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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
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 hope is a dangerous thing ft. brynn

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Oksana Volkov;

-- surprise motherfucker --
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Oksana Volkov



renata gubaeva
sicecream (ava) ; drake (sign) ; vocivus (icons)
max ; blake
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les relents amoureux occupent désormais une minuscule place dans le myocarde enivré d'une odeur qui te colle à la peau. l'armoire s'ouvre tous les jours pour laisser respirer les vêtements qui n'ont plus de silhouette à habiller
les effluves ne dissimulent aucun secret. arômes mandarines, narines respirent les odeurs de jasmin mélange à la vanille, leur singularité ne t’échappe jamais. nez d’exception au destin prometteur qui s’abandonne aux plaisirs olfactifs. fragrances divines. attirance limpide.
loin des miasmes pollués. cocon près de la baie.
m o o d b o a r d

siam - louison - grisha - brynn - terrence

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Message Sujet: hope is a dangerous thing ft. brynn   hope is a dangerous thing ft. brynn Empty Mar 8 Sep - 14:30

hope is a dangerous thing
ft. @brynn reynolds

derrière les cris enjoués des jeunes enfants amusés, impatiente, l'adrénaline frémit. elle se gonfle de l'euphorie grandissante, exacerbée par la file d'attente qui se réduit petit à petit. les faibles vrombissements des auto-tamponeuses se perdent dans le vacarme assourdissant de ceux qui beuglent à tout bout de champ les prix exorbitants d'une barbe à papa. le rose bonbon attire les prunelles des enfants, captivés par le nuage suave qui se fond sous les langues candides. sous l'odeur fétide des beignets qui se baignent dans une huile douteuse quelques sourires s'y dissimulent. ceux qui perpétuent les aventures fantastiques de ces mômes à l'imagination qui déborde des oreilles. quand ils croisent le clown, les visages s'illuminent, certains de défiance, d'autres d'appréhension. souvent les affres les turlupinent assez pour qu'ils déguerpissent, les jambes affrétées à leur cou. face à l'effervescence qui se déroule sous tes yeux, oksana, tu t'en sens détachée, loin de cette frénésie qui les habite, parents comme progénitures. tu t'éloignes des amusements qui ne sont que torture pour l'esprit en berne. ces distractions parées de néons aveuglants, tu les fuis promptement. car elles sont comme cette brume nébuleuse que les canons crachent de part et d'autre dans la foire, elles apposent un voile, transforment les chagrins en une joliesse éphémère. alors tu les rejettes. mais quand l'estomac réclame les plaisirs sucrés, l'encéphale cède devant ce stand qui scintille à côté du carrousel enchanté. quelques pièces glissent des mains, se logent dans d'autres bien plus grandes. puis les doigts attrapent le sachet coloré, rempli de ces churros brûlants et arrosés d'une poudre blanche inoffensive. les perles édulcorées s'accrochent à la commissure des lèvres. tu les essuies du bout de la manche de ta veste en jean.
l'atmosphère en liesse contamine le myocarde sensible. loin d'une folie addictive, tu le surprends s'éprendre de ces espoirs qui renaissent en ce lieu éphémère. comme une impétueuse ivresse qui le démange. celle qui s'abrite sous une tente plutôt miteuse, à quelques pas de la roue qui s'impose par sa grandeur et sa puissance. là où certains cherchent souvent à conclure en beauté un rendez-vous galant, entourés de friandises et d'une légère brise qui se loge dans les cheveux et traverse les jambes valsant dans le vide, toi tu pénètres dans l'antre morbide. celle qui se pare d'un panneau sur laquelle s'effrite l'écriture magique. il n'y a jamais foule devant la diseuse de bonnes aventures. des prédictions, ils ont peur, craignent de connaître les détails d'un avenir bien trop sombre. les propos affables sèment des doutes chez ceux qui pensent être maître du destin linéaire. la faculté des cartes ne t'effraie pas, oksana. t'aimerais qu'elles te parlent tous les jours, qu'elles te dévoilent chaque mystère que le monde renferme. infime grain de poussière dans l'immensité de la voie lactée, tu ne fais que survivre, oksana. tu t'accroches aux espoirs qu'elle te vend, dilapidant l'argent de poche de tes parents. tu te persuades que c'est pour ton bien, qu'à travers ce qu'elle lit sur ces bouts de papiers alignés, elle se fait interprète de la siamoise qui s'adresse à toi. les traits délicats de la marchande n'ont pas besoin de se dévoiler pour que tu en ressentes la présence. brynn est de celle dont l'aura est chargée d'un quelque chose qui te transcende. incapable de mettre les mots sur l'attraction qu'elle produit, la fille est un soleil permanent, tapie dans l'ombre d'une vieille tente que les ténèbres ne sauraient assombrir. il y a, dans sa bienveillance, la sensation d'une étreinte chargée de tendresse. que de ses mains, elle recolle les morceaux du myocarde brisé par la disparition de la soeur. sans jamais rien dire sur tes désirs addictifs qui s'emballent quand les prunelles se posent sur le paquet, brynn, elle te permet de t'accrocher à elle. mais oksana, un jour viendra où le jeu se dissipera, et dans les cartes tu n'y trouveras plus la poésie de sa voix.
« salut brynn. tu crois qu'on pourrait faire comme la dernière fois... »  
tirer ces cartes, une énième fois, même si j'ai promis d'arrêter.
la voix frêle et tremblante, les orbes se plongent dans l'océan magnétique. il y a la douleur, à l'orée de tes iris, qui refuse de se cacher. la poupée supplie, qu'on l'anime le temps d'une soirée. que ses bras prennent vie, que son coeur tambourine contre la poitrine immobile.
« s'il te plaît... »
et après c'est fini. juste aujourd'hui. encore une toute petite fois.

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Brynn Reynolds;

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Brynn Reynolds



o'neil.
ethereal, av.
betsi - peltz | cez - o'connell | kurtis - king | oona - piekarz | sage - gauthier | sonny - bador | tad - piper.
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26
vendeuse d'espoir, conteuse d'histoires. retourne des cartes dans les bars, lit les lignes de la main dans les foires.

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Message Sujet: Re: hope is a dangerous thing ft. brynn   hope is a dangerous thing ft. brynn Empty Lun 21 Sep - 2:46

h o p e is a dangerous thing

la rondeur des rires enfantins rebondit contre les parois souples qui t'abritent. la toile, dans sa finesse, ne sait les taire. elle les étouffe à peine, laisse plutôt leur écho la tapisser des plus belles couleurs.
sous sa peau, il y a toi, et mille-et-uns esprits lunaires, décalés et similaires -
les imaginatifs, les plus ouverts.
ils attendent de tes mains des signes dont tu n'es pas maître, n'exigent de ta langue que les plus délectables prophéties. mais quand les augures sont laides, massacrent les quelques restes d'espérance qu'on leur permettait encore, jusqu'à ce jour, de cultiver, alors on n'entend plus les rires. c'est comme si, dehors, la musique se taisait, et emportait dans son mutisme la liesse de tous ces autres gens, à qui eux pourtant, l'on n'avait présagé aucun malheur. et la tente ne renferme plus alors que les pleurs crève-coeur auxquelles ta sensibilité n'avait jamais su rester perméable. alors, quand l'abris de fortune se vide enfin, tu laisses aller le chagrin avant de le noyer dans deux ou trois grands verres d'eau, et d'appeler le client suivant (quand il y en a - pas souvent), dans l'espoir empathique d'horizons moins funestes.
à ses pas feutrés tu ne la devines pas ; on pourrait rire de l'apprentie oracle pour ça. ce n'est qu'à ce parfum délicat de lilas que tu la reconnais, et lèves les yeux vers la belle habituée -
o k s a n a.
sourire mordu.
granà parfois, elle jure entre ses dents quand elle la voit, maugréé qu'elle n'entraîne dans son sillage que deuils et infortunes. ce n'est pas seulement parce qu'elle a déjà côtoyé la mort de trop près, qu'elle dit, ni même parce qu'elle a probablement tiré sur la toge de la faucheuse pour la supplier de lui accorder sa grâce à travers une autre ; c'est parce qu'elle a la tignasse aussi noire que le ramage de ces corbeaux-scélérats qui dissimulent toujours sous le réglisse de leurs plumes les plus ignobles présages. toi gamine, tu y vois le noir le plus noir de toutes les galaxies. mais tu trouves ça plus beau encore que les blonds ensoleillés qui ne pourront jamais se parfaire pour déjà posséder le plein soleil. son noir à elle, il était bien assez sombre pour y accueillir toutes les étoiles qui souhaiteraient s'y nicher pour briller un peu plus chaque jour que dieu fait. en attendant ce jour-là, oksana, elle porte leurs éclats tout au fond de ses pupilles. et toi, tu les vois luire à en aveugler tous les saints chaque fois que ses pas la portent jusqu'à toi. et c'est toujours à ce moment-là, brynn, dans cet entre-deux incertain et bâtard, que tu devines que les fragments d'étoiles ont déjà mué en fragments d'espoirs.
« salut brynn. tu crois qu'on pourrait faire comme la dernière fois... »
l'air songeur, tu regroupes les cartes d'un geste trop peu assuré, fais taper leurs tranches contre le vieux bois de la table qui te sépare d'elle. tu essaies de gagner du temps sans avoir à le lui dire, tritures dans ton inconfort le coin déjà corné de la papesse.
« c'est la quatrième fois que tu viens ce mois-ci. »
et tu n'oses autoriser le reproche à teinter tes propos.
alors, tu les lui offres neutres, dépourvus de tout jugement, mais ouverts pourtant à de justes interrogations.
« s'il te plaît... »
l'ultime supplique lacère le silence, et ton coeur sur son chemin.
elle a la voix qui se brise oksana, et tu ne veux pas, toi, que bientôt ce soit son être tout entier.
un soupir doux s'échappe, lassé seulement des douleurs qui semblaient inlassablement bleuir l'âme à la pureté de cristal. par chance, même si le diamant venait à devenir saphir, il resterait toujours joyau.
« assieds-toi, et dis-moi. »
-- dis-moi ce que cachent tes songes,
et les questions qui te brûlent encore la langue.
glisse à mes oreilles, oksana, les mots que tu voudrais entendre,
pour que de l'autre côté de son monde, tu sois enfin celle qui trouve le repos.


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Message Sujet: Re: hope is a dangerous thing ft. brynn   hope is a dangerous thing ft. brynn Empty Mer 7 Oct - 18:57

hope is a dangerous thing
ft. @brynn reynolds

l’insouciance des mômes en liesse, là dehors, sous les ondes des néons ondulants sur les barreaux de fer. sur le même rythme que les sinueuses serpentines, les prunelles clignotent et les corps papillonnent derrière les stands où l’on tire sur des cibles innocentes en espérant partir peluche sous le bras, sourire conquérant. et les gamins frivoles se marrent et se pressent, gorgent leurs entrailles de l’excitation grisante. celle qui dévore les tripes bousculées dans la chute libre. comme un terrible besoin de se sentir vivre quand les organes malmenés s’invitent à la lisière des lippes desquelles s’échappent en osmose la stupeur des hoquets. pensant défier le vide et la mort qui s’en suit, suspendus tout là-haut près de la prude lunaire qui n’ose pas se dévoiler pleine et immaculée, les caboches contemplent l’infinie de l’horizon linéaire. la mémoire alors oublie, dans ces instants détachés du réel, elle lâche prise et se remplit de ces rêves aussi immenses que la pointe saillante des buildings qui pourfend la mésosphère. et alors leurs rires euphoriques transpercent le linon, réchauffent l’émoi du coeur extasié par le bonheur éphémère des autres. de ceux qui s’emparent de l’amour acide et suave de la pomme souvent contée comme empoisonnée dans les récits fantaisistes mais ici seulement croquée à pleine dents. la pellicule luisante s’arrache, craquèle sous les molaires passionnées de goûter à la douceur sucrée. les langues célèbrent la volupté, à défaut de se perdre dans une valse balbutiante où les pas s’entremêlent sur des mélodies différentes. comme si dans l’interdit les plaisirs se décuplent à déguster le fruit défendu. juste le temps d’une danse sur une musique entrainante, puis les papillons s’envolent, méprisant le bout de bois désuet, dépourvu de son enveloppe enivrante.
oksana, tu aurais pu t’amuser à chasser les sensations dans les grandes attractions. seulement, comme les enfants de peter pan, ceux qui se refusent à devenir trop grands, tu t’es mise à courir après le vent. pour attraper la bise lorsqu’elle effleure les pointes des cheveux ébouriffés, contempler le passé dans le creux de ces mains. celles aux doigts délicats qui répandent leur chaleur lorsqu’elle touche les cartes. de ses prunelles limpides, elle sonde les âmes, repère les maux qu’elles cachent. toutes ces choses que les mots ne sauraient dire, dans des aveux malavisés où les syllabes s’écorcheraient. ils se parent du voile du silence, ne flamboient que dans les cavités brillantes qui oscillent entre leurs homonymes et les pieds dodelinant. oksana, tes palabres se perdent, embourbées à l’orée des lèvres scellées, elles s’évaporent devant brynn et sa douce mélopée. loin de te foudroyer de récriminations, ses constatations te font pourtant l’effet d’une aiguille qui se planterait dans la chair striée de veines bleutées. la carcasse s’essouffle, la paume glacée se loge sur les clavicules maintenues au chaud par le pull en maille beige. les guiboles meurent d’envie de déguerpir, emplies des regrets amers, elles veulent fuir cette routine qui endort la conscience mais apaise l’inconscient. car face à la lenteur de l’éternité qui t’éreintes dès que tu sors de la tente, tu sens tes membres se rouiller du sel des (re)morts. séance après séance, les jours s’étendent comme un fil invincible, ont le goût de ces années inutiles. même le marchand de sable est devenu cupide, à la porte des paupières lourdes il ne frappe plus, ni ne sème la fine poudre doré du sommeil bien mérité.
« je ne pourrais jamais assez te remercier. »
ni même te dire à quel point j'suis désolée. de t’imposer ce spectre, ce fantôme que je trimballe tout le temps jusqu'ici. mais j’y arrive pas, brynn, chaque jour qui passe j’ai l’impression de suffoquer, parce qu’elle aspire l’air qui m’est destiné. alors je viens chercher le tien, celui que tu me donnes sans jamais rechigner. cette bouffée d’air pur qui me donne envie de continuer.
elle tremble, la voix, en même temps que le corps qui se rapproche de la chaise. les orbes s'ancrent dans le bleu du ciel et de l'océan. il y a la rencontre puissante de tous les éléments sur le visage qui illumine la pièce. car elle est ce prisme de lumières, brynn, les capte de tous ces mondes qu'elle visite, de toutes ces âmes qu'elle frôle du bout des doigts. autour d'elle gravite ce nimbe doré qui te traverse, touche le palpitant dès que tu te trouves près d'elle. tu ne saurais qualifier, oksana, cette magie qui s'opère quand vos prunelles se croisent, cette attraction indéfectible.
« je l'ai laissée, brynn. j'ai jamais eu la moindre idée de ce qu'il pouvait lui arriver. et c'est de ma faute si elle est plus là. parce que j'ai rien vu venir, elle n'allait pas bien et moi, je n'ai rien fait. et ça me tue brynn, parfois j'aimerais même que ça le fasse littéralement. parce que j'comprends pas pourquoi... pourquoi moi j'suis ici, pourquoi elle est par... »
et la pluie diluvienne s'abat sur les joues rougies. les pupilles quittent l'ange, se fixent sur le paquet de cartes, implorent la délivrance. oksana, du fouet de l'injuste sentence tu te flagelles. jusqu'à ce que son jugement t'éclaire, pour que tu comprennes qu'il n'y avait rien que tu aurais pu faire.     

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