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 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 Empty Mer 27 Nov - 16:46



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Vous avez survécu à nombre de coups d'éclats. A nombre de disputes toutes plus violentes les unes que les autres. Combien de fois vous vous êtes déchirés avec fureur? Avec ces mots balancés trop vite que vous veniez à regretter dès l'instant même où ils franchissaient vos lèvres. Bien trop souvent tu t'es retrouvée à débiter des immondices. Des choses que tu n'aurais jamais pensé être en capacité de lui balancer au visage. T'en as marre de ne pas réussir à te contrôler. De toujours voir rouge trop vite pour tourner au noir. Entrer inlassablement dans de terribles colères dont tu n'arrives pas à t'extirper. Dont tu ne te calmes pas avant de longues heures voir journées. Tu t'enfermes à double tour dans ces réactions démesurées et ces cris furieux. C'est ta manière à toi de te protéger Joanne, t'as toujours été comme ça depuis que tu t'es rendue compte de l'énorme blague que l'attachement pouvait être. S'autoriser à aimer quelqu'un, c'est s'autoriser à le perdre. Il y a eu tes beaux-pères, les "amis" que tu t'étais faite plus jeune. Ton tatoué également. T'es certaine de l'avoir définitivement perdu ce jour à votre bar fétiche servant de qg. Tu le sais que ce jour là, il s'est éloigné pour de bon. Que jamais plus vous ne pourrez être réellement heureux ensemble. Pourquoi t'as pris la décision de nous briser si facilement Gaby? Sans même te soucier de ce que cela pouvait me faire. Sans même penser que cet abandon serait celui de trop dans ma vie.

La vie est ainsi faite. De personnes qui se prétendent être importantes, tentent de gagner de l'importance dans l'existence de l'autre. Un début d'accoutumance se crée, comme une addiction. La présence devient vite nécessaire dans ce monde gris, car elle vient y mettre un peu de couleur. Cette chaleur humaine, elle permet de tenir bon quand les vents sont des plus violents. Lorsque les choses deviennent trop compliquées à gérer. Elle donne une illusion d'avoir quelque chose/quelqu'un à qui se raccrocher lorsque la chute libre se fait sentir sous les pieds pour au final se dérober. Ne même pas essayer de tendre une main pour te retenir. Te ramener près du bord. T'as eu l'habitude au cours de ta vie de te rendre compte du peu d'importances que tu pouvais avoir pour le reste du monde. T'étais celle que l'on ne remarquait pas, une nana bancale, une étourdie. Une abîmée de la vie, une sale crasse. Un terrain où l'bien et le mal s'affronte. Alors plus le temps passe et plus tu t'éloignes. Plus tu te protèges. Car t'ignores jusqu'où tu seras capable d'encaisser les coups. Jusqu'où tu pourras souffrir avant de craquer. Te briser en une multitude de pièces inégales que rien ne pourra recoller. Tu te sens battre de l'aile, peu à peu perdre le goût à tout. Tu sais que les choses auront prit une mauvaise tournure lorsque tu perdras l'amour que tu as à encrer tes clients. Mais il n'y a qu'a voir ce syndrome de la feuille blanche qui te guette alors que tu peines de plus en plus à trouver l'inspiration pour les projets que l'on t'amène. Si je tatoue pas Gabriel il me reste quoi? C'est la seule chose que je sache faire, la seule chose pour laquelle je suis foutrement douée. Il me reste quoi si je perd mon amour du métier? La seule chose qui me pousse à me lever une fois le soleil bien haut dans le ciel.

T'as pas grand chose dans la vie. T'as ta mère, tes frangins. T'aimes ta famille plus que tout, t'essaies toujours de leur offrir le meilleur. Régulièrement, tu passes remplir le frigo même si ça fait bien dix ans que tu ne vis plus chez ta mère. T'as commencé à travailler sérieusement, t'as directement levé le camp. Après tout t'étais toujours une bouche de moins à nourrir bien qu'elle ne t'ait jamais vu comme ça ta petite maman. C'était ta façon à toi de te montrer responsable, de ne pas lui en demander de trop à elle qui vous avait déjà offert tout ce qui lui était en capacité de vous offrir si ce n'est plus. T'as jamais eu besoin d'argent pour être heureuse, même petite tu t'en foutais de ne pas avoir spécialement de nouveaux vêtements régulièrement. Que les autres pouvaient parfois se moquer de toi car ta mère faisait des ourlets à tes jeans pour éviter de montrer à quel point la longueur devenait juste. Elle s'est toujours décarcassée pour vous. Elle a toujours été un modèle d'amour, de bienveillance et de courage. Dommage que tu n'aies hérité d'elle que sa vaillance. Parce que t'hésites pas tu te jettes dans le grand bain Jo'. T'aimes pas te poser une centaine de questions auxquelles tu n'es même pas sûre de pouvoir répondre toi même. Quitte à payer les conséquences d'une manière ou d'une autre de toute façon... Tu pourrais dire que t'as tes amis eux aussi. Mais tu guettes le moment où ils se lasseront de toi et de ton mauvais caractère. Que ton absence est plus agréable que ta présence. Pas vrai que vous me détestez souvent Gab? Pas vrai que le calme est plus savoureux que la tempête que j'amène.

Tu ronronnes tout contre son dos avec ferveur, tes bras enlacés autour de la taille encore dénudée de ton encré. Ce dernier se retourne pour te faire face un sourire aux lèvres alors qu'il complimente ta tenue d'Eve. Toi aussi tu préfères le voir en tenue d'Adam et tu ne manques pas de lui faire remarquer. Tes yeux louchent tout contre les limites de sa ceinture qu'il taquine de ses doigts en soufflant l'idée d'un repas nudiste au milieu de tout ce beau gratin. Tes yeux le fusillent presque instantanément. Il t'appartient. A toi et toi seule. Tu ne laisseras à personne le loisir de pouvoir l'observer sous toutes ses coutures. Cela t'es réservé à toi et toi seule. "C'est hors de question." Que tu siffles avant de reprendre. "A New-York, je veux pas savoir ce que tu fais. C'est trop douloureux. Mais ici, à Vegas la donne change. T'es à moi, à moi seule." Que tu feules, à la fois animale et tentatrice avant de venir capturer ses lèvres brièvement mais fiévreusement. Tu te sépares de lui à contre cœur pour regagner l'autre côté du lit où traînes ta valise à moitié éventrée. Tu t'y penches un instant, parcours l'immense bordel de tes fringues que t'as voulu ramené par précaution. Oui t'avais certainement pas besoin des 16 outfits que t'as pris pour l'occasion. Mais on sait jamais d'abord. Tu enfiles ta seconde robe rouge sous la voix de ton tatoué dans ton dos. "La robe? Je l'ai commandée avec l'autre pour l'occasion. Et j'en ai deux autres aussi..." Que tu réponds sur un ton presque coupable. Deux nuits quatre robes t'as pas un peu poussé sur l'excès? Alors que le doux tissu recouvre à présent ta peau, tu demandes à ton tatoué un léger coup de main de type "mission fermeture de la robe." Ses lèvres se perdent contre la peau fraîche de ton dos en t'arrachant plaintes de satisfaction à son passage suivie du tissu se refermant contre toi. Si tu savais Gaby comme j'aime ce contact. Lorsqu'on agit presque comme un couple tous les deux. Le couple que l'on aurait pu être.

Sa voix te souffle à nouveau des mots bien doux dans le creux de ton oreille. Tu t'électrises, te raidis presque. Tu grognes lorsque Gab vient créer de l'espace entre vous pour te permettre de finir tes petites préparations. Ni une ni deux, tu te chausses de tes talons laissés dans la petite entrée de la suite pendant que ton magnifique compagnon de soirée t'offre son bras pour que tu t'y loves. Bras dessus bras dessous, vous regagnez les couloirs puis l'ascenseur ayant été témoin de votre état des plus brûlants un peu plus tôt lorsque la passion se voulait dévorante au possible entre vous. Les portes s'ouvrent devant vous et c'est presque sagement que vous vous y engouffrez en route pour le rez-de-chaussée où la fête doit battre son plein. Les étages défilent, vos phalanges sont intimement liées. Tout comme vos regards se perdant dans l'infinité de l'autre. Les étages défilent sans que vous ne vous en rendiez réellement compte. Vous pourriez bien y passer des heures dans cet ascenseur, profitant de l'intimité de l'apesanteur. "Merci d'être là. De m'avoir accompagné, de m'avoir fait confiance..." Que ta voix s'hasarde à déclarer faiblement. T'es pas du genre à le remercier, à lui dire des choses gentilles. Il n'y a que bien trop de mots qui font mal entre vous. De paroles affûtées comme des couteaux. "Je.. Tu sais t'es... Enfin j'espère que tu sais que.." t'es important. T'aurais pu finir ta phrase si le ding sonore de la cabine n'avait pas retenti pour te couper l'herbe sous le pied. Ça sera toujours pas pour toute suite Joanne, que tu pourras essayer de lui faire comprendre ce que tu ressens réellement. Derrière ce masque froid. La vérité Gabriel c'est que j'aimerais que ça, ce soit nous tout le temps. Qu'on puisse s'aimer aux yeux des autres, arrêter de se cacher. De se disputer. Se donner une chance d'être quelque chose de mieux, de moins douloureux.


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@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 2625458459 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 2746359131 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 917228000
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 Empty Mer 27 Nov - 22:55




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



T'aimerais un jour pouvoir te dire qu'avec Joanne, tout s'est finalement arrangé. Pouvoir te dire que c'est seulement temporaire, quand vous devez vous éloigner physiquement l'un de l'autre. Penser que vous allez très vite vous retrouver de nouveau parce que vous êtes finalement bien incapables de faire autrement. Parce que vous n'êtes véritablement bien qu'ensemble depuis toujours ou presque. T'es fou de cette fille depuis l'adolescence et dans le fond, tu te dis parfois qu'il est plus que temps de faire les choses de façon plus officielles. Qu'il est plus que temps de prendre les choses en main et de vous dire une bonne fois pour toutes vos quatre vérités. Pas comme cette fois où tu t'es contenté d'énumérer toutes les raisons pour lesquelles vous ne pouviez plus être ensemble. Attendant vainement de sa part qu'elle ne te coupe pour te dire tout l'inverse ou au moins qu'elle te montre qu'elle n'avait pas envie de rompre. Au lieu de ça, elle a laissé les choses se faire jusqu'au bout. Se confirmer un peu plus à chacun de tes mots, jusqu'au moment où vous avez quitté le café. Et que vous êtes finalement partis chacun de votre côté. T'as eus la sensation de sentir ton coeur exploser en milliers de petits morceaux qui sont allés s'éparpiller sur ce foutu trottoir que tu foulais à pas lents d'abord. Espérant de toutes tes forces qu'elle allait t'interpeller, t'arrêter, te parler, te dire enfin ce qu'elle avait sur le coeur. Tu ne t'es pas retourné pourtant. T'attendais beaucoup d'elle. T'attendait trop. Tout comme elle avait pu le faire tout au long de votre année de relation. S'attendre à trop de ta part. Plus que tu n'étais capable de faire. Toi, l'immature feignant qui se laisse constamment porter et emporter par les autres. Elle te voulait différent. Elle t'espérait capable d'évoluer pour mieux.

Arrivé au bout de la rue, quand t'as réalisé qu'elle ne te rattraperait pas et qu'elle était probablement déjà hors de voix et de portée, tu as accéléré le pas. Franchement. C'est presque en courant que tu t'es engouffré dans une station de métro. Pour mettre autant de distances physiques que possible avec elle. Disparaître vite et loin avant qu'elle ne réalise que ton coeur était resté là bas. Éclaté en milliers de particules infimes, elles mêmes dispersées sur ce foutu trottoir. Des morceaux de toi qui ont été écrasés par des centaines, des milliers, des millions de pas par la suite. De tous ces passants qui ont marché sur ce même trottoir, sans même se rendre compte que toi, toi gamin immature, t'y avais laissé ton coeur et ton âme. Toutes ces choses, tu aurais du et aurais pu les lui dire depuis le temps. Après plus de dix ans à vous tourner autour de cette façon, tu aurais du t'en montrer capable. Au lieu de ça, t'es encore là au même stade. A vouloir lui dire de belles choses, pour ne finalement être en mesure que de lui souffler des conneries toutes plus grosses les unes que les autres. Même plus grosses que toi même, tout entier. Parce que t'es toujours le même crétin immature que tu étais il y a treize ans. Que le temps n'y a finalement rien changé du tout. T'aurais aimé pourtant. T'aurais adoré. C'est ce que tu te répètes constamment. Ce que tu souffles à tes démons dans l'espoir de les faire capituler et de les convaincre d'enfin te lâcher la grappe. En vain. Tu le sais pourtant, que ça n'arrivera jamais. Qu'ils ne voudront pas te laisser tranquille de sitôt. T'es une âme trop innocente pour être laissée tranquille, t'en es certain.

Parce que tu n'en restes pas moins un type tout ce qu'il y a de plus tendre et de plus sympa. Toi, tu détestes de voir des gens tristes, malheureux, en souffrance. Toi, tu fais ce que tu peux pour rendre la bonne humeur à ceux qui l'ont perdu en route. C'est d'ailleurs bien pour ça, entre autres raisons plus égoïstes, que tu passes tant de temps à faire le con. Amuser la galerie à tout prix. Faire rire. Faire au moins sourire. Y'a qu'avec Joanne elle même que tu n'arrives pas à des résultats probants. A part ce week-end, encore une fois. Qui restera dans les mémoires. En tout cas dans la tienne au moins. T'y repenseras quand tu te sentiras un peu moins bien dans ta tête. Toi qui doutes toujours pour un oui ou pour un non. Toi qui te laisses facilement sombrer. Au point d'oublier que tu comptes pour des gens. Que tu comptes vraiment. Jusque là, t'es toujours plus ou moins parvenu à te relever. Tant bien que mal. Rarement de façon facile. Mais tu finis par le faire. Parce que tu n'as pas le choix. C'est ça où tomber beaucoup trop bas pour un jour espérer être de nouveau sur pieds. T'es persuadé que ça finira mal pour toi quand même. Même avec tous les efforts d'u monde. Tu n'auras pas toujours la force qu'il faut. Tu manqueras d'énergie. Tu tombera pour de bon. Pour un peu, tu finiras peut-être même dans un centre de repos ou carrément dans un asile psychiatrique. Avec d'autres personnes mentalement malades. Parce que c'est bien d'un truc de ce genre dont tu souffres. Cette éternelle guerre avec les monstres qui hantent ta vie. Tu vis avec la peur qu'un jour il ne te faille carrément faire appel à la médecine pour te sortir de ça.

Mais ce week-end ils ne sont pas là ces êtres obscures qui tentent d'étouffer ta flamme et ta lumière. Il n'y a que Joanne et toi. Tous les deux face au reste du monde, pour ne pas changer. Au passage, elle se dévoile un peu plus à toi encore. Avouant plus clairement que jamais sa jalousie. Tu ne pensais pas qu'elle l'était à ce point. Tu ignorais toi, que ça la rendait si malade que ça de t'imaginer avec d'autres femmes. Tu pensais être le seul de vous deux à t'en faire à cette idée. Parce que ça te tue de penser qu'elle voit forcément d'autres hommes. T'es dingue à l'idée que d'autres que toi aient le droit de poser leurs sales mains sur sa peau délicate. Sur ses courbes parfaites. Tu t'es habitué à cette douleur là depuis le temps. Parce que tu n'as jamais eus le choix dans le fond. Uniquement pour ça.[color=teal] J'aime assez l'idée.[/clor] De n'être rien qu'à elle et à elle seule le temps d'un week-end. A vrai dire, tu préférerais être constamment à elle de cette façon. Sans limite aucune. Et qu'elle ne soit qu'à elle en retour. Tout le temps. Toujours. Ce qui est apparemment naïf. Vos caractères vous en empêchent beaucoup trop. A toi seule ... Que tu répètes tout bas. Rien que pour elle. Puisque rien qu'à elle. Aussi longtemps qu'elle le voudra. T'aimerais tellement que ça ne s'arrête pas avec votre retour à New-York. Pas après quelques jours qui promettent d'être vraiment trop parfaits dans le genre. Il s'agira probablement même des plus beaux jours de ta vie. Ce qui, en soit, n'est pas si compliqué que ça. Pour une raison assez évidente. Tu ne penses pas pouvoir dire que tu as un jour été heureux. Éventuellement quand vous étiez en couple. Entre deux prises de tête.

T'es presque soulagé quand vous vous éloignez temporairement l'un de l'autre. Histoire de te remettre un tant soit peu de tes émotions. Mais elle revient pour te demander de fermer sa robe. Ce que, encore une fois, tu fais sans te faire prier. Deux autres robes ? D'autres tenues "habillées" ? Tu t'amuses quelque peu à cette idée. Parce que tu ne vois pas bien comment elle pourrait trouver le temps de porter autant de tenues différentes en si peu de temps. Sans compter qu'elle a d'autres fringues encore dans ces sacs bien trop lourds pour être vides. Des vêtements que tu serais quand même assez curieux de découvrir. Vous continuez de vous montrer très tendres l'un avec l'autre. Alors qu'ensemble et comme un véritable petit couple, vous rejoignez enfin l'ascenseur. Dans lequel vous entrez bras dessus bras dessous. Le dos contre la paroi froide, tu ne peux t'empêcher de tourner bien vite la tête vers elle pour la regarder. Avec beaucoup d'insistance. Le regard des plus doux et des plus tendres. T'as pas à me remercier ... Vraiment pas besoin même. T'as pas eus à réfléchir. Quand elle t'a invité, t'as sauté sur l'occasion pour pouvoir passer un peu de temps rien qu'avec elle. Ton regard reste très sérieux quand tu la contemples alors qu'elle reprend la parole. Qu'elle commence une phrase qu'elle ne termine pas. Balbutiements qui te laissent sur ta faim quand finalement elle est coupée par le ding de l'ascenseur arrivé à son but. Mais ... Que tu marmonnes, presque boudeur. Mais tu te contentes finalement de lui voler un tendre baiser, avant de sortir en sa compagnie. Ton bras déserte le sien. Au profit de ta main qui vient se perdre contre la sienne. Doigts entremêlés pour rejoindre la salle de réception. On reste pas longtemps, hein ? Juste le temps de se remplir le ventre et on remonte ... De quoi reprendre des forces pour la folle nuit qui vous attend. Enfin vous arrivez à destination. Vous vous comportez toujours comme un couple quand de nouveau vous vous faufilez parmi les invités. Mine de rien pour aller vous servir aux différents buffets.

CODAGE PAR AMATIS



@Joanne De Luca (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 3176379322 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 2781936883
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 Empty Jeu 28 Nov - 4:17



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Arriverez vous un jour à vous entendre réellement? A vous asseoir autour d'une table pour crever l'abcès? Se dire une bonne fois pour toutes les choses qui font mal. Arrêter de tourner du pot, vous dire clairement ce que vous avez sur le palpitant. T'aimerais avoir la chance de t'excuser. Pour ce comportement que tu peux avoir. Ta maladresse teinte de colère et d'excès. La vérité c'est que t'es fatiguée d'être brisée. Fatiguée de tomber toujours plus éperdument amoureuse de cet encré pour mieux te casser la gueule. T'as beau essayer d'accepter tes insécurités. T'as tenté de faire taire tes sales démons Joanne. D'essayer de te persuader que tu es assez. Que tu es importante à ses yeux et que peu importe le temps qui passe rien n'effacera votre histoire. Rien n'effacera ce que tu as pu être un jour pour lui. Représenter quelque chose d'important à ses yeux. Mais t'es loin d'être tout ça, peut-être même ne l'as tu jamais été. Peut-être que votre couple n'était qu'une amourette de lycéens que tu n'arrives pas à enterrer. C'est trop dur pour toi que de devoir mettre tout ce que vous avez pu être de côté. Trop dur pour toi de te donner le coup de collier suffisant pour te faire tourner la page. Arrêter les frais, arrêter de souffrir tout court. Parfois Gaby j'aimerais réellement être sans cœur. Et ça me fait peur. Parce qu'à certains moments j'aimerais pouvoir m'arracher le myocarde pour le jeter par dessus le plus haut gratte ciel de New-York. Juste pour voir si son cri d'agonie ressemble au mien. Celui que tu es incapable d'entendre.

Qui tu es n'est pas assez. Tu ne seras jamais assez jolie, assez intéressante ou cultivée. Tu n'es pas sociale, pas rieuse pour un sou tant les années t'ont aigries. Tu n'es toujours pas la plus mince, pas la plus attirante. Encore moins la créature la plus dotée de douceur bien au contraire, toi qui passes le plus clair de ton temps à enfoncer tes crocs dans la chaire tendre de ton encré pour te venger de ses coups bas. Aiguisés comme des lames fraîchement affûtées te perforant toi aussi de part et d'autres. Vous vous battez presque à armes égales, vous entraînant l'un l'ombre un peu plus bas à chaque fois. T'en es consciente parfois. Puis la rancœur reprend le dessus, tu oublies que toi aussi tu as très certainement ta part de fautes dans l'échec de votre relation. T'agites le prétexte d'être blessée pour justifier tes actes à tout va. Mais t'as rien compris Jo'. T'as pas pigé que c'est loin d'être comme ça que les choses vont s'arranger. Et tu sais pertinemment que si le courage de lui parler à palpitant ouvert ne te vient pas bientôt tu finiras par fuir. Par te planquer pour de bon entre tes quatre murs et dire adieu à celle que t'étais une bonne fois pour toute. Tu sens que la brisure n'est pas loin. Qu'une simple pichenette suffirait à te faire voler en un petit millier de bris de verre que tu serais bien incapable que de pouvoir recoller un jour. T'en rendras tu compte Gabriel? Ou me prendras-tu pour un monstre pour la énième fois? Est-ce que tu sais seulement que j'ai un coeur? Mais pas que pour mourir?

Non Jo', tu crèveras seule dans ton coin. T'as fait exprès de tenir tout le monde le plus éloigné possible. Parfois de la pire des façons. Mais tout ça, c'était pour les protéger de toi. Parce que t'es pas fiable, qu'un jour ou l'autre tu finis toujours par tout foutre en l'air sans même t'en rendre compte. Sans même être foutue de te rendre compte que t'agis mal. Alors petit à petit tu disparais d'la surface de la terre. Les nouvelles s'amenuisent, tu sors de moins en moins. Tu te désistes de plus en plus lors de vos rendez-vous entre amis pour préférer la solitude de tes quatre murs où au moins tu ne fais de mal à personne. Juste à toi. Tu te fatigues à l'extrême Joanne. Tu pousses la corde et un jour elle finira par craquer. T'en es consciente. Parfois, t'espères qu'elle craque si fort que tu n'puisses pas t'en relever. T'es presque prête à abandonner dans le fond. Plus le temps passe plus tu sens la dépression revenir de plein fouet. Celle que tu combattais secrètement fut un temps. Tu pensais que plus jamais tu ne viendrais à souffrir d'une telle manière. Que plus jamais tu ne te laisserais dépérir pour pouvoir lui laisser une occasion de respirer loin de toi. Loin de ton ombre. Tu peux pas te permettre de l'étouffer, de croire que tu sais les choses mieux que lui. Alors parfois t'arrache le pansement d'un coup sec. Tu t'éloignes, tu t'auto-détruit un peu plus avec passion car c'est bien là tout ce que tu sais faire. L'épuisement comme punition. Ce sentiment d'être incomplète te lancinant jusqu'à ce que l'aube se lève pour mieux te rappeler tes erreurs. Les mettre en lumière. Le pire dans tout ça c'est que dans ces moments de lucidité, t'aimerais vraiment pouvoir disparaître. Pour ne plus jamais faire de mal à qui que ce soit. Pour ne plus jamais te blesser Gab. Parce que de tout mes sales travers, c'est bien celui que je déteste le plus.

T'es presque horrifiée lorsque Gabriel te suggères l'idée que vous puissiez tous les deux descendre dans votre plus simple appareil à la réception pour régaler la foule de la vue de vos corps. Tu blanchis directement à l'idée des regards toujours plus attirés cavaliers qu'ils ne le sont déjà. T'as déjà quelques gonzesses dans ta mire, celles que t'as pu voir rire bêtement près de lui au cours d'une conversation que tu n'as pas eu le loisir d'écouter alors que tu te voyais harponnée par une amie de Mira et de ses questions sur le tatouage. Tu râles, feules à quel point il est tien. Ne serait-ce que pour deux petites journées. Il peut bien faire ça, vu qu'il se contente d'appartenir à sa vieille pleine aux as lorsqu'il se retrouve dans votre ville natale qu'est la grosse pomme. T'évites de faire allusion en profondeur du sujet, tu ne veux surtout pas être la cause d'une éventuelle dispute. Alors qu'il semble agréablement surpris de la férocité que tu mets à marquer ton territoire, l'encré lui semble amusé. "Tout comme j'suis à toi. Et rien qu'à toi." Qu'tu contentes d'ajouter après un dernier baiser pour mieux t'arracher à lui et le conforter dans l'idée de continuer de s'habiller. Tes pas légers te mènent à ta valise alors que tu combats l'envie de rouler comme une gosse sur le gigantesque matelas pour rejoindre ton côté du lit et tes affaires. Tu fouilles, envoies valdinguer les fringues hors de ta valise alors que tu sembles en amuser un. "Oui, deux autres jolies robes. On est là pour deux nuits j'te rappelle. J'aimerais pas qu'on dise que la tatoueuse de la mariée ait mauvais goût. Puis qui sait ce qu'on fera demain!" Qu'tu fais semblant d'ajouter pour noyer l'poisson. La vérité Gaby, c'est que j'avais peur de faire tâche à ton bras. J'avais peur de ne pas être assez jolie, pas assez à ton goût. Tu trouves que j'en fais trop? J'en fais sûrement trop. Putain.

Ses baisers se perdent contre ta peau au fur et à mesure que la fermeture éclaire se remonte dans ton dos. Tu te raidis à ce doux contact, gémis presque tant tu apprécies ce rapprochement naturel entre vous. Une fois perchée sur tes louboutins chaussés un peu plus tôt et le bras de ton tatoué autour du tien, vous quittez tous les deux pour rejoindre le cœur de la fête. L'ascenseur se referme rapidement derrière vous et dans un élan de pseudo courage tu tentes quelques mots tendres. Quelques mots doux. Ton regard est des plus sincères lorsqu'il scintille dans le sien reflétant tout ton amour, ta fascination. Vous semblez tous les deux abasourdis par le ding de la cabine vous rappelant à l'ordre et t'empêchant de finir ta phrase. Le bras encré te quitte pour laisser place à ses phalanges tatouées enlaçant les tiennes. S'y entremêlant amoureusement. Parce que c'est ce à quoi vous ressemblez. Deux êtres amoureux. Tu glousses lorsque Gab t'indique son envie de manger le plus rapidement possible histoire de se faire à nouveau la belle. "Si ça avait tenu qu'à moi, on serait restés là haut." Que tu ajoutes en roulant des yeux. La faim, c'est quelque chose que tu mets très souvent entre parenthèse. Si bien que tu ne la ressens plus vraiment pour dire vrai. Vous regagnez rapidement les autres ni vus ni connus comme dirait l'autre et c'est armés d'assiettes que vous vous dirigez vers le buffet. Tu chipotes, pour dire vrai. Un peu de légume par ci et par là, un peu de viande blanche et ça sera tout pour toi. Tu jettes un oeil vers l'assiette de ton compagnon ce qui ne manque pas de t'arracher un rire franc. Tu l'as toujours connu bon vivant, c'est lorsque tu ne le verras plus cuisiner ni manger que tu devras t'inquiéter pour ton encré. Jusqu'ici, tu n'as pas grand choses à craindre. Vous regagnez là table près des mariés où vos prénoms sont inscrits sur des petits portes quelques choses tout à fait adorable mais que tu es bien incapable de nommer. Tout ça est bien trop étrange pour toi pour que tu te sentes réellement à ton aise également. Mais peu importe puisqu'il est là. La musique est joyeuse, les conversations vont bon train à votre table où vous vous retrouvez avec d'autres amis des mariés, pas de bol pour vous, tous des couples. "Et sinon le mariage alors? Après ce bouquet finement attrapé! Vous êtes ensembles depuis longtemps?" Tu manques très clairement de t'étouffer avec une gorgée de champagne lorsque la bouche d'une des demoiselles d'honneur s'ouvre pour te couper la chique. Et à ça on répond quoi Gabriel? Comment on est sensés expliquer qu'on est deux abrutis tout juste bons à coucher ensemble et à s'envoyer des vacheries? Moi qui pensait que Mira allait être le seul problème à gérer, c'est pas le doigt que je me suis mit dans l'oeil. Mais le bras jusqu'au coude.

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@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 2625458459 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 2746359131 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 917228000
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 Empty Jeu 28 Nov - 20:32




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu te demandes parfois si, au fond, Joanne n'a pas conscience des sentiments que tu peux avoir pour elle depuis votre adolescence. Depuis votre couple tumultueux qui a pris fin presque en silence, presque discrètement. Tu te demandes si ce n'est pas justement parce qu'elle sait tes sentiments pour elle, qu'elle continue de te fuir à ce point. Et à toujours essayer de te faire mal. T'as envie de croire, pourtant, qu'elle ne peut être aussi mauvaise que ça. T'as envie de croire qu'elle aussi elle ressent au moins un petit quelque chose pour toi en retour. Que c'est la peur de ses propres sentiments, qui fait qu'elle s'éloigne toujours plus de toi. Qu'elle fuit lâchement après quelques mots trop durs qu'elle t'auras adressé. Elle fait ça à tous les coups, quand vous vous retrouvez au même endroit en même temps. Pourtant elle a l'air des plus calmes et des plus prêtes à tout accepter ou presque de ta part ce week-end. T'aimerais bien comprendre pourquoi. Savoir s'il y a un truc que tu as fais ou dit qui pourrait expliquer qu'elle soit si soudainement ouverte à toi et prête à t'accepter à ses côtés. Dans le fond, c'est peut-être "tout simplement" le fait que tu ais accepté sans l'ombre d'une hésitation, son invitation à ce mariage. C'est peut-être parce que tu as eus très envie de te joindre à elle. Elle attendait peut-être ce genre de geste de ta part. Ce genre de preuve pour montrer que, oui, tu tiens toujours à elle. Peut-être même plus fort encore qu'à cette autre époque. Quand vous étiez un couple des plus bancales. Des plus maladroits. Vous êtes incapables de vous les dire ces choses là. Pourtant, tu oses encore espérer aujourd'hui qu'elle s'en rendre un tant soit peu compte. De tes sentiments. De ton attachement. Du fait que, mine de rien, tu continues de t'accrocher. A toujours lui courir après, mine de rien.

T'as forcément le palpitant qui s'emballe férocement quand elle fait soudainement preuve de jalousie et de possessivité. Tu n'avais pas vraiment remarqué que ça la faisait souffrir, quand elle t'entendait parler de tes autres aventures. En partie parce que, mine de rien, tu fais toujours en sorte de ne pas trop en parler devant elle. Ce sont vos potes qui ne peuvent s'empêcher aux lourdos de service en parlant de ces filles que tu rencontres de ci et de là. Quand bien même ils te prêtent beaucoup plus d'aventures que tu n'en n'as véritablement. Tu préfères tellement passer tes nuits dans les bras de la jolie tatoueuse qui te hante depuis une éternité maintenant. C'est avec elle que tu aimerais t'endormir chaque soir et te réveiller chaque matin. C'est elle que tu veux. Elle qui te hante depuis une éternité. Elle qui te fascine comme jamais aucune autre femme n'a su le faire. Et t'es bien parti pour rester dans cet état jusqu'à la fin de tes jours. T'es peut-être passé à côté de la femme de ta vie en laissant votre relation prendre l'eau comme ça. En étant si peu capable de te gérer et de gérer le sérieux de votre couple. Tu doutes d'avoir un jour une vraie chance de réparer la chose de façon durable. Deux petits jours ne suffiront pas. Surtout pas deux petits jours loin de votre ville. Tu le sais sans l'ombre d'un doute, que vos disputes reprendront aussitôt que vous serez rentrés sur New-York. Ce qui a, évidemment, le don de te tuer. T'as la peur au ventre rien que d'imaginer ce fameux retour. Qui sera forcément douloureux. Pour toi surtout. Pour elle aussi peut-être. T'aimerais en être certain et avoir la force de lutter contre tout ça à tout prix. Mais tu ne saurais comment faire. Tu n'es pas doué pour ce genre de truc.

T'affiches un sourire de plus lumineux lorsqu'elle te confirme qu'elle est tout autant tienne que toi tu peux être sien. Forcément des mots qui ont le don de réconforter et de faire du bien. Beaucoup de bien. De nouveau, t'as le palpitant qui s'emballe. Qui bat de façon féroce dans ta cage thoracique. Qui te retourne sacrément le cerveau. T'es heureux comme rarement tu l'as été. Tu penses même de plus en plus ne l'avoir jamais autant été que tu ne l'es là avec et grâce à elle. Tu la suis des yeux quand elle s'éloigner pour aller récupérer et enfiler une autre robe. Temps que tu mets à profit pour t'habiller également. Puisqu'il semble être décidé que, non, vous n'allez pas vous balader entièrement nus dans l'hôtel de luxe. Alors t'as intérêt de porter les deux autres également. Sinon c'est en robe de soirée que tu reprendras l'avion ! Que tu la taquines, à moitié sérieux en même temps. L'idée a le don de vraiment bien t'amuser pour le coup. C'est plus fort que toi. Tu passes ton temps à la taquiner de cette façon, parce que tu adores le faire et qu'elle semble être relativement ouverte à la chose aujourd'hui en particulier. Tu n'as plus qu'à espérer que tu ne vas pas finalement aller trop loin et la vexer avec un mot de travers ou un autre. C'est un risque, t'en es conscient. Mais t'es pourtant bien incapable de faire autrement. Tu continues sur ta lancée, coûte que coûte. Maladroite aussi, sans doute. Tu te fais tout de même bien plus doux et tendre quand tu viens perdre tes lèvres directement sur son dos pour un baiser tout en délicatesse, le temps de refermer sa robe.

Elle semble vouloir profiter de l'habitacle restreint de l'ascenseur et de la courte durée de la descente, pour te souffler quelques mots doux. Sans parvenir à aller jusqu'au bout malheureusement. Trop vite elle est coupée par votre arrivée. De quoi te frustrer au plus haut. Malgré tout vous quittez l'endroit au profit de la salle de réception qui vous attend ... Hm hm c'est pas en ma présence que tu sauteras un repas Joanne. C'est que tu la gronderais presque pour le coup ! Tu es contre l'idée qu'elle continue de perdre du poids comme elle semble bien être en train de le faire depuis quelques temps. Ce qui a carrément le don de te tuer. Et en même temps, tu ne te sens pas le droit de faire le moindre commentaire alors tu te tais. Quand bien même tu as vite fait de grimacer quand tu réalises ce qu'elle est en train de mettre dans son assiette. Quelques légumes et un peu de viande blanche. Parfait repas pour quelqu'un en plein régime. Or, tu espères vraiment que ce n'est pas son cas. Tu ne dis toujours rien alors que vous rejoignez votre table. Vous installant sagement devant vos prénoms. Et mine de rien, tu profites qu'elle ait le regard ailleurs, pour ajouter quelques féculents à son assiette. Et avant même qu'elle n'ait eut le temps de s'en rendre compte, une jeune femme vous interpelle pour vous interroger sur votre couple. Si tu te tends à ces questions parfaitement inattendues, de son côté elle manque carrément s'étrangler avec sa gorgée de champagne. Tu lui offres tout de suite un regard moqueur.

On n'est pas vraiment ensemble. Pas encore tout du moins. Disons que ce week-end est comme un rancard longue durée. Après ... Quoi ? Treize ans à se tourner autour ? Que t'interroges Joanne, en tentant de mettre des mots sur ce que vous êtes, sans pour autant trop entrer dans les détails. Cette parfaite inconnue n'a aucun besoin de savoir que vous avez déjà tenté votre chance ensemble. Que vous avez foiré. Que vous êtes encore bien incertains quant à la suite. Que de ton côté tu meurs d'envie de l'avoir toute à toi, pour de bon, enfin. Tout ça ne la regarde pas outre mesure, c'est une certitude. Alors tu tais volontairement les détails et tu tâches de changer le fil de la conversation. C'est presque de façon habile et sournoise à la fois, que tu détournes la conversation pour discuter plutôt d'elle. Quand bien même elle ne t'intéresse pas du tout en réalité. Tu fais honneur à ton assiette en même temps. Et tâches de libérer ta main gauche pour aller la poser sur la cuisse féminine à côté de la tienne. Sa peau nue que tu viens suffisamment taquiner du bout de tes doigts, pour y faire naître la chair de poule. Encore une fois, tu crains quelque peu qu'elle n'interprète et ne prenne mal tes mots. Quand bien même ils se veulent gentils et innocents au possible.

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 Empty Ven 29 Nov - 6:22



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Pendant combien de temps t'as rêvé d'un weekend de la sorte? Une escapade, juste vous deux loin de tous vos tracas. Loin de vos quotidiens différents, loin de vos disputes et de ce qui peut venir vous séparer. Jamais vous ne vous êtes offerts ne serait-ce qu'une nuit en dehors de New-York. Après tout, vous avez vécu votre premier réveil en compagnie de l'autre il y a seulement quelques semaines. En treize ans de relation, jamais Gabriel n'était resté jusqu'à ton réveil. A chaque fois la bonne excuse, le bon prétexte pour mieux te fuir. Même lorsque vous finissez dans son appartement, dans ses draps enivrants dans lesquels tu te noies volontiers de son odeur imprégnant ces derniers. T'as dû attendre plus d'une dizaine d'années avant de trouver le courage de le confronter par rapport à ça. De faire un caprice pour qu'il arrête de te fuir. Parce qu'à chaque fois la désillusion fait plus mal que la précédente. Un pas en avant, trois en arrière pas vrai? T'y es habituée pourtant. A ce que vous n'arriviez à rien ensemble. Pourtant ces derniers jours ont presque étés doux avec vous. Pas de disputes, de haussements de voix. Juste une excitation débordante et une hâte folle de débarquer hors de l'avion. Treize ans, c'est long tu trouves pas Gaby? Pour un premier vrai rendez-vous? Un premier weekend passé en tête à tête. Mais vaut mieux tard que jamais, non?

T'as jamais été assez bien pour lui, ça doit être ça le soucis. T'as jamais été assez aimable, bienveillante, câline ou douce. T'étais brûlante, distante, mystérieuse et rebelle. Tu ne devais pas être assez agréable à regarder, désirable, jolie ni mince. Tu passais ton temps à te camoufler derrière des fringues ambles ou des jeans totalement déchirés à motif écossais. Parfaite petite punk-grunge que tu faisais avec ton air inaccessible, ton épingle à nourrice dans l'oreille et ton skate à la main. Sans oublier ta fidèle crinière rouge et flamboyante, ta signature depuis si longtemps. T'étais une bête de foire, celle qu'on montre du doigt où que l'on évite lorsqu'on la croisait sur un trottoir. Tes yeux charbonneux quant à eux tu les maquillais de noir. De longues wings dans le coin de tes paupières pour toujours plus assombrir ton regard. Tu ne te sentais pas bien dans ta peau d'adolescente. Faut dire que la puberté est une chienne pour les demoiselles on va pas se mentir. Et comme toutes les gazelles toi aussi t'as eu moult tribulations toutes plus désagréables les unes que les autres. T'étais épaisse, le moindre repas que t'avalais te faisait gonfler à vue d'oeil. Alors lorsque Gab t'as quitté t'as tout simplement arrêté de te nourrir. Tu prétextais ne plus avoir le temps, être trop occupée. En vérité c'était que t'essayais de te rendre plus jolie pour lui. Je voulais juste te retrouver Gabriel. Qu'un jour tu te réveilles avec la sensation de rater quelque chose, que tu te décides à me retrouver au lycée. Pour m'attraper par la main et me dire que j'ai pas à avoir peur. Que tu seras là. Pour toujours et peu importe l'heure.

Forcément, lorsque tu tires comme Mary Popins une nouvelle robe de ta valise, tu ne manques pas d'attirer l'amusement de ton encré. Oui bon, tu t'es peut être... D'accord sûrement laissée emportée sur les tenues que t'as emmené. Mais tu voulais être parée à toutes éventualités il ne va pas t'en vouloir pour ça quand même? Bien sûr que non, il semble même d'autant plus amusé et joueur lorsque tu te contentes d'ajouter que deux autres robes reposent sagement dans ta mallette visiblement extensible. Il évoque le fait de te faire porter une robe qu'il ne viendrait pas à voir dans l'avion si tu ne te risquais pas à toutes les porter. "Serait-ce une menace Mr. Dixon?" Que tu minaudes en enfilant le tissu rouge sur tes épaules, ce dernier retombant parfaitement sur les courbes à la fois creuses mais dessinées par endroit. Tu demandes innocemment un léger coup de main de type fermeture éclair à remonter et c'est volontiers que ton ex petit ami se livre à la tâche le sourire sur ses lèvres que tu peux dessiner lorsqu'il embrasse ton épiderme le faisant frissonner avec force au contact de ses lèvres brûlantes. "Tu t'imagines seulement la torture que ça doit être, dix heures de vol en robe de soirée, comprimée dans un corset?! Vous les hommes... Portez déjà un soutien-gorge on en reparlera!" Que tu contentes hilares alors que tu enfiles tes talons et vient fermer les boucles autour de tes chevilles frêles. Rapidement vous regagnez l'ascenseur dévalant les étages à toute hâte. Tu t'essaies à quelques mots doux avant d'être rapidement interrompue lorsque les portes s'ouvrent à nouveau devant vous. Tu sais, j'aurais aimé réussir à aller jusqu'au bout dans cette cabine. Te dire que tout ça, c'est important pour moi. J'ai l'impression que ça me sauve un peu la vie. C'est puéril dit comme ça pas vrai Gab?

L'épreuve du repas est loin d'être quelque chose de fort agréable. Au contraire tu préfères plutôt fuir ce détail du quotidien. Tu te nourris de corn-flakes et de whisky et jusqu'ici ton corps à pas grand chose à redire. Tu vois ton poids de croisière se dessiner petit à petit que ton ventre s'amaigrit. T'apprécies presque la vue de tes os après qu'ils aient longtemps étés recouverts de ton ventre que tu détestais pendant si longtemps. Tu t'es trouvée si laide, si repoussante Joanne qui pourrait bien un jour te trouver à son goût. Gabriel ne manque pas de te voler dans les plumes lorsque tu marmonnes, celui ci te défendant catégoriquement de sauter le moindre repas. "Ah ouais? On reprend ma proposition de toute à l'heure quand au repas complet?" Un clin d’œil suivant tes paroles, tu fais allusion à toute ces occasions que vous alliez avoir de vous dévorer cette nuit. Si tu dois manger à toutes les sauces, c'est bien lui que tu comptes te mettre sous la dent. Vous remplissez tous les deux vos assiettes, un très fort décalage se faisant sentir entre les bouts de porcelaine où d'une matière totalement non identifiée trônant entre vos mains. Vous arrivez finalement à trouver votre table où vous vous installez en compagnie d'autres invités. La conversation débute et très vite vous vous faites harponner par une question des plus indiscrètes. T'as vu ça à quel point j'm'y attendais pas Gaby? Non parce que mal avaler du champagne et le sentir remonter dans son nez, c'est vraiment pas agréable. Mhh hmm. J'te conseille vraiment pas de tester.

Ses yeux pétillent lorsqu'il remarque l'effet que la question peut bien avoir sur toi. C'est lui qui répond finalement d'un ton très posé. Tu ne peux pas t'empêcher d'avoir une pointe au cœur lorsqu'il avoue presque à demi mot le fait que vous êtes deux idiots tout juste assez stupides pour ne pas réussir à vous aimer réellement. Il ne manque pas d'enchaîner sur un sujet tout autre pour noyer le poisson et dégager l'attention loin de vous deux. Tu te renfrognes légèrement sur ton siège en essayant de laisser ton mécontentement transparaître le moins possible. Encore une fois, tu dois prendre sur toi. Ne pas craquer trop vite ou trop bêtement. C'est du suicide et vous le savez que de vous prêter à de telles mondanités. Un instant, une partie de toi aimerait pouvoir se cacher pour ne plus jamais réapparaître. Tu resteras l'essai, le projet avorté. Les doigts de Gab viennent se perdre sur ta cuisse qu'il caresse tendrement. Tu te contentes de grignoter du bout des lèvres et en silence le contenu de ton assiette bien que tu ne te rappelais pas avoir prit des patates au buffet. Peu importe, tu tournes chèvre alors bon. Tu finis par te lever, t'excusant le plus faussement du monde. "Je vais me chercher à boire, si vous voulez bien m'excuser." Que tu ajoutes le plus poliment du monde en quittant la table furtivement. Tu fuis le plus discrètement possible pour cacher ta gêne que tu ne saurais assumer. T'abandonnes le champagne et vient commander à l'un des bars présents un whisky double sans glace. Tes côtés sont rapidement rejoints par..... Un homme qui n'est pas ton tatoué et tu ne manques pas de dévisager cet abruti à la main traînante sur ton bras. Il se met à flirter l'inconnu sous ton air médusé. Stupéfait. Tes yeux jettent des éclairs, tu t'apprêtes très clairement à laisser éclater ton venin contre ce pauvre innocent se mangeant la frustration ressentie de ta prise sur toi exceptionnelle jusqu'ici. J'fais quoi Gabriel? J'lui balance mon verre au visage? Ou tout simplement ma main? Tu ferais quoi toi?

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 Empty Sam 30 Nov - 23:18




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J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu as beau être l'un des membres de ce duo infernal que tu formes avec Joanne, tu as bien du mal à comprendre comment vous avez fait pour tenir aussi longtemps tous les deux. Sans connaître un vrai premier rapprochement. Comment vous vous y êtes pris pour ne faire en sorte que ça marche, plus tôt. Et pour parvenir à supporter ces interminables disputes, coûte que coûte. Tu ne sais pas si ça prouve que vous êtes faits pour vivre plus tôt ou tard et si ça signifie qu'un jour vous allez être capables de vous accrocher plus fort que jamais l'un à l'autre. T'es plutôt du genre à penser que vous allez finir par vous perdre. T'en es bien certain qu'elle mérite plus que toi et qu'elle finira par s'en rendre compte. Tôt ou tard, elle prendra conscience de tout ce qu'elle mérite. De tout ce à côté de quoi elle passe forcément. C'est surprenant qu'elle ne semble pas s'en être encore rendue compte. Mais c'est peut-être justement le fait que tu sois là qui fausse les choses. Elle donne l'impression de ne pas pouvoir voir tout le reste. Tu sembles véritablement l'aveugler. Ce que tu peines à accepter et à supporter. Et en même temps, tu es tout bonnement incapable de faire en sorte qu'elle s'éloigne de toi. Quand bien même tu sais qu'un jour il lui faudra trouver quelqu'un de mieux que toi. Quelqu'un de fort. Quelqu'un de courageux. Quelqu'un de sérieux et de mature. Surtout, quelqu'un qui a un vrai boulot et une vraie situation. Pas toi qui vis aux crochets d'une cinquantenaire qui a tout l'air de t'avoir pris d'affection. Mais pour combien de temps encore ? Tu le sais que tôt ou tard il te faudra te remuer enfin et faire quelque chose de réelle, de ta vie.

Mais t'es quand même bien décidé à bien t'entendre avec elle au cours de ce week-end. Tu le veux aussi parfait que possible. Et vous semblez même être capables de faire autre chose que de coucher ensemble. Vous vous avérez même être complètement complices tous les deux. A discuter et rire tout naturellement ensemble. Comme rarement ça vous est arrivé. Pour ne pas dire jamais. La dernière fois que vous vous êtes vraiment entendus sans un trop plein d'alcool dans le sang, c'est quand vous étiez jeunes et en couple. Autant dire plus d'une éternité. Le temps est passé et n'a rien fait d'autre que vous éloigner toujours plus l'un de l'autre finalement. Ce que tu regrettes, bien sûr. Mais tu n'es pas certain de pouvoir y faire grand chose. Parce que ça ne dépend pas que de toi, certes. Mais aussi et surtout parce que tu n'es pas doué pour ce genre de choses. Tu es même un incapable quand il s'agit de faire des choses un tant soit peu sérieuses. Tu comprends donc sans mal tout ce que Joanne peut bien avoir à te reprocher. Et tu n'as rien d'autre à faire pour te faire pardonner, que d'accepter d'évoluer enfin. Mais ce qui a l'air très simple sur le papier, s'avère en réalité être d'une sacré complexité dans la réalité. Surtout pour quelqu'un comme toi, qui ne sais pas changer. Qui ne sait pas comment ça fonctionne, même. Et même si tu le savais, tu n'es pas sûr d'avoir assez de force et de courage pour faire ça sur la durée. Pour rester un type bien pour elle, comme elle le mériterait pourtant si fort. Elle est parfaite Joanne. Quand bien même elle refuse de le voir et de l'entendre. A vrai dire, tu ne sais pas même le lui dire.

T'espères être à la hauteur au moins le temps d'un week-end. Quand bien même tu prends le risque de la taquiner encore et encore. Quand bien même tu ne sais que trop bien qu'elle supporte assez peu ton humour. Tu prends tout de même le risque. Parce que jusque là, ça ne fonctionne pas si mal. Elle parvient même à rire et à sourire de toutes ses dents. Et elle est tellement belle quand elle se laisse ainsi aller. T'es en train de fondre et tomber comme jamais. Je sais pas, ça dépend ... T'aimes bien quand je suis menaçant ? Que tu continues de la taquiner ouvertement. Tant pis, tu prends le risque malgré tout. Tant qu'elle rit et sourit de la sorte, t'es prêt à continuer. Quand elle se pointe devant toi pour te demander de fermer sa robe, tu ne peux t'empêcher de déposer un tendre baiser sur sa peau découverte. T'es ravi de voir qu'elle en a la chair de poule. Forcément que t'aimes constater toujours un peu plus l'effet que tu lui fais. Tu ne t'en lasses pas. Au contraire, ça a même le don de ne t'exciter que toujours plus. Elle est tellement sexy quand elle se laisse ainsi aller. Ce n'est pas si surprenant que tu prennes autant de plaisir à lui revenir, d'une façon ou d'une autre. Que tu sois finalement incapable de te tenir loin d'elle, très longtemps. Oh mais c'est pas mon problème ! C'est toi qui as embarqué trop de fringues ! Que t'affirmes avec une certaine ironie. Simplement par envie de la taquiner toujours plus. Mais dans les faits, tu n'as aucune vraie intention de lui faire subir ça. Tu ne souhaites rien d'autre que la voir et la savoir à l'aise pour prendre l'avion. Aussi bien que possible dans ses baskets.

Vous finissez par rejoindre le buffet pour remplir vos assiettes. Toi surtout. Parce que de son côté, elle ne met pas grand chose dans la sienne. De quoi te faire ronchonner encore un peu. Si tu ne manges pas plus, je vais te priver de sexe Joanne. Encore une fois tu te veux menaçant. Alors même qu'il est évident que tu en seras bien incapable. Comment tu pourrais te priver de sexe, sérieusement ? Surtout pas en étant en compagnie de ta si belle Joanne. Elle te fait un effet des plus saisissants. Elle te fait beaucoup trop d'effet, tout court. Elle est magnifique, désirable au possible, tout simplement divine. Quand bien même elle refuse toujours d'entendre ça. Ou tu ne le lui dis pas assez, tu ne sais pas trop. En tout cas, vous vous installez rapidement à table et êtes bien forcés de vous mêler aux autres invités. Discussions que tu trouves sans intérêt à vrai dire. Sauf quand il est question de vous. Sujet qui a tout de même le don de vous mettre vaguement mal à l'aise. Elle surtout, qui ne sait trop que répondre sur le coup et qui te laisse totalement faire. Mais là encore, tu n'es pas bien certain de viser juste. Tu ne sais jamais quoi faire ni quoi dire pour la satisfaire Joanne. C'est bien pour ça que ça ne fonctionne pas entre vous. Tu vises rarement où il faut, comme il faut. Tu n'as jamais le pouvoir de la rendre plus ou moins heureuse de tes mots. Et tu n'es pas bien certain de finir par y arriver, malheureusement. Si, même en faisant de gros efforts, tu n'y arrives pas, tu ne vois pas bien comment ça pourrait changer.

T'es bien sûr d'avoir manqué ton coup, quand elle s'éloigne. Trop subitement à ton goût. Tu la suis du regard sans avoir la moindre idée de ce que tu pourrais faire ou dire pour te faire pardonner de ton énième pas de travers. T'es encore bêtement en train de réfléchir, quand tu vois un homme l'accoster. Et même la tripoter, littéralement. Soit, son geste se veut encore innocent. Mais la connaissant quand même un peu, tu sais très bien que ce n'est pas pour lui plaire. Elle n'est pas fan des contacts physiques impromptus de la sorte. Et surtout pas avec de parfaits inconnus qui sortent de nulle part. Tu te tends à cette vision. Et finalement, tu te lèves pour la rejoindre. Tant pis. Encore une fois tu vas prendre le risque de faire une chose qui ne lui plaira peut-être pas. Sans prévenir tu te pointes et te places dans son dos. Tes bras se faufilent sous les siens pour s'enrouler autour de sa taille. De la sorte tu peux tendrement mais jalousement la serrer contre toi. Dis donc ... Est-ce qu'on est en train d'essayer de me piquer ma petite amie ? Que tu fais mine d'ironiser, en ramenant ton visage contre le crâne de ta belle rousse. T'as quand même le coeur qui se met à palpiter beaucoup trop fort, à l'idée qu'elle puisse ne pas du tout apprécier pareil comportement de ta part. Et qu'il ne lui prenne la folle envie de te repousser devant tout le monde. Voir, de t'envoyer chier bien comme il faut. T'as quand même envie de croire que pour une fois tu ne vises pas si mal. Que tu ne te trompes pas en pensant qu'elle se sentira au moins libérée de la présence de ce malotrus qui s'est imposé à elle. Avec un peu de chance, elle préférera quand même ta présence à la sienne. Avec un peu de chance, ce soir tu passeras pour un héros à ses yeux ou une connerie de ce genre.

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 Empty Dim 1 Déc - 7:53



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Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
L'problème Joanne c'est que Gabriel n'a jamais su te montrer à quel point il tenait réellement à toi. Lorsque vous étiez ensemble, vous ne vous aimiez réellement que lors de très maigres instants. Ces débuts de rendez-vous au cinéma parce que tu n'assumais pas de montrer tes formes à la piscine municipale du quartier. Lorsque vous alliez boire un café en tête à tête où que vous vous aimiez passionnément sous tes draps d'adolescente avant de le voir regagner le rez-de-chaussée en se laissant glisser le long de la gouttière sans le moindre problème. D'vant les autres votre histoire prenait un autre tournant. Tu te sentais mise en retrait, pas vraiment appréciée à ta juste valeur alors qu'il papillonnait joyeusement d'une personne à l'autre pour s'intéresser à elle. Il est bon, doux, gentil. C'est l'homme que toutes les gonzesses du monde rêvent d'avoir dans leur vie et toi tu passes ton temps à tout gâcher. T'écoutes que ta jalousie, ta rancoeur jusqu'à en oublier toutes ces choses qui ont fait de vous ce que vous êtes. Cette complicité évidente, cette présence indéfectible à travers les années et ce peu importe les disputes. Les mots durs. Vous valez mieux que ça et même si vous n'avez jamais réussi à vous mettre d'accord là dessus alors tu déposes les armes. T'avoues clairement avoir un caractère de merde, des pulsions que tu ne contrôles pas. Que tu ne contrôles plus. J'y peux rien moi si Gaby si t'as un effet si fort sur moi qu'je puisse pas l'retenir.

Vegas, c'était l'occasion rêvée pour vous de vous rapprocher. Si Mira n'avait pas été aussi insistante quant à Gab tu ne lui aurais aucunement proposé de t'accompagner. Tu n'aurais sûrement pas fait le déplacement pour te retrouver seule assaillie par tous ces sentiments trop forts pour ton petit palpitant. Mais la suicide girl a su négocier, se vouloir impitoyable et foutrement obsessionnelle quant à ta vie amoureuse. Alors t'as abdiqué, t'as rassemblé l'peu de courage que tu peux avoir et t'as demandé à ton encré de t'accompagner entre deux orgasmes alcoolisés. Il te fallait au moins ça pour trouver ton courage et t'lancer à l'eau. Au final t'as pas fait d'plat, le plongeon parfait. T'y croyais pas, encore moins lorsque t'as eu le loisir de voir ton encré passer quelques jours après au studio pour te demander si ton offre était toujours valable. Et pour vous envoyer furieusement en l'air, au passage. Quoi?! T'avais pas de rendez-vous prévu alors fallait bien que tu profites d'un peu de repos non? C'est chose plutôt faite pas vrai? Que tous ceux n'étant pas d'accord avec ceci lèvent la main. Personne? Très bien. Parce que t'étais prête à bouffer le premier se mettant en travers de votre chemin et jusqu'ici t'as pas eu besoin de le faire bien au contraire. Tu es sur un réel petit nuage et tu ne sais rien faire d'autre si ce n'est profiter de cet instant des plus féeriques s'offrant à toi. Parce qu'on en a tellement rarement d'aussi jolis moments Gabriel. Tu trouves pas que c'est une honte? D'être si fou l'un de l'autre sans réussir à s'aimer vraiment?

"J'aime lorsque tu grondes. Lorsque tu deviens fou. J'pense que ça s'voit." Que tu susurres du bout de tes lèvres mutines alors que celles de ton tatoué flirtent avec la peau fraîche de ton dos non sans te faire frissonner sur son passage.Tu roules des yeux en même temps d'façon insolente mais ça tu sais qui peut pas t'pincer sur le fait. Bordel il sait parfaitement comment te faire péter un câble le plus rapidement possible. Vous continuez de vous habiller le plus rapidement possible avant de rejoindre à nouveau le cœur de la fête. Tu ne manques pas de pouffer de façon ironique lorsque vous venez à commenter le nombre de tenues que t'as pu emmener et le fait que la gente masculine devrait se montrer bien plus compatissante à votre égard. Après tout si vous souffrez tant c'pour être belle pour eux pas vrai? "Franchement?! Bah la prochaine fois j'viendrais à poil. Ça avait pas l'air de trop t'gêner un peu plus tôt..." Qu'tu laisses sous entendre alors que vous vous décrochez l'un de l'autre et que tes escarpins finissent par chausser à nouveau tes pieds. Elle est loin la Joanne d'il y a treize ans, le vilain petit canard pas féminin pour un sou qui passait son temps à se cacher sous d'épaisses couches de fringues pour camoufler une petite bouée des plus adorables. T'as jamais assumé tes formes, tu en t'es jamais trouvé assez jolie. Puis si ton ex ne t'as pas gardé c'est que tu ne devais pas être assez belle pour lui ça tu n'en as jamais douté. T'as d'ailleurs jamais compris pourquoi c'était avec toi qu'il voulait sortir. Anya était bien plus jolie, Cinthya aussi bien que son caractère soit similaire au tien. Il aurait pu en avoir des tonnes, des gonzesses au lycée. Pourquoi moi Gab? Pourquoi alors qu'elles étaient toutes folles de toi? Que moi j'étais juste celle qui ne riait pas à tes blagues, l'insensible feignant l'indifférence alors tout c'que je voulais c'était pouvoir te faire confiance.

Vous regagnez rapidement la fête, trop à ton goût. Bien avant que t'aies le temps d'lui adresser quelques mots des plus rassurants. C'est lorsque vous arrivez sur le buffet que ton encré se veut à nouveau menaçant. "Menteur, t'es pas cap." Cette fois-ci tes yeux roulent dans tes orbites mais il le voit très bien. "J'te fais craquer en deux deux bébé." Cette fois-ci c'est toi qui joues. Toi qui te veux bien sûre de ce que tu avances. Il te suffit de tomber à genoux devant lui, les mains défaisant sa ceinture pour que tu puisses l'avoir pantelant, offert à ton bon vouloir. On pense souvent la femme soumise dans ce genre d'étreintes bien au contraire, t'y trouves toute ta dominance dans le plaisir que tu lui imposes, les gémissements que tu lui arraches furieusement. Il est bien incapable de résister à tout ça tu l'sais vile succube que tu es. Une fois la table gagnée, les conversations s'enchaînent. Tu grappilles tes légumes alors qu'tu te rends compte de la présence impromptue de patates que t'as très clairement pas invité à la sauterie. Regard accusateur vers ton encré alors qu'une question trop personnelle vient vous heurter de plein fouet. Tu t'y attendais pas à celle-ci. Vous? Un mariage? Et puis quoi encore. Tu manques de t'étouffer sous l’œil amusé de ton tatoué alors que ce dernier semble répondre avec plein d'assurance. T'es pas franchement satisfaite de sa réponse et tu te contentes de te renfrogner sur ton siège, tentant de lutter contre ta moue boudeuse. Treize ans à se tourner autour Gaby? Sérieusement? Autant dire qu'on est des abrutis ça ira plus vite non? Tu veux pas juste être honnête? Vraiment?

Tu prétends un verre trop vide et t'échappes. T'es bonne qu'à ça dans le fond te faire la belle. Tu regagnes l'un des bar présent pour commander un whisky sec alors qu'un bras vient frôler le tien. Tu t'apprêtes à râler à propos des paroles de ton tatoué lorsque tu te rends compte qu'il s'agit très clairement d'un inconnu au bataillon. Ton regard s'assombrit, tu jauges sans vergognes alors que tu jettes des éclairs de tes pupilles noires comme la nuit. Ta langue s'apprête à claquer comme un fouet alors que ton cavalier semble voler à ton secours ironisant du fait que tu sois sa petite amie et que l'étranger s'aventure sur ses plates bandes. Le bras tatoué se raffermit contre ta taille pour t'attirer à lui et te dérober de l'inconnu lui faisant sentir le malaise présent. Le lâche fuit, alors que ton regard se pose à présent sur un Gab des plus "confiants"? "Ta petite amie? Vraiment? Et moi qui pensait que nous ne faisions que nous tourner autour depuis treize ans..." Légèrement réprobatrice, tu viens lui indiquer que son manque de confiance quant à vous a pu te blesser. Ta poitrine tout contre son torse, vos regards reluisant l'un dans l'autre ton souffle se veut coupé le temps de longues secondes. Il est si beau, hypnotisant. Tu perds contrôle de toi même, te dérobes un peu plus au fur et à mesure que les secondes passent et qu'il te tient tout contre lui. "J'te donne l'occasion de te racheter maintenant." Ta voix lance, joueuse au possible. Ta main se décroche de votre étreinte pour rejoindre ton verre de bourbon n'attendant plus que toi. T'avales ce dernier d'une traite avant de reprendre. "Toi et moi on trouve un endroit maintenant. Toute suite. Et on saute le dessert. Enfin..." T'évites la suite qui pourrait s'vouloir un tantinet vulgaire mais les allusions sont bien présentes. C'est lui le dessert. Ou toi. Question d'point de vue. S'il t'aime tant que ça, qu'il te le prouve. Maintenant. J'veux pas attendre Gabriel, j'en ai marre. J'fais pas de caprices mais tu peux considérer ceci comme en étant un. Montre moi que tu tiens à moi. Que je ne me trompe pas. Que tout ça c'est pas une connerie. J't'en prie.

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 Empty Dim 1 Déc - 20:38




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu n'es que trop heureux de ce petit week-end que vous avez l'occasion de vous offrir, rien que tous les deux. Tu penses même qu'il tombe à point nommé dans votre relation toujours aussi tumultueuse. Alors que vous avez été en mesure de vous supporter une nuit entière et de rester ensemble au petit matin. De quoi, normalement, vous faire comprendre qu'il est temps d'aller de l'avant. Main dans la main, si possible. Quand bien même il existe encore mille raisons pour lesquelles ça ne pourrait pas marcher entre vous. Faire un test le temps d'un week-end ne devrait pas être insurmontable. Vous êtes quand même capables de vous supporter deux petits jours. Vous semblez être bien partis pour ça en tout cas. Tant que vous n'êtes que tous les deux dans votre bulle. Et tant que vous ne parlez pas de façon trop sérieuse non plus, bien sûr. Tant que vous n'abordez pas les sujets qui fâchent en règle générale. Sans avoir à le dire à voix haute, il est évident que vous êtes d'accord et sur la même longueur d'ondes à ce sujet tous les deux. Raison pour laquelle vous êtes surtout tendres et physiquement doux l'un avec l'autre, depuis que vous avez quitté ensemble la grosse pomme. Vous ne souhaitez rien d'autre que profiter autant que possible de ces deux jours en compagnie l'un de l'autre. A vous voiler la face en vous faisant croire, tant bien que mal, que tout se passera aussi bien quand vous serez rentrés. A vous faire croire que vous n'êtes finalement en train de vivre que le début de la belle histoire que vous êtes censés connaître depuis une éternité maintenant. Dans le fond, toi tu n'oublies pas que tu n'es pas en train de changer du tout au tout pour lui convenir. Ou plutôt, tes démons n'ont de cesse de te le répéter, tout bas.

Quand Joanne te fait remarquer qu'elle aime bien ça quand tu grognes/grondes, tu ne peux que ricaner. Tu n'as rien d'un dominant et moins encore d'un monstre grognant et remuant. T'es même trop gentil pour ton propre bien et tu sais que ça fait partie de toutes les choses qui ont le don de te ronger de l'intérieur. Parce que tu t'en fais toujours plus pour les autres que pour toi même. Parce que tu fais toujours en sorte d'aider et alléger les peines des autres, avant même de te soucier des tiennes. Et tu ne sais pas faire autrement, pour la simple et bonne raison que tes démons ne te laisseront sans doute jamais suffisamment longtemps tranquille pour ça. Fou de désir pour toi, ça j'sais faire ! Et t'as presque l'air d'en être fier pour le coup . Sans doute parce que c'est le seul moment où tu parviens à te comporter de cette façon. Même quand t'es énervé, tu ne sais pas gronder, pester, gueuler un bon coup. T'es presque trop sage pour ça. Trop patient. Et pourtant, tu sais que ça passe surtout pour de l'indifférence de ta part. T'es simplement trop bon pour cacher tes vrais sentiments. Quand tu souffres, quand t'as de la peine, quand t'es désolé. Tu noies tout ça sous d'immenses sourires et de faux rires. Parce que c'est forcément préférable, pas vrai ? Plutôt que d'enchaîner de réelles violentes disputes avec Joanne comme vous ne l'avez que trop fait quand vous n'étiez tous les deux que des gosses encore. Forcément que tu n'es pas fan de cette période de ta vie. Toi qui n'as jamais été quelqu'un de violent ni de franchement haineux. Tu ne le vis pas si bien que ça de savoir que, fut un temps, tu déversais ta colère dans les cris interminables.

Tu préfères quand tes lèvres viennent faire apparaître la chair de poule sur la peau délicate de ta tatoueuse préférée. Tu sais que c'est tout juste bon à la tourmenter un peu plus en attendant que vous puissiez de nouveau vous retrouver rien que tous les deux, dans votre suite. Tu te veux quand même grognons quand elle émet l'idée de se trimbaler à poil "la prochaine fois" plutôt que de trop remplir sa valise. Non, dans l'pire des cas, la prochaine fois, tu porteras mes fringues. C'est bien aussi, non ? D'autant plus que tu n'es ni très gros ni très musclé. Autant dire qu'elle ne flottera pas trop dans tes vêtements. Quand bien même elle est devenue bien fine. Presque trop. Tu peux les sentir ses os quand tu laisses glisser tes mains sur sa peau. Et tant bien que mal, tu essaies de lui faire comprendre que tu préférerais la voir et la savoir avec un peu plus de chair sur les os. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, sans la prévenir au préalable, tu ajoutes quelques pommes de terre à son assiette. Manger un peu plus ne peut définitivement pas lui faire grand mal. Pff ... Je suis capable de tenir ... hm ... Au moins ... Dix secondes ! Tu prends un air qui se veut fier alors que t'es bien conscient que c'est ridicule au possible. Peu importe. T'es amusé à l'idée de faire semblant de pouvoir lutter contre les folles envies qu'elle réveille chez toi. Alors que dans les faits, ça ne fait aucun doute que tu ne tiendrais qu'une poignée de secondes. Elle est bien trop belle, trop sexy et trop séductrice pour son propre bien Joanne. T'as bien souvent du mal à croire qu'elle ne s'en rende vraiment pas compte.

Ce dont tu es bien conscient en revanche, c'est que tu merdes constamment avec elle. Parce que tu ne sais jamais quoi faire pour la contenter. Tu finis toujours par avoir des mots qui lui posent problème. Comme la réponse que tu fais à cette parfaite inconnue. Tu te contentes d'énoncer un fait. Une vérité concernant votre relation qui n'a rien de simple depuis votre rupture. Ce qui se voulait davantage comme une petite plaisanterie pour alléger la véracité de la chose, tombe à plat quand tu vois le visage de ta belle se fermer. Une poignée de secondes avant qu'elle ne prenne la fuite. Tu sais que c'est précisément ce qu'elle tente de faire quand elle s'éloigne en mentionnant son verre vide. De quoi te tendre sur place alors que tu n'as aucune idée de ce que tu es supposé faire. Tu ne sais jamais quoi faire. C'est la preuve que tu ne seras jamais à la hauteur. T'es donc plutôt bien partis pour attendre sagement son retour qui se fera certainement dans un silence des plus pesants, quand elle se fait finalement accoster par un type. Autant dire que tu vois rouge de façon instantanée. Tu réagis avant d'avoir pris le temps de réfléchir à la chose et te pointes sans crier gare, pour te coller à elle. Et marquer ton territoire, à ta façon. Le type ne demande pas son reste, Dieu merci, et se tire en un rien de temps. Pas de quoi t'inciter à te décoller d'elle pour autant. Ce qui manque de te faire t'éloigner en revanche, ce sont les mots pour toi. Qui t'atteignent en plein coeur alors que ton teint se fait blafard. J'ai aussi dis qu'on était sur le point de remédier à ça ... Que tu souffles tout bas quand elle pivote pour te faire face.

Et tu rougis juste à le dire. Vous ne mettez jamais des mots sur ce que vous vivez depuis plus de dix ans. Et quand tu le fais, ça ne lui convient pas. Encore une fois, t'as la certitude de ne savoir dire que des choses qui ne conviennent pas. Qui ne vont jamais. Qui ne font que la blesser. Toi qui te pensais pourtant incapable de faire le moindre mal à qui que ce soit, tu vois bien que tu ne fais que ça avec elle. Et tu n'as aucune idée de la façon dont tu dois t'y prendre pour sortir de cette spirale infernale. Tu tentes quand même de te ressaisir alors que vos regards restent plantés l'un dans l'autre. Silence qui se veut apaisant, sans doute. Qu'elle interrompe en faisant une proposition qui est tout sauf innocente. Après un verre avalé rapidement, qui te fait tiquer. Tu espérais vraiment voir l'alcool rester en dehors de votre soirée. Pour que, pour une fois, rien de vos rapprochements, ne soient du à ça. Tu ne fais pourtant aucun commentaire et parviens même à afficher un sourire quand elle te fait une proposition des plus coquines. On saute le dessert pur que j'te saute toi ? Que tu ronronnes presque, toujours tout sourire. Ton corps se collant plus encore au sien. Tu entrelaces vos doigts pour t'éloigner du buffet en sa compagnie. Direction la porte de sortie, de nouveau. Tu crois qu'on pourra trouver de la crème Chantilly quelque part, pour notre second dessert ? Tu te veux innocent dans ta question alors qu'enfin vous vous perdez dans des couloirs de plus en plus sombres. Vous n'atterrissez pas suffisamment loin de la salle de réception pour que le brouahah ne se fasse pas entendre. Mais tu te penses à l'abris des potentiels passages alors tu ne te fais pas prier pour retrouver le corps de ta belle du tien. Et pour permettre à vos bouches de se retrouver de la façon la plus chaude et la plus sensuelle qui soit. T'as envie de croire qu'il fait suffisamment noir et obscure dans le coin, pour qu'on ne vous aperçoive pas.

CODAGE PAR AMATIS



@Joanne De Luca (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 3176379322 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 2781936883
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 Empty Lun 2 Déc - 6:58



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Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Toi et Gabriel vous êtes une putain d'énigme. Un nœud dont même les meilleurs sont incapables de venir à bout. C'est comme ça et pas autrement, vous êtes ainsi faits. Mais il y a cet élan d'espoir que vous ne comprenez pas vraiment. C'est un truc de fou pour ainsi dire. Jamais l'on ne vous a pincé sur le fait aussi complices qu'aujourd'hui. Aussi étroitement liés que vous ne l'êtes à Las-Vegas. Comme si l'air différent vous réussissait mieux. Si cela ne tenait qu'à une simple ville tu aurais déménagé il y a bien longtemps. Après tout NY city n'est qu'une ville parmi tant d'autre et tu sais que tes clients viennent de loin pour se faire encrer. Plus tu deviens connue plus les gens font des kilomètres pour plus te souffler, te couper la chique. T'es forcément obligée de t'attacher à ces personnes, ces humains adorables venant jusque chez toi pour que tu dessines sur leur peau de façon indélébile. Comme Mira et ce depuis une poignée d'années déjà. Faut dire que t'es l'auteur de chacun de ses tatouages et t'en es pas peu fière. Elle doit bien être la seule à s'être vouée uniquement à ton encre. Même Gabriel s'est laissé allé à quelques autres artistes pour mieux te faire grincer des dents. T'aimes pas partager tes modèles ni partager tout court à vrai dire. Alors lorsqu'on en vient à ton ex? Hors de question. Tu montres les crocs et sors les griffes. Plus fort que toi, t'y peux pas grand chose. Le plus dur dans tout ça Gaby c'est que tu n'aies jamais été réellement à moi. Toujours à devoir te partager avec untel. Pourquoi?

Tu ne suffisais pas, tu n'as jamais suffis. Toujours trop cinglante, sauvage. Tes remarques déplacées ne lui plaisaient sûrement pas et tu as finis par le dégoûter de toi. Il fallait bien que ça arrive à un moment ou un autre pas vrai? Qu'il ne soit plus capable que de voir les mauvais côtés. Jusqu'à il y a quelques temps tu pensais tout perdu entre vous. Vous étiez trop amers, incapables de vous entendre sur quoi que ce soit. Puis il y a eu cette nuit partagée, ainsi que ce réveil et cette journée des plus parfaites. Tu n'avais jamais été si heureuse de ta vie avant tout ça. Tu ne pensais pas pouvoir te sentir en vie à nouveau après tout ce que tu as vécu comme horreurs. Les cartes se sont battues de nouveau, de nouvelles mains ont été adressées et ce de la façon la plus équitable possible. Car vous gagnez en assurance, que les regards portés sur vous à vegas ne semblent pas vous déranger. Pour vivre heureux il faut vivre cacher c'est pas là ce que dit le vieil adage? Que pour prospérer il faut être assez fou pour se placer en retrait constant. Oublier ce que vous étiez pour devenir ce que vous êtes. Des âmes à moitié errantes, vivantes. Oscillant entre espoir et désolation. Questionnement et remise en question constante. Pourquoi on pourrait tout simplement pas être heureux Gabriel? Se foutre des regards, de tout ça. Juste se permettre d'exister peu importe ce que les gens viennent à y penser.

Lorsque vous vous servez au buffet, bien évidemment que tu pinailles sur le contenu de ton assiette. Le temps à fait de toi une petite mangeuse. Tu n'es pas bien douée pour cuisiner et quand l'heure se veut trop tardive pour uber eats bien... Tu sautes le repas. De nombreux comme ça. Surtout les petits déjeuners et les dîners pour dire vrai. Tu grignotes un petit quelque chose juste avant de commencer à tatouer. Pour le reste de la journée? Advienne que pourra. Mais il aime pas trop ça l'encré te voir hésiter quant à la nourriture que t'ingères. Et puis de quoi il s'mêle hein? T'es jamais assez bien pour lui. T'es pas la plus aimable mais la plus bancale. Pas la plus câline mais la plus droite. Loin d'être celle qui s'enjoue le plus mais maître fine de la fuite Vous n'êtes pas voués à prospérer c'est comme ça est pas autrement. Il y a cette voix en toi qui te rappelle à quel point les choses peuvent changer. A quel point tout cela peut voler en éclat. Il suffit d'une parole de trop, d'un geste stupide pour que Gaby n'ait peur et décide de mettre fin à tout ça. Depuis combien de temps cela te pend au nez très sérieusement? Des jours? Des semaines? Mois ou années? T'en sais rien. Une chose est sûre, tu fais un pas en avant pour trois en arrière et l'avancement ne promet rien de bon. Encore moins lorsque à table le sujet de votre couple est évoqué. Incapable de répondre, étouffée par une gorgée de champagne ton cavalier lui expose très clairement votre situation. Parce qu'on est deux sombre idiots Gab ni plus ni moins et c'est ce que t'as laissé entendre. Pourquoi? Alors qu'on rejette une image si positive? Qu'enfin on agit comme un couple?

Tu retiens cette envie de t'insurger, de pester. Tu te contentes de t'excuser et de filer te remplir un verre de whisky. T'as besoin de plus fort pour t'assommer. Pour ne pas sombrer dans tes sales travers. Tu t'adresses au serveur poliment alors qu'un bras vient caresser le tiens. Tu t'apprêtais à faire preuve de tendresse alors qu'un inconnu s'offre à toi. T'hésites très franchement à laisser parler la peur et le sursaut. Te vouloir désagréable au possible pour faire fuir ton assaillant. T'as pas le temps de souffler "dégages!" que ton encré se veut ancré à ta taille pour défendre ce qui semble être sien. Tu pourrais être toute à lui si seulement il te le demandait clairement. L'inconnu passé à tabac par la présence de ton ex se carapate sans demander son reste. Ton regard se veut accusateur, pesant contre ce dernier tant t'as encore dû mal à digérer la façon dont il vous a décrit un peu plus tôt. Il tente de s'expliquer, se justifier. Mais ça ne suffit pas, pas vrai? Combien même t'aimerais que les mots soient suffisants pour expliquer pleinement la chose. Ce que tu ressens actuellement alors que ton myocarde bat à tout rompre. T'évoques l'idée de fuir à nouveau. Après tout t'as plus vraiment faim si ce n'est de ton tatoué. T'es prêt? Promis? Toi et moi on s'abandonne dans un coin Gaby? Parce que pour dire vrai t'es bien trop séduisant et puis je n'ai que quarante huit heures pour profiter de toi.

"Tout à fait! Et bien s'il te plaît." Lorsqu'il complète ta phrase et propose de te sauter. Ton agacement se veut rapidement gommé par la blague que tu émets et que ton compagnon complète sans la moindre vergogne. Vous êtes un duo décapant quand vous voulez. Lorsque vous vous offrez la possibilité d'être plus que de potentiels ennemis. T'en as marre de balancer bombes sur bombes, tu veux juste hisser le drapeau blanc le temps que chaque groupe puisse se remettre sur ses deux jambes. Coquine au possible et tentatrice, vous finissez par quitter la salle de bal bras dessus bras dessous en quête d'un endroit plus tranquille, plus intimiste. Vous n'avez que faire des vols au vent et autres repas faussement français servit en buffet. Toi tu veux ses grognements, ses halètements, sa puissance. "Room service Bébé." Tu grognes alors que vos corps s'entrechoquent, percutent les murs les uns après les autres alors que vos langues se retrouvent, dansent ensembles. Toute la chantilly du monde à bout de combiné. Vous vous enfoncez dans la pénombre jusqu'à ce que tu heurtes une porte que tu déverrouilles. Vos langues se combattent, s'entremêlent. Tu geins toujours plus fort alors que ta robe rouge se veut étroite. Compromettant ta respiration. Le bois se referme derrière vos corps et vous culbutez les objets habillant la pièce les uns après les autres. Tes mains se veulent affamées, précises. Tu grognes un "enfin" pendant que tes phalanges forcent à nouveau le passage entre ton bas ventre et le bouton du pantalon de ton tatoué. Tu brûles, trembles de tout ton long. La pulpe de tes phalanges s'invite tout contre son entre-jambe que tu saisis avec poigne, malaxe fièrement en guettant le moindre halètement. Vous vous laissez si peu aller que tout cela te semble irréel. Sur le point de s'arrêter du jour au lendemain. Mais vous valez mieux que ça pas vrai? Peut être qu'après tant de désir et de souffrance vous méritez enfin ce qu'il y a de mieux? T'ondules contre lui, te veut foutue tentatrice si c'est ce qui est nécessaire pour le faire réagir. Si tu savais comme j'aimerais être ta personne Gabriel. Celle qui te rassures lorsque tu sombres, celle qui est là lorsque tu te sens acculé, rejeté par le monde entier.


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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 6 Empty Lun 2 Déc - 18:43




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu n'as jamais su expliquer ni pourquoi ni comment vous étiez tombés amoureux l'un de l'autre, dans un premier temps. Tu ne sais vraiment pas comment deux êtres à ce point différents, ont à ce point pu être attirés l'un par l'autre. Bien plus qu'attirés à vrai dire. Vous êtes vite devenus fous l'un de l'autre et presque inséparables au fil du temps qui est passé. Des mois de votre amour qui se sont écoulés. Vous vous êtes autant aimés que détestés, c'est là le problème. Pour la simple et bonne raison que c'est finalement devenu invivable. Si peu vivable, que tu as mis fin à cette relation. Alors que tu pensais n'avoir qu'une sage conversation avec elle, les choses se sont quelque peu emballées. Parce que tu as été pris de panique en réalisant qu'elle te laissait parler seul, comme un crétin. Qu'elle te laissait, littéralement, t'enfoncer. De plus en plus au fil des minutes. Pour toi, ça ne pouvait signifier qu'une seule chose : qu'elle ne souhaitait plus entendre parler de votre relation. Qu'elle était plus que partante pour y mettre fin une bonne fois pour toutes. Aujourd'hui encore tu souffres de cette rupture. Parce que tu n'en voulais pas vraiment mais que tu n'étais que trop conscient du fait qu'il la fallait coûte que coûte quand même. C'était presque en train de devenir une question de vie ou de mort. Vous étiez en train de vous bouffer tous les deux. De vous dévorer l'un l'autre. De vous détruire par vos disputes et mots toujours trop durs, bien que criant de vérité. Elle disait vrai quand elle appuyait sur tes défauts trop nombreux. Ton manque de maturité, ton incapacité à prendre les choses au sérieux, ta lâcheté ... Sans parler du fait que tu ne sois que trop feignant, par dessus le marché.

C'est tout le contraire d'elle. C'était déjà le cas à l'époque. C'est encore plus vrai aujourd'hui. Et pourtant, aucun de vous deux ne fait quoi que ce soit pour calmer et arranger les choses. Vous n'êtes pas doués pour les relations de toute façon. Elle les fuit comme la peste. Et toi, tu ne noues que de fausses choses. Il suffit de voir sur quelles bases tu entretiens une relation avec une quinqua. Aussi agréable et sympathique soit-elle, elle te paie pour ta compagnie. Tu n'as définitivement pas des relations très saines. Il n'y a que ta bande de potes qui soit réellement importante depuis toujours. Toutes tes autres amitiés sonnent relativement faux. Parce que jamais tu ne dévoiles ton vrai visage. Tu n'es que faux éclats de rire et blagues stupides. Tu n'es pas sérieux. Jamais. Tu veilles à ne pas trop en dévoiler sur ton compte, justement pour qu'on ne te tourne pas le dos, qu'on ne te trouve pas ennuyeux, qu'on ne te prenne pas non plus en pitié. Tu regrettes d'être comme ça mais tu n'as tout simplement jamais été en mesure de faire autrement. D'être quelqu'un d'autre. Pas même pour celle que tu n'as finalement jamais vraiment cessé d'aimer. Tu ne sais le faire que pour un temps donné. Un temps relativement court. Tu le sais que tes vieux démons auront vite fait de te rappeler à l'ordre et de te rattraper. Tu le sais qu'ils t'attendent presque sagement au tournant. Ils ont quitté leur Enfer attitré pour venir s'occuper de toi. S'assurer que tu n'oublies pas que tu ne vaux rien. Que tu ne vaudras jamais rien. Que tu ne mérites pas, surtout, d'être heureux. Tu n'auras jamais droit au bonheur Gabriel. Parce que tu ne fais rien pour l'avoir et que, même si t'essayais, tu n'es pas assez bon ni assez bien pour ça.

Tu le sais, parce que les monstres n'ont de cesse que de venir te le répéter au creux de l'oreille, dans les moments où tu es le plus vulnérable. Quand tu risques le plus facilement de t'écrouler. Poupée de chiffon. Poupée désarticulée. Un jour, c'est toi tout entier qui tomberas en morceau. Et personne ne saura comment faire pour te remonter et te remettre sur pied. La seule qui serait susceptible de le faire, tu ne la mérites pas. Tu ne mérites pas même qu'elle s'inquiète de te voir dans ce genre d'état. Et il suffit de voir avec quelle facilité tu merdes encore, pour le comprendre. Que tu ne seras jamais à la hauteur de cette fille là. Que tu ne seras toujours que le crétin maladroit qui ne sait faire autrement qu'accumuler les bourdes et les pas de travers. Ce n'est pourtant pas faute de désirer autre chose. De le désirer de toutes tes forces. Toi, tu ne seras heureux que le jour où elle même le sera toute entière. Et tu le sais que son bonheur se fera sans toi. Tu t'es fais à l'idée il y a bien longtemps. T'es maladroit même quand tu tentes de vaines excuses. Tu le sens à la tension qui habite toujours son corps, que ça ne suffit pas. Que ça ne suffira jamais. Que tu ne suffiras jamais. Ce n'est pas faute de le souhaiter de toutes tes forces. Mais ça non plus, ça ne suffit pas et ne suffira pas. Ni maintenant ni jamais. Au moins t'es là. Tu fais acte de présence à ses côtés. Sans savoir si tu dois te présenter comme son mec, son meilleur ami, son ex ou même carrément son plan cul.

La seule façon pour toi de lui faire penser à autre chose qu'à tes bourdes incessantes, c'est de tout ramener au sexe. Voilà qui est presque simple, compte tenu du fait que vous vous désirez toujours tellement fort tous les deux. C'est facile de fondre sur le corps de l'autre. Facile de tout oublier quand vos lèvres se percutent si fort, que vos langues se font si sensuellement l'amour et que vos bouches se dévorent. Quand vos corps se rencontrent enfin et se pressent l'un contre l'autre. Envie grandissante. Tu la sens vibrer et s'enflammer contre toi, à mesure que vos échanges gagnent en intensité. Et à mesure que, de ton côté, tu te sens plus à l'étroit dans tes fringues. Dans ton pantalon, plus précisément. Tu grondes ta surprise quand tu sens son corps basculer. Une porte qui s'ouvre. Que tu n'avais d'ailleurs pas remarqué du tout avant qu'elle ne se dérobe et que vous n'entriez, plus collés que jamais, dans une nouvelle pièce. Toujours aussi sombre. Ce qui importe fort peu alors que votre désir vous suffit amplement pour trouver vos repères. Tant que vous êtes l'un contre l'autre. Toujours plus. Tes mains s'accrochent tant bien que mal à ses fesses parfaites alors que vous reculez à tâtons. Tu ne sais pas où vous allez. Mais t'es bien conscient de tous les meubles et de tous les murs que vous percutez dans votre folle cavale. Ce n'est pas sans te rappeler vos étreintes affolées et désespérées quand enfin vous échouez chez l'un ou chez l'autre. Bien souvent vous baisez à même la porte d'entrée. Quand vous ne vous écroulez pas comme deux imbéciles sur le sol. Cette fois, tu t'accroches à elle qui remue sensuellement et fiévreusement contre toi. Elle se frotte ouvertement. T'aimes beaucoup trop ça pour souhaiter la faire s'arrêter.

Tu jures pour de bon quand sa main se faufile pour aller t'attraper fermement. Elle te masse plus qu'elle ne te caresse. De quoi attiser toujours plus ton envie d'elle et la faire gonfler, surtout. Dans le vraie sens du terme. De quoi te faire remuer le bassin en retour/réponse. Pour te frotter à sa main chaude et l'inciter toujours plus à poursuivre ça. Qu'elle ne s'arrête surtout pas. Jamais. C'est beaucoup trop bon et tu as bien trop envie d'elle. Son postérieur rencontre un meuble. Une table à hauteur de bassin. Tu ne prends pas même la peine de la soulever de terre pour la flanquer dessus. Elle est bien contre. C'est juste assez inconfortable pour la punir de ce désir qu'elle ne fait que réveiller toujours plus fort chez toi. Tes doigts se faufilent à leur tour. C'est quand tu réalises qu'il n'y a aucun bout de dentelle à déplacer, que tu comprends qu'elle n'a pas pris la peine d'enfiler de sous vêtement. Un "oh" de surprise t'échappe et tu redresses le visage pour planter un regard aussi surprit qu'assombrit par le désir, dans le sien. Fait assez rare, tu grognes ton excitation. Repousses sa main pour te libérer de sa poigne autant que de tes vêtements et tu n'as finalement qu'à remonter sa robe de quelques centimètres, pour te perdre entre ses cuisses. D'un coup de reins à peine, tu t'enfonces en elle. Un mouvement fluide et vif aussitôt suivit par une flopée de coups de reins tous plus francs/violents/vigoureux/ rapides, les uns que les autres. Tu la prends comme un putain de désespéré. Tu l'aimes avec rage et passion, le visage dans son cou et tes mains qui se perdent dans son épaisse chevelure pour la maintenir ainsi contre toi.

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