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 I'll stand by you - ares

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Message Sujet: I'll stand by you - ares   I'll stand by you - ares Empty Mar 25 Jan - 19:38


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mai 2020, quelques jours après l'enterrement de james madds
mort, enterrement, attaque à la bombe, alcool, deuil
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Message Sujet: Re: I'll stand by you - ares   I'll stand by you - ares Empty Mar 25 Jan - 19:49

( I'll stand by you )
'Cause I've seen the dark side too. When the night falls on you. You don't know what to do. Nothing you confess. Could make me love you less // ( s o n g with  @Ares Madds

Le bruit de téléphone venant se mêler à celui de tes ébats, de cette non envie de répondre, de continuer de te laisser aller jusqu’au bout et surtout de tout oublier Que le monde disparaisse entièrement, de ces idées dans ton esprit, de ton impossibilité à les faire disparaitre totalement. Parce qu’un nouveau corps a été enterré, une nouvelle vie s’en est allée et t’arrives pas à l’assumer, ce rappel en arrière. Les souvenirs d’un autrefois, de ce que t’es pas capable de gérer, de ce que tu ne seras jamais capable de gérer. De la perte revenant frapper dans ton crâne et dans l’impossibilité de pas la faire réapparaitre. Tu pourrais faire comme dans cet autrefois, te mettre n’importe quoi dans les narines et attendre que la vie passe, te perdre totalement t’y engouffrer jusqu’à ne plus laisser une seule cellule de ta personne. Mais c’était la vie d’avant cela, t’as arrêté ces merdes en partie en tout cas. Pour pas le rejoindre Charlie, pour la trouver cet autre voie, la chercher en tout cas et t’en as laissé une partie de toi au passage. De cette jambes qui sera jamais vraiment comme auparavant. Comme plus rien d’autre. Alors tu te perds dans d’autres addictions Ellis, dans celles qui te détruiront le corps mais plus lentement, plus insidieusement. Là, de cet alcool sous la langue, pas encore assez pour te faire oublier la vie, la réalité. Alors tu tentes l’échappatoire numéro deux, de cette fille dont t’as même pas appris le prénom. Parce qu’elle était là, t’as eu qu’à la cueillir, comme à chaque fois. De cette facilité avec laquelle tu les attrapes. L’argent fait le monde et permet de leur écarter les cuisses. Elles veulent juste gouter à la grande vie et toi à elles, l’échange de bon procédé, tu cherches pas plus, t’aurais peut-être préférée qu’elles soient plus qu’une, ça t’aurait plus vite changé les idées, sans doute. Pas assez quand la sonnerie retentie te ramène vers la réalité, trop vite, trop brusquement. De ce regard que tu poses dessus sans la moindre gêne. Et si ça la fâche ça changera quoi ? T’as pas l’intention de la revoir, en aucun cas. Seulement de terminer l’amusement et de la laisser repartir dans sa propre existence en te traitant de salaud si elle souhaite. Ça ne te dérangera pas, c’est toujours mieux que de se retrouver marié sans aimer. Que de s’évertuer dans une existence platonique. Non, toi, t’y vas à fond sans penser au lendemain. Et ce téléphone, l’outil de ta vie, de ce travail, de tes clients, de tes agents, de tout gérer d’une main de fer dans un gant de velours. Et t’aurais presque envie de le tuer celui qui vient te déranger. Et pourtant, t’as ce numéro qui s’affiche et toute colère s’éloigne, tout se finit en fait. De ce corps dont tu décales, de cette soirée qui vient de se terminer, tu le sens, l’entends. De la vérité qui vient te frapper, trop certainement. De ce monde qui essaye de vous bouffer et que si t’y fais pas attention, il finira par l’avoir lui. Dans ces attitudes nocives, dans ce qu’il renvoie au monde. « Bon bah faut que tu dégages, c’était chouette. » Et tu les entends ces suppliques et t’y es prêt pour ton rôle d’acting, pour le mensonge que tu vas sortir, uniquement pour avoir un minimum la paix. « Ma mère est à l’hôpital. » Et les suppliques se calment ne reste que toi et ces habits que tu remets à la hâte, toi et ce taxi que tu prends, parce que clairement t’es plus en état de conduire et t’as encore moins le désir de te prendre la tête avec des flics. Et puis t’as une putain de bombe à retardement qui t’attend.

Et te faut pas longtemps pour la trouver, pour la sentir aussi, cet odeur de ceux qui n’ont plus soif, que tu ne connais que trop bien. Et le barman, dans son bar vide, dans cette réalité, plus que vous trois, il est déjà si tard ou si tôt ? De cette notion d’heures que t’as jamais vraiment eu, encore moins dans ces instants. De la liasse de billets que tu sors. Trop dans le fond. « Je voudrais privatiser ce bar pendant trois heures. Accès aux bouteilles et si ce n’est pas assez ma carte payera le reste. » Du type qui comprend pas, cherche même pas, les accepte tes trop gros billets verts, marmonne un peu et tu t’avances vers lui. Le chevalier ayant perdu de sa superbe. De cette image te renvoyant à ta propre réalité. Est-ce que tu étais comme lui à 17 ans ? Est-ce que tu étais pire ? De cette peine que tu peux comprendre mieux qu’aucun autre. Et c’est dans le silence presque pesant que tu viens prendre place derrière le bar. De la bouteille que tu vas chercher pour mieux l’ouvrir et vous servir un verre à chacun. Vu son degré d’alcool un verre de plus ou de moins ça ne fera pas grande différence et pour toi non plus finalement. Et le silence, tu le continues encore, tu veux lui laisser le temps dont il a besoin. Avant de dire ce qui viendra, avant de mettre le nez sur l’évidence. Qu’il est qu’une putain d’épave en perdition, un bateau à la dérive. Que s’il continue comme ça, il va en crever. Mais contrairement à tes géniteurs, tu vas pas l’envoyer au loin non, t’es là pour traverser l’océan de souffrance à ses côtés et d’un simple regard dans le sien, tu lui fais comprendre ce, je suis là, je resterais là…
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Message Sujet: Re: I'll stand by you - ares   I'll stand by you - ares Empty Jeu 27 Jan - 18:29

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Les pales de l’hélicoptère
Sur les battements lents de ton coeur

Pourquoi il bat e n c o r e, d’ailleurs ?
Tes jambes t’on porté. Jusqu’au seul endroit ou tu pouvais être. Que faire d’autre ? Que de sombrer. Le problème, c’est que tu ne t’arrêter jamais de tomber. En continue, comme si le sol n’allait jamais venir t’arrêter. C’est logique pourtant, celui qui le faisait n’est plus là. Tu veux pas fermer les yeux, plus jamais. Quatre jours. Voilà quatre jours qu’il n’est plus. Longues nuits et journées qui se ressemblent, et pour lesquelles tu n’a pas été capable une seule fois de fermer les yeux et trouver le repos. Tout a été trop rapide. Si rapide. Tes paupières basculent et l’impact te ramène, ton corps tremble, revit la douleurs de tes membres. En vérité, ton visage encore est douloureux pour chaque mouvements que tu fais. Mais c’est la douleur qui te rappelle, que toi t’es vivant. Toi t’es là. Et lui … Lui ne le sera plus jamais. T’aurais dû te préparer pourtant. Mais naïvement, le petit frère que t’a toujours été c’est toujours imaginé que James ne mourrait jamais. Invicible. Voilà ce qu’il était, un putain de héros que les balles ne touchaient jamais. Et c’est vrai, elles ne l’ont jamais fait. C’est pas des balles qui sont venues le tuer.

C’est toi.
C’est toi.
  «  Il est mort à cause de toi Arnold »

Tu le sais. Tout le monde le sait. Alors pourquoi t’es encore là ? Pourquoi personne n’a encore eu le courage de venir mettre fin à sa rage, se venger. Ça viendra. Dans le fond tu sais que ton père sera le premier à t’en faire baver. Pour l’heure il est enfermé dans son bureau, ignorant aux sanglots de sa femme. Ils pleurent leur enfant, unique — ou presque. Et toi, toi pourquoi t’es là Ares ? Pourquoi t’es vivant ? T’aurais dû être avec lui, comme pour tout ce que vous avez toujours fait. Rien n’efface cette douleur qui perce ton être. Le coeur mort-vivant. Le corps qui arrive pas à faire semblant. On pourrait te dire en l’instant que l’on vient de te couper la jambe, que tu l’aurais pas sentit. Trop emporté par le reste. Tout est trop lourd à porter. Et l’alcool ne règle rien. Pourtant tu n’arrêtes jamais, de venir contre tes lèvres fracasser le verre pour que le liquide te sauve. Mais tu le sais trop bien, que le remède n’est pas là. Les premiers jours tu t’es demandé comment en finir. Ne pas revenir. Juste en finir. Dans le chaos silencieux, dans la soute de l’avion vous ramenant au pays. Tu t’es demandé de quelle façon, il serait plus facile de tout arrêter.

Pour souffrir autant que lui.

Tout a été trop rapide. Trop rapide. La seconde avant, tu disais son nom. Et vos esprits encore semblaient communiquer. Et puis plus rien. L’explosion. Le feu. Plus rien. L’acouphène. Et tes pas t’amenant en courant jusqu’à lui, jusqu’à eux. Ce qui restait de lui, en vérité. Y’a rien qui est sortit. Ni ta voix, ni tes larmes. Seulement l’effroi venant glacer tout de toi. Serrant contre ta poitrine ce que tu pouvais, pendant que les autres cherchaient des survivants. Il n’est pas partit seul, mais t’arrives pas à t’en rappeler. Demain c’est un autre enterrement qui vous attends, et t’es pas prêt. Tu devra y aller, pour tes autres frères perdus. Mais James prends tout, tout ce qu’il reste de toi. La grimace de douleurs quand tes lèvres à nouveau sont agressé par la liqueur.

Et Euphémia
Ô Phee …

T’a pas pris ta vie, pour voir la sienne. Voir son visage. T’accrocher à elle. C’est pathétique, comme toujours de t’accrocher à la veuve de ton frère de cette façon. Mais t’en avais besoin. Que d’elle. Uniquement d’elle. Avant de te laisser mourir. De laisser la souffrance t’emporter. « Hey hey — c’était un putain de héros tu sais ?» le rire qui fends l’air. Tu te rends même pas compte que t’es seul. Accoudé au bar, avachi car tu n’a plus de force nul part. Tu ris. Encore. Tu ris. Sans t’arrêter. La tête en arrière, tu manque de tomber. James est pas là c’est ce que tu devrais. Tomber. Pour l’éternité, non ?

Tu l’entends pas arriver
Tes oreilles bousillées
Comme tout ce que tu es

Tu le distingues à peine. Celui qui t’a toujours accompagné, dans tes conneries. Dans tout le reste aussi. Si t’avais assez force tu viendrais l’acclamer, lui souhaiter la bienvenue dans cet enfer. Lui dire que c’est bon, vous faîtes enfin partit du même club. Belle bande d’abandonnés. Et pourtant, non. Non tu ne peux pas accepter qu’il soit là lui aussi. Tu sais qu’il l’a été toute la journée, mais y’a que Phee que tu voyais. Qu’à elle que tu t’es accroché. Marionnette désarticulée tu lève les mains en l’air, et secoue la tête. Non, non. Non Elijah ne vient pas partager ma peine. Parce que je le mérite pas. Tu le regards faire, verser les verres. Et tu te mets à rire encore. Des verres, tu n’utilise plus de verres. Attrape la bouteille et la colle contre tes lèvres, tout pour venir te noyer. « Aller, aller pars toi aussi.» que tu te met à crier le liquide à peine avalé. Tu le regardes mais tu le vois pas, ça fait mal. Mal de partout. Dans la tête d’essayer. Dans le coeur de le voir. Dans l’être d’être vivant.

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Message Sujet: Re: I'll stand by you - ares   I'll stand by you - ares Empty Sam 29 Jan - 19:20

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C’est calme, très calme, trop calme, de cette non habitude dans ton existence, de ce que tu fuis plus que tout. Car le silence ramène au pire, ramène à l u i… Ramène à la somme de ces erreurs pour lesquelles tu seras toujours incapable de te rattraper… Pauvre petit Elijah, sauf que t’es pas le centre de l’attention, pas ce soir. Tu chercheras pas à l’être ou t’agiras pas en idiot pour chasser ta propre culpabilité. T’es personne ce soir, seulement une main qui vient se tendre, une présence qui ne sait pas encore la forme qu’elle prendra. Un être qui sait, qui ne connait que trop quelles sensations doivent l’habiter sans aucune certitude pourtant. Parce que vos similitudes ne font pas de vous des copies conformes. Parce que vous avez toujours fonctionnés sur une complémentarité. Vous les brebis galeuses, celles qu’on ne regarde pas vraiment sauf pour s’en plaindre, de ces chemins communs et de vos différences aussi. De ce tout faisant qu’à cet instant tu sais bien que de grands discours n’aideront en rien. Que la souffrance est ce qui l’habite, ça et ta plus longue ennemie : madame culpabilité… Celle qui refuse de laisser de côté les survivants, comme les responsables de toutes les erreurs commises par ceux qui les ont quittés. Et c’est ce que tu ressens depuis l’instant où on te l’a dit, que Charlie ne serait plus. Mais toi tu n’étais pas là, pas spectateur du propre trépas… Et tu ne sais pas ce que ça peut faire, détruire encore davantage, de ne pouvoir aider, de ne pouvoir sauver, surtout pour Ares, surtout pour lui… Et la logique voudrait que tu l’emmènes dans un lieu plus propices aux échanges. La logique voudrait sans doute que tu le confies à quelqu’un d’autre que toi, quelqu’un de moins foutu, quelqu’un de plus enclin à l’aider en profondeur. Pourquoi pas un thérapeute. Sauf que t’arrives pas à le voir dans ce genre d’endroits. Parce que causer pour de vrai c’est pas son fort, pas le vôtre. Tellement facile de prendre des voies dérobées. Et t’es même pas surpris de le voir ici, de le savoir en train de se vider l’esprit, de se l’anesthésier et de risquer sa vie. Parce qu’il n’y a plus que cela dans la balance, sa propre existence quand celle d’autrui n’est plus… Et il est si aisé de la laisser rejoindre le monde d’Hadès. Sauf que tu le laisseras pas le prendre ce putain de chemin. Pour lui-même déjà. Pour toi aussi, dans cet égoïsme qui te ressemble tant parce que tu l’imagines pas la vie sans lui vraiment. Et puis pour cette troisième personne à laquelle tu tentes de ne pas trop penser. Parce que tu ne sais pas comment être là pour elle. Quoi faire. Parce qu’il y avait Charlie et maintenant James. Parce qu’il y a bien trop de morts autour de ta petite sœur et que tu sais pas comment l’aider avec cela. Que les vautours qui vous servent de parents s’agrippent à elle, pensant sans doute avoir la solution miracle. Que Nathaniel pointera peut-être le bout de son nez pour faire joli. Mais le tout restera là, lointain, de ce que tu tenteras maladroitement, à défaut de savoir comment te comporter devant elle dans ses instants. Comment la regarder droit dans les yeux sans te sentir coupable de ta propre défaillance, de l’avoir privé d’un frère en étant pas assez… C’est son regard qui est le plus douloureux pour toi car il est le seul qui compte vraiment finalement, dans votre ménagerie famille, dans ces faux semblants, elle est la seule Euphémia avec qui t’a pas été totalement faux, plutôt vrai même, autant que tu as su, autant que tu as pu…

Et si je t’aide toi, je l’aide un peu elle aussi non ?

Parce que tu les as toujours imaginés comme une seule et même entité. De ceux qui passeraient leur vie ensemble. T’as toujours pas compris pourquoi il l’a laissé épouser son frère… Pourquoi elle a pas osé l’épouser lui… De ce bonheur leur tendant les bras et ils s’en sont écartés. Et maintenant quoi ? De leur peine commune qui peut rapprocher autant qu’elle ne pourrait les détruire… Mais t’es seulement certain d’une seule chose : Euphémia pourra apprendre à vivre sans James, petit à petit avec les années, en acceptant d'abandonner ce poids sur ses épaules. Mais sans Ares, t’es même pas certain qu’elle tienne un jour. Alors t’es là pour t’assurer que cet instant n’arrive jamais… Pour elle, pour lui, pour toi aussi… Et si payé ce gars pour obtenir l’endroit rien qu’un peu peut y contribuer, tu le fais sans même réfléchir. Et si tu dois attendre des heures qu’il remarque ta présence, tu le feras, t’es prêt à tout ou presque… De ce rire qui vient te glacer le sang. Il va mal et t’as jamais été bon pour aider ceux qui vont pas bien, t’as toujours plutôt enfoncé les choses non ? Trop peu enclin à amener le bonheur. Mais rien qu’une fois, rien qu’en cet instant, t’aimerais bien que ça soit le cas… A pouvoir le ramener vers quelque chose de plus heureux, de plus glorieux, vers quelque chose de mieux finalement. De le faire survivre jusqu’à demain et recommencer jusqu’à ce que les jours deviennent semaines, que les semaines deviennent mois et que tout continue de suivre cette direction vers la vie. Mais ce n’est pas gagné n’est-ce pas ? Pas quand vos regardent se croisent à peine. Pas quand tu le reconnais à peine, encore plus bousiller que lorsque vous vous êtes quittez. Tu pensais pas que ça serait possible et pourtant, ça se voit là, ça se ressent là, c’est instantané, de sa douleur reflétant la tienne, de vos deux âmes connectées dans cette absence de mots. Pas besoin pour tout annoncer, pour tout montrer là… De son corps se mettant en mouvement, totalement déchainé, te renvoyant l’image d’un être au bord du gouffre capable de craquer à chaque instant, de s’envoler, de disparaitre comme ça et t’en veux pas de ça, oh non… Le rira glacial, presque mortel, comme si chacun des éclats venait s’enfoncer dans Ares, le blesser encore plus jusqu’à ce qu’il ne reste rien de lui, qu’un néant, qu’un déchet et t’es pas d’accord avec ça… De ce refus qui s’affiche dans ton être, qui se propage encore et encore ne laissant rien d’autre sur son passage. Ne laissant plus rien finalement… Tu le laisses l’attraper cette bouteille, tu le laisses parce qu’un peu plus ou un peu moins, ça changera plus rien à ce niveau. Qu’il boive plutôt que se foutre en l’air parce que vous en êtes là hein ? Parce que c’est ce que tu lis dans son visage… « Aller, aller pars toi aussi. » Le cri venant fendre le silence. Faudrait être idiot pour l’écouter en ce moment et t’es surement plein de trucs mais un putain d’idiot pas là en tout cas, pas du tout même… Et tu serais qui si tu l’abandonnais ? Si tu t’assurerais pas qu’il soit encore là demain ? T’arriverais pas à te remettre d’avoir pas été à la hauteur une fois encore…

La laisse pas gagner la culpabilité dans ta tête Ares, parce que si elle vient s’ancrer, elle s’en ira plus jamais et tu mérites pas ça mon ami…

De ton verre que tu viens vider dans le silence retrouvé, de lui laisser le temps, de rien forcer, qu’il crie s’il en a besoin. Qu’il explose ce bar, tu payeras pour les dégâts, qu’il fasse tout ce qui lui chante tant qu’il se trouve pas entre quatre planches au petit matin. C’est simple finalement ce que tu demandes, ce que t’exiges presque. Seulement un peu de vie en lui, le strict minimum et puis ? ça grandira avec le temps n’est-ce pas ? C’est de l’espoir pas en toi mais en lui… « C’est pas ce qui est prévu… Je suis collé à toi comme un chewing-gum à ta chaussure que tu le veuilles ou non… » Parce qu’il doit le savoir non ? Que t’es pas prêt de lâcher que tu vas pas le laisser faire et même s’il serait capable de te mettre au sol et de gagner, tu t’accrocherais à lui comme un koala sur sa branche. Et t’es fortiche à ce truc-là. Tu feras tout ce qu’il faut pour te l’assurer qu’il sombre pas totalement sans trop savoir encore comment le ramener à la surface. « Mais franchement tu devrais pas t’en plaindre, de toutes les personnes qui pouvaient venir te chercher je suis la moins chiante… » De cette tendance à trop parler pour éviter de laisser le sérieux du moment vous envahir. De cette bouteille que tu viens attraper, ouvrir à ton tour parce qu’à quoi bon se servir de verres finalement ? Chacune sa propre bouteille c’est un bon début non ? « On peut rester en silence à boire ou se raconter nos meilleurs coups ou parler de ce qui te trotte dans la tête… Le choix est tien… » De cette nouvelle gorgée que tu viens saisir… « Je peux pas saisir entièrement ta peine Ares parce qu’elle t’appartient mais j’en connais la plupart des contours parce que je vis avec depuis plus de dix ans… » Et c’est l’honnêteté qui t’arrache un léger rire avant de venir en avaler une grosse gorgée de cette bouteille parce que ça fait toujours aussi mal d’avoir le sang d’un autre sur les mains…

Plutôt crever que t’abandonner.
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Message Sujet: Re: I'll stand by you - ares   I'll stand by you - ares Empty Mer 23 Fév - 14:55

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C’est donc ça qu’on ressent, quand la vie nous quitte ?
C’est ce que tu t’imagines, que la vie ne va plus s’accrocher à toi à présent. Parce que tu ne sais pas comment être sans celui qui pendant tout ce temps, n’a eu de cesse de t’accompagner. C’est seulement dans vos pensées, dans vos actes que vous ne sembliez n’être qu’un. Vous l’avez toujours su sans jamais vraiment l’énoncer, incapable d’être sans que l’autre ne soit jamais trop loin. C’est ce qui s’est passé pourtant, la vie n’a pas eu le temps de réfléchir avant d’être prise. Et toi la tienne semble depuis avoir une date d’arrêt qui ne cesse de reculer. Tu le sais pourtant, lâchement, que tout aurait été plus simple si ton coeur c’était arrêté à son tour. Pourtant, il est bien là battant dans ta poitrine. Venant déclencher des douleurs que tu n’est pas capable de contrôler, celle que ton corps supporte pourtant. Et pourquoi ? Pourquoi essayer de survivre quand tout ce qui te restes n’est que ce trou béant qui ne se refermera jamais. Rien ne vient calmer ce qui t’agites, ce que tu ne saurais nommer. Parce que jamais, absolument jamais, ta peine n’a été aussi grande. Jamais cela n’a fait aussi mal, pas même lorsque ton coeur trop de fois semblait être brisé en milliers de morceaux.

Ils t’abandonnent Ares,
Les uns après les autres
Phee, Gideon, James …

Chaque battement de paupières est une torture. Psychique. Tout t’y ramène. Tout t’y rappelle. A ses images que jamais tu ne pourras oublier. Celles qui te hante, te tue doucement. C’est ce qui aurait du se passer, t’aurais du y rester avec lui. L’abandonnant quand la promesse pourtant de votre engagement n’avait eu de cesse de résonner. Toi et moi jusqu’à la fin. C’est ce qu’il te murmurait pour venir te calmer, c’est ce que tu lui disais quand il refusait que tu l’accompagnes. C’est ce qui n’avait de cesse de vous rassurer, même en vieillissant. Même en devenant ce que vous étiez alors. Cette promesse, comme gravée dans la chaire que vous partagiez. Plus qu’un nom porté par deux gamins perdus, une alliance faîtes des les premiers jours partagés. Et toi, la promesse t’a pas été capable de la tenir. La paume contre la poitrine qui brûle. La paume contre le coeur qui s’emballe. Tu te noie, Ares. Sous la tempête de choses que tu ne sais pas appréhender, que tu ne sais pas gérer. Incapable de faire face à cette possibilité, celle d’une vie sans que James ne puisse t’accompagner. Parce que t’a pas appris, à vivre sans lui. Parce que dans vos disputes, dans vos discordes, dans la haine que trop de fois t’a eu envie de lui cracher au visage, l’idée qu’un jour il ne se trouve plus là avec toi ne t’a jamais effleurée. Tout flanche autour de toi. Mais c’est toi qui n’a plus de repères, c’est toi qui sombre.

A l’infini

T’es paralysé dans tout l’être. Paralysé à l’idée que tu devrais continuer. Parce que quelque part, un semblant de lucidité te souffles que c’est ce qu’il voudrait, que tu relève la tête et que tu te redresses. Mais le monde sur tes épaules en l’instant, est trop lourd a porter. L’unique échappée qui réside au fond des verres que tu enchaînes. T’es affalé là contre le bar alors qu’à des lieux d’ici, d’autres partagent avec un sourire éteints les souvenirs d’un homme qui n’aurait jamais du mourir. T’es pas seul pourtant, tu la sent la présence à tes côtés. Lui aussi pourtant, devrait t’abandonner. Comme depuis la nuit des temps pourtant, Ellijah semble trouver le chemin qui le ramène là. Jamais bien loin, veillant toujours. Tu sais pas. Tu ne sens pas. Le regard brisé qu’il porte sur toi, parce que lui sait plus que les autres ce que ça fait. Il sait au plus profond de son être, ce que c’est que de perdre son frère. Que de se sentir coupable, pour l’éternité. Et toi qui n’avait de cesse de lui expliquer, que les choses pouvaient être répétées mais pas changées. Toi qui depuis ne cesse de tourner la scène en boucle dans ta tête, qui ne cesse de te prouver que oui toi t’aurais pu tout changer.

Riant encore
La voix cassée
Tout est cassé

Les mots sont comme décousus, dans l’air sont lancés et avec difficulté t’atteigne. Tandis que tu te raccroches à la bouteille donnée. Tu sais pas ou tu la trouve la force de t’accrocher là. Enfin tu le sais, mais tu ne veux pas penser à elle maintenant. Car sans elle tu ne serais pas là, tu ne serais pas rentré. T’y serait resté. Pour tout brûler. Tout casser. Mais elle que tu vois alors, elle que tu vois sans cesse. Son visage fermé, les larmes roulant contre ses joues. C’est sa peine qui vient dévorer la tienne, vient s’y confondre. Et elle est douce. Trop douce. La gorge brûlée de nouveau par l’alcool pour te ressaisir, pour laisser ta peine hurler encore. T’entends ce qu’il te dit Ellis. Il parle, parle, parle. Mais que font les mots en vérité ? Rien. Ils ne peuvent rien faire pour toi. Ni avant, encore moins maintenant. Sur toi les griffes se referment, celle que la vengeance n’a pas mis longtemps a aiguiser. « Je les tuerais.» Que tu murmure avec le peu de lucidité qui te reste. Dans le silence la promesse s’ancre. Dans le vide, tes yeux se fixent. Imaginant, les moyens d’y parvenir. Et puis la folie te reprends et tu remet à rire. Rien n’est joyeux dans ce-dernier, la tristesse hurle. Tu veux mourir. Tu le sais. Et ta tête doucement revient en place, le regard incapable de se poser réellement sur l’ami, « Ils doivent bien se marrer avec Charlie, de me voir comme ça.» Les mots sur tes lèvres se buttent, s’accrochent. Vos frères. Perdus à jamais. Les secondes s’étirent, et le liquide continue de venir caresser ton âme. « Aller, casses-toi aussi.» La main qui cherche à le pousser en ne trouvant que le vide, car tu n’a plus de repères et que tu n’en aura certainement plus jamais.

Pars, avant que je sois incapable de te sauver toi aussi.

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