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 ares -- i don't want loose you.

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Message Sujet: ares -- i don't want loose you.   ares -- i don't want loose you. Empty Mar 18 Jan - 18:30

( I DON'T WANT LOOSE YOU )
when you break, it's too late for you to fall apart and the blame that you claim is all your own fault. but you've been crying out for forever, but forever's come and gone. you keep begging for forgiveness, but you don't think you've done wrong. // ( song ) -- ( outfit ) with  @ares madds  


on ne chasse pas les résonances, ni les souvenirs

Et, encore moins les brèches invisibles qui se creusent au fond des ventre 

Sur la table de chevet de la chambre de jeune adulte de James, elle laisse la pulpe fébrile de ses doigts s’imprégner des objets disposés çà et là. Elle n’y voit ici, qu’une pièce à l’abri de l’espace-temps, des murs qui lui semblent être préservé d’un futur incertain, englués dans un passé figé. Celui qu’elle a connu, enfant, adolescente, et femme. Les photographies d’un cercle amical restreint sont épinglées sous ses yeux, et derrière les sourires innocents contre lesquels le bonheur semble à porter de main, se dissimule l’acide vérité. Il n’est plus là , et, il ne le serait jamais plus. Les jambes de la ballerine la portent jusqu’à cette révélation que son esprit ne connait que trop bien. Celle où, étrangement, elle y était préparé, celle qui la pousse aujourd’hui à marcher le menton levé, défiant les azuréennes noyées dans de l’eau qui a le goût d’une pitié qu’elle toujours rejeté. Ses silences en disent bien plus que des larmes qu’elle ne  s’autorise plus à verser, ses maux sont souvent gribouillés, raturés sur du papier qu’elle noirci lorsque la nuit tombe sur le monde, mais pas sur elle. Phee demeure prisonnière de fondations qu’elle se refuse de quitter, ce nid qui se voulait douillet, imprégné de sa présence mais aussi de ses multiples absences. Finalement, n’aurait-elle pas appris à composer sans lui et ce depuis le début de leurs émois ? Finalement, lorsqu’elle observe son reflet au teint blafard, n’est-elle pas face à sa propre lâcheté ? Celle d’une jeune femme amourachée, mais pas suffisamment pour être terrassée de chagrin. N’était-elle pas, des deux, celle qui aimait le moins ? Face au surpoids d’amour que son époux lui portait, ce même amour qui faisait vaciller la balance du mauvais côté, elle se cachait derrière mille excuses. Et, ça ne s’est jamais arrêté, dans ses silences, à travers ses sourires toujours un peu triste, mais jamais autant que ce que la normalité voudrait. Dans la bâtisse de la famille Madds, la ballerine parcours les vestiges de souvenirs que le quotidien chasse. Et, malgré la douleur qui bouscule son rythme cardiaque, ses obsidiennes perdent trop de temps à la contemplation d’un visage, d’un regard qui n’est pas celui du défunt mis à l’honneur ce soir. Tandis que le crépuscule lunaire embrasse les larges vitres, illuminant le laiteux de son épiderme, sous ses escarpins, les festivités mortuaires en l’honneur de James Madds se préparent. S’agitent à l’instar d’une fourmilière dont la reine se veut être la matriarche endeuillée. Et si toute la journée, Phee sentait le chagrin titiller ses côtes, c’est encore et toujours le même silence qu’elle s’est imposée. Celui d’une marionnette entre les doigts de ses maîtres, incapable d’actes de rebellions, lorsque sa belle-mère lui imposa le lieu de la réception grandiose, la veuve ne fit qu’acquiescer.   Comme elle l’avait, toujours fait. Et puis, quelque part, cela chassait l’écrin de culpabilité qui l’enrobait.

on ne chasse pas l’écho des cris
et encore moins celui du silence

Les pas de la matriarche éclosent alors contre le marbre, éveillant la danseuse de ses rêveries diurnes, la Hughes quitte le navire de ses souvenirs. Épousant de ses doigts tremblants sa robe, tenue choisi pour l’occasion, d’une sobriété qui lui ressemble bien. Après tout, c’est un mort qu’elle s’apprête à fêter, un mort qu’elle pleur parfois, mais pas assez à son goût. Un soupire est rapidement ravalé, derechef sous les obsidienne de la mère esseulé, Phee rétrécie. Souhaite alors disparaître, se gommer entièrement, se fondre dans une masse corporelle au milieu de laquelle elle ne serait rien. Un sourire triste se plaque contre ses lippes, accueillant alors l’éprouvée qui se fustige de perfectionniste, le temps se suspend, comme la goute d’eau se bloquerait à l’intérieur d’un évier. « — Phee, te voilà… » elle l’entend, ce craquement dans le timbre de cette voix fragile, cette même intonation qu’elle avait appris à balayer d’un revers de main, l’air de rien. Son crâne se déboite contre son épaule, tandis qu’elle grimace l’esquisse d’un sourire tristement mélancolique, transparente alors devant les perles bleutés de cette femme, qui aura vu le cycle de la vie s’inverser. Enterrant le fils avant d’être elle-même enterré. Ses prunelles suivent alors le corps filiforme, amaigrie de la mère de famille, ce dernier s’échouant sur le lit de son fils, la pointe de ses doigts caressant la couverture, comme elle aimerait le cajoler . Deux ans, presque une éternité, mais un rien à la fois. « — Ta famille est arrivée, les journalistes aussi…et Arnold… » est là, sans être là . Nul besoin de mot entre ces deux femmes, plus à présent toutefois. La mention d’Ares est une fracture à ciel ouvert, une plaie béante contre laquelle la vie semble jeter du sel, un peu plus jour après jour. « — Je m’en occupe. » finit-elle par concéder, claquant les talons derrière des larmes qu’elle devine ravager le maquillage de la mère de famille. Le chemin est une voie toute tracée, une constellation qu’Euphémia avait appris à suivre sans jamais se retourner, se fracturant le palpitant chaque fois qu’elle la frôlait de trop près. Une flamme incandescente qu’elle n’est jamais parvenue à éteindre, tout juste à contenir entre ses deux omoplates. Et elle se demande, Phee, à partir de quand la fissure s’était infecté au point de contenir des moisissures qu’elle ne parvenait plus à gratter. Depuis quand l’écho de son coeur était devenu assourdissant ? Depuis quand, la culpabilité la rongeait de l’intérieur sans pour autant parvenir à s’échapper de l’emprise de ses yeux. Ça se bouscule contre les paroi de son crâne, à lui en filer la nausée, si bien que sa main tremblante s’arrête sur la poignée de la chambre du cadet. Le temps de nouveau suspendu avant qu’elle ne retrouve contenance, entrant alors sans frapper. Ça grogne, ça cogne, ça fait mal. Les émotions contradictoires s’effacent pourtant bien rapidement, au même titre que ses questionnements, lorsque la lourdeur de cet événement se trouve balayé par le galbe demi-dénudé du cadet. La ballerine étouffe un hurlement de stupeur, sans pour autant parvenir à le quitter du regard. À la fois heureuse de le retrouver, attrister de le revoir, victime d’un ouragan d’émotions. « — Je…je vais me tourner… » c’est un murmure, aussi doux qu’il n’en est décontenancé. Le corps frêle de la ballerine s’échappant des iris du dieu de la guerre, et ses mains tremblantes se joignent nerveusement.

en sa présence, elle avait cette attachante habitude

d’ignorer le monde

Ça fait boum, comme l’implosion d’une mine sur laquelle la danseuse sauterait, le brouhaha de la salle de réception lui paraît être un rêve lointain. Ainsi que la raison de sa présence en ces lieux qu’elle évitait soigneusement. « — Ta mère semblait inquiète, est-ce que tu as besoin d’aide ? » Murmure douçâtre au gout de poison sur sa langue, la contenance s’effiloche à mesure qu’elle sent sa présence. À la fois nécessaire, et tant de fois refoulée pour le meilleur, pour le bien de leur trajectoire trop différente, ou peut-être parce qu’elle craignait de s’envoler, de s’éprendre de la liberté qu’Ares avait toujours représenté…
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Ares Madds;

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Ares Madds





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Message Sujet: Re: ares -- i don't want loose you.   ares -- i don't want loose you. Empty Mar 18 Jan - 19:48

( SOME HEARTS UNDERSTAND EACH
OTHER EVEN IN SILENCE
)
losing someone feel like the world had paused, stuck in time - incapable of going forward. But it’s tragically opposite. The world keeps turning, seasons change, with the sick expectation that you’re to move on with it. But ultimately, you crave the pause, any moment in time to learn how to breathe again.. to learn how to live again. // ( song ) -- ( outfit ) with  @Euphémia Hughes  


Le cauchemar qui recommence, sans cesse.
Eternité de souffrance béante
T’a mal, mais est-ce qu’un jour ça s’arrêtera ?

Le regard dans le vide, l’esprit voudrait se faire aussi limpide. Aussi calme que la rue qui se présente devant tes yeux. Le dos accolé contre les pierres froides, tu n’es que l’ombre de toi même comme depuis trop longtemps. Tu vagabondes au grès du vent et t’oublie, tout le temps. Pourquoi penser à tout ça ? Pourquoi devoir s’y replonger. Tu déteste cette journée. Elle s’est annoncée pourtant depuis plusieurs semaines déjà, des préparatifs que tu n’a pas regardé ; parce que ce n’était pas ce qu’il voudrait. Qui à besoin de se genre d’événements pour se rappeler ? Toi ce sont tes nuits qui t’empêche d’oublier. Les silhouettes que tu croise, et qui pendant un instant te fond penser à lui. Contre ton torse le métal n’est plus froid depuis longtemps, t’a pas réussit à te séparer de tes plaques. Comme un constant rappel que tu pourrais jamais l’effacer, ce que vous avez vécu. Depuis la veille le téléphone ne cesse de sonner, le nom de fantômes qui s’affichent. Eux aussi n’ont pas oubliés, eux t’explique que cela pourrait te faire du bien d’en parler, ensembles. Mais tu t’y refuses. Te persuades que personne, non personne ne pourrait jamais entendre ses mots que ton esprit s’amuse à rejouer sans cesse. Égoïstement, tu t’imagines que dans cette douleur tu es seul, plus que tu ne l’a jamais vraiment été. Et pourtant ses pensées qui t’empoisonne l’esprit sont contredites par tes mains sur ton téléphone. Réflexe d’habitude, que tu fais sans cesse comme pour tenir une promesse murmuré par un gamin, trop jeune pour comprendre ce qu’elle impliquait. Sur l’écran c’est le visage resplendissant qui t’observe, comme si elle pouvait voir à travers de tout cet écran de fumé. Tu déteste qu’elle puisse en être capable, c’est pour cela que tu la tient à distance depuis tout ce temps. Mais t’es toujours là quelque part, à la voir, à veiller sur elle. Parce que t’es pas capable de faire autrement … Elle est dans la même histoire que toi. Elle souffre, comme toi. Mais t’es même pas capable de prendre le temps de t’arrêter pour t’en rendre compte. Tu cherches quelque part l’ombre de ton frère, dans cette journée fatidique, mais rien n’apparaît. Et tu sais pas si ça te fait de la peine, ou si ça te soulages. Le pouce à l’arrêt sur la dernière photo qu’elle a posté, les commentaires sont comme inexistants, plongé dans son regard, envouté. « Madds, t’es prêt ? » douloureux souvenir, la paume déposée sur la crosse de ton arme et le regard aux aguets.

Le coeur qui bat.
Qui te ramène là-bas.
Tu perds la tête, A r e s.

La main qui tient ton épaule pourtant n’est pas celle que tu t’attends à retrouver. Le visage, confus, non plus. « Hm. » comme unique réponse, tu te reprends vite. Ici l’on connait ton histoire, mais on en parle jamais. Jamais. Dans ses affaires là ton esprit ne peux se perdre, ne peux pas être ailleurs. La concentration est nécessaire. Alors celui-ci se ferme, aussi facilement que l’écran de ton téléphone se noirci. C’est pour ça que t’es là maintenant, dans un monde qui ne ressemble en rien au tient. Pour pouvoir laisser au loin, tout ce qui te définit alors. Devenir un autre. Qu’importe que cela prenne toute ton énergie, tout ce que ton frère appréciait chez toi. Tant que tu o u b l i e. T’essuie qu’a peine le sang une fois terminé, ce n’est rien. Tu ne ressens rien. Absolument rien. Coquille vide dans la nuit ressort, ne rallume pas le téléphone parce que tu sais que les messages se concentrerons pour t’attaquer. Ceux qui pensent encore à toi parfois, ceux qui disent comprendre ta douleur. Et ta mère qui te rappellera des milliers de fois, que tu es en retard. Un regard aux autres, l’affaire est terminée. Et tu retrouve ta bécane garée quelques rues plus loin. La douleur des quelques bleus ne ressort pas, parce que t’es plus capable de sentir quoi que ce soit. Non pas que tout ça t’es vraiment attaqué, aucun résidus de ses batailles, mais au milieu des cicatrices anciennes et nouvelles, la vérité c’est que parfois tu te demandes encore si t’es humain. Le vomissement est comme une douce mélodie, celle qui le temps d’un instant te fait te sentir plus libre que jamais. Traversant la ville pour retrouver ce quartier que t’a jamais aimé, que tu détestes peut être plus aujourd’hui. Les voitures sont nombreuses, s’accumulent les unes derrière les autres. Et tu les dépassent comme t’avait déjà l’habitude de le faire vingt ans plus tôt. Il te faut un bol d’air frais, une inspiration en regardant la bâtisse. Abandonnant derrière toi le véhicule et rentrant dans toute la farce que cette soirée serait.

Pourquoi tu fais ça ? 
Pour e l l e.

Dans la cuisine tu la vois. La silhouette de ta mère, désoeuvrée. Si tu t’es enfermé dans ton chagrin, elle à toujours eu besoin de le partager avec les autres. T’attrape le premier verre de champagne qui passe sous ton regard, ça ne serait pas assez mais ça suffirait pour l’heure. Le soupire de soulagement traverse la pièce tandis qu’elle te rejoint. Te regarde de haut en bas, pas comme avant. Avant elle détestait te regarder, aujourd’hui dans son regard brille autre chose. Et ça, c’est ce qui te fais le plus de mal. « Tu es en retard.» Un baiser tendre qu’elle dépose sur ton front, ça aussi c’est nouveau. Tu ne répond pas, grommelle à peine. Tu voulais pas être là. Les mains parcourent la cicatrice qui ne c’est jamais effacée, et retombent dans le vide. « Ta tenue est dans ta chambre. » Et les orbes se croisent. Peut-être qu’elle sait en fin de compte, ce qui se passe dans ta tête, non ? Peut-être qu’elle comprend, parce qu’elle non plus, n’est plus entière. Elle esquisse un sourire et se détache pour te laisser prendre les escaliers. Cette demeure … C’est celle ou vous avez grandis. Celle ou tu ne reviens jamais, laisse les souvenirs au passé. Parce que tous ont étés rongés, par les cauchemars. A reculons tu dépasse les couloirs qui te mène à ce qui était alors, un semblant de forteresse. Celle ou tu n’étais que toi, personne d’autre. La main posée sur la poignée tu t’arrête, pas certain d’être prêt à t’y plonger. Mais t’a pas le choix. Rien n’a bougé. Tu t’attendais à ce que ton père ai tout ravagé, dans cette haine qu’il a construit à ton égard, pour ne pas être celui qui est mort. Pour être celui qui est resté. Mais personne ne peux te haïr plus que toi même. Tu t’attardes pas, non. Enferme les souvenirs qui veulent revenir, veulent s’exprimer. A distance, tu les barricades à nouveau — plus tard. Maintenant n’est pas le moment. Ton regard se pose directement sur le costume déposé là, un faible sourire qui creuse tes lèvres. Presque te voilà emporté dans un mirage d’un autre temps, les paupières le chasse. Car plus vite tu sera changé, plus vite tu fera ton apparition. Et enfin tu pourras disparaître pendant un an, à nouveau. Laisse tomber tout ce qui te ressemble aujourd’hui, la veste en cuir vient trouver le lit. Et tout le reste suit. Ce n’est que lorsque tu t’apprête à enfiler la chemise, que tu te crispe.

Parce que tu reconnait son parfum partout.
Parce que tu en rêve, souvent.

La claque est plus féroce que tu ne le pensait alors. Le regard posé sur elle, que tu refuse toujours pourtant de regarder. Là dans la surprise, tu t’es fais prendre Ares. D’une scène qui d’autrefois s’est jouée, avec moins de douleur. Ses mots bien que faibles viennent caresser ta carcasse abimée, phee, tu me manque plus chaque jours. Elle se tourne, et tu devrais t’activer. Pourtant tu n’en est pas capable, de bouger. Les obsidiennes qui dessinent son dos, sa peau. Attiré plus que jamais par la drogue la plus dure, à laquelle t’ai eu à résister. Tout explose à l’intérieur. Tout ce que t’a soigneusement enfermé s’échappe, et t’attaque de toute part. Putain. Tu le savais pourtant, ce qui se passerait. Tu le savais, et t’étais jamais prêt. Sa douceur vient se fracasser contre les ruines de ton être. Et tes paupières se ferment à nouveau. La mâchoire se crispe. « Non.» sèchement. Non t’a pas besoin d’elle, tu veux pas qu’elle soit là. Alors pourquoi tout en toi l’appelle ?  Tu regrettes déjà. Un mot, et tu n’es qu’une merde. La chemise glisse sur ta peau, douce. Mais ton coeur toujours s’affole. « T’a pas besoin de te tourner Phee, je pense qu’on a dépassé ce stade depuis longtemps.» que tu continue tout en fermant les boutons les uns après les autres. Mais plus jamais ton regard s’attarde sur elle, fixé sur tes doigts qui ne sont pas capables de rester calme non plus. C’est ça alors ? Le manque ?
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Message Sujet: Re: ares -- i don't want loose you.   ares -- i don't want loose you. Empty Mer 19 Jan - 14:07

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Elle entend des regards

Qu’il croit muet.

Les passions d’enfants ont toujours quelque chose d’innocent, d’une limpidité effarante, dans le : je t’aime, d’un bambin se cache toujours un : aimes moi. Celles que la danseuse semble avoir partagé auprès de l’ex militaire, n’y échappent pas. C’est à croire qu’ils avaient été créés l’un et l’autre dans un moule aussi similaire qu’il pouvait être différent. Dans cette chambre et plus largement au sein de cette maison que la ballerine avait soigneusement évitée ces deux dernières années, les souvenirs se juxtaposent derrière ses paupières depuis l’instant où ses talons ont claqués contre le marbre. Annonçant alors l’arrivée de la veuve au cœur effiloché, celle qui avançait parmi la grisaille, larmoyant en silence la perte d’un homme qu’elle regrette de ne pas avoir assez aimé. Et, comme elle se l’était imaginé, à dire vrai comme l’année précédente, les regards s’étaient posés sur elle, traduisant dans les pupilles de ses proches et de certains inconnus, une forme de douce pitié. Quelque part, elle rassurait, ces hommes et femmes en étant simplement là, silencieuse, se laissant guider par ce qu’il semble rester d’âme, d’une mère endeuillée. Les pupilles de la femme lui étaient étrangement familières, bercées par la même sonorité de regrets qui demeurent innomés, ceux que sa propre mère affichaient lorsque Charlie les avait quitté. Ces regards que Phee n’avait pas compris à l’époque, mais qui aujourd’hui faisait, trop, sens. Le deuil et le poids de ce dernier se greffe contre ses rétines, ne les quitte qu’une fois la nuit tomber pour s’immiscer dans des songes colorés par ses propres regrets. Elle comprend, Phee, à présent, la douleur qui accompagne la dague que plante la mort dans le palpitant de ceux qui restent. Les condamnés à la souffrance à perpétuité. Les journées banales deviennent des montagnes, et une simple odeur peut tout faire basculer. L’étrange paradoxe pourtant, dans ce partage de douleur lors de ce genre d’événement, c’est que James semble être partout et nulle part à la fois. Il n’est que le fruit confus de l’imagination de l’épouse, face aux questions, aux condoléances ou aux boissons alcoolisés versés dans des coupes de hors de prix, Phee le voit, peut l’entendre. Lui murmurer que tout cela n’est mis en place que pour masquer la vérité, le manque. Que tout cela n’en valait pas la peine.  Le tout s’accompagnerait de son rire doux et quelque peu nonchalant. C’est à la fois tordant de douleur que cela est rassurant, ce masochisme de l’esprit qui accompagne chaque bouffée d’air emplissant ses poumons.

Il y a ceux qui vivent

Et, ceux qui regardent la vie

Et derrière l’écran de fumer de ce monde, Phee observe la vie, la subit plus qu’elle ne s’autorise à la vivre pleinement. Si James faisait partie de ce paysage, si elle l’aimait avec l’affection d’une femme, d’une amie, d’une sœur, il n’en demeure qu’il était lui aussi un funambule de la vie. A l’opposé de son cadet, acteur épris d’une liberté effrayante. Dangereuse. Et dont la présence semble s’être dissoute, le roc d’une vie devenue matière soluble que la ballerine ne parvient pas à attraper. Qu’elle ne comprend plus, pas même à travers la distance et le silence imposé par ce deuil pourtant partagé. Et si la colère l’éprend parfois, la culpabilité terrasse le reste, sa lâcheté s’occupe du reste. Maintenant l’amie, et plus particulièrement la femme, à bonne distance. Deux ans, c’est infiniment long, c’est une errance, un voyage en mer à l’intérieur d’un bateau qui prend l’eau. Deux ans sans lui, fustigé de l’absence d’un époux, dévasté à l’idée de perdre son unique véritable pilier, c’est finalement survivre au quotidien qu’elle ne peut partager. C’est se noyer dans la danse, gribouillé des lignes à l’encre noir pour mieux en déchirer le papier. C’est se demander dès l’aube, si elle lui manque, c’est faire défiler les photographies d’eux, enfants, adolescents, adultes et être tourmenté par la fin de la pellicule. Par ce rien, qui fut jadis un tout. C’est le connaître dans ses silences, mais ne plus parvenir à les traduire. C’est s’immoler le cœur en réapprenant à vivre seule, tout en cherchant la présence de l’un ou l’autre dans des objets quotidiens. Futiles, insignifiants, et pourtant d’une trop grande importance à présent.

Il y a les acteurs

Il y a les funambules

Finalement, lorsque la danseuse se glisse hâtivement dans cette chambre tant de fois visité enfant, elle se condamne à n’être qu’une funambule observatrice. Le cœur dont les rouages deviennent trop fonctionnels, trop bruyants, si bien qu’elle a la sensation qu’Ares peut l’entendre jaillir de sa poitrine. Ses joues pâles s’embourbent de honte, et l’iris pourtant rapidement détaché d’une peau fantasmé en secret, retient les marques bleutées qui entachent l’épiderme de l’ancien soldat. L’inquiétude est une couleuvre qu’elle avale silencieusement, ses mains tremblantes à l’idée d’être là. Auprès de lui, de le retrouver, de se gaver d’un semblant d’avant qui n’existe plus depuis deux longues et interminables années. Phee se trouve des excuses pour l’apprivoiser, pour diminuer la distance instaurée, pour se dopé à l’odeur tant adoré d’un homme qu’elle aimait depuis ses premières heures de vie. Et si la panique rend les traits de son visage difforme, la tristesse, elle, vient rapidement reprendre ses droits. « Non.» l’acide de ce refus la laisse d’abord interdite, ses doigts se nouant les uns aux autres. Le souffle coupé, dans cette robe qui l’étouffe subitement. « euh…d’accord… » alors c’est ça, ce qu’on est maintenant ? La pensée est étouffée, Phee redevient enfant apeurée à l’idée qu’on puisse la haïr, la rejeté, la méprisé. L’insatisfaction paternel revient la hanté et lui file la nausée.  Milles pensées cognent contre ses tempes, en total contradiction avec les éprouvés qui glissent le long de ses veines. Le manque de sa présence est pire encore que celui de l’absence de James, et derechef la culpabilité revient la hanter. « T’a pas besoin de te tourner Phee, je pense qu’on a dépassé ce stade depuis longtemps.» La phrase coule sur elle, froideur d’un éloignement qu’il impose et qu’elle sait nécessaire. Pourtant, elle ne se retourne pas, ses prunelles noisettes se déportent presque d’instinct sur la porte qui lui fait face, le silence, elle l’impose sans le vouloir. De quel droit peut-elle lui en vouloir ? Lui, qui pleur un frère depuis deux ans, lui qui semble carboniser par une culpabilité qu’elle peut voir, entendre et toucher, puisqu’ils la partagent. C’est idiot, de se comprendre, de s’aimer, mais de se déchirer d’indifférence. C’est épuisant, aussi, d’attendre encore et encore sur le banc de touche d’une vie qu’elle regarde défilé en priant chaque soir qu’Ares lui reviendrait.

Ce n’est pas compliqué de t’aimer
Mais c’est un défi de te garder

Secondes et minutes s’écoulent, tandis que la main de la brune s’appose contre la poignet, l’envie de fuir la tiraille presqu’autant que celle de se blottir dans ses bras. Comme autrefois, laissant ses larmes couler sur les épaules d’un garçon qui n’avait rien demandé. S’accrochant à lui comme s’il était sa vie. Et il l’est, rappelle-toi, Phee, cette question posée, et le soulagement que tu as éprouvé qui accompagnait la réponse.  Alors, la bravoure est portée par la mélodie d’un cœur aux teintes édulcorés, ravivés par le regard bleuté qu’elle cherche, lorsqu’enfin, elle lui fait face. « -- De quel stade tu parles voyons ? » Cette fine ligne rouge que nos regards se sont jurés de ne jamais dépasser. Ou bien celui de deux amis devenus inconnus. le sourire de la ballerine s’accompagne d’un rire aussi fébrile qu’il n’est triste. La ballerine se fige mais ses prunelles, elles se déportent sur la veste de cuir, cette dernière représentative de tout l’être qu’est Ares. De cette liberté qu’il a toujours su conquérir avec bravoure, de ce garçon qu’elle admirait avec trop de férocité. Ses escarpins brisent alors le silence, tandis que tel un papillon de nuit, elle est happé par ces vêtements, ceux détenant l’odeur tant recherché, le lit devient alors sa terre d’asile, et ses doigts les pinceaux exploratoires d’un cuir usé. Elle aimerait faire dialoguer ce vêtement qu’elle glisse contre ses genoux, qu’elle décortique avec autant de crainte que d’admiration. Ou peut-être est-ce là, son unique moyen d’être égoïstement à ses côtés, tout en érigeant des barrières, fuyant ses perles bleutés. Dissimulant ses pensées les plus mortifères et amourachées. « -- C’est ce qu’on va être maintenant ? » la question coule, glisse sur la pointe de sa langue, victime pourtant de ce manque de confiance que la danse n’a jamais réussi à effacer, des tremblements dans la voix de la fée de la nation. Tandis que ses doigts se crispent de tristesses contre le cuir. « -- Je veux dire, deux inconnus qui ne se croiseront qu’à l’occasion de l’anniversaire de sa mort ? » tu me déteste à ce point ? Un soupire accompagne la tristesse de son visage qui se secoue péniblement, tandis que ses orbes elles, s’apposent sur l’alliance remise à son doigt pour l’occasion. Alors c’est ça, jouer la comédie, c’est être condamnée à écouter ce cœur qui bat, c’est l’enfermer dans ce diamant à ton doigt ?
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Message Sujet: Re: ares -- i don't want loose you.   ares -- i don't want loose you. Empty Mer 19 Jan - 20:37

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Souvenirs
Souvenirs
Qui courent le long des couloirs

T’es né là. T’a grandit là. Toutes tes premières fois passées entre ses vastes murs, ceux qui depuis longtemps ne portent plus les traces du passé. Pourtant c’est bien toi qui t’es amusé à dessiner sur chaque parcelles du couloir, James te regardant d’abord et suivant ensuite lorsque vous n’étiez encore que des gamins. T’oublie pas les gouttes de sang versées là sur la moquette blanche qui n’existe plus aujourd’hui. Ni les cris, ni les larmes, ni les rires aux éclats. T’oublie rien, mais t’a décidé de les abandonner au néant depuis deux ans. Pour enfermer dans la boîte de pandore tout ce qu’était ta vie avant. Même lorsque gamin tu ne sentait pas à ta place ici, pas plus qu’aujourd’hui. Même quand tu hurlais ta rage perché sur le toit pour que personne ne puisse venir te chercher — pas même lui. La solitude tout le temps pourtant dans ce château de glace, deux êtres, deux entités et dans cette chambre d’ivoire … Les seuls moments que tu pourrais y graver, sont ceux passés avec elle. Tout le temps, ceux que t’a le plus de mal à tenir à distance, qui aujourd’hui plus que d’autres jours viennent se confronter. Viennent frapper là dans ta tête, dans ta poitrine. Tu regrettes de ne pas avoir embarqué une bouteille de bourbon avant de monter. Peut être que cela aurait été plus simple à vivre alors. T’avais quel âge en quittant cet endroit ? Les opales qui regardent un peu maintenant, t’avais dix-huit ans, mais la chambre d’enfant n’a jamais vraiment fait place à celle de l’adolescent. Tu comprends alors, que finalement, elle les a effacé ta mère, tes excès de rage. Les trous ne sont plus, et la peinture est comme neuve. Effacé d’un coup de pinceau, alors c’était aussi simple que ça ?

Le soupire ne se fait pas.
Parce que tu t’y attendais.
A ce qu’on efface tout ce que tu étais …

C’est pour lui que t’es là. Mais c’est pour elle en vérité. Que tu sais présente là quelque part, si proche, à porté de main. Ce bourbon aurait été bienvenue … Quitte à abandonner tout ce que tu est pour rentrer parfaitement dans le moule. Quitte à te crever l’âme, autant tout anesthésier. T’aurais du t’y préparer, mieux que ça. L’année d’avant tu t’étais échappé sous de faux prétexte, qui dans un sens semblait suffire alors. Aujourd’hui les excuses n’ont plus de sens, fades comparées à tout ce qui reste encore trop récent. Là dans le coeur battant. C’est comme hier. Comme une boucle temporelle, qui ne s’arrête jamais. A r e s. Sa voix, sa voix, sans cesse. Il te souffle que c’est pas ce qu’il veux tout ça. C’est pas ce qu’il veux les galas, les gens qu’il ne connaissait pas. Que tout ça, ne lui ressemble pas. Et au fond, tu le sais. Vous n’étiez pas si différents parfois, sauf que toi ta liberté tu t’y est toujours accroché quand lui l’a sacrifiée. Tout comme sa vie. Le poing jamais ne se desserre quand il traverse tes pensées. Le bar, le bar. Tu vois le bout de cette soirée, se saouler pour oublier. Comme toujours. Mais t’oublies jamais hein, Ares ? Gravé dans ta carne, pour l’éternité. Vous étiez, deux vous n’êtes plus qu’un. C’est honteux, la vitesse avec laquelle James quitte ton esprit, pourtant. Honteux qu’il suffise d’une effluve pour que tout s’efface. La vague emporte sur son passage celui qui n’est plus là, pour te ramené sur la rive de celle que tu esquive.

Euphémia.
Viens, qu’on s’échappe.
Retrouve moi dans le néant.

L’explosion tu t’y attends. Et pourtant, elle te prend par surprise. C’est toujours le même refrain, comme la même scène qui se joue. Vous étiez deux gamins alors se découvrant dans une scène similaire, les prénoms n’ont jamais eu besoin d’être prononcés parce que vous saviez. Ressentant jusqu’au plus profond de votre être, cette évidence. Celle qui au contraire de tout le reste, n’a jamais eu cet air de dissonance. Sous ton regard qui l’appelle à l’aide, Euphémia scintille. Comme l’évidence dans la nuit noire. Comment fais-tu seulement, pour vivre sans elle ? Et la vérité est accablante, tu ne vis plus depuis longtemps maintenant. Survivant, à peine. Barricades que tu essaye de maintenir, parce que tu t’es persuadé pendant tout ses mots que c’était ce qu’il fallait faire. Que tu ne pouvais pas la laisser entrer, au risque de te perdre. Le pire, c’est que tu te perdrais volontiers avec elle. Et c’est ça que tu veux éviter, hein James ? Toutes ses années à l’aimer, pour qu’elle épouse ce frère que t’a même pas été capable de détester. Ta mâchoire se fait titane. Ça pourrait te faire mal, mais t’a pas le temps d’y penser. Non tout ce que tu vois c’est elle, dans ta chambre. Elle à quelques pas seulement. Celle qui dans tes pensées toujours se trouve, chaque secondes, chaque instant. Euphémia, sort de là. De cet enfer déchainé. Fuit, le plus loin possible. C’est ainsi que tes mots sortes, pour qu’elle fasse demi-tour et ne te regardes plus. Mais elle ne le fait pas.

Et toi.
Tu ne fais que la regarder.
Sans t’en rendre compte.

Dessine du regards toute sa silhouette, ses épaules frêles. Imagine, la douceur de ses cheveux, la chaleur de sa peau. T’a jamais été capable de t’en débarrasser, pas même lorsqu’elle est devenue m a d d s. Jamais. Hantant les rêves, et les cauchemars alors. Te laissant des sueurs froides, et des regrets amers. Que ce serait-il passé, si tu ne l’avait pas laissé faire ? Que seriez-vous devenus ? Et cette question trop souvent posée. Que t’a toujours fini par balayer, impossible de revenir dans le passé. Elle bouge alors, s’apprête à te quitter. Sans cesse. Tu ne veux pas vraiment qu’elle s’en aille, hurles pour qu’elle te revienne. Le soulagement qui t’accable quand finalement sur toi son regard revient, attaché à celui-ci. Ton coeur qui bat à la vitesse de sa respiration. Suspendus dans le temps. Comme avant … Lorsque le monde, ensembles était différent, à vous. Les autres autours inexistants. Le manque t’a rendu fébrile Ares tu t’en rends compte trop tard. Et ta mâchoire pourtant ne plie pas, sers de dernière rempart. Les mots sont des balles de plomb. Fini d’attacher tes boutons, comme si tu ne l’avais pas entendu. Fuyant le regard inquisiteur. Celui qui demande milles réponses que tu n’aura jamais. Son rire qui te glace. Tu ne comprendra jamais comment les autres peuvent imaginer qu’elle soit fragile, quand en vérité elle est plus guerrière que toutes les personnes présentes ici. Détaille ses mouvements et les enregistre. C’est ce que tu fais tout le temps maintenant, enregistrer les moments passés aux côtés des personnes que tu aimes, comme si c’était les derniers.

Et ses pas.
Viennent rejoindre les autres toiles.
Les souvenirs de vous.

La liberté qu’il lui a enlevée et qu’elle reprend. Ses mains sur ta veste abandonnée … Le coup est féroce à nouveau. Pourquoi souffrir autant d’un simple geste ? D’une simple scène ? Elle est assise sur ton lit, ta veste posée sur tes genoux. Combien de fois cela s’est-il produit durant les années de votre vie ? Des milliers de fois. Mais celle-ci, est plus douloureuse. Parce qu’elle semble éphémère. Prête à partir en fumée, à tout moment. Elle ne te regarde pas, ne te vois presque pas mais elle est tout ce qui t’absorbe toi. Ses mots qui viennent mettre du sel acide sur tes plaies béantes. La mélancolie de sa voix qui te brise plus que tu ne l’est déjà. Non, rien d’autre n’existe en cet instant, que ce moment. « On est pas deux inconnus Phee …» Tu peux pas contrôler les grincements de tes dents. Mais c’est bien ce que vous êtes à présent. Des inconnus. A cause de toi, tu le sais. « Tu seras toujours de la famille.» que tu cracherais presque là à ses pieds. Car elle l’était, à cause de l u i. Le fait de ne plus porter ce nom, ne changeait rien. L’alliance que tu observe brillante à son doigt, vient te le rappeler violemment. Non tu ne veux pas vivre ça. Tu t’éloigne jusqu’au bureau, pour attraper une cravate que tu ne portera pas. Non, tu veux te distancer d’elle. Parce que son parfum t’enivres, et sa présence te rends nerveux.

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Message Sujet: Re: ares -- i don't want loose you.   ares -- i don't want loose you. Empty Sam 22 Jan - 15:24

( I DON'T WANT LOOSE YOU )
when you break, it's too late for you to fall apart and the blame that you claim is all your own fault. but you've been crying out for forever, but forever's come and gone. you keep begging for forgiveness, but you don't think you've done wrong. // ( song ) -- ( outfit ) with  @ares madds  

tw : mention de TCA
days becames….
years.


Les apparats, dans ce monde-là, deviennent des rideaux d’illusions. Perles scintillantes accrochés à la nuque de femmes aux sourires teintés d’une trop grande solitude, les cravates étouffant les hommes de trop grandes responsabilités. C’est avec cette étrange lucidité qu’elle avait appris à appréhender le monde qui l’entourait, celui l’ayant vu rire à s’en éclater les cordes vocales, celui l’ayant entendu pleurer à s’en épuiser. Un monde désuet, dans la finalité. Un monde morcelé. Des bâtisses si grandes qu’elle s’y perdait enfant, qu’il s’y fondait de transparence, là où on ne l’entendait pas, là où on ne la voyait pas. C’est pourtant dans cette chambre qu’elle s’était autorisée à réellement exister. Ces finalement contre ces murs qu’elle a gravé son évolution, grandissant à vu d’oeil, toujours auprès de lui . Le museau niché contre sa peau ébouillanté par le désir de liberté qu’il prenait. Là où, elle se l’interdisait, observant simplement le jeune garçon devenir homme les pupilles trop pleines d’une admiration sans borne. Là - haut, perché sur le toit de cette villa aux règles étouffantes, les phalanges toujours un peu abimé. Phee s’y glissait, régulièrement poussé par la matriarche Madds, consciente que la voix frêle de l’enfant avait sans doute plus de pouvoir sur le chérubin que les leçons qu’il apprenait ici. Alors Phee, s’y glissait, attirant l’intérêt du garçon, plongeant ses lèvres tremblantes contre des plaies encore ouvertes. Elle s’était faite cette promesse, d’être-là, qu’importe la manière, elle le serait.


et de deux
,
il furent trois.


L’aura de James trainait-là, péniblement, dans cette chambre recouverte de souvenirs qui s’étaient dissipés avec le temps. Ceux que Phee avait appris à anesthésier pour parvenir à avancer, ceux qu’elle repoussait au plus profond de son inconscient. C’est sans doute pour cela, qu’elle n’y mettait plus les pieds, dans cette demeure où la douleur suintait sur chaque mur constituant la bâtisse. La lâcheté de la veuve était trop prégnante depuis qu’elle avait compris que ses souvenirs d’enfants n’étaient plus si innocents. Que derrière chaque regard qu’elle déposait sur le cadet, l’amour s’y glissait abruptement. L’absence de ce dernier, ces deux dernières années, n’avait fait que renforcer cette conviction honteuse. Celle de l’existence d’un amour qui sommeillait sous son nez, mais dont la conscience l’avait attrapé trop tardivement. L’ombre de James et de sa mémoire, planait à chaque rencontre fortuite entre les deux plus jeunes. La trahison empoignant le coeur émietté de la veuve qui ne parvenait plus à pleurer, qui ne parvenait plus à avancer. Jolie poupée figée dans l’espace-temps d’un deuil mis sur pause, et qu’aucune séance de psychanalyse ne permettait de déverrouiller. Ce soir n’était pas l’exception, si sous ses pieds les festivités inadaptés l’appelaient, c’est ici qu’elle se terrait. À nouveau, comme un phare au milieu d’une noyade qui l’asphyxiait depuis plusieurs années.


C’est un drame ! Il a touché son âme
avant de toucher son cops


Ares est là, bien trop là. L’effet de son absence éveillant les sens mis en silence, d’une ballerine qui fit ses premières pointes sous ses iris admiratives.  Et c’est tristement que James n’existe plus l’espace d’un instant. Que la culpabilité est réduite au silence, qu’elle reviendrait à l’aube, lorsqu’Euphémia glissera ses clefs dans le verrou de la porte de leur loft. Qu’elle se confronterait à ses sourires figés, qu’elle se remémorait la douceur de ses gestes, qu’elle déposait sa main sur cet oreiller vide à la forme parfaite. Le silence d’une maison morte en guise de prison. Mais, pour l’heure, rien de tout cela n’est présent. Il n’y a que ses propres doigts touchant un cuir contre lequel l’odeur du cadet y réside. Cette veste comme drapeau d’une liberté qu’il était parvenu à attraper. La laissant derrière lui, condamnée à l’observer sans parvenir à le toucher.  « On est pas deux inconnus Phee …» menteur. Les ébènes de la danseuse étoile daignent enfin observer la silhouette de son meilleur ami, qui n’a jamais été uniquement cela. Et qui ne le sera jamais. «  Tu seras toujours de la famille.» Phee l’entend, la colère froide qui coule à ses pieds, celle d’abord délesté du tac au tac, doux rappel d’un choix qui rendait son annulaire prisonnier. Ravivant en elle, des profonds regrets qu’elle dissimulait de ses poings s’accrochant au cuir froid prisonnier de ses doigts.


« Et donc, quelle était la raison véritable de votre mariage ? »
« C’est compliqué. »
« Vous savez Miss Hughes, l’humain rend le plus simple des moments, compliqué. »
«…. »
« Avez-vous honte de la vérité ? »
«  Je voulais être aimé. Je voulais exister. »
« Vous ? Ou l’enfant en vous ? »
«  Personne ne m’entendait, vous savez… »
« C’est ainsi que ce que vous avez appris à faire du bruit ? »

En laissant son apparence se fondre à vue d’oeil afin de faire entendre une voix aphone. Quel sombre paradoxe, puisqu’encore à l’époque, elle n’était qu’un problème qu’il fallait réparer. Qu’elle ne fut pas l’enfant tant espéré, que chaque rechute était interprété comme un caprice de plus à ajouter sur la liste brouillé des disputes qui implosaient par sa faute entre ses parents. Et dans ses plus douloureux souvenirs, c’est ici qu’elle trouvait refuge. Comme une bulle d’oxygène silencieuse au milieu d’un brouhaha assourdissant. Loin des disputes perpétuelles entre ses frères, loins des regards inquisiteurs et culpabilisants de ses parents. Loin de la non reconnaissance de la souffrance ayant terrassé son aîné. La gorge nouée, assise sur ce lit, Phee se noie dans le flot de pensées et de souvenirs, les cils chassant des perles salés que la simple présence d’Ares ravivaient avec une facilité presque agaçante. « On était ami, avant d’être une famille. » qu’elle rétorque, ses iris posées sur ce corps fuyant, c’est triste, de se connaître sans parvenir à se reconnaitre. « C’est ici que j’ai dansé pour la première fois…tu te souviens ? » c’est ici que j’ai dansé pour toi , la voix blanche, et les pupilles, elles, ne quittent pas le corps fuyant du militaire. Pas plus qu’elle ne parvient à dissimuler un sourire attristé pour les mauvaises raisons. Il ne porterait pas cette cravate, ce tissu n’est qu’une excuse pour la repousser, comme il l’avait fait brièvement ces deux dernières années. Chaque tentative de déconnexion était un échec cuisant, Phee avait baissé les armes, convaincu que lui aussi, ne l’entends plus . Ares avait pris sans envole et cette fois-ci, il ne se retournait plus. Et cette fois-ci, les hématomes sont passés sous silences, éloignés de ses pupilles soucieuses.


tu hantes mes rêves
plus que mes regrets.


Ses pieds retrouvent ce sol, ce parquet sur lequel ses premières pointes étaient nées. Tandis que le cuir du militaire vient se poser sur des épaules trop maigres et frêles, ces dernières bouffées par la largesse d’une veste. L’odeur vient enivrer son museau, comme s’il s’agissait de ses bras. Et Euphémia se sent fleurir d’une vitalité nouvelle. Ses mains délicates ôtant ses escarpins, la veuve disparaît pour ne laisser place qu’à l’insouciance d’une enfant. La présence d’Ares est appelé en silence, dans une supplique, tandis qu’elle se dirige jusqu’à cette fenêtre trop de fois grimpé. L’ouvrir est bien plus simple aujourd’hui, l’air frais la frappe, tandis que du coin de l’oeil, Phee observe le militaire. « Tu ne vas pas la porter, et puis James n’aurait pas aimé cette soirée. Et si on s’échappait ? » Et si on vivait ? Et si on respirait ? Et si on s’aimait ? son sourire a quelque chose de plus étincelant, d’une malice d’enfant que seul Ares permet d’exister, comme si, Phee était sa propre création, un modelage fait de ses doigts abimés, créant une poupée incassable. Ses pieds nues trouvent l’équilibre contre l’embrasure de la fenêtre, et avec maladresse elle s’y accroche, une main tendue dans ce vide chaleureux qu’est cette chambre. Une main tendue comme elle l’a toujours été, dans l’unique direction qu’elle désirait : la sienne. « Tu viens, ou tu vas m’abandonner ? » Et si elle le pouvait, Phee. Elle rirait à gorge déployée. Et si elle le pouvait Phee, elle le lui dirait : qu’elle l’aimait de la plus terrible des façons.
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Message Sujet: Re: ares -- i don't want loose you.   ares -- i don't want loose you. Empty Lun 24 Jan - 19:24

( SOME HEARTS UNDERSTAND EACH
OTHER EVEN IN SILENCE
)
losing someone feel like the world had paused, stuck in time - incapable of going forward. But it’s tragically opposite. The world keeps turning, seasons change, with the sick expectation that you’re to move on with it. But ultimately, you crave the pause, any moment in time to learn how to breathe again.. to learn how to live again. // ( song ) -- ( outfit ) with  @Euphémia Hughes  


« Qu’est ce que ça vous fait, de repenser à tout ça ? »
Contre le cuir, tes doigts s’agrippent.
« Le mariage, vous n’en parlez jamais. »
Droit alors, tu t’es levé. Abandonnant cette séance, comme les autres.

Tu n’es jamais prêt faut croire. T’es là pourtant, aujourd’hui. Quand tout en toi te hurles de faire demi-tour, de t’enfuir avant que la boucle du temps ne t’attrapes et t’enferme. Perdu, pour toujours. T’a essayé. De mentir, d’inventer. Mais jamais, jamais la femme devant toi ne t’a laisser faire. Incapable d’avaler les mots qui venaient là caresser les lèvres, pour la charmer. Parce que t’a pas été capable de tout lui livrer, tout lui donner. Le besoin d’y retourner mis au silence, pas le besoin de cacher tout le reste. Et être là, ce soir, vient tout raviver. Les souvenirs, les mensonges et les rêves. D’un gamin qui était plus perdu encore qu’il ne l’imaginait. Et aujourd’hui, qu’es-tu ? Si ce n’est la version plus âgée. D’un mensonge perpétué, au milieu de tout les autres. Tout ceux qui meublent ce quartier, et cette humanité. Tu ne vaux pas mieux que les autres, noyant le tout dans des liqueurs achetées. Espérant qu’elles, te sauveraient. Quand l’unique personne capable de le faire frôle tes côtés. Tu n’a pas cessé de la repousser, consciemment. Venant à chaque fois creuser la distance te séparant d’elle. Venant soigneusement éviter jusqu’à la possibilité que quelques mètres seulement vous séparent. Parce qu’Ares tu n’est qu’un junkie, qui au contact de sa drogue la plus dure pourrait replonger.

Et tu replonges.
La tête la première.
Dès les premières effluves.

Qu’importe que tu essayes de te soigner d’autres parfums. Qu’importe que tu maintienne autant que tu puisses l’illusion. Plus rien n’importe ni n’a de sens quand la ballerine se fraye un chemin dans l’antre qui était plus la votre, que la tienne, en réalité. C’est alors un autre combat qui s’annonce, pas celui d’un militaire. Celui d’un éternel amouraché. Celui d’un homme aimant une femme, à en crever. Sans jamais pouvoir même l’annoncer. Ares, t’es juste une ombre de toi même qui en t’approchant trop d’elle pourrait l’aspirer et la noyer dans tes ténèbres. Quelques heures plutôt tes poings s’acharnant contre un malheureux qui n’avait pas de quoi payer. Sont ceux qui à l’instant tremblent à l’idée qu’elle s’approche encore. La distance que tu instaure encore, et encore. Parce que de l’approcher reviendrait à vendre le peu de volonté qui te reste. Tu ne vis pas sans elle, tu survis. Pensant que la perte de James te perdrait, c’est en la perdant elle que l’erreur fut comprise. A peine faîtes, tu l’a regretté. De l’avoir ainsi repoussée, la prenant pour unique figure de tes échecs. Flagellé alors par les mensonges de ta famille, tu t’es trouvé à devenir plus Madds que tu n’aurais jamais pensé l’être, en suivant les mêmes pas que ceux qui t’ont mis au monde. Lui mentant en promettant ne jamais la quitter. Mentant en te persuadant que c’était la bonne chose à faire que de t’éloigner. Pour elle. Pour James. Pour toi. Des fondations instables.

Le nombre de fois ou t’a voulu l’appeler.
Le nombre de fois ou t’a voulu la retrouver.
Le nombre de fois ou t’a voulu la supplier ...

De ta pardonner. De t’aimer. De t’oublier. Tu ne compte plus les moments. De perdition. Tu t’es perdu dans les abysses quand ce jours-là tu à signé le premier mensonge. La promesse que tu savais ne pas tenir. Et que tu aurais rompu, si on t’avait laissé faire. Prêt à y retourner le soir même, si on t’avait laissé faire. Dans son regard que tu frôle à peine, tu sais qu’elle te cherche. Qu’elle cherche un homme qu’elle connaissait, mais que tu n’es plus au fond. Ne me regardes pas. C’est ce que tu voudrais lui souffler, de ne pas s’attendre à te retrouver. Tu n’es plus là. Ares. Depuis trop longtemps maintenant. T’a jamais eu le courage de lui avouer ça non plus. Préférant la repousser, lui permettre d’avancer sans toi. Condamné par les poids pesant à tes chevilles, tu voulais pas l’emporter. Tu voulais qu’elle s’envole, comme elle à toujours été censé le faire. Et pourtant … Pourtant les battements de ton coeur s’emportent à sa présence. Il sait, lui que tu l’oubliera jamais. Il sait lui, qu’elle pourrait te sauver. Toujours étouffé par le fantôme de celui qu’on s’évertue trop souvent à oublier. J a m e s. Qui savait. Tu n’a plus de doutes aujourd’hui.

Savait que dans tes rêves c’était elle que tu voyais.
Que c’était pour elle, que tu revenais.

Le poing plus serré encore. Non tu ne vois pas. Aveuglé par tout le reste. Les regrets, la culpabilité, et cette souffrance sans cesse d’être là toi. Quand lui, ne l’était plus. Deux longues années, et finalement cela ne changerait certainement jamais. C’est facile de mentir, aux autres, certes. Mais plus facile de te mentir à toi-même. Quand elle n’est pas là. Vos silences sont devenus un terrain que vous ne semblez pas pouvoir franchir pour retrouver. Ceux qui auparavant, vous unissaient plus que jamais. T’es pas brillant Ares, tu es éteins. Te ravive quand elle te regarde. Les mots sont ceux qui sont le plus difficile à dire, crachés là dans cette pièce marquée du souvenirs d’autres. Ceux qui chantait tout ce que tu ressentais pour elle, sans être jamais capables d’être traduits. Tes orbes fixées sur les quelques photographies encore accrochées, celle d’un passé dans lequel tu voudrais t’enfermer. Revivre pour l’éternité. Celui ou elle n’était qu’une fille, et tu n’étais qu’un garçon. Mais là encore c’est un mensonge dont tu te berces … Car elle n’a jamais été qu’une fille alors, tombant amoureux d’elle dès l’instant ou elle t’avait abordé. M e n t e u r. Qui répète encore, et encore les mêmes histoires. Pour garder la tête hors de l’eau. Tu n’aurais pas du venir. L’erreur était là. Sans cela tu aurais pu continuer des années, à te laisser porter dans tout ses mirages. Sans qu’elle ne te rappelle à votre réalité.

« Je crois qu’au fond, je l’ai toujours su. »
« De quoi tu parles ? »
« Tu ne sais pas Ares ? »
« Va dormir Jamie. »

T’entends plus rien. Que le coeur qui t’écrase. T’entends plus rien que la colère qui vibre en toi, et à tes côtés. Tu voudrais être capable de la mettre au silence, cette petite voix qui te souffle ce qu’elle fait. Ce qu’elle est. Pas capable de te rappeler du prénom de la fille avec qui tu avais passé la nuit. Incapable d’oublier pourtant, le regard qu’elle doit être en train de poser sur toi. Ses mots qui coulent contre ta carcasse … N’as-tu jamais été qu’un ami, Ares ? Ça te fait plus de mal que tu ne le voudrais. La lame là qui s’enfonce toujours plus profondément. Tu te souviens. Dans les souvenirs qui te hante, celui-ci toujours reviens. La peur décimant ses prunelles, et le sourire terrassant tes lèvres. Tu a toujours su qu’elle y arriverait, mais son hésitation ce jour là c’était envolée. Et toi, ô Ares. Ton coeur, plus que jamais c’était envolé jusqu’à elle. Contre tes joues le sourire se creuse, tandis que ta tête retombe. Les poings posés sur la table qui te servait de bureau. Marquée par les accès de colère répétés. Tu te souvenais aussi, de son premier ballet. James à tes côtés. Alors les mots ne sortent pas, ne viennent pas caresser sa question et la consoler. Bien sûr qu’il se souvenait, n’oublierait jamais.

Comme tout ce qu’on a vécu ensembles.
Comme toutes mes pensées, qui t’appartiennent.

Tu n’es pas lucide. Te laisse couler doucement à tout ce que ton être réclame. E l l e. Aussi simplement que de respirer. Comment ne peut-elle pas se rendre compte, que tu luttes contre toi même en cet instant ? Lutte pour ne pas venir retrouver son regard. Ses côtés. Conscient de l’affront que cela serait. Aujourd’hui plus encore. Tout en toi est mort, ne demande qu’a ce qu’elle te ressuscite. Et c’est ce qu’elle fait. Quand elle se met à bouger, balade dans l’air les particules du passé pour les agiter sous ton nez. Vient, Ares, la retrouver. Elle matérialise tes pensées, prononce son nom avec une légèreté que vous n’avez jamais utilisé le concernant. Ton regards qui s’éveille, posé sur elle. Ta veste sur ses épaules fines. Qui pourrait la noyer, mais n’a jamais été aussi bien portée. T’échapper avec elle, c’est plus que tu n’a jamais rêvé. Ce sourire, qui t’a manqué. Plus que tu ne l’imaginer. Vient lécher les plaies du vieil ours esseulé. Tu te rappelle alors. Qu’avec elle, jamais tu ne t’es sentis esseulé. La regarde quitter ses chaussures abandonnées sur le sol. La regardes s’éveiller comme lorsque vous n’étiez que des enfants. « Qu’est ce que tu fais ? » Sans être capable d’empêcher, les pas qui te portent jusqu’à elle. Quand t’es-tu seulement sentit aussi vivant ? Mais tu t’arrêtes. Ses mots qui résonnent et vibrent dans l’air. Comme la menace de t’échapper à nouveau. Te faufiler sous les mensonges. Tu la vois contre cette fenêtres, tu te rappelles encore.

Vos escapades sur le toit.
Quand le monde vous appartenait.
Quand tu te promettais de jamais la laisser filer, entre tes doigts.

Cette main tendue là vers toi. Qui t’attends. Ares, qu’est ce que tu fais ? La voix de ton frère qui toujours vient te hanter. Celle qui te rappelle que tu es vivant. Plus que jamais. Lorsque tes doigts viennent s’entrelacer à ceux de la ballerine. Le toucher qui t’électrise. Plus que tu ne l’imaginait. Les orbes brulantes d’une nouvelle liberté. Euphémia. « Je te tiens. » Que tu murmures alors. Prudemment pourtant, tu essaye de ne pas trop la toucher. Car tu connais le pouvoir qu’elle à sur toi. Tu sais. Tu sais, que t’es en train de te perdre. De signer l’arrêt de deux années de luttes. Mais plus que jamais ton coeur s’évertue à te prouver, que tu n’a jamais été aussi vivant. Qu’à ses côtés. Ouvrant la fenêtre tu ne lâche pas la main qu’elle tient. T’évertue à te hisser sur les tuiles, avec ce corps qui n’est plus celui d’un enfant. L’aide à te suivre, et ne peux faire autre choses que de la regarder. Assis là tout les deux, vous êtes revenus des années en arrière sous les étoiles qui n’ont eu de cesse de vous observer. amoureux, maudits.
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Message Sujet: Re: ares -- i don't want loose you.   ares -- i don't want loose you. Empty Mar 25 Jan - 13:29

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when you break, it's too late for you to fall apart and the blame that you claim is all your own fault. but you've been crying out for forever, but forever's come and gone. you keep begging for forgiveness, but you don't think you've done wrong. // ( song ) -- ( outfit ) with  @ares madds  


leur histoire possède une odeur
celle des effluves innocentes du cœur


Et sans lui elle se noie. Et sans lui elle se broie. Ares et Euphémia. Euphémia et Ares. Deux âmes uniques, qui se nourrissent l’une de l’autre, énergivore de l’homologue qu’ils représentent. Et qu’ils ont toujours représenté l’un pour l’autre. D’abord innocemment dans cette chambre d’enfant, refaire le monde à leur image, jusqu’à-ce que le crépuscule n’emporte les bambins dans des songes paisibles. Main dans la main, toujours. L’amour impossible est une liqueur acidulé, désagréable lorsque mis en bouche, et pourtant profondément addictive. a r e s l’âme libre, les poings trop souvent serrés, petit garçon aux excès de colères incontrôlés qui pourtant, n’avait jamais effrayés la plus jeune.


à quel moment, l’innocence s’est-elle mué
en pêché ?


Euphémia ne saurait dire, habitué à cette présence constante, à cette main logée dans la sienne, à cette chaleur tant de fois recherché. Une flamme vacillante au milieu de ses terreurs nocturnes, une voix raisonnée lorsqu’elle doutait. Et l’appréciation de ses sourires dont elle était devenue boulimique. Et puis le cœur à fait boum , subrepticement d’abord. Lorsque les premières affres de l’angoisse venaient entacher la pureté de ce lien. Deux ans déjà, qu’il n’est plus là, tout en étant trop présent. Dans les gestes quotidiens de la ballerine, à travers l’écran lumineux de son portable, les photos défilants au rythme de ses pulpes hyperactives. Toujours trop peu de lui, quand pourtant tout la ramène à lui. De ses sourires timides qu’elle offre au monde, à ces nombreuses larmes traçant des sillages indélébiles sur ses joues, une fois la nuit tombée.


Il n’est plus là.
T’as toujours su qu’il était resté là-bas.


Décharné d’une part de son âme, le gosier écorché de regrets. La culpabilité déposée sur les épaules du cadet, exacerbé par les regards du père Madds. Elle connait tout cela par cœur, comme la chorégraphie de sa propre vie. Phee, elle connait ce que peut vivre Ares, mieux que personne, réflexion de sa propre histoire dans le fond des pupilles azurées du cadet. We’re the same , ceux qui ne seront jamais assez. Embourbés dans les sables mouvants de leur honte et de leur regret. c h a r l i e pour l’une. j a m e s pour l’autre. Les similitudes auraient pu les réunir, comme le ferait des lignes adroitement tracés au fusain, le caractère indélébile de ces dernières renforçant le lien de ceux qui restent. Et pourtant, tout était trop compliqué. Tout l’était devenu, depuis deux longues et éreintantes années.


La fausse promesse glissé à l’oreille.
L’un envers l’autre.

Je serais là pour toi.

Je ne partirai pas
.


Le chagrin portant les mots, caressant leurs maux. Devant la tombe de l’aîné des Hughes, lorsque celui des Madds venait l’y rejoindre. Sous cette terre humide.  Phee s’y était accroché, à ce cœur qui battait sous la peau écorché du Madds. Phee pourtant avait menti pour la première fois. Honteuse idée que celle de s’enticher de ses lèvres interdites, de tracer la route de son galbe. Désir et culpabilité venaient hanter ses songes, Ares vient combler les brèches. S’y glisse avec autant de virulence que cela n’en est proportionnel à ses absences. Au silence qu’il impose et qu’elle craint de briser, courant le risque alors que les souvenirs adulés ne viennent s’effracter. Pourtant, ce sont des vertiges langoureux qui s’éprennent d’elle, entièrement, de la pointe de ses pieds jusqu’au sommet de son crâne. Elle s’ é l e c t r i s e d’une vivacité retrouvée, lorsque les pupilles du Madds viennent enfin marier les siennes. Elle accuse le coup, les soutiens avec cette malice naturelle qu’il fait naître en elle, elle ne se théâtralise pas devant lui. Ne l’a jamais fait. « Qu’est-ce que tu fais ? » je renais , à chaque pas qu’il fait. A chaque inspiration qui se rapproche, à chaque infime petite couche d’épiderme qui se sent cajoler, lorsqu’enfin, il daigne le lui revenir.


assoiffée de son amour
tu te gave des miettes qu’il daigne t’offrir


« Je te tiens. » Comme toujours, il retrouve sa place, celle laissée vacante, celle gardée précieusement par la ballerine. « Ne me lâche pas. »L’ombre pénible et taciturne des adultes se dissipe, et enfin, ils redeviennent enfants. Dans la demi-mesure, car tout en elle devient fébrile, lorsque contre ses hanches la poigne de fer se glisse. Et l’air devient respirable, non pas parce qu’il s’agit d’une échappatoire retrouvé sous le regard des étoiles. Mais parce que l’oxygène c’est lui. Et ça n’a toujours été que trop lui. Le phare des nuits pénibles, l’astre qu’elle pourrait suivre aveuglement, l’âme qu’elle rêve d’inhaler tendrement. Le regard dans lequel la vie devient plus belle. Honteusement, le fantôme de James s’évapore, comme s’il n’avait jamais existé , comme s’il était encore là , capable de les surprendre, et de rire aux éclats. Comme si Phee n’avait jamais rien partagé, ce soir, en dépit de la thématique sordide de cette soirée, ce soir, elle veut l’oublier. Son crâne recouvre ses automatismes, reposant délicatement contre l’épaule du Madds, son odeur imprégnant cette veste qu’elle cherche à tatouer contre ses épaules dévorées par cette dernière. Et délicatement, sa main vient se saisir de celle du cadet, ses doigts tremblants se nouant dans les siens. La proximité de son souffle qui vient se cogner contre le sien l’aveugle, il n’y a jamais eu plus belle étoile que l’être aux prunelles envoûtante qui lui fait face. Et, elle se demande, comment elle a fait, pour respirer pendant deux années loin de ses côtés. Lui, sa nécessité.


Je t’ai cherché,
dans la vétusté de mes songes éveillés.


Le silence est le même qu’avant. Celui qui en dit plus que les longs discours. Ces je ne peux vivre sans toi que les yeux hurlent à la mort. Ce cœur qui devient cheval de course au galop et qui cogne contre ses tempes. Et ce sourire charmant qui illumine s i n c e r e m e n t le visage de la brune. D’un rire nerveux, elle pouffe, ses doigts exerçant une pression contre ceux du Madds. Elle peut entendre ses entrailles crier de soulagement. Se berçant d’illusion, car bientôt la réalité frapperait. La voix de James devenant l’ultime tourment. Et ses regrets seraient aussitôt ravalés. A l’intérieur de sa boite crânienne, mille questions lui reviennent. Mille conversations qu’elle n’a jamais osé aborder, les premières concernent l’armée, les autres sont un tout embrumé. « -- Tu m’as manqué. » qu’elle commence par murmurer, ses prunelles charbonneuses s’ancrant à celles azuréennes du militaire. Il n’y a pas plus belle étoile, que celle qu’elle parvient à attraper à cet instant. Et pourtant, derrière l’illusion de ce moment, Phee sait, que tout finirait par se dissiper, qu’il ne s’agit que d’un mirage qui lui fait froncer les sourcils. « -- Tu sais, je t’en veux pas. » De ne pas être resté là, de ne pas être avec moi. Les mots s’échappent tandis que le corps lui, ne parvient plus à se séparer de cet homme qu’elle avait appris à aimer avant même de savoir parler, ou marcher.  Et James revient dans le sillage de ses yeux, les similitudes des traits que les frères partageaient lui explosent au visage. Son museau se fronce, presque avec autant d’intensité que ses sourcils, elle aimerait gommer cela. Gommer des choix qu’elle regrette honteusement, plus qu’amèrement. « -- Cette soirée est ridicule, mais elle t’a ramené ici. » Qu’est-ce que tu dirais, si je te disais que c’est ton prénom que j’ai prononcé ce jour-là ? Est-ce que tu me détesterais ? La poitrine de la ballerine se soulève péniblement, tandis que cette fois-ci ses yeux s’arrachent à cette magnifique contemplation. Ces derniers déportés sur les voitures qui se succèdent, cette parade dans laquelle elle devrait plongée, la bague au doigt, la larme à l’œil, et l’amour pureté qui n’est qu’un mensonge de plus sur la longue liste qu’elle écrivait. « -- ça n’allait plus, entre James et moi tu sais…la dernière fois que je lui ai parlé, on s’est disputé. C’était la fin…» parce qu’il savait, que je t’aimais, avant même que la vérité ne vienne imploser sur le seuil de ma porte . La larme pudique s’écoule, roule contre ses joues, parce que c’est ainsi avec lui, l’éveil de ses sens, le voile de vérité qui parvient à se lever, loin du regard du monde. « -- J’aurai voulu qu’il vive, heureux. Avec une autre, j’aurai voulu qu’il ait cette chance et pourtant…Ares… » Ça brule les lèvres, calcine ses veines, ça tourne en boucle jour et nuit au point de la plonger dans la folie. « --Je…j’ai été soulagé…de savoir que c’était lui et pas toi… » Honteuse et vil vérité qui vient écorcher sa gorge. S’accompagne d’une grimace défigurée. L’enclume de sa culpabilité déposée à ses pieds, ça éclabousse de noirceur la perfection de cet instant.   Est-ce que tu me hais ? implorent les prunelles embrumés.


Dis Ares, tu le vois toi aussi ?
Ce précipice dans lequel on pourrait sauter ?
Ce sol contre lequel,
On pourrait se tuer de culpabilité

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Ares Madds;

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Ares Madds





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Message Sujet: Re: ares -- i don't want loose you.   ares -- i don't want loose you. Empty Jeu 27 Jan - 12:44

( SOME HEARTS UNDERSTAND EACH
OTHER EVEN IN SILENCE
)
losing someone feel like the world had paused, stuck in time - incapable of going forward. But it’s tragically opposite. The world keeps turning, seasons change, with the sick expectation that you’re to move on with it. But ultimately, you crave the pause, any moment in time to learn how to breathe again.. to learn how to live again. // ( song ) -- ( outfit ) with  @Euphémia Hughes  


Les souvenirs t’emprisonnent
Ceux que t’es pas capable de lâcher
Car ils étaient tout ce qui d’elle, restaient

Et vous être là de nouveau. Vos battant dans des rythmes concordes, comme ils l’ont toujours fait. Il n’y à jamais eu de mots capable d’exprimer, tout ce qu’elle a toujours été à tes yeux. Mais bien trop, pour tout ce qu’elle ne sera jamais. L’évidence s’est toujours trouvée là, des cadets dans les repas un peu trop guindés. Condamnés à se faufiler pour pouvoir un peu respirer, non pas que tes parents sur toi n’ai jamais porté trop d’attention. Mais les siens, à elle … Ont toujours trop demandé à la jeune fille qu’elle était. A la femme qu’elle est à présent. Il n’est pas nécessaire d’en parler, tu le sais, car rien ne change vraiment jamais. Si similaires l’un et l’autre, et pourtant portés par toutes vos différences. Celles encore plus évidentes aujourd’hui. Que se passerait-il, si elle savait ? Tout ce que ses deux dernières années ont étés pour toi. A quel point tu n’es plus celui qu’elle connaissait, qu’elle appréciait. Ce sont ses néfastes pensées qui te maintienne sur le bord du précipice, celui dans lequel tu voudrais plonger pour la retrouver, car elle t’a bien trop manqué. Mais la vérité s’évertue à te maintenir là, bien que tremblant. Parce que dans ta vie les choses ne sont plus les mêmes, toi qui alors était un héros, n’est aujourd’hui qu’un bourreau. Tu ne te plains pas de ta vie, elle te convient, à présent en tout cas. Plus capable de regarder un drapeau sans que la rage te prenne, de ceux qui n’ont rien fait pour le soldat mort en leurs nom. Tu représente tout ce que les Hughes ont toujours vu, un malfrat de bas étage, jamais assez bien pour leur fille joyau.

C’était tout ce qu’elle était pour eux alors
Quand pour toi, elle était seulement
L’univers

Ils ont essayés tous, de gratter la surface pour aller au fond des choses. Comprendre ce que ta tête n’a eu de cesse de te dire. Au lendemain d’un deuil que t’a jamais vraiment fait. Les thérapies, les psychologues. Ils ont tous tenté de venir là, ouvrir ton esprit pour venir prendre tout ce qui n’a eu de cesse de t’hypnotiser. T’enfermer dans une auto-destruction parfaitement menée. Mais ils n’ont jamais réussit. Personne ne le pourrait, jamais. Sauf toi, Phee. La réponse à tout ce que tu es, tout ce qui t’agites, se trouve pourtant là à tes côtés. D’une simplicité déconcertante. Depuis la nuit des temps l’histoire se répète, il suffit d’un être pour en comprendre un autre. Car t’a jamais vraiment été seul, toujours avec elle. Quelque part dans ton esprit, maintenue dans ton coeur. Quoi qu’il soit arrivé. Ils s’en mordraient les doigts les uns et les autres, si ils savaient. A quel point il aurait été facile de te remodeler, pour que tu fasse tout ce qu’ils voulaient. Seulement mettre sous ton nez, le visage d’Euphémia Hughes, pour te faire plier. C’est tout ce qu’elle fait, de sa présence à peine. De ses regards. De ses mots. Elle te rappelle à elle, comme une évidence. Avec une simplicité déconcertante, parce que t’a jamais été capable de résister. Il suffit de regarder ses deux dernières années, la lutte acharnée pour ne pas la retrouver, pour comprendre en vérité qu’être sans elle était contre nature.

 « est-ce qu'il te rend heureuse ? » 
 « oui. oui je le suis. » 

Quelques mots scellant votre destiné. L’étais-tu, seulement alors, heureux ? Cela n’a jamais compté. A tes yeux, suffisait qu’elle le soit pour qu’une partie de toi subsiste heureux à ses côtés. Les faux-semblants n’ont jamais cessé … Menteur déjà alors, que de la regarder s’épanouir aux côtés de James tandis que l’alcool uniquement venait remplir les trous béants de ton être. Comment pouvais-tu repenser à tout cela ? Maintenant, plus que jamais. La culpabilité qui frappe avec violence, laisse des traces qui plus tard viendront hanter tes nuits. Mais les ténèbres à ses côtés n’ont pas lieu d’être, pas quand tu retrouves la douceur de son visage. Pas quand sous tes yeux la jeune femme semble n’avoir jamais changé. Comme si ses deux dernières années n’avaient pas pris tout ce que vous étiez. Comme si Ares, tu n’avais pas tout fait pour vous détruire. T’a passé trop de temps a regretter, de l’avoir laissé l’épouser. De l’avoir laissé t’échapper. Et cette fois, vas-tu le faire encore ? La laisser s’envoler, pour peut être ne plus jamais être capable de la retrouver. Tu le sais au fond de tout ce que tu es, que tu pourrais pas survivre à nouveau. Pas maintenant que tu l’a revu. Pas maintenant qu’elle est là, et tends vers toi une main que t’aurais jamais imaginé retrouver. Parce que si elle savait, ô si elle savait Ares …

Je pensais être perdu à jamais
Mais t’a toujours été là pour me retrouver.

Ce n’est que trop simple presque, de redevenir les deux gamins que vous étiez. Presque trop simple, malgré cette éternité de vous asseoir là ou vous vous retrouviez toujours. Après des cris, après des larmes. Après tout ce que votre vie pouvait être. Tu pourrais oublier, ici, qu’en bas d’autres ne font parler que de James. En sa mémoire. Enlèvent son prénom au rang de gloire, méritée. Quand toi, tu retrouves enfin un semblant d’oxygène. Emerveillé par la beauté d’un sourire qui n’a fait qu’hanter tes pensées, matérialisé là devant toi. T’es presque pas capable d’y croire, et pourtant il est là réchauffant ton coeur qui n’a eu que des difficultés depuis que tu l’a quittée. Tu vis à nouveau. Dans la chaleur de ses doigts, dans tout ce que vous semblez n’avoir jamais cessé d’être. Magicienne qu’est Euphémia. L’a toujours été. Les premiers mots qui avec douceur viennent caresser ta carcasse éreintée. T’oses pas la regarder. Laisse à tes opales le loisir d’observer une nuit sans étoiles, laisse les mots venir se lover là dans tes entrailles. « Toi aussi, Phee.» Et si seulement tu savais, à quel point c’est vrai. A quel point je n’ai été qu’une ombre sans toi à mes côtés. Pendant un moment, suspendu dans le temps. T’a l’impression d’être toi à nouveau, de n’être que vous. Le reste n’existant plus. Mais tu prononce son nom, comme si il était sanctifié. Sur elle ton regard se pose, appelé par ses orbes que tu ne veux plus lâcher. Comme tout ce qu’elle est. Le poids pressant de ses années, laissant pour un temps ta poitrine libérée. Tu voudrais lui hurler la vérité, quand elle te regarde ainsi. Comme si rien d’autre n’existait.

Le vois-tu pas, alors Euphemia
Qu’a part toi, rien d’autre à mes yeux
N’existe vraiment

Tu vois les mots sur son visage avant qu’elle ne les prononcent. Tu comprends pourtant, qu’elle le devrait. T’en vouloir. Te haïr. Te repousser. Pas chercher à te retrouver comme elle le fait. Arrêter de s’accrocher. Mais cela n’a jamais été dans sa nature. Simplement, capable d’aimer. Tu regrettes tellement. Tellement de lui avoir fait ce que tu pensais nécessaire alors. « Je …» Ne trouve pas les mots qui pourraient exprimer tout ce que ta tête ne cesse jamais de fourmiller. « Je suis désolé, je n’aurais jamais dû faire ça.» T’abandonner à mon tour. Il n’y à pas un jour qui ne se passe, sans que tu le regrettes. Tout en comprenant pourtant, que jamais elle n’aurait pu te suivre sur les chemins empruntés. Que jamais, tu ne l’aurais laissé faire alors. Comment te dire, que je le ferait encore, et encore ? Tu a toujours détesté tout ceux qui la faisait pleurer, tout ceux qui lui faisait du mal. Et toi t’es devenu l’un d’entre eux. « Tu devrais. Tu sais ? Me haïr. Me frapper. M’empêcher d’être là avec toi.» Mais je t’en supplie ne le fait pas. Egoïste que tu demeures Ares, incapable d’accepter qu’elle te repousse si elle le faisait. Pas maintenant qu’elle est là à tes côtés. Parce qu’elle pose sa tête contre ton épaule, et que tu ne voudrais être nulle part ailleurs, qu’ici.

Comment t’a pu croire
Un instant
Pouvoir vivre sans elle ?

Conscient que cette absolution, tu ne la mérite pas. Tu souris pourtant, quand elle exprime tes pensées. Trop de fois tu l’a répété, que cette soirée l’était : ridicule. Que ce n’était pas ce qu’il voudrait. Que ce n’était que pour apaiser les maux tangibles de tes parents, et de ceux qui ne le connaissait pas. Faire semblant le temps de quelques heures, d’avoir connu intimement un homme qui lui aussi sans cesse arborait un visage factice. Mais ça, tu n’imagines pas encore, à quel point il le faisait avec toi aussi. Elle te coupe le souffle, cette fois pas par sa beauté. Ni par cette façon qu’elle à de te regarder. Non plus par le simple fait de se trouver là, à tes côtés. Blottie contre toi, comme si rien de ce que vous avez vécu n’avait existé. Non. Elle prends ton coeur dans ses paumes, et le caresse avec douceur. Tu les entends les mots qui caressent ses lèvres, les entends mais ne comprends pas encore pourquoi ils viennent être confiés de cette façon. Sait-elle seulement, le pouvoir qu’ils détiennent ? Au fond tu savais. Que les choses entre eux, n’étaient pas forcément merveilleuses. Mais James ne t’en parlais jamais, parce qu’il savait. Tu lui laisse le temps de chercher les mots qui suivront, quand ceux qui viennent d’être prononcés ne sont pas encore digérés. C’était la fin. Est-ce que cela devais te porter un certain soulagement ? Pas vraiment. Peut-être est-ce plus difficile à avaler, qu’il y’ai eu seulement en début entre eux, que tu ai pu laisser s’installer.

 « j’ai été soulagé…»
 «de savoir que c’était lui »
 « et pas toi »

Ses mots que tu entends. Comme en écho. Comme loin de tout. Tes doigts qui contre les siens se resserrent. La vérité qu’elle souffle avec peine. Et toi, tu n’es plus capable de respirer. Plus capable de comprendre ce qui est en train de se passer. Tu ne respires plus. Te muant dans un stoïque inconscient. Et pas toi. Frappant les battements d’un coeur qui ne sait pas comment agir, ni comment faire. Tu te souviens de toutes tes missions, tout ses instants ou la mort est venu murmurer ton nom contre tes oreilles. Te rappelle parfaitement cette même journée, deux années plus tôt. Jamais. Jamais ton coeur, ne s’est-il ainsi emballé. Qu’est-ce que tu dis Phee ? C’est que tu voudrais lui demander. Lui demander pourquoi s’aventurer sur des mots qui veulent dire tant de choses. Pourquoi … Pourquoi ? Et toi de mots tu est privé, comme si aucun n’arrivait alors à se former. Parce que rien n’a plus de sens, parce que ton être est incapable de s’arrêter. Sa voix qui répète sans cesse, ce qu’elle vient de dire. Comme pour le matérialiser. Comme pour croire que cela vient vraiment de se passer. Inspire avec difficulté, expire avec une douleur que tu ne reconnais pas. Tes orbes alors la cherche, voient. Ce que cet aveux vient de créer en elle, la culpabilité comme aura. Sais-tu seulement, à quel point j’étais soulagé de te voir à nouveau ? Que ce ne soit pas moi. Mais les mots se bloquent, incapables de venir la libérer. Tu ne sais pas pourquoi. Ton front qui rencontre le sien, et vos prunelles jamais aussi proches.

Euphemia, ne dit pas ça
Euphemia, ne me libère pas
Libère moi, libère moi

« Arnold ?» Tu l’entends mais ne réagit pas. Les azurées, plongées. Dans les charbonneuses. Parce qu’Euphemia seulement existe. Parce que dans cet instant tu souhaiterais lui répondre, que toi aussi. Toi aussi t’étais soulagée. Partager le fardeau qui depuis tout ce temps, pesait là contre tes épaules. Etouffant cette vie qui n’en était plus une. Tu voudrais lui expliquer tout ce que tu retiens depuis tant de temps, lui expliquer qu’elle n’a pas a avoir honte. Parce que dans l’instant, tu voudrais apaiser tout ce que tu vois de battre dans son regard. Avant que la réalité ne te rattraper. Ne vous prenne, et ne continue à faire de vous des prisonniers. « Arnold ?» Plus près cette fois. La réalité qui vous appelle, est sous ce toit. Tes paupières closes. Attendent le verdict qui tombera, certainement ne pourrez-vous jamais être libres. Et tu voudrais lui crier, de dégager. De vous laisser, comme quand vous n’étiez encore que des enfants. La main déposée là contre la joue tiède de la ballerine qui fait chavirer ton coeur depuis les premières heures. Tu n’a pas besoin de la regarder pour voir le visage de ta mère passer par la fenêtre, parce qu’elle sait ou vous trouver.

« J’arrive.»

Avant de déposer tes lèvres avec douceur contre le front de ton âme-soeur. La vie vous a rattrapé, les aiguilles du temps qui toujours vous échappent. Et le dernier regard que tu lui lance, « Je ne t’abandonnerais plus jamais.» Cette fois, cette promesse là résonne. Avec férocité, d’une vérité à laquelle tu ne dérogera pas.

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