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| Sujet: BLOOD RUSH ((vpmk)) Mar 8 Sep - 16:51 |
| save the queens ---- / VADIM KOLCHAK
37 ---- / spades ---- / ackles
identité complète - ((vadim)) mioche à l’œil mauvais cerné d'ecchymoses et aux phalanges éclatées où l’on y voyait la chair et l’os, il a toujours pensé que vadim ça faisait voyou, alors il a tâché d’y faire honneur ((pollux)) titre inscrit nulle part ailleurs que sur la paperasse américaine, utérin divin du mortel castor, et astre clone plastronnant la grande constellation des gémeaux ((mitropanovitch)) sur les papiers russes, rejeton de mitrophanes, blason craché du père funeste signifiant ‘apparition maternelle’ comme un pied de nez railleur du destin ((kolchak)) maudit apanage d’adoption, abhorré et redouté, fût-il pourtant seul apanage qu’il ait jamais reçu. lieu de naissance et origines - ((incertain)) pas plus qu’une éventuelle date, ni heure ni lieu ne seront jamais rattachés aux circonstances floues de sa naissance, et sur les formalités n’ont été griffonnées qu’une poignée de données factices et vagues ((mi-mars ‘83. voronezh, russie)) échéance à laquelle le nouveau-né fut remis au patriarche au terme d’une brève succession de séjours navigués de mains inconnues en mains inconnues, rien de fiable ni de concret ((russe mix)) de la seule génitrice il est possible de tracer l’ascendance, fille issue d’un lignage princier déchu par l’ère des bolcheviks ; le père ne fut que résident passager de ses entrailles, certains s’en font une idée sans aucun doute, on ne lui a jamais rien dit. études ou métier - ((collecteur de dettes)) bourreau des escarcelles, brigand des ménages, hantise des foyers, venant réclamer ce qui est dû quand le cadran de l’horloge achève son compte à rebours et que vient le temps de rendre des comptes à des créanciers dont la patience n'est certainement pas la principale qualité ((nettoyeur)) comme amère et cynique suite logique, charognard d’une précision et d’une minutie inégalée, il fait disparaître les corps, fait parfois même disparaître les vivants, n’en laisse pas la moindre imperceptible trace, fait les cochons s’arracher les cheveux et rend leurs saletés de clébards anosmiques. orientation sexuelle - ((les femmes)) à l’épiderme tendre et aux courbes que les deux céruléennes lèchent voracement, admirablement sage pourtant ; c’est qu’il fût dressé pour exécuter, pas pour aimer, et ses mains calleuses n’ont jamais appris qu’à égorger. statut civil - ((par deux fois divorcé, une fois veuf)) unions chaque fois intéressées, jeunes chrysalides épousées dans la hâte de complots plus grands qu’elles, manigances bien huilées et poudre dans les yeux, pour infiltrer quelque cercle, obtenir quelque privilège, avant de faire tomber le masque, se confondre en excuses et abandonner l’ange à ses pleurs ; deux fils naquirent d’une de ces nymphes, un troisième d’une amante alors que l’autre était encore pleine, enfants oubliés en russie, livrés à eux-mêmes comme du chiendent et dont il se soucie peu du sort. pi, scénario ou prélien - personnage inventé/pré-lien.
traits de caractère / placide, ferme, loyal, diligent, stoïque, narquois, hypocrite, suave, pensif, réfléchi, flegmatique, concis, désinvolte, taciturne, impitoyable.
épineuse, pour ne pas dire vaine, s’avère la tentative de lire en son myocarde. rien n’est véritable chez cet homme. enchaîné aux siens de la moelle épinière au bout des ongles, sa loyauté est bien l’unique aspect de sa complexion qu’on ne puisse lui contester. et encore ne se prive-t-il pas de cracher son fiel à leur figure tout en montrant pattes blanches aussi fiables et sincères que le loup affamé aux chevreaux. paroles travesties et sourires factices, nul ne sait vraiment quelles machineries se trament dans sa lubrique caboche, quelles promesses croire, de quelles menaces, toujours susurrée entre des lippes affables, réellement se méfier. effroyablement paisible, aimable et complaisant, parfois d’un humour pince-sans-rire quelque peu déroutant, impossible de savoir sa bonhomie sincère ni d’anticiper la dague enfoncée entre deux vertèbres. hypocrite connard au service des russes, dira-t-on. réponds-lui s’il vient te causer mais n’en dis pas trop, il s’en servira contre toi. ne le laisses-pas t’offrir un verre, et saches que ses sourires ne veulent rien dire, méfies-t-en. dis-lui ce qu’il veut savoir, seulement le strict minimum, et puis barre-toi aussi vite que tu peux. ensuite, prie.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share ‘83 aux grippes osseuses du croquemitaine l’on remet deux infants sans existence authentique, fraîchement sortis du flanc de leur mère, quelques jours ou quelques semaines à peine plus tôt, qu’on avait enveloppé dans du linge comme un sordide paquet de came ou de vulgaires morceaux de lard dans leur papier. une douzaine de souliers vernis battant le trottoir gelé, des hommes s’échangent quelques mots entre les exhalaisons de leurs havanes et d’un moteur ronflant, puis le convois se retire et le grabataire, rajustant sur ses épaules décharnées une épaisse robe de chambre pourpre, s’enfonce à nouveau dans les abîmes de sa vieille demeure. dès l’instant où claque derrière lui l’opulente porte d’entrée, les escaliers geignent sous les piétinements impatients d’une flopée de mômes curieux qui se pressent et se poussent en piaillant autour du vieillard. lentement, il se penche et, d’un geste de cette tendresse rare qu’on ne lui connaissait que dans ces singuliers instants de satisfaction narcissique, dévoile aux pauvres gosses abîmés les deux visages joufflus des nouveaux bambins qu’il transporte. ‘89 c’est là qu’il grandit, entre les froids remparts en pierre forgée d’un grand manoir séculaire, sous l’œil austère de vies depuis longtemps révolues, immortalisées dans d’immenses toiles en peau de bête qui prenaient la poussière contre la vieille tapisserie et adornaient les coursives infinies et les colimaçons sans fond aux pieds desquels quelques gargouilles effroyables ricanaient en les voyant trébucher. derrière les apparats luxueux des chérubins aux belles grosses joues rouges, des estomacs retournés, déchirés par l’angoisse des mômes sur les crânes desquels planait sans cesse, comme un insatiable vautour, la silhouette émaciée du geôlier qu’ils devaient appeler père. sourires trop candides pour être vrais, sous leurs boucles blondes étaient marquées au fer rouge les miettes de leurs caboches martelées de rigueur et de discipline, sur leurs peaux les vestiges de châtiments et de violations qu’on leur disait mérités, et derrière le miroir hagard de leurs yeux, plus rien qui n’ait d’innocence et de naturelle bonté. fabrique à hommes, qu’ils disaient ; usine à soldats, école des valets. fabrique à coquilles vides dépouillant les âmes, surtout, vils charognards à la recherche désespérée de la leur. ‘97 rivalité fratricide entretenue par le paternel pour une meilleure emprise, il vouait une hargne viscérale envers chacun de ses frères, à l’exception de celui qui en était véritablement un. un jour assis à la grande table de réception où l’on dînait chaque soir, il s’était dressé en beuglant contre la figure froide et sévère de mitrophanes qui lui semblait immense lorsqu’il trônait en bout de table, l’avait insulté de tous les noms, avait craché le venin emmagasiné de tous les malheurs de son petit cœur sur un plateau doré ; puis il avait réclamé sa mère. et alors qu’il s’étranglait entre deux sanglots sous les ricanements de ses frères, on esquissa un sourire courroucé qui lui glaça le sang et lui fut accordée une visite. jamais il ne parvint à se défaire de cette image qui le hante, d’une goule difforme aux os saillants, de ces yeux bouffis, rongés par la neige qu’il lui restait au bout du nez, roulant dans leurs orbites enfoncés pour le voir mieux sans le reconnaître un pouce. les ruines d’une beauté crue ; c’était la chose la plus terriblement belle et la plus confortablement abjecte qu’il lui fut jamais donné de voir. il ne la réclama jamais plus. ‘02 petits faucheurs des temps modernes, c’est à l’aube de leurs vingt ans qu’on extirpe les damoiseaux de leur château et que l’on place entre leurs mains juvéniles une première âme à récolter. de là, on observe les éphèbes, l’œillard omnipotent de l’engrenage toujours planant au dessus d’eux comme l’épée de damoclès sempiternelle menaçant de s’abattre sur leurs gorges d’enfants. au détour des couloirs d’un salon mondain, dans le dédale des rues fumantes de la cité, qu’importe l’heure de la journée, le jeunot est intercepté aussi longtemps que respire encore tête mise à prix. oh, ils étaient choyés en ce temps-là. mais aussi choyés que la carabine d’un braconnier. machines à canon de chair et de sang, guidées par les hommes jusqu’à leur cible. et plus leurs pognes se teintaient d’amaranthe, plus l’oppressant carcan de leur chaperonnage s’amenuisait. l’on savait fort bien qu’au moment où venait éclabousser leurs visages et leurs cravates de l’épais carmin d’une vie ôtée, il n’était plus aucun retour en arrière possible et leur destin était scellé. d’enfants encore libres, ils étaient devenus légionnaires. ‘08 pénurie de main d’œuvre à l’autre bout de l’atlantique, et alors que le père déjà cadavéreux de nature se faisait égrotant et infirme, chaque jour épouvantablement plus proche du tombeau, on envoya ses garçons devenus forts et mauvais, en pleine force de l’âge, au filleul couronné déjà quelques années plus tôt à la mort du roi son père. enfant révolutionnaire instigateur d’un nouvel ordre, pour gage de sa suprématie il avait pris le soin de fuir les sentiers battus par son prédécesseur, élevant des avenues pavées bordées de riches moulures en ornement là où ne se dressaient jusqu’alors que de maigres chemins de terre sableuse et aride. aussi puissant que les garçons du vieux mitrophanes étaient féroces, il n’eut pas grand mal à jouer des crocs pour soumettre la meute déjà dressée à ployer le genou devant lui. ses garçons foulaient à peine le sol américain lorsque le patriarche rendit son dernier souffle. mitrophanes mourut seul, mais paisible et content. save the queens ---- / BEHIND THE MASK
célia ---- / 21 ans ---- / rpgiste
ville - paris (75). études ou métier - lettres (lema - lettres, édition, médias, audiovisuel). avis général sur le forum - d’la bombe, frère. le détail qui t'a fait craquer - vos plumes de ouf. fréquence de connexion - 7/7 crédits des icons - bibi. le mot de la fin - crevettes. - Code:
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[b]jensen ackles[/b] / [i]vadim kolchak[/i] |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: BLOOD RUSH ((vpmk)) Mar 8 Sep - 16:57 |
| Bienvenue j'avais suivi attentivement ton petit passage chez les invités, visiblement tu as trouvé ton bonheur ! Le début de ta fiche est tellement prometteur j'admire ton vocabulaire, rien que dans la partie caractère ! |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: BLOOD RUSH ((vpmk)) Mar 8 Sep - 16:59 |
| Les rangs grossissent, c'est bon ça Tu tombes pile lorsqu'on se penche sur les processus de recrutement made in Orlov. Je pense qu'on aura deux ou trois détails à t'apporter en prime Et wow, quelle plume. On va faire de belles atrocités Bienvenue |
| | | Max Fyres;
-- pandemonium -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
jodie bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons) oksana ; blake 3154 826 31 t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies. l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable. près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient. ((moodboard))
brandy - amour (2) - coban (2) - lali - tad - nejma
| Sujet: Re: BLOOD RUSH ((vpmk)) Mar 8 Sep - 17:13 |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: BLOOD RUSH ((vpmk)) Mar 8 Sep - 17:20 |
| Bienvenue & j'aime beaucoup le début de ta fiche. OMG. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: BLOOD RUSH ((vpmk)) Mar 8 Sep - 17:26 |
| bordel, j'étais pas du tout prête pour ce personnage, et cette plume welcome here |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: BLOOD RUSH ((vpmk)) Mar 8 Sep - 17:32 |
| @Ambroise Marshall omg jgl merci, tout le monde a été absolument adorable en zone invités, c'est un plaisir de venir ici j'écris avec un dictionnaire des synonymes pour éviter les redondances, ça te fait découvrir plein de termes et de mots obscurs de la langue française et ça permet de trouver à chaque fois le sens le plus précis possible, un incontournable @Misha Orlov mais carrément! puis n'hésitez pas à me reprendre si je fais une boulette ou si j'écris un truc pas cohérent avec le reste de l'organisation, surtout de belles atrocités en effet, c'est une partie des raisons pour lesquelles je suis venue merci pour ton passage @Max Fyres merci chou ce sera avec grand plaisir, pour un lien! @Maryia Ivanenko merci beaucoup, ravie de voir que ce petit teaser vous plaît déjà à tous @Genesis Leigh gjflrfjhmblfl merci vous êtes tous des anges, j'étais pas prête pour cet accueil là, moi non plus |
| | | Grisha Orlov;
-- gros méchant pas bo -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Mads M. WALDOSIA (ava) 631 766 53 (Veuf) Agnieska la femme, l'unique. Tuée sauvagement par la loi du Talion, fameuse, cruelle, elle a laissé dans un dernier soupir les souhaits pour sa fille, mais de cette dernière le corps aussi retrouvé. Il se présente psychiatre pour toutes personnes naïves, psychiatre à temps partiel, de l'autre côté du miroir l'homme poli se transforme en tyran, il gouverne de ses doigts meurtriers un vaste empire où règne désolation et despotisme. Père de la mafia Romashka, c'est à lui qu'on loue allégeance et qu'on ploie les genoux.
| Sujet: Re: BLOOD RUSH ((vpmk)) Mar 8 Sep - 17:45 |
| Alors tu débarques avec une plume, je m'y attendais pas Mais que c'est beau ! que c'est riche ! Nan mais vraiment, quand t'as posté dans la zone invité j'étais déjà super ravie de voir que les gueux Orlov (surtout le mien parce que Misha ça va encore, il a une part lumineuse ) plaisaient Et puis ce personnage que tu nous ramènes... Je vais crever par tant de beauté, ça sera de ta faute Bienvenue ! PS : Nan mais sérieusement ta signature aussi, sublime. C'est le dernier compliment. A partir de maintenant t'en as plus _________________
‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾Que m'importe que tu sois sage? Sois belle! Et sois triste! Les pleurs Ajoutent un charme au visage, Comme le fleuve au paysage; L'orage rajeunit les fleurs. Baudelaire |
| | | Brynn Reynolds;
-- the moon and the sun -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
o'neil. ethereal, av. betsi - peltz | cez - o'connell | kurtis - king | oona - piekarz | sage - gauthier | sonny - bador | tad - piper. 4886 811 26 vendeuse d'espoir, conteuse d'histoires. retourne des cartes dans les bars, lit les lignes de la main dans les foires.
| Sujet: Re: BLOOD RUSH ((vpmk)) Mar 8 Sep - 17:54 |
| ce début déjà je me languis de lire la suite officiellement bienvenue par ici _________________ stardust
there's a universe inside your head, constellations of the things you left unsaid -- |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: BLOOD RUSH ((vpmk)) Mar 8 Sep - 17:57 |
| bah dis donc, tu nous sers un sacré mets par ici ta plume est d'une beauté à couper le souffle bienvenue |
| | | Contenu sponsorisé;
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| Sujet: Re: BLOOD RUSH ((vpmk)) |
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