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 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 Empty Ven 22 Nov - 4:05



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
T'es persuadée que vous avez tous les deux vos torts. Que si votre couple n'a pas fonctionné la première fois, c'est tout simplement car ni lui ni toi ne faisiez assez d'efforts pour que cela fonctionne. Pour essayer de comprendre l'autre, faire honneur à cet chose forte que vous ressentiez mais que vous étiez trop stupide pour l'appeler telle qu'elle est. L'amour. T'es amoureuse depuis si longtemps de Gabriel que tu ne sais plus réellement lorsque la magie à su opérer en toi. Réchauffer ton p'tit myocarde dur comme la glace. Tu ne sais pas vraiment s'il s'agit du jour de votre rencontre, votre première soirée en bande dans le skatepark que vous aviez l'habitude de squatter où vous avez allumé un feu sur le goudron et que vous avez descendus de nombreuses bières sous la lumière des étoiles. Cette époque là te manque Jo', cette période de semi-insouciance oscillant entre enfance et monde adulte impitoyable qui viendrait vous faucher bien assez vite si ce n'était pas déjà fait. Si tu ne t'es jamais entendue avec qui que ce soit avant, c'est que les épreuves que tu as traversées t'ont fait mûrir. T'ont données des matériaux pour commencer à te construire cette carapace. Et dans le fond, vous étiez tous pareils. Amochés à votre façon, comblant ce vide avec les uns et les autres comme pansement. Un pour tous et tous pour un pas vrai? C'est con quand on y repense Gaby, mais j'ignore c'que je serais devenue sans vous dans ma vie.

Car ils t'ont tous apportés quelque chose à leur manière. Ils ont tous fait de toi l'adulte que tu peux être aujourd'hui combien même tu te sens gênée de devoir leur accorder autant de crédit toi l'éternelle solitaire bougon. C'était pas facile au début, tu t'contentais de faire la gueule constamment. De grogner lorsqu'on s'adressait à toi. Tu t'contentais de prendre ton skate et de filer. Gab était toujours le premier à rejoindre tes côtés, ne te laissant jamais t'échapper. Du moins pas encore. Lui et son bmx filaient à toute allure pour tenter de rejoindre tes côtés et tenter de te dissuader de filer. Tenter de te ramener avec lui près des autres. Il comprenait pas à l'époque et tu doutes qu'il y arrive encore maintenant. Chaque personne que tu t'autorises à aimer et une personne que tu autorises à t'abandonner ou te blesser. Tu n'as que trop fait l'expérience entre ton géniteur et tes beaux pères tous plus beaux parleurs les uns que les autres n'étant bons qu'à profiter de l'amour de ta mère et le tien pour vous foutre de côté comme des chiens sur l'autoroute lors des vacances d'été. Comme si vous ne valiez rien, pas une explication ni une seule raison valable. Traitée comme une moins que rien pendant toute ta vie, tu ne voulais pas qu'ils viennent te faire souffrir d'une quelconque manière. Treize ans vous êtes toujours là. Combien même t'as eu l'occasion de vivre ce que tu craignais le plus, l'abandon de ton tatoué lorsqu'au bout d'un an de couple il s'est rendu compte que vous n'étiez pas assez bien. Que vous ne méritiez pas plus qu'une fin tragique. J'ai jamais compris pourquoi tu t'es simplement renfermé Gabriel. Comme ça, d'un coup d'un seul sans même jamais n'avoir évoqué le souhait de séparer. C'est comme si le ciel me tombait sur la tête, que le poids sur mes épaules devenait trop lourd. J'étais obligée de fuir, pour ne pas te montrer mes larmes ce jour là.

Aujourd'hui tu te demandes très sincèrement si les choses pourront un jour être différentes entre vous. Si une amélioration peut-être quelque chose de réel à constater entre vous. Ou bien tout cela n'est peut-être uniquement de la poudre aux yeux. Un mirage. Si tel est le cas, tu profiteras de ce weekend d'autant plus. Car tu connais les risques Joanne, tu sais parfaitement qu'à votre retour les choses seront foutrement différentes et que vous reprendrez place dans votre quotidien effréné. Insupportable. Tu te sens de plus en plus à l'étroit dans ta propre peau, sur le point de craquer. T'enchaînes les séances comme une forcenée, tu passes tes nuits à dessiner en abusant de l'alcool pour pouvoir tenir la route et ne pas t'écrouler de fatigue. Du moins pas avant les premières lueurs du jour. T'oublies que trop souvent de te nourrir, la faute surtout à tes talents culinaires nullissimes. T'as déjà essayé de faire cuire des pâtes sans eau, alors depuis ce soir là t'as pas vraiment tenté de réitérer la manœuvre. Ton frigo reste désespérément vide, si t'as une brique de lait entamée c'est déjà plutôt pas mal. T'attendais beaucoup de ce weekend et jusqu'ici tu ne vis qu'un réel conte de fées. Vous dansez ensemble, profitez ensemble. On peut même vous prendre à rire à gorges déployées tous les deux. Vous êtes beaux lorsque vous vous entendez de la sorte. Lorsque les orages se tiennent à distance pour mieux vous laisser vous aimer. Tu sais pendant longtemps Gab j'ai bien cru qu'on ne pourrait plus être heureux ensemble. Pourtant ce soir je remet tout en question. Absolument tout.

T'as rejoins le confort de la douche et la fraîcheur des gouttes de pluies tombant contre ton corps et ta masse de cheveux couleur feu pour les imprégner d'eau. Tu te sens légère, une boule d'euphorie dans le creux de ta gorge ne demandant qu'à exploser dans un rire incontrôlable. Tu te sens apaisée, bien, calme. Depuis combien de temps tu ne t'étais pas sentie de la sorte? Comme tu t'y attendais Gabriel ne manque pas de rejoindre tes côtés pour se presser à toi, rappelant ton corps au sien. Bien décidée à reprendre le petit jeu faussement innocent auquel il s'était adonné lorsque ses doigts venaient flirter avec le bas de ton ventre, c'est entre tes cuisses resserrées que tu viens l'emprisonner farouchement. Toi aussi tu peux te vouloir "innocente" lorsque tu le veux pour venir faire grimper la température dans le creux de ses reins. Sous son regard affûté, tu commences à te savonner de part en parts. Tu regrettes très sincèrement l'odeur de ton gel douche à toi. Tu finis par te retourner vers ton tatoué après avoir salement excité ce dernier qui vient te verser une dose généreuse de savon sur ta paume tendue vers le ciel. Soit, s'il désire que tu continues de te jouer de lui tu ne vas certainement pas te faire prier pour lui faire les pédales un peu plus. Petite sorcière disait-il? Peut-être que dans le fond il n'avait pas totalement tort. Son corps massé par tes sois se retrouve rapidement mousseux alors que tes phalanges mutines s'enhardissent de sa virilité que tu comptes bien nettoyer elle aussi mais avec le plus grand des sérieux. J'pense que je me lasserais jamais de ça, de ces nuits folles ou de l'envie que tu peux avoir de moi Gaby. J'suis pas capable de te résister, tout ce que je sais faire c'est t'en demander encore. Inlassablement plus.

Tes lèvres se mêlent aux siennes après que tu aies volontairement maltraité sa lippe inférieur de tes quenottes. Le baiser prend rapidement de l'ampleur, vos langues se rejoignant passionnément pour s'entrechoquer/s'enrouler l'une à l'autre. Ton étreinte de tes mains contre lui se rompt en même temps que vos embrassades folles alors qu'un grognement à moitié sévère et amusé retenti. Sans que tu n'aies le temps de dire quoi que ce soit tu te retrouves plaquée sur tes avants bras contre le carrelage mural de la douche italienne et c'est sans la moindre douceur que ton tatoué regagne ta chaleur moite pour s'y loger d'un coup de rein inquisiteur. Tu manques de glisser tant son bassin vient claquer contre ta croupe et l'eau clapotant entre vos épidermes. C'est sans compter sur les mains de Gab venant te saisir la poitrine pour la malmener de ses phalanges resserrées contre le galbe de tes seins. Ta tête se balance vers l'arrière, se niche dans le creux de son cou alors que tu n'es plus que gémissements et suppliques. T'aimes qu trop lorsqu'il se veut animal, impitoyable, puissant. Tes abdos se contractent à chaque contre-coup. Tes cuisses s'ouvrent un peu plus alors que tu cambres le bas de ton dos pour apprécier toujours plus cette étreinte folle vous liant une fois de plus ce soir. Et sûrement pas la dernière vu l'heure encore tôtive de la soirée. Tes coudes se décollent de la parois fraîche pour y laisser l'une de tes main y reposer tandis que l'autre s'en vient se perdre dans les mèches de geai de ton ex petit-ami et compagnon de weekend pour s'y cramponner fermement. Tes lèvres se perdent contre sa carotide, sa jugulaire en remontant vers son menton. Tu feules, geins, supplies pour plus de lui. Plus fortement, plus profondément, plus rapidement. Qu'il te déchaîne dans des flots de jouissance comme il le fait si bien, jusqu'à ce que t'oublies tout de cette foutue réalité désagréable pour que tu puisses te réfugier dans votre bulle à vous. Ne plus en sortir. Car on en sortira pas ce weekend pas vrai Gabriel? Pas de disputes, de mots prononcés plus haut que l'autre. Juste cette complicité, cette envie instatiable de l'autre et ces sentiments indescriptibles.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 3794924939  


@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 2625458459 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 3227196488
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 Empty Ven 22 Nov - 22:38




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu n'as jamais vraiment su ce qu'avait pu penser et ressentir Joanne le jour où tu as pris la décision de mettre fin à votre relation. Mais t'as eus le temps de t'imaginer les choses. De t'imaginer le fil des pensées qu'elle a bien pu avoir. Peut-être que tu t'es totalement trompé. Peut-être que tu as très mal interprété son silence alors que tu lui faisais remarquer que votre couple n'allait nulle part et qu'il ne servait sans doute à rien du tout d'insister plus longtemps. Mais t'as surtout eus tout le temps de te dire que si elle avait vraiment souhaité te retenir, elle l'aurait fait à ce moment là. Quand tu prétendais que vous vous sépariez d'un commun accord alors qu'elle s'est finalement contentée de marmonner de très courtes réponses, pendant que toi même tu te jetais dans le grand bain. De la façon la plus maladroite qui soit, pour sûr. Parce que tu ne savais pas faire ça du tout. Ce n'est pas comme si ça s'apprenait d'une quelconque façon que ce soit, la meilleure façon de mettre fin à une relation d'amour. Surtout après une année entière passée ensemble. Mais passée à se faire du mal, surtout. Quand bien même avec le temps que tu as su mettre des côtés les moments les plus douloureux, au profit des instants nettement plus jolis. Vos baisers, vos caresses, vos étreintes tantôt tendres tantôt torrides. Certains rendez-vous en amoureux que vous vous offriez à l'abris des regards. Ces nuits d'hiver que t'as passé pelotonné tout contre elle sous sa couette, avant de prendre la poudre d'escampette pour ne pas être surpris par sa mère. Ces journées d'été quand tout le monde se trimbalait en maillot de bain au bord de la piscine alors qu'elle même refusait de se montrer. Du coup, vous alliez plutôt vous réfugier dans le cinéma du coin, climatisé et peu peuplé à cette période là de l'année. Vous pouviez vous rouler des pelles sans fin, sur les fameux fauteuils rouges.

Mais ces beaux moments n'ont été ni assez forts ni assez nombreux pour atténuer tous les autres. D'autant plus qu'ils se terminaient trop souvent mal ces fameux moments. Elle n'aimait pas que tu disparaisses avant le lever du jour, ces fameuses nuits. Alors même que vous n'envisagiez pas l'idée que tu rencontres sa mère et le reste de sa famille. Et ces sorties ciné se sont bien trop souvent terminées par de stupides disputes. Parfois sans queue ni tête. Mais jamais elles ne se sont terminées dans le rire et la bonne humeur. Jamais vous n'avez mis fin à une dispute en vous faisant remarquer que c'était vraiment trop idiot de se prendre la tête pour des raisons toutes plus idiotes les unes que les autres. Parfois elles se sont achevées avec des étreintes torrides. Mais en règle générale, vous étiez bon pour vous faire la gueule des jours durant. A vous éviter comme la peste jusqu'au moment de vous retrouver et de faire mine de rien. C'est justement après une période de froid polaire, qu'il y a eut votre rupture. Tu ne voyais aucune autre issue possible à votre histoire faite d'incessantes disputes. Tu n'en pouvais plus d'avoir à encaisser ses mots toujours plus durs. N'ayant toi même jamais été capable de te venger. Par manque d'envie et par manque d'inspiration surtout. Parce que tu ne sais pas tellement être mauvais toi. Et tu n'as jamais aimé lui faire mal à Joanne. Pas même ce jour là où tu as mis fin à vous. Surtout pas ce jour là. Mine de rien, tu as vraiment pris des pincettes pour lui faire le moins de mal que possible.

Mais tu n'y penses pas à tout ça ce soir. Alors que tu réalises que vous êtes finalement capables de vous entendre sans trop de mal tous les deux. Que vous savez même vous aimer, d'une certaine façon. Tu ne sais pas du tout si ça va durer ou pas de cette façon entre vous. Tu ne peux finalement que l'espérer de toutes tes forces. Alors que vos corps nus et moites de votre étreinte, reposent encore l'un contre l'autre sur le lit de la suite immense. Bien trop grande pour seulement deux êtres. D'autant plus grande, que vous allez passer votre week-end collés l'un à l'autre, ça ne fait pas le moindre doute. Dans le même lit. Et dans la douche, en même temps. Parce que tu ne t'es clairement pas fait prier pour la rejoindre dans la salle de bain adjacente à la pièce dans laquelle vous venez tout juste de vous étreinte avec toute la rage et la passion qui vous va si bien et qui vous colle à la peau depuis si longtemps. T'es bien incapable de penser à autre chose qu'à la douceur de sa peau contre la tienne et au goût de sa bouche, alors que vous semblez être décidés à profiter un maximum. Ton corps collé au sien s'enflamme déjà. Et tu peux le sentir qu'il en va de même pour elle. Qui vibre, tremble et frissonne tout à la fois, de l'envie de t'appartenir. Et tu ne vas certainement pas te faire prier pour la posséder avec la même passion que précédemment. T'es loin d'être un surhomme. Et surtout, tu as toujours été bien faible face à sa beauté des plus parfaites. A la perfection de ses courbes également. Qu'elles soient plus ou moins accentuées selon sa prise ou sa perte de poids, ne change rien au désir que tu peux éprouver pour elle. Et elle ne t'aide pas à ressentir moins d'envie pour elle. Elle sait parfaitement se jouer de toi et ne se prive pas, une fois encore.

Elle frotte sa croupe trempée et encore mousseuse, contre ton bas ventre. Contre ta virilité, plus précisément. Tendue par l'envie de se perdre de nouveau en elle. Vite et fort, pour ne pas trop changer. Parce que vous savez difficilement faire autrement. Et surtout pas après ces incessantes provocations de sa part. Tu n'es qu'un faible homme Gabriel. Faible face à la perfection de celle qui te fait fantasmer depuis au moins une éternité ou deux. Elle qui est maintenant en train de te caresser avec vigueur. De quoi t'arracher un grognement alors que ton regard enflammé trouve le sien et s'y plante. Ton regard lui souffle clairement ton intention de la prendre fort. Comme tu sais si bien le faire. Tu t'emballes pour de bon quand tu la fais pivoter pour retrouver le côté pile de son corps. Vue plongeante sur son postérieur des plus parfaits qui a vraiment le don de t'exciter au possible. Comme l'ensemble de son corps à vrai dire. Tu peux difficilement le nier alors que tu passes ton temps à la mater de la tête aux pieds. Quand tu n'es pas carrément à te frotter contre elle comme un animal en chaleur. Tu ne regrettes plus d'avoir brutalement mis fin à votre baiser, quand tu t'enfonces enfin pleinement en elle. D'un mouvement sec et vigoureux. Sans réelle douceur. Parce que tu la sais plus que prête à te recevoir ainsi en elle et parce que tu sais qu'elle a le même genre d'envie de bestialité que toi. Sans quoi, elle ne t'aurait pas autant chauffé que ce qu'elle vient tout juste de faire.

A jouer avec le feu comme elle l'a fait ces dernières minutes, elle savait précisément ce à quoi elle aurait droit. Alors tu t'enfonces vivement en elle et tu commences tout de suite tes vas et vient. T'y vas si fort, que t'es forcé de raffermir la prise de tes mains sur elle. A vrai dire, ce n'est qu'une excuse bidon pour expliquer pourquoi tu l’empoignes de la sorte. La vérité, c'est simplement que tu adores laisser tes marques sur sa peau. Et que ça te fait beaucoup trop de bien d'avoir une telle prise et emprise sur elle et son corps qui te fait tant fantasmer. Evidemment que tu t'en donnes à coeur joie. D'autant plus qu'elle t'offre déjà une pluie de gémissements et de cris d'extase. Des plaintes de plaisir qui ne tombent clairement pas dans l'oreille d'un sourd. En retour, tu soupires et halètes déjà. La voix bloquée dans ta gorge par le plaisir qui prend toujours plus de place et l'excitation qui te retourne tout à fait le cerveau. Et tout ton être à vrai dire. Elle remue légèrement contre et devant toi. Basculant le haut de son dos pour venir trouver ton torse. Le dos cambré au possible pour que sa croupe repose toujours parfaitement contre ton bas ventre. De quoi te permettre de t'enfoncer toujours plus vite et plus fort en elle. De quoi te faire râler de plaisir. Plus encore quand ses dents se font joueuses sur ta peau tatouée. T'aimes bien trop quand elle se fait également féline et animale à sa façon. Ses doigts perdus dans tes cheveux noirs pour tirer quelque peu dessus. De quoi t'arracher un grognement alors que tu poursuis ta cadence infernale. Tu redresses le visage pour l'embrasser à en perdre haleine. Rien que quelques secondes avant que tu ne la forces à se redresser. Et finalement se pencher plus encore en avant. Qu'elle n'ait d'autre choix que celui de maintenir son équilibre en posant ses mains sur le carrelage devant elle. Tu te fais soudainement bien dominateur alors que l'une de tes mains se place temporairement sur son dos pour la forcer à garder cette position. Avant de revenir à sa hanche. Doigts qui attrapent et se referment fermement. T'y vas de plus en plus fort. Conscient que le plaisir aura encore une fois vite fait de vous heurter de plein fouet l'un comme l'autre.

CODAGE PAR AMATIS



@Joanne De Luca (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 3176379322 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 2781936883
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 Empty Sam 23 Nov - 4:59



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Tu ne le dis à personne, tu ne le montres pas Joanne mais t'es foutue nostalgique. A l'époque, il te tardait de devenir adulte. De quitter toutes ces conneries de l'adolescence et te jeter dans le grand bain à corps perdu. Si t'avais réellement été au courant de ce qui pouvait bien t'attendre, t'aurais très certainement réfléchi à deux fois. T'aurais très certainement prit le temps de profiter du reste d'innocence qui vous restait pour le peu de temps qu'elle resterait à vos côtés. T'aurais dû prendre ton temps tout simplement. Ne pas vouloir grandir trop vite, faire ces choses que les grands font. Assumer différentes casquettes, plusieurs rôles. La fille rebelle n'en faisant qu'à sa tête mais assez mature pour travailler et remplir le frigo plutôt que de suivre ses cours. La grande sœur poule, surprotectrice et baby-sitteuse certifiée. L'amie grognon mais toujours prête pour les conneries et emmerder le monde. L'artiste en devenir enchaînant les heures de travail et de dessin de façon studieuse sans jamais broncher, sans jamais te plaindre. T'as fait ce qui te semblait être bien, t'as toujours agis comme ton cœur te le dictait et non ce que les gens pouvaient t'ordonner de faire. T'as jamais été douée pour suivre les règles à la lettre, recevoir des ordres ou poser ton cul sur une chaise pour étudier. Apprendre des choses qui ne te serviront jamais. J'ai jamais vraiment voulu être comme ça Gaby, courir après le temps comme si je n'en aurais jamais assez. J'ai fait ce qui était juste pour les miens, pour pouvoir survivre.

Plus tu y penses, plus tu te dis que t'aurais aimé avoir la chance d'avoir une vie peinarde. Sans boulet à ton pieds, valises à traîner, démons à tabasser. T'aurais aimé voir c'que ça donne de grandir dans un foyer stable, d'avoir une figure paternelle qui en vaut la chandelle et non un vulgaire bâtard attiré par ta daronne et par la situation facile que cela pouvait lui apporter. Nan t'aurais aimé vivre dans une petite maison, d'avoir un clébard t'attendant patiemment sur le porche que tu rentres des cours pour qu'tu partes vadrouiller avec lui en séchant tes devoirs comme tous les gosses. Tu t'demandes c'que ça aurait donné, quel avenir t'aurais pu avoir. Si tu serais devenue stable, sans soucis. Ou si au contraire c'est toi le problème et t'aurais tout foutu en l'air comme tu sais si bien le faire. T'es pas capable d'avoir de belles choses Joanne, tu les brises. De tes mains maladroites, sans le vouloir certes. Mais t'es incapable de garder quelque chose de beau tel quel bien longtemps. Que ce soit votre couple avec Gabriel, tes amitiés dans le groupe, ta vie professionnelle dans laquelle tu perds pieds peu à peu. Tu sais plus où tu vas, tu ne sais plus vraiment ce que tu fais. T'agis comme un robot  la plupart du temps, te contentant de faire ce que l'on attend le plus de toi. Travailler sans relâche, grogner et te laisser aller. Par ça, t'entends t'oublier. Parce que ça aussi tu ne le fais que trop bien. Te passer à la trappe au détriment des autres. Y'a qu'à voir ta vie pas vrai? Passée à fuir le contact humain et au final à t'attacher bêtement, férocement. Je sais pas vraiment ce que t'attends de moi Gabriel. Si tu aimerais que les choses restent comme ça, si tu voudrais y voir une évolution. Un dénouement.

Est-ce que vous êtes capables de faire autres choses que de vous a(b)imer? Est-ce qu'un jour vous serez capables de mettre vos différents de côté? De vous asseoir tous les deux, ou pas d'ailleurs et avoir une conversation sensée? Une conversation d'adulte? Bordel vous allez avoir trente ans, cela fait une éternité que vous vous connaissez. Que vous vous tournez autour comme deux imbéciles malheureux et trop fiers pour ne serait-ce que se poser les bonnes questions. Pourquoi votre couple n'a pas fonctionné la première fois? Qu'est-ce qui faisait que vous vous disputiez autant? En quelle honneur vous étiez plus bêtes que les autres, deux abrutis incapables de se comprendre et même d'essayer? T'ignores tout ça Jo', t'as ta version des faits et puis c'est tout. Si t'étais si amère à l'époque c'est parce que tu ne te sentais pas totalement en sécurité dans ses bras. Combien même lorsqu'il gagnait tes draps d'adolescente tu te laissais aller pleinement à lui et à la confiance que tu lui portais face aux autres en plein jour les choses étaient bien différentes. T'avais pas l'impression d'être si importante que ça, pas plus qu'une autre du moins combien même vous vous teniez parfois la main où que vous vous embrassiez en public. Vous n'avez jamais été niais, dans l'abus sauf dans vos scènes de ménages. Dans les cris de rage que tu poussais à l'égard d'un jeune Gaby un peu plus répondant que maintenant. Pour ça, vous étiez connus. Ces froids sibériens qui prenaient place parfois entre vous pour finalement n'être qu'un écran de fumée. Jusqu'à ce que tu décides de me quitter pas vrai Gab? Jusqu'à ce foutu café où t'as parlé tout du long. Comme si "nous" ne signifiais rien. Comme si je n'étais rien.

La seule réelle façon par laquelle vous arrivez encore à vous exprimer réellement sont ces râles de plaisir rebondissant contre les murs de la suite alors que vous avez prit la poudre d'escampette de la réception pour pouvoir fuir à l'anglaise en direction des étages. Il n'y a plus que physiquement que vous arrivez à vous aimer pleinement et sans retenues. Comme si c'était là le seul moyen que vous ayez trouvés pour pouvoir trouver un terrain d'entente. Mettre les disputes et les rancœurs sur pause pour pouvoir vous prouvez l'un l'autre qu'au moins vous avez toujours ça. Ces étreintes endiablées, furieuses que tu n'offres qu'à lui. Il y a bien eu un homme ou deux le long de ta vie voulant s'y tenter les deux se soldant par un échec puis par ta fuite plus que flagrante et gênante. A quoi bon t'offrir à un autre lorsque l'objet de ton désir est là, tout près de toi? Ce soir encore vous avez défaits les draps, vous vous êtes laissés allés jusqu'à l'orgasme dévastateur. Jusqu'à ce que vos myocardes vous supplient pour une courte mi-temps ne serait-ce que pour vous laisser reprendre vos souffles saccadés au possible. Lorsque la force et la motivation t'es venue tu t'es levée en direction de la douche non sans être suivie par Gab et son corps brûlant reprenant rapidement ses droits en toi sans la moindre douceur après que tu ne l'aies que bien trop excité. Sorcière tu disais Gaby? Très certainement. Mais si j'étais si douée que ça, crois moi que l'on ne se contenterait pas que de quelques orgasmes offerts à la volée. On serait bien plus, plus beaux que de simples amants dont la culpabilité revient comme un boomerang lorsque le soleil se lève.

Les choses s'accélèrent et tu te retrouves à nouveau accolée contre le carrelage frais recouvrant un pan de mur de cette gigantesque salle de bain. Les va et vient sont puissants, saccadés alors que la poigne encrée se referme contre le galbe de tes seins. Tu te cambres toujours plus afin de pouvoir accéder à sa gorge, son menton que tu couvres allègrement de baisers voir de tes canines acérées. La pluie fraîche vous tombant dessus rafraîchit, apaise vos peaux rougies par les claquements d'épidermes et les morsures plus ou moins violentes. Griffures et suçons également. Vous êtes comme ça, vous marquez votre territoire passionnément. T'offrant un baiser qui te fait tourner de la tête tant son intensité et folle, c'est presque brutalement que la paume de ton compagnon pour le weekend file de ta poitrine à ton dos pour t'intimer de garder cette position. T'étais déjà pas loin d'exploser avant, mais là tu ne réponds clairement plus de rien pas vrai Jo'? C'est lui qui est doué pour la sorcellerie, c'est lui qui te mets dans tous tes états en quelques minutes. La main migre à nouveau d'entre tes omoplates pour aller se cramponner à ta hanche fortement non sans t'arracher une plainte brûlante. T'es en feu, tu trembles et très vite tes jambes se mettent à vibrer à l'unisson de ton reste ton corps menaçant d'exploser dans un feu d'artifice des plus colorés. Tu feules, geins, implore. Multiplies les suppliques, n'ayant rapidement plus que son prénom entre les lèvres que tu répètes dans une litanie toujours plus grave au fur et à mesure que tu t'abandonnes. S'il voulait te rendre folle, te faire totalement capituler à son bon vouloir c'est chose faite. L'une de tes jambes se décolle légèrement du sol alors que tu te retrouves agitée de soubresauts incontrôlables. T'es presque aveugle tant tes mèches rouges détrempées recouvrent grossièrement ton visage. T'étouffes un juron tout en plantant tes dents dans ton avant bras toujours sur le carrelage alors que l'une de tes mains est partie rejoindre celle toujours logée sur ton sein pour laisser à vos doigts le loisir de s'entremêler. Tu le ressens à quel point mon cœur bat dans l'entièreté de mon corps Gabriel? A quel point t'arrives à me faire perdre toute notion du temps et de l'espace. De la réalité. Car quand on s'aime comme ça, j'oublie tout tu sais? Les cris, les disputes, les larmes, la séparation. Tout ça importe peu, lorsqu'on se retrouve de cette façon.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 3794924939  


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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 Empty Sam 23 Nov - 19:24




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Comment t'aurais pu le deviner, toi, que ça allait être aussi beau ce week-end en compagnie l'un de l'autre ? Comment tu pouvais deviner que vous alliez être capables d'autant de douceur, de tendresse, de gentillesse et de prévenance l'un envers l'autre ? Joanne elle même doit être surprise par votre soudaine capacité à vous montrer sous votre meilleur jour l'un comme l'autre. Et en même temps surtout. C'est bien là le plus surprenant de l'histoire. Le fait que vous sachiez être doux et tranquille, en même temps. Tu ne pensais pas que c'était possible. Depuis le temps que vous vous faites du mal tous les deux. Elle surtout. Qui semble avoir toujours un truc à te reprocher. Fait qui t'a fait tant de mal par le passé, que tu as mis fin à une histoire que tu pensais pouvoir durer éternellement. Naïf que tu as été. Mais tu ne comprenais pas pourquoi elle restait avec toi, si elle t'aimait et te supportait si peu Joanne. Tu ne comprenais pas pourquoi elle insistant autant. Ta grand-mère qui t'a toujours trouvé idiot et inutile, ne pouvait pas tant se débarrasser de toi. Parce qu'elle a toujours eut besoin de ton aide pour bien des choses chez elle et encore aujourd'hui. T'as appris à te rendre aussi utile que possible pour ne pas être mis de côté puis oublié. Mais ce n'est pas suffisant avec tout le monde. Pas avec Joanne en tout cas. Elle a toujours eut un truc contre toi. Dès le jour de votre rencontre. T'en as eus le coeur serré et le rouge aux joues quand elle t'a envoyé sur les roses. Alors que tu l'avais remarqué depuis des jours déjà. Que t'avais aucune idée de la meilleure façon de l'aborder. Tu n'as pas été mécontent que ta bande d'amis en entier vienne l'accoster. Excuse parfaite pour que tu tentes ta chance.

Mais t'es quand même bien passé pour un coup. De quoi arracher un rire à tes potes quand la jeune fille aux cheveux colorés, t'as envoyé chier bien correctement. T'as eus toutes les peines du monde à ne pas simplement te tirer pour aller te planquer dans un trou de souris ou autre endroit aussi discret que possible. Au lieu de ça, tu t'es forcé à rire. Ce qui ne t'a finalement pas demandé tant d'efforts que ça. Tu passes ton temps à te forcer après tout, pas vrai ? Tes rires sont rarement vrais Gabriel. Parce que bien souvent, ils ne sont là que pour dissimuler ton vrai visage. Le fait que tu sois en guerre perpétuelle avec tes démons. Pour dissimuler le fait que l'obscurité soit en train d'étouffer la lumière sur ton être tout entier. Combien de temps avant que tu ne sois pleinement plongé dans le noir ? Tu fais en sorte de ramener un peu de gaieté dans la vie des autres, parce que ça compte pour toi et que ça te donne l'impression d'être utile et d'être un mec bien. Mais la vérité, c'est que toi tu t'es perdu en route. Que toi, tu ne sais même pas où se trouve ton âme blessée et brisée. Depuis trop longtemps tu fais semblant pour ne pas inquiéter et ne surtout pas trop intéresser ceux qui t'entourent. Pour certains, t'es le guignole de service tout juste bon à plaisanter et à faire le con pour amuser la galerie. Le type sans avenir qui se fout pas mal de la question et qui avance sans se soucier du lendemain. Pour d'autres, t'es le meilleur pote par excellence. Toujours là pour aider, pour écouter, pour offrir des sourires à la volée et tant d'autres choses encore. La vérité est autre. Et personne, pas même Joanne, ne doit le savoir.

Pendant un temps, t'as vraiment cru que ça pourrait finalement fonctionner entre vous. Que pour une fois, tu pourrais vraiment compter pour quelqu'un. Et surtout, que tu finirais par lui dévoiler ton vrai visage, ton vrai toi. T'as vraiment cru que ça pourrait finalement marcher entre vous. Que toi aussi tu allais avoir droit à une jolie dose de bonheur. Que toi aussi, t'aurais droit à une âme soeur. Tu parles. T'as vite réalisé qu'elle ne te supportait pas plus qu'avant Joanne. Pris conscience que ça ne changerait jamais et que tu resterais ce crétin duquel on ne peut pas vraiment s'attacher. Elle n'a eut de cesse que de te reprocher des trucs. Un tas de trucs. A commencer par ton immaturité. A cette époque t'étais encore doté d'un certain répondant. Alors souvent tu lui faisais remarquer que de son côté, elle était beaucoup trop sérieuse. T'as eus bien des mots blessants toi aussi. A lui faire remarquer qu'à être trop vieille dans sa tête, elle ne serait jamais heureuse. Et à tous les coups tu t'en es voulu, bien sûr. Parce que tu n'as jamais vraiment désiré lui faire mal. Pas même lorsqu'elle même ne manquait pas de te blesser. Férocement. Profondément. Durablement aussi, et surtout. Parce que sans le savoir, elle t'a conforté dans ton idée que tu ne valais rien et que, surtout, tu ne méritais rien de bon et personne non plus. Sans le savoir, elle t'a éteint. Petit à petit. Raison de votre rupture au bout du compte. Et raison pour laquelle tu n'as plus même la force de lui rendre ses coups d'éclat. T'as bien moins de répondant aujourd'hui. Parce que tu sais qu'elle a raison quand elle te traite de gamin irresponsable. Parce que tu sais qu'elle a raison quand elle te rappelle que tu n'as aucun avenir, que tu ne vas nulle part, que bientôt il sera trop tard.

Pour autant, t'es incapable de ne pas l'aimer Joanne. Tu ne sais pas pourquoi tu continues d'être à ce point attiré par elle toute entière. Pourquoi tu n'es pas capable de reculer quand tu le devrais, pour fuir la douleur qu'elle t'inflige constamment. T'aimerais tellement avoir la force de faire ça dans le fond. Mais pour ça, il faudrait que tu parviennes à moi l'aimer. Et tu ne sais pas faire. On ne t'a pas apprit à moins aimer une personne et à ne plus t'en soucier. T'es du genre à être beaucoup trop fidèle dans tes sentiments. Qu'ils soient amicaux ou amoureux. T'as la même bande de potes depuis une éternité et t'es fou de la même fille depuis aussi longtemps. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir tenté de rencontrer d'autres filles. C'est toujours trop rapidement que tu te rendais compte qu'elles ne valaient pas Joanne. Parce qu'à tous les coups tu as finis par faire des comparaisons. Et ces pauvres filles n'arrivaient pas même à la cheville de ta belle aux cheveux rouges. Et ce week-end t'en as de nouveau la preuve. Elle est parfaite. T'aimerais juste pouvoir l'être autant pour la mériter. Ce qui n'arrivera tout simplement jamais, pas vrai ? Parce que tu n'es tout simplement pas capable d'évoluer dans le bon sens. Pas capable d'être mieux, d'être bien, d'être autre chose qu'un type qui ne pense apparemment qu'à s'amuser. Et à baiser faut croire. Parce que quand elle est dans les parages Joanne, vous ne faites vraiment que ça. La petite pause crapuleuse dans votre suite est déjà en train de s'étirer en longueur. Tout ça parce que tu viens de la rejoindre dans la salle de bain. Précisément ce qu'elle attendait de ta part, ça ne fait aucun doute.

Vous pourriez être en train de vous amuser parmi tous les autres invités de la soirée. Au lieu de ça, vous êtes encore une fois en train de vous donner l'un à l'autre. Avec toute la passion qui vous caractérise si bien. Avec toute la rage qui ne vous habite que trop et qui enflamme vos reins et vos cinq sens. Tu te fais bien dominateur pour le coup. A forcer la position pour être celui qui a le plein contrôle. Tu sais bien qu'elle n'aime que trop ça Joanne. En témoignent les nombreux gémissements qu'elle laisse déjà échapper. Et qui ne t'incitent que plus encore à aller et venir entre ses cuisses. Contre ses fesses dont la peau rougit à vue d'oeil de ces "mauvais" traitements infligés avec toujours plus de fougue. T'es fougueux à coup sûr avec elle. Tu vis ces folles étreintes comme s'il s'agissait de la dernière, à tous les coups. Sans doute parce que le risque est toujours. Que vous vivez cette relation avec une épée de Damoclès au dessus de la tête. Un jour ça ne fonctionnera peut-être plus, même ça. Un jour vous allez vous perdre. Tu râles plus fort encore quand tu la sens décoller ta belle. Sans prévenir, sans une seconde de répit. Un pied qui ne touche plus terre et les spasmes qui secouent ses courbes que tu ne maintiens que plus fort encore. Pour l'aider à garder l'équilibre. L'empêcher de basculer en avant et d'aller heurter trop fort le carrelage contre lequel ne repose plus que l'une de ses mains. L'autre qui vient retrouver la tienne toujours refermée autour d'un sein. Tu ne malmènes que plus férocement encore, pour te porter à ton tour à l'orgasme. Ralentissant l'allure pour te concentrer sur la force de tes mouvements. Coup de reins sec après coup de reins sec, tu peux presque sentir les crans du plaisir qui heurtent la boule de désir logé bien au chaud en toi. Jusqu'à l'apothéose. Tu exploses dans un grognement de plaisir. Dans un juron que tu ne tentes pas même de retenir. Encore un, qui se perd entre son prénom que tu murmures à plusieurs reprises. Que tu répètes sans pouvoir t'en empêcher. Encore un juron, encore son prénom, alors que t'as cessé de remuer comme un beau diable. Tu restes logé au chaud en elle, quand de ta main sur son sein tu, la fais se redresser pour que son dos retrouve ton torse. A bout de souffle et le coeur battant bien trop vite, tu enroules tes bras autour de sa taille fine. Ta joue contre son crâne, tes paupières closes, le sourire au coin des lèvres. Maintenant ça va.

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 Empty Dim 24 Nov - 3:20



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Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Parfois, tu te dis que tu te comportes de façon trop sévère avec Gabriel. Que tes mots sont trop dur, que bien évidemment ils finissent toujours à un moment par dépasser le fond de ta pensée. T'es comme ça Jo', t'arrives pas à te contrôler. A tourner sept fois ta langue dans ta bouche pour t'empêcher de balancer des monstruosités que tu ne penses pas entièrement. Que tu aurais pu formuler autrement. T'as le sang chaud, lorsque tu te sens attaquée tu mords avant de laisser une quelconque possibilité à une conversation de prendre place. Tu rends chaque coups reçus, qu'ils soient volontaires où non. Et t'as bien dû mal à croire que les agissements de ton tatoué soient tous si naïfs. Tous irréfléchis, jamais là pour te blesser. Alors qu'au contraire, tu finis toujours par souffrir. Par son absence, par ses blagues stupides lorsqu'il tente de détendre l'atmosphère et détourner l'attention de sa bêtise. Par son manque de confiance en toi, en lui, en vous. Car il n'a jamais eu foi en ce que vous pouviez être, ce que vous auriez pu devenir s'il n'était pas venu te larguer pitoyablement il y a de ça presque onze ans. T'as toujours pas réussi à le pardonner pour ça non plus pas vrai? Tu comprends toujours pas à quel point tu pouvais si peu compter pour lui pour qu'il décide de te tourner le dos de cette façon. Aussi lâchement. Est-ce que l'on comptait pour toi? Est-ce que l'on était important Gaby? Où bien pour toi tout ceci n'était qu'un jeu, un façon de faire passer le temps.

Depuis le jour de votre rencontre, les choses étaient vouées à être compliquées. Car il a été le premier courageux à s'approcher de toi pour tenter de te socialiser. T'as pas été tendre, tu t'es contentée de l'envoyer voler sur les roses pour voir si tu y étais. T'avais pas l'habitude qu'on t'adresse la parole toi qui passais le plus clair de ton temps en solo à graffer les murs extérieur de votre bahut. T'étais trop rebelle pour pouvoir envie d'te mêler aux autres, trop incomprise pour espérer te voir un jour intégrer quelque part. Pourtant ils sont tous déboulés à la table du réfectoire à laquelle t'étais assise pour t'envahir. Ils y sont tous allés d'leurs petits commentaires et forcément le premier courageux ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. Tu partageais tes heures de cours avec certains d'entre eux. Les cours les plus généraux avec Anya et Gabriel, les cours d'art avec Aleksander et Cinthya. A ton grand regret les cours de sports avec Chad et Pedro. Ils ont toujours été là à leur manière depuis le début de ta rentrée et jusqu'ici tu n'avais pipé mot à aucun d'entre eux. Surtout pas. Pourquoi te socialiser alors que t'avais même pas pour projet de passer l'année? Mais encore une fois t'as pas eu l'choix. Ils se sont imposés avec leur poigne de fer pour pas te laisser dans ton coin. Te montrer que le lycée pouvait avoir du bon. Malgré votre séparation à toi et le kid rieur du groupe, tu peux assurer avoir passé les meilleures années de ta vie à leurs côtés. Si tu savais comme tout cela me manque Gabriel. Ces après-midis passés au soleil à enchaîner les tricks au skatepark, ces soirées au cinéma du coin en bande pour aller voir le dernier film d'horreur sorti...

Tu ne les as jamais mérité, t'as jamais été à la hauteur de cette amitié indéfectible qu'ils te portent. T'es certes devenue une bonne amie, t'as appris à leurs faire confiance et à leurs ouvrir les portes de ton être pour faire une petite place pour eux dans ton myocarde fatigué. Ils ont tous fait de toi celle que tu es aujourd'hui et tu devrais leur donner plus de crédit t'en es bien lucide. Mais t'es pas celle qui expose ses sentiments, celle qui crie des je t'aime à tout bout de champs en ignorant ce que ces trois petits mots peuvent bien dire. T'es pas la plus joyeuse, le bout en train du groupe. Mais t'es l'oreille lorsqu'ils ont besoin, la stabilité lorsqu'ils ont l'impression de tanguer, happés par les vagues rageuses de cette vie d'adulte bien plus compliquée que ce à quoi vous vous attendiez. Ta porte est toujours ouverte pour les tiens, même si parfois t'es désagréable, mal léchée et pas forcément des plus adorables. T'es là. Tu n'bougeras pas Joanne. Vous vous l'êtes promis à l'époque et combien même le temps qui passe te rapproche un peu plus vers ta réelle nature tu tentes de maintenir le cap. Ne pas te laisser aller à tes vieilles habitudes. Tu peux pas leur faire ça, pas après tout ce temps. Tu serais dégueulasse de tourner le dos à tes amis alors que eux, t'ont toujours supporter. Malgré tes angoisses, ton manque évident de confiance en toi et tes idées arrêtées. T'es pas parfaite, t'l'as jamais ne serait-ce qu'insinué. Tu sais bien que t'es trop cassée, trop fragilisée pour un jour pouvoir espérer construire autre chose que ça. Le pire c'est que dans le fond j'en ai pas envie Gab, j'ai peur de me laisser aller à plus. Sans mentionner le fait que si t'es pas là, j'en veux même pas.

La poitrine à nouveau collée contre le carrelage du mur de la douche, c'est un tatoué dominateur et implacable qui se veut furieux tout contre toi. T'aimes que trop ça lorsqu'il se veut puissant, rageur. Lorsqu'il ne te fuit plus bien au contraire, qu'il se rend à l'évidence de vos corps s'attirants comme des aimants sans que vous n'ayez le moindre avis à donner, la moindre emprise là dessus. Il se déchaîne pour vos plus grands plaisirs, tu n'es que gémissements entremêlées de plaintes toutes plus brûlantes les unes que les autres. Tu n'appartiens qu'à lui et ce depuis toutes ces années, t'es incapable de faire autrement. Il est le seul à avoir un quelconque effet sur toi, le seul à déchaîner les passions pour te faire vriller cette façon. Ta peau s'échauffe au fur et à mesure que vos peaux s'entrechoquent, ta croupe claquant avec fermeté contre le bas ventre encré d'un Gabriel raffermissant toujours plus sa poigne autour et contre toi alors que tu perds petit à petit de nouveau pieds. C'est bien trop bon, bien trop fou que tu puisses émettre la moindre retenue, pour que tu souhaites retenir le plaisir plus longtemps. Chose que ton amant ne manque pas de comprendre alors que ses allers et venues sont des plus torrides. Ta gorge ne laisse aller que des "encore" frénétiques entrecoupés de son prénom que tu feules avec toujours plus d'insistance alors que tu sens cette boule de jouissance finalement éclater pour te faire vibrer toute entière, l'une de tes jambes ayant quittée le sol pour toujours plus apprécier la façon dont l'encré subitement animal te malmène. Tu le sais que je ne suis pas capable de te résister Gaby, que je suis bien trop faible face à l'emprise que tu peux avoir sur moi. J'aimerais qu'un jour tu t'en rendes compte. De cette façon dont je te suis dévouée.

Vous explosez ensemble, à l'unisson dans un tonnerre de plaintes et de gémissements portant vos deux prénoms. C'est bien trop fort, bien trop fou pour que vous ne vous y abandonniez pas totalement à ce plaisir hors du commun. Cette folie qui vous va si bien. Fermement retenue par ton tatoué pour que tu ne t'effondres pas au sol à cause de tes jambes flagellant il vient attirer ton corps au sien bien plus tendrement que le reste de vos étreintes passionnées et sulfureuses. Tu tentes de reprendre ton souffle, de calmer cette terre qui tourne autour de toi te rendant presque incertaine quant à tes appuis. Tu fourmilles de partout, particules de désir et de plaisir se redirigeant dans l'ensemble de tes muscles se décontractant petit à petit. La joue de Gab vient caresser ton crâne affectueusement alors que sa voix se veut des plus douces dans tes oreilles. Tu te retournes pour constater le sourire s'étirant sur ses lèvres pendant que tu y viens presser les tiennes. T'as ce putain de je t'aime dans la gorge, celui qui attends depuis si longtemps pour sortir, trouver tout son sens. Tu le retiens tant bien que mal, ton palpitant semblant vouloir se faire la malle hors de ta cage thoracique pour atterrir entre les phalanges tatouées de ton compagnon de soirée. Tintement de lèvres se joignant, de langues se caressant pendant que tes bras se nouent instinctivement autour de la nuque en hauteur de ton encré te forçant à te hisser sur la pointe de tes pieds tremblants encore de cette jouissance folle. Tu détaches ton visage du sien, vos opales embuées de toute cette envie se cherchant pour mieux se retrouver. L'une de tes mains quitte son cou pour aller caresser l'une de ses joues tendrement. "Et le weekend n'est pas fini..." Tu ronronnes, tu ne sais plus faire que ça Joanne. Incapable d'hausser le ton, de te vouloir colère et orageuse. Prends moi dans tes bras, dis moi que tout ira bine Gabriel. Qu'on peut réussir à s'aimer ces deux petits jours et plus encore. Dis moi qu'on peut tenir la distance, envers et contre tout.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 3794924939  


@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 2625458459 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 3227196488
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 Empty Dim 24 Nov - 16:24




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Pendant longtemps tu t'es demandé si Joanne n'était mauvaise comme ça qu'avec toi ou si c'était son seul moyen d'auto-défense, pour absolument tout le monde. Et puis t'as bien du te faire à l'idée que c'était pour toi et uniquement toi. Elle a toujours su faire preuve de plus de patience envers toutes les autres personnes. A commencer par vos amis en commun. Tu as largement eus l'occasion de constater qu'elle était nettement plus tranquille en leur compagnie. Avec et pour eux. Et puis t'as tenté de te faire croire qu'elle était ainsi parce qu'elle attendait tout simplement énormément de ta part. Qu'elle voulait te faire grandir, toi qui restait le même gamin immature et toujours content de faire une blague à la con et une farce stupide. Mais plus ses mots ont commencé à ressembler à ceux de ta grand-mère pour toi, plus tu as reculé. Jusqu'à fuir votre couple. Jusqu'à tenter de mettre des distances entre vous par la suite. La première fois que vous vous êtes laissé aller à une étreinte après votre séparation, c'était dans un lieu publique. Une dispute. Encore une. Les lèvres qui se sont percutées de la façon la plus féroce qui soit. Les corps qui se rencontrent, qui se retrouvent, qui s'emprisonnent l'un l'autre pour s'appartenir de nouveau. C'est honteux que vous avez rejoint vos amis après ça. Tentant de faire mine de rien malgré les traces de rouge à lèvre que tu as eus du mal à faire totalement disparaître. Malgré ses cheveux emmêlés. Malgré les vêtements mal remis en place. Tu pensais que c'était juste l'histoire d'une fois. Petit souvenir d'une relation passée, terminée, faussement oubliée. Tu ne pouvais pas savoir à cette époque, que ce n'était finalement qu'une fois parmi tant d'autres. Qu'une dizaine d'années plus tard, vous en seriez encore là. A vous aimer bêtement et salement, sans jamais vous l'avouer.

Tu ne savais pas qu'il était possible d'aimer quelqu'un aussi fort, sans jamais être capable de le lui avouer. Et comment t'aurais pu le savoir de toute façon ? Comment t'aurais pu continuer d'avancer sans jamais parvenir à simplement le lui dire et le reconnaître à voix haute ? T'as déjà toutes les peines du monde à le reconnaître pour toi même ... Alors sans doute que jamais tu n'auras le courage de le lui dire. Et bientôt, il sera trop tard. Parce que tu t'attends à ce que tout instant, elle veuille mettre fin à vos flirts incessants, Joanne. Quand elle rencontrera l'homme fait pour elle. Quand elle rencontrera un type enfin fait pour elle et à la hauteur. Celui qu'elle mérite, qui ne peut définitivement pas être toi. C'est évident qu'elle a besoin d'un mec qui a la tête sur les épaules. Capable d'être toujours là, dans les coups durs comme dans les bons moments. Un capable qui saura la protéger quand elle en aura le besoin, sans jamais l'étouffer pour autant. Qui saura trouver le juste milieu pour l'assurer et la rassurer. Autant dire pas toi. T'es trop maladroit pour ça. Trop faible, trop lâche, trop tout un tas de trucs qui font que ça ne pourra jamais marcher. Alors ce week-end, aussi beau et parfait soit-il, tu dois bien garder en tête que ce n'est qu'un mirage. De la poudre aux yeux pour apaiser vos coeurs meurtris par toutes ces années d'errance. Au fond de toi, tu ne sais que trop bien que le retour à la réalité sera brutale pour elle comme pour toi. Quand elle réalisera que tu ne vaux pas grand chose dans la vie de tous les jours et que tu ne seras jamais assez bien ni assez bon pour elle.

T'as envie de croire que ton armure blindée n'est jamais trop loin et que tu sauras te protéger comme il se doit quand les mots durs reprendront du service. Parce que tu le sais qu'elle ne pourra pas s'en empêcher. Tout comme tu sais que ce sera mérité. Si seulement t'étais capable d'évoluer. Plutôt que de faire du surplace et, régulièrement, de reculer. Mais t'es qu'une plaie. T'es l'épine à son pied. Celle de laquelle il faudra bien qu'elle se sépare tôt ou tard. Avant de souffrir de trop. Avant de tomber trop bas et trop profondément avec toi surtout. T'es certain d'avoir ce genre de pouvoir des plus sombres. Celui d'entraîner avec toi ceux de qui t'es un peu trop proche, dans les profondeurs. Chose que tu ne pourrais évidemment pas te pardonner si ça venait vraiment à arriver. Parce que malgré tout, tu ne souhaites que son bonheur à ta belle Joanne. Tu ne veux rien d'autre que la voir sourire toujours plus grand et assez pour faire briller ses yeux. Tu ne veux rien d'autre que la voir obtenir tout ce dont elle peut rêver. Ce soir t'as eus l'occasion de comprendre qu'elle avait pour but et envie de se marier. Tu n'as pas trop osé insister et lui poser mille et une questions. Mais il te faudra bien vite te rendre à l'évidence. Ce n'est pas toi qu'elle épousera. Tu n'es pas le genre d'homme que l'on peut épouser. Pour un peu qu'elle ait envie d'avoir des enfants ... Tu n'es pas fait pour être père. T'es pas assez sérieux et constant pour ça. Tu passerais ton temps à jouer au con parce que tu n'es bon que pour ça en vérité. T'es pas fait pour avoir une vie calme et tranquille, sans doute. Mais t'aimerais vraiment savoir ce pour quoi tu es fait ... A part rien ...

A la rigueur, t'es peut-être bien fait pour être celui qui lui fait passer le temps à la belle Joanne. T'es encore capable de la faire jouir. Ce qui n'est pas rien dans le fond. Ce qui est même presque beau. Tu sais encore la contenter. Tu sais être celui qui fait temporairement briller son regard planté dans le sien. Mais pour combien de temps encore ? Combien de temps avant que ça ne suffise plus ? Ce n'est pas ce week-end que la fin sonnera, t'en es bien conscient. Alors qu'encore une fois vous venez de jouir tous les deux. De ce plaisir que vous prenez encore et toujours ensemble. C'est bien volontiers que tu te plantes une ultime fois en elle. Corps pressé contre le sien. Coeur qui bat la chamade, souffle court et l'eau qui te paraît glacée sur ta peau qui est bien enflammée pour sa part. Tout naturellement, tu lui permets de revenir à toi. Que son dos vienne se presser contre ton torse tandis que tu la câlines avec toute la tendresse et la douceur du monde. Tu pourrais rester éternellement dans cette position tant c'est bon, beau et magique. Ouais, c'est clairement quelque chose de surnaturel que vous vivez à chaque nouvelle et torride étreinte. Tu ne souris que plus encore lorsqu'elle pivote pour te faire face. Que vos regards se percutent avec autant de douceur que de reconnaissance et que, de nouveau, tu viens l'attirer à toi. Cette fois, c'est sa poitrine qui se presse à ton torse. C'est tout aussi bon que sa croupe qui épouse la forme de ton bas ventre. Tu geins doucement contre ses lèvres qui viennent trouver les tiennes pour un baiser aussi tendre que passionné. Bataille sensuelle des langues qui se caressent avec sensualité.

Tes bras s'enroulent autour de sa taille fine et serrent juste un peu plus fort pour la garder ainsi contre toi. Alors qu'elle même est en équilibre des plus précaires sur la pointe de ses pieds pour se maintenir à bonne hauteur. T'es à bout de souffle quand la liaison de vos bouches est interrompue et que l'une de ses mains vient se poser sur ta joue. T'es bien trop fou de tous ces gestes de tendresse qu'elle peut parfois avoir pour toi. Tu ne pensais pas aimer ce genre de chose aussi fort un jour. C'est pourtant bien le cas. Tu t'en nourris avec toujours plus de joie et de plaisir. Hm ... J'ai bien l'impression que c'est en rampant qu'on va quitter Las Vegas, toi et moi. Que tu réponds, un brin amusé. Tu lui voles un baiser claquant avant de reculer le visage à ton tour. On se prépare pour descendre ? J'commence à avoir faim. Que t'avoues non sans une petite moue penaude. Le nez plissé et le regard qui veut dire "oups". Ton estomac est à deux doigts de prouver tes dires en offrant un grognement qui en dira long sur ta faim de nourriture. Tu lui voles un autre baiser, coupes l'eau et lui voles un énième baiser. De tes mains sur sa taille de plus en plus marquée, tu la fais reculer pour quitter la douche. Non sans lui voler encore bien d'autres baisers, le sourire aux lèvres. T'attrapes une serviette immense, non sans lui voler encore un baiser, que tu drapes autour de vos deux corps, en lui volant encore un baiser. Laisse moi sortir Joanne, faut que j'aille me rhabiller. Que tu râles comme si c'était elle qui t'empêchait de t'éloigner. Entre deux baisers, bien sûr. Tu fais bêtement mine de te débattre avec la serviette, pour en sortir. Tu fais de Joanne un adorable rouleau de printemps en nouant la serviette autour d'elle. Et tu lui voles un ultime baiser avant d'attraper une seconde serviette avec laquelle tu quittes la pièce pour aller te sécher et rhabiller du côté de la chambre.

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Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Tu ne comprends pas bien en quel honneur la magie entre vous opère maintenant. Ici, bien loin de chez vous. Près d'une dizaine d'années après votre séparation, après que vous ayez cessés d'être quelque chose de façon officielle. T'as pas eu le choix, tu lui en veux toujours pour ça. De ne pas avoir été capable de lire la détresse dans tes yeux. De ne pas avoir voulu te prendre pour une personne avec un cœur. Comme si t'étais un monstre, dénuée de sentiments. Tu pouvais rien dire, t'avais les mots qui restaient bloqués dans ta gorge Jo'. Comme à chaque fois que tu te dois d'expliquer ce que tu ressens réellement. T'es meilleure pour beugler des mots qui heurtent, des mots qui font mal. Exprimer clairement et purement ce que tu ressens c'est une affaire de suite plus compliquée. Tu pouvais pas lui dire que t'étais folle de lui, tu pouvais pas t'abaisser à lui dire que tu l'aimais. Parce qu'on ne dit pas je t'aime à quelqu'un pour le garder près de soi. Pour lui enlever toute fuite. Tu pouvais pas faire ça. Alors tu t'es mordue très fort l'intérieur de la joue en baissant les yeux en le fusillant parfois du regard lorsque ses mots acérés comme des couteaux venaient se planter lâchement en toi. T'as presque assisté à un procès ce jour là tant tu n'as rien dit. T'étais même incapable de prendre ta propre défense. Tu t'es contentée de l'écouter. T'as tout dénigré ce jour là Gaby. Ce que l'on était, ce que l'on aurait pu être. T'as décidé que tu valais mieux, que j'étais pas suffisante. Pas assez aimable, douce, jolie tendre. Pas assez désirable, jolie, mince.

La période qui s'en est suivie est l'une des plus sombres pour toi jusqu'ici. T'as séché les cours pendant plusieurs semaines ne donnant de nouvelles à personne. T'avais comme disparu de la surface de la terre, comme si t'avais jamais été dans leur bahut. Comme si t'avais jamais fait partie de la bande. Parce qu'après tout c'était toi la dernière arrivée. Votre rupture avec Gab ne venaient que trop compromettre tout ça alors t'as fuis. Tu t'es cachée au salon, à bosser avec toujours plus de hargne noyant ta tristesse et ta dépression dans l'encre des mines de tes crayons à défaut d'avoir accès aux machines pour te défouler. C'est Anya, qui est venue te trouver excédée. C'était la première fois que tu la voyais vraiment fâchée ta rouquine à l'accent chantant. T'étais plutôt sur le cul lorsque tu t'es mangé son monologue accusateur. Comme si celui de ton ex petit ami tout frais ne t'avais pas suffit pas vrai? Mais plutôt que de te traiter de monstre, tu t'es mangée en plein visage le fait que t'étais la dernière des abruties. Penser que votre rupture pouvait changer quelque choses dans vos amitiés était la plus grosse ineptie qu'il lui avait été donné d'entendre qu'elle t'avait presque menacée. T'y peux rien si t's stupide, que tu sais pas comment fonctionner correctement. T'as baissé les yeux comme une gamine et tu t'es mise à pleurer. Sanglots que tu n'arrivais pas à réprimer. T'as chuté dans le creux de ses bras pour y vider ton désespoir en lui faisant promettre de garder ton secret. Pour toujours. Parce que tu peux pas savoir tout ça Gabriel, ce que tu as eu l'occasion de voir ce soir est déjà bien trop. Pour mon propre bien. Parce que ce masque est plus facile à porter, que cette carapace n'est plus si accablante lorsque l'on s'y fait tu sais.

Ton armure s'est fortifiée au fil du temps. Des disputes, des coups bas. Des éclats de voix, des menaces balancées en l'air. Vous êtes les meilleurs lorsqu'il s'agit de vous a(b)imer. Et t'insistes sur la parenthèse, car vous vous faites presque bien plus de mal que vous ne vous faites de bien dans le fond. Dépendance malsaine de laquelle vous n'avez jamais réussi à vous défaire. Incapable de renoncer l'un à l'autre. Ton encré lui ne s'est pas gêné pendant cette décennie pour se faire plaisir. T'as que trop eu le loisir d'entendre certains détails à vomir qu'il relayait aux garçons de la bande alors que tu passais par là. Il y en a eu d'autres, des femmes. Toutes venant te mettre comme une baffe derrière le crâne pour te prouver ton incapacité. De ton côté, t'étais même incapable que de t'imaginer dans les bras d'un homme différent. Quelqu'un qui ne serait pas lui. Alors t'as essayé. Deux fois. Deux échecs où tu t'es enfuie à moitié nue car il était inconcevable de continuer le massacre. Tu t'es persuadée que si tu ne pouvais pas l'avoir lui, alors tant pis. Tu n'en prendrais pas un par défaut. Pour essayer de tromper ton myocarde à coup de faux semblants. T'es trop franche pour ça, pour jouer la comédie. T'as toujours été mauvaise comédienne tant tu réagis au quart de tour. Incapable de contrôler les mots sortant de ta bouche. T'oublies trop souvent que le verbe cristallise la pensée. Que t'auras beau tenter de t'excuser, ce qui est fait est fait. Que tu peux pas reprendre le poison que t'as déversé, tu peux pas revenir en arrière. Tu sais Gab, je suis désolée si j'ai pu te blesser. Si parfois mes mots ont poussés le bouchon trop loin, si ma colère à fait de moi quelqu'un de détestable.

S'il savait ce que tu penses réellement de lui. Qu'à tes yeux il est l'homme le plus doux du monde. Le plus tendre, affectueux et attentionné. Le plus intéressant, le plus beau, le plus passionné. Tu pourrais continuer longtemps comme ça alors que ton regard se perd dans le sien. T'as cette boule d'amour la gorge qu tu retiens tant bien que mal, parce que tu peux toujours pas t'permettre de balancer ce que tu penses. Parce que tout ça c'est qu'une utopie pas vrai? Un mirage. Votre bonheur est aussi éphémère qu'un papillon une fois sorti de sa chrysalide. La voix de ton tatoué reprend quelques secondes après la tienne pour se vouloir rieuse, taquine. T'as cependant ton premier réel pincement au cœur du weekend. T'aimerais ne pas avoir à rentrer. Ne pas avoir à retrouver vos disputes, votre quotidien qui vous sépare un peu plus. Vos sales manies et travers. "Parce qu'on est obligés de rentrer?..." Que tu murmures penaude après qu'il t'ait dérobé un nouveau baiser. Mais t'as pas l'impression qu'il ait réellement fait attention alors qu'il reprend tout à fait enjoué à l'idée de se remplir l'estomac après que son ventre ne se mettre à grogner. Tu te laisses guider par le corps de Gabriel toujours pressé contre le tien alors que rieurs vous vous embrassez tout en cherchant à tâtons les serviettes de bain qu'vous pensiez plus proches que ça. Blagueur, l'encré s'amuse en râlant faussement entre deux baisers. Mais t'as aucune volonté à le voir filer toi. Tu penses qu'on pourrait être comme ça plus souvent Gaby? Tu trouves pas qu'on ressemble presque à un couple? A deux adultes amoureux?

C'est presque déçue que son corps se détache finalement du tien après qu'il ait fait de toi un rouleau de printemps. Ou un nem, tu sais pas vraiment. Tu glousses, roucoules comme l'adolescente que t'as jamais vraiment été. Enfin si, uniquement en sa compagnie. A l'abri des regards. "Mais tu vas pas trop loin hein! Non parce qu'après tu risquerais d'me manquer ça serait con." Que tu lances tout haut afin qu'il t'entende de la pièce d'à côté. Tu viens saisir le sèche cheveux reposant près du lavabo et de son large miroir et commence par sécher ta longue tignasse de feu. Le contact de l'air chaud ne manque pas de te faire frissonner au fur et à mesure que l'appareil va et vient tout autour de ton crâne soufflant les mèches dans tous les sens possibles. Tête en bas, puis buste relevé tu t'appliques finalement à un bref brushing pour ressembler un minimum à quelque chose après ces galipettes des plus ludiques. Ton regard percute ton reflet un instant, tu détailles ton visage dont le maquillage ne s'est que peu fait la malle grâce à ton nouveau fixateur. Faut dire que t'avais prévu le coup, t'étais persuadée de verser ta larme alors bon. Ton cou lui se retrouve tacheté de part et d'autres de petites traces violacées. T'aimes lorsqu'il vient marquer son territoire sur ton épiderme. Lorsque tes cheveux retrouvent leur aspect brillant et soyeux tu regagnes la chambre totalement nue après avoir abandonné les serviettes éponges dans un coin de la salle d'eau. Ton compagnon de séjour tourné de dos et déjà à moitié habillé, tu viens te glisser tout contre lui ta poitrine flattant sa peau alors que tes bras se nouent autour de ses hanches. Pluie de baisers que tu déposes sur sa peau en ronronnant. Jamais je me lasserais de ces petits moments de tendresses. D'affection. Si tu savais Gabriel comme j'ai cette certitude au fond de moi que tout ça c'est pas du vent. Que ça veut réellement dire quelque chose, que c'est important.

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 Empty Lun 25 Nov - 20:23




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu t'en rappelles comme si c'était hier de cette fameuse rupture. Celle qui a, mine de rien, pas mal changé ta vie. De la même façon que tu te rappelles parfaitement des jours qui ont suivis. Durant lesquels elle a totalement été aux abonnés absents. Tu as pris très fort sur toi pour ne pas la contacter pour lui demander pardon et la supplier de revenir. Dans la vie de votre groupe, oui. Mais aussi et surtout dans ta vie à toi. S'il y a bien une chose que tu as compris, c'est qu'elle ne se sentait plus légitime au sein de votre groupe de potes, sous prétexte qu'elle était la dernière arrivée et que votre couple n'avait pas fonctionné. Tu n'as rien osé faire pourtant. Tu ne te sentais pas non plus le droit d'aller la récupérer au vol pour la convaincre de vous revenir. Ni de lui rappeler qu'elle était toujours la bienvenue parmi vous, quand bien même ça te semblait être évident. Pour elle, pas tant, de toute évidence. T'as su bien plus tard que Anya était la raison de son retour dans votre bande d'amis. Quand elle a mentionné le fait qu'elle était allée la récupérer elle même, puisque tu n'étais toi même qu'un lâche. Anya, toujours le bon mot pour faire plaisir et rassurer. La maman du groupe. Un rôle qui lui va à ravir pour le coup. Quand bien même elle n'a rien d'une mère et quand bien même elle a le même âge que vous tous. Tu la trouves quand même très bien dans ce rôle. D'une certaine façon, elle est le liant. La raison pour laquelle vous vous entendez tous toujours aussi bien depuis le premier jour. La raison pour laquelle vous ne vous êtes absolument jamais perdu de vue les uns et les autres.

T'as évidemment été très reconnaissant envers Anya qui a fait ce qu'il fallait faire pour que votre groupe ne soit surtout pas dissout avec le temps. La première fois que t'as vu revenir Joanne. Tellement belle, encore et toujours. Mais si peu souriante, malheureusement. T'as été tellement triste de n'avoir jamais été capable de lui arracher de grands éclats de rire et plus de sourires. Encore aujourd'hui tu désespères un peu. T'es certain que ce week-end n'est qu'une très brève parenthèse enchantée. Avant que vous ne deviez revenir dans la triste réalité de la grisaille new-yorkaise. Avant que, de nouveau, vous ne vous montriez de nouveau incapables de vous supporter autrement qu'en vous sautant dessus. Comme deux bêtes affamées. Désireuses de se dévorer l'une l'autre. T'aimerais être capable de faire autre chose. De lui dire des trucs beaux. D'être à la hauteur pour une fois. Mais tu ne sais pas faire semblant d'être bien pour elle. Tu ne veux pas lui mentir, au passage. T'aimerais changer mais pour de bon. Sauf qu'on ne t'a pas expliqué comment faire. Tu n'es même pas certain qu'il y ait une solution miracle. Personne n'a jamais dit qu'il était aisé d'évoluer. Tu te demandes encore si c'est vraiment possible, quand on démarre aussi mal dans la vie que toi tu as pu le faire. T'aurais adoré être de ces gamins qui se sentent aimés, désirés et soutenus tout au long de leur enfance puis de leur adolescence. T'aurais aimé qu'on t'apprenne la vie, qu'on t'explique comment faire pour aimer quelqu'un et le respecter comme il se doit. T'aurais aimé être un autre. Qu'on t'explique comment mériter Joanne et comment être parfait pour elle. Anya n'est pas toujours de très bons conseils à ce niveau là. En général elle se contente de te gronder parce que tu n'as toujours pas fait de bon geste en direction de celle qui te hante depuis si longtemps.

Le temps d'un week-end au moins, vous parviendrez à vous entendre tous les deux. C'est ce que tu te dis et te répètes alors que vous continuez de profiter l'un de l'autre. De cette entente parfaite qui vous fait un bien fou. Corps qui s'enflamment toujours plus au contact l'un de l'autre. Aucun de vous ne tente de calmer cette folie ardente qui vous dévore si fort. A quoi bon ? Et surtout, pourquoi commettre une telle folie ? Alors que vous mourrez tellement d'envie de vous appartenir toujours plus. Ton sourire s'assombrit quelque peu quand elle réagit à tes mots. Qu'elle te fait saisir le peu d'envie qu'elle a, elle aussi, de repartir. De rentrer à New-York où vous vivez l'un comme l'autre. Là où votre amour semble impossible tant il se fait compliqué. Hm ne m'tente pas trop. Que tu fais mine de ronchonner en guise de réponse. De ton côté, rien ne te retient véritablement dans la grosse pomme. Pour elle qui a lancé son propre salon de tatouage, il en va tout autrement pour le coup. Mais loin de toi l'envie de le lui rappeler. Tu la sens de plus au plus tendue au fil de tes visites dans ce fameux salon, Joanne. Tu penses donc vraiment que ces quelques jours d'escapade ne pourront que lui faire le plus grand bien. Presque des vacances pour elle qui semble tant travailler. Pour toi qui ne connait pas réellement le monde du travail, c'est forcément trop et carrément démesuré. Tu préfères donc ne pas en parler. Ne pas trop parler de New-York non plus. Vous êtes trop bien dans votre petite bulle de bonheur véritable, loin de tout ça, loin de vos proches quand bien même vous adorez forcément vos potes.

Tu te fais de nouveau joueur et taquin, une fois hors de la douche avec elle. Quand tu joues à lui voler d'incessants baisers, que tu fais mine de lui reprocher de ne pas te laisser filer alors même que tu es le seul responsable de ça. Tu t'amuses ensuite à la bloquer dans la serviette fermement enroulée autour d'elle. De quoi lui arracher un gloussement. En retour, t'en sauterais presque de joie. Si tu ne te souciais pas de la faire se renfrogner dans l'instant. Tu ne fais donc rien et te contentes de sourire de toutes tes dents. Pas peu fier de la bonne humeur que tu mets chez elle tout à coup. Toi qui ne savais vraiment pas que tu pouvais avoir ce genre de pouvoir sur sa petite personne. Depuis le temps que tu galères à la rendre de relative bonne humeur. Tu te surprends à parvenir à la faire rire à quelques reprises déjà, depuis que vous n'êtes que tous les deux. Tu prends presque la fuite hors de la salle de bain. Avant d'être tenté de t'y attarder un peu plus longtemps encore, pour la provoquer et la taquiner toujours plus. Voir, pour remettre le couvert. Déjà. Avec elle t'es capable d'avoir une endurance de folie. Elle est bien trop belle et bien trop désirable il faut dire. Et toi t'es rien qu'un faible homme face à elle et sa perfection. Quand bien même tu n'as jamais su lui faire entendre raison en ce qui concerne son physique des plus parfaits. Tu ne comprends toujours pas pourquoi elle ne se trouve pas plus jolie, plus désirable, plus incroyable que ça. Elle a tout l'air de douter d'elle. Toujours. Elle refuse d'entendre raison.

A ses mots qu'elle balance de la salle de bain que tu viens de quitter, tu te contentes de répondre par un grognement. Tu ne l'avoueras pas mais ça te fait un bien fou cette merveilleuse entente entre vous. Et tout ce qui en découle. Ces rires, ces étreintes, cette tendresse ... Tu crains juste vraiment le retour à la réalité qui ne se fera pas sans douleur, tu n'en doutes pas. Tu profites de ton temps seul dans la chambre pour te sécher tout à fait de la tête aux pieds et pour remettre de l'ordre dans tes cheveux noirs. T'as également eus le temps de renfiler ton boxer et ton pantalon, quand Joanne te rejoint et s'installe dans ton dos. Un frisson te parcourt de façon immédiate quand ses lèvres viennent trouver ta peau. Y déposer une pluie de baisers délicats qui te font toujours plus frissonner. Et sourire également, au passage. Elle te fait beaucoup trop d'effet. Toi qui poses presque sagement tes mains sur ses avant bras pour caresser sa peau de tes pouces. T'es prête ? Que tu demandes alors que t'es bien conscient de sa totale nudité dans ton dos. Tu finis d'ailleurs par pivoter pour lui faire face et enrouler tes bras autour d'elle, tout sourire. Hm tu portes la tenue que je préfère sur toi. C'est par-fait. Tu la taquines, quand bien même tu dis surtout la pure vérité. T'es pas démesurément jaloux. DU moins pas que tu saches. Tu crains juste que Torbjörn ne finisse par te la piquer. Ou l'un de ses clients. Ou l'un de vos potes même. A part ça, tu n'es pas si jaloux que ça. Mais tu ne pourrais supporter qu'elle se balade en tenue d'Eve dans la salle pleine d'invités, bien entendu.

CODAGE PAR AMATIS



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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 5 Empty Mar 26 Nov - 4:26



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Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Est-ce qu'un jour vous arriverez à changer? Evoluer en de meilleures versions de vous même pour qui sait réussir à vous entendre plus longtemps que quelques coups de reins bien placés. Est-ce qu'un jour vous saurez vous comporter comme des adultes responsables pour venir percer l'abcès brûlant, n'ayant de cesses que de suinter depuis près de dix ans. Vous êtes fiévreux, n'agissez pas de façon claire et réfléchie. Vous en êtes incapables, vous préférez vous laisser consumer par ce désamour vous faisant bien plus de mal qu'il ne vous soulage. Tu te tortures lorsque tu te réveilles et qu'il n'est plus dans tes bras, que son corps à déjà quitté les draps. Tu te fais du mal à imaginer un milliard de scénarios tous plus dérangeants les uns que les autres lorsque tu tombes sur une photo de lui en weekend avec sa très chère Susan. Vous vous connaissez depuis treize ans et ces deux jours que vous vous êtes permis de prendre à Vegas sont votre première escapade en tête. Alors qu'elle, à le droit à ça aussi souvent qu'elle le désire. Parce qu'elle n'a qu'à claquer des doigts pour que ton tatoué arrives à ses pieds, exauce le moindre de ses caprices. T'as des hauts le cœur lorsque t'imagine cette vieille pie poser ses mains contre lui, ses lèvres. T'en as le myocarde qui se serre lorsque tu l'entends dire à quel point il passe du bon temps en sa compagnie, qu'il l'apprécie. T'imagines pas à quel point tes mots sont comme des poignards Gaby. A quel point de simple paroles peuvent me donner envie d'me balancer sous les roues d'une voiture. Parce que dans le fond, j'm'en fous bien de ce qu'il peut m'arriver.

Cela fait plusieurs mois que tu te sens t'isoler. Que tu perds l'envie de côtoyer du monde, qu'une fois tes journées de boulot finies tu files à l'étage pour t'enfermer dans ton appartement loin de toute âme qui vive. Tu passes le plus clair de ton temps à tatouer, à dessiner dans le plus grand des silences. T'as que ta concentration comme seule amie, le whisky aussi. Pour apaiser ce vide, ce trou béant dans ta poitrine ne cessant de prendre en importance au fil des jours. Plus le temps passe et plus t'as l'impression d'être spectatrice de ta propre existence. T'arrives même pas à foutre un pied devant l'autre, si c'est pas pitoyable ça Joanne. Tu manques de t'effondrer chaque jour qui passe, les choses deviennent un peu plus compliquées à chaque fois. Tu perds patience, la fatigue n'aide en rien à calmer ton caractère déjà bien sanguin ni ton manque de socialisation t'ayant toujours fait foutrement défaut. Lorsque tu te sens mal, tu te replies sur toi même comme une coquille bien hermétique. T'as dû apprendre à éviter les coups en grandissant, à te créer une bulle où te réfugier lorsque tout est douloureux, que les choses font mal. L'isolement est ce que tu as trouvé de plus probant. Parce que t'es trop sensible pour pouvoir porter ce visage hautain et froid trop longtemps, que de nombreuses fois tu as dû prendre tes jambes à ton cou pour éclater en larmes à quelques rues de Gab ou de la bande. Ne laissant personne se douter que sous cette épaisse couche d'acier se trouve un palpitant fatigué. Usé. Parce que j'ai peur de comment tu pourrais réagir Gabriel en apprenant que ma force c'est qu'une façade. Que dans le fond j'suis toujours cette gamine de huit ans sur le balcon de son appartement pleurant à chaudes larmes pendant que sa mère tente de retenir le père de deux se ses enfants.

Treize ans que tu portes ce visage de la fille sauvage, n'appréciant guère la compagnie des autres. Ce chat des rues préférant cracher et fuir lorsqu'on lui tend la main plutôt que de venir s'y caresser affectueusement. T'as une certaine réputation à tenir, celle de la sale gueule du groupe. La bougon rabat-joie, un peu trop mature parfois pour le reste de la bande souhaitant profiter un maximum du bon temps leur restant avant que les responsabilités ne les rattrapes. T'as pas eu d'autres choix que de grandir plus vite, de ne pas les attendre. Tu ne t'es même pas faite diplômée au lycée tant t'étais occupée à bosser au salon pour grappiller le moindre billet vert que tes patrons pouvaient te laisser en fin de semaine pour ton travail acharné. Réceptionniste, livreuse de repas, secrétaire, dame-café par excellence, pro du balais et de la désinfection par autoclave. T'aurais pu choper de nombreux titres comme ça tant t'accumulais les casquettes au Shop ayant vu tes débuts. Tu t'es décarcassée comme une forcenée pour te faire une place, ne pas trop leur donner envie de te virer du salon à coups de pieds au cul tant ton caractère de merde pouvait les gonfler parfois. Tu t'es mise à jouer à leur jeu de rôle client/artiste, ton trait de crayon n'a pas manqué de s'affiner. S'améliorer pour devenir parfait. Car c'est tout ce que tu attendais et pas moins. Devenir assez douée pour écraser la concurrence, que lorsqu'on regarde tes dessins on sache directement à qui appartient le coup de crayon. Tu te rappelles Gab à quel point j'étais fière à cette époque? Lorsque j'ai posé mes premières gouttes d'encre dans ta peau parce que t'étais le seul à te dévouer. T'en avais vraiment envie? On était pas au meilleur de notre forme à cette époque là tous les deux.

Ton regard se perd dans le vide alors que le sèche-cheveux vient chasser toute l'humidité trempant tes mèches flamboyantes. Tu frissonnes légèrement alors que tes pensées elles sont au chaud tout près d'un tatoué des plus tendres et des plus adorables depuis que vous avez débarqués à l'aéroport ce matin après plus d'une dizaine d'heures d'avion. Vous avez ri, vous vous êtes baladés main dans la main. Phalanges entrelacées, resserrées. Ne faisant qu'un. Puis elles se sont retrouvées un peu plus tard dans le confort des draps que vous avez défaits. Dans cette gigantesque douche dont le reflet se renvoie directement dans le miroir. Tes yeux semblent reprendre un peu d'éclat, se posent contre la multitude de petites taches violacées couvrant ta gorge et tes épaules. Ta moelle s'électrise alors que tu peux encore ressentir l'effet de ses lèvres contre ton épiderme. De ses canines avides de ta chaire tendre et pulsant à chaque battement de myocarde frénétique. Menaçant d'exploser. Une fois ta crinière bien sèche, archi-sèche, tes pas te ramènent tout près de ton tatoué. Tes bras que t'enlace autour de lui pour l'empêcher de poursuivre sa tâche entamée consistant à recouvrir sa peau pour t'en gâcher la vue. Tu ronronnes, blottissant ton visage tout contre son dos en te laissant bercer un court instant. Gabriel te demande si tu es fin prête, douce ironie soulignée par un large sourire alors que ce dernier se retourne pour laisser son torse flatter ta poitrine de sa chaleur brûlante. Il est toujours incandescent là où tu es froide comme la glace. Tu ronronnes d'autant plus, d'amusement surtout lorsqu'il confesse que ta tenue d'Eve est celle qu'il préfère de loin. "Ah oui? Je dirais bien la même chose mais t'es bien trop recouvert de tissu tout à coup..." Ta voix se veut amusée. Chaude et légère. Tu sais Gaby, j'pourrais rester ici jusqu'à la fin de ma vie. Blottie dans tes bras, pour ne plus jamais avoir froid loin de toi.

Tu viens déposer un baiser tendre sur ses lèvres en te hissant sur la pointe de tes petits pieds avant de t'extirper à contre cœur de cette étreinte amoureuse. T'aurais pu rester comme ça des heures, à savourer les battements de son cœur tout contre toi. Tu ne t'en lasses pas, même treize longues années après. Tu pourrais les savourer jusqu'à la fin des temps si l'occasion t'étais offerte d'en faire autant. Mais tu dois te résoudre à l'évidence Joanne. Lundi matin, tout redeviendra gris. L'accalmie prendra fin et laissera place à la pluie. D'un pas presque dansant, tu viens à trouver ta valise foutrement démesurée pour un petit mariage étalé sur deux jours. Mais t'as une tenue pour tout, et en double. On sait jamais ce qui peut arriver n'est-ce pas? T'optes pour une autre robe rouge, nettement plus courte cette fois afin d'éviter toute chute possible et de ne pas être gênée par un surplus de tissu si une envie fauve vient vous reprendre au court de la soirée ce dont tu ne doutes pas le moindre instant. "Tu veux bien m'aider à la fermer s'il te plaît?" Que tu demandes à la fois d'une façon adorable et séductrice. Le tissu enfilé, tu rabats tes cheveux sur l'une de tes épaules pour permettre à ton encré s'il vole à ton secours de pouvoir remonter la fermeture éclair sans le moindre problème. Plus le temps s'écoule ici, plus tu te rends compte de toute cette magie. Celle qui vous entoure, qui vous lie depuis si longtemps. Tu sais Gabriel, je sais pas vraiment si c'est l'air du Nevada qui nous sied si bien ou si tout simplement on est trop fatigués pour se battre. Mais dans le fond, j'espère que tout ça est sincère. Infiniment réciproque. Juste pour que je puisse garder espoir. Qu'un jour les choses parviennent à s'améliorer.

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Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu dois parfois te répéter encore et encore, que Joanne ne peut pas vraiment être le monstre qu'elle veut bien donner l'impression d'être. Que c'est impossible qu'elle soit si peu doté de sentiments à l'égare de ses amis et de toi, alors que vous vous connaissez tous depuis une éternité maintenant. Te répéter encore et encore qu'elle ne pense pas tous les mots cruels qu'elle dit trop souvent sous le coup de la colère. Ces mots auxquels tu n'es plus tant capable de répondre à présent. T'es toujours trop sonné par leur violence et leur mordant. Par la peine qu'elle parvient à te faire quand elle ne mesure pas ses mots. Quand elle ne s'emballe que trop pour aller finalement trop loin. A tous les coups ou presque, arrive le moment où elle dérive. Même quand elle tente de toutes ses forces de se retenir et de s'en empêcher. Tu le sais, pour l'avoir si souvent vu faire. Ces fameuses soirées quand, avec un verre de trop dans le nez, elle crache sur le dos des membres de votre groupe d'amis, quand ce n'est pas directement à toi qu'elle s'en prend. T'es obligé de te répéter inlassablement, qu'elle ne peut pas vraiment penser ces horreurs là. Et que, dans le fond, elle vous aime toujours autant. Elle se sent simplement de plus en plus en décalage au fil du temps qui passe. Parce qu'elle est la seule à vraiment évoluer dans sa vie professionnelle, finalement. La seule à bosser d'arrache pied pour réussir quelque chose, si ce n'est carrément réussir sa vie. T'es vraiment fier d'elle pour cette réussite qu'elle est en train d'atteindre, lentement mais sûrement. Tranquillement mais sans l'ombre d'un doute. Et c'est bien pour ça que tu passes si souvent la voir au salon. Tu prends plaisir à la contempler cette réussie qui est la sienne.

Et au fond de toi, forcément, t'as un peu envie de croire que t'y es pour quelque chose. Un minimum. Après tout, t'es le premier à lui avoir tendu le bras pour qu'elle vienne y déposer ses premiers coups de démographe. Première peau vivante qu'elle a eut à encrer. Et encore aujourd'hui, une dizaine d'années plus tard, tu ne regrettes pas. C'était la seule chose logique à faire. T'avais déjà toute confiance en elle, quand bien même vous n'étiez plus un couple. Quand bien même t'avais déjà eus le culot insensé de mettre fin à votre histoire. Au fond, tu sais que tu aurais du t'y prendre autrement. Que vous auriez du discuter tranquillement de votre couple pour voir ce qui pouvait être sauvé et ce qui ne pouvait l'être, avant de décider qu'il était préférable d'y mettre fin. Mais tu t'es fait avoir par tes démons Gabriel. Dont certains portaient la voix de Joanne. Puisque c'est elle qui a été la goutte d'eau. Celle qui t'a fait tomber pour de bon. Après des années d'errance de ta part à te demander pourquoi t'étais sur terre. Et surtout, pour qui. Puisque tu avais déjà été abandonné par ton père puis ta mère. Avant d'être malmené, d'une certaine façon, par ta grand-mère. Plus elle prend de l'âge, plus elle est dure dans ses propos. Mais plus elle vieillit, plus tu tâches d'encaisser en silence. Sans rechigner. Te disant qu'elle n'y peut rien. Qu'elle ne fait pas exprès, elle non plus, d'être à ce point mauvaise. Tu te trompes forcément sur toute la ligne. Mais tu préfères voir le meilleur chez les autres. Toi qui te penses pourtant pourri jusqu'à la moelle. A la hauteur de personne. C'est forcément que les autres sont mieux. Sont meilleurs. Sont plus, tout un tas de choses. Tu ne pourras jamais lutter face à tout ça, c'est une certitude.

Et si tu as appris à vivre avec ça, il te faut croire que tu sauras vivre avec le reste. Avec une Joanne distante quand elle n'est pas carrément agressive. En attendant le jour où elle te tournera forcément le dos. Quand elle réalisera que tu ne fais finalement rien d'autre que la ralentir. Depuis trop longtemps maintenant. Et que jamais ça ne changera. Si ça n'a pas évolué en plus de dix ans, ce n'est pas maintenant que ça va aller en s'arrangeant. Et si toi tu le sais, ça ne fait aucun doute qu'il en va de même pour elle. Elle sait forcément, elle aussi. Elle refuse juste de changer les choses très rapidement. Ce serait trop soudain et trop brutal, même pour elle. Quand bien même elle tente de se montrer détachée quand vous vous retrouvez à la même soirée ensemble. Il n'y a d'ordinaire qu'avec un verre de trop dans le nez qu'elle se montre un peu plus douce, patiente et même tendre avec toi. Entre deux étreintes bien plus bestiales et violentes. Aujourd'hui elle n'a guère besoin de cette dose d'alcool pourtant. Et t'es bien décidé à en profiter. Tu le fais quand tu te fais taquin et joueur comme rarement tu te permets de le faire avec elle. D'habitude, elle t'envoie violemment sur les roses. Elle n'aime pas du tout ton humour et ne se prive pour ainsi dire jamais de te le rappeler. Ce soir pourtant, t'as presque l'impression de réussir à vraiment l'amuser. Et plus elle sourit, plus tu joues au crétin à l'humour décalé. T'en rajoutes encore une couche quand tu fais remarquer que sa tenue actuelle est celle que tu préfères sur elle. C'est à dire, aucune. Pas la moindre trace de tissu de façon très temporaire, sur ses courbes parfaites.

Elle sourit encore Joanne. A toi directement ? T'as bien envie de le croire parce que c'est très agréable pour le coup et que t'es bien décidé à profiter de tout ce qu'elle voudra bien t'offrir le temps de ce week-end à peine entamé. Tu préfères que je retire ça et qu'on rejoigne la soirée, totalement nus ? Que tu fais mine de demander, aussi sérieusement que possible, en glissant tes doigts sur la ceinture de ton pantalon pour illustrer tes propos. Tu doutes fort qu'elle ait ce genre d'envie en tête pour le coup. Parce que t'as envie de croire que ça la rendrait folle, de te voir d'afficher à ce point. De te voir encaisser les regards féminins sur ta peau tatouée mise à nue. De la même façon que toi tu pourrais tuer un type un peu trop entreprenant avec elle, sous tes yeux. D'autant plus que tu la sais beaucoup trop désirable pour laisser froid qui que ce soit. Elle te vole un ultime baiser avant de s'éloigner de toi. Presque trop rapidement à ton goût, quand bien même tu sais que c'est la meilleure chose à faire pour vous éviter de craquer encore. Si vous venez à perdre encore une fois le contrôle, vous pourriez ne jamais quitter cette suite. Or, il te faudra bientôt remplir ton estomac si tu ne veux pas t'écrouler. Tout naturellement, tu la suis un court instant du regard. Avant de daigner te détourner enfin pour récupérer et renfiler ta chemise. Fort heureusement, le bouton qu'elle a fait sauter, est celui qui disparaît dans la ceinture de ton pantalon une fois le tissu fin glissé dessous.

Tu renfiles ta veste dans la foulée et te retourne vers Joanne qui te demande un coup de main pour la fermeture de sa robe. Tu te crispes un moment, sourcils froncés et regard qui dérive déjà sur la nouvelle petite robe rouge qu'elle porte. Dis donc, elle sort d'où celle ci ? Que tu ne manques pas de l'interroger, quelque peu curieux. Tu penses pouvoir dire que tu connais par coeur sa garde robe. Ou pas loin. Et que celle robe là est donc récente. Ou qu'elle ne l'a tout simplement jamais porté en ta présence. Mais pour le peu que tu saches, tu ne penses pas qu'elle soit soudainement devenue friande des sorties Joanne. Quand elle daigne mettre le nez dehors, c'est en général avec le reste de votre groupe. C'est très joli ça ... Que tu commentes en venant perdre tes doigts sur le nouveau tissu qui épouse à merveille ses formes sur lesquelles tu n'as de cesse que de t'extasier. Quand bien même elle semble toujours refuser d'entendre raison. Refuser d'entendre qu'elle est belle et incroyablement désirable. Pourtant, elle l'est. T'es toujours tellement fasciné par elle. Tu ne peux t'empêcher de venir déposer un tendre baiser entre ses omoplates puis sur sa nuque, avant de refermer tes doigts autour du curseur que tu fais lentement remonter pour fermer la robe qui se moule plus encore à son corps. T'es magnifique bébé. Que tu viens finalement souffler à son oreille. Presque aussi vite, tu te forces à te reculer. Pour éviter encore, tant bien que mal, la tentation de te coller à elle pour la câliner, l'embrasser, la caresser, la tripoter même. T'es prête ? Que tu t'enquières ensuite, en tendant un bras vers elle pour l'inciter à y enrouler le sien. Que vous puissiez rejoindre le coeur même de la fête. Bras dessus bras dessous. Véritable couple que vous semblez pouvoir être au moins le temps d'un week end de ce genre.

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