptées pour te les remémorer pour les apprécier vraiment, autrement que physiquement. Coureur de jupons, de cette réputation te poursuivant sans vraiment te gêner, sans vraiment t’emmerder. D’ailleurs t’as toujours été surpris de pas avoir d’enfants cachés. T’étais ce type qui avait une fille dans chaque ville, un moment et puis adieu, rien de sérieux jamais, la fuite complète de tout engagement. Pour faire quoi ? Enchainer les mariages ratés comme Niel ? Epouser une personne en pensant à une autre comme ta sœur ? Pas d’attaches, pas de problèmes hein ? Quel con t’as été faut croire que le coup de foudre ça existe même si tu as envie de te baffer rien que de l’imaginer. T’es pas romantique, t’es rien de tout ça, t’es seulement le type qui a trouvé ton point faible, l’exception à toutes tes règles, le joyaux que t’attendait pas. Les plus beaux vents de ta vie, de ces conseils distillés, t’es passé d’un petit con à un homme. Renfonçant le meilleur et le pire, selon le point de vue. T’aurais pu choisir la femme parfaite pour tes géniteurs et elle n’est rien de cela Rhea, tout l’inverse de ce qu’un sénateur républicain attend comme belle fille et c’est une des nombreuses qualités que tu lui trouves. Désordre des étapes, se plaire avant de s’aimer, si ça arrive mais c’est déjà là crétin mais toi et sentiments ça se marie pas très bien. Pourtant tu l’as fait, cette demande, de ce coup de tête, coup de cœur, de pas vraiment y réfléchir, d’être seulement la meilleure version de toi-même à ses côtés, même si certaines mauvaises langues pourraient plutôt y trouver à redire. Pas de perfection dans cette version non, un mélange de défauts et de qualités, une ambition qu’elle ne fait que renforcer et un monde que vous voulez sous vos pieds et rien n’est trop beau pour ta reine.

v r a c Tu réponds jamais aux appels de Niel, pourquoi ? Pour l’entendre se pavaner comme un coq de bassecour pensant avoir tout compris de la vie ? Alors qu’il ferait mieux de regarder la plume planter dans son propre postérieur avant de venir penser au tien. – Piano, t’en joues parfois, souvent finalement dans le silence des non-dits, de ce qui n’est pas secret sans pour autant être connu. Parce que t’as été ce gamin idiot, croyant bêtement pouvoir t’acheter un peu d’amour maternel en devant un artiste toi aussi. Elle t’a jamais entendu finalement, jamais trouvé ce temps hein. Alors toi t’as arrêté d’essayer mais pas de pianoter les doigts contre le clavier. Faut croire que t’as hérité un peu d’elle malgré toi. – La clope c’est pas bien et alors ? C’est pas pour autant que t’es prêt d’arrêter. – Traverser la moitié du globe pour décompresser quelques jours ? Comme si c’était difficile pour toi – Pas de limites, jamais, seulement suivre ta conduite, tes envies, ton besoin de l’instant du moment. Danser avec un œil au beurre noir dans la fontaine à trois heures du matin avec les demoiselles d’honneur lors du mariage d’Euphémia ? Fait. Foutre du poil à gratter dans les sous-vêtements de Niel quand monsieur se prenait pour le futur dirigeant du monde ? Fait enfant. Claquer plus de paquets de frics que ne gagnera quelqu’un au smic sur un coup de tête ? (Trop) fait. L’argent domine ce monde et t’as réussi à en posséder assez pour pouvoir te lâcher, pourquoi faudrait que tu te retiennes parce que c’est pas politiquement correcte ? Comme si ça t’atteignait toi ? – Faire les gros yeux à Arès parce qu’il s’est mis dans une merde pas croyable tout en rigolant intérieurement de ses conneries, ton petit quotidien. – Regarder trop Euphémia avec cette peur qu’elle finisse un jour par se briser à force d’écouter ceux qui à part vous donner la vie ne vous ont pas trop apporté. – Sportif, t’aurais pu faire carrière dans le baseball, t’étais pas loin de suivre cette voie, de cette compétition dans le sang hein mais t’étais plus en étant de faire quoi que ce soit après la fin de Charlie. Addict, tu l’es toujours, même si tes capacités sont diminuées.

ça y est, le queens est tout à toi !  ton personnage est fin prêt à jouer les cartes que le destin lui a distribué. et nous, nous attendons avec impatience de pouvoir jouer avec toi.

les liens utiles / le temps est venu de te rendre dans les fiches de liens [✩] pour te construire un beau petit entourage et faire des rps à gogo avec les relations que tu auras créées / les recherches [✩] sont également là pour toi si tu es en quête de rps ou que tu souhaites proposer tes propres contextes de folie / si tu es plutôt timide, les mini-floods [✩] sont idéals pour papoter au sein d'un petit groupe. néanmoins, si tu n'as pas peur de sauter dans le grand bain, nous t'attendons de pied ferme dans le flood général [✩] ainsi que dans les jeux [✩] pour un maximum de délire !

les activités permanentes / pour essayer de gagner des points, tente ta chance grâce au tirage de cartes [✩]. si tu fais partie des plus frileux, fais péter le compteur du système de points classique [✩].
si tu souhaites écrire pour toi-même sur des thèmes divers et variés, des writing prompts sont mis en place régulièrement rien que pour toi [✩].

les choses en cours actuellement / il y a quelques mois, un event solo a été mis en place et est toujours exploitable. un indice sur cette animation ? la couleur des émotions. si tu fais partie des curieux, tu trouveras toutes les explications nécessaires dans la catégorie "new-york et le reste du monde" en cliquant sur les différentes coloяrooms mises à votre disposition [✩].

le petit mot de la fin / nous avons déjà hâte de partager cette superbe aventure à tes côtés. alors à ton clavier, c'est parti pour de l'amusement à la pelle !  bon jeu parmi nous.