SAVE THE QUEENS
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 fragments of time

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Message Sujet: fragments of time   fragments of time Empty Jeu 22 Aoû - 4:32

save the queens ---- / aquila mckenzie

21 ans ---- / spades ---- / winnie harlow

identité complète - l'aigle. putain de belle connerie, qui vient s'écraser sur elle. putain de vie, qui vient la défaire de sa beauté. aquila, la pire des insultes. à cet animal de toute beauté. la pire des farces. mckenzie, comme si ça comptait. elle est la seule avec ce foutu nom. pas de famille pour elle. pas de famille pour les misérables. lieu de naissance et origines - elle n'en sait rien. on ne lui a rien dit, avant de la quitter ainsi. on ne l'a pas préparée à la mort, juste à l'horreur. jamaïcaine qui s'ignore, c'est pourtant à new york qu'elle est née. dans la crasse d'une mansarde, dans la crainte de l'amour. études ou métier - la passion qui s'envole, la danseuse qui piétine, et le cœur sur le bitume. pour survivre, et acheter sa came, elle fait du téléphone rose, et se retrouve à parler de sa voix suave aux pires porcs qui peuvent l'appeler. orientation sexuelle - aucune question à se poser, une seule âme qui peuple son palpitant depuis si longtemps. homosexuelle, qui le cache pourtant, ne sachant ni l'exprimer, ni le contrôler. statut civil - son rêve, être avec elle. son cauchemar, être seule. pi, scénario ou prélien - mélange de PI, et de pré lien, on va dire... avec @Meg Arganza en principale protagoniste, et @Ainhoa Bellini en tant que seule semblant de famille. puis il y a @Kurtis McDonald, pour les origines silencieuses.

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star
traits de caractère / l’aiguille qui se plante, qui s’enfonce dans ses veines, et lui permet de s’échapper. Le mal qui est fait, pour éviter de s’en faire trop. Les marques sur sa peau, traces indélébiles de ses vaines tentatives pour retirer cette carcasse, cette blancheur qui lui fait si mal, cette malédiction qui la poursuit. Un monstre, sur le bitume. Un monstre, belle amertume. Un monstre.
Il n’y a rien d’autre, dans cet esprit, que la vision malsaine qui la poursuit. Ce sentiment d’être à côté, cette impression d’être enfoncée. Plus rien qui la retient, plus rien qui l’en empêche. Avant, c’était elle. avant, c’était meg, l’amie d’un jour, l’amie de toujours, qui l’arrêtait, quand les traces au cutter parsemaient ses cuisses, franchissaient ses bras. maintenant, c’est la distance, son absence, qui la force dans les abîmes, qui l’emmène dans les ténèbres. Sans elle, elle n’est plus rien, plus capable de s’assumer, plus capable de s’assurer. Incapable de s’aimer, incapable de ne pas l’aimer. Un putain de paradoxe, elle lui en veut, mais elle l’aime. Elle la déteste, celle qui l’a abandonnée. Mais elle l’adore, celle qu’elle espère revoir. Un putain de dilemme. Impossible de l’appeler, impossible de ne pas l’épier. Une passion qui s’enfuit, par les trous dans son coude. Une passion qui se détruit, par le blanc dans ses yeux. Une passion qui disparaît, dans les souvenirs d’un autre monde. Celui où sa présence était normale, celui où la danse les réunissait. Un sentiment qui l’envahissait, l’impression de toujours pouvoir se fier à elle, le bonheur de regarder son sourire, qui lui permettait d’échapper à tous les cris dans son esprit. L’espoir, de lui toucher les lèvres, qui l’empêchait de brûler les siennes. et le collier.
Des souvenirs qui s’évadent, des pertes de mémoire provoquées, et le désir d’oublier, de se laisser mourir, enterrée sous la crasse, les piles de vieux journaux, et ce qu’elle s’injecte, à n’en plus finir, rien que pour en finir. C’est plus la même, plus celle qu’elle a connu. Elle n’est plus l’aquila de ses souvenirs, plus la même depuis l’accident, plus la même depuis les dégâts, ceux à son corps, ceux à son corps. Elle n’est plus rien, même pas capable de s’en sortir. même plus capable de la regarder en face, même plus capable de se regarder en face. Elle n’est qu’un fantôme, et sa putain de peau le prouve. Elle n’est plus qu’un spectre, celui d’une vie passée qui la maudit de toutes ses forces. Qui la hante encore, par moments, quand les veines sont propres, que le sang n’est pas souillé, que l’âme n’est pas écrasée, que les souvenirs rejaillissent. Et le collier.
Un regard qui se perd. L’impression de dégueuler à chaque instant, l’acte qui ne suit jamais de trop loin, et la main qui vient à son cou, force de volonté, instinct de préservation. Le cœur qui n’en peut plus, et les pensées encore bien trop cohérentes, malgré l’overdose qui se profile. Cette chaînette qui réapparait, ce trésor qu’elle chérit bien trop, qu’elle ne peut ni lâcher, ni abandonner. Le pouvoir d’un cadeau, le pouvoir d’un cœur qui bat, dans un simple objet, celui de meg. Celui de sa mère. Un bien trop précieux pour qu’elle puisse le regarder, un bien trop précieux pour qu’elle puisse le laisser. Sa main qui le serre, et les larmes qui coulent.
Les regrets qui réapparaissent.
Et le besoin de s’en mettre une autre.
Cette seringue qui revient.
Et la mort qui l’enlace.
Comme une vieille amie.
Celle qu’elle ne voit plus.

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Message Sujet: Re: fragments of time   fragments of time Empty Jeu 22 Aoû - 4:35

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
Personne.
Personne, dans cette foutue vie, pour s’occuper d’elle, d’un bambin comme elle, perdue dans un monde trop dur, perdue dans un monde de malheurs, la maternelle qui se casse, et le père qui n’en peut plus. un soupir de trop, un regard en plus, et la valise qui se ferme. Elle, dans les bras d’une baby sitter. Elle, dans les bras d’une autre femme. celle qui leur dit au revoir, l’impression que c’est plus que cela. Elle, qui leur fait coucou, une main habile dans un air vicié. Mais c’est plus que ça. Son regard qui se perd, sa maman qui s’assoit, son papa qui sourit, la voiture qui démarre, et plus jamais ne revient. Une simple soirée, amoureux transis qui voulaient se retrouver seuls. Rien qu’un soir, rien que quelques heures, qu’on disait. Les mensonges, qu’on chantait. La petite, qui pleurait. Parce qu’elle n’était plus aimée. Parce qu’elle n’était plus choyée. Parce qu’elle n’était plus entourée. La voiture ne revint jamais.
La voiture ne revint jamais… et la peur s’installa. L’impression de les avoir fait fuir, quand la réalité existait autrement. Autre part. quelque part. l’impression d’être seule, lâchée dans une nature bien trop vaste, alors que le dernier vœu de la mère fut de protéger son enfant. Un mensonge qui jaillit de ses lèvres, quand elle crie la nuit, la peur d’être rejetée, quand elle se réveille le matin. et pourtant, rien. rien qui ne peut changer, rien qui ne peut revenir. Deux parents qui la quittent, sans savoir la vérité.
Celle qu’elle ne peut pas accepter. Celle qu’elle ne peut pas entendre. La voiture qui disparait, la rivière qui engloutit, la mort qui survient.
Le danger, qu’elle ne veut pas comprendre.
Parce que c’est plus simple de leur en vouloir.
Parce que c’est plus simple de les croire encore là, quelque part.
Pas dans son cœur, pas dans sa tête, pas dans ses seuls souvenirs.
Autre part.
Vivants.
Un rêve.
Un fantasme.
Mais la réalité est bien dure. Pas de sourire, pas de rêveries, juste la mort.
Le cauchemar.

Personne.
Personne pour l’aimer. Personne pour elle, tout du moins. Famille d’accueil. Encore une. Fuguer n’a pas suffi, elle ne peut pas survivre dans cet univers, sans qu’un semblant de père, sans qu’un semblant de mère, ne vienne foutre le désordre, dans un cœur qui se ferme toujours plus.
Elle n’en veut pas, de ces faux parents. Elle n’en veut pas, de cette fausse famille. Elle n’en veut pas, elle disparait tout le temps. personne ne comprend, elle s’en va à chaque fois. Personne ne l’accepte, elle est mieux toute seule. Personne pour l’aider, tout le monde qui la pousse. Tout le monde qui la veut entourée. Une angoisse qui la prend, chaque instant, chaque moment. Une angoisse qu’elle connait, celle de ne pas être à la hauteur, de ne pas se sentir chez elle. une angoisse qui existe, rien que pour son petit cœur, celle de ne pas aimer. De ne pas se sentir bien, de se croire malade, famille qui pourrit son monde, famille qui pourrit son cœur. Pas le droit à l’amour. Plus le droit à l’amour. Il y avait ses parents. Les vrais. Ils ne sont plus là. Les vrais. Ils ne sont plus que poussière, et elle croit encore à leur résurrection. Elle espère encore, en vrai.
Elle espère toujours, en vérité.
Elle espère toujours, la pauvre demoiselle.
Et chaque matin, elle prie le ciel de lui rendre sa maman.
Et chaque soir, elle prie la lune de lui rendre son papa.
Et chaque nuit, elle laisse l’offrande de ses larmes, aux cas où il faille payer.
Parce que son plus grand rêve, serait de les voir passer la porte, tout sourire.
Parce que chaque matin, elle revit le cauchemar, abandonnée encore une fois.

Personne.
Personne de pareil, personne qui souffre comme elle. fillette qui s’observe, le cœur qui se serre. La honte qui la prend, et la crème qui s’étale. Et les produits qui s’enchaînent, pour la sauver du monde. Pour la sauver des étoiles, qui viennent parsemer sa peau. pour la sauver de ces tâches, qui parsèment son épiderme. Blanc sur noir, qui dégouline, qui la fait vomir, dont elle veut se débarrasser.
Mais rien ne va, tout empire, chaque mois, c’est bien pire.
Les marques qui grossissent. La décoloration qui s’enchaîne. Les mains qui perdent la couleur. Les jambes qui se défont de sa teinte. Le ventre qui se divise toujours plus. et le visage qui flanche, ses yeux qui se remplissent des larmes qu’elle ne peut plus cacher.
Un monstre qui apparait.
Un monstre difforme, les couleurs qui se mélangent, le regard qui fait mal, son entourage qui la rejette, la nouvelle famille qui la pousse dehors. Alors qu’enfin elle avait assez besoin d’aide pour chercher un câlin. Mais pourquoi vouloir la toucher, elle est peut-être contagieuse ? mais pourquoi vouloir la toucher, elle dégoûte au premier regard. Elle ne peut se montrer sans moqueries, elle ne peut se montrer sans pleurs, elle perd les pédales, et attrape le couteau.
Elle perd les pédales, et s’entaille la peau, tente de retirer le mal blanc qui s’empare d’elle, tente de découper la peau qui tombe malade. Et le sang qui se déverse, et la peur qui se reflète. Elle ne supporte pas, elle crie, souffre, elle attire le monde qui la sauve. Sans qu’elle ne le veuille. Elle attire le monde qui l’en empêche. Sans qu’elle ne le veuille. Elle attire ceux qui l’acceptent. Seul réconfort dans une vie qui l’oppresse, les entailles qui s’enchaînent, sans plus jamais aller trop loin, sans plus jamais l’emmener à l’hôpital, pour la sauver d’une anémie, pour la sauver d’un manque de sang, de chaque vaisseau sanguin qu’elle scarifie, quand elle veut retirer son immonde peau.
Quand elle veut enfin se soigner.
Sortir de ce cauchemar qui la hante toujours plus.

Personne.
Personne pour la comprendre, jeune fille qui se tient à carreaux. Les fugues qui cessent, et l’âme qui part en vrille. L’envie d’abandonner, l’envie de tout lâcher. Les tâches qui s’accumulent, la preuve qu’elle n’est pas désirée, que la nature elle-même ne veut pas d’elle. le monstre qui surgit, la peur qui s’en mêle. Et tout qui dérape, dans la nouvelle famille. Et tout qui dérape, les bellini qui la retrouvent, elle dans la baignoire, l’eau jusqu’au cou, et le rouge dans l’eau. Même les monstres saignent rouge.
Un écarlate qui fait peur. Une douleur qui fait peur. L’âme qui a peur. Et la réaction trop rapide. Et la réaction qui fait mal. Le sauvetage dont elle ne veut pas. L’envie de partir avant que tout dérape. L’envie de partir avant de finir encore plus mal. L’envie de partir, de quitter un monde qui ne cesse de lui en vouloir, de lui faire subir les tortures les plus infâmes. Son corps tout frêle, sauvé de justesse. Son corps tout frêle, marqué à jamais des traces de lames sur la peau blanchie, des traces de lames sur la peau malade.
Un cadavre ambulant, elle se réveille et se croit morte, elle se réveille et s’espère morte. Un retour difficile, attachée dans un lit. Un retour difficile, les psychiatres qui lui viennent. Un retour difficile, et l’horreur sur son visage. Le désir qu’ils la laissent, le désir de partir. Pourquoi l’ont-ils sauvée ? pourquoi ne l’ont-ils pas laissée. Elle ne voulait pas survivre, elle ne voulait pas souffrir. Elle espérait qu’ils se lasseraient, elle espérait qu’ils ne remarquent rien.
Encore un rêve qui vire au cauchemar.
Encore un rêve qui lui en veut.
Qui la transperce d’une lance de regrets. Qui la transperce comme l’aiguille dans le coude.

Personne.
Personne pour la voir, incapable de mourir. Incapable de partir, surveillée étroitement. Les seringues qui s’enfilent, et l’espoir de ne plus crier, en se regardant dans le miroir. Les sens qui s’affaissent, et l’espoir de ne plus avoir à mourir, pour s’en sortir. la vision qui se floute, et le sourire qui nait. Un corps qui a mal, une âme qui s’éveille.
Et ses économies qui disparaissent, dans ces drogues alléchantes. Addiction qui se crée, la seule qui la sauve, d’une éternité à se faire mal, d’une éternité à se vouloir, corde au cou, cœur aux arrêts.
Addiction pour la sauver. Mais personne ne comprend. Addiction pour tenir. Mais personne ne comprend. Addiction qui l’aide, fuite qui se fait, et un retour à la réalité dans un cloaque paumé, avec un homme qui lui sourit, celui qui la touche, qui la dégoute. Mais elle ne bouge pas, le regard perdu sur ce qu’il tient, la seringue qu’il a en main, celle qui la sauvera. Mais elle ne bouge pas, le regard qui sursaute, le poing d’un autre qui la sauve, et la drogue qui s’échappe. Le besoin qui s’en suit. La main qui l’attrape. La bagarre qui fait rage. Une vision qui ne fait rien. un homme à terre, l’autre la main tendue. Il s’appelle reggie. Il l’a sauvée. Pas un merci, mais il l’emmène loin. Pas un merci qui ne franchit ses lèvres, elle n’a pas envie, elle n’a pas besoin. Dans son monde idéal, elle ne craint rien. avec sa magie, seringue qu’elle tient fermement, elle ne craint rien. comme inerte, avec la certitude de ne plus pouvoir pleurer sa peau, elle ne craint rien.
Et une rencontre.
Une autre rencontre.
Le vide qui se comble. Elle ne sait plus comment. Le vide qui se comble, comme le baiser d’un ange. Reggie qui la sauve, reggie qui la présente. Un ami pour la vie, qui ne lui veut que du bien. Un ami pour la vie, qui l’amène à elle.
Elle.
Elle, rêve qui résonne dans son esprit, comme la plus belle pensée du monde.
Elle, rêve transformé en cauchemar, dès lors qu’elle s’en va.

Personne.
Personne, à part elle, pour comprendre son cœur, pour aimer son âme, pour soutenir son corps. Elle, qui s’aventure dans ses pensées, meg. Meg, pour la vie. Un sourire. Un échange. Une faiblesse qui se démontre, une femme qui la sauve. Une femme qui l’en empêche, ne veut pas la voir se détruire, et la soigne lentement. Une présence qui se veut normale, une présence qui est divine. Proximité qui lui montre l’envers de ce qu’elle est. De ce qu’elle se pense être. L’impression d’être un monstre, et la promesse d’être une fée. Un regard qui sourit, un sourire qui regarde. Il lui faut du temps, mais meg y parvient. à l’éloigner de la drogue, à l’éloigner des lames. Parce que tout ce qu’il lui faut se trouve juste sous ses yeux. Parce que tout ce qu’il lui faut se trouve en ses yeux. Ceux de meg, qui reflète un amour. Ceux de meg, qu’elle désire adorer. Ceux de meg, qui lui promet bien plus qu’une misère dans laquelle elle se terrait.
Meg. Meg. Meg. Un nom qui se chante, des sentiments qui naissent. Elle le sait sans l’avouer, elle le sait sans le dire. Meg est son âme sœur, meg est la seule qu’elle peut aimer. Un pouvoir, une aura, quelque chose qui la soigne, le sourire d’une femme qu’elle ne peut plus quitter. Une amitié qui se forge, et un désir d’aller plus loin. Une amitié qui se passionne, et une passion qui s’apprend. Avec l’arganza, c’est la danse qui vient. Un aigle qui apprend, un aigle qui sourit. Laisser son corps difforme prendre place sur la piste, prendre place dans la rue. Un sourire qui survient, un rire qui s’échappe. Inséparables. Toujours ensembles. Et pourtant encore trop loin. Elle en veut plus. n’ose juste pas le faire savoir, ne peut pas tout gâcher. Elle en veut plus, elle chérit ce qu’elle a bien plus qu’elle ne le devrait. Elle en veut plus, mais se contente de ce qu’elle a.
Pour la première fois qu’elle est heureuse.
Pour la première fois qu’elle vit.
Meg, c’est le rêve.
Et il faut bien se réveiller un jour, ne pas tomber dans le cauchemar…

Personne.
Plus personne, quand elle se réveille. Chambre d’hôpital, du même genre qu’elle habitait, quand elle avait invité la mort. Les souvenirs qui reviennent, l’horreur qui revient. Et les cris. Et les pleurs. Ceux de meg. Elle n’était pas là. Elle n’était pas consciente.
Le passé qui s’emballe. Elle aurait pourtant dû le savoir. Ses parents sont morts ainsi. Elle n’aime pas les voitures. Pourtant, elle a suivi. Pourtant, elle n’a pas agi. Assise à l’arrière, son amie à ses côtés, elle a osé oublier. Combien les véhicules sont traitres. Combien la mort aime les accidents. Pour une fois qu’elle ne voulait pas mourir. Pour une fois qu’elle ne l’avait pas invitée. Sur le siège arrière, à rire avec elle. le crissement des pneus, la voiture qui se renverse. Et le choc. Inconscience. Elle ne se souvient plus du reste. Elle est sûre d’avoir entendu les cris, elle est sûre d’avoir entendue les pleurs. Mais rien d’autre. Rien d’autre…
Et elle est seule.
La peur qui survient. Et si meg avait…
La peur qui survient. Panique dans son regard. Peur qu’elle soit morte. Peur qu’elle ne soit plus là. Elle se déchaîne sur son lit. Elle se déchaîne, état de choc. Le souffle qui s’accélère. Le pouls qui s’accélère. Sauvée de la crise, tout le monde à son chevet.
Et le réveil qui revient.
Et le monde qui redevient horreur.
Chace est mort.
Reggie est ailleurs.
Meg est… partie.
Plus rien.
Plus personne.
Seule au monde. On l’évite. On la rejette. Vieux démons qui revivent en elle, et la main au cœur, qui rencontre la chaîne. Qui retrouve un collier. Celui de meg, à son cou. Celui de meg, dans le creux de sa main, contre sa chair, contre sa peau. des questions. Toujours des questions. Elle ne comprend pas, elle ne comprend rien. ce collier est le bien le plus précieux de son amie. Pourquoi est-il à son cou ? pourquoi est-il sur elle ? qu’est-ce ?
Un cauchemar.
Le rêve qui s’efface.
Le cadeau des adieux.
Pour se souvenir d’elle, sans jamais la revoir.
Un cauchemar qui reprend.
Et plus jamais de son sourire.
Et plus jamais de son regard.
Juste le néant.
Les aiguilles qui reviennent au creux de ses coudes.
Le cutter qui revient trancher sa peau.
Les larmes qui déchirent son visage, la destruction qui l’aide à s’en sortir.
Sa propre vie, redevenue horreur.
Sa vie qui ne vaut plus rien.
Sans elle.
Sans meg.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK

witchkisses/victoria ---- / 22 ans ---- / rpgiste

ville - cachée dans le 92. études ou métier - le droit. avis général sur le forum - j'sais pas... fragments of time 3132515876 je n'en suis qu'à mon TC... attendez que j'en sois à cinq ou six comptes fragments of time 3132515876 . le détail qui t'a fait craquer - sab  fragments of time 3476085353 . fréquence de connexion - souvent. crédits des icons - witchkisses. le mot de la fin - début  fragments of time 3240963260 .

Code:
[b]winnie harlow[/b] / [i]aquila mckenzie[/i]
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Message Sujet: Re: fragments of time   fragments of time Empty Jeu 22 Aoû - 9:19

Rebienvenue fragments of time 3227196488
Winnie est géniale. Excellent choix.
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Message Sujet: Re: fragments of time   fragments of time Empty Jeu 22 Aoû - 10:20

winnie est si jolie
et ta plume
fragments of time 2746119247 fragments of time 2746119247
bienvenue par ici fragments of time 3227196488
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Message Sujet: Re: fragments of time   fragments of time Empty Jeu 22 Aoû - 10:25

mon chaaaaaaaaatttttt fragments of time 2625458459 fragments of time 2625458459 fragments of time 2625458459 fragments of time 2625458459
olala, ce début de fiche fragments of time 697000959
puis ta plume, puis winnie est si douce et aquila me touche déjà tellement fragments of time 3794924939 fragments of time 3794924939  
j'ai tellement hâte qu'elles se retrouvent avec meg fragments of time 3176379322
bref, j'ai hâte de lire la suite, mais c'est déjà parfait, comme tout ce que tu fais de toute façon fragments of time 3132515876

fragments of time 3794924939 fragments of time 3794924939 fragments of time 3794924939 fragments of time 3794924939 fragments of time 3794924939 fragments of time 3794924939 fragments of time 3794924939 fragments of time 3794924939 fragments of time 3794924939
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Message Sujet: Re: fragments of time   fragments of time Empty Jeu 22 Aoû - 10:28

Bienvenue parmis nous beautée!
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Siam Blackbird;

-- give your heart a break --
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Siam Blackbird



taylor.
waldosia.
3548
980
fragments of time Tumblr_ptud9nvkwY1x1l0y5o3_400
31
brisée, blessée, atrophiée. le cœur tellement vide qu'elle ne se sent plus capable d'aimer.
héritière d'une grande chaîne d'hôtels, pleine aux as. dilapider la fortune familiale et finir en une des magazines people est encore ce qu'elle fait de mieux.
la plus bourgeoise de toute évidence. les blackbird ont envahi le queens uppé.
you could break my heart in two,
but when it heals, it beats for you,
i know it's forward, but it's true.


☆ ☆ ☆
cez - coban - oksana
anyone ? - anyone ? - anyone ?

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Message Sujet: Re: fragments of time   fragments of time Empty Jeu 22 Aoû - 10:35

winnie est si un beau choix fragments of time 697000959 avec tes mots qui ne font que sublimer le superbe personnage dont j'ai entendu parler fragments of time 2746119247
j'ai bien hâte qu'on puisse régler nos petites histoires fragments of time 3132515876 t'es déjà à la maison poupée fragments of time 3794924939 fragments of time 3794924939 fragments of time 3794924939

_________________
qu'importe que reviennent, ces pensées qui m'aliènent. je saignerais mes veines, pour soigner mes peines,
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https://savethequeens.forumactif.com/t1678-im-just-a-bitch-with-money-and-power-siam https://savethequeens.forumactif.com/t6091-facing-shadows-siam
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Message Sujet: Re: fragments of time   fragments of time Empty Jeu 22 Aoû - 10:53

winnie quel choix fragments of time 3176379322
bienvenue fragments of time 3227196488
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Message Sujet: Re: fragments of time   fragments of time Empty Jeu 22 Aoû - 11:40

rebienvenue :)
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Message Sujet: Re: fragments of time   fragments of time Empty Jeu 22 Aoû - 13:32

Re bienvenue à toi !
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