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 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)

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Message Sujet: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Empty Sam 2 Nov - 3:37



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
T'as le cœur qui bat. Un rythme effréné, un truc que tu contrôles pas. C'est bête de se mettre autant de pression alors que t'es même pas la mariée. T'es juste une âme présente pour être témoin de l'amour unissant Mira à son promit. Tu t'es dis qu'une escapade ne pourrait pas te faire de mal et tu avais tout à fait raison. Parce que Gabriel est à tes côtés et c'est ensemble que vous vous êtes envolés vers Vegas pour un weekend entre vous. Tu peux pas t'ôter de la tête cette idée qui est que tout ça est en fait un genre de rendez-vous amoureux pour vous en quelque sorte, jamais vous ne sortez ensemble de la sorte encore moins à des centaines et des centaines de kilomètres de New-York. C'est quelque chose d'inédit, d'inattendu. Votre dernier réel tête à tête hors tatouage reste la journée de votre rupture. Ce café que vous ne connaissez bien trop bien où vous vous êtes rendus tels deux pseudos adultes faisant face à l'évidence comme bon leur semble. Tu restes persuadée que vous n'auriez pas pu vous aimer comme vous le faites depuis quelques semaines maintenant C'est impossible. Vous étiez trop instables, trop peu sûrs de vous pour pouvoir faire confiance à l'autre. Quoi que, c'est toujours pas la confiance en toi qui t'étouffes mais au bout de treize et longues années il reste là. Pour toi et uniquement toi. Car tu comptes. C'est ça, pas vrai Gaby? Tout ça, tu le fais pour moi?

La dizaine d'heures d'avion s'est voulue des plus confortables à ses côtés. Jamais tu n'as connu une traversée aussi douce, aussi drôle qu'avec lui. Vous avez ri jusqu'aux larmes, vous vous êtes endormis l'un contre l'autre pour une courte sieste accolés, lovés. C'est l'une des employée qui est venue vous réveiller, une de ces hôtesses de l'air avec un sourire faussement aimable et un sourire tiré alors qu'elle tapotait contre votre épaule. Vous étiez bien trop sereins, l'avion aurait pu exploser en une boule de flamme que vous n'auriez rien vu venir. Tu te reposes à ses côtés, surtout dans des moments aussi jolis. Tu peux te permettre de respirer à plein poumons, de t'accorder une bouffée d'air frais contre le visage pour t'offrir la possibilité de prendre un break loin de tout. Loin de Susan, loin du salon te de tes tracas quotidiens. Il n'y a que ton tatoué et toi. Mira et son mariage c'est ce que vous vous êtes promis alors que vous tendiez les cartes d'embarcation à la douane pour vous rendre sur le tarmac. Vous avez laissés vos soucis derrière sans y penser, pour mieux profiter de l'un et de l'autre. C'est ça le deal. D'en repartir encore plus heureux qu'à l'arrivée. D'être gonflés de toute ces bonnes ondes pour repartir sur des bases plus saines, plus tendres. Autrement qu'en vous aimant uniquement lorsque les regards ne sont pas en votre direction. Ce weekend vous n'avez rien à craindre, vous pouvez vous assumer pleinement et tu n'as pas manqué de le marquer dès l'aéroport où tu as couvert les lippes de ton tatoué des tiennes tendrement alors que le crépuscule vous tombait dessus. Il n'y a que toi et moi ce weekend pas vrai Gabriel? Pas d'interférences, pas d'obstacles ni de choses gênantes.

Plutôt qu'être son magnifique cauchemar tu préférerais devenir le plus doux de ses rêves. Ne pas le faire souffrir, jamais. Car tu le pensais lorsqu'à moitié endormie tu lui chuchotais de se taire car à tes yeux il était parfait. Tu le penses Joanne, combien même tu n'arrives pas à le montrer. T'essaies de le mettre en valeur sur tes réseaux, car si tu devais avoir une égérie, une figure représentant ton art ce serait lui. Le tatouage comme excuse de rapprochement, comme pour passer toujours plus de temps ensemble. Vous êtes deux sales gosses incapables que de se jeter dans le grand bain. Que d'assumer vos pulsions, que vous aussi vous avez le droit d'être amoureux et pouvoir vivre quelque chose de bénéfique à vos misérables vies que vous essayez tant bien que mal que de garder dans le droit chemin. Plus le temps passe et plus tu trouves ça compliqué. Tu te noies dans le bourbon et l'encre, t'étouffes ton âme pour essayer de lui faire oublier ce gouffre de solitude dans lequel tu te réfugies. Car c'est plus simple, moins douloureux que de s'offrir l'éventuelle chance que de souffrir. Les tiens avant tout, lui avant toi. Tu n'serais pas bénéfique pour lui, tu ne serais capable que de l'attirer vers le bas avec toi combien même t'essaies de te débattre contre tes démons. De prouver qui tient réellement la barre. Tu sais, depuis cette dernière nuit... Cette première passée entièrement en ta compagnie, j'remet tout en questions Gab. Et si on était promit à mieux que ça, plus qu'à se déchirer sans fin? T'crois pas que cette escapade saura nous rapprocher? C'pas pour ça que tu as accepté?

T'as enfilé ta robe rouge après que vous vous soyez séparés. L'avion n'avait aucun retard et c'est aux alentours de midi que vous êtes arrivés à Vegas où votre taxi vous attendait. La suicide girl a su faire les choses en grand et tu ne peux que le notifier alors que vous découvriez main dans la main avec ton tatoué les murs de votre suite des plus confortables que le casino puisse avoir à offrir. Vous n'êtes définitivement pas dans votre milieu mais peu importe, ceci est le genre d'occasion ne se présentant qu'une seul fois dans la vie et tu voulais la partager avec Gabriel. Lui et lui seul. Jalousement. Secrètement. T'es tremblante alors que tu regardes ton reflet dans le miroir dans la gigantesque salle de bain à laquelle vous avez accès. Quelques commentaires presque enfantins partagés sur Instagram et te voilà pantelante, prête à craquer sous le poids de la pression alors que le stress commence à venir te grignoter de l'intérieur. T'as énormément de mal à ajuster ta coiffure des dernières petites pinces noires discrètes pour mieux relever ton chignon contre ton crâne. T'évites de trop réfléchir car ton myocarde battant de façon frénétique ne manque pas de te rappeler ton état fortement instable sur l'instant. Et si tu ne lui plaisais pas? Si ta tenue n'était pas assez ou que ton maquillage se voulait que trop présent? T'as plus le temps Jo' alors un dernier commentaire plus tard filant contre l'écran de portable et tu viens saisir ta pochette de main dans lequel tu fourres ton Iphone sur le point de rendre l'âme. J'ai peur Gaby, j'ai mal au ventre et mes chevilles tremblent alors qu'elles se veulent haut perchées sur leurs talons. Dis moi que tu seras là, que tu ne me lâcheras pas.

Le chemin jusqu'au rez de chaussée se veut des plus interminables, t'es très nettement sur le point de clamser alors que tu n'as même pas atteint l'étage principal. Ton cœur bat la chamade, si fort que ce dernier vient résonner dans tes tempes en les alourdissant fortement. T'es à bout de souffle, pantelante alors que tu sors de l'ascenceur pour gravir les quelques marches te séparant de ton encré qui se veut patient en bas des escaliers massifs trônant au plein milieu de la vaste pièce. Tu n'as pas besoin de le chercher du regard bien longtemps tant il est beau. T'en as un hoquet de surprise, manque de rater une marche alors que tu te retiens à la rambarde pour cacher ta maladresse. Tu hâtes le pas, finis par descendre les derniers obstacles te séparant de ton cavalier alors que tes bras se nouent autour de sa nuque comme un étau. Vous restez quelques instants comme ça, prunelles brillantes ancrées les unes dans les autres alors que vos souffles se mêlent chaudement. "T'es... J'ai... Mr. Dixon vous êtes très beau." Que tu conclus finalement après avoir cherché tes mots de façon savante. Un sourire taquin étirant tes lèvres peintes de rouge, tu rougis légèrement quant à la scène se déroulant à l'instant. C'est pas possible, j'ressemble à rien moi à côté de toi Gabriel. T'as cette prestance, ce truc naturel. Tu vaux mieux qu'une gonzesse comme moi. Tellement mieux qu'je suis incapable de comprendre pourquoi tu ne me fuis pas.

Et moi qui croyait que j'étais pas comme il fallait
Qu'il fallait que j'tire une croix, qu'tu voulais plus, qu'tu voulais pas
Mais si tu m'jures, que tout ça c'est du passé
Alors d'accord on tire un trait, on recommence à s'apprivoiser.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 3794924939  


@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 2625458459 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 2746359131 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 917228000
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Empty Sam 2 Nov - 11:57




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Cette escapade bien loin de New-York, c'était vraiment la meilleure chose à faire. La seule valable. La seule qui compte et qui comptera pour des milliers d'années encore. Tu n'as vraiment plus aucun doute quant au fait que tu as bien fait d'accepter cette invitation. Vraiment bien fait. Alors que dans l'avion Joanne se libérait comme jamais elle ne l'a fait en ta compagnie. Alors qu'elle se parait de plusieurs rires des plus sincères et qu'elle riait à gorge déployée. Tu savais pas, toi, que tu pouvais tomber encore plus fort pour elle. Tu ne savais pas que tu pourrais être plus fasciné et plus attiré que jamais encore par elle toute entière. C'est pourtant la vérité pure et dure. T'es fou de cette fille qui se montre finalement bien capable de quelques éclats de rire des plus sincères. T'es fou de cette façon qu'elle a de basculer légèrement la tête en arrière quand elle rit à gorge déployée. Sans parler de son regard larmoyant lorsqu'elle tente de retrouver son sérieux. Parfois en vain.  T'aimes même cette façon qu'elle a de prendre un bonbon dans un paquet et de donner l'impression de ne pas du tout aimer en plissant le nez. Alors même qu'elle y revient tout de suite derrière et qu'elle les enchaîne. En fait t'es juste totalement fou d'elle depuis une éternité, mais t'as juste aucune idée de la meilleure façon de le lui dire. Et peut-être qu'il ne le faut pas. Peut -être qu'il est trop tôt. Ou peut-être que ça t'échappera quand vous serez à Vegas. Juste tous les deux, à vous aimer enfin au grand jour et à, enfin, vous laisser une chance d'exister ensemble.

Comme deux idiots amoureux qui se laissent enfin aller au grand jour, vous vous êtes embrassés avec beaucoup de tendresse quand vous avez mis les pieds dans la ville de tous les vices. Après des heures à rire ensemble, à refaire bêtement le monde et à dormir plus ou moins dans les bras l'un de l'autre, ça semblait être la meilleure et la plus belle des conclusions.  Tu doutes de pouvoir déjà parler de couple. Mais tu vois ce week-end comme l'épreuve de la dernière chance. Si vous êtes capables de vous aimer le temps d'un week-end, quand vous n'êtes que tous les deux, ça ne dépend que de vous de faire en sorte que ça marche une fois de retour dans la réalité. Si elle peut supporter ton immaturité en qu'en retour tu peux supporter son trop grand sérieux, tu ne vois pas bien ce qui vous retient encore de tout faire pour que ça marche. Enfin. Dans le fond, il serait temps. Après plus de dix ans à vous tourner autour sans parvenir à être très clairs dans vos souhaits, désirs et attentes. Après ces quelques heures de vol à ses côtés, t'es sûr de toi comme jamais ça ne t'était arrivé. Sûr de toi, mais de vous surtout. Tu commences finalement à te dire que vous  n'avez pas besoin de tant d'efforts que ça, pour faire que ça marche. Et si toi t'es capable de penser de façon aussi positive, il ne peut en aller autrement pour elle de son côté, ça ne fait aucun doute. Ou de moins en moins en tout cas. Alors que même dans le taxi tu n'as eus de cesse que de la dévorer du regard. Un sourire des plus lumineux à chaque fois qu'elle a levé la tête et t'a offert un regard inquisiteur. Auquel t'as, à tous les coups, répondu par un simple sourire.

Et ce trop grand sérieux qui tend ses traits quand elle se concentre si fort sur quelque chose ... Ca aussi, ça te retourne le cerveau et te fait un effet certain. Mais ça aussi, elle semble encore l'ignorer. Parce qu'elle doute trop d'elle et sans doute parce qu'elle doute de toi aussi. Elle doute de ta capacité à prendre au sérieux cette potentielle relation entre vous. Pourtant tu le fais enfin. Alors que tu veux que ça marche. Alors que t'es fin prêt à te battre pour elle, pour vous. Et t'as forcément le palpitant qui s'agite au moment de vous retrouver en bas des marches. C'est ensemble que vous allez rejoindre la salle principale où s'agitent déjà une majorité des convives. T'as pris le soin d'aller chez le coiffeur et barbier, la veille de votre départ alors tu n'as pas eus grand chose à faire pour remettre tes cheveux en place et pour t'assurer que ta barbe était parfaitement taillée et propre. Alors tu n'as eus qu'une douche à prendre, un peu de cire à mettre dans tes cheveux et ta tenue à enfiler. Chemise et costume  aussi noirs que tes cheveux. Seule touche de couleur : le revers des manches et du col de ta veste. Un rouge foncé que t'as choisis parce que t'étais prêt à parier qu'elle choisirait une robe rouge Joanne. C'était ça ou un vert émeraude. Tu la connais par coeur. Et tu sais aussi bien qu'elle les couleurs qui lui vont le mieux. T'as misé. Et t'as visé juste. Tu le découvres lorsqu'elle apparaît dans ton champs de vision. Lumineuse, de toute sa nitescence.

Coup de poing en plein estomac. Souffle qui se coupe, bouche qui  s'entrouvre. L'expression "avoir la mâchoire qui en tombe" prend tout son sens alors que tu te perds dans la contemplation de Joanne. Ta Joanne, le temps d'un week-end. Ce n'est que lorsqu'elle arrive à ta hauteur, que tu te rappelles que tu es supposé respirer pour continuer de vivre. T'as vécu cette scène au ralenti. Avec cette femme magnifique qui est descendu bien trop lentement à ton goût, ces quelques marches. Mais qui est enfin devant toi.  Tu gardes le silence alors qu'elle souffle quelques mots. Tu ne sais pas comment elle fait pour retrouver l'usage de la parole alors que toi même t'en es totalement privé. Y'a qu'un wow qui franchit assez rapidement tes lèvres. Ton regard fasciné qui ne quitte plus son visage. Si ce n'est pour aller se perdre sur sa chevelure parfaitement disciplinée et ses épaules dénudées. T'es tellement belle ... Que tu parviens à ajouter dans la foulée, d'une voix toujours très peu audible. C'est au delà de la fascination. T'es persuadé de n'avoir jamais vu une personne aussi belle et aussi parfaite qu'elle. Alors qu'enfin tu trouves le courage de bouger. Tu t'empares de l'une de ses mains et lui offres une adorable courbette pour aller déposer un baiser sur le dos de sa main. Taquin, tu enchaînes en remontant le long de son bras. Quelques baisers ici et là, jusque sur l'arrondi parfait de son épaule, pour arriver enfin à ses lèvres. Tu te la joues Gomez Addams rien qu'une poignée de secondes. Et tu viens perdre tes lèvres sur les siennes. T'as déjà eus l'occasion de le tester son rouge à lèvres. Tu le sais qu'il ne bouge que très peu. Qu'il supporte plutôt bien les baisers incendiaires que tu ne peux t'empêcher de lui voler. T'es parfaite. Que tu souffles en trouvant maintenant, enfin, le courage de te redresser. Ta main toujours dans la sienne, t'attends plus que son accord pour rejoindre la soirée. Le regard toujours que trop accroché à son visage. Toi même tu sembles incapable de remuer. De décider de quoi que ce soit. Si ce n'est de rester planté là à la dévorer du regard.

CODAGE PAR AMATIS



@Joanne De Luca (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 3176379322
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Empty Dim 3 Nov - 7:51



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Alors que ton regard se pose contre le reflet que te renvoie le miroir de ta salle de bain d'accueil, tu n'peux manquer d't'insulter. T'as été bête, idiote, stupide. T'es pas capable d'être à la hauteur, t'es pas capable que de sourire devant tout ce beau monde que tu ne connais ni d'Adam ni d'Eve pour te mêler entre eux et passer une de ces soirées où l'on rigole à gorge déployée sur des sujets sérieux. Comme les projets de gosses qui t'font tourner la tête tant tu n'y es pas préparée, l'éventuel mariage qui pourrait venir gommer l'retard que la société tente de te rappeler. Parce que t'es pas un bon petit mouton, qu'tu fais rien comme les autres Joanne. Regardes toi, tu devrais être la femme la plus heureuse du monde au lieu de ça tu t'inventes toujours plus de raisons pour te détester, te faire du mal inconsciemment. Mais tu ne mérites pas tout ça pas vrai? Tu n'mérites pas la présence de ton tatoué à tes côtés, tu ne mérites pas qu'il ai eu envie de parcourir les états-unis sur toute leur largeur. Il a pas réfléchi, s'est juste contenté d'accepter. Puis de vérifier quelques jours si tu n'avais pas changé d'avis alors qu'il passait au shop uniquement pour te poser cette question. T'as déjà été surprise que de le voir débarquer à l'improviste alors prendre cet air assuré pour te demander si tout ça c'était pas une illusion et que ça tenait bien. Y'a eu l'regard de Torbjörn pour encourager ta douceur à faire place, alors t'as hoché la tête comme une adolescente positivement en te bouffant la lèvre inférieure de gêne. Tu sais Gaby, j'ai vraiment envie que ce moment reste dans nos mémoires. Comme notre premier weekend à deux. Sans aller jusqu'à dire entre amoureux.

T'as mis combien de temps à te préparer? Une heure? Deux? Alors qu'au final tu n'avais qu'une robe à enfiler et une mise en pli de tes cheveux à faire? Non mais franchement Jo', combien de temps t'as passé fixée sur ton téléphone à avoir l'air abrutie alors que vous vous échangiez quelques commentaires sur Instagram. Parce qu'il t'as prit en photo à bord de l'avion alors que tu regardais par le hublot. Tout comme tu n'as pas pu t'empêcher de photographier votre arrivée à Vegas et cette voiture de location cocasse que Mira vous a réservée pour le weekend si vous souhaitiez aller et venir dans la ville et ne pas rester bloqués au casino tout le weekend. T'as pas envie de grand chose si ce n'est profiter de Gab inlassablement, jusqu'à ce que mort s'en suive. Parce que depuis votre arrivée tout semble plus simple, plus doux. Plus aisé comme si l'air d'une ville différente vous permettait d'être tout ce que vous êtes promit à être dans le fond. T'en sais rien, t'es paumée, t'es perdue. Tu ne sais pas si tout ceci n'est qu'un rêve qui prendra brutalement fin lorsque vous rentrerez dans votre ville natale où si tout simplement votre idylle saura prendre une tournure des plus agréables pour vous permettre de vous rapprocher. Parce que vous le méritez non? Ce rapprochement entre vous deux comme inespéré? Si tu savais à quel point ça me fait du bien Gabriel, que de ne penser qu'à toi. Qu'à nous.

Tu finis de coiffer tes cheveux d'un roux éclatant, aussi orangé que les feuilles d'automne chutant des arbres pour laisser ces derniers s'envoler au gré du vent. Un chignon lâche contre ton crâne, l'eye-liner finement posé et ton museau poudré c'est équipé de ta petite pochette à main et de la carte magnétique de votre chambre que t'arpentes les couloirs le coeur battant. Et si tu ne lui plaisais pas, si ta robe n'était pas à son goût? Si ton tatoué prenait ses jambes à son cou en te voyant descendre les marches menant au rez-de-chaussée? Autant de questions qui te trottent à l'intérieur de ta caboche endolorie par tant de stress et d'anxiété. T'as l'impression d'être une pucelle à nouveau se rendant à son premier rendez vous galant alors que bordel la trentaine approche et qu'il serait grand temps que t'apprennes à agir comme une adulte toi qui te vantes tout le temps d'être si mature et si posée. Dans le fond c'est que du bluff, il n'y a que ton boulot et ton entreprise qui tiennent réellement la route. Toi t'es sur le point de faire un burn-out émotionnel et professionnel. Tu t'coupes de tout le monde pour t'en protéger, t'éviter de souffrir parce que dans le fond avoir mal, c'est ce que tu redoutes le plus. T'as déjà vécu plus que ton quota de douleurs, de trahisons, d'abandons. Tu te demandes sincèrement quand est-ce que tout ça prendra fin. J'aimerais juste pouvoir avoir une vie normale, ressentir les choses normalement Gab. Sans être constamment effrayée, crier à l'abandon ou à l'oubli. Tu sais, c'est franchement pas facile. Même toi, j'ai peur que tu me tournes le dos pour de bon et ce malgré le fait qu'tu m'jures le contraire.

Tu finis par gagner l’ascenseur sur lesquels tes doigts teintés de rouge viennent appuyer sur le bouton pour l'appeler à ton étage. Perchée sur tes louboutins bien trop hauts, il est hors de question que tu descendes la cinquantaine d'étages à pieds d'autant plus que tu te retrouves serrées comme jamais dans ta robe de créateur flattant tes maigres courbes. T'as longuement hésité avec une robe verte, de couleur jade flamboyante dont la simplicité fait toute la beauté. Mais t'as finalement opté pour ce rouge teintant ta crinière de feu, celle révélant le plus ton caractère tout feu tout flammes pour te sublimer et t'adoucir. Parce que tu sembles douce comme ça, avec tes épaules dénudées et ton visage dégagé de toute mèches pouvant le camoufler. Le ding sonore marquant chaque étage passé en rajoute un peu plus à la pression comprimant ton bas ventre contre le tissu vermeil serré contre ton épiderme. Tu bouillonnes, bourdonnes alors que petit à petit tu te rapproches du rez-de-chaussée. C'est lorsque les portes s'ouvrent que toute possibilité de t'enfuir te sont retirées. Tu t'avances lentement vers les quelques marches que tu tentes de descendre sans glisser de façon comique alors que ton encré se rapproche, se démarque de la foule. Tu t'en fous des autres Joanne, il est si beau que tu n'as d'yeux que pour lui. Tu sais Gaby, j'vais jamais m'en remettre de ce weekend. C'est trop féerique pour être vrai. Pinces moi, j'rêve là non?

T'as jamais ressenti quelque chose comme ça, d'aussi fort et puissant. Lorsque ta main se retrouve dans la sienne, t'as l'impression d'être une princesse de tu n'sais quel royaume se faisant accueillir à sa cour. "Tu déconnes j'espère?!" Qu'tu lui demandes un arquant un sourcil sur ton visage plus doux qu'à l'accoutumée. T'as rien fait de spécial pourtant, même toi tu n'te trouves pas si jolie que ça. Ton encré lui se veut compliments alors qu'il vient te souffler quelques mots te faisant rougir à vue d’œil. Il t'offre une courbette, rapidement remplacée par de nombreux baisers entre deux mots. T'accueilles finalement ses lippes contre les tiennes pour un baiser des plus passionnés et tendres qu'il vous ai été donné de partager jusqu'ici. "T'es superbe dans ton costume.." Qu'tu murmures, le rouge étant décidément ta couleur du jour vu qu'elle vient teinter également tes pommettes. Il est beau comme un dieu dans son costume noir de geais à la seule note rouge au niveau de sa poche de veste. Touchée par l'attention, tu rougis encore plus. Doux mots qu'il dépose au creux de ton oreille, tu trouves la force de répondre lorsque ce dernier se redresse légèrement pour te permettre d'avaler une longue goulée d'air. "Allons y! Je ne tiens pas à ce que Mira nous tombe dessus!" Que tu lui souffles bien incapable que de répondre autre chose. Ton bras vient trouver le sien qu'il t'offre volontiers et vous vous mettez en route vers l'une des salles de réceptions bondée de la famille et des amis des mariés ayant loué les lieux pour le weekend, pour vous en majeur partie. Tu ne sais pas grand chose de ta cliente si ce n'est qu'elle et son époux gagnent foutrement bien leurs vies et que la suicide girl rêve de ranger les poses lascives pour enfanter et devenir mère. Toi t'es à des années lumières de tout ça, tu paniquerais à l'idée d'avoir un enfant. Toi et Gaby trouvez rapidement vos sièges attitrés sur lesquels vous vous installez sagement en attendant le début de la cérémonie. Au moins vous avez le mérite de ne pas être les seuls tatoués, ce qui ne t'étonne pas tant vue la passion de Mir' pour l'encre et l'art que cela peut inclure derrière. Assise sagement sur ta chaise, tu laisse l'une de tes paumes de main se perdre contre le genoux de ton cavalier. Tu laisses tes yeux se noyer un instant dans les siens. Tu débordes d'émotions, t'es foutrement ravie qu'il soit là avec toi. Si t'étais pas venu Gabriel, je n'aurais pas fait le déplacement. Aller à un mariage c'est déprimant non? Y aller avec l'homme de sa vie c'est plus agréable, plus joli.


(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 3794924939  


@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 1948873765 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 2288768012 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 3227196488
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Empty Dim 3 Nov - 16:33




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu te sens de plus en plus souvent comme un adolescent qui connait ses premiers émois amoureux, quand il s'agit de ta belle Joanne. Il faut dire que ces derniers temps, les choses prennent une nouvelle tournure entre vous. Soit, il y a eut une brève dispute sur Instagram. La froideur entre vous qui a duré quelques jours. Le silence complet. Jusqu'à ce que tu prennes ton courage à deux mains pour aller faire un saut du côté de son salon où t'as osé lui demander si ça tenait toujours pour ce fameux mariage. Parce qu'elle aurait pu changer d'avis à cause de ces échanges sur les réseaux qui se sont faits houleux. Ou plus simplement, elle aurait pu avoir totalement oublié sa propre invitation, compte tenu du fait qu'elle ait été faite un soir de beuverie alors que vous avez bien deux grammes chacun dans le sang. Toi t'as pas oublié. Parce que contrairement à ce qu'elle s'imaginait sans doute compte tenu de la vitesse avec laquelle t'as accepté, tu ne l'as pas fait sur un coup de tête. T'as l'impression d'avoir vécu ces dernières années en étant justement dans l'attente d'invitations de ce genre de sa part. Ce qui peut paraître très idiot dans le genre, t'en es conscient. Et pourtant, il y a du vrai là dedans. Toi qui sembles toujours vivre dans l'attente de son absolution. Ce sera un week-end basé là dessus, t'es décidé. Tu l'étais déjà quand vous vous êtes retrouvés face à face, comme deux crétins incapables de trouver les bons mots, au moment de rejoindre ensemble l'aéroport. Vous passez tant de temps à vous disputer tous les deux, que vous oubliez ce qui peut encore fonctionner entre vous.

Vous avez toujours des avis convergents sur tout. Surtout sur votre façon de vivre. Vous ne menez pas du tout le même genre de vie et Joanne a énormément de mal à comprendre. Toi non plus tu ne comprends pas sa façon de vivre sa vie. Pourtant tu ne lui fais pas constamment des reproches pour un oui ou pour un non. Elle est ce qu'elle est. Tu la trouves parfaite ainsi. Parfaite dans / avec ses imperfections. Mais pour une fois vous semblez être vraiment décidés à faire en sorte que ça fonctionne entre vous. Tu mets de côté tes plus folles élucubration pour te concentrer sur les choses plus jolies. Pour te concentrer sur tout ce que vous allez pouvoir tirer de positif de ce fameux week-end ensemble. T'as envie de croire que vous allez rentrer à New-York, plus unis et plus soudés que jamais. Sans même avoir de détail scabreux à raconter à qui que ce soit. Parce que ce sera beau entre vous pour une fois. Parce que tout, jusque là, l'a été. A commencer par ce moment où vous vous êtes retrouvés ensemble comme deux gamins timides alors que vous attendiez l'avion. Vous avez peu parlé au début. Encore un peu hésitant après vos échanges houleux sur Instagram. Et puis il y a eut matière à discuter et à plaisanter à propos des gens particuliers que l'on peut rencontrer à l'aéroport. Vous vous êtes installés dans un petit café et vous avez continué de discuter. Avant de monter à bord, t'as fait un détour pour acheter des cochonneries à grignoter dans l'avion. T'es encore un gamin qui adore manger des sucreries.

Vous avez beaucoup parlé, rigolé et grignoté. Avant de vous endormir l'un contre l'autre. Sa joue sur ton épaule, ton crâne sur le sien. La perfection n'a ensuite pas cessé de monter crescendo. Votre complicité lorsque vous avez découvert ensemble votre suite pour le week-end. Deux gamins amoureux qui n'ont eut de cesse de s'extasier sur tout et de se voler quelques baisers presque innocents. T'es pas mécontent de participer à ce mariage en sa compagnie. Mais t'as surtout vraiment hâte d'être de nouveau seul avec elle. C'est ce que tu penses alors que tu dois te mêler à la foule de parfaits inconnus en attendant celle qui fait battre ton coeur bien plus fort et bien plus vite Surtout lorsque tu la vois arriver enfin. Beaucoup plus belle et beaucoup plus éclatante de sa nitescence que ce à quoi tu t'attendais. T'es fasciné par cette vision de rêve alors qu'elle descend tranquillement les escaliers pour te rejoindre dans le hall imposant. J'ai jamais été aussi sérieux de ma vie. Que tu lui réponds le plus sincèrement du monde, le regard de nouveau accroché à son visage des plus parfaits. Elle est au delà même de la perfection elle même, que tu te dis et te répètes alors que tu viens délicatement embrasser l'un de ses bras nus. Pour finalement échouer sur ses lèvres ô combien tentantes. L'une de tes mains vient se poser sur sa mâchoire. T'as aucune envie de ruiner si tôt sa jolie coupe de cheveux. Et tu vas éviter de la tripoter trop tôt également. T'es pas sûr de pouvoir retenir toutes tes envies, si tu commences à flirter avec elle. Je savais que tu porterais du rouge ... Que t'avoues, toujours avec le sourire. Pas gêné pour un sou d'avouer ainsi que c'est la raison pour laquelle tu portes ce rouge sang sur les revers de ta veste de costume noir.

Vos bras reposent l'un contre l'autre / l'un sur l'autre, lorsque vous vous décidez à prendre la direction de la salle où se situe le coeur même de la soirée. Drôle d'idée que de se marier la veille de l'Halloween. Mais soit. Tu préfères passer une soirée presque tranquille de ce genre avec Joanne. De quoi permettre un véritable rapprochement, t'en es bien certain. Forcément plus qu'une soirée au cours de laquelle dansent des zombies, des vampires, des squelettes, des démons et autres monstres et créatures. T'es pas certain de bien connaître les codes du romantisme. Mais ça ne fait aucun doute qu'il y a plus de magie et de beauté à s'entourer de bougies plutôt que de citrouilles. Plus de magie, surtout, à avoir un bouquet de fleurs colorés au centre de la table, plutôt que des chrysanthème. En tout cas, elle te semble parfaite dans ce décor, ta belle Joanne. Celle là même qui vient poser une main aux ongles rouges, sur ta cuisse. En retour, tu viens tout naturellement poser ton bras sur le dossier de sa chaise dans son dos. Le bout de tes doigts qui vient caresser son épaule nue. Tu lui offres un sourire tendre quand vos regards se croisent. Ce soir, t'as envie que de ça Gabriel. De la tendresse et de la douceur qui vous unit encore après toutes ces années. T'as envie de ça bien plus que de plaisanter à propos de tout et de rien. T'es presque calme ce soir. Ce qui t'arrive rarement. T'as pas envie de boire jusqu'à en oublier la raison et faire le pitre pour amuser la galerie. Dans le fond, ce soir t'as juste envie de Joanne toute entière. T'as envie de l'impressionner. T'as envie de lui montrer que tu peux être à la hauteur. Que t'es pas juste le crétin de service qui fait toujours le con parce qu'il est immature et fêtard au possible. Tu veux lui prouver que t'es capable de plus. Que t'es capable de tout pour elle. T'es consciente que Mira finira bien par nous tomber dessus ? Que tu lui souffles avec tendresse, en continuant de contempler son visage parfait que t'as tellement envie de redessiner du bout de tes doigts encrés.

Ma voix saura se taire
Caresser ton visage
Le bercer pour l'hiver
De désir et d'orage
Faire de ton pire passé

Un océan de glace
Espérant te laisser
Là où les mers se croisent

CODAGE PAR AMATIS



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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Empty Lun 4 Nov - 4:54



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
T'étais stressée comme jamais à l'idée de grimper dans cet avion en compagnie de Gabriel. Jamais vous ne vous êtes laissés tentés par une expérience de la sorte ensemble, les seuls endroits où vous avez pu aller en compagnie de l'un et l'autre sont des conventions tatouages où tu profites généralement de l'occasion pour repiquer un peu ton encré au passage. Parce que le dermographe, c'est la façon facile de vous lier l'un à l'autre sans que l'alcool soit mit en jeu pour détendre les âmes. Toutes vos séances sont agréables. Généralement silencieuses certes, mais t'apprécies de le voir aussi concentré sur toi que toi sur lui alors que ton engin va et vient sur son épiderme pour le recouvrir de couleur. Il a été ton premier cobaye, t'offrant sa peau sans même savoir ce que tu pouvais valoir à l'époque. Vous vous en foutiez, vous profitiez comme si le jour était l'dernier à l'époque. Ca t'manques de penser comme ça, toi qui n'as la tête qu'à tes projets et tes rendez-vous qui n'ont de cesses que de s'accumuler. T'es incapable de te rappeler combien de mois d'attente il faut à l'heure actuelle pour une place libre dans ton emploi du temps. T'as l'impression d'être étouffée, de voir ta vie uniquement rythmée par ton travail. J'ai peur de m'faire bouffer tu sais Gaby? De pas réussir à dire stop et de décevoir ceux qui peuvent compter sur moi. Te décevoir toi.

Vous êtes plus complices que jamais alors que vous riez fort en vous remémorant de vieux souvenirs avec la bande. Vous vous attirez même les foudres de certains autres voyageurs semblant être vraisemblablement excédés de vos rires alors que vous tentez de les étouffer contre l'un l'autre. T'as du mal à te souvenir quand on aurait pu voir voir aussi complice de jour, sans qu'aucune goutte d'encre ni d'alcool ne soit impliquée. T'es incapable de te le rappeler tant les années n'ont eut de cesses que de vous éloigner. Vous faire souffrir chacun de votre côté en loupant ces choses magnifiques qu'vous étiez sensés partager. Toi aussi t'étais rêveuse à l'époque, t'avais envie de t'enfuir loin d'ici te trouver ton petit coin de paradis pour t'y installer et faire ta vie en sa compagnie. Tu n'lui as jamais dis cependant, même il y a des années t'avais déjà cette fierté bien à toi t'empêchant d'exprimer le réel fond d'ta pensée. Tu t'contentais d'te repasser en boucle ces moments ensemble dans tes draps défaits alors que sa main encore vierge de tatouages venait caresser tes cheveux de feu tendrement. Elle te manque l'époque de la pseudo-insouciance, des premiers émois. C'était tes plus belles années en sa compagnie, avec tes vieux frères et ton tatoué. Vous voilà soudainement de retour à tout ça alors que vous découvrez Vegas ensemble, loin de vos tracas. Tout ce qui compte ces deux petits jours, c'est lui et toi. Rien de plus, rien de moins. Parce que t'aimerais profiter de tout ça pour vous rapprocher, vous renforcer. Parce qu'on le mérite Gabriel non? Que d'avoir un peu de bonheur nous aussi dans nos vies tu penses pas? T'imagines pas à quel point j'aimerais être cette personne là. Ton phare dans la nuit lorsque tu t'égares, la présence réconfortante lorsque tu te sens au plus bas.

Treize années d'blizzard, autant de résistance venant vous affaiblir au fur et à mesure. Vous valez mieux que ça, vous méritez plus. C'est pour ça que tu t'es jetée à l'eau pour lui proposer de t'accompagner en terrain étranger, parce que c'est plus facile pour se laisser aller non? Lorsque toutes les âmes environnantes vous sont inconnues, qu'aucun regard ne viendra vous juger pour votre relation houleuse, ce a(b)ime moi qui vous caractérise si bien. Tu profites de chaque sourire qu'il peut t'adresser, de chaque baiser plus ou moins innocent sur tes lèvres en fonction de votre humeur. Tu profites de la chaleur de ses bras t'enlaçant pour te presser fièrement contre lui. On peut même chopper vos doigts s'entrelaçant alors que vous vous baladiez à travers l’hôtel à la recherche de votre suite. T'es pas habituée des grands endroits et Mira elle semblait bien décidée à faire les choses plus qu'en grand. Votre chambre est des plus belles, immense juste pour vous deux. Vous vous êtes mis à rire en évoquant les préparations étant de mises avant la cérémonie aux premières lueurs du crépuscule. Ils sont bizarre dans le Nevada à se marier de nuit, une veille d'halloween dans un casino de Vegas. Mais tu la remercies, ta cliente et amie pour l'opportunité qu'elle t'offre. Pour cette escapade loin de tout, cet air frais caressant vos visages et vos palpitants. T'es heureux d'être là Gab? Sincèrement? Promets moi qu'tu ne regretteras pas, que peu importe ce qui peut se passer on ne se déchirera pas.

Tu manques de tomber dans les vapes alors que tes pas viennent te rapprocher de ton tatoué beau comme un dieu dans son costume sombre. T'as le souffle coupé, t'as même un hoquet de surprise que tu ne peux réprimer alors que ton regard scrutant la foule ne manque pas de s'arrêter sur lui. T'as bien faillis louper une marche ou deux sous l'poids de l'émotion pour finalement retrouver les bras accueillant de ton compagnon pour le weekend. Il est superbe, bien qu'il soit naturellement beau cela ne fait aucun doutes pour personne. Sans compter qu'tu pourrais bien lapider la première âme osant te contredire. Sa main vient trouver ta joue alors qu'il dépose un tendre baiser sur tes lèvres. Tu vois des étoiles tout autour de toi, c'est bien trop beau ce que vous vivez. T'as presque envie de lui demander de te pincer. Juste au cas où tout ceci ne serait qu'un rêve. Une hallucination provoquée par ton esprit tiraillé. Au lieu de ça, sa voix vient te couvrir de compliments faisant rougir tes joues. Encore plus lorsque ce dernier vient t'avouer qu'il était persuadé que tu porterais du rouge. T'as longuement hésité avec cette longue robe de jade qui gît dans ta penderie en attendant d'être portée. Au lieu de ça, t'as préféré commander une sublime robe rouge mettant en valeur tes épaules dénudées. Plutôt que de continuer ton argumentation sur à quel point tu peux le trouver beau, tu viens déclarer qu'il serait bien que vous rejoigniez la cérémonie si vous comptez ne pas vous faire sonner les cloches par la mariée. Ca s'rait con que d'se faire engueuler pas vrai Gaby? Tu t'souviens à l'époque quand les vieux nous chassaient d'en dessous d'leurs fenêtres parce qu'on vivait trop fort, trop bruyamment pour eux?

Vous avez regagnés vos sièges et le bras de Gab ne manque pas de venir recouvrir tes épaules alors que l'une de tes mains elle vient trouver sa cuisse. Vos regards sont fiers, tendres alors qu'ils se perdent l'un dans l'autre. Tu tentes d'étouffer un rire alors que la voix de ton encré te souffle que Mira finira tôt ou tard à vous tomber dessus. Tu peux t'estimer heureuse qu'elle ne t'ai pas appelée en panique ou tout simplement pour te crier dessus à cause de son stress. T'es passée entre les balles comme on dit et faut dire que t'en es pas peu fière. "M'en parles pas... Va falloir réussir à fuir. Et vite." Qu'tu réponds sur un ton joueur alors que tu manques de t'esclaffer. Ton humeur est tellement joyeuse, tu resplendis alors que tes opales se perdent dans les siennes. T'as envie de l'embrasser, t'enfermer dans cette suite pour ne voir aucune âme qui vive. Juste profiter de ces heures en sa compagnie inlassablement, ancrer chaque instant dans ta mémoire comme un film pour ne jamais l'oublier. La musique se met à retentir dans la fausse chapelle improvisée alors les mariés prennent place l'un après l'autre. Les voeux sont échangés, ne manquant pas de faire perler tes yeux de larmes tant tu te veux sensible à de si belles choses. T'es loin d'être une dure à cuire sans sentiments, toi aussi tu veux une jolie histoire et la belle robe blanche... T'es pas différente des autres dans le fond. Les alliances sont passées, le baiser scellant leur union partagée sous un torrent d'applaudissements alors que vous vous redressez tous. Certains sifflent, d'autres acclament. Tu te contentes de sangloter dans ton coin, bien trop émue par l'amour transpirant dans les yeux des tourtereaux vous réunissant pour une si jolie soirée. Tu viens t'échouer dans les bras de ton cavalier pour le week-end, les yeux brillants de larmes et d'émotions. Tu trouves pas ça beau toi Gabriel? Deux âmes qui s'aiment si fort, qu'elles sont prêtes à se promettre une vie ensemble?

On s'est connu y a trois mille ans, on se retrouve maintenant.
Et nos enfants feront de même.
Je t'emmène loin des griffes de la colère, loin des regrets, loin des nausées.
Je t'emmène loin de la barbarie et des odeurs de kérosène brûlé,
Je t'emmène courir après des filles, après des garçons, après des rêves.
Et contempler les vivants, ces gens qu'on croise parfois
Et qui nous font tomber amoureux pour deux, pour trois.



(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 3794924939  


@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 2288768012 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 1505825564 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 3227196488
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Empty Lun 4 Nov - 18:59




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



T'as été aussi excité que stressé à l'idée de ce week-end en compagnie de ta Joanne. Terrifié à l'idée que ça puisse mal se passer. C'est que trop souvent ça part en vrilles entre vous. Pour un oui ou pour un non. Avec une vraie raison ou pas. T'as finis par te dire que vous n'étiez sans doute pas faits du tout pour vous entendre. Et en même temps, tes sentiments pour elle ne sont que trop présents, pour que tu puisses tout à fait les nier. Tu n'essaies plus tellement désormais. Tu te laisses porter plutôt bien volontiers par tout ce que tu ressens pour elle. Surtout si ça t'entraîne dans ce genre d'escapade en sa compagnie. A vrai dire, tu pourrais la suivre absolument n'importe où, sans poser la moindre question, ta parfaite Joanne. Elle pourrait vouloir t'entraîner dans une soirée glauque dans un cimetière ou dans une crypte pour fêter Halloween, que tu la suivrais sans rechigner. Sans l'ombre d'une hésitation non plus. T'es prêt à tout pour lui plaire. Quand bien même tu n'es pas capable de faire et de garder intacts tous les efforts que tu fais toujours pour elle. Elle n'a pas le temps de les voir, que t'es de nouveau toi même. Beaucoup trop à son goût, tu ne le sais que trop bien. Ce n'est pourtant pas faute de vraiment le souhaiter; T'aimerais tellement la mériter ta Joanne. Au lieu de ça, t'es qu'un incapable qui évolue beaucoup plus souvent à reculons, qu'en marche avant comme il le faudrait. Comme le fait Joanne elle même. T'es frustré de ne pas être plus capable que ça d'évoluer dans le bon sens. Mais tu ne sais pas comment changer ça sur du long terme.

Ce week-end ça ne sera qu'elle et toi. Sans votre bande de potes. Sans qui que ce soit susceptible de relancer les hostilités entre vous. Sans petit démon perché sur l'une de vos épaules pour vous souffler des choses insupportables qui ne peuvent que foutre toujours plus en rogne. Surtout Joanne. Qui semble toujours être énervée. Qui a sans doute la vie stressante qui va avec pour provoquer la chose, dans le fond. Tu ne sais pas trop. Vous ne parlez plus suffisamment pour que tu puisses tout à fait le savoir dans le fond. T'en as le souffle qui se coupe quand tu réalises au bras de quelle sublime créature tu vas assister à ce mariage. Tu ne connais personne toi. Mais ça n'a pas d'importance. T'es capable de parler à tout le monde, sans difficulté apparente. Tu peux faire la conversation à n'importe qui. Et faire le con sans la moindre honte, également. Tu te mêles facilement à une foule de parfaits inconnus. C'est plutôt si tu dois te retenir de le faire pour rester uniquement avec ta belle, que ça risque d'être compliqué. Parce que t'as besoin de tout ça pour te sentir visible et relativement important. T'as besoin de savoir qu'on peut t'apprécier. Et apprécier ta compagnie, de manière générale. Et pourtant tu commences à te dire que, pour une fois, l'attention toute entière de Joanne sur un week-end entier, pourrait te suffire. Pour sûr que ça te plaît quand elle te regarde, te sourit, rit avec toi, discute avec toi, se détend contre toi ...

T'en as eus la chair de poule de la voir rire dans l'avion, de la voir descendre ces marches, de l'avoir contre toi maintenant. T'es bien incapable de ne pas sourire avec sincérité implacable alors que tu peux pleinement profiter de l'avoir ainsi à ta portée. T'étais loin de t'imaginer que vous parviendriez à vivre un truc de ce genre tous les deux. T'étais plutôt persuadé que c'était terminé. Que vous aviez déjà vécu le peu de trucs positifs que vous pouviez vivre ensemble. Et que vous aviez justement gâché cette chance, à ne pas en avoir suffisamment profité. Mais t'as le temps d'un week-end pour profiter pleinement. Avec l'espoir fou de pouvoir continuer ainsi une fois que vous serez tous les deux de retour à New-York. Tu ne sais pas du tout à quoi tu dois t'attendre à ce niveau là. Mais t'as forcément envie que ça fonctionne. Et bientôt tu pourras plastronner parce que tu seras parvenu à être à la hauteur pour Joanne. Soit, c'est dans tes rêves pour l'instant ça. Mais si tu ne commences pas à y croire très fort maintenant, tu n'arriveras jamais à t'en sortir. Et pour une fois que t'as vraiment très envie de croire en quelque chose ... Tu dois le faire à fond. Pour vous. Pour elle. Surtout pour elle. T'aimerais tellement être capable de la rendre heureuse comme elle le mérite. Tous les jours. Pas juste de temps en temps quand t'arrives à ne pas être qu'un con incapable du moindre sérieux. T'sais que vu la longueur de ta robe, on n'va même pas pouvoir aller se planquer dans un coin pour faire des cochonneries ? Que tu tiens quand même à lui faire remarquer, en offrant un regard entendu à ladite robe qu'elle porte. Et de laquelle tu ne te plains pas, tant tu la trouves parfaite. Quoi que c'est sans doute elle qui rend la robe si belle, plutôt que l'inverse.

Il vous faut calmer les taquineries en tous genres lorsque la cérémonie commence. Et toi, t'es obligé de prendre très fort sur toi pour assister à la chose plutôt que de regarder Joanne qui t'accompagne. T'es pourtant bien tenté de la dévorer encore et encore du regard tant elle est belle. Forcément beaucoup plus intéressante que tout ce qui est en train de se dérouler sous vos yeux. T'arrives à rester sage malgré tout. Jusqu'aux applaudissements, sifflements et acclamations. C'est à ce moment là qu'elle vient se coller à toi et que tu prends conscience de son émotion. D'une main qui se loge avec douceur sur sa joue, tu l'incites à relever la tête pour laisser vos regards se croiser. Tu lui offres un sourire des plus tendres et viens tout naturellement lui voler un baiser. Lui même plein de douceur. Et uniquement ça pour l'heure. Dis donc bébé ... En moins de vingt-quatre heures, je t'aurais vu rire aux éclats et être émue aux larmes. Je suis pas habitué, je vais perdre tous mes repères moi. Que tu la taquines gentiment, en lui volant un autre baiser. Tes doigts se perdent de nouveau sur son épaule nue, pour l'attirer à toi. Un baiser déposé sur son front et de nouveau, tu lui permets de se perdre contre ton torse. Tu te veux plus tendre que jamais avec elle. Parce qu'elle ne t'inspire rien d'autre que ça depuis votre départ le matin même. Que tu n'as aucune envie de mettre de la distance entre vous. Pas même l'envie de fuir. Surtout pas. Pas alors qu'elle semble, elle aussi, heureuse de ces moments partagés rien qu'à deux. A tel point, que t'en oublies de penser au fait qu'elle se prend peut-être à rêver à un mariage pour elle aussi, un jour. Que peut-être elle pourrait être en train de regretter le fait de ne pas être encore mariée. Tu ne penses pas à tout ça alors que pour la première fois depuis plus de dix ans, vous arrivez à vous comporter comme un couple. Tu penses surtout à ton envie de reproduire ça à l'avenir. Encore et encore.

Et pour pouvoir te plaire
Te tenir contre moi
M'abîmer sans te perdre
Il faut que tu me voies
Tes yeux sauront se perdre
Se cerner du rivage
Des rivières de colère
Où ta violence nage

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Empty Mar 5 Nov - 4:29



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Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Tu t'regardes dans l'miroir de la salle de bain, ne te trouvant toujours pas assez bien. T'ignores combien de temps t'as pu mettre à te préparer entre la douche, le séchage de cheveux. L'enfilage de ta robe puis le maquillage sans oublier la mise en pli de tes mèches rebelles en un chignon. Une heure et demie? Deux heures peut-être? Et pourtant tu ne te trouves toujours pas assez jolie. Pas assez parfaite pour pouvoir porter fièrement le bras de Gabriel autour du tien parmi cette bande d'inconnus, proches de la tatouée que tu encres depuis bien longtemps maintenant. T'es en proie au doute alors que pourtant tout est parfait jusqu'ici. Aucuns problèmes à signaler bien au contraire. Vous vous êtes amusés, avez ri jusqu'aux éclats comme deux grands enfants refusant de vieillir en s'enfermant dans leur bulle alors que vous avez sauté sur le matelas de votre lit pour en tester la résistance. Tu parais à la fois pale comme la mort et les joues rougies par l'émotion qui te grignotes l'estomac. T'arrives pas à te mettre en tête qu'il puisse te trouver jolie, assez pour t'embrasser devant tout ce beau monde que vous ne connaissez ni d'Adam ni d'Eve à l'exceptée de la mariée. J'ai peur qu'tu m'trouves pas assez bien Gaby. Pas assez jolie ou je n'sais pas. J'suis juste terrifiée tu sais?

Pourtant t'as su rassembler ton courage, quitter la salle d'eau débordant de tes produits d'beauté et de tes fringues de part et d'autres comme si une tornade était passée par là. T'as aucun doutes sur le fait que ton tatoué viendra te pardonner le désastre que t'as su causer et laisser derrière toi bien trop pressée par le temps pour prendre la peine que d'arranger tout cela. Tu t'es hâtée sur tes hauts talons jusqu'à l’ascenseur qui viendrait te mener jusqu'à lui alors qu'une essaim d'abeilles vient te piquer l'estomac pour le tordre dans tous les sens possibles. T'es seule entre ces quatre murs étroits alors que les chiffres défilent sous ton œil attentif et ton cœur battant. Bordel c'que t'as chaud combien même ta robe vermeil se veut légère. Tu bouillonnes d'impatience quant à le rejoindre, dizaine d'étages défilant les uns après les autres. Vient le ding sonore, le petit twist venant te sortir de tes pensées. T'as peur Joanne. T'es effrayée à l'idée de ne pas lui plaire, à ne pas le voir en bas de ces foutus escaliers risquant de te donner du fil à retordre chaussée de tes louboutins. T'as le myocarde en furie, t'as des paillettes sombres qui viennent s'agrémenter à ta vue pour te brouiller légèrement. Peu à peu, lentement mais sûrement tu descends les marches jusqu'à tomber sur ton compagnon de weekend plus beau que jamais. Si bien que t'en as le souffle coupé Jo'. Qu'tu sais pas quoi dire. T'as même pensé au revers rouge Gabriel... Qu'est-ce que tu veux qu'je dise à ça? Qu'est-ce que je suis sensée te répondre si ce n'est que je fond comme neige au soleil pour toi?

Vos lèvres se joignent, ses phalanges caressent ta peau dénudée pour la flatter de ses caresses. Jamais il ne vous a été donné la possibilité de vivre un tel instant jusqu'ici. A l'abri de tout ce qui peut venir vous perturber au quotidien. Votre bande d'amis, Susan, ton boulot... Tant de choses qui ont pour l'habitude que de vous séparer un peu plus plutôt que de vous unir alors que vous vous déchirez inlassablement. Sans repos. Au bout de treize ans, t'aimerais avoir la possibilité de te racheter. De relancer les dés et de peut-être avoir la possibilité que d'être heureuse en sa compagnie. Parce qu'il n'y a que lui pas vrai Joanne? Que t'es incapable que d'espérer ton avenir avec un autre. Que ce sera Gaby ou rien du tout. Qu'tu préfères finir seule plutôt qu'accompagnée d'un homme que tu ne saurais aimer. Tu ne veux pas mentir, prétendre être capable de reporter une telle affection sur un autre. C'est pas possible, sinon tu aurais réussi à te défaire de lui il y a bien longtemps pas vrai? Tu n'aurais pas pris la peine que d'avoir mal constamment à coups de je t'aime moi non plus, allers et venus incessants pour te peiner, te faire saigner un peu plus. T'es déjà bien assez blessée comme ça pas vrai? L'abandon, ça te connait et tu ne veux pas être en mesure de souffrir si le tatoué venait à disparaître. J'sais pas pourquoi je t'ai invité, j'sais pas pourquoi j'ai fais ça. Peut être qu'une partie de moi espère qu'on pourrait y trouver notre compte Gab? Baisser les armes pour se rendre compte que tant que l'on est vivant, on fait partie du même camp? J'peux pas être la seule à être attirée vers toi comme un aimant. Toi aussi tu dois l'sentir pas vrai?

L'heure tourne et il vous faut regagner les lieux accueillant la cérémonie. C'est vos doigts entrelacés que vous regagnez sagement vos sièges alors que tu tentes de ne pas trébucher sur ta longue robe ce qui serait dommage. T'aurais l'air bien à t'étaler de la sorte devant tout le monde. Alors tu accuses le moindre de tes pas, tes phalanges enserrant celles de Gabriel le plus possible. Vous voilà assis à vos places alors que vous vous taquinez un bref instant en attendant que la musique ne vienne vous couper dans votre élan. Tes joues rougissent à vue d'oeil alors que ton encré te souffles que ta robe ne se veut pas propice à une partie de jambe improvisée à l'abri des regards en deux-deux. Tes joues s'enflamment. "On a une gigantesque chambree pour ça et une tonne d'étages pour y accéder..." Qu'tu lui souffles l'air innocent. Bien sûr que t'es perturbée par ses mots, qu'ils viennent piquer le creux de tes reins pour le taquiner, le forcer à se réveiller alors que tu tentes de garder tes envies sous clef. Tu te concentres sur la scène, les vœux échangés emplit de promesses d'un avenir moins sombre. D'un avenir meilleur. T'y crois toi Gaby? A un monde dénué de méchanceté, plein de bonté? T'as pas cessé de poursuivre cet espoir? Une terre où l'on pourrait mettre au monde des enfants sans avoir peur de leur avenir?

Éternelle sentimentale que tu es, lorsque le baiser scellant leur union est partagé tu ne peux t'empêcher de te lover dans les bras de ton tatoué en étouffant un sanglant d'émotion contre lui. Parce que t'es une fleur bleue Joanne, qu'toi aussi tu rêves d'une jolie histoire et d'un joli mariage. Mais tu ne l'imagines qu'avec une seule personne, celle ci te forçant à relever le visage pour t'adresser un tendre baiser. Il te taquine, affirme ne t'avoir jamais vu exprimer autant tes émotions. Tu ne peux t'empêcher que de sourire malgré les perles salées roulant sur ton visage. Tu défailles, lorsqu'il t'adresse des mots doux de la sorte toi qui y est si peu habituée... Tu t'contentes d'appuyer un peu plus ton visage contre la chaleur de sa paume en ronronnant. "Désolée, j'peux pas contrôler..." Tu renifles, l'air coupable alors que tes yeux s'ancrent dans les siens. Peu à peu le rangs se vident à travers les bancs de la chapelle pour regagner le lieu de réception où auras lieu la soirée grandiose organisée par les futurs mariés. T'en as tant entendu parler de ce mariage qu'aucune surprise ne puisse être de mise si ce n'est l'évolution possible entre toi et ton encré. Vous suivez le mouvement de foule tant bien que mal, débouchant sur une salle joliment décorée où une armada de serveurs vous attendent leurs plateaux et coupes fièrement en mains. "Putain mais t'as vu tout ce monde?" Tu souffles, presque choquée par la quantité de monde invitée par les mariés. Vous vous fondez sans mal dans la masse, deux anonymes entrelacés. Tu ne peux t'empêcher de contempler ton compagnon en marquant un bref arrêt, les yeux rivés dans les siens en éprouvant une certaine tendresse. Chaussée de tes hauts talons tu n'as aucun mal à gagner ses lèvres que tu saisis avec amour, chaleur et passion. Tes bras se perdent autour de sa nuque, te permettant de l'aimer pleinement. Quoi de mieux qu'un mariage pour se laisser aller Gabriel? Surtout lorsqu'on est loin de tout, et de tous le monde.


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@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 917228000 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 2371390455 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 3227196488
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Empty Mar 5 Nov - 18:48




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



C'est avec plus de hâte que de nervosité que tu patientes au bas des escaliers. Que tu attends que ta belle daigne te faire cadeau de sa présence à tes côtés. Tu n'as aucune idée de l'état d'esprit dans lequel elle même se trouve. Mais tu l'imagines tout à fait être en pleine crise de panique. A se demander si elle doit vraiment sortir de la chambre et te rejoindre pour que vous puissiez vous mêler au reste des convives. Ce n'est pourtant pas comme s'il s'agissait de son propre mariage. Ce n'est pas comme si elle avait des raisons de stresser à propos du reste de la soirée. A moins qu'elle n'ait peur de ne pas te plaire ou une autre connerie de ce genre. Elle est malheureusement bien du genre à douter de tout, tout le temps, Joanne. Mais surtout d'elle même. Pour une raison que tu n'es toi même toujours pas en capacité de piger. Elle est tellement parfaite à tes yeux, que tu ne peux évidemment pas comprendre. C'est plutôt toi qui n'es pas à la hauteur. Tu dois prendre très fort sur toi pour ne pas paraître trop con ou trop idiot à ses côtés. Toi l'éternel imparfait. Toi qui ne seras forcément jamais assez bien pour elle. Même avec tous les efforts du monde, ça ne fait aucun doute. Tu sais au moins jouer la comédie quand il le faut. Toi qui joues le parfait petit escort boy quand t'assistes à des soirées importantes avec Susan. Tu devrais savoir faire en compagnie de Joanne également. Surtout avec elle, même. Qui t'inspires plutôt pas mal de belles choses. Bien plus que n'importe quelle autre femme.

Ta patience paye enfin. Quand elle arrive dans ton champ de vision. Que tu lui offres un regard des plus fascinés le temps qu'elle même descende les escaliers. Tu n'as jamais eus le palpitant aussi affolé par une "simple" vision. Et c'est bien le cas là. Il s'emballe de façon démesurée alors que tu la dévores du regard. La hâte au fond des yeux et du coeur, qu'elle te rejoigne enfin. Alors qu'elle semble presque prendre son temps. Si ça ne tenait qu'à toi et que t'étais seul là, tu lui ordonnerais du bout des lèvres de te rejoindre plus vite que ça tant tu t'impatientes. Finalement elle est là. De quoi faire naître un sourire démesuré sur tes lèvres alors que tu la dévores ouvertement du regard. Et que tu te fais tendre et taquin en venant l'embrasser. Le long de son bras, pour jouer. Sur ses lèvres, par pure envie. T'es bien heureux de la retrouver enfin. Vous vous apprêtez très officiellement à passer le meilleur week-end de votre vie. A tous les deux. Et t'en n'es vraiment pas mécontent pour le coup. Tout au contraire. Un week-end bien meilleur que celui que vous auriez passé si vous étiez restés à New-york. Elle en robe rouge sang plutôt que de faux assassins armés de haches. Plutôt avec avec ses magnifiques cheveux remontés sur le sommet de son crâne, plutôt qu'avec de fausses araignées accrochées à ses mèches. Aucune atrocité ne devrait être visible ou commise au cours du week-end. Ce sera beau, ce sera bien, ce sera magique. Digne d'un film romantique plutôt que d'un film d'épouvante.

Mais tout naturellement tu sous entends de façon très claire ton désir pour elle. T'es quelque peu frustré par l'idée que vous n'allez pas pouvoir laisser libre court à votre désir tous les deux. Pas tout de suite tout du moins. Impossible d'aller se planquer dans un coin pour quelques minutes, vu la longueur de sa robe. Sa réponse vient tout de suite t'arracher un rire des plus spontanés. Tu penses escaliers ou ascenseur ? Que tu demandes l'air de rien. Dans les deux cas, l'idée est fort plaisante. A vrai dire, peu importe l'endroit, ça te paraîtra toujours des plus intéressants. Tu n'iras pas jusqu'à dire que tu pourrais le faire même dans un cimetière, une nuit de pleine lune, en plein brouillard. Mais dans le même temps, tu te dis que tu pourrais bien oublier tout ce qui vous entoure, si t'étais perdu tout contre elle. Ton corps contre ses courbes. Sa peau sur la tienne. Sa langue dans ta bouche ou inversement. Parce qu'elle te fait toujours trop d'effet et que tu ne fais rien pour t'en cacher. Au contraire. Tu n'as aucune honte. Surtout pas en ce qui concerne votre désir à tous les deux. Que tu sais réciproque, mine de rien. On est bien partis pour la saccager cette chambre ... Que tu ne peux t'empêcher de murmurer avec douceur. Un petit sourire coquin au coin des lèvres pour ne pas trop changer de vos habitudes. T'as bien trop hâte de faire rebondir les gémissements et cris d'extase de ta belle, contre les murs de cette suite de luxe qui vous attend. Parce que ça ne fait absolument aucun doute que vous allez vous en donner à coeur joie tous les deux. Comme toujours. Plus encore, même.

Le mariage est finalement prononcé et Joanne vient se perdre contre ton torse. T'enroules tout naturellement tes bras autour d'elle pour la serrer tout contre toi. La câliner, non sans la taquiner encore et toujours. C'est plus fort que toi, tu ne sais carrément pas faire autrement. Et ça ne semble pas l'embêter cette fois ci. Quand bien même elle finit par s'excuser pour tous ces changements d'états d'âmes chez elle. T'excuses pas. T'es magnifique quand tu te laisses aller. Que tu ne peux t'empêcher de lui souffler, de nouveau pleinement tendre. Ta main toujours sur elle, contre laquelle elle vient plus encore appuyer sa joue. Tu veux seulement qu'elle soit assez à l'aise avec toi, pour laisser libre court à toutes ses émotions. Même les négatives. Même celles qui parviennent à l'effrayer. C'est de nouveau bras dessus bras dessous que vous quittez l'endroit pour rejoindre le lieu de réception. T'es qu'à moitié fasciné par l'endroit et le monde qui s'y presse. Tu t'es habitué à ce genre de chose avec Susan. Mais tu te gardes évidemment bien de le faire remarquer alors que tu offres un nouveau tendre sourire à Joanne. Dis donc elle a pas lésiné sur les moyens. Que tu commentes et confirmes en observant les lieux malgré tout. Rien qu'un bref regard avant de totalement revenir à elle. Parce qu'elle t'intéresse bien plus que le reste. Que tout le reste. Arrête de m'regarder comme ça ... Que tu souffles tout bas alors que ton corps tout entier chante une toute autre chanson. Au contraire t'as envie qu'elle continue. T'as envie de tellement de choses en ce qui la concerne. Alors forcément que tu l'accueilles contre toi avec plaisir, quand elle vient récupérer tes lèvres des siennes. Tu soupires d'aise et enroule tes bras autour de sa taille fine pour la serrer contre ton corps et poursuivre toujours plus ce baiser lent et sensuel à souhait. Qui a tout le temps de te retourner le cerveau. Tu pourrais l'embrasser de la sorte des heures entières. Tu serais en train de continuer même, si la mariée ne débarquait pas subitement pour te la chiper. Sourire joueur sur les lèvres quand elle mentionne le lancer de bouquet. T'es bien incapable de comprendre quoi que ce soit, que Joanne t'échappe pour rejoindre une masse de jeunes femmes en jolies robes qui se pressent pour tenter d'attraper le bouquet que la mariée s'apprête maintenant à lancer. Bêtement, toi tu penses que Joanne ne va pas franchement aimer ce délire là qui n'est certainement pas le sien. Parce que, bêtement, tu ne te dis pas qu'elle rêve à ces choses là Joanne.

CODAGE PAR AMATIS



@Joanne De Luca (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 3176379322 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 3794924939
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Empty Mer 6 Nov - 5:11



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Il n'a pas fui. Il a tenu sa parole et a embarqué à tes côtés. Vous vous êtes laissés le bénéfice du doute le temps de quelques jours, quelques nuits. Lorsqu'il est revenu au salon pour te demander la confirmation, tu l'as d'abord trouvé con. T'allais t'apprêter à répondre sèchement qu'tu savais encore ce que tu pouvais bien dire lorsque t'as pu sentir le regard de ton collègue et ami contre ta couenne pour t'inciter à montrer un peu plus de douceur envers le tatoué faisant un pas en ta direction. Tu t'es donc ravisée, après un long soupir certes. Tu lui as assuré que tu étais bien sûre, que tu n'avais ni trop bu ni lancé ça comme une plaisanterie. Tu le voulais à tes côtés, sinon tu n'aurais même pas fait le déplacement à vrai dire. Si c'était pour essuyer les plaintes rageuses de la mariée quant à ton caractère de cochon solitaire très peu pour toi. De plus, tu ne voulais personne d'autre à ton bras que Gab. A quoi bon? Rien, t'y voyais pas l'but. Vous vous êtes envolés ensemble, l'un lové contre l'autre dans une armistice silencieuse. Vous avez déposés les armes le temps de quelques heures en treize ans, oubliant les autres et la rancœur. Parce qu'on en est capable pas vrai? Qu'de faire taire nos sales démons, passer à tabac nos travers venant tenter nos vieilles habitudes? On peut le faire Gaby. Du moins, j'aimerais qu'on essaie.


T'as regagné le creux de ses bras après avoir tourné tel un diable dans la salle de bain de votre suite pour ce weekend. Mira à que trop mit les moyens t'en es presque gênée bien qu'ça ne soit pas réellement un soucis pour elle. Son père est le proprio de l'établissement, où tu n'sais plus trop ce qu'elle avait pu te raconter la belle tatouée. Quoi qu'il en soit, cela à était mit en oeuvre pour plaire et c'est réussit. Vous en avez eu le souffle coupé lorsque vous êtres rentrés dans cette chambre immense. Vous vous êtes même mis à sauter sur le matelas pour en tester le moelleux avant de vous y affaler comme deux enfants. Tu as saisis les lèvres de ton compagnon de voyage, furieusement avant de t'arracher à lui péniblement. Car il vous fallait vous préparer, être prêts à l'heure sous peine de vous faire tirer les oreilles par la brune qui est bien plus pénible que tu peux l'être lorsqu'elle s'y met. Tu l'apprécies Mira. Elle qui a su devenir une amie au fil des séances, au fur et à mesure qu'elle t'accordait son épiderme au même tarif que sa confiance alors qu'elle faisait des milliers de kilomètres pour te rejoindre à New-york, bien loin de la cité des tentations que peut être la sienne. Gab lui est bien trop beau, dans son costume sombre au revers de sang matchant parfaitement à ta robe. Il l'avait prévu, qu'il te souffle entre deux baisers alors qu'il s'extasie que de ton allure. Tu rougis Jo', t'es presque gênée alors qu'il te couvre sincèrement de compliments. Il ne ment pas ton encré, jamais. Parfois il omet certains détails, sûrement pour te protéger où ne pas te blesser. Mais t'es trop attentive, tes oreilles trop traînantes. Forcément que t'es au courant des autres, de Susan et de ses griffes fermement resserrées autour de lui. Ça te rend malade, toi qui aimerais qu'il t'appartienne autant que l'inverse se veut réel. Toi qui ne te laisses aller à personne d'autre que lui. J'en suis incapable, j'en ai même pas envie. T'es le seul à pouvoir agiter ma carcasse sans que ce soit trop pénible Gabriel.

Vous avez regagnés la cérémonie en vous installant sur vos sièges. T'as le cœur qui bat alors que certains regards s'attardent sur vous au fur et à mesure que vous gagnez l'avant de la chapelle improvisée pour cet heureux événement. Qu'il y a t'il de plus beau que de célébrer deux âmes qui s'aiment? T'es pas vraiment capable de répondre à la question. En attendant que le reste du peuple présent prenne place, Gabriel te chuchotes bien des mots sensés te faire brûler d'impatience, d'envie combien même tu t'irradies déjà sans avoir besoin de sa voix titillant le creux de ton oreille. Il hésite, oscille entre ascenceur et escaliers alors que tu viens trancher d'une voix très nette mettant fin à toute conversation possible. "La cabine. Sois attentif aux signes, j'donnerais pas le top départ deux fois..." Qu'tu murmures en tournant ton visage discrètement en sa direction pour l'embrasser tendrement en étouffant le maigre filet de voix que tu pouvais laisser s'échapper de tes lippes alors que ces dernières s'éprennent de celles de ton tatoué. Frisson, passion, cela risque d'être bien compliqué que d'attendre le dénouement de cette union. Tout contre toi, il évoque à quel point votre chambre risque de ressembler à un champ de bataille après que vous l'ayez mise à sac. "Peu importe, il parait que le room-service est compris..." il sourit d'une façon brûlante alors que tu roules des yeux dans tes orbites de façon innocente. T'ignores à quel point j'ai envie de te dévorer lorsque tu te joues de moi comme ça Gab. C'est fou comme ton rythme cardiaque s'accélère, comme j'ai l'impression d'être sur le point de rompre en mille morceaux volontairement.

Les vœux s'échangent, le tendre baiser de contes de fées également. La foule s'est relevée pour applaudir et tu ne peux faire autrement que de noyer les bras de ton encré de tes larmes coulant à flots. Tu t'confonds en excuse alors que ce dernier semble touché de ton laisser-aller soudain que tu ne lui montres rarement, si ce n'est jamais. T'es pas du genre à laisser tes émotions prendre le dessus, mais t'es trop fleur bleue pour ne pas pleurer à chaude larmes en voyant la jolie Mira unir sa vie à celui qu'elle aime plus que tout. Autant que tu peux aimer Gab sûrement. Sinon elle ne se donnerait pas un mal si fou pour vous réunir le temps de quelques jours pas vrai? Elle est foutue loin d'être dupe, la mannequine. Percée à jour qu'tu peux être sous son regard inquisiteur te faisant presque trembler de peur. L'un des bras de ton cavalier s'invite autour de tes épaules alors que vous migrez vers ce qui semble être la salle de réception, somptueuse aux nombreuses tables dressées parfaitement et aux serveurs aux aguets. T'es totalement inconnue de ce genre de soirées, tu t'y noies. T'es mal à l'aise en compagnie d'autant de personnes, il n'y a qu'en convention que tu puisses te sentir bien en compagnie d'autant d'âmes autres que la tienne et celle de ton staff ou de tes proches. Vous avez tous les deux un hoquet de surprise, d'autant plus que l'encré vient appuyer tes propos. "J'crois que le casino appartient à sa famille, ou alors son père est un associé... J'sais plus trop..." Qu'tu lui indiques alors que tu le manges du regard pendant que ce dernier est occupé à détailler la beauté du lieu vous accueillant. T'es juste bien trop beau pour qu'j'puisse en rater la moindre miette Gaby, j'veux me souvenir de cette nuit pendant l'reste de ma vie. Un million d'années même.

Ses bras s'enroulent autour de toi, sensuellement pour te presser à son corps parfait. Tes opales brillent de mille feux, tu ne rêves que de te retrouver en intimité avec lui pour l'aimer toujours plus fortement. Sans aucunes retenues. Vous vous embrassez tendrement alors que tu sens une paire de doigts impatients venir taper contre ton épaule. "Tu permets jolie gueule, j't'emprunte ta d'moiselle!" Que la mariée lance à ton compagnon en te tirant par le bras. Tu la fusilles du regard alors qu'elle t'entraîne vers le fameux lancé de bouquet auquel tu n'as aucune envie de participer. Il n'y a qu'à voir la tête des molosses présentes sur les lieux pour te passer l'envie de te frotter à ces dernières. Tu n'as cependant pas le choix alors tu te places bien en arrière, adressant des regards des plus désespérés à ton tatoué étant sensé te supporter et ne pas t'abandonner de la sorte si la brunette se veut inquisitrice. Tu lui mimes quelques mots accompagnés d'un regard accusateur alors que les cris féminins s'exclament et que les fleurs te volent en plein visage atterrissant finalement entre tes phalanges. Bordel de merde Joanne qu'est-ce que tu viens pas de faire? La foule se retourne vers toi et tes joues virent au rouge immédiatement. Tu viens regarder tes pieds alors que la plus belle de la soirée s'élance en ta direction en gloussant te prenant dans ses bras pour t'écraser contre sa poitrine comprimée par le corset la retenant. Littéralement sur les fesses, elle te ramène au brun t'ayant accompagné la malice pétillant sur son visage. "J'pense qu'à ce tarif là, vous deux, c'est plus qu'une évidence! Va falloir nettoyer vos yeux les tourtereaux! M'sieur le beau gosse, tu sais ce qu'il te reste à faire!" Qu'elle lance sous ton regard médusé alors que tu regagnes les bras de ton partenaire de toujours pour t'y réfugier. Elle finit par tourner les talons, ravie de sa connerie alors qu'tu sembles sur le point de claquer très clairement après autant d'franchise de sa part à laquelle tu ne t'attendais très clairement pas. Tu viens voler une coupe de champagne à un serveur passant par là qu'tu descends d'une traite pour mieux claquer le verre contre son plateau le laissant vaquer à ses occupations. "J'y crois pas putain." Qu'tu grognes presque en regardant ce foutu bouquet allant de paire avec ta robe vermeille. T'en reviens pas. T'as besoin de son rire, d'un geste de sa part pour te rappeler à lui. J'suis désolée, j'suis aussi surprise que toi Gabriel. Mais est-ce qu'elle aurait pas raison dans le fond? Qu'il faudrait peut être se donner l'bénéfice du doute?

J'essaie encore et encore comme si tout cela avait du sens.
Peu importe les efforts, c'est un peu con mais j'suis persuadée qu'on peut tenir la distance.
Arrêter d'se faire du mal, de s'esquinter, de se déchirer.
J'pourrais bien t'aimer, t'épauler, t'accompagner.
Si seulement on était un peu moins bêtes et qu'on arrêtait nos conneries.
Juste le temps d'se reposer, d'se dire qu'on peu aussi être quelque chose de doux, de joli.
(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) 3794924939  


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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Empty Mer 6 Nov - 18:46




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu sais pas le genre d'effort que ça demande à Joanne que de se comporter de cette façon avec toi. Tu sais pas, toi, si tu lui inspires toujours plus de mauvaises choses ou pas. Tu sais pas si elle est agacée par ta petite personne ou pas du tout. Si elle a encore envie de faire des efforts avec toi ou pas du tout. Tout ce dont t'es bien certain, c'est que toi t'as envie de faire en sorte que ça marche. Au moins le temps d'un week-end pour vivre autre chose avec elle. T'en as marre de devoir te contenter de disputes et du sexe qui suit bien souvent. Quand bien même tu ne vas évidemment pas te plaindre de la partie sexuelle de la chose. Parce que c'est bon. Parce que c'est beau. Parce que t'as tout simplement toujours envie d'elle. Alors tu ne te fais évidemment jamais prier pour répondre présent. T'as juste l'espoir fou que ça reste ainsi entre vous. Que ça le soit toujours plus, surtout. Toujours plus beau et plus intense. Parce que tu serais tout simplement bien incapable de t'en passer. De te passer d'elle, plus largement. Mais comment t'es censé lui dire ces choses là au juste ? Comment tu dois faire pour simplement te livrer, pour une fois ? Pour oser dire les choses qui concernent tes sentiments ? T'es bien incapable de ça. T'as envie de croire qu'elle finira par s'en rendre compte d'elle même. Alors que tu te comportes toujours plus comme un idiot, c'est un fait. Toi qui fais connerie sur connerie et qui ne sais pas être à la hauteur.

T'as un sacré sourire quand elle tranche pour toi au sujet de votre future étreinte. T'as hâte. Comme toujours. T'as tellement toujours envie d'elle. Tu ne prétendras jamais le contraire. Surtout pas devant elle. Surtout pas alors que tu ne souhaites rien d'autre que des sourires tous plus lumineux les uns que les autres, sur son si joli minois que tu connais par coeur depuis le temps. T'es déjà un peu trop en train de vous imaginer tous les deux dans l'ascenseur. Vos corps bouillonnant de désir, pressés l'un contre l'autre. Tu te prends à rêver de tout ça. C'est plus fort que toi. Elle te fait toujours tellement d'effet Joanne. C'est le cas depuis le premier jour. Mais surtout depuis que vous faite bien plus que flirter ensemble, tous les deux. Arrête de m'exciter, p'tain ... Que tu marmonnes tout contre ses lèvres. Juste assez fort pour que seule elle puisse t'entendre. T'as pas envie que tout le monde autour de vous réalise que vous êtes ouvertement en train de parler sexe. De parler de vos futures folles étreintes qui risquent de se produire absolument n'importe où dans cet hôtel casino. Parce que vous êtes comme ça vous. Parce que vous n'êtes pas capables de faire autrement que de vous sauter constamment dessus. D'ordinaire, c'est surtout avec de l'alcool dans le sang pour faire sauter vos dernières hésitations. Mais ce week-end, vous n'aurez pas besoin de ça. Vous ne vous êtes que trop rapprochés l'un de l'autre dans l'avion et depuis votre arrivée à Las Vegas, pour ça. T'en es bien certain que ça ne va pas changer de sitôt. Que vous n'allez pas faire marche arrière.

T'affiches un sourire des plus joueurs, quand elle affirme que le room service est compris avec votre chambre. Pour sûr, ça vaudrait mieux. Parce que ça ne fait aucun doute pour vous, que la chambre sera rendue dans un sale état. C'est le risque avec les deux amants terribles que vous êtes tous les deux. Et toi, t'assumes pleinement la chose. Tu seras à peine désolé pour son amie et pour les employés qui auront à ranger. T'es qu'un gamin, c'est pas nouveau. Vous profitez de n'être encore que tous les deux dans votre bulle, pour échanger des baisers tous plus fougueux et brûlants les uns que les autres. Vos corps tendrement pressés l'un contre l'autre. Jusqu'à ce que la mariée ne débarque à l'improviste pour te piquer ta Joanne. Ta Joanne. Tu tires un peu la tronche, de façon exagérée, alors qu'elle est éloignée de toi. Tu fourres tes mains dans les poches de ton pantalon en attendant son retour. Tout naturellement, ta jolie cavalière te cherche du regard. Tu lui offres un sourire désolé et un haussement d'épaules. Tu ne pouvais décemment pas intervenir et aller contre l'envie et l'avis de la mariée. C'est sa soirée, c'est elle qui décide. Evidemment. Tu n'as pas du tout ton mot à dire. Tu ris même lorsque Joanne se fait accusatrice dans son regard. Tu mimes une auréole imaginaire au dessus de ta tête, pour lui rappeler que tu n'y es pour rien du tout dans l'histoire, toi. La seule coupable c'est la mariée. Qui tenait tant à faire participer sa tatoueuse à ce lancé de bouquet. Et toi, tu t'attends à ce que les petits démons sur talons hauts, qui entourent ta belle aux cheveux rouge sang, se battent pour ce fameux bouquet. Et que Joanne en profite pour te revenir, en toutes discrétions.

Mais tu ne t'y attendais pas, toi non plus, à ce que les fleurs lui atterrissent en plein dessus. Qu'elles tombent directement dans ses bras comme si c'était volontaire. Comme si tout avait été prévu au préalable. Mais tu la connais assez Joanne, pour la savoir sincère quand elle baisse la tête et se veut invisible derrière le bouquet. Avant d'être ramenée à toi par la mariée elle même qui y va de son petit commentaire avant de disparaître de nouveau. Pas suffisamment vite, sans doute, pour manquer les rougeurs qui montent déjà à tes joues. C'est rare que tu rougisses. T'es pourtant bel et bien en train de le faire. Sous ta barbe parfaitement entretenue, ta peau se recouvre de rouge. Et dans l'espoir vain d'étouffer la gêne qui te prend aux tripes, tu te racles la gorge. T'as tout juste le temps d'attirer spontanément Joanne à toi, qu'elle s'échappe à moitié pour attraper une coupe qu'elle porte directement à ses lèvres. Elle en vide le contenu, bien trop rapidement pour que tu ne piges pas qu'elle est affreusement mal à l'aise. Certainement bien plus que tu ne l'es toi même. Tu grondes et attrapes sa main pour la ramener fermement à toi. Est-ce que je vais devoir surveiller ta conso d'alcool ce soir ? Que tu fais mine de demander, taquin. Avant de lui voler un baiser. Tes doigts venant se refermer sur son menton. Bouquet attrapé, mariée dans l'année. Ce serait peut-être un peu précipité. T'as pas envie de faire mine que tout ça n'est pas arrivé. Tu ne veux pas jouer au con en ignorant ses larmes pendant la cérémonie, sa réaction penaude quand c'est sur elle que le bouquet est tombé et sa gêne suite aux mots de son amie. T'es qu'à moitié con et aveugle Gabriel. Et t'es attentif à elle comme jamais tu ne l'as été. Tes doigts filent se perdre sur sa nuque quand tu l'attires plus encore à toi pour que son visage atterrisse au creux de ton cou. Tu n'as aucunement le courage d'affronter son regard alors que t'enchaînes déjà. Mais ne jamais dire jamais ...

Est-ce que tu vois comme je suis fou de toi ?
Est-ce que t'entends comme mon coeur bat pour toi ?
Comme il bat fort pour se joindre au tien ?
Et quand t'es pas là, est-ce que tu sais que je n'suis rien ?
Que j'pourrais crever si tu disparaissais ?
Si tu m'laissais sur le carreau, si tu m'laissais ?

CODAGE PAR AMATIS



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