Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Ven 20 Déc - 4:55
still into you
Gabriel - Joanne
«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Toi qui maudissais Mira de s'être légèrement mêlée de ce qui ne la regardait pas, tu finis finalement par la remercier intérieurement. Sans elle, tout ceci ne serait jamais arrivé. Pas d'invitation, pas de mariage ni de Vegas. Pas de chance de prendre l'air le temps d'un weekend, de vous offrir une escapade loin de New-York et vos quotidiens compliqués. Tu n'aurais jamais prit l'initiative de vous réserver une escapade pour tous les deux, jamais t'aurais pensé que vous puissiez vous tenir le temps de quarante huit heures. Vingt-quatre sont déjà passées et aucune dispute n'est venue pointer son nez. Cela relève littéralement du miracle. Car jamais vous ne vous êtes aussi bien entendus qu'aujourd'hui. Vous étiez déjà complices avant de prendre l'avion, encore plus lorsque vous vous êtes endormis l'un contre l'autre quelques heures avant de débarquer. Vous sembliez amoureux lorsque vous vous êtes permis de découvrir la ville, l'hôtel et votre suite. D'autant plus lorsque vous avez assistés à la cérémonie. Beaux comme jamais, resplendissants, main dans la main. Sans la moindre retenue, aucun artifice étant de mise. Juste Gabriel et toi tentant d'apprécier une chance hors du commun de passer à autre chose. De passer à la vitesse supérieure. Tu t'es déjà posé la question Gaby de ce que l'on aurait pu être aujourd'hui si on s'en était donné réellement les moyens? Tu penses qu'on aurait pu devenir quelque chose de bien?
Que ce soit lorsque vous quittez l'espèce de bureau/salle à la dérobée ou bien dans les escaliers, tu ne manques pas d'appuyer sur le fait que ton tatoué soit horriblement sexy. Faut dire qu'après treize années à le côtoyer, à coucher avec et à le tatouer son corps tu le connais par coeur et tu l'aimes furieusement. T'es capable de le dessiner les yeux fermés, tout comme tes doigts eux sont capables de retracer l'encre que tu as apposé contre son épiderme depuis le début de ton apprentissage. A tes yeux, il est le plus beau de tous. Le plus gentil combien même cela lui joue et lui jouera des tours, trop rêveur ce qui ne manquera pas de venir lui claquer en plein jour avec une baffe de réalité. Il est trop amical, trop social. Véritable caméléon, s'entendant avec tous le monde là où toi t'es son parfait contraire. T'as finis par penser au fur et à mesure des années que c'est toi qui ne le méritait pas. Que t'étais trop pourrie pour lui et qu'un jour ta pourriture finirait par l'atteindre. Venir le contaminer, s'implanter en lui pour ne plus le quitter. Pourtant combien même t'es sévère dans tes propos, furieuse parfois il est toujours là. Il n'est jamais vraiment parti et parfois c'était douloureux que de le voir heureux. Comme si toi tu ne crevais pas de son absence dans tes bras, comme si tu ne crevais pas de ce manque que tu ressens pour lui. Le jour où vous vous êtes séparés, il a gardé une partie de toi. Depuis ce jour, il la garde jalousement. Ignorant sûrement qu'elle se trouve à ses côtés. Tu ne l'entends pas Gabriel, cette petite partie de mon cœur que tu caches dans ta poche chaque jour qui passe? Celle qui hurle son désespoir et sa peine de pouvoir un jour retrouver son myocarde incomplet.
Une fois votre chambre regagnée, c'est tout naturellement que tu files en direction de la salle d'eau afin de faire couler de bain dont tu rêves depuis déjà plusieurs longues minutes à présent. L'eau chaude, la mousse, le confort de ses bras. Bah ouais, tu comptes pas le laisser dans son coin Jo'. Manquerait plus que ça qu'il te ramène un truc à boire pour mieux fuir derrière. Tu te déshabilles rapidement, ôtes ta robe et saute dans le fond d'eau chaude mêlé de mousse qui crépite sous ton poids alors que tu t'assois dans l'acrylique blanchâtre. Tu chantonnes même lorsque tu l'attends, t'amusant dans ces paillettes brillantes s'étalant tout contre ta peau. Lorsqu'il te rejoint accompagné de deux verres, t'appuies sur le fait que tu ne souhaites pas le voir se dérober et t'abandonner bien au contraire. Soulagement de ta part lorsque tu le vois ne pas perdre la moindre seconde avant de faire à son tour chuter les couches de vêtements. Bordel, tu t'en mords la lèvre inférieure tant le spectacle te plaît. Une fois dans sa tenue d'Adam, Gaby ne manque pas de venir se loger dans ton dos. Ses bras entourent ta taille et tu te mets à ronronner immédiatement. "Je suis d'accord, tu devrais me "laisser tranquille" plus souvent." Tu t'amuses à ton tour, alors que la voix de ton encré se veut basse. Calme tout contre ton épiderme. Vous savourez cette étreinte autant qu'il ne se puisse. Qui sait quand d'autres occasions de ce genre se représenteront pas vrai? Tu te redresses difficilement, mais bien décidée à faire honneur au cocktail t'ayant été servi. Agréablement surprise, tu l'es d'autant plus lorsque ton compagnon te confesse l'avoir préparé selon tes goûts. Pour te faire plaisir. J'pensais pas tu sais Gab, que tu faisais attention à des détails du genre. Et je dois dire que c'est plutôt.. Plaisant? Rassurant?
"Tu pourrais presque essayer en body-shot!" Tu te mets à glousser lorsque ton tatoué émet l'idée de tester le goût alcoolisé ailleurs que sur ses lèvres. Plutôt amusée par cette idée, tu retrempes à nouveau tes lèvres dans le verre sucré. Généralement, t'aimes les alcool sec. Un bon whisky suffit à remporter ton cœur haut la main. Pour ce qui est des mélanges, t'es nettement plus complexe mais tu n'as apparemment pas à t'en faire avec ton mixologue personnel. Après avoir étanché ta soif pour l'instant, tu te mets à entreprendre une drôle de gymnastique visant à te rapprocher un maximum de Gabriel pour te lover face à lui. Il ricane, alors que tu galères très clairement à te retourner dans cette baignoire pourtant excessivement grande. Manquerait plus que tu glisses pour te retrouver les quatre fers en l'air tiens. Lorsque tu te retrouves face à lui, tu laisse tes cuisses passer au dessus des siennes et tes bras se nouer en un étau autour de sa nuque. Tes doigts eux caressent tendrement son épiderme tatoué alors que vos lèvres se retrouvent. La barre de ton piercing roulant contre sa langue au fur et à mesure que vos bouches se font l'amour. Tu ne manques pas d'étouffer un hoquet de surprise lorsque les mains de ton encré elles se faufilent contre toi pour te soulever et te placer contre son bassin où tu peux déjà constater l'envie éveiller sa virilité contre laquelle tu viens te frotter en rythme de vos baisers. J'crois que si on me demandait à quoi ressemble le parfait paradis sur terre Gaby j'dirais qu'il est ici. Dans ce bain, dans tes bras, contre toi.
Tu gémis, geins malgré les baisers effrénés auxquels vos bouches semblent bien décidées à s'accorder. Presque inconsciemment tu remues de plus belle à chaque seconde qui passe. D'autant plus lorsque les canines de Gab finissent par lâcher ta lèvre inférieure pour te feuler toute l'envie qu'il peut avoir pour toi. "J'suis à toi Gaby..." A lui et rien qu'à lui, pas vrai Joanne? Tu recules ton visage quelques minutes pour perdre tes yeux dans les siens. Le brun profond t'aspirant, te noyant dans sa chaleur en te faisant presque tourner la tête. Tes bras quittent la nuque de ton amant pour te permettre de les perdre sous l'eau. L'une atteignant le fond de l'acrylique ardent pour te permettre de te soulever légèrement et l'autre le guidant sans plus attendre entre tes cuisses, taquinant l'entrée de ton intimité ne demandant qu'à le voir glisser en toi profondément. Vous ressentez tous les deux cette progression avec profondeur. Centimètres par centimètres, tes plaintes se tirent dans les graves alors que finalement te revoilà tout contre son bassin. De nouveaux unis comme vous savez si bien l'être. D'avant en arrière, ton bassin se met à danser alors que tes bras quittent l'eau et que tes jambes s'enroulent toujours plus autour de ton tatoué. Tes mèches couleur feu sont humides, te collent à la peau et à la sienne au passage alors que tu viens loger ta poitrine tout contre son torse. T'as besoin de sentir vos battements de cœur s'aligner sur la même onde, au même rythme que vos plaintes de bonheur alors que tu prends petit à petit en cadence. Vos corps amoureux créent un léger courant dans cette foutue baignoire, clapotis d'eau mêlés à cette symphonie de feulements. C'est pas comme s'il avait besoin de longtemps te prier pour que tu cèdes à ce genre d'envies de sa part bien au contraire. T'es incapable de lui résister, même quand la colère est forte au point de te donner la migraine et la nausée. Tu lui appartiens tout simplement. Corps et âme depuis près de treize ans. Promets-moi que l'on ne s'arrêtera pas en si bon chemin Gabriel, que demain sera un jour tout aussi beau. Tout aussi bon. Qu'on est capable de laisser la magie continuer, prendre en ampleur. Nos ailes, elles sont pas obligées de brûler pas vrai?