le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant

tw : violences conjugales



L'amour avec un un grand A, tu y croyais. Tu pensais être tombée sur un homme bien, un homme respectueux. Il l'a été, au début, te traitant comme une véritable princesse. Sûrement pour mieux te bousiller par la suite. Un, deux, trois mois passés l'un avec l'autre, couple solide malgré des hauts et des bas. Petit ami présenté à ta mère, étape cruciale à tes yeux, il n'était donc pas n'importe qui. Il n'était pas de passage, tu l'aimais Inés. Et à un moment, tout bascule. Le bonheur s'effondre petit à petit,. Il commence à s'énerver pour un rien, à te balancer des paroles sèches à la figure pour se défouler. Il t'insulte, te parle comme si tu étais rien, te rabaisse sans raison. Mais tu laisses couler Inés, tu le laisses se calmer et il redevient lui-même une fois la colère retombée. Tu encaisses les mots durs, lui renvoies la balle quand la goutte d'eau fait déborder le vase. Il t'enferme petit à petit dans cette cage qu'il a pris le temps de construire, te privant peu à peu de liberté. Il fouille ton téléphone, te fait une scène pour le moindre message ou commentaire qui lui déplaît, refuse des fréquentations masculines dans ta vie. Crises de jalousie à répétition, il juge tes tenues, te fait passer pour une fille infidèle qui ouvre les cuisses à n'importe qui. Il t'accuse de le tromper, il en est persuadé. Lui l'a fait, et pourtant tu lui as pardonné. Chose que tu n'aurais jamais pensé faire, tu t'étais jurée de ne pas pardonner cet acte impardonnable à tes yeux.

Et vient le jour où il devient plus violent. Lors d'une dispute il t'attrape par le bras, sa poigne t'encercle au point de te laisser des ecchymoses sur l'épiderme. Il te fait mal, mais ne te lâche pas malgré tes plaintes. Tu pensais que ce n'était pas volontaire, qu'il n'avait pas contrôlé sa force sur le moment, alors t'as rien dit. Puis il a recommencé, attrapant cette fois-ci ta chevelure blonde pour te traîner jusque dans la chambre. Il te serrait la gorge, t'étouffait avec un oreiller pour te faire taire.
Et il commença à donner de réels coups, frappant sur des zones camouflées par des vêtements. Rien de trop voyant, pas trop souvent, pour ne pas éveiller les soupçons. Et toi, t'étais terrorisée Inés. Tu étais jeune, une gamine dans un corps de femme qui ne savait pas quoi faire. Tu l'aimais,  mais ce n'est pas ça l'amour. Tu refusais de te rebeller de peur de subir pire que ce que tu subissais déjà. Il avait une telle emprise sur toi.
Il y avait des bons jours, des moments où il était bienveillant, attentionné, pendant lesquels il semblait amoureux et heureux. Ces jours étaient bien plus nombreux que les jours sombres, heureusement. Tu espérais secrètement qu'il arrête, qu'il se rende compte de ce qu'il te faisait subir.
Mais le cauchemar ne faisait que s'empirer.
Les mots étaient aussi tranchants que des lames de couteau, mais ta force mentale t'a aidé à endurer. Ses coups physiques étaient précis, mais répétés. Pas assez pour t'envoyer à l'hôpital, mais assez pour laisser des traces sur ton corps. Corps que tu aimes tant abîmé par les mains du même homme qui le caresse la nuit suivante.

Jour de tes vingt-et-un ans, jour spécial qui fête ta venue au monde. Il te fait un dîner à la maison, quelque chose de romantique, t'apprécies l'attention. A table, tu reçois un message d'un collègue et il ne se gêne pas pour le lire et y répondre à ta place. Et t'oses dire quelque chose, mais il n'apprécie pas. Il t'attrape par les cheveux, te gifle pour ton insolence soit disant. Il crie que tu ne le respectes pas, que tu te paies sa tête et que tu t'envoies en l'air à l'hôpital au lieu de bosser. C'en est trop, tu ne supportes plus. Tu te précipites vers la porte pour t'en aller, lui hurlant que c'est terminé, mais il ne te laisse pas le temps de franchir le pas de la porte.
T'es là, allongée sur le sol, sang qui recouvre le parquet. Ton corps est douloureux, mais la douleur physique n'est rien contre celle psychologique. Heureusement pour toi, une voisine décide de venir voir ce qui se passe dans l'appartement, interpelée par tout ce bruit. Elle voit la scène et horrifiée, reste un instant figée sur place. Et il s'en va, prend la fuite, te laissant pour morte sur le sol de la cuisine.
T'as lutté, mais tes paupières se sont fermées. Tu t'es réveillée à l'hôpital, ta mère à tes côtés, retenant ses larmes pour toi. Tes blessures étaient nombreuses mais tu étais en vie, c'était le principal. Car on ne compte plus le nombre de féminicides dans le monde, tu aurais pu être l'une d'elles. On ne sait pas ce qui aurait pu se passer si la voisine n'était pas arrivée. Tu as décidé de porter plainte pour avoir justice, tu ne voulais pas le laisser filer et s'en tirer si facilement. Il a été condamné, mais cela est trop peu pour tout ce qu'il t'a fait subir. Et cette condamnation n'efface en rien le mal qu'il t'a fait, la Inés bousillée qu'il a laissé derrière lui.

maman, si tu savais
j'aurais dû le voir venir,
j'aurais du m'en aller.
Qu'ai-je fait pour mériter cela ?
Je ne voulais qu'être aimée,
mais je suis tombée sur un taré.


Joyeux anniversaire, Inés.




possède plusieurs tatouages discrets sur le corps. • son père l'a abandonné quand elle était jeune, il a claqué la porte sans se retourner. Il a trompé sa mère et a fondé une nouvelle famille ailleurs, sans se préoccuper de celle qu'il laissait derrière lui. Abandon qu'elle ne digère toujours pas. • parle anglais et espagnol couramment, l'espagnol revenant à certains moments particulier ce qui peut provoquer un mélange amusant.  Particulièrement lorsqu'elle est fatiguée ou énervée. • n'a pas eu de relation sérieuse suite à sa dernière histoire avec cet homme violent. La peur de souffrir à nouveau la ronge. Peur de l'abandon, peur d'être utilisée, peur de ne pas être aimée et respectée pour ce qu'elle est. • la confiance est difficile, notamment envers les hommes avec qui elle n'a pas un très bon passé. Il lui faut du temps pour accorder sa confiance et à toujours peur de souffrir et d'être déçue. • a grandi à Séville mais a déménagé dans le queens à ses douze ans. • a été arrêté plusieurs fois pour vol et dégradation de bien d'autrui en rayant la voiture de son père. • adolescente rebelle, bêtises enchaînées sans les compter. • passionnée par son travail, les heures ne sont pas comptées. • tourne au café toute la journée et toute la nuit quand elle travaille. • danse et dessin pour passion.

ça y est, le queens est tout à toi !  ton personnage est fin prêt à jouer les cartes que le destin lui a distribué. et nous, nous attendons avec impatience de pouvoir jouer avec toi.

les liens utiles / le temps est venu de te rendre dans les fiches de liens [✩] pour te construire un beau petit entourage et faire des rps à gogo avec les relations que tu auras créées / les recherches [✩] sont également là pour toi si tu es en quête de rps ou que tu souhaites proposer tes propres contextes de folie / si tu es plutôt timide, les mini-floods [✩] sont idéals pour papoter au sein d'un petit groupe. néanmoins, si tu n'as pas peur de sauter dans le grand bain, nous t'attendons de pied ferme dans le flood général [✩] ainsi que dans les jeux [✩] pour un maximum de délire !

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les choses en cours actuellement / 01. une animation spécial halloween t'a été concoctée et restera ouverte jusqu'à la version prochaine [✩]. un évènement à ne pas louper si tu aimes le surnaturel et les créatures légendaires. 02. il y a quelques mois, un event solo a été mis en place et est toujours exploitable. un indice sur cette animation ? la couleur des émotions. si tu fais partie des curieux, tu trouveras toutes les explications nécessaires dans la catégorie "new-york et le reste du monde" en cliquant sur les différentes coloяrooms mises à votre disposition [✩].

le petit mot de la fin / nous avons déjà hâte de partager cette superbe aventure à tes côtés. alors à ton clavier, c'est parti pour de l'amusement à la pelle !  bon jeu parmi nous.