Better in black (djawny)

traits de caractère /Homme placide dans toutes situations. Jamais un mot plus haut que l'autre, un calme olympien dans les situations difficiles. Homme des situations complexes, parfaitement capable d'agir en ta défaveur pour le plus grand nombre. Ta vie n'a sans doute pas grande importance pour la patrie qu'il sert, pour les personnes que tu protèges, mais tu es prêt à tout donner pour eux. Prêt à te sacrifier quand il le faut. Observateur, les opales qui frétillent sur le monde t'entourant, détaillant chaque détail à merveille même le plus futile, qui peut parfois devenir le plus important à tes yeux. Ce qui fait de toi un négociateur né. Tu es indomptable, attiré par le danger comme un aimant. L'envie de ressentir l'adrénaline, te sentir vivant. Protecteur envers le monde qui t'entoure, les causes perdues, tu t'y connais, tu les aides, tends la main. Les sentiments ? C'est comme tabou chez toi, tu ne vois que par le travail, que ce soit avec ta fille Meg ou les autres. Tu refoules ce que ton cœur peut parfois te dicter, tu fais le contraire, oubliant les sentiments et la douleur ainsi que le bonheur que ces derniers pourraient te procurer. Homme détruit qui fait bonne figure. Souriant faussement. Borné sur bien des points, tu ne te laisses pas dicter une conduit, tu dictes ta conduite aux autres. Froid et droit. Sans doute l'armée, l'excuse que tu sors quand tu vois la relation que tu partages avec ta fille, une déchirure qui s'est imposé à la mort de celle que tu aimais. Tu régis ta vie, la vie des tiens de façon droite, comme à l'armée, que tout soit impeccable, mais tu commences à regretter cette bulle que tu t'es créée

Le cœur qui apprend.
T’es le plus vieux d’une famille de quatre enfants. Fils de policier qui se battait pour sa communauté et d’une mère pasteur. Une vie de famille qui rimait avec le droit chemin. Famille aimante et organisé. La moindre faute de jeunesse de ta fratrie finissait par être le sermon donné par ta mère à sa communauté. Ta communauté, tu as toujours été droit, à vouloir rendre fier tes parents, mais parfois c’était compliqué, surtout quand tu te laissais engrainer dans des péripéties folles avec ton meilleur ami Dillon.  Fils aimant, une relation fusionnelle avec ta mère, avec ton père qui a toujours été un homme distant et pudique sur ses sentiments tu le voyais comme l’homme capable de tout, un héros. L’un de ces héros de tous les jours, un policier qui était partisan du dialogue plus que de la force. Sans doute que tout cela avait commencé avec son père déjà dans le monde policier. Tu savais que tu suivrais sans doute le chemin que ces deux là avait eue. Puis tu as vu ton père essayer de changer les choses d’une place plus haute. Tu avais suivi son parcourt de près, fier de l’homme qu’il était. Il est en passe de gagner, il allait rafler la place de maire d’Atlanta, mais le soir d’un débat quarante huit heures avant les votes et le résultat final. Tout disait que ton père allait être l’homme reprenant les clefs de la ville. Rien de vénal chez lui, rien de malsain, seulement le bienêtre du peuple, lui qui n’avait pas eu la chance de naître dans une maison digne de ce nom, un père souvent absent par son boulot et sa mère décédé quelques années après sa naissance d’un cancer du côlon.  Il avait donc abandonné, disant qu’il trouvait la concurrence bien plus compétente que lui. Quelque chose s’est brisé chez toi Djawny. Sans doute cette force que tu pensais voir en ton père, tu ne l’avais jamais vu abandonner et voilà que c’était le cas. Tu as eu du mal à accepter. Beaucoup trop, à en faire les pires âneries, à le chercher, à lui répondre, même si tu recevais la correction du siècle après du haut de tes dix-sept ans. T’étais loin de te douter que ta mère elle commençait à lutter, commençant à essayer de te retenir, de te dire que les choses n’étaient jamais aussi simples qu’on pouvait le penser. Un sermon de plus qui avait fait que tu avais décidé de quitter durant les vacances ton Atlanta natal. Tu y as rencontré Mila, aussi belle que dangereuse, pour faire décoller ton cœur, pour sa première fois. Mais cette rencontre fut réduite à néant avec l’appel qui changea ta vie, ton père était mort. Cancer. Tous les appels que tu avais stoppé net quand ton père t’avait retrouvé dans un hôtel miteux. Tu t’en es voulu, t’en rendant malade. T’avais tourné le dos à ton héros le pensant pas aussi parfait qu’il en avait l’air, alors que lui avait tout arrêté pour être présent, être là vous découvrir et vivre ses derniers instants avec sa famille, celle qui faisait tourner le monde, la sienne.

Cœur qui implose sous son regard.
Armée de terre. Le besoin de prendre du recul avait capturé ton cœur, le besoin de ne plus déposer tes opales dans celles de ta mère, qui ne cessait d’essayer de te raisonner, comme quoi tu n’étais pas fautif. Tu avais au début mal tourné après la mort de ton héros, héros que tu avais déchu de sa place par manque de confiance en lui. Tu t’en voulais, tellement. Ne pas être là pour lui, ne pas lui accorder le bénéfice du doute. T’avais juste décidé qu’il était un lâche, qu’il avait lâché la communauté. Devenant l’homme que tu n’aurais pas dû ne jamais être, te battant, cherchant des merdes à faire. Le besoin de te punir, de retrouver le bon chemin pour tes pieds et c’est le coéquipier de ton père qui le fût, quand il t’arrêta durant une bagarre de rue. Aucune trace, ta dernière chance. Alors, tu as pesé le pour et le contre, cherchant ce que tu allais faire. Reprendre les études puis t’engager. L’armée tu créas de nouvelle relation, tout en gardant ton fidèle allier Dillon. Ton frère, celui sans qui tu ne pourrais pas vivre en réalité, il était sans doute l’un des seuls avec ta mère à savoir te remettre sur le bon chemin. Tu fus placé dans une académie d’armée de terre à New York, l’académie militaire de West Point, c’est dans cette même ville durant tes repos que tu recroisas à nouveau le chemin de Mila. Elle eut du mal à ne pas t’en vouloir de t’être enfui sans adieu, mais tu ne voulu pas lui expliquer les raisons. Te servir de la mort de ton père pour la récupérer. Elle te laissa ramer, mais tu avais tout fait pour récupérer comme tu le disais la femme de ta vie. L’amour était encore au rendez-vous, bien plus passionné et sérieux que quelques années auparavant. Tout allait très vite avec Mila, elle était celle qui laissait ton cœur en suspens, ta respiration se coupant à chaque fois que tes opales avaient le plaisir de croiser le sien ou son être. Amoureux, ange capable de calmer tes pulsions, capable de lire en toi tes sentiments les plus profond sans que tu n’aies à devoir exposer ces derniers. Jeune homme renfermée que tu étais, tu avais trouvé la clef de ton cœur. Quand elle t’apprit sa grossesse tu fus heureux, ne voyant pas directement qu’elle n’était pas aussi heureuse que toi. Peur d’être mère, d’être aussi horrible que sa propre mère. Tu avais hésité à lui parler, tu étais resté muet, tu ne voulais pas imposer ton bonheur à l’idée d’être père, de voir naître dans les yeux de ton enfant le regard empli de fierté quand il ou elle te regarda. Elle voulait t’entendre, elle voulait que tu parles à l’idée qu’elle arrête tout, tu ne savais pas si tu t’y prendrais bien. Alors, tu en as parlé à ta mère, parlant et la laissant te sermonner, sermon qui avait fini par t’aider, car tu avais tout bonnement laissé ton organe central entre les mains de celle que tu aimais.  Tu l’aimais et tu lui avais dit qu’elle serait une parfaite mère, elle fera des erreurs, mais elle saura parfaitement se remettre en cause, tout tes mots étaient dirigés avec amour pour elle et cet être qui poussait en elle. Elle accepta, accepté de te rendre heureux, mais aussi de l’être tout en oubliant cette peur qu’elle avait à l’idée d’être mère. Tu avais demandé ta belle en mariage quelques jours avant l’accouchement, elle avait refusé deux de tes demandes, la première quand tu avais dix-sept ans à votre première rencontre, quand tu lui avais dit qu’elle devrait sans doute déjà accepter de le faire, car tu deviendras son mari, celui qui courbera l’échine pour masser ses pieds. Et au début de la grossesse, elle ne voulait pas devenir ta femme juste, car elle portait ta petite fille, c’était une fille. Tu avais déjà prévu d’interdire cette dernière de voir aucuns hommes, même le meilleur. Mila avait ri, car elle sera là pour te retenir et laisser la petite Meg vivre, le prénom avait été décidé au sixième mois.

Cœur sur un lit d’abîme.
Cœur détruit, cœur meurtri. T’étais à terre, les pleurs de la petite Meg couvrant les tiens. L’absente dans tes pensées, dans ton cœur, cette haine pour ces personnes, tu voudrais réagir, mais t’as plus aucune force. Figé au sol, collé sur un disque rayé, perdu dans les souvenirs d’amour. Ta faute. Elle n’aurait pas gardé l’enfant si tu n’avais pas tout fait pour la rendre fière d’être une mère et Mila serait encore là, et non sur ce lit de mort.  Elle était là y a encore trois heures, elle était là à se plaindre juste avant de perdre connaissance. De multiple plainte, encore et encore. Elle avait déjà souffert de l’accouchement difficile, quand Meg fut en danger, les médecins avaient décidé d’opérer pour faire une césarienne. Mais quand elle revient, la petite dans les bras, elle n’avait pas l’air mal, juste une douleur qui ne lui paraissait par normal. Mila avait raison, tu avais demandé aux médecins de l’aider, mais entre le temps qu’ils viennent pour finalement dire que ce n’était rien sans même l’examiner, et bien ce fût le drame. L’opération avait créé une hémorragie et Mila n’avait pas pu être sauvé. Alors, que tu comprenais tout juste de quoi il s’agissait, on te demandait de prendre des décisions puis aussi de partir pour libérer la chambre pour unes autre patiente. Toi t’avais toujours subi des choses injustes du au racisme, une race différente pour bien des personnes, cela ne faisait que quarante ans que la ségrégation et la discrimination étaient sensé être aboli, mais cela existait encore, les mauvaises personnes ont la peau dure. Et tout ça additionné, tu l’avais compris, t’en avait entendu parler, de ce mouvement qui naissait dans les établissements ouverts à tous, mélangeant toutes les personnes. Priorité aux blancs, bien sûre personne ne disait rien, même pas les personnes de couleur qui était souvent interdite de s’approcher des personnes blanches.  Racisme institutionnel, voilà ce qui avait tué Mila et toi. Le dos courbé, les épaules pour encore porter cette sensation de culpabilité. Pas d’adieu, pas d’autre chance de voir son sourire éclairé ta journée. C’était fini.  Et tu n’arrivais pas à regarder Meg, tu t’en voulais et te sentais incapable d’être là pour elle, malgré ton cœur battant pour l’être face à toi. Tu n’y arrivais pas, tu te disais que ça passerait, mais tes opales sur elle, ravivait ta douleur à la perte de Mila. Les années passent et avec cette petite tu es comme un robot, jusqu’à croisé le chemin de la sœur de Mila, la tante de Meg, qui réuni la famille à nouveau, laissant ce sentiment de bien être s’installer, tout en laissant par la même occasion des sentiments s’imposer à toi, jusqu’à la voir s’enfuir sans explication. Tu eu du mal à supporter cette nouvelle perte, clairement différend de la première. Meg qui grandissait, toi qui voulait être là, tout en arrivant pas à l’être, tu ne parvenais pas à être complice avec elle et tu ne le savais pas, mais tu finirais par regretter ce manque d’amour entre vous, l’amour est là, mais indomptable, impossible à dompter et à démontrer.

Cœur coupable.
Deux ans que tu es enfin chaque jour à la maison, après chaque jour à bosser avec ton équipe du swat. Quand tu as réalisé que tu parlais à ta fille comme à un soldat, essayant de régir sa vie de la même manière que la leur, tu t’es dis que Mila devait avoir honte de toi. Pas la première fois que tu le ressens cela, mais ce fût la première fois que tu décidas de ne pas balayer tout cela d’un revers de main. Tu as envie d’établir une relation avec Meg, une fille qui s’est construite seule, qui s’est faite sans ton aide et tu t’en veux, tellement. Beauté tirée de celle de sa mère, meg est le parfait sosie de sa mère, celle qui a toujours régit ton cœur, malgré quelques histoires d’amour, des passetemps, plus qu’autre chose. Alors, tu t’efforces d’arranger le manque que tu as pu créer dans sa vie, mais tu as tellement de mal à le faire, car tu es pudique, comme le fût ton père. Si tu savais tout ce que tu allais avoir à affronter, tu serais déjà retournée à la guerre, trouvant cela plus reposant, malheureusement.