28 ans ---- / ace of hearts ---- / Otto Seppäläinen
identité complète -kai, une apostrophe en trois lettres qui catalysent mal ses turbulences, patronyme plaqué au hasard synonyme d’une fiabilité douteuse qui harnache la carne du gamin. énième pièce rapportée dans le fatras familial, un willis au sang boiteux comme le reste de la marmaille. lieu de naissance et origines -finno-américain ; éjecté dans une des maternités aseptisées de new york, la mère décuve à la naissance. il est enfant de festoieries contrariées où les géniteurs ont amassé erreurs et regrets. parentalité tortueuse, vaguement partagée outre-atlantique, éduqué par ses ainés, souvent taxé d'adopté. études ou métier - ruine probante d'un salaire à proportion de maigres subventions, éducateur sportif pour les gamins de son cru, minables, béats et fauchés. orientation sexuelle -hétérosexuel; des amantes polyfaciès fourbues à mille et un endroits. statut civil - farceur des coeurs, badin de l'amour, avec cet aplomb des couards devant la promesse des toujourspi, scénario ou prélien - prélien.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
c’est rien qu’du vent, kai. qu’une bourrasque insaisissable toujours occupée d’est en ouest, le souffle increvable. situé au point exact entre un coup d’poker et un bluff foiré, le genre à ruiner sa promesse avant de l’avoir proféré. roi de la déconne, le cerveau à côté d’ses pompes, c’est qu’il pige pas ce qu’il peut y avoir d’si sérieux?
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
mommy's boy paula, les cheveux blonds presque blancs, les yeux clairs comme un matin d’hiver. paula, la pureté suintant par tous les pores, lorgne jeune sur les quelques centaines de façon de détériorer cette assommante existence qu’est la sienne. la fête, l’alcool et quelques hommes juguleront ces temps à errer en se demandant quoi faire, ce que la providence lui réserve. elle y pense parfois, le raisin fuchsia maquillant l’ourlé de la lèvre, la poussière d’un bleu dépassé vulgairement étalée sur la paupière, paula pense dans le bref moment entre les mastications effrénées de son chewing-gum et le crépitement d’un champagne bon marché. comme beaucoup, paula ne parvenait à penser qu’au beau milieu d’un silence, et ceux-ci étaient assez rares pour qu’elle ne rejoigne jamais les desseins que fatalité avait imaginés pour elle. bientôt, il lui faudrait pousser à la gueule d’une inconnue penchée au-dessus de sa vulve, hasarder quelques jurons dans sa langue natale qui repousserait l’expulsion.
breath in and push, breath in and push.
kai, les cheveux aussi blancs que ceux de paula - rendus jaunâtres par les différents échecs capillaires inspirés de quelques crises existentielles -, des yeux tout aussi clairs que ceux de la mère vaseuse qui y faisait refléter son amour. paula songeait à cet amour et à l’enfant, parce que l’amour ça suffit pas à faire les mamans et que déjà elle savait que celui-ci était trop bon pour elle.
you’ll be better off without me, but my love for you will stand.
paula a quitté l’hôpital et l’Amérique, mais n’a pas quitté la fête. kai reçoit toujours ses appels avec l’impatience d’un gamin; il aime l’entendre chanter « happy birthday » et les baffes saturées de musique électro à travers le téléphone. paula n’était pas une bonne mère, mais elle était plutôt cool.
home is where the mess is il arrivait que la pluie s’insinue dans une des brèches du toit pour remplir la panse d’un seau, que la peinture se détache des murs et craquèle sur le sol, que les pièces si étroites se mélangeaient les unes aux autres dans un fastidieux bordel entre les couteaux de cuisine et le shampoing pour enfant. la maison, ainsi, laissait s’ébruiter le délabrement et l’on devinait l’effondrement certain d’un foyer pittoresque. néanmoins, le plus assourdissant des bruits produits par la baraque demeuraient celui du tintamarre de bambins en couche-culotte ou des râles courroucés des aînés en lisse pour une vieille console. la bâtisse retrouvait son calme dans la pénombre d’un lit partagé entre kai et devon, tous deux pressés dans l’étreinte de la-teesha qui dilapidait autant d’amour pour le bâtard que sa propre gamine. le chantier des infidélités du père avait créé des jumeaux, aux yeux de tous ils ne pouvaient être dissociés malgré leurs dissemblances notoires. et les membres de cette joyeuse colonie, ayant été aimés ensemble, furent abandonnés de la même façon. la-teesha fut la première à foutre le camp et leur père à disparaître. l’adage était ainsi fait: les willis n’avaient pas besoin de parents du moment qu’ils s’avaient eux.
slow down turbo d’écoles buissonnières en suspensions, les cultures d’une scolarité calamiteuse. la sentence est tombée, larguée indélicatement par une assistante sociale sous-payée, voutée dans le dédale des dossiers d’élèves et de la poussière abondante: trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité. jargon obscur qu’éclaire l’ampoule d’aucun de ses ainés, la tare d'une éducation axée sur l'ignorance; alors ils avaient aussitôt fait d'accuser l'échec de ne plus se pointer chez eux avec autant d'effets de surprise qu'antan. scellé sur les quatre pieds d’une chaise, l’immobilisme a soudé des angoisses aux morveux. et y avait plus de chance de le retrouver heureux époumoné, à s’user les genoux contre le goudron ou à narguer le cerceau d’un panier de basket.
raw shit lorsque fracasser le bitume revêtait les saveurs du banal, les cancres partaient chasser l’adrénaline dans les quartiers huppés. se remplissant les poches de babioles hors de prix, y en avait pas un dans leur troupeau d’illuminés pour se soucier du système d’alarme, des caméras penchées sur leurs sourires hébétées, fougueux. le matin suivant des gyrophares éclairait la façade et kai jaugeait à rebours, derrière la fenêtre, l’ampleur de son crétinisme, sans savoir qu’il mâcherait des mois durant la fragilité de son intellect dans les confins insalubres d’un centre de détention juvénile. mais c’était pas un gamin à la peau dure comme le reste des ados qui grandissaient dans ce trou; s’il osait quelques blagues le jour pour calmer la fureur des alentours, willis profitait de la pleine obscurité de son dortoir pour pleurer sa liberté et essuyer sa morve sur l'oreiller.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
namaste, emi ---- / 22 ans ---- / rpgiste
ville - grenoble. études ou métier - zoom city en droit. avis général sur le forum - si je commence, je m’arrête pas. le détail qui t'a fait craquer - vous. fréquence de connexion - souvent. crédits des icons - childish. le mot de la fin - pour un peu de légèreté ça s’passe dans mes DM (toutes tentatives de corruption par nudes seront signalées j’vous préviens).
Moya Palk Celestial (avatar), Ethereal (icons) Messaline, Grisha, Virgil, Céleste, Eleusis 720 754 21 Elle vogue, libre et sereine. Dans le coeur, elle a tissé le garçon aux cheveux de lin et aux orbes protectrices. Elle reprend les cours de fac, reconversion, elle bifurque et rejoint les livres de contes et d'histoire.
Ok, donc tu fais un personnage totalement canon et magnifique comme tu sais les faire mais j'ai pas le droit de demander un ship ? C'est quoi cette histoire ? je pensais qu'avec des nudes ça passerait crème ! Du coup je te dirai rien sur le personnage que tu es en train de dessiner, toujours aussi exquise et charmant, ta plume est toujours un régal également, il me tarde de suivre ses aventure à ce petit Kai
_________________
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
vent d'est, vent d'ouest
Si la solitude sépare, elle tranche bien des liens qu'on ne coupe qu'à regret, mais elle permet de plonger des racines dans ce qui est essentiel. Delacroix
rafa consentino @kidd shaye. 1344 754 30 Le coeur broyé, les souvenirs d'un avant encore bien ancré, elle donne le change, son métier pour seul amant, jusqu'à ce que tout s'écroule. Seule, elle n'a désormais ni l'un, ni l'autre dans sa vie. Le temps passé sur le terrain, les échelons gravit les uns après les autres, ta vie pour celle-ci, sergeant-major de l'armée d'terre. C'est ce qui t'a amené à passer plus de temps de l'autre côté de l'atlantique plus qu'ailleurs, plus qu'auprès des tiens. Et maintenant, t'es au repos forcé pour t'remettre du drame affronté, et t'es presque incapable de faire face au monde qu'est plus vraiment le tien. Du cocon familial dans lequel tu étouffes, au canapé squatté le temps d'quelques soirées, t'es partout et nulle part à la fois.
j'aime déjà tellement kai, et j'ai hâte d'en lire encore davantage, et ce moodboard???? i like it, va clairement falloir que j'réfléchisse à un lien, (rebienvenuuue avec ce personnage de fou )
_________________
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
I can’t remember when we said goodbye; all I remember is the “I’ll see you soon”. And I held onto that broken promise, tighter than i held onto you.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
best bro is in da place
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
my body is ready pour foutre le bordel dans le queens ! trop contente que tu viennes agrandir les rangs des willis, je sais déjà que je vais adorer le petit kai. j'aime déjà tout ce que tu as écris, j'exige de lire la suite là ! merci encore quinze mille cinq cent fois
nick hargrove. all souls. 4339 1084 28 le coeur volage à l'image de ta vie. tu glandes quand tu n'te la joues pas, tour à tour, serveur, ou vendeur dans une station essence. jusqu'à t'implanter dans les écrans de la télé-réalité. oksana - shaye (3) - toi ? - toi ? - toi ?
j'adoooooore ce perso, j'aime beaucoup tout ce que tu as écrit déjà, ça me plait beaucoup ! je suis contente de voir que tu reviens avec un nouveau perso, j'aime toujours tes perso et celui-là ne va pas déroger à la règle, j'en suis sûre rebienvenue parmi nous et je serais vraiment très contente qu'on se trouve un petit lien