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 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 Empty Jeu 7 Nov - 4:14



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Vous êtes beaux, vous êtes complices. Quiconque vous regarde pourrait croire que vous aussi vous êtes voués à vous marier tant vos rires se mêlent et que vos regards n'ont d'yeux que pour l'autre peu importe la splendeur de la mariée ou des lieux. C'est plus fort que vous, c'est pas comme si vous arriviez à avoir éventuel contrôle. Car ce weekend vous vous êtes promis de le vivre sans aucune retenue, sans aucune rancœur ni arrière pensée. Juste la spontanéité, la douceur de vos bras et la passion de vos étreintes. T'es persuadée que vous en avez besoin, que tout cela ne pourra qu'être bénéfique. Au pire des cas tu risque quoi Joanne? De finir seule la fin de tes jours? T'es que bien trop au courant que c'est ce qui risque de se passer. Car ce qui se passe à Vegas reste à Vegas pas vrai? Que cela semble compliqué de ramener tout ça à New-York où tout semble vouloir vous séparer. Vous diviser. Son travail d'escort pour cette Susan qui te sort par les yeux combien même tu ne l'as même pas rencontrée. Ton boulot qui te mange toute entière. Ta motivation, ton temps, ta vie sociale. Tout. J'sais pas pourquoi tout semble vouloir nous foutre des bâtons dans les roues Gaby. Pourtant t'sais lorsque j't'embrasse en bouillonnant de colère j'essaie d'tout mettre de côté. J'essaie juste d'te donner la plus belle partie d'moi. Celle qui t'aime.

T'as le rose au joue alors que vous gloussez comme des adolescent, en vos murmurants des mots chauds contre vos lèvres. Vous êtes joueurs, vos yeux pétillent. C'est si beau à voir Jo', tu t'en rends compte pas vrai? De ce qui est en train de se passer, de ces souvenirs que tu ne pourras plus jamais être en capacité d'oublier? C'est bien trop puissant, bien trop inespéré. Jamais vous n'auriez pu espéré un tel rapprochement si Mira n'était pas venue mettre son grain de sel dans tes histoires de cœur en profitant de l'une de tes confessions lors de ces longues heures que t'as pu passer contre son corps à le couvrir d'encre. Tu dois connaître son épiderme au moins aussi bien que son mari pour en avoir parcouru plusieurs fois ses courbes. C'est l'une des blagues qu'elle s'est d'ailleurs amusée à faire lorsque son futur époux l'a accompagné lors d'une de ses séances pour que vous vous rencontriez et qu'elle se sente moins seule lors de ses deux jours de voyage prit à la grande pomme pour se faire encrer par tes soins. Tarée qu'elle peut être de parcourir autant de kilomètres uniquement pour tes mains et ton art. "T'imagines pas mon état actuel Babe." Tu t'contentes de répondre tout bas, ta poigne se voulant pressante contre sa cuisse pour appuyer tes dires. T'as toujours ce don pour me rendre impuissante Gabriel. Cette manière bien à toi de me rendre folle, de me faire t'appartenir peu importe les situations.

La cérémonie est magnifique, les mots des mariés te tirent les larmes avant même qu'ils ne s'embrassent tendrement. Tu te réfugies contre les bras de ton cavalier t'excusant pour ces perles salées dévalant ton visage. Il te promet que tu peux te laisser aller, qu'il est là après tout. Tu l'embrasses tendrement, t'essaies de lui montrer c'que ton myocarde peut ressentir à son égard. Vous filez accompagnés d'un mouvement de foule vers la salle de réception qui est splendide, brille de mille feux tout comme tes opales et celles de ton tatoué alors que vous découvrez les lieux. Bordel qu'ils ont vu les choses en grand, t'aurais jamais pu imaginer foutre les pieds dans un tel mariage. Tu te doutais bien que cela allait être quelque chose de somptueux, de magnifique connaissant les goûts de la suicide girl très tranchés. Elle est bien plus bornée que toi Mira, elle est bien plus combattante et féroce également si bien qu'même ta petite personne se veut impressionnée par son aura imposante. Mais elle est bienveillante, amicale et très drôle. T'es heureuse que de partager un tel moment de sa vie avec l'homme que tu considères comme ta moitié combien même vos existences semblent vouloir vous séparer. Vous tourmenter. Pourtant si t'as bien appris quelque chose dans ta vie c'est qu'il ne faut pas lâcher. Il faut toujours continuer à se battre, toujours rendre les coups assénés. T'es pas là de déposer les armes, t'as pas donné tout ce que tu pouvais avoir en réserve. Ce weekend sera décisif, t'en es sûre Jo'. Parce qu'on est quelque chose toi et moi pas vrai Gab? On est pas deux justes abrutis se déchirant pour le plaisir?

T'étais tranquillement entrain de roucouler aux bras de ton encré lorsque Mira débarque tel un boulet de canon pour t'arracher de ses bras. Paniquée, t'as clairement pas envie de participer à cette tradition débile du jeté de bouquet alors tu t'contentes de t'installer bien derrières toutes les furies n'attendant que ça. Tu jettes des regards accusateurs à Gabriel, mimant ton désespoir de grands gestes de bras alors que ce dernier mime une auréole au dessus de sa tête. Tu t'contentes de lui répondre par un geste d'index glissant sur ton cou. T'sauras t'venger de cet affront bordel. Mais t'as pas vraiment de temps à lui accorder alors que le bouquet de la tatouée arrive tout droit dans tes mais comme si elle même avait calculé la trajectoire de façon savante. T'es sidérée, ton teint tourne au blanc en quelques instants alors que tous les regards se tournent vers toi. La mariée vient te sauver du malaise en te serrant de toutes ses forces contre elle. "Tu vois Joanne! Tu vois! Toi aussi t'as le droit d'être heureuse tu sais?!" C'est ce qu'elle te glisse à l'oreille, avant de te ramener tout droit vers ton compagnon semblant aussi déphasé que toi par la surprise. Délicate comme à son habitude, la splendide demoiselle en robe blanche y va de son petit commentaire tout à fait gênant vous laissant rougir tous les deux. Coupables. Tu n'manques pas d'arrêter l'un des serveurs pour t'enquérir d'une coupe de champagne que t'avales d'une traite avant d'laisser repartir ce dernier d'un geste de bouquet agacé du genre circulez il n'y a rien avoir. Tu lâches un juron, clairement abasourdie par les événements. L'regard du brun collé à toi se veut accusateur alors que sa main vient se loger tout contre ton poignet. Réprobateur à souhait, celui-ci te demande s'il doit surveiller ta consommation d'alcool. "Pourq..." T'as pas le temps de répondre qu'il t'embrasse. Merci, de m'avoir coupé en plein élan Gaby. J'aurais pu être désagréable, le regretter. Merci d'avoir su agir. D'avoir réussi à me désamorcer.

Tu manques de t'effondrer, tes yeux s'illuminent de mille et une lumières les faisant scintiller alors que ton tatoué mentionne le fameux dicton quant au bouquet. Il ajoute également que vous concernant cela pourrait sembler précipité. Pourtant, au bout de treize ans à vous côtoyer, à vous apprendre par cœur ne serait-il pas justement temps de passer à la vitesse supérieur? De passer le niveau suivant? D'être adultes, tout simplement? Ses doigts contre ton visage sont d'une douceur sans fin, exquise. Tu ronronnes en t'y frottant légèrement pour en apprécier toute la caresse qu'ils peuvent t'offrir. Ils quittent finalement ton menton pour filer contre la chaleur de ta nuque, te pressant à lui alors que son souffle contre ta jugulaire t'électrise de part en parts. Tu n'as plus aucune volonté, tu pourrais bien t'écrouler en un millier de morceaux irréguliers là, toute suite, maintenant. C'est dingue l'effet qu'il peut avoir. Mais il n'en reste pas là, enchaîne avec un autre dicton. Ne jamais dire jamais. "Quand on veut, on peut." Que tu réponds dans un souffle. Si un dicton à su dicter ta vie et ta façon de t'acharner c'est bien celui ci. T'as envie de vous donner une chance. T'as envie d'être heureuse. Et c'est ce que tu tentes de lui faire ressentir alors que tu recules juste assez pour pouvoir lui offrir un baiser des plus fiévreux, tes doigts se perdant contre ses mèches de cheveux pour toujours plus de passion et de rythme alors que vos langues s'emmêlent. T'en as lâché le bouquet, gisant à tes pieds. Il peut bien t'être dérobé peu t'importe. T'as le palpitant qui ne cesse de manquer des battements, tu viens rompre l'étreinte de vos lèvres pour mieux le contempler. Il vous faut vous mêler ne serait-ce qu'un peu à la soirée avant de disparaître. Avant de pouvoir filer vous aimer avec folie et passion. A défaut de pouvoir vous dire les mots qui comptent. Ceux qui viendraient sceller votre amour une fois pour toute. Une fois pour de bon. Tu penses qu'on peut y arriver Gabriel? Parce qu'une partie de moi en est sûre. Elle est là ce soir, elle est là alors que je te tiens dans mes bras. J'ai pas envie de t'abandonner. Ni maintenant, ni jamais.

J'ai besoin de toi comme d'une cigarette ou d'un verre
À chaque fois que je dois sortir dans la foule
Je me dis que ça peut pas être comme ça
Qu'il doit y avoir autre chose
Jusqu'ici j'ai pas trouvé des tas de raisons d'exister
Mais j'ai besoin de croire en quelque chose de profond, de solide
J'ai besoin d'être porté par un espoir

(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 3794924939  


@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 2288768012 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 2746359131 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 3794924939
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 Empty Jeu 7 Nov - 18:57




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Vous passez très facilement pour un couple tous les deux. Ce que vous n'êtes pourtant pas tout à fait. Pas encore. Peut-être que vous vous déciderez enfin, avant la fin du week-end. Que vous aurez une autre conversation sérieuse tous les deux. La seconde depuis que vous vous connaissez. Mais celle ci vous sera plus bénéfique. Si vraiment vous en arrivez jusque là. T'es pas sûr que ça arrive. T'es pas sûr d'avoir le courage que t'as actuellement, tout au long du week-end. A moins que tu ne continues à t'emporter toujours plus avec tout ce bonheur que vous êtes en train de partager. C'est tellement beau. C'est tellement bon. Tu ne vois pas bien comment ça pourrait changer. Tu ne vois pas de raison pour laquelle vous en viendriez à vous disputer tous les deux. Aucune intervention extérieure ne devrait se produire. Il ne sera question ni de son boulot, ni de Susan. Elle n'est pas tendue Joanne. Elle est même de plus en plus détendue au fur et à mesure des heures qui défilent te semble-t-il. Tu le devines à ses sourires lumineux, à ses rires sonores et même à ses petites larmes d'émotion qu'elle ne parvient ni à retenir ni à te cacher tout à fait. Tu la trouves adorable et terriblement belle à la fois alors qu'elle se montre à ce point incapable de se contenir. C'est rare que tu la vois ainsi. C'est peut-être même la première fois que ça arrive. Même lors de votre longue conversation pour parler séparation, elle n'a rien montré. T'as eus un mur infranchissable et glacé en face de toi, tout le temps que ça a duré.

Alors que toi t'avais tantôt le teint blafard, tantôt les joues rougies par la gêne alors que t'étais incapable de faire autrement que de garder le fil de la conversation et d'aller jusqu'au bout. Parce qu'il le fallait. C'était presque devenu une question de vie ou de mort. Parce que vous vous faisiez plus de mal que de bien. Parce que ça faisait bien trop mal de s'aimer si fort mais de se déchirer encore plus fort. Alors soit après elle t'as plus jamais été en mesure de t'imaginer avec une autre. Surtout, tu t'es laissé tomber toujours plus profondément dans les bras des ténèbres elles même. Tu n'as que trop flirté avec tes démons. Ils sont devenus partie intégrante de toi. Au fond, t'as mal évolué. Quand bien même t'as gardé tes grands airs de gamin irresponsable et incapable du moindre sérieux et de la moindre réflexion un tant soit peu poussée. Tu ne montres que ce que tu veux bien montrer. Et tant pis si, au bout du compte, on te trouve insupportable. Tu regrettes juste que ça t'empêche d'avancer avec Joanne. Parce que t'es persuadée qu'elle te détesterait pour de bon si elle te connaissait vraiment. Si elle savait qui t'es véritablement sans tous ces artifices, faux sourires et fausse éternelle bonne humeur. T'es persuadé que c'est mieux comme ça. Même avec elle. Surtout avec elle. Mais aujourd'hui tu ne joues pas. T'en fais pas trop. T'es toi. Tant que tes voix intérieures te laissent tranquille et te permettent de souffler un peu, t'en profites. Tu te fais doux, tendre et patient avec elle. Comme rarement tu l'as été. Tu prends le temps de mettre ton côté ton hyper-sociabilité qui, en temps normal, te pousserait à faire la conversation avec tous les inconnus qui passent. Juste pour noyer le poisson et faire taire les petites voix. Juste pour te faire croire à toi même que t'es cool, que t'es intéressant.

Hm ... Si je l'imagine trop, je risque de pas tenir ... Que t'avoues, très sérieusement. Le plus sérieusement du monde. Petit sourire au coin des lèvres et regard pétillant de malice. Rien que pour elle. Qui se transforme en véritable amusement quand, quelques minutes plus tard, elle se fait kidnapper par la mariée elle même. Qui tient apparemment vraiment à ce qu'elle participe au lancer de bouquet. Forcément que toi ça t'amuse. Tu ne sais que trop bien que c'est tout à fait le genre de chose qu'elle n'aime pas Joanne. Et son petit geste qui se veut menaçant, n'a encore une fois que le don de te faire rire. Tu portes une main à ta bouche pour faire mine de vouloir étouffer ton rire. Comme si c'était vraiment ton genre de te retenir. Toi qui t'amuses un peu trop à ton goût compte tenu de la situation actuelle. C'est nouveau pour toi les moments de ce genre en compagnie de ta si belle et si parfaite Joanne. Mais tu t'amuses, c'est un fait. Même quand le bouquet tombe directement dans ses mains. Tu ne penses pas encore à paniquer. Pas même quand la mariée te ramène une Joanne blafarde. Tu ne commences à hésiter qu'après ses mots qui veulent tout dire. T'as bien trop peur qu'elle soit finalement en train de mettre de drôles de pensées dans la jolie tête de ta cavalière. Et puis très vite, tu réalises que ce n'est pas si terrible que ça dans le fond. Depuis le temps que vous vous tournez autour tous les deux, ce serait la suite logique des choses.

Tu te veux taquin quand tu mentionnes sa soudaine consommation d'alcool. Tu n'as aucune envie de la voir finir ivre alors que pour une fois vous êtes capables de profiter l'un de l'autre, sans ça. Tu sens que ta petite remarque pourrait être mal prise par elle. Tu la connais trop pour ne pas t'en rendre compte en même temps que tu lui balances la chose. Alors tu désamorces la bombe en lui volant un baiser. Tu devrais envisager d'en faire votre petit rituel rien qu'à vous. L'embrasser à chaque fois que tu craindras la possibilité d'une dispute entre vous. Tu capitules en partie quand tu souffles quelques mots tendres à son oreille. Des citations stupides mais qui en disent suffisamment sur ton état d'esprit. Toi qui ne sais pas faire autrement. Toi qui ne sais pas gérer. Qui ne sais pas dire clairement les choses. Pas même à elle. Ou surtout pas à elle. T'as trop peur que ça ne soit pas réciproque. Ou simplement pas aussi fort. Alors tu ne prends pas de risque. C'est plus facile de rester sur tes acquis et tes quelques certitudes, que d'affronter ouvertement les choses. Celui là te va plutôt bien. Que tu lui souffles, toujours doux, en réponse à son dicton. Elle fait toujours en sorte d'aller au bout de ce qu'elle souhaite, Joanne. Ce que t'as toujours trouvé très fascinant dans le genre. Tu la trouves parfaite et captivante depuis le premier jour. Et tu sais qu'il en ira toujours ainsi. Vous n'avez de cesse que d'échanger des baisers tous plus brûlants les uns que les autres. Encore et toujours. Tes lèvres se perdent contre les siennes. Ta langue se réfugie dans la chaleur moite de sa bouche. Tu grognes et soupirs ton plaisir. Tes mains sur son corps pour la serrer toujours plus fort contre toi. On se fixe une heure à laquelle on se fait discrètement la malle ? Avant minuit ? Que tu proposes, mine de rien. En espérant que le repas sera terminé et que notre absence passera inaperçue. Parce que si vous êtes les seuls absents parmi toutes les tables du dîner, vous ne passerez définitivement pas inaperçus. Et tu n'as aucune envie que sa cliente puisse encore jaser à votre sujet.

Promet moi qu'on n'se fera plus de mal toi et moi.
Promet moi qu'c'est derrière nous tout ça.
Dis moi de belles choses tant qu'il est encore temps.
Dis moi qu'on est capables d'aller de l'avant.
Souffle moi des jolis mots qui m'feront rêver.
Souffle moi ces promesses du passé.
Viens, on arrête de rebrousser chemin ?
Viens on s'dit qu'on avance enfin ?


CODAGE PAR AMATIS



@Joanne De Luca (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 3176379322 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 2781936883
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 Empty Ven 8 Nov - 5:25



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Tu n'te souviens que trop bien du jour où vous vous êtes séparés. Il faisait un temps pluvieux, vous vous étiez rejoint dans ce bar dans lequel vous traînez encore dix ans après. Vous étiez trempés jusqu'aux os, deux gamins tentant d'agir comme des adultes en prenant une décision responsable plutôt que d'écouter leurs instincts. Le cerveau ayant reprit le dessus sur vos myocardes. Du moins le sien, car c'est lui qui a voulu tout ça pas vrai? Tu t'es contentée de restée froide. Stoïque. Intérieure, au fur et à mesure que ses mots venaient te trancher tel des couteaux. T'avais littéralement envie de fuir, de ne pas écouter ces mots qui sortaient de sa bouche comme du venin. Vous étiez imparfait c'est sûr. Incapables que de vous roucouler des mots doux? C'est clair. Mais ça ne voulait pas dire que vous n'étiez pas amoureux si? Parce que toi t'es sûre qu'il a toujours s'agit de ça. Que c'est pas juste une attirance, une amourette de passage. Vous vous êtes séparés sur un semblant d'accord à l'accord. Combien même il était plus d'accord que toi. Tu t'es contentée d'hocher la tête, puis de fuir lorsque son petit speech était terminé. Pendant plusieurs jours les autres ne t'ont pas vu. T'as fuis comme tu le fais si bien, ne donnant de nouvelles à personne. Tu t'es mise à bosser d'arrache pieds puis peu à peu t'as cessé d'aller au lycée. J'pouvais pas supporter que de te voir tous les jours Gaby. Me reprenant notre échec en plein visage encore et encore. C'était trop dur, j'espère que tu comprendras un jour que tout ça, c'était pas toi. J'étais juste trop faible à l'époque.

Vous vous êtes furieusement échauffés avant le début de la cérémonie, comme les adolescents que vous avez étés ensemble. Vous étiez si insouciants à l'époque. Il pouvait te prendre à rire bien plus qu'aujourd'hui puisque comme il te l'indique plus tard, il t'auras vu rire deux fois et pleurer une fois. Comme si c'était un record, quelque chose à noter dans le carnet des records. Certes, depuis près de dix ans tu ne lui offres que disputes et orgasmes. Pas de juste milieu entre vous, il n'y a jamais eu de terrain d'entente dans le fond. Vous vous êtes esquintés plus que vous n'avez réussi à lâcher la bride. T'es incapable de t'imaginer appartenir à un autre. T'as essayé, une ou deux fois. Tu t'es lamentablement ramassée la gueule pas vrai Jo'? Lorsque tu t'es rendue compte que t'y arriverais pas. Que c'est plus fort que toi, mais tu ne peux pas. T'as pas envie de t'offrir à un autre que lui, tu n'as pas envie de sentir d'autres doigts parcourir ton épiderme pour le caresser tendrement. C'est comme ça, pas autrement. Tu sais que ça n'est pas son cas. Tu t'es faite une raison depuis le temps. Il est bien trop beau Gaby. Avec ses airs innocents et charmeurs à la fois. Les mêmes qui t'ont fait tomber éperdument amoureuse de lui il y a de ça treize ans lorsque vous vous êtes rencontrés. Depuis le premier jour Gabriel, depuis ta première blague t'as su réchauffer mon cœur pour essayer de le faire battre plus fort.

Après l'émotions et les baisers vous vous retrouvez dans la gigantesque salle de réception aux couleurs claires, éveillant les lieux d'un éclat pur. Tes opales brillent de mille feu alors que logée dans les bras de ton tatoué vous découvrez ensemble les lieux. Bordel de merde qu'il fait pas les choses à moitié le papa de Mira. Faudra te faire penser s'il n'est pas à la recherche d'une seconde fille à adopter si toi aussi un jour tu peux avoir un si joli mariage. T'es un peu bête, mais c'est quelque chose de déjà tout réfléchi. Le style de robe que tu aimerais porter, la plage sur laquelle tu aimerais échanger tes vœux alors que tes cheveux de feu viendraient virevolter au vent tressés dans une natte épaisse. Evidemment que c'est ton cavalier que tu vois à tes côtés, ça a toujours été le cas de toute façon. Parce qu'aucun ne lui arrive à la cheville. Aucun ne saurait ne serait-ce qu'avoir le courage de rivaliser. Tu viendrais l'écraser tel un vulgaire moucheron comme tous les autres ayant essayés. L'indifférence comme meilleure arme. Parce que comme ce soir, tes yeux sont rivés sont sur lui. Si beau dans son costume alors que son regard vient trouver le tien pour s'y perdre et presser ta couenne un peu plus à la tienne non sans t'arracher un gémissement. Vous auriez pu continuer longtemps comme ça à vous embrasser avec tendresse et à vous jeter de grandes oeillades. Au lieu de ça c'est Mira qui est venue te dérober aux bras de ton encré pour te jeter dans la fosse au lion. T'as horreur de ça toi alors tu te planques bien derrière la foule de furies en adressant des gestes explicites à ton cavalier. Quand soudain tes mains s'agitant en faisant honneur à tes racines Italiennes se retrouvent garnies du bouquet de la mariée. Non mais dis moi que je rêve Gab? Dis moi que tout ça c'est juste une plaisanterie hein?

La tatouée vient te serrer dans ses bras avant de vous gêner ouvertement tous les deux de ses petites remarques indiscrètes. Il ne manquerait plus qu'elle vous intime de monter batifoler dans cette superbe suite qu'elle a su te réserver. Lorsqu'elle s'éloigne, tu ne peux t'empêcher de descendre une coupe de champagne s'offrant à tes doigts d'une traite non sans te faire réprimander par un encré au regard presque dur. Tu t'apprêtais à répliquer alors que ses lèvres viennent te calmer instantanément, te sortir de ta furie furieuse. Vous finissez par vous échanger quelques proverbes alors qu'il te souffle que vous pourriez peut-être vous retrouver marier dans l'année. Quand on veut on peut pas vrai? Qu'tu ne manques pas de lui ajouter. Il vient te souffler que celui-ci te correspond plutôt bien entre deux baisers des plus brûlants. Tes doigts viennent se loger contre sa nuque puis son crâne alors qu'il t'embrasse avec fièvre et passion. Il finit par t'enlacer en mentionnant à quelle heure vous pourriez vous faire la malle pour vous aimer loin des regards indiscrets. Laissant à votre esprit créatif tous les moyens de s'exprimer. Minuit te semble bien long, cela doit faire quoi, deux heures à attendre? Il vient parler du repas et tu ne peux que rire à gorge déployée contre lui. "Connaissant Mira, le repas ne sera pas servit avant deux heures du matin. Entre les discours, l'apéritif, les cadeaux et tout ça?" Tu roules des yeux alors que tes lippes s'étirent en un sourire des plus taquins. Et puis à qui on pourrait bien manquer hein Gaby? Tu sais, il y a tellement de monde que je doute que notre absence se fasse remarquer...

Les festivités battent leur plein. Les discours s'enchaînent. Les mariés remerciant les familles, amis et invités pour le déplacement. Quelques déclarations d'amour sur l'évolution du couple et à quel point ils sont parfaits ensembles. T'en frissonnes Joanne à écouter de si belles choses alors que tu te loves tout contre le flanc de ton tatoué. Les serveurs passent à travers la foule, distribuant champagne et petits fours à qui le désire. Mais toi ce que tu veux c'est Gabriel pas vrai? T'allais faire le premier geste alors qu'une nana s'avance vers vous d'un pas pressé. Une amie à la mariée, passionnée de tatouage te posant des questions des plus lambdas. Ton cavalier s'éloigne de toi, se mêle à la foule avec aise et c'est pendant de longues minutes que vous vous perdez de vue malgré vous. Tu te congédies auprès de la blonde à qui tu as laissé tes coordonnées bien que tu ne t'attends pas vraiment à des nouvelles de sa part. Ayant juste profité de la bête de foire que tu peux être sûrement. T'essaies de te frayer un chemin jusqu'à ton compagnon, t'excusant auprès des inconnus que tu peux éventuellement avoir à accompagner. T'as envie qu'il te prenne par la main pour fuir. Loin de tous, loin de cette foule qui vous étouffe. Et si on se faisait la belle Gabriel? Maintenant. Toute suite. Sans penser au reste, comme on se l'était promit en venant ici.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 3794924939  


@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 917228000 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 697000959 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 3794924939
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 Empty Ven 8 Nov - 18:31




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Dans le fond, aucun de vous deux n'est véritablement conscient de ce que ça aurait pu être une relation réussie entre vous. Parce que vous vous êtes fréquentés bien trop jeunes. Quand vous n'étiez que deux crétins incapables de faire le moindre effort. Ni d'évoluer d'une quelconque façon que ce soit. Toi surtout. Incapable de te montrer un tant soit peu plus mature. Tu regrettes d'être ainsi. Mais tu n'as tout simplement jamais su être autrement. Encore maintenant, tu te laisses porter par la vague. Tu te déplaces au gré du vent et des courants de la vie. C'est ce qu'il y a de plus simple à faire. Quand bien même ça signifie également ne pas être heureux. Tu doutes d'avoir un jour connu ce sentiment. T'es relativement bien avec Joanne, quand vous êtes capables de vous entendre. Mais ça ne dure jamais suffisamment longtemps à ton goût. Si vous tenez tout un week-end, ce sera déjà un bel exploit pour vous. Et peut-être également la preuve qu'il vous faut, que vous êtes en mesure de faire les efforts nécessaires pour que ça fonctionne. T'as terriblement envie de croire en la possibilité d'une relation. Parce que t'es bien trop accro depuis des années, pour ne pas réaliser que tes sentiments sont sincères et durables. A chaque fois que tu crois que tu vas la perdre pour de bon à cause d'une dispute, t'en as des sueurs froides. Juste pour te prouver toujours un peu plus que t'es fou de cette fille à la chevelure de feu. Parce que t'as bien besoin de toutes ces preuves pour cesser de jouer au crétin aveugle qui ne remarque rien.

Vous jouez déjà beaucoup tous les deux. A vous tourner autour, à vous provoquer et à vous retrouver. Des jeux tous plus tendres les uns que les autres. Rien de trop. Rien de mauvais. Aucun dérapage possible. Toi même tu parviens à canaliser les choses lorsque l'une de tes remarques manque d'être mal interprétée et mal prise par ta belle. A ta façon tu te fais pardonner, lorsque tu lui voles un baiser. De tendre, il se fait passionné alors qu'elle te répond et vient accoler son corps au tien. Tu l'emprisonnes de tes bras et la serres toujours plus contre toi. Alors que vos langues poursuivent leur danse des plus sensuelles ensemble. Incapables de s'éloigner l'une de l'autre semble-t-il. Ton corps, lui aussi, semble bien décidé à profiter de chaque petite minute que vous allez pouvoir vous offrir ensemble. Mais tu fais forcément la moue lorsque tu apprends que vous ne serez pas libres aussi rapidement que tu le souhaiterais. Que l'idée de disparaître aux alentours de minuit, ne soit finalement qu'une utopie. Un rêve parfaitement irréalisable. Tu marmonnes dans ta barbe quand tu ne plisses pas le nez de la façon la plus stupide -ou adorable- qui soit. Sérieusement ? Et tu crois qu'elle nous en voudrait beaucoup si on se faisait discrètement la malle avant ? Que tu demandes à voix basse. Pour qu'elle seule entende. A tout prix. Il ne faudrait pas que la mariée dont il est question, puisse entendre et apprendre cette intention de disparaître sans prévenir. C'est que tu ne te vois que trop bien te faufiler à travers la foule pour quitter l'endroit, main dans la main avec ta Joanne.

Je sais pas encore ce pourquoi j'ai le plus de hâte ... D'échouer dans le lit avec toi tout à l'heure ? Ou l'énorme petit déjeuner de demain matin, dans le lit ? Que tu sembles maintenant sérieusement réfléchir. T'as hâte de vivre chaque petite minute de ce week-end en vérité. Parce que chacune d'entre elle vaudra largement le coup d'être vécue, ça ne fait absolument aucun doute. Hm ... On devrait peut-être chiper quelques trucs à manger pour aller se planquer dans la chambre tout de suite ... Et tu continues de réfléchir à tout ça, avec un sérieux presque à toutes épreuves. Tes yeux pétillent toujours d'une certaine malice et tu ne peux définitivement pas la cacher. Surtout pas à Joanne qui te connait sans doute bien trop pour ça. Mais d'abord des discours à n'en plus finir auxquels vous vous sentez bien trop obligés d'assister. Dans le fond, tant que t'as son corps contre le tien et ses lèvres sur les tiennes de temps à autre, t'es relativement satisfait. Tant que tu peux profiter d'elle toute entière et de sa parfaite présence, ça te va. Tu fais un peu la moue, encore, lorsqu'une jeune femme débarque pour parler tatouages avec Joanne. Tu déposes un tendre et rapide baiser sur la joue de cette dernière, avant de t'éclipser. Non pas que ça ne t'intéresse pas. Mais tu veux lui laisser le temps d'être un peu sans toi. Elle en a peut-être envie sans oser te le dire clairement dans le fond. Alors tu disparais rien qu'un petit instant. Pour mieux la retrouver par la suite, t'en es bien conscient.

T'as vite de te mêler à la foule. Toi et ta grande sociabilité, vous êtes déjà en train de discuter ici et là. Coupe de champagne entre tes doigts tatoués, tu tapes la conversation avec le premier groupe venu et rit à gorge déployée comme tu sais si bien le faire, entre deux conneries que tu débites. Malgré tout, tu n'es vraiment pas mécontent lorsqu'elle te rejoint. Elle a tout juste le temps d'apparaître dans ton champ de vision, que ton sourire passe de l'amusement à la tendresse. Tu tends tout naturellement une main dans sa direction pour l'inviter à te rejoindre. Tu fais mine de maintenir la conversation en route et lui permet de s'éteindre tout naturellement, avant de pouvoir t'éloigner en compagnie de Joanne. Et si on dansait ? Que tu proposes, mine de rien, alors que sa main délicate est toujours perdue dans la tienne. Aux dernières nouvelles, ce n'est pas tellement son genre la danse. A part avec un verre ou deux de trop dans le nez, comme tout le monde. Mais toi qui comptes désormais une danseuse parmi tes amis, tu te prends presque au sérieux à ce niveau là. Alors c'est avec sa main toujours dans la tienne, que tu te faufiles de nouveau parmi la foule. Pour aller te perdre au milieu des premiers danseurs. Tes mains volent pour revenir à elle. L'une sur sa chute de reins, l'autre perdue contre sa paume. T'as bien l'intention de profiter de cette petite danse là pour quitter la salle, mine de rien. Ce que ton petit sourire canaille tente de lui faire comprendre. J'ai regardé un tuto sur youtube pour apprendre la danse de salon. Que tu prétends/plaisantes. Parce que ta connerie légendaire n'est jamais bien loin. Et que t'as toujours l'espoir de la faire au moins sourire avec tes blagues pas toujours très drôles. Qui volent bien trop souvent, très bas. Surtout à son goût à elle, c'est une certitude. Je crois que je vais même réussir à ne pas te marcher sur les pieds ! Que tu continues, toujours tout sourire. Quand tu ne fais pas disparaître celui ci tout contre ses lèvres bien trop tentantes à ton goût. Desquelles t'es incapable de te tenir éloigné, trop longtemps.

Viens on s'envole.
Pour une danse folle.
J'te prends sur mon épaule.
Et on rejoint notre piaule.
Je te garderai toute la nuit.
Je t'aimerai toute la vie.

CODAGE PAR AMATIS



@Joanne De Luca (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 3176379322 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 2781936883
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 Empty Sam 9 Nov - 4:22



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
T'aimerais être quelqu'un de stable. Quelqu'un de bien sur lequel on peut compter pour ne pas s'effondrer. Une épaule présente, qui ne ploie jamais devant l'adversité. Au lieu de ça, tu passes ton temps à fuir tout ceux qui peuvent être bon pour toi. Tu passes ton temps à fuir Gabriel. Tu le tiens responsable pour énormément de choses, la plupart vous concernant. Tu ne lui pardonnes pas cette façon qu'il a pu avoir de vous tourner le dos après une année de relation. L'abandon, encore et toujours. Dans le fond tu vaux pas mieux que ta mère Joanne. Toi aussi tu te fais abandonner par ceux à qui tu offres ton cœur. Alors il est le seul à qui tu l'as offert. L'unique à qui ton âme a su s'ouvrir à un moment pour mieux se renfermer sur elle-même. Tout abandonner, mettre tout ceux que tu as pu côtoyer de côté. Tu t'es enfermée, oubliée, recroquevillée. T'as oublié tout espoir quant à être aimer un jour, à quoi bon après tout? Le sort des De Luca traînant sur toi telle une ombre menaçante. Jamais homme ne saura s'éprendre d'une femme comme toi. Encore moins celui pour lequel tu te préserves depuis tout ce temps avec le faible espoir qu'il se réveille un jour. Qu'il arrive à voir que malgré toutes ces années tu restes là. Parce que j'ai pas bougé Gaby tu sais, j'suis restée fidèle. Dévouée. Avec la rage au bide lorsque j'entendais parler de chacune d'entre elles.

T'es pas idiote Jo', t'es pas naïve combien même le tatoué à dû le souhaiter de nombreuses fois. T'es du genre à voir les coups fourrés arriver, à sentir le malheur lorsqu'il plane au dessus de ta tête. Comme un instinct de survie te prévenant lorsqu'une épée de Damoclès vient s'abattre au dessus de ton crâne pour te permettre de l'esquiver. Tu t'en retrouves écorchée, tailladée pour sûr. Mais tu panses tes blessures en secret, en toute intimité. T'es incapable de lui montrer ce que tu ressens. Joies comme peines. Tu ne partages pas tes émotions. Ou que très peu comme le jour de l'ouverture de Red Devil Tattoo où toi et Torbjörn aviez invités tout un tas de gens. Vous étiez fiers, tes yeux larmoyaient bien avant que tu n'aies eu l'occasion d'ouvrir la bouche pour t'exprimer. Ce jour là tu t'es mise à pleurer en public. De fierté surtout. Après tant d'années à gratter le papier de ta mine de crayon comme une forcenée. A accepter les projets des plus fous aux plus ridicules ne serait-ce que pour te faire la main sur le moindre bout d'épiderme se livrant à toi. C'est Gab qui s'est prêté au jeu. Comme depuis des années pas vrai? Ton tout premier cobaye. Ton tout premier client. A sa manière, il a toujours été là. Combien même parfois cela ne te suffisais pas. Peu importe si tu attendais plus. J'aurais dû m'contenter de ça, j'm'en rends compte maintenant. J'aurais dû être heureuse de ce que tu me donnais, des choses qu'on vivait ensemble Gabriel. J'ai été si bête, il y a longtemps. Mais tu sais j'vais me rattraper. Te prouver que tout ça c'est pas juste une lubie. Un passe-temps.

T'as énormément de mal à réaliser ce qu'il peut bien ce passer sur l'instant. T'étais entrain d'adresser à ton encré de grands gestes de détresse, t'insurgeant en silence alors que tu te retrouvais forcée de rejoindre le groupe de femelles enragées attendant le lancé de bouquet. C'est pas que t'aimes pas ça Jo', tu te sens juste énormément mal à l'aise parmi toutes ces furies prêtes à tes dévorer. Tu veux pas de soucis toi. C'est cependant sous l’œil hilare de ton compagnon que les fleurs t'arrivent tout droit dans les mains. Blanche comme la mort, c'est toutes les opales de la pièce qui s’agglutinent contre toi. Heureusement que Mira vient te tirer ni une ni deux de ce mauvais pas pour te raccompagner près de ton tatoué contre lequel tu t'échoues. Il semble blaguer, t'es prête à exploser sous l'effet de la pression. Pression qu'il fait redescendre de ses  baisers tous plus explosifs les uns que les autres. Bordel que tu serais prête à quitter les lieux sur le champ s'il te le demandait. "Honnêtement j'pense pas que ça lui poserait problèmes. Y'a qu'à voir comme la reine de la soirée est occupée..." Que tu lances en désignant la tatouée du menton alors qu'elle s'occupe à quelques mondanités par ci et par là. Rapidement, votre conversation intime dérive sur ce qui excite le plus ton cavalier. "J'ai bien trop envie de m'éprendre de toi pour ne pas opter pour la première option." Murmures que tu lâches entre deux gorgées de champagne une lueur complice pétillant dans tes yeux. T'es bien trop excitée par l'idée de regagner votre suite maintenant tout en vous remplissant les poches de petits fours et canapés divers alors que tu te fais héler par une parfaite inconnue. Votre plan d'évasion tombant à l'eau pour l'instant, t'adresses à nouveau un regard désespéré à ton tatoué. Si seulement je pouvais l'éjecter le plus rapidement Gab. Juste pour le plaisir de te retrouver sous la douceur des draps. Dans la chaleur de tes bras.

Un tendre baiser sur les lèvres et le voilà loin de toi. Plusieurs longues minutes passent, alors que vous vous mêlés à la foule d'invités plutôt malgré vous. Tu te serais bien contentée de filer à l'anglaise pour regagner les hauts étages et le confort de votre intimité sans réfléchir plus longtemps. Au lieu de ça tu renseignes, te veut bonne professionnelle avant de rejoindre ton encré semblant parfaitement dans son élément. C'est ses bras ouverts qui t'accueillent alors que tu t'y loves tendrement manquant presque de laisser échapper un ronronnement. T'es plutôt étonnée lorsque ton compagnon te propose de t'accompagner pour cette danse. "Si tu t'en sens l'âme, j'aurais tort de refuser!" C'est ainsi que vous vous excuser pour vous élancer vers la piste de danse. T'as le rouge aux joues, le souffle court alors que vos corps se pressent l'un contre l'autre, paume contre paume. L'une de ses mains dans le bas de ton dos alors que la tienne, valide, repose contre son épaule. Vous virevoltez alors que Gab se veut d'humeur légère, blaguant à propos de son apprentissage de la danse et de tes pieds sensés être en sécurité. Tu n'as pas le temps de dire quoi que ce soit que ses lèvres viennent saisir les tiennes passionnément. Tendrement. T'en as le myocarde qui chavire Joanne, t'es dans une autre galaxie pas vrai? Ton chignon se défait peu à peu, laissant ta crinière de feu se vouloir plus lâche jusqu'à se défaire totalement. T'abandonnes l'idée d'être coiffée alors que ton cœur se retrouve sans dessus ni dessous. T'as pas idée de ce que je peux ressentir Gaby. C'est comme un feu d'artifice, mais version arc-en-ciel. C'est magique, j'ai pas les mots pour le décrire.

Les chansons défilent, les slows surtout alors que les gens autour de vous papotent sans cesses. Mais t'es subjuguée toi Jo'. Par la beauté de l'instant, par sa pureté. T'as jamais été si heureuse, aussi envie que maintenant. Pas vrai? C'est pas un truc qu'on peut inventer, pas un truc qui est prévisible. Tu t'penches contre l'oreille de ton tatoué pour lui susurrer des mots qui soulagent, ceux qui laissent les hostilités se lancer. "Tu te souviens quand je te parlais de top départ?" Tes mots sont chauds, tu ne peux que sourire alors que ta langue vient clapoter lentement au creux de son oreille pour le rendre fou. Le transir d'envie et qui sait faire  le faire frémir. T'aimerais que trop ça, que ta simple voix ait autant d'effet sur lui. Tu recules ton visage du sien pour lui adresser un sourire des plus radieux. Un truc qui s'oublie pas. Tes lèvres miment un "maintenant!" alors que vous vous mettez tous les deux à courir en direction de la sortie comme deux gamins que l'on prend sur le fait. Aucune subtilité, aucune retenue. A quoi bon, la salle est si bondée que l'absence de deux pauvres âmes transies d'amour ne sauraient se faire remarquer. Vous vous essoufflez, gravissez les quelques marches jusqu'à l'ascenseur qui vient s'ouvrir devant vous pour que vos carcasses s'y échouent. Haletants, tremblants. Ton corps repose contre le sien alors que tu te mets a rire. Proche de ses lèvres de quelques centimètres. T'es euphorique, droguée à l'adrénaline. Tu vois, qu'on a réussi Gabriel! C'était pas si compliqué pas vrai? Dans le fond, fallait juste se lancer. Sauter dans le vide la tête la première.


Me laisse pas devenir un fusil sans cartouches,
un cheval sans cavalier, un cavalier à pied
Me laisse pas devenir un sprinter sans ligne d'arrivée
Un train sans passagers, une dispute qui a mal tourné...
Me laisse pas devenir un pestiféré
Me laisse pas devenir un chanteur de mariage,
Un pilier de bar, une barrière de péage.



(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 3794924939  


@Gabriel Dixon  (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 697000959 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 2288768012
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 Empty Sam 9 Nov - 19:32




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Il y a mille raisons pour lesquelles vous vous êtes séparés tous les deux et pour lesquels une relation amoureuse entre vous, encore aujourd'hui, serait idiote et vouée à l'échec. Pourtant la lutte est trop difficile. Trop compliquée. Tu sais que tu ne peux vivre sans elle. Tu vis avec l'angoisse de la perdre au profit d'un autre homme, depuis le jour même de votre rupture. C'est totalement idiot, tu ne le sais que trop bien. Mais t'es surtout bien incapable de faire autrement. De la même façon que tu es incapable de faire autrement que d'être toujours là, présent dans sa vie, à lui courir après à tout prix. Mais de façon discrète. Bien trop. Tellement, qu'elle même ne semble se rendre compte de rien. Et tu ne sais plus du tout si ça t'arrange ou pas du tout. Parce que tu ne sais plus tellement où t'en es quand ça la concerne. T'es juste le crétin fou d'une nana mais pourtant bien incapable de simplement le lui dire. Tout serait tellement plus simple pourtant. Si vous étiez en mesure de parler tous les deux. De parler vraiment. De ce qui vous attire chez l'autre et des raisons pour lesquelles vous êtes à ce point incapable de vous accorder cette chance ultime. Elles sont nombreuses les personnes qui tentent de vous faire entendre que vous feriez un joli couple tous les deux et que vous êtes même faits pour être ensemble. Mais vous ne les écoutez pas / plus. T'as passé trop d'années à te dire que Joanne te détestait, pour pouvoir voir les choses sous un autre angle aujourd'hui. Il n'y a que ce week-end que tu vois comme une épreuve ultime pour tenter de comprendre. D'accepter aussi.

T'as bien trop peur que l'effet ne soit finalement pas concluant et que votre couple ne soit finalement voué à ne jamais plus exister. Tu paniques même à l'idée que tu ne sois carrément voué à finir ta vie totalement seul. Sans rien ni personne autour de toi parce que tu auras finis par lasser tout le monde. Même tes amis les plus proches. Tes meilleurs potes. Ta bande de toujours. C'est que t'as connu la solitude avant de les rencontrer. Adolescence plongée dans l'obscurité pour toi. Cette autre époque durant laquelle tu enchaînais les terreurs nocturnes. Après que ta mère t'ait abandonné chez sa propre mère. Quand t'as réalisé qu'elle ne voulait plus du tout de toi et que jamais plus elle ne reviendrait. Qu'elle n'aurait jamais l'envie de te retrouver. Alors comme tout gamin qui se fait abandonner par ses deux parents, tour à tour, tu t'es crée tes propres raisons. Tu t'es dis que tu n'étais pas assez. Pas assez intéressant, pas assez drôle, pas assez sage, pas même assez mignon, pour mériter l'attention et l'amour de tes parents. Et ta grand-mère n'a jamais rien fait pour te pousser à imaginer les choses autrement. Parce qu'elle est froide comme la mort ta grand-mère. Relativement insensible et aveugle aux sentiments. Femme divorcée qui a élevé sa fille unique à la dure et qui ne s'est pas fait prier pour lui tourner le dos quand celle ci a commencé à connaître les difficultés de la vie. Tout au fond de toi, tu te doutes qu'elle t'aime à sa façon. Que c'est même pour cette raison qu'elle a accepté de te recueillir alors que t'étais un gamin sans toit.

Mais tu ne pouvais pas te construire et devenir un type équilibré après tout ça. Tu doutes de tout, tout le temps. Mais surtout de toi. Tu ne te vois ni assez beau, ni assez bien, ni assez intéressant, ni même assez drôle pour quelqu'un comme Joanne. Elle mérite tellement mieux et pourtant, c'est sur toi qu'elle a jeté son dévolu alors que vous n'étiez encore que deux gamins. T'as jamais évolué et tu ne t'es jamais livré à elle, persuadé qu'elle te tournerait le dos. Tu préfères encore qu'elle te fasse la misère et soit incapable de t'apprécier, plutôt qu'elle ne te tourne le dos et ne s'éloigne de toi à tout jamais. T'as une peur bleue que cela ne finisse par t'arriver. Vous arriver. Alors t'es toujours un peu plus con encore. Plus intenable et plus idiot dans les blagues que tu lui offres à tours de bras. Tu ne devrais pas. Parce que tu vois bien que ça a surtout le don de l'agacer. Pourtant t'es toujours là à continuer, à poursuivre, à y aller toujours plus fort. Ce week-end, c'est la première fois depuis bien longtemps que tu la vois rire à tes bêtises. Sincèrement. Sans même avoir besoin de boire pour ça. T'as envie de croire que ce n'est pas uniquement du à la magie du mariage ou de la ville dans laquelle il se déroule. T'as envie de croire que tu y es pour quelque chose et que, par conséquent, ça va durer. Aussi longtemps que possible. T'espères que ça durera encore à la fin de ce week-end en sa compagnie. Avec un peu de chance, ce n'est que le début de quelque chose.

Parce que c'est beau et c'est bon quand vous vous montrez si complices tous les deux. Soudainement bien décidés à vous éclipser bien avant la fin de la soirée, pour vous retrouver rien que tous les deux. Toi tu t'en fiches, tu ne connais personne ce soir. C'est plus pour elle que tu t'inquiètes. Tu n'as aucune envie qu'elle ait des problèmes avec la mariée. Tu te dis qu'elle ne lui a pas offert ce week-end pour qu'elle le vive enfermée dans une chambre avec son cavalier. Elle compte certainement sur sa présence et sa participation aux festivités. Mais toi t'as bien envie de ne passer ces prochains jours qu'avec elle. La question ne se pose même pas. Pas pour toi. Hm. Peut-être ... Mais j'imagine qu'elle ne t'a pas invité pour rien non plus ... Que tu tentes de lui faire remarquer. C'est que tu te comporterais presque comme un gamin des plus sages ce soir, Gabriel. A croire que l'air de la ville a vraiment un effet bénéfique sur toi. Qu'il a le don de te rendre un tant soit peu plus mature qu'à l'accoutumée. Autant dire que ça ne peut te faire grand mal. Mais t'oublies tout ça aussitôt qu'elle vient te murmurer des mots des plus brûlants, au creux de l'oreille. De quoi t'arracher tout de suite un bref grognement, que tu ne tentes même pas de retenir. Arrête donc de m'provoquer comme ça. Tu sais que ça me rend fou ... Que tu réponds en retour, d'une voix chaude qui vient se perdre au creux de son oreille. Tu n'auras pas la force de lutter bien longtemps. Et elle non plus. Ça ne fait aucun doute. Vous êtes comme ça, tous les deux. Pourtant c'est une danse tout à fait innocente que tu lui proposes. Vous vous excusez auprès du petit groupe de personnes que tu as rejoins quelques minutes plus tôt, pour aller te perdre sur la piste de danse en sa compagnie.

Les chansons défilent les unes après les autres, sans que tu ne te lasses d'avoir son corps qui danse tout contre le tien. Tantôt avec lenteur, tantôt avec plus d'énergie. Mais à tous les coups vous restez autant que possible l'un contre l'autre. A danser ensemble parce que, de toute façon, aucun de vous deux n'a la moindre envie de passer cette soirée en compagnie d'une autre personne. En tout cas pas toi. Et tu penses vraiment qu'il en va de même pour elle. Elle qui est venue te rejoindre aussi rapidement que possible alors qu'elle avait été embarquée par une tierce personne. Vient finalement le moment où elle te souffle de nouveaux mots au creux de l'oreille. Dont tu comprends parfaitement le sens plus ou moins caché. T'affiches déjà un petit sourire qui en dit long sur le plaisir que tu prends à entendre ça. Et à souhaiter la suite qui est en approche. Tu ne réponds rien. Tu te contentes de la serrer un peu plus fort contre toi avant d'enrouler plus encore tes doigts autour des siens. Vos regards se croisent et ses lèvres te soufflent un "maintenant" silencieux, à travers son sourire démesuré. Et c'est dans un rire des plus enfantins que vous filez en courant en direction de la sortie. Main dans la main, toujours. Et c'est tous les deux essoufflés que vous entrez enfin dans la cabine étroite de l'ascenseur. Les corps qui se retrouvent après que t'ais appuyé sur le bouton de votre étage et avant que les portes ne se soient refermées. Ton sourire se fait plus provocateur qu'autre chose quand tu la fais doucement reculer pour la coller contre la paroi. Tes mains venant se poser à plat, de part et d'autre d'elle. T'es tellement belle Joanne ... Dis moi qu'j'suis pas en train d'rêver. Que tu souffles d'une voix traînante. C'est pourtant sans attendre de réponse de sa part que tu laisses tes lèvres s'échouer sur les siennes, pour un baiser fiévreux et enflammés.

J'ai laissé mes démons à la porte.
Parce qu'il n'y a que toi qui me transporte.
Je pourrais ne vivre que par ton regard.
Dis moi seulement qu'il n'est pas trop tard.


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@Joanne De Luca (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 3176379322 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 2781936883
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 Empty Dim 10 Nov - 6:31



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
T'as toujours été là pour ceux que tu considères comme les tiens. Cette bande de vieux frères, ce breakfast club bancal que vous avez su former durant vos années de lycée. Vous aviez besoin des uns et des autres, chacun vos bagages que vous traîniez plus ou moins douloureusement derrière vous. Mais c'était pas grave pas vrai? Vous couvriez les arrières des uns et des autres sans ciller. Sans réfléchir, c'était totalement spontané. Vous avez tous eu vos périodes de doutes, plus ou moins sombres. Mais Gabriel lui vous a toujours caché ce qu'il pouvait ressentir. Derrière ce masque de faux-semblants, de sourires forcés. T'es pas dupe, t'es loin d'être la dernière des idiotes Joanne. Cependant, tu t'es contentée de te renfrogner. T'as été peinée qu'il ne t'accordes pas une telle confiance. Du moins, pas assez pour qu'il réussisse à se confier à toi. Se confier à vous. Même Anya, sa meilleure amie doit penser que c'est un bien-heureux dans sa petite vie rangée d'escort. Tu le sens que c'est pas vrai, ça vibre dans tes os. C'est pas lui, ça ne lui ressemble en rien. Le Gabriel que tu connais n'a pas besoin de ça pour se sentir important. Pas besoin d'une vieille au porte-monnaie bien rempli pour lui permettre d'avoir une vie décente. Dans l'fond, tu vaux pas mieux qu'moi Gaby. Ce soir, j'porte un toast à notre courage. Ce dernier même s'étant fait la malle avant même d'avoir eu la chance de briller de par sa présence.

Treize putain d'années qu'vous vous fréquentez. Que vous vous tournez autour. Tout le monde est capable de voir ce que vos yeux vous refusent. Ou plutôt ce que vos insécurités viennent gâcher, accentuant vos instincts de survies des plus minables. Car vous auriez pu vous séparer réellement en tout ce temps. Mais t'as jamais eu la force de le faire Joanne. Tu t'es dis qu'il t'abandonnerait comme les autres. Parce qu'il n'était déjà pas resté la première fois. Lorsque vous vous êtes quittés, mettant terme à un an de relation. Douze mois, comme si ce n'était rien. Qu'une poussière dans vos vies. Après tout c'est le cas, pas vrai? T'aurais juste aimé que le temps soit plus clément, moins pénible envers vous. Qu'il vous épargne un peu, qu'il vous permette de vous reposer le temps qu'il vous faudra avant de reprendre la route. Au lieu de ça vous vous êtes brisés un peu plus, vous contentant plus que de ces mots assassins. Poison que tu ne sais retenir lorsque tu te sens acculée, blessée, en détresse. Parce que t'es trop humaine, que c'est un truc qui te bouffe. Pourquoi t'as tout ces sentiments qui t'accablent? Pourquoi t'arrives pas à soigner ton myocarde toujours aussi fébrile en sa compagnie? Pourquoi toi t'es trop bête pour passer à autre chose? Ne serait-ce qu'essayer? T'y mets toute ta force pourtant. Mais c'est chose impossible pas vrai? Car il est la dernière chose à laquelle tu penses lorsque tu t'endors et la première étant dans tes esprits lorsque tu te réveilles. Avide de son sourire. Ce matin là, c'était comme si on flottait sur un nuage Gabriel. Lorsque tes baisers sont venus me tirer des bras de Morphée et qu'on s'est aimés une journée durant.

Depuis votre arrivée, votre comportement diffère bien de celui que vous avez l'habitude d'adopter. Tu te veux relaxée, tu mets toutes les choses gênantes de côté. La bande, Susan, ton travail des plus prenant. Il n'y a que vous et Las Vegas. Que vous et cette chambre bien trop grande pour deux ne demandant qu'à être saccagée par vos soins. Tu lui as offert rires et larmes. Émotions brutes que tu te veux dissimuler au plus profond de toi habituellement. C'est plus facile de tenir les autres à distances si ces derniers te prennent pour un monstre impitoyable pas vrai? La voix de ton compagnon te tires de ta rêverie alors que vous virevoltez ensemble à travers la piste, les chansons défilants les unes après les autres. "T'as rien remarqué?" Que tu demandes très sérieusement à ton tatoué. "Aux doigts des mariés, sous leurs alliances. T'as pas fais attention?" Si t'es là, c'est car Mira avait un cadeau de mariage tout pensé pour son époux. Une autre alliance mais cette dernière étant logée dans son épiderme et faite uniquement d'encre. "Elle voulait des alliances plus... personnelles. Du coup j'ai fais le déplacement pour les piquer ensemble avant que je file me préparer pour la réception. Pour ça que mon sac était si gros..." Bon il est vrai que t'as au moins pris dix tenues différentes pour deux jours. Mais sait-on jamais pas vrai? "Mission accomplie Babe!" Que tu souris toutes quenottes dehors. T'es resplendissante. Vivante. Vos corps se rapprochent, se lovent un peu plus l'un contre l'autre pour ta plus grande satisfaction. Encore plus lorsque tu l'agaces de tes idées des plus torrides et que ton petit jeu de séduction semble trouver acheteur. "Si j'arrête pas il se passe quoi? Tu vas me punir?" Que tu murmures un large sourire aux lèvres pour rester le plus naturelle possible. Tu m'rends folle Gab, j'ai même pas besoin de le dire que mon corps me trahit petit à petit. J'ai les jambes en coton, l'palpitant excité, la vie aux bords des lèvres.

T'en peux plus de ces morceaux qui défilent. De sa peau tentant la tienne toujours plus te donner cette irrépressible envie d'y enfoncer tes canines puis laisser à tes lèvres le loisir de venir les caresser afin de faire taire les picotements. Vous vous amusez, c'est innocent en un premier temps. Vous êtes de nouveaux ces adolescents intrépides, prêts à bouffer le monde des adultes et à s'y imposer. Vous oubliez la douleur, les disputes, ces parts de ténèbres dans votre histoire. Tout ça se veut gommé, mit entre parenthèse. Ton regard dans le sien, tu ne peux que t’émerveiller de la beauté de ses yeux. A quel point ils sont doux, que leur noirceur te donne envie de t'y noyer pour ne plus jamais réussir à retrouver la surface. Ça serait une jolie façon de s'en aller ça. Noyée dans les yeux dans celui que tu considères comme ta moitié, t'as envie de plus. De fuir loin de tous ceux vous entourant, venir gonfler cette bulle d'intimité qui vous brûle les ailes comme pas permis. Alors tu lui rappelles avec un air complice ta promesse de donner le top départ lorsqu'il vous faudra fuir ensemble. Décompte interne, longueur d'onde partagée et c'est sur le commandement de tes murmures que vous vous élancez comme deux coupables hors de la pièce pour gagner l'accueil et le premier ascenseur voulant bien s'ouvrir devant vous. On a réussi Gaby, on a réussi à fuir. A s'envoler loin d'cette soirée et sa mondanité le temps de quelques instants. On en profite? On s'aime de tout ce que l'on puisse?

Ton dos contre l'un des quatre murs rapprochés, le corps de ton tatoué se pressant au tien t'es plus tremblante que jamais. L'cœur sur le point de lâcher pour de bon et de s'écraser entre ses mains. Ses lèvres s'approchent des tiennes, ses mots se veulent aussi doux que du satin glissant contre toi pour te rendre un peu plus dingue encore. Les étages défilent, l'ascenseur s'élance. Il t'embrasse ton encré, ne te laisse pas la chance de rétorquer qu'un baiser passionné vient prendre place pour te voler ta respiration que tu peinais déjà à maintenir. Vos langues s'emmêlent, se taquinent. Mais t'as besoin de le rassurer à ton tour, lui dire qu'tout ça c'est bien vrai. "Tu sais, j'pense que si c'était pas réel je ressentirais pas autant de trucs." La pulpe de tes phalanges effleurant son menton, ses tempes et ses lèvres pour en apprécier toute la chaleur. Tu vis le plus beau weekend de ta vie Joanne, tes plus beaux instants de ta vie d'adulte. Alors il n'y a pas que de la douleur, des désillusions. Des choses blessantes, qui viendront te tourmenter. Il y aussi ce genre d'instants précieux, ces souvenirs qu'il vous faudra chérir aussi longtemps qu'vous le pourrez. Les portes s'ouvrent bien trop vite à ton goût mais tu n'perds pas l'sens de l'orientation pas vrai? Parce qu'il est ton nord lorsque tu peines à t'retrouver. Tu saisis sa main et l'attires dans ce dédale de couloirs désert. Bien décidée à lui prouver qu'aucune ne peut rivaliser. Ton dos puis le sien vient cogner contre un mur par ci ou par là. Vous êtes incapables de vous résister. "T'as la carte de la chambre?" T'as trop peu de temps pour te mettre dans une fouille acharnée de ta pochette pour ça, alors tu comptes sur lui pour sauver l'instant. Viens on s'offre ce que l'on désire vraiment. De l'amour, de la bienveillance, de la compassion. Si tu savais comme j'en ai rêvé Gabriel.

Je sais bien qu'tu r'grettes pleins de choses
Tous ces mots durs qu'on s'est échangés
Avec nos yeux qui lançaient des poignards et nos langues qui faisaient comme des marteaux
Je sais bien qu'tu voudrais m'avoir encore en face de toi
Pour m'attraper, m'secouer, me demander pourquoi j'ai fait ça
La vérité c'est qu'je sais pas, j'réfléchis pas toujours tu m'connais
Je sais bien qu'tu comprends pas mais peu importe le résultat
Ça change rien à l'amour, j't'assure
Et un jour elles se r'fermeront tes blessures.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 3794924939  


@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 1505825564 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 2470315465 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 3794924939
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 Empty Dim 10 Nov - 19:02




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu n'as jamais su si tes éclats de rire en cascade et tes sourires démesurés, parvenaient à tromper ou non ta jolie Joanne. Tu n'as jamais su si c'était l'une des raisons pour lesquelles elle se montrait à ce point incapable de te supporter, ou pas du tout. Mais tu lui as toujours refusé l'accès à cette partie là de ton être, de peur justement de la décevoir. Ou pire, de la dégoûter. Tu ne pourrais pas supporter que son regard sur toi change à ce point. Tu préfères lorsqu'elle t'offre des regards éclairs, plutôt que des regards de dégoût comme si t'étais rien d'autre qu'un monstre peu ragoûtant. Comme si tu ressemblais à un zombie affamé de chair vivante. Tu ne supporterais pas que son regard change à ce point. Et t'es incapable de te dire que ça pourrait plutôt être pour le mieux. T'es incapable de croire qu'elle pourrait trouver adorable la vérité sur ton compte. Incapable de t'imaginer que ça pourrait la faire craquer que de découvrir que t'es hanté par tes vieux démons depuis toujours. T'en es bien certain qu'elle n'apprécierait pas réellement la chose. Qu'elle trouverait plutôt ça ennuyeux ou relativement emmerdant. Alors tu te tais. Tu fais toujours tout pour la faire rire, en vain. Au lieu d'éclats de rire de sa part, t'as droit à des éclats de rage. Mais c'est mieux que rien. Au moins elle réagit à ton contact. C'est ce que tu as envie de voir et d'enregistrer dans ton esprit que trop esquinté. T'as beaucoup trop peur qu'elle te tourne les talons si elle apprend un jour qui tu es véritablement. Alors tu ne fais rien et ne dis rien. Tu gardes le tout pour toi.

Et Joanne elle revient toujours plus à toi alors tu ne t'en plains pas et tu ne vois définitivement aucune raison de changer les choses du coup. Ce serait idiot alors que ça fonctionne plus ou moins bien. C'est le jour où elle cessera de vouloir te retrouver le temps de quelques heures, qu'il te faudra t'inquiéter, certainement. Mais ce n'est pas encore à l'ordre du jour. Tu penses encore pouvoir te détendre. Ce weekend en est la preuve formelle. Votre relation est bancale et incertaine. Mais les sentiments qui vous lient tous les deux, sont sincères au possible. C'est en tout cas ce que tu veux te dire et te répéter. C'est ce qui explique pourquoi vous revenez toujours plus l'un auprès de l'autre. Et surtout, avec toujours le même plaisir, la même joie, la même putain d'envie. Si ça ne tenait qu'à toi et si t'étais un peu plus doué et un type un peu meilleur, ça fait bien longtemps que tu l'aurais épousé Joanne. Parce qu'elle est parfaite. Même quand elle parle mal et s'emporte pour un oui ou pour un non. Même quand elle grogne et serre les dents pour retenir la flopée de jurons que tu n'imagines que trop bien être en train de tourner dans son esprit. Même quand elle fait craquer ses os après être restée trop longtemps dans la même position. Même quand elle affiche des gestes nerveux parce qu'elle est en train de monter en pression. Tu sais, quand elle commence à secouer la jambe ou à se tortiller les doigts, qu'il est temps d'aller dans son sens pour éviter une vraie crise de colère. Et même quand elle est énervée, t'es secoué tout entier par elle.

Elle est belle même quand son regard lance des éclairs. Elle est belle même quand elle prend une voix et un ton plus durs pour pester des mots qui font mal. Elle est belle quand elle s'endort avec le maquillage qui a glissé sur ses joues après une trop grosse cuite. Elle est belle quand elle affiche une coupe de cheveux improbable parce qu'ils sont indisciplinés au possible. Elle est belle tout le temps. C'est parfois même trop. Surtout pour toi qui ne sais que trop bien que tu n'es pas du tout à la hauteur. La chose qui te fait plisser le nez toi, chez elle, c'est son humour. Elle n'est pas le tien qu'elle trouve immature et enfantin au possible. Tu n'aimes pas le sien non plus en retour. Tu comprends pas qu'on puisse rire de la mort, de scènes gores et autres choses funestes. Tu ne comprends pas ce qu'elle aime dans les films d'épouvantes non plus. T'as toujours préféré les comédies, pour des raisons tout à fait évidentes. Elle t'a souvent fait grimacer avec des plaisanteries un peu trop noires à ton goût. T'as même parfois eus à te poser les mains à plat sur les oreilles pour ne pas en entendre davantage. Dans le fond, tu te dis que t'as bien assez d'horreurs dans ta propre tête. La tête hantée par des esprits qui semblent ne te vouloir que du mal. A toujours vouloir te rappeler que tu n'es rien et personne. Contrairement à elle. Contrairement à bien des personnes.

Mais le temps d'un week-end, Joanne elle a mis de côté son humour des plus sombres. Et sa façade de froideur. Pour t'offrir ses émotions à l'état brut. Ses rires autant que ses larmes délicates qui sont parvenues à te toucher toi même. Elle t'a offert bien des choses en si peu de temps. Tu t'en sens honoré. Et t'as envie de faire toujours plus d'effort. Et de profiter autant que possible de ces quelques jours en sa compagnie. Raison pour laquelle tu refermes une main autour de l'une des siennes et poses l'autre dans son dos pour l'entraîner dans des danses plus ou moins douces, plus ou moins intenses, plus ou moins sensuelles. Tant que tu peux l'avoir tout contre toi, toi ça te convient. T'es heureux comme rarement ça a pu t'arriver au cours de ta vie. Elle te trouve une raison pour laquelle elle a été invitée à ce week-end. Tu plisses un peu le nez sur le coup. Tu ne t'attendais pas à une raison aussi basique. Persuadé que tu étais du fait que la jeune mariée appréciait juste énormément ta Joanne. Ce que tu ne peux que comprendre. Elle est tellement parfaite. Et il n'y a qu'elle pour ne pas s'en rendre compte d'ailleurs. Alors ça veut dire que maintenant t'es toute à moi ? Rien qu'à moi ? Je peux t'enlever et t'enfermer avec moi dans cette suite bien trop grande pour deux personnes ? Que tu rebondis déjà, tout sourire. Toujours tout sourire. Jusqu'à l'excès. Jusqu'à l'overdose. Elle finira par en faire une de toi Joanne. Un jour prochain. Ce sera forcément trop vite et trop tôt à ton goût.

Y'a ses cheveux de feu qui luttent contre les différentes barrettes et pinces qu'elle y a flanqué pour tenter de les maintenir en place. Et ils finissent par remporter la bataille. Tu les vois virevolter autour de son visage parfait, les mèches colorées qui t'ont toujours fasciné. Comme tout ce qui vient d'elle dans le fond. Tu sais que je serais incapable de te punir. Que tu ronronnes tout bas en guise de réponse. Tes doigts qui se faufilent dans quelques mèches pour en apprécier la douceur. Soit, t'es en train de t'imaginer enrouler cette chevelure des plus longues autour de ta main pour malmener plus franchement son corps du tien. Soit, tu ne t'imagines que trop bien les prochaines heures durant lesquelles vous allez sans cesse vous perdre l'un contre l'autre. L'un dans l'autre. Il n'est plus questions des ténèbres ce soir. Mais bien de la lumière de l'innocence, de la beauté de l'instant, de la tendresse de votre lien, de la magie qui vous entoure. L'ambiance d'un mariage n'y est sans doute pas pour rien. Alors que, comme deux gamins, vous quittez l'endroit en courant. Main dans la main. Complices comme jamais. Deux amants complices qui se retrouvent enfermés dans l'habitable restreint de l'ascenseur de l'hôtel. Vos corps se retrouvent, se percutent, s'emprisonnent l'un l'autre. Vos lèvres aussi et surtout. Vos bouches qui se dévorent quand la tienne ne s'étonne pas de tout ça. De la beauté de Joanne et des rêveries dans lesquelles t'es encore persuadé d'être plongé. Elle te rassure en confirmant que tout ça, c'est bien réel. Comme ses mains qui caressent avec beaucoup de tendresse ton visage. Son regard planté dans le tien qui fait battre tellement fort ton palpitant. Si tu rêves pas, peut-être que t'es carrément mort ?

En réponse à ses mots, tu viens poser une main directement sur son coeur pour constater qu'il bat tout aussi rapidement que le tien. Si ce n'est plus encore. Vos bouches se percutent de nouveau. Pour un baiser tout aussi brûlant et passionné que les autres. Tu la sens la chaleur qui continues de monter dans l’entièreté de ton corps. Qui se répand, qui s'allonge, qui prend possession de tout ton être. Le ding de l'ascenseur qui tente de se rappeler à vous, ne te fait pas réagir outre mesure. C'est Joanne qui doit t'entraîner hors de l'ascenseur. Tu râles, grommelles et te plains alors que tes lèvres peinent à libérer les siennes plus de quelques secondes consécutives. Fort heureusement, elle ne manque pas de rappeler ta bouche à la sienne lorsqu'elle te plaque contre le premier mur venu. Tes doigts attrapent tantôt ses fesses pour la plaquer durement contre toi, tantôt ses hanches pour l'éloigner. Quand tu ne la plaques pas à ton tour contre un autre mur. T'as aucune idée de l'endroit où vous vous trouvez. C'est elle qui ralenti enfin le pas devant une porte. Celle de votre suite, certainement. Quoi ? Ouais. Non. Que tu marmonnes contre ses lèvres quand tu la plaques contre la porte supposée de votre chambre. De nouveau ton bassin heurte le sien. S'y presse. S'y frotte. Ta langue fouille sa bouche. Peut-être. Que tu marmonnes en commençant enfin à fouiller tes propres poches. Sans jamais cesser de l'embrasser. Tu me déconcentres. Quand bien même c'est toi qui n'arrêtes pas de l'embrasser et de te frotter à elle comme un animal affamé. Tu trouves enfin la force de te détacher d'elle pour la repousser doucement mais fermement. T'attrapes sa pochette, t'es certain qu'elle est là dedans. Et lui tournes le dos le temps de farfouiller et de trouver le Saint Graal. Tu gueules ta joie sans y penser quand tu la sors de son bordel.

CODAGE PAR AMATIS



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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 Empty Lun 11 Nov - 5:01



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
A la base, si t'as été invitée à ce si joli mariage c'est pour le boulot. Bon aussi parce que t'es une bonne amie de la mariée, mais t'as caché un cadeau de mariage dans celui qu'elle espérait faire à son époux. Tu leurs as offert une alliance unique en son genre. Faite d'encre du bout de tes aiguilles. Au moins celle-ci risque pas de se faire dérober, où de tomber dans le broyeur de l'évier. Rien de tout ça. Ils la garderont jusqu'à la fin de leurs jours que tu espères les plus heureux du monde. Car ils sont mignons les tourtereaux, ont une histoire des plus douces. Un réel coup de foudre, un truc qu'on ne voit que dans les films ou séries télévisées. Pas un truc qu'on croise à tous les coins d'rues t'en es persuadée. Alors avant d'aller enfiler ta robe rouge sang, c'est dans la chambre de Mira que tu t'es rendue avec ta valise de travail. Tu t'es crée un environnement des plus stériles possibles,  tu t'es aménagée un vrai petit studio improvisé alors que tu les as reçu un par un pour les laisser faire la surprise à l'autre. Tu sais que les mains sont un endroit sensible à la pique, que les motifs ont tendance à ne pas tenir. T'as pensé à tout, la qualité de l'encre, la profondeur à laquelle tu peux te permettre d'aller sans risquer la moindre bavure. Tu t'es appliquée le temps d'une heure, fière du résultat avant de ranger tout ton bordel. C'est fou, on avait beau discuter d'autres choses que du mariage Gaby c'est toi que j'avais en tête. Constamment.

Alors que ton tatoué tente de te rappeler l'importance de ta présence, tu te veux rassurante. Ta part du contrat a été honorée, mise à part si elle tient à t'embarrasser en te forçant un faire un speech que tu n'as absolument pas préparé tu vois mal ton absence se faire réellement remarquer. Puis au pire mise à part les mariés et ton cavalier tu ne connais personne. Alors tu vois mal une âme se faire la réflexion quant au fait tu sembles introuvable. C'est un visage radieux qu'arbore ton encré, sautillant presque de joie tant l'euphorie se veut forte. "Tu pourrais me mettre sur ton épaule que ça ne dérangerait personne. Puis, le premier pensant à voir son mot à dire aura affaire à moi." Derniers mots paraissant comme un grognement. Tu ne laisseras personne se mettre en travers de votre chemin. T'hésiteras pas à t'vouloir menaçante du bout d'ton talon s'il le faut. Vos carcasses fatiguées virevoltent, c'est comme si vous faisiez ça depuis des centaines d'années. Comme si c'était naturel. Parce que tu ne te forces pas, tu ne retiens rien dans le fond. Tu n'as aucune pensée malsaine venant parasiter son sourire. Rien pour venir assombrir le tableau de ces quelques jours loin de la grosse pomme, de vos soucis et obligations. T'as l'impression d'te forcer toi Gabriel? Tu te pousses à agir de la sorte ou tu fais ça naturellement? Dis le moi. Rassures moi.

Certains de ses doigts viennent étreindre une mèche ayant fait chuter ton chignon en piteux état. Ta crinière se libère et c'est d'un geste de tête que tu finis d'achever ta décadence capillaire. Faut dire que vous ne cessez de danser. Vos corps sont que bien trop confortablement lovés l'un contre l'autre pour que vous puissiez avoir la moindre envie d'arrêter ce petit manège entre vous. Il ronronne tout contre toi, cette réponse te satisfait pleinement. Il pourrait bien te murmurer n'importe quoi qu'tu continuerais à t'éprendre de ton regard perdu dans le sien. Parce qu'il est bien trop beau, que tu te siens bien trop heureuse. T'as peur du retour de bâton, celui même que le Karma s'amuse à abattre contre ta couenne endolorie. T'en as marre de ça, c'est ici ou jamais. Pas vrai? Tu lui as donné tout ce que t'as, tout ton courage. Tu t'es jetée à l'eau et tu lui as demandé de te suivre jusque Vegas. Là où tout est permis. Là où les regards ne seraient pas tous tournés sur vous. T'as tenu ta promesse que de ne pas être invivable jusqu'ici. Tu ne t'es pas énervée depuis cette nuit dans tes draps. T'as été sage au possible, prenant soin à ne rien gâcher. Parce que tu te le permettrais pas de tout foutre en l'air alors que tu te donnes autant de mal. C'est vraiment quelque chose qui viendrait te donner un énorme coup au moral. Tu sais pas si tu pourrais supporter de le voir s'éloigner de toi une nouvelle fois Joanne. T'en as pas envie, t'as juste ce furieux besoin de l'avoir contre toi. A toi. C'est alors que tes lèvres murmurent, fameux décompte que vous avez attendu patiemment. Main dans la main, doigts entrelacés vous vous mettez à marcher très rapidement, à grandes enjambées puis à fuir en courant comme deux abrutis en fonçant à travers le hall d'accueil. Quand est-ce que tu t'es sentis aussi vivant que ça la dernière fois Gab? J'trouve ça fou d'ne réussir qu'à m'sentir en vie à tes côtés. Quand t'es pas là, c'est comme si j'existais plus. Qu'j'avais plus d'raison continuer.

Ton dos cogne contre l'un des murs de la cabine s'élançant vers les hauts étages de l'hôtel-casino dans lequel vous êtes invités. Vous êtes dans le même état, juste bien trop fous de l'autre pour pouvoir faire preuve de décence. De raison. Tout ça s'est fait la malle pas vrai? C'est pas pour ça qu'vous êtes venus ici. Tes lèvres viennent faire taire ses doutes, du moins tu l'espères. Car tu lui offres tout l'amour qu'il mérite, tout ce que tu peux avoir en stock alors que sa main s'échoue sur ta poitrine pour en sentir les battements frénétiques secouant ta cage thoracique. Cela pourrait presque te faire mal, tourner la tête si tu n'étais pas transie par tout ce qui peut bien se passer. Encore. Tu n'as que ça aux lèvres. S'il s'arrête, s'il t'abandonne tu pourrais en crever Jo'. T'serais sûrement pas capable de te remettre en marche. Pas cette fois. La chute serait trop violente, trop haute pour que tu puisses te tirer du gouffre dans lequel tout ça pourrait bien t'entraîner. C'est le cruel tintement de l'ascenseur qui vous ramène à la réalité. Tu n'perds pas le nord un seul instant, étant donné qu'celui-ci repose dans le creux d'ta main. Il est là ton unique repère, ton phare dans la nuit lorsque tu te perds entre celle que tu aimerais devenir et celle que tu t'autorises à être. Combat interne des plus violents, ravageant tout sur son passage et ton moral avant tout. Comme des balles de ping-pong vos corps rebondissent d'un mur à l'autre alors que vous semblez que trop incapables que de vous retenir quelques instants de plus. Tu trouves la lucidité de grogner quelques mots à propos de cette carte magnétique sensée déverrouiller la porte de votre suite. Tu sais qu'tu me coupes le souffle quand tu m'embrasses de la sorte? Que j'suis plus qu'offerte à ton bon vouloir Gaby?

Peu importe le reste des mortels pouvant éventuellement passer par là. Il n'y a plus que vous et vous seuls. Son bassin se presse à toi, tu ne peux que gémir entre deux baisers des plus fous alors que ses mains quittent ta robe pour fouiller ses poches à la recherche de ce foutu passe. Te décalant sur le côté, ses mains fouillant à travers ta pochette vermeille. T'accolant à son dos, jouant de tes courbes, tu ne peux t'empêcher que de le déconcentrer toujours plus alors que la pulpe de tes doigts vient faire sauter la boucle de sa ceinture. "C'est le but, sinon ça ne serait pas drôle..." Feulement lâché du bord de tes lèvres alors qu'il finit par trouvé l'objet de sa recherche. La carte file tout droit dans l'ouverture prévue à cet effet alors que la porte cède sous le poids de vos corps. Vous titubez sur quelques mètres, tu manques de te tuer les chevilles cent fois au moins si ce n'est une. D'un jeu de jambe presque parfait tu quittes tes louboutins pour laisser le plaisir à tes doigts de pieds de flirter avec les nombreux tapis de la suite que vous occupez pour les deux nuits à suivre. T'attires ton encré à toi, conquiers ses lèvres des tiennes alors que tes mains le défont de sa veste de blazer pour l'envoyer voler dans le décor. Tes phalanges s'activent alors contre les boutons de sa chemise foutrement compliqués à faire sauter alors que l'envie te fait littéralement perdre la tête et que tu ne rêves que de sa chaleur contre ta peau fraîche. Tes canines s'attardent contre ses lippes, ta langue danse avec la sienne alors que dans un élan d'énervement tu viens éclater le dernier bouton en tirant sur le tissu fermement. Tes mains retrouvent la douceur de sa peau, celle pour laquelle tu serais prête à te damner. J'pense pas qu'il y ait un remède Gabriel. Pour l'amour. J'suis touchée, d'puis bien trop longtemps j'essaie de me voiler la face mais... J'ai ce mauvais pressentiment qui m'grignotes, qui m'intime que ça m'tueras. Peu importe, j'prend le risque. Quitte à caner dans tes bras.


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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 2 Empty Lun 11 Nov - 15:12




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J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu vas avoir le temps d'un week-end pour vraiment te rappeler toutes ces choses qui fonctionnent à merveille dans ton histoire avec Joanne. Parce qu'il est question d'un paquet de trucs vraiment chouettes. Et pas uniquement le sexe. T'avais oublié que vous étiez capables d'avoir une certaine complicité, tous les deux. Et tu la prends aujourd'hui sans te faire prier. Tu prends toutes ces jolies petites choses qui ne vous font que vous rapprocher toujours plus l'un de l'autre et t'as toujours l'intime espoir de les voir grandir et prendre le dessus sur tout le reste. Forcément que t'adorerais que les choses négatives qui continuent de vous éloigner l'un de l'autre, soient étouffées une bonne fois pour toutes. Mais t'as aucune idée de la meilleure façon de procéder pour que ça arrive. Ta seule certitude, c'est qu'elle est aussi bien en ta compagnie, que toi tu l'es avec elle. C'est en tout cas ce que t'as envie de croire de toutes tes forces. Parce que c'est beau. Parce que c'est bon. Parce que tu ne te sens jamais aussi vivant que lorsque tu es avec elle. Même si tu n'as jamais su le lui dire. Et c'est bien là ce qui cloche le plus dans votre relation. Le fait que vous ne soyez pas du tout capables de mettre des mots dessus. Parce que t'es certain qu'il en va de même pour elle. Que c'est la raison pour laquelle elle passe plus de temps à ronchonner et à vouloir te secouer, qu'autre chose. Quand bien même t'es persuadé encore aujourd'hui, que ça cache une part sincère de colère. Il y a énormément de choses qu'elle ne supporte pas chez toi, t'en es bien trop conscient mais tout en étant incapable de changer pour être un peu plus comme elle aimerait.

Et tu sais que rien que pour ça, tu ne mérites pas une fille comme elle. Tu ne la mérites pas, elle toute entière. Mais t'as aucune idée de ce que tu dois faire pour évoluer enfin dans le bon sens. Quand bien même tu vis en ayant la peur au ventre. La crainte terrible de la voir un jour disparaître parce qu'elle se sera lassée. Et parce qu'elle aura rencontré un type bien. Un type comme elle en mérite un. Qui prend la vie au sérieux, qui a une vie aussi stable que possible. Qui n'est pas constamment dans le rôle du crétin de service. Parce que ce n'est finalement pas si drôle que ça pour elle. Tu vois bien qu'elle ne rit jamais à tes blagues toutes plus stupides les unes que les autres. T'aimerais pourtant avoir le don de la faire rire et sourire tout le temps. Profiter de ses éclats de rire des plus mélodieux comme ceux qu'elle a pu t'offrir ces dernières heures. T'as tellement l'impression de valoir plus que d'habitude depuis que vous êtes partis de New-York, rien que tous les deux. Vous avez tout d'un couple parfaitement harmonieux. Personne pour juger votre relation. Personne pour s'étonner de vous voir ensemble. Puisque personne, ou presque, ne vous connaît par ici. Vous êtes libres d'être ce que vous voulez être. Et tu n'as pas même l'impression de jouer un rôle quelconque. T'es totalement toi et ça suffit à faire rire Joanne aux éclats. Et sourire de toutes ses dents. Elle est tellement belle quand elle se lâche de la sorte. T'as l'espoir de la voir poursuivre encore de la sorte quand vous serez rentrés. Tout en étant conscient que la réalité de sa vie lui reviendra en pleine face et l'éloignera à nouveau de toi.

Avec ma force de mouche, tu penses que je pourrais te flanquer sur mon épaule ? Que tu t'amuses en plissant le nez. Tout au plus tu peux la porter contre toi. Mais de là à la flanquer sur ton épaule ... Que tu n'as d'ailleurs pas de franchement large pour le coup. T'es loin d'être une montagne de muscles. Et t'es pas mécontent du fait que Joanne elle même ne soit pas très grande. Histoire que tu ne passes pas carrément pour un gringalet à côté d'elle. T'es un peu trop resté bloqué sur l'idée selon laquelle l'homme doit être plus costaud et plus fort que la femme. Ce qui est pas mal idiot en soit. Mais c'est comme ça que ça fonctionne pour toi en tout cas. Parce qu'il te faut bien trouver des points positifs dans tout ça. J'aime quand tu grognes Joanne... Que t'ajoute, un brin amusé. Mais surtout très sérieux. Alors qu'elle se veut presque menaçante lorsqu'elle affirme que le premier qui osera intervenir, aura affaire à elle. T'aimes bien trop ça quand elle se fait lionne prête à mordre pour protéger son territoire. Surtout si c'est pour vous protéger vous, en tant que couple ou en passe d'en (re)devenir un. Tu dois quand même bien admettre que ça a plus ou moins bien fonctionné la première fois. Il n'y a donc pas de raison pour que ça ne soit pas le cas la seconde fois. Surtout si vous êtes un peu plus prêts encore, à faire des efforts. Tous les deux. Ce week-end se présentant comme une courte période d'essai avant de vraiment pouvoir se jeter ensemble dans le grand bain. Qui, t'as envie d'y croire très fort, sera doux, chaud et réconfortant au possible.

A danser comme vous le faites, vos mouvements achèvent de mettre à mal la coupe de cheveux parfaitement en place jusque là, de Joanne elle même. Tu perds tes doigts bien volontiers dans cette superbe crinière. Et laisses échapper un bref hoquet de plaisir lorsqu'elle secoue la tête pour leur permettre de tomber en une cascade des plus parfaites dans son dos. Elle est bien trop belle pour toi Joanne. Tu ne comprends toujours pas les raisons pour lesquelles elle semble toujours douter de son apparence. Elle est tellement magnifique, que tu passes le plus clair de ton temps à la dévorer du regard. Quand elle est dans les parages, t'es tout bonnement incapable de regarder ailleurs. Alors c'est en amoureux transit que vous quittez l'endroit main dans la main. Que vous courrez comme deux abrutis qui se foutent de tout et de tout le monde. Qui ne pensent qu'à eux et à leur petit bonheur, pour une fois. C'est bien assez rare pour être pointé du doigt. L'ascenseur se fait temporairement témoin de votre attraction grandissante et de vos baisers enflammés. Avant que ça ne soit le cas des couloirs de l'hôtel. Qui vous voient vous embrasser à vous couper le souffle et à faire battre bien trop rapidement vos palpitants que trop réactifs. Grognements et gémissements rebondissent déjà contre les murs rapprochés alors que vous arrivez, tant bien que mal, devant la porte de votre suite. C'est sans réelle surprise qu'elle commence à te déconcentrer Joanne. Quand tu lui tournes le dos pour tenter de trouver le pass et ouvrir la porte avec elle. Tu jures dans ta barbe et oublies ce que t'es en train de faire, quand ses doigts s'amusent à faire sauter la boucle de ta ceinture. De quoi te perturber un peu plus. Toujours plus. Elle le sait et en joue. Juste retour des choses puisque c'était toi dans ce rôle là quelques temps plus tôt.

La porte cède. Vos corps entrent en trombe. Vos lèvres se percutent, vos corps se provoquent. Tu souris de la voir redescendre d'un étage quand elle se débarrasse de ses talons hauts. Tu fais de même avec tes godasses alors qu'elle est de nouveau devant toi pour te débarrasser de ta veste. Tu grondes et tu viens l'embrasser de nouveau. Ses doigts fins se chargent de libérer les boutons de ta chemise sombre, les uns après les autres. Jusqu'au dernier sur lequel elle s 'impatiente assez pour tirer dessus et le faire sauter. Tu grognes et souris en même temps. Tu ne sais plus trop où t'en es. Si ce n'est que t'es salement secoué par les envies qu'elle ne sait que trop bien réveiller chez toi. Sauvage ... Que tu marmonnes tout bas. Plus taquin qu'autre chose. De tes mains sur sa taille, tu la fais pivoter. Du bout des doigts, tu déplaces ses cheveux pour trouver la fermeture à glissière invisible, que tu prends le temps d'ouvrir. Tes doigts déplacent ensuite les pans de tissu pour libérer tout à fait les bras puis le reste du corps. Le tissu tombe dans un léger froissement de tissu et de nouveau, tu la fais pivoter. Tu serres les dents pour ne pas grogner le plaisir que tu prends à redécouvrir son corps parfait. Tu lui voles un simple baiser avant de la faire basculer sur le lit pour de bon. Et te débarrasser de ta chemise pour de bon, qui file rejoindre sa robe sur le sol. Après quoi tu grimpes sur le lit à ton tour. Tes lèvres qui se faufilent d'une cuisse à son visage. Non sans déposer une pluie de baisers sur sa peau ici et là. De passage sur une hanche, sur le ventre plat, entre ses seins puis sur l'un d'eux. Tu fais mine de pouvoir prendre ton temps alors que tout ton être poussent des cris silencieux. Te supplie de la posséder enfin. De ne faire qu'un avec elle.

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