Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Jeu 7 Nov - 4:14
still into you
Gabriel - Joanne
«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Vous êtes beaux, vous êtes complices. Quiconque vous regarde pourrait croire que vous aussi vous êtes voués à vous marier tant vos rires se mêlent et que vos regards n'ont d'yeux que pour l'autre peu importe la splendeur de la mariée ou des lieux. C'est plus fort que vous, c'est pas comme si vous arriviez à avoir éventuel contrôle. Car ce weekend vous vous êtes promis de le vivre sans aucune retenue, sans aucune rancœur ni arrière pensée. Juste la spontanéité, la douceur de vos bras et la passion de vos étreintes. T'es persuadée que vous en avez besoin, que tout cela ne pourra qu'être bénéfique. Au pire des cas tu risque quoi Joanne? De finir seule la fin de tes jours? T'es que bien trop au courant que c'est ce qui risque de se passer. Car ce qui se passe à Vegas reste à Vegas pas vrai? Que cela semble compliqué de ramener tout ça à New-York où tout semble vouloir vous séparer. Vous diviser. Son travail d'escort pour cette Susan qui te sort par les yeux combien même tu ne l'as même pas rencontrée. Ton boulot qui te mange toute entière. Ta motivation, ton temps, ta vie sociale. Tout. J'sais pas pourquoi tout semble vouloir nous foutre des bâtons dans les roues Gaby. Pourtant t'sais lorsque j't'embrasse en bouillonnant de colère j'essaie d'tout mettre de côté. J'essaie juste d'te donner la plus belle partie d'moi. Celle qui t'aime.
T'as le rose au joue alors que vous gloussez comme des adolescent, en vos murmurants des mots chauds contre vos lèvres. Vous êtes joueurs, vos yeux pétillent. C'est si beau à voir Jo', tu t'en rends compte pas vrai? De ce qui est en train de se passer, de ces souvenirs que tu ne pourras plus jamais être en capacité d'oublier? C'est bien trop puissant, bien trop inespéré. Jamais vous n'auriez pu espéré un tel rapprochement si Mira n'était pas venue mettre son grain de sel dans tes histoires de cœur en profitant de l'une de tes confessions lors de ces longues heures que t'as pu passer contre son corps à le couvrir d'encre. Tu dois connaître son épiderme au moins aussi bien que son mari pour en avoir parcouru plusieurs fois ses courbes. C'est l'une des blagues qu'elle s'est d'ailleurs amusée à faire lorsque son futur époux l'a accompagné lors d'une de ses séances pour que vous vous rencontriez et qu'elle se sente moins seule lors de ses deux jours de voyage prit à la grande pomme pour se faire encrer par tes soins. Tarée qu'elle peut être de parcourir autant de kilomètres uniquement pour tes mains et ton art. "T'imagines pas mon état actuel Babe." Tu t'contentes de répondre tout bas, ta poigne se voulant pressante contre sa cuisse pour appuyer tes dires. T'as toujours ce don pour me rendre impuissante Gabriel. Cette manière bien à toi de me rendre folle, de me faire t'appartenir peu importe les situations.
La cérémonie est magnifique, les mots des mariés te tirent les larmes avant même qu'ils ne s'embrassent tendrement. Tu te réfugies contre les bras de ton cavalier t'excusant pour ces perles salées dévalant ton visage. Il te promet que tu peux te laisser aller, qu'il est là après tout. Tu l'embrasses tendrement, t'essaies de lui montrer c'que ton myocarde peut ressentir à son égard. Vous filez accompagnés d'un mouvement de foule vers la salle de réception qui est splendide, brille de mille feux tout comme tes opales et celles de ton tatoué alors que vous découvrez les lieux. Bordel qu'ils ont vu les choses en grand, t'aurais jamais pu imaginer foutre les pieds dans un tel mariage. Tu te doutais bien que cela allait être quelque chose de somptueux, de magnifique connaissant les goûts de la suicide girl très tranchés. Elle est bien plus bornée que toi Mira, elle est bien plus combattante et féroce également si bien qu'même ta petite personne se veut impressionnée par son aura imposante. Mais elle est bienveillante, amicale et très drôle. T'es heureuse que de partager un tel moment de sa vie avec l'homme que tu considères comme ta moitié combien même vos existences semblent vouloir vous séparer. Vous tourmenter. Pourtant si t'as bien appris quelque chose dans ta vie c'est qu'il ne faut pas lâcher. Il faut toujours continuer à se battre, toujours rendre les coups assénés. T'es pas là de déposer les armes, t'as pas donné tout ce que tu pouvais avoir en réserve. Ce weekend sera décisif, t'en es sûre Jo'. Parce qu'on est quelque chose toi et moi pas vrai Gab? On est pas deux justes abrutis se déchirant pour le plaisir?
T'étais tranquillement entrain de roucouler aux bras de ton encré lorsque Mira débarque tel un boulet de canon pour t'arracher de ses bras. Paniquée, t'as clairement pas envie de participer à cette tradition débile du jeté de bouquet alors tu t'contentes de t'installer bien derrières toutes les furies n'attendant que ça. Tu jettes des regards accusateurs à Gabriel, mimant ton désespoir de grands gestes de bras alors que ce dernier mime une auréole au dessus de sa tête. Tu t'contentes de lui répondre par un geste d'index glissant sur ton cou. T'sauras t'venger de cet affront bordel. Mais t'as pas vraiment de temps à lui accorder alors que le bouquet de la tatouée arrive tout droit dans tes mais comme si elle même avait calculé la trajectoire de façon savante. T'es sidérée, ton teint tourne au blanc en quelques instants alors que tous les regards se tournent vers toi. La mariée vient te sauver du malaise en te serrant de toutes ses forces contre elle. "Tu vois Joanne! Tu vois! Toi aussi t'as le droit d'être heureuse tu sais?!" C'est ce qu'elle te glisse à l'oreille, avant de te ramener tout droit vers ton compagnon semblant aussi déphasé que toi par la surprise. Délicate comme à son habitude, la splendide demoiselle en robe blanche y va de son petit commentaire tout à fait gênant vous laissant rougir tous les deux. Coupables. Tu n'manques pas d'arrêter l'un des serveurs pour t'enquérir d'une coupe de champagne que t'avales d'une traite avant d'laisser repartir ce dernier d'un geste de bouquet agacé du genre circulez il n'y a rien avoir. Tu lâches un juron, clairement abasourdie par les événements. L'regard du brun collé à toi se veut accusateur alors que sa main vient se loger tout contre ton poignet. Réprobateur à souhait, celui-ci te demande s'il doit surveiller ta consommation d'alcool. "Pourq..." T'as pas le temps de répondre qu'il t'embrasse. Merci, de m'avoir coupé en plein élan Gaby. J'aurais pu être désagréable, le regretter. Merci d'avoir su agir. D'avoir réussi à me désamorcer.
Tu manques de t'effondrer, tes yeux s'illuminent de mille et une lumières les faisant scintiller alors que ton tatoué mentionne le fameux dicton quant au bouquet. Il ajoute également que vous concernant cela pourrait sembler précipité. Pourtant, au bout de treize ans à vous côtoyer, à vous apprendre par cœur ne serait-il pas justement temps de passer à la vitesse supérieur? De passer le niveau suivant? D'être adultes, tout simplement? Ses doigts contre ton visage sont d'une douceur sans fin, exquise. Tu ronronnes en t'y frottant légèrement pour en apprécier toute la caresse qu'ils peuvent t'offrir. Ils quittent finalement ton menton pour filer contre la chaleur de ta nuque, te pressant à lui alors que son souffle contre ta jugulaire t'électrise de part en parts. Tu n'as plus aucune volonté, tu pourrais bien t'écrouler en un millier de morceaux irréguliers là, toute suite, maintenant. C'est dingue l'effet qu'il peut avoir. Mais il n'en reste pas là, enchaîne avec un autre dicton. Ne jamais dire jamais. "Quand on veut, on peut." Que tu réponds dans un souffle. Si un dicton à su dicter ta vie et ta façon de t'acharner c'est bien celui ci. T'as envie de vous donner une chance. T'as envie d'être heureuse. Et c'est ce que tu tentes de lui faire ressentir alors que tu recules juste assez pour pouvoir lui offrir un baiser des plus fiévreux, tes doigts se perdant contre ses mèches de cheveux pour toujours plus de passion et de rythme alors que vos langues s'emmêlent. T'en as lâché le bouquet, gisant à tes pieds. Il peut bien t'être dérobé peu t'importe. T'as le palpitant qui ne cesse de manquer des battements, tu viens rompre l'étreinte de vos lèvres pour mieux le contempler. Il vous faut vous mêler ne serait-ce qu'un peu à la soirée avant de disparaître. Avant de pouvoir filer vous aimer avec folie et passion. A défaut de pouvoir vous dire les mots qui comptent. Ceux qui viendraient sceller votre amour une fois pour toute. Une fois pour de bon. Tu penses qu'on peut y arriver Gabriel? Parce qu'une partie de moi en est sûre. Elle est là ce soir, elle est là alors que je te tiens dans mes bras. J'ai pas envie de t'abandonner. Ni maintenant, ni jamais.
J'ai besoin de toi comme d'une cigarette ou d'un verre À chaque fois que je dois sortir dans la foule Je me dis que ça peut pas être comme ça Qu'il doit y avoir autre chose Jusqu'ici j'ai pas trouvé des tas de raisons d'exister Mais j'ai besoin de croire en quelque chose de profond, de solide J'ai besoin d'être porté par un espoir