Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Mar 3 Déc - 4:56
still into you
Gabriel - Joanne
«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
La question que pose innocemment la pimbêche à comme un effet des plus foudroyant sur toi. Tu manques même de recracher ton champagne par le nez et ça aurait été foutrement douloureux. Tu pâlis à vue d’œil pour que ce soit finalement Gabriel qui, dans un élan de candeur répond à la question. La réalité te gifle en plein visage lorsqu'il l'expose sans même prendre la peine d'être vraiment délicat. En reniant ce que vous avez été un jour. Parce que vous vous êtes aimés. T'en es persuadée. Et tu l'aimes toujours, si fort que t'as l'impression que ça te crèves à petit feu. Alors t'essaies de te préserver. Tu t'éloignes de lui un maximum, tu le tiens éloigné un maximum. Par tes mots durs, tes accès de colère répétés. Parce que s'il te déteste c'est moins douloureux. Au moins t'es fixée pas vrai. Tu comprends pas d'où lui vient ce masochisme de toujours revenir. De ne pas réussir à être réellement fâché contre toi. Tu lui en as balancé pourtant des saloperies au visage sans même les penser. Pour les regretter à la seconde même où les mots sont sortit de ta bouche pour le planter avec violence. Parce que c'est ton meilleur moyen de défense que de sortir les armes. D'être vengeresse et de ne pas hésiter à asséner le coup de poignard avant de le recevoir. Tu t'en rends compte au moins que tout ça c'est juste pour pouvoir me protéger Gaby? Que j'ai bien un cœur et que c'est justement pour le préserver que j'agis comme ça?
Tu manques pas de t'échapper, filer loin de cette table où tu te sens clairement mal à l'aise. Tu peux pas rester là à prétendre que tout va bien et tu peux décemment pas déclencher de scène. Ton verre est cruellement vide, le champagne risque très clairement de te foutre la migraine alors tu décides de filer au bar en t'excusant. Le whisky lui t'aideras à t'refoutre les idées en place pas vrai? Rien d'mieux qu'un petit alcool ambré légèrement âgé pour t'remettre du baume au coeur. Alors que tu t'poses contre la surface boisée du bar improvisé, Un bras s'invite tout contre toi. Naturellement, tu penses d'abord qu'il s'agit de ton encré mais lorsque tes yeux se posent contre l'homme en costume c'est avec horreur qu'tu découvres un inconnu bien libéré alors que ses sales pattes flirtent avec ton épiderme. Tes yeux sont nettement assombrit par la colère soudaine que tu ressens, t'as foutrement pas envie de te faire emmerder par le premier connard venu pour te gâcher ta soirée. T'as pas même le temps d'ouvrir la bouche pour dire "vatefairefoutres'ilteplaît" que ton encré arrive tel superman pour t'enlacer et marquer le territoire qui est bel et bien le sien depuis près de treize ans maintenant. Il emploie même le terme "COPINE" lorsque sa voix chasse froidement l'indésirable numéro un du moment. Bizarrement t'es foutrement adoucie, t'en ronronnes en oubliant la fureur qui raidissait tes muscles un peu plus tôt. T'as envie de prendre la poudre d'escampette, t'as besoin de le sentir contre toi. En toi. Parce qu'il n'y a que comme ça que tu te sens aimée. Que lorsqu'il pose ses mains sur toi et ses lèvres pour se délecter de la chaleur de ta peau. Et si on s'permettait de mettre à l'oeuvre tes dires Gabriel? Si j'suis ta copine ça ne te dérangera aucunement de me suivre dans mes bêtises pas vrai? Parce que j'ai pas l'intention de rester sage bien longtemps tu sais.
C'est finalement vos doigts entremêlés que vous filez à l'anglaise du mieux que vous le pouvez. Peu importe la soirée, les invités. T'as que faire des jeux et des slows. Tu veux le retrouver, encore et encore. Inlassablement. Que vos coeurs puissent battre à l'unisson l'un avec l'autre, que vous vous sentiez parfaitement bien. Vous reprenez votre danse entre baisers passionnés et râles grognées alors que vous tanguez dans les longs couloirs de l'hotel/casino. Vous n'avez aucune idée d'où est-ce que vous déambulez de la sorte et pour dire vrai tu t'en fiches totalement d'où vous pouvez bien atterrir. Du moment que tout cela ne prend pas fin. Que vous puissiez continuer à vous prouver à quel point vous vous aimer. A quel point vous êtes incapables de vous passer l'un de l'autre. Vous êtes de plus en plus brûlant. Incandescents. Vous vous enflammez au fur et à mesure que vos langues se mêlent et se démêlent. Que vos myocardes s'accordent sur la même longueur d'onde frénétique dont ils se parent lorsque vous vous laissez aller de la sorte. Plus rien ne compte si ce n'est ses gémissements, plaintes et râles qu'il te gratifie au fur et à mesure que tu te veux féline. Tu veux l'entendre ronronner, presque te supplier d'enfoncer tes canines dans la peau tendre de son cou. Au lieu de ça vous finissez par une pièce totalement random et sortie de nulle part si bien que vous manquez presque de vous effondrer lorsque cette dernière cède sous le poids que vous mettez sur le bois. Un coup de pied et la porte se referme afin de vous laisser toute intimité. Maintenant on arrête de jouer Gab, j'en peux plus de te tourner autour comme une lionne en cage affamée. Laisse mes dents se refermer contre toi, nos carcasses vibrer à l'unisson.
Vous n'êtes éclairés uniquement par les rayons lunaires et de rares appliques contre les murs ici et là. L'ambiance tamisée laisse à vos ombres le loisir de devenir chinoises contre les murs au fur et à mesure que vous avancez à tâtons sans vraiment trop savoir contre quoi vous vous heurtez. Les objets tombent, manquent de s'exploser en un millier de morceaux contre le sol alors que vous leurs rentrer dedans de la pire des manières. Vos souffles sont saccadés, vos palpitants s'affolent et ta main elle n'hésite pas à se vouloir conquérante. S'invite très clairement contre l'entrejambe de ton tatoué en faisant sauter la barrière de son pantalon tant tu es affamée. Tu vas et vient avec vigueur, lui arrache jurons sur jurons pour mieux te régaler. Te gonfler d'envies pour la suite et ce qu'il ne manque pas de démontrer alors que tes fesses viennent heurter contre un meuble. Alors que tu t'apprêtais à te sentir soulevée pour avoir tes petites fesses mordues par le froid, ton étreinte contre le membre de ton cher complice se veut coupée et le tissu de ta robe se veut remonter. T'as tout le loisir de constater un air étonné lorsque Gabriel se rend compte que tu n'as pas vraiment joué la carte sous-vêtements ce soir. Tu te doutais bien qu'un tel écart allait arriver puis ta robe est bien assez longue pour dissimuler tes coquineries. Tu comptes rester là à m'admirer longtemps Gaby où tu comptes passer à la vitesse supérieure? Car il me tarde de te sentir à nouveau en moi. De gémir d'envie et de plaisir pour toi.
Tu te hisses sur la pointe de tes petits pieds afin de pouvoir mieux l'accueillir entre tes cuisses. Se frayant un passage sans mal, le premier coup de rein t'arrache une plainte des plus sonores. Le second vient sans attendre et petit à petit ton corps se veut secoué par ce ballet s'instaurant furieusement. Le visage perdu tout contre ton cou, ton tatoué se veut possessif. Dieu que t'aimes ça, pas vrai Joanne? Lorsque t'arrives à lui faire perdre la raison et qu'il semble prêt à tout pour te montrer à quel point tu es sienne. Il n'y a que de cette manière qu'il arrive à le faire alors t'en abuses toujours plus. Serrée contre son corps, tes mèches de cheveux saisies par ses phalanges tu es totalement captive de ses mouvements. Tes jambes chaussées de tes talons hauts chancellent, faut dire qu'être perchée sur d'aussi hauts talons et tenter de s'envoyer en l'air par la même occasion c'est pas vraiment l'une de tes habitudes. Petit à petit tes fesses glisses pour gagner l'assise du meuble faisant rougir à chaque coup de butoir le bas de ton dos. Tes cuisses enroulent finalement le bassin de ton Gab alors que t'en demandes toujours plus au creux de son oreille. Tu baignes déjà dans la plus profonde des folies. Tes bras noués autour de sa nuque comme dans un étau, tes abdos se contractent, accusent le moindre va et vient pour toujours plus te faire t’humidifier à son passage. Tremblante, tu gagnes ses lippes des tiennes pour les embrasser avec un amour teinté de fureur. Encore une fois nous y revoilà, à ne pas pouvoir lutter contre nos instincts naturels Gabriel. Un jour on passera au dessus de ça? On sera quelque chose de plus puissants que des amants?