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 you are not alone -- phee

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Ares Madds;

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Ares Madds





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(queens contemporain)
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Message Sujet: you are not alone -- phee   you are not alone -- phee Empty Mer 23 Fév - 20:15

( I'VE BEEN HERE THE WHOLE TIME )
it takes a lot to live, to ask for help; to be yourself, to know and love what you live with. it takes a lot to breathe, to touch, to feel; the slow reveal of what another body needs. what are you so afraid to lose? what is it you're thinking that will happen if you do? // ( s o n g ; o u t f i t ) with  @euphémia hughes  

Les opales sont accrochées, au sujet constant de tes pensées. La journée pèse déjà sur les épaules, et les pensées ne sont plus capable de s’arrêter, elles s'amusent et dansent bien heureuses d’être lâchées, sans filets. Est-ce qu’elle sait ? Le rire mélodieux qui vient laisser une traîner frissonnante le long de ton épiderme, comme le plus beau son que t’a jamais entendu. Tu t’émerveilles encore Ares, de ce qui c’est passé ses derniers jours. Tu t’émerveilles de la voir plus souriante que jamais, accrochée là aux bras de Gideon, et cette sensation qu’enfin tout semble être à nouveau à sa place. Cette normalité que vous frôler du bout des doigts, mais que tu sens encore te glisser en filigrane. Tu voudrais frapper ta tête de tes poings, lui demande de tout arrêter, de respirer, et de profiter enfin un peu. Du bonheur qui vient dans l’air s’installer paisiblement, lui qui depuis longtemps ne vous a plus gracié les uns et les autres de sa présence. Tu voudrais t’y plonger dans ce mirage, celui ou tout vas bien, ou chacun aurait enfin tout ce qu’ils méritaient. Mais vos coeur à tous, pour d’autres raisons, sont lourds. Malgré le retour de ton meilleur ami, malgré les sourires joyeux affichés. Les mots d’Ades qui en écho se répètent dans le regard tout aussi perdu d’Evy, dans l’absence de certains d’entre eux. Et toi t’oublie pas les autres mots que vous avez déposés. Ce n’était pas si simple, de seulement s’aimer. Même après autant d’années de silence, surtout après autant d’années de silence. Mais tu souris quand même, car ça réchauffe ton être de la voir aussi heureuse. Chasse un peu la colère qui t’a étouffé quelques heures plus tôt, lorsque tu étais trop loin, lorsque tu ne pouvais rien faire. Et t’a passé trop de temps a baisser les bras, à regarder la vie te passer devant les yeux sans jamais prendre le courage d’y faire quelque chose. Les mots qui glissent comme une simplicité aujourd’hui, des je t’aime que tu ne te lassera certainement jamais de lui dire. Ceux qui ont mis tant de temps a trouver le chemin qui les attendaient. Tu soupires, lentement. Laisse la pression se libérer et la fatigue prendre le relais. L’aller-retour n’a pas été de tout repos, la nuit d’avant non plus. Et cette soirée s’éternise parce que vous ne voulez pas que ça s’arrête, par peur qu’au lendemain tout ce soit envolé. Et le mirage, s’effacera c’est vrai, mais vous serrez encore tous là. Tu te redresse, quitte le fauteuil ou t’a élu domicile avant de terminer le fond de la bière que tu jette ensuite. Tes pas sont comme guidés, ils l’ont toujours étés, seulement avant tu ne t’en rendais pas vraiment compte.

Ils vont toujours dans la même direction

Sa voix est une berceuse à tes songes. Tu n’entends pas vraiment la discussion, mais te glisse derrière elle, laissant ton bras l’attraper par la taille et ta tête reposer contre son cou. Le baiser déposé est doux, tandis que son parfum t’enivres. Un simple geste qui pourtant représente tout à tes yeux, une simplicité que t’aurais jamais cru possible. Ni même, aussi puissante. Comme animée par ta présence, le visage d’Euphémia plonge contre le tien tandis que tu redresse la tête sans pourtant la lâcher. Parce que maintenant, tu ne la lâchera plus jamais de peur qu’elle t’échappe. Sur ses compagnons de soirée tu dépose un regard, tandis que ton pouce de lui même dessine des cercles contre le tissus de la jeune femme. « Je crois qu’on va rentrer. » Parce que ça fait quelques heures déjà que tu veux la retrouver, mais que tu la laisses profiter de ce moment qu’elle n’a eu de cesse d’attendre depuis quatre ans. Elle hoche la tête pour venir confirmer tes mots, lance la tournée de ses au revoir sans que tu ne soit capable de la lâcher. Tu la suit et ta tête seulement s’incline pour leur souhaiter une bonne soirée. Bien des choses passent dans les pensées encore, vont-ils s’entretuer ?, mais tu les chasse encore. Laisse à tes amis le soin de régler leurs problèmes et leurs histoires. Conscient que d’autres t’attendent encore pour cette soirée qui n’est pas encore terminée. Derrière vous la porte se referme et tu ne laisse pas s’échapper la main de la danseuse, t’accroche, et t’implante. Avant de traverser le couloirs et trouver la porte de ton appartement, que t’ouvres rapidement avant de t’y engouffré suivi de près. A peine la porte se referme t-elle que tu fait tourner la jeune femme avant de venir l’attirer contre toi. Vos fronts déposés l’un contre l’autre, et le souffle te manquant comme si il s’agissait de la première fois. C’est encore récent, certes, mais quelque part tu sais que tu ne t’y habituera jamais. Qu’elle continuera sans cesse de prendre ton souffle en otage. « Tu m’a manqué. » dans un murmure avant de venir déposer tes lèvres contre les siennes. T’enivrant de ce baiser que tu ne pouvais plus laisser en suspend, est-elle seulement consciente de l’addiction qu’elle créé ?

T’es jamais aussi vivant que dans ses instants

Et tu restes encore un peu là. Ensembles, enlacés. Avant de soupirer et de te séparer a regret. Parce que les pensées veulent seulement te noyer, enfoncer ta tête dans les vagues qui s’éclatent. Car trop de choses sont dîtes, et à la fois pas assez. Il n’y avait pas de plus mauvais timing que cet après-midi pour se confier les mots que vous aviez échangés. Tant de choses que t’avais promis d’aborder avant de te laisser emporter par ses baisers, par ses caresses, par l’amour dont elle voulait bien t’affubler. Et tu ne t’en étais pas plain une seule fois, te laissant emporter dans cette bulle qui était la votre. A présent, la réalité était sur le pas de la porte pourtant, attendant son dénouement. Les idées continuant de flageller l’esprit éreinté. Tu te débarrasse de ta veste, la laisse poser sur le fauteuil qui se trouve sur le chemin, avant de passer tes mains contre ton visage pour le réveiller. Parce que tu veux pas attendre, parce que vous avez assez attendu comme ça. Et pourtant les mots sont coincés, ne sortent pas, ne viennent pas. Ceux qui dans la voiture pourtant n’arrêtaient pas de vouloir s’exprimer d’eux-même. La colère, le désarroi, toutes ses choses que ta psy t’a toujours accusé de repousser. Toutes ses choses qui font de toi la bombe à retardement que l’armée à pas voulu reprendre. « Il faut qu’on parle Phee … » Que tu souffles avant de déposer à nouveau ton regard sur elle.

Et tu luttes pour ne pas la toucher, pour garder l’esprit concentré

Parce que si tu t’écoutais, vous ne parleriez pas. Vos lèvres bien trop occupées à se dévorer, et vos corps cherchant encore comment s’apprivoiser. Mais Ares, la concentration se fait violence. Tu souris pourtant, à la vision qui est là devant toi. Vous deux, rentrant après une soirée — hell — une journée compliquée, éprouvante. Séparés aussi longtemps pour la première fois depuis que vous vous vous êtes retrouvés. Et t’a conscience qu’a présent il serait de plus en plus compliqué pour toi de partir quelques jours, de mentir sans cesse. T’a conscience également que vous devez parler, arrêter de faire traîner les discussions que vous avez repoussé toute votre vie. Expire lentement, le battant cherche à se calmer. Parce que tu sais que c’est pour l’éternité, non ? Parce que ça te fais peur en vérité. D’aborder tout ça, peur de la perdre. Maintenant plus que jamais.
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