Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Mar 12 Nov - 4:33
still into you
Gabriel - Joanne
«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
La soirée suit son court autour de vous. Mais vous n'en avez que faire, des âmes qui vous entourent. Vous pourriez bien être seuls dans la pièce qu'aucune ne se ferait ressentir. Parce que tes yeux sont rivés dans les siens, qu'il n'y a que cette réalité là qui t'importes. Tu n'es pas venue au mariage de Mira pour te vouloir plus sociale qu'à ton habitude. Elle t'as déjà forcée la main lorsqu'elle est venue mentionner l'obligation quant à inviter Gabriel, alors fallait pas trop t'en demander non plus. Lors de sa dernière séance, la brune n'a eu de cesses que de te poser des questions des plus déplacées sur ta relation avec le beau tatoué. Enfin, d'abord elle est venue questionner le suçon présent dans ton cou. Tu t'es contentée de grogner en guise de réponse et de te pencher un peu plus sur son dos en espérant que cela vienne la faire taire. Bien au contraire, car elle est encore plus têtue que toi la suicide girl. Faut dire qu'un tempérament comme le sien faut être une sacré force de calme pour pouvoir réussir à contrebalancer tout ça. Ce dont tu ne doutes pas, son époux étant très charmant le peu de fois qu'il t'aies été donné de le rencontrer. Elle insistait lourdement à savoir qui avait bien pu réussir à calmer la furie que tu peux être pour venir planter ses canines en ton cou. Il faut dire qu'avant d'avoir piqué l'épiderme de son côté pile, t'as eu le loisir de t'occuper de toute la partie face avant ça. Elle à su voir ton côté bien trop réservé au début lorsque tu te contentais de tatouer en silence les clients s'offrant à ton dermographe. Elle a gratté encore et encore pour voir que t'étais pas le genre de fille à courir les relations. Que t'avais toujours ton premier amour dans le corps. Dans le coeur. Parfois, j'pense qu'on est vraiment pas doués Gaby. Regarde, même une parfaite inconnue à su le reconnaître en quelques heures. Où est-ce qu'on a merdé? Où est-ce qu'on aurait pu faire différemment?
Il est bien plus qu'adorable ton encré lorsqu'il fronce le nez en faisant remarqué qu'il n'est certainement pas le plus musclé pour réussir à te porter sur son épaule. Tu penses très clairement qu'il doute de ses capacités. T'as été assez capable de tripatouiller ses biceps pour pouvoir baver dessus. Certes il n'est pas le plus body-buildé des hommes et dieu merci car t'as la sainte horreur de ces gens qui se surfont totalement. T'apprécies sa silhouette fine à Gaby toi et tu n'as jamais manqué de lui faire remarquer. Bon t'as trop souvent dissimulé ça dans une gentillesse concernant l'encre sur sa peau ou son positionnement. Mais pour autant, toi tu fais des compliments. Du moins, t'essaies. Faut pas te demander d'être douée non plus. L'important c'est d'essayer pas vrai? Phrase de loser t'es bien d'accord. Mais tu t'y accroches, t'essaies de montrer que tu peux faire des efforts pour être moins amère sur le passé. moins acide sur tes mots qui se veulent trop souvent piquants à souhait et pleins de reproches. "T'as de la chance que j'sois naine." Qu'tu te mets à rire bien trop amusée en imaginant la scène pittoresque. Toi et ton mètre soixante rivé comme un joli petit sac à patates bringuebalant dans les bras de ton cavalier. Ton visage vient cependant s'assombrir lorsque l'idée d'une tiers personne pouvant éventuellement vous empêcher de fuir. Tu te veux feulements sourds, menaçante dans tes mots ce qui ne manque apparemment pas de plaire. "Ah ouais? T'aimes ça quand je gronde?" T'as un éclat dans l’œil qui ne manque pas de pétiller. Tes lèvres s'approchent de son oreille, joueuse au possible. "Tu veux pas changer mon grognement énervé en un feulement de plaisir genre?" Murmures lâchés, ton visage se décolle du sien. T'ignores de quoi je serais capable pour nous protéger, pour nous donner une chance d'être à nouveau ce que l'on a été Gabriel. C'est un truc qui pourrait te tenter? Un nouveau départ?
La suite des événements se veut rapide, tout s'enchaîne à une vitesse folle. Les étreintes sages mais brûlantes, les baisers furieux puis tes lèvres murmurant le fameux top départ jusqu'à l'ascenseur le plus proche. Le premier arrivé, peu importe. Vous êtes prêts à passer devant de vieilles personnes s'il le faut, ils ont toute la retraite eux. Vos pas se pressent, se veulent finalement course effrénée pour chiper la première cabine aux portes ouvertes. Les doigts encrés de ton compagnon appuient sur l'étage désiré alors qu'il attire ta carcasse contre l'un des murs, y pressant la sienne tout contre ta robe rouge sang. Tu gémis, attaque sa lippe inférieure de tes dents. Tout ce passe bien trop vite à ton goût, t'aurais bien aimé avoir une centaine d'étages de plus à gravir en sa compagnie si cela peut signifier un peu plus de temps à joindre ta langue à la sienne, tes doigts à ses mèches sombres comme la nuit dans lesquelles ils s'entortillent. Tu gémis, recherche la moindre once de sa chaleur pour te l'accaparer. La faire tienne autant que tu t'abandonnes à lui, t'offres les yeux fermés. Sautant les deux pieds dans le plats. Le weekend de tous les excès, de tous les interdits. Il ne manquerait plus qu'tu lui laisses échapper un je t'aime pour le clou du spectacle. Mais tu t'y refuseras Joanne, vous n'en êtes pas là. Vous n'êtes plus en capacité de vous chuchoter ces trois petits mots des plus tendres. Ceux qui viendraient nous rapprocher, nous unir. Tu penses qu'un jour on pourrait n'être qu'un? Une entité si forte que son avenir ne serait jamais à remettre en question Gab?
Vous rebondissez contre les murs, râlez entre deux baisers des plus furieux pour finalement atterrir contre la porte de votre chambre. D'abord ton dos contre le bois de la porte alors que tu ronronnes en un énième baiser, puis ton bassin contre le creux de ses reins alors qu'il tente tant bien que mal de trouver la clef magnétique vous permettant de pénétrer dans votre chambre. Tu taquines, t'impatientes prenant la liberté de faire sauter la boucle de la ceinture de ton encré sans aucune vergogne. S'en suit un périple des plus hilarants alors que vous manquez tous les deux de vous étaler sur le sol, la porte lâchant finalement après validation du pass magnétisé. Tu te contentes de chasser tes affreux talons, t'accoles à nouveau contre ton tatoué bien trop loin de toi à ton goût. Tes doigts font tomber sa veste, de façon bien plus habile que celle que tu emploies pour ouvrir les boutons de sa chemise contre lesquels tu perds très clairement patience. Si bien que le dernier, tu le fais sauter en tirant sur les pans de tissu. Le bouton saute, roule au sol tu ne sais où alors que tu te contentes de te régaler du torse encré s'offrant à toi. Tu ne te lasseras jamais de cette vue des plus agréables Joanne bien au contraire. Tu t'en damnes. Il marmonne pendant que ses doigts sur tes hanches te forcent à pivoter. Frisson sur ton échine alors qu'il dézippe la fermeture invisible de cette robe bien trop serrée à ton goût. Le tissu glisse, te laisse uniquement vêtue d'une pièce de lingerie de la même couleur recouvrant tes fesses galbées. Si tu savais comme je brûle dans ces instants Gab. Cesses de te jouer de moi, on a trop attendu déjà.
Son tour de se régaler de ton épiderme semble être venu, longues secondes avant qu'il ne te fasses basculer sur le lit en se débarrassant de sa chemise sombre. Il gagne finalement le matelas, ses lèvres la chaleur de tes cuisses puis celle de ton bas ventre. Remontée des plus lentes alors que t'es à l'agonie Jo'. T'en peux plus. Il s'échoue contre ta poitrine qu'il gratifie de nombreux baisers, lèvres tentatrices qu'il prend bien soin de garder loin de toi. "Arrêtes donc de jouer..." Éternelle impatiente que tu fais. Tu fais rouler vos corps pour inverser les positions. Tu le trouves que bien trop habillé pour l'occasion. Tu l'embrasses à pleine bouche alors que fraîchement installée à califourchon tu te mets à onduler au gré de cette passion vous dévorant. Tu t'échappes, attaques son cou que tu viens faire violacer à coup de tes succions répétées. Tu te régales de son torse magnifiquement tracé alors que tes doigts accompagnent volontiers ta course vers le bas de son ventre. S'il y a quelque chose qui te rend très certainement dingue concernant le corps parfait de ton complice, c'est ce creux magnifiquement marqué en V menant tout droit vers son entre-jambe. T'es du genre faiblarde Joanne quand il en vient à ce genre de détails pas vrai? Tu fais glisser son pantalon de smoking le long de ses jambes, son caleçon virant par la même occasion. Il n'y a plus que sa virilité offerte au bon vouloir de ta bouche mutine et de tes doigts experts lorsqu'il s'agit de le satisfaire. Ta langue percée vient agacer son pubis alors que tes doigts viennent enserrer son membre déjà bien éveillé. Le premier round sonne, encore une nuit fauve dans laquelle on se promet de se noyer. Si tu savais comme j'aimerais t'en promettre une éternité Gabriel, de ces nuitées.
Je veux faire l'amour dans les champs, dans les clairières, dans les taxis, Je veux faire l'amour partout, même sur les toits de Paris. Je veux résider au creux de ton cou et dans nos draps parfumés aux lilas, Tandis qu'une madré enveloppé d'un châle rouge bénit nos fronts En silence avec des croix de baume au camphre. Je te montrerai comment décrocher les boules blanches des symphorines Pour les éclater sous nos pieds et entre nos doigts, Avant d'aller regarder la lumière d'un lampadaire qui rougeoie Et qui vacille sur les berges du fleuve endormi, Dont les risées de vent emplissent la surface.