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 the roof of tears (orphée)

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Siam Blackbird;

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Siam Blackbird



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brisée, blessée, atrophiée. le cœur tellement vide qu'elle ne se sent plus capable d'aimer.
héritière d'une grande chaîne d'hôtels, pleine aux as. dilapider la fortune familiale et finir en une des magazines people est encore ce qu'elle fait de mieux.
la plus bourgeoise de toute évidence. les blackbird ont envahi le queens uppé.
you could break my heart in two,
but when it heals, it beats for you,
i know it's forward, but it's true.


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Message Sujet: the roof of tears (orphée)   the roof of tears (orphée) Empty Jeu 9 Juil - 1:22

hôtel blackbird. vingt deux heures trente quatre.
elle ne les aime pas ces établissements prisés. psychologie biaisée.
rejet caractérisé de tout ce qui pouvait toucher, de près ou de loin, aux siens.
dressée face à ce qui se faisait bien trop présent, elle se contentait de n'être que le vilain petit canard. l'erreur de casting, le cheveu sur la langue ou la poussière capable d'enrayer un mécanisme rarement déficient.
t'es l'ouragan imprévisible que les blackbird aimeraient ne plus avoir à gérer. tu fous en l'air leurs rêves et tu leur ris à la gueule avec bien trop d'aisance. tu te fais volage quand tu te rêverais amarrée à un seul port. celui que toi, tu aurais choisi.
non, elle ne les aime pas les hôtels blackbird. les déteste même. ferait n'importe quoi pourvu qu'elle n'ait pas à en reprendre la gérance. ils sont l'ombre au tableau de sa vie, ceux qui lui ont tout pris. les repas de famille et les photos de famille. les vrais liens, qu'elle n'a jamais connu.
pourtant, t'es là siam. à te cacher dans une de leur suite, quand tu essaies de te faire oublier. quand tu veux traîner loin de la maison du malheur.
et elle arpente les couloirs, l'héritière au visage fermé. la femme dont la prestance n'est plus, à cet instant précis. parce qu'elle a tout laissé à l'entrée. elle s'est déshabillée de ses apparats, démaquillée de son fard. ne reste plus que l'ombre gommée de celle qui fût quelqu'un.
et il y a cette porte entrebâillée. comme si l'on n'avait pas eu la force de la fermer. parce que la douleur était trop forte, le désespoir trop criard.
elle s'approche à pas de loup, la princesse déchue. et ce sont des sanglots qu'elle perçoit. des émotions mises à nue, à l'abri d'une vulgaire chambre d'hôtel.
saisit par le drame des autres, elle ne bronche pas siam. ne bouge même pas d'un centimètre. elle reste là, sur le pas de la porte à attendre. jusqu'à ce que les larmes laissent place à des bruits de verre. et à ce qui ressemble à des rires. l'héritière fronce les sourcils, incapable de comprendre ce qui se joue à l'intérieur.
éclat de sentiments en totale contradiction. elle reste perplexe un temps, avant de doucement poussé le battant.
dévoilant sa stature aux yeux d'une demoiselle qui devait avoir bien moins de vingt ans. un rapide coup d'oeil dans la pièce suffit à lui assurer qu'elle est seule. et une fraction de secondes en plus, ramène des questionnements en rafale.
ses iris se posent sur des verres et des bouteilles. au sol ou sur le lit. vestiges du passage d'une bande de potes. ou du moins, ça y ressemblait.
excuse-moi... c'était ouvert. se défend-elle bien vite en pointant la porte du doigt.
je... les mots se meurent entre ses lèvres, face à une situation aussi gênante pour elle, que pour l'inconnue. j'voulais pas forcer l'entrée, tu te sens bien ?
t'attends qu'elle te raconte si elle rit ou si elle pleure. qu'elle te narre les illusions qu'il lui reste. qu'elle expie le vague à l'âme qu'elle a semble-t-il, noyé dans les liqueurs. qu'elle sèche les larmes qui maquillent encore son épiderme. qu'elle te sourit, comme tu ne l'as plus jamais fait aussi sincèrement.


Spoiler:
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Elle vogue, libre et sereine. Dans le coeur, elle a tissé le garçon aux cheveux de lin et aux orbes protectrices.
Elle reprend les cours de fac, reconversion, elle bifurque et rejoint les livres de contes et d'histoire.

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Message Sujet: Re: the roof of tears (orphée)   the roof of tears (orphée) Empty Dim 26 Juil - 9:14

@Siam Blackbird

 Orphée marche dans la rue, toute la journée, Orphée marche dans la rue. Depuis la vision gravée sur sa rétine, cette culpabilité croissant au creux des entrailles, ses ronces et ses lianes perturbant le corps fluet de l’adolescente, Orphée elle marche dans la rue. Il y a dans le coeur des sursauts d’effroi qui jaillissent, surprenant, à n’importe quel moment. Quand elle parle à quelqu’un parfois les larmes glissent sans qu’elle remarque l’eau qui s’épuise. Quand elle reste allongée sur son lit à contempler le plafond, elle ne s’entend pas hurler, effroyablement, long cri de crainte et de perte. Où sont-ils ? Où sont-ils ses parents, son frère ? Et le meurtrier ? Quand elle téléphone au commissariat elle perçoit les voix lassées, les discussions de ces policiers qui rient et gueulent, elle les imagine assis autour d’une table, eh revient on t’attend pour jouer aux cartes, peut-être que son stéréotype n’est pas si faux finalement. Alors Orphée marche dans la rue pour éviter les flots et les vagues de son impuissance indescriptible, innommable.
 La nuit recouvre de ses jupons les lueurs de fin après midi, elle n’a pas vu que le soleil s’éteignait pour faire place à sa sœur argentine, perdue dans son imagination fertile, seul moyen pour taire l’enfer bruyant. Elle hésite, sa maison isolée au début de la forêt, semble trop loin pour y revenir ce soir, elle a la fatigue dans ses pieds, la mollesse dans ses bras. Elle repère les grandes enseignes d’un hôtel connu, les Blackbird comme les Hilton s’auréolaient d’un charme pour les riches entrepreneurs et ces gens qui souhaitaient se hausser dans la société. Elle hausse les épaules, elle se souvient n’avoir jamais aimé le faste pour se grandir auprès d’une population pauvre et misérable, elle se souvient qu’elle grondait, touchée par le manque de discernement de ses parents, eux pouvaient se payer des nuits d’hôtel de luxe, les autres non, elle considérait ça comme une inégalité suprême. Au moins, donnez un peu de votre argent à des associations. Telle une tornade qui ravage et saccage, elle a l’hallucination de la mémoire, maman, papa… du bout des doigts aimerait les atteindre, les serrer dans ses bras. Elle prend les clés qu’on lui tend dans un sourire affable, pénètre dans l’ascenseur, automate aveuglé par les sanglots. Son portable sonne mais elle ne décroche pas, sûrement Grisha qui la harcèle sans cesse, elle qui fuit le vaste appartement du psychiatre.
 Elle chante certainement ou crie sûrement, elle ne maîtrise plus sa voix, comme folle, emportée dans une mer de non sens et de néant. Elle pleure ne rit jamais. Des longs gémissement du thorax à la gorge et les sons plaintifs, des lamentations. La silhouette se dessine dans l’ombre des lumières au bas de la ruelle, une femme, une fille. Elle s’avance encore, son visage une constellation de détresse. Elles sont de celles qui s’égarent. Orphée reconnaît la douleur dans cette inconnue, les questionnements qui ne trouveront pas de réponse, car la vie n’en a pas.  « Non, je me sens pas bien. » répond-t-elle, sèchement. Agressive entourée de ses bouteilles vides, elle a trop bu, elle a exagéré sur les liqueurs qui amènent à l’oubli, d’ailleurs, l’alcool a l’effet contraire, c’est l’angoisse, c’est la sidération dans les veines.  « Je crois que j’ai trop bu. » En guise de présentation. 
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héritière d'une grande chaîne d'hôtels, pleine aux as. dilapider la fortune familiale et finir en une des magazines people est encore ce qu'elle fait de mieux.
la plus bourgeoise de toute évidence. les blackbird ont envahi le queens uppé.
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Message Sujet: Re: the roof of tears (orphée)   the roof of tears (orphée) Empty Dim 27 Sep - 17:31

elle n'a rien compris siam.
quand elle cherche à fuir un univers dans lequel elle se réfugie. quand elle cherche à s'échapper de sa prison dorée sans mesurer qu'elle venait délibérément s'y enfermer.
non, elle n'a rien compris siam. et sans doute qu'elle ne le ferait pas de sitôt.
parce qu'elle ira se perdre à l'abri d'une chambre d'hôtel. blackbird annonçait l'enseigne qui brillait à l'entrée. à quoi bon fuir le domaine familial si c'était pour venir resserrer l'étreinte d'un autre lieu qui leur appartenait. qui lui montrait combien elle ne pouvait pas fuir. que perpétuellement ils stagneraient comme une ombre au-dessus de sa tête. un nuage qui jamais ne la laisserait filer.
et pourtant, elle en oublie presque ses propres lubies nocturnes, quand elle intercepte la mélodie de quelque pleurs. puis la mélodie de quelques rires. une symphonie résonnant entre les murs d'une pièce à la porte entrebâillée. la symphonie d'un être brisé qui tente de se camoufler. à l'abri des regards, à l'abri du noir.
tu devais pas te rapprocher siam. tu devrais pas écouter siam. tu devrais reprendre ta route jusqu'au numéro qu'indiquait ton porte-clé. tu devrais mais tu n'en fais rien, parce que tu prends racine.
de longues secondes, peut-être même minutes, s'écoulent sans qu'elle ne fasse un mouvement. à la recherche d'un signe, pour comprendre la mélancolie qui semblait emplir ce qui se cachait derrière le battant.
et quand elle n'y tint plus, elle le bouscula. se traçant une entrée vers celle sur qui elle souhaitait s'épancher.
y'a trop de signaux qui te rappellent tes propres angoisses. trop d'alertes invisibles aux yeux du monde mais clignotantes aux tiens. trop de similitudes entre vous deux, sans que tu ne saches vraiment pourquoi.
même si elle n'aurait pas dû s'imposer, elle est là. même si elle n'aurait pas dû s'inviter, elle est là. la stature fixée, attendant que la jeune fille daigne se manifester. expliquer les failles qui faisaient d'elle cette âme tourmentée.
tu poses les questions qui t'oppressent. celles auxquelles tu refuses sans cesse de répondre. celles que tu banalises en les balayant d'un simple revers de main. tu te fais insidieuse, presque trop curieuse.
non, je me sens pas bien.
le ton est franc, sec. le ton est froid. et c'est comme une rafale de vent qu'elle prend en pleine tête. un ouragan qui emporte tout sur son passage. elle aurait pu être bousculée siam, si ce n'était pas seulement un effet de son imagination.
j'suis désolée de vous envahir comme ça. je n'aurais pas dû... d'ailleurs, j'vous laisse.
elle anticipait déjà un demi-tour, sentant à quel point sa présence était malvenue, offensante. pour celle qui voulait sûrement noyer ses déchirure dans une solitude salvatrice.
je crois que j'ai trop bu.
la fuite est finalement avortée quand elle fait un pas, sous la forme d'un aveu. quand elle confie le début de ses maux. alors elle oublie de partir siam. et vers elle, elle s'avance. s'autorise même un repos en s'asseyant doucement sur le lit.
t'es prête à écouter ce qui l'a mené là siam. prête à entendre les tourments qui l'ont mise dans cet état. un quotidien que tu ne connais que trop. perpétuellement en quête d'un oubli qui ne vient réellement que quand le monde autour se floutent sous les effets des liqueurs et des tranquillisants.
et est-ce que j'peux te demander... pourquoi ?
pourquoi t'en es là princesse ? pourquoi ton coeur bat, pourquoi il s'arrête ? pourquoi tu bois, pourquoi tu t'arrêtes ? quelles sont tes failles ? celles qui ne cicatrisent jamais. celles qui se rappellent à toi, dans un désarmant manège.
l'attention est toute happée par celle qui est trop jeune pour être déjà brisée. trop jeune pour supporter une telle charge sur les épaules d'un corps si frêle.
elle a déjà tant de toi, à travers ses traits si juvéniles. et c'est ce qui te fait peur pour elle. la crainte d'un avenir qui s'écrira sans se soucier d'elle. comme il t'avait délaissée toi.
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Message Sujet: Re: the roof of tears (orphée)   the roof of tears (orphée) Empty Lun 28 Sep - 22:11

@Siam Blackbird

  Elle buvait très rarement, pour éteindre les dérives, pour éteindre les tourments ; elle buvait en compagnie de son frère, rituel vespérales pour tuer l’agonie dans le coeur, pour morceler les terreurs, l’angoisse et la culpabilité, dans la grande cuisine de la maison entourée des arbres de la forêt, des arbres du jardin, quand les parents disparaissaient, l’aîné puisait dans le frigidaire des bouteilles de bières, Orphée prenait des bouteilles de gin, faisait des mélanges, se soulageait la tête par l’alcool pénétrant ses veines. Elle buvait pour noyer sa tristesse, pour recouvrer la joie, toujours, toujours la joie d’un grand sourire factice afin de prétendre l’indifférence. Et la colère, chaque année, naissait, croissait. Les parents devinrent des chimères vides de leur sens, des figures de sable, friables. Et la mort vint faucher, en exauçant le vœux plusieurs fois chuchoté avant de s’endormir. Elle se sentait Dostoïevski, l’écrivain qui avait mainte fois souhaité la fin de son père. Avec raison d’ailleurs.
Assise sur la moquette, la tête lui tourne, les yeux se faufilent, virevoltent, peinent à se focaliser sur la silhouette de la jeune femme, forme floue ; elle a perdu ses lunettes, Orphée ne souhaite pas se lever, alors elle observe distraitement, tente de contenir les informations, mais celles-ci s’enfuient dans un mouvement de vagues troubles.  « Parce que la vie c’est de la merde. Un océan d’immondice. Et ce soir je déteste la vie. Ouai, j’ai bien envie de lui faire sa fête. » Sur un ton de rire et d’éclat, Orphée déstabilise par les aveux, il n’y a pas de tristesse dans la gorge, elle défie les codes. Lorsque l’on assène une phrase au sens de rien, l’on se doit d’anéantir l’ambiguïté, de ressentir la détresse, mais une détresse maniérée et pudique, ne pas trop en faire. Orphée hausse les épaules. Ajoute.  « Boire c’est communier avec mon frère décédé. Depuis trois semaines il est au ciel. Mes parents je m’en fous, je les détestais, c’était pas des parents et rien que de parler d’eux me répugne. Ils ont bien eu ce qu’ils méritaient, ils ont eu leur grande mort, on en a parlé dans les journaux. Blablaba. » L’énervement se tend, comme un bras laçant un javelot, acquiert la dextérité de lenteur. Après la colère, les larmes.
Orphée pleure, des larmes roulent et décorent les joues pâles de luminescence ; des rigoles transparentes sur la carnation livide tachetée de rose. Elle ancre ses yeux dans ceux de l’inconnue, se détourne et tend la bouteille, partage le pain de l’amitié naissante.  « L’alcool, l’opium du peuple ! Il n’y a rien de mieux pour combler le vide d’une nuit et éteindre les angoisses. Soit on s’immerge totalement et on assume, soit on reste à contempler le plafond, on s’enferme dans une crysalide et on n’en sort plus. » Au goulot, trois lampées de plus.  « Faut juste apprécier la gueule de bois du matin. » Allongée, elle éteint ses bras, en ange de noël, son corps entier concentré sur les sensations du sol, s’enraciner tel un tronc dans la terre glaise.  « Tu t’appelles comment ? Moi c’est Orphée. » Elle tend la main en signe de bonjour.  
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