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| i didn't have it in myself to go with grace (helen) | |
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| Sujet: i didn't have it in myself to go with grace (helen) Mer 9 Déc - 8:46 |
| save the queens ---- / HELEN PARKER
36 ans ---- /ACE OF DIAMONDS ---- / mary elizabeth winstead
identité complète - helen grace parker. papa n'a jamais eu son mot à dire, maman a insisté et maman obtient toujours ce qu'elle veut. lieu de naissance et origines - américaine c'est le petit appartement du bronx que papa et maman partageaient qui a vu naitre une helen trop pressée de pointer le bout de son nez pour le faire à l'hôpital. les paramedic au bout du fil qui finissent par, quelques minutes plus tard, débarquer dans l'espace exigu qu'était cet appartement, finalisant l'accouchement et félicitant les nouveaux parents avant de les reconduire à l'hôpital pour un suivi. études ou métier - professeure d'histoire jusqu'à tout récemment, la fin de sa carrière coïncide avec la fin de sa relation, elle qui est désormais conservatrice au musée, en charge de guider certaines expositions. orientation sexuelle - hétérosexuelle. c'est sans doute la seule certitude qui subsiste encore dans sa vie. statut civil - divorcée. un mariage qui a volé en éclat après l'infidélité avouée de son mari. incapable de passer outre, elle a signé les papiers, a emballé ses affaires dans des boîtes et a quitté le logement qu'ils partageaient, laissant là tout un pan de sa vie. pi, scénario ou prélien - scénario de @Haskel Larsen
traits de caractère / helen est une bonne personne. l’honnêteté primant sur tout, elle est cette amie qui n’hésitera pas à vous dire toute chose avec une franchise parfois déconcertante. elle est de ces personnes qui croient que la vérité fait moins mal que le mensonge – certes avec certaines exceptions à cette règle. ferme, on peut souvent confondre cette qualité avec l’obstination et pourtant. elle a ses convictions, elle s’y accroche, tout comme à ses idées. elle sait ce qu’elle veut, ce qu’elle attend de la vie et fera tout, dans la limite de ce qui est raisonnable et légal, pour parvenir à atteindre les objectifs qu’elle se fixe. patiente et attentive, il lui arrive parfois de s’oublier, de faire passer les autres avant sa propre personne. le plus bel exemple de ce trait de caractère est sans doute sa relation avec haskel. ses amis vous diront qu’elle est une sainte d’avoir mis autant de temps avant de le quitter, qu’elles auraient lancer la serviette il y a des semaines, des mois même. mais helen a pris son mal en patience, croyant que les choses s’amélioreraient. peut-être qu’elle est trop optimiste si un telle chose est possible. elle cherche le meilleur en chacun et c’est sans doute ce qui cause parfois sa perte. ou peut-être est-ce simplement qu’elle aime prendre soin des autres, que ça lui apporte du bonheur de sentir le poids des responsabilités sur ses épaules. un sens artistique aiguisé, helen est passionné par tout ce qui touche les arts, ce qui ne surprend pas vraiment lorsqu’on apprend qu’elle a étudié et enseigné l’histoire de l’art. ce n’est également pas surprenant qu’elle se soit éprise d’haskel.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share 01. elle a mille et un intérêts, helen, mais en tête de liste, on retrouve la mode. elle est fascinée par ce monde qu’elle a appris à apprivoiser tranquillement à l’adolescence. on dit merci à la grande sœur. elle aime flâner dans les boutique, toucher les tissus, passer des heures à essayer des dizaines de tenues – au grand damne de quiconque l’accompagne. elle aime expérimenter, les photos de son adolescence preuve que ces essais ne sont pas toujours des succès, mais lors de grands évènements, elle préfère les tenues sobres, les classiques. 02. ils sont une petite famille, les parker, mais ils sont unis. dernière d’une famille de deux enfants, helen est très proche de sa sœur. elles s’appellent presque tous les jours et se voient au moins une fois par semaine, que ce soit pour prendre un café, un souper chez l’une ou chez l’autre, une bière ou un cocktail un pour décompresser après une longue semaine, toutes les raisons sont bonnes pour se voir. 03. grande mélomane, helen a une collection incroyable de vinyles. qu’ils lui aient été donnés, qu’elles les aient trouvés dans une brocante, une vente débarras, ou qu’ils soient tous juste achetés au magasin de musique, elle s’est assurée de bien les mettre en évidence dans son appartement. son téléphone contient une dizaine de playlists qu’elle a ordonnées selon son humeur du moment ou l’activité qu’elle pratique. une d’entre elle est plus nostalgique que les autres et elle l’a affectueusement appelée soundtrack of my life, une collection de chansons qui ont toutes une signification particulière pour elle, qui la font voyager dans le temps. 04. Elle passe des heures à regarder des émissions de rénovation et s'est peut-être un peu trop inspirée des créations de joanna et chip gaines pour son appartement. elle a un compte pinterest d'ailleurs sur lequel elle a pin des inspirations pour une future maison. 05. Fan de true crime, elle regarde à peu près tout ce qui se fait dans le genre. Documentaires en tous genres, qu’ils discutent de tueurs en série ou de crimes quelconques, les unsolved mysteries, elle regarde tout. On pourrait presque croire que c’est malsain, mais ne vous en faites pas, elle n’est pas psychopathe. Elle cherche bien souvent à comprendre la psychologie de ceux qui ont commis ces crimes, et puis c’est la curiosité humaine, d’être attiré par ce qu’on ne peut expliquer. Ç’a beau souvent lui glacer le sang ces histoires, mais elle ne peut s’empêcher. Elle se laisse prendre au jeu, note les différents indices mentionnés, elle recherche les histoires sur Google, mène en quelque sorte sa propre enquête. 06. vestiges de ses années passées à faire du cheerleading, helen continue de s’entrainer. certes, elle ne le fait pas aussi intensément qu’à l’époque, mais elle croit en la maxime de l’esprit sain dans un corps sain. ayant été prône à des crises d’anxiété au cours de son parcours universitaire, elle a trouvé en l’entrainement un bon mécanisme de survie. elle revisite parfois ses années d’adolescence à travers des clichés croqués sur le vif avec une pointe de nostalgie qui fait se dessiner un sourire sur son visage et il lui arrive parfois de lui dire que ça lui manque, cette période de sa vie. elle n’est pourtant pas malheureuse des choix qu’elle a fait et ne regrette rien. 07. elle ne le clamera jamais haut et fort, mais le temps qui passe l'effraie. Ce ne sont pas les rides qui ne tarderont pas à se creuser sur son visage qui lui font peur. Non, elle sait que c'est le cycle naturel de la vie. C'est simplement qu'elle a trop conscience que la mort peut frapper n'importe quand. Elle voit la quarantaine approcher et sait qu'après, il lui en restera sans doute moins devant qu'elle n'en a derrière. 08. romantique qui ne s'assume absolument pas, elle vous dira que le film 10 Things I Hate About You est son plaisir coupable... La vérité, c'est qu'elle a regardé ce film plus de fois qu'elle ne peut le compter, connaissant presque toutes les répliques par coeur. Et puis, Heath Ledger qui sérénade Julia Stiles restera, pour elle, le moment le plus épique dans l'histoire du cinéma. Un classique.09. elle n'est pas du genre à être effrayée pour un rien, mais helen ne supporte la vue des araignées. elle se fige dès lors qu'elle en voit une. le pire, c'est lorsqu'elles disparaissent dieu sait ou. helen ne cesse alors de penser qu'elle les retrouvera éventuellement pendue au plafond à quelques centimètres de son visage au réveil, une pensée qui la terrifie. 10. helen n'a eu que deux relations amoureuses au cours de sa vie. son petit ami, à l'époque du secondaire, une relation qui aura durée quelques années et qui aura eu un grand impact sur sa vie. encore aujourd'hui, elle reste en contact avec lui, une grande amitié a découlé de leur relation et ils ne se sont jamais détestés. la rupture s'est faire de façon amicale, d'un commun accord. c'était simplement le temps pour eux de se quitter. they fell out of love. puis, il y a eu haskel. sa grande histoire d'amour. l'homme de sa vie, mots qu'elle déteste entendre sortir de la bouche de quiconque et qu'elle ne pensait jamais dire elle-même, mais qui lui sont apparus comme un fait indéniable. une relation à laquelle elle a mis fin, décision qu'elle se trouve à regretter aujourd'hui, chose qu'elle se trouve pourtant incapable d'admettre de vive voix. save the queens ---- / BEHIND THE MASK
marie ---- / 27 ans ---- / rpgiste
ville - québec. études ou métier - auditrice de nuit dans un hôtel. avis général sur le forum - c'est sombre et beau. le design/codage est à tomber. le détail qui t'a fait craquer - le mood du forum, le scénario d'haskel, la simplicité. fréquence de connexion - probablement tous les jours. crédits des icons - blaxkpoetry ;; chloë ;; roses for radfems @ tumblr le mot de la fin - tellement hâte de faire vivre helen parmi vous - Code:
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[b]mary elizabeth winstead[/b] / [i]helen parker[/i] |
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| Sujet: Re: i didn't have it in myself to go with grace (helen) Mer 9 Déc - 8:47 |
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once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share CHAPTER I ; little miss perfect déjà petite, on avait de grandes attentes envers helen. jamais pourtant, elle n’aura connu le poids d’une pression trop lourde à porter. jamais on ne lui aura fait sentir que l’échec était chose impossible, qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur. papa et maman auront toujours fourni à leurs petites filles, la prunelle de leurs yeux, un environnement ou il était facile de grandir, de s’épanouir, d’essayer de nouvelles choses, d’apprendre, de commettre des erreurs sans avoir peur du jugement. et c’est sans doute cette liberté dans l’erreur qui l’a poussée, au fils des années, à toujours vouloir plus, helen, à foncer tête première et à oser, non n’était jamais une réponse satisfaisante. déjà enfant, elle était cet être solaire, gamine qui irradiait la confiance, sur qui tout et chacun venait se reposer. elle était aimée, déjà à cet âge, helen. on voulait être son ami, se laisser bercer par cet aura qu’elle dégageait, on voulait faire parti de son monde. et si elle s’en amusait, la gamine, de cette attention qu’on lui portait, jamais elle n’aura été nécessaire à son épanouissement personnel. jamais elle n’a cherché à devenir cet être magnétique, cette femme de qui l’on recherchait la compagnie. si elle était bien entourée dans la cour d’école, elle appréciait pourtant ses moments plus solitaires à la maison. toujours, papa et maman lui ont dit qu’il fallait savoir heureux avec soi-même, apprendre à dépendre de personne, parce que rien dans la vie n’est certain. alors, qu’elle passe ses moments en compagnie d’être tangibles ou qu’elle s’amuse à les imaginer à travers les mots qui étaient couchés sur les pages d’un livres, elle se sentait bien, helen. et rapidement, les livres qu’elle vint à lire oscillèrent entre le polar, la fiction policière et les biographies. à l’adolescence, tandis que d’autres se régalaient de livres légers, d’histoires à l’eau de rose, elle lisait sur les femmes d’henry viii, elle se plongeait dans les romans de jane austen, se laissait attirer par les vestiges d’autres époques, d’autres mœurs. CHAPTER II ; we are cheerleaders cinq, six, sept, huit. la musique résonne, cogne contre les murs pour mieux revenir vers le groupe. les mouvements se succèdent avec précision, les doigts, les pieds pointés, les têtes relevées, les sourires indélébiles sur ces visages sur lesquels on dessine les perles de sueur. il ne faut que quelques secondes, une minute à peine, avant que le silence ne tombe à nouveau, seules les respirations haletantes et le poids des pieds qui atterrissent fermement sur le sol résonnent en un écho. un commentaire cinglant de la part de l’entraineur, une remarque sur la posture de l’une d’entre elle, sur le tumbling de l’autre, et on reprend. elle a l’impression qu’elle va être malade, helen, mais elle continue, elle persévère malgré que ses muscles semblent être en feu, et en une fraction de seconde, elle oublie tout. tout ce qui la fait souffrir passe au second plan. pas le temps, il faut se concentrer sur ce qui est important. et cette fois-ci, l’entraineur laisse aller, la musique continue, et on atteint la pose finale. elle le voit sur son visage, qu’il est ravi de la performance, leur entraineur. pas mal. les filles se regardent, roulent les yeux parce que jamais il ne dira que c’était bien. pas avant le grand jour. pas avant la prochaine compétition. parce qu’il y a toujours place à l’amélioration. parce qu’ils ne sont pas parfait, parce qu’ils manquent parfois de synchronisme, que ça accroche encore un peu ici et là, rien de majeur, mais il y a encore du travail à faire. mais ils sont doués, l’équipe. ils ont terminés second l’an dernier au UCA National High School Cheerleading Championship et cette année ils ont la ferme intention de s’emparer de la première place. dix minutes et on reprend du début. assise sur le sol, sa bouteille d’eau à la main, helen lève la tête vers son entraineur qui la regarde d’un air interrogateur. ça va? elle hoche la tête avant de prendre une autre gorgée d’eau puis de se relever, faire quelques étirements. le temps imparti écoulé, la voix de l’entraineur résonne à nouveau dans le gymnase. on reprend du début. n’oubliez pas, extensions, sourire, énergie. tous hochent la tête, prenant position, attendant que la musique se fasse à nouveau entendre. c’est peut-être exigeant comme sport, mais helen, elle y trouve son compte. il demande une certaine discipline, une rigueur qui lui plaisait, qui est, en quelque sorte, rassurante. et puis, ça lui demande de se donner entièrement, sans demi-mesure. les accolades sont toujours appréciées tout comme l’attention qu’elle reçoit – ce n’est pas qu’un stéréotype que de dire que les cheerleaders sont parmi les étudiantes les plus populaires, elle peut en attester – mais c’est l’amour du sport qui la motive avant tout. bonne pratique. que lance le coach avant de les laisser partir, le temps alloué à leur pratique maintenant terminé. à demain. CHAPTER III ; journey to the past on lui dit toujours qu’elle aurait pu étudier un million de choses, si elle avait voulu, helen. enseignants et parents lui ont dit qu’elle avait le talent et la détermination pour atteindre n’importe quel but qu’elle se fixait. papa s’est longtemps plu à l’imaginer occuper un poste d’importance en tant que chirurgienne, elle qui a toujours tout fait avec une minutie incroyable, qui n’a toujours désiré atteindre rien de moins que la perfection. c’est maman qui l’a remarqué, que la benjamine de la famille était attirée par les arts. certes, au fil des années, alors qu’elle se cherchait, elle a touché à des dizaines de domaines, helen. elle a cru, un moment, qu’elle pourrait faire carrière en tant que cheerleader. elle a pourtant réalisé que ce n’était qu’une passion, qu’elle ne s’imaginait pas maintenir le train de vie qu’une telle profession lui demandait. elle s’est essayée à l’écriture, elle qui a toujours eu une passion pour les mots. l’inspiration était pourtant si volatile, instable, incertaine, helen a rapidement balayé cette idée d’un revers de la main. si elle ne s’est jamais intéressée à l’art de façon très personnelle, n’ayant pas la fibre artistique, c’est son premier petit ami qui l’a initié, qui lui a fait découvrir cette sensibilité. un premier rendez-vous dans un musée – il avait pioché l’idée dans un film à l’eau de rose – et il n’en fallu pas plus pour que helen tombe en amour tant avec l’homme que le médium. l’entendre décrire les images accrochées aux murs, la passion avec laquelle il expliquait le contexte dans lequel certaines d’entres elles avaient été peintes, elle s’est rapidement retrouvée le nez dans les bouquins à en apprendre davantage sur van gogh, monet, et autres grands de ce monde. si bien que la décision d’étudier l’histoire de l’art lorsqu’est venu le temps de choisir un programme et une université lui est apparu comme une évidence. papa s’est longtemps demandé ce qu’elle pourrait bien faire avec un tel diplôme en poche, mais ces questions, ces doutes n’ont servis qu’à motiver helen, la faire se démener un peu plus pour prouver à son paternel qu’elle avait un avenir, qu’elle pourrait faire quelque chose de bien en poursuivant ce domaine d’études. et elle s’est véritablement trouvée, helen, sur les bancs d’université. elle a réalisé qu’elle a passé des années à se chercher, elle qui avait des intérêts qui touchaient un large spectre, indécise quant à savoir vers quoi se tourner, ce qu’elle ferait de sa vie. et pourtant, lorsqu’elle s’est retrouvée nez à nez avec les temples grecs, qu’elle a étudié la place de la femme dans le monde de l’art, à la fois sujet et artiste, elle a su que c’est ce à quoi elle dédierait sa vie, que l’art, s’il avait longtemps été relégué à l’arrière-plan de sa vie, en serait maintenant partie intégrante. si bien qu’elle a poursuivi ses études, ressentant le besoin de transmettre cette passion, ces connaissances nouvellement acquises à d’autres qui, elle l’espérait, partageraient le même enthousiasme qu’elle. CHAPTER IV ; home is where you are helen, réveille-toi. la voix de sa sœur n’a jamais été le son qu’elle voulait entendre au réveil, mais elle ne semble pas avoir le choix. tu sais quel jour on est? comment pourrait-elle oublier. elle tire pourtant la couverture par-dessus sa tête, désirant gagner quelques minutes de sommeil. cinq minutes. qu’elle demande. un soupire passe les lèvres de sa sœur qui, décidée, tire sur la couverture et expose helen à la lumière du jour. tu crois vraiment que je vais te laisser être en retard le jour de ton mariage? on a pas mal de travail à faire si on veut te rendre jolie. et en une fraction de seconde, helen balance l’oreiller au visage de sa sœur qui stoppa net de rire. maman a fait du café. ton déjeuner est prêt, tu n’as qu’à nous laisser prendre soin de toi aujourd’hui. les mains passées sur son visage comme pour tenter de se réveiller, helen glisse finalement hors du lit et se dirige vers la cuisine et s’empare de la tasse que sa mère lui tend. nerveuse? helen secoue la tête. enfin, peut-être l’est-elle un peu, parce qu’elle n’a pas envie que quoi que ce soit ait de travers, mais elle ne doute pas de l’étape qu’elle s’apprête à franchir. je n’ai jamais été aussi certaine de quoi que ce soit. un sourire se dessine sur les lèvres de sa mère qui pose un baiser sur son front. et une heure plus tard, son déjeuner englouti et sa tasse de café vide, elle se retrouve assise sur la chaise de la cuisine tandis que sa meilleure amie se charge de faire disparaître les cernes sous ses yeux et lui donner un peu plus d’éclat. ce n’est pas la perfection, mais c’est le mieux que je puisse faire. qu’elle lance avec un sérieux qui laisse helen craindre le pire. pourtant, lorsqu’on tient un miroir devant elle, elle peine à croire l’image qu’il lui renvoit. son visage, jumelé à la coiffure que l’on a créé en simultané ressemble à l’image qu’elle se faisait, petite, des princesses de contes de fées et, sans qu’elle s’y attende, elle sent les larmes lui monter aux yeux. j’espère que le mascara est waterproof. qu’elle dit dans un éclat de rire, s’emparant d’un mouchoir et tamponnant le coin de ses yeux pour éviter que les larmes ne coulent et gâchent tout le travail accompli. je peine à croire que c’est moi. mais le temps manque pour faire des éloges, pour les compliments et les moments pleins de tendresse. elle se dirige vers sa chambre, là ou l’attend sa robe, étalée sur le lit. avec un peu d’aide, elle s’y glisse et, en quelques minutes, ses chaussures sont à ses pieds. les bijoux bien mis en place, le bleu, le vieux, le neuf, l’emprunté, tous ornent son corps ou sa chevelure. une fois prête, elle quitte la chambre pour se diriger vers le salon, là ou ses parents l’attendent. Déjà, elle voit son père ému et peine à imaginer ce que sera sa réaction une fois à l’église. Les minutes s’écoulent, elle monte dans la voiture, on la conduit jusqu’à l’église et, encore, on lui demande si elle est certaine de la décision qu’elle s’apprête à prendre. Confiante, elle hoche la tête. Si le moindre doute subsistait, ils s’envolent à l’instant où la musique se fait entendre, où elle fait son entrée et pose les yeux sur lui. Elle le voit, là, debout, devant l’autel et même à cette distance, elle peut apercevoir le sourire qui se dessine sur son visage, elle devine les lignes fines qui ornent le coin de ses yeux et son regard ne le quitte pas. Non, Helen ne doute pas qu’Elle se trouve aujourd’hui devant l’homme de sa vie et c’est sans hésitation qu’elle lui jure de l’aimer dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, qu’elle lui promet fidélité devant parents et amis avant que leurs doigts ne soient sertis d’un nouveau bijou, cette alliance qu’elle n’avait jamais réellement imaginé à son doigt, mais qui semblait maintenant exactement là ou elle devait être. et c’est sous les acclamations de la foule qu’il pose ses lèvres contre les siennes, qu’ils descendent l’allée, officiellement mari et femme. CHAPTER V ; the world seemed to burn Certains soirs, lorsqu’elle ferme les yeux, elle peut presque le voir derrière ses paupières closes, les traits de son visages, les courbes de son corps encore si fraiches dans sa mémoire. Si elle s’autorise – et ces moments sont infiniment rares puisque trop douloureux – elle peut encore sentir son parfum, comme s’il était toujours là, comme si, à l’instant ou elle tournerait la tête, elle le verrait, un sourire dessiné sur ses lèvres, les fossettes qui creusent ses joues, les lignes fines aux coins de ses yeux alors qu’il a le regard rivé sur elle. Cette image, ce souvenir lui semble si lointain maintenant alors que, quelques semaines plus tôt, encore, c’était pourtant si réel. Si elle laisse son esprit divaguer un peu trop longtemps, elle peut le voir derrière les fourneaux, à tenter de cuisiner dieu sait quoi juste parce qu’il avait envie de l’impressionner – comme si c’était nécessaire, sachant pourtant très bien qu’ils finiraient par commander leurs plats favoris de ce petit restaurants à quelques rues de leur logement parce qu’il lui fallait admettre que ses talents de cuisiniers était bien inférieurs à ceux de musicien. Elle parvient même encore à entendre ces mélodies qu’il jouait, les souvenirs voguant de pièces de grands compositeurs aux œuvres qu’il lui arrivait de créer sous l’impulsion du moment. Qu’importe pourtant ce qu’il performait dans le confins de leur logis, elle prenait toujours un grand plaisir à se laisser bercer par ces mélodies, qu’elle les écoute en travaillant sur les cours qu’elle préparait ou qu’elle soit emmitouflée dans une couverture, un livre à la main, à laisser son esprit vagabonder. Elle s’empresse toujours de chasser cette image, de la conjurer, de se remémorer la raison pour laquelle elle est partie, a mis fin à ce qu’elle sait a été sa plus belle histoire, celle qui aurait du ne jamais se terminer. Parce qu’elle était amoureuse, Helen, complètement, entièrement. Parce que chaque je t’aime qui franchissait la barrière de ses lèvres était vrai et qu’elle l’aimait de tout son être. Peut-être qu’elle aurait du faire un effort. Peut-être qu’elle a eu tord de jeter l’éponge, que leur histoire ne méritait pas de se terminer de la sorte, mais lorsqu’elle se retrouve en compagnie de ses copines qui lui assurent toutes qu’elle a pris la bonne décision, elle retrouve la raison. Elles lui rappellent qu’elle a beaucoup enduré, Helen, lui disent qu’elle a été une sainte, qu’elles auraient tout plaquer bien avant. CHAPTER VI ; hundreds of stories j’ai besoin de changement. la réponse qu’elle donne à tous ceux qui lui demandent pourquoi elle songe quitter son poste de teaching assistant n’est pas un mensonge. ce n’est pourtant pas la vérité absolue. elle ne s’était jamais imaginée avoir cette discussion avec le professeur qui l’a prise sous sa tutelle, avec la direction de l’université, ceux qui lui ont fait confiance, qui s’attendaient sans doute à ce qu’elle devienne éventuellement partie intégrante du corps professoral, mais elle n’y arrive plus. elle n’a plus ce feu qui l’animait encore l’année précédente. je suis désolée. piètre excuse lancée à ceux qui avaient cru en elle, mais c’est tout ce qu’elle peut leur offrir avant de quitter le bureau, l’université, un dernier regard derrière elle pour voir tout ce sur quoi elle tire un trait, ce rêve qu’elle abandonne. elle se répète mille et une fois que c’est la bonne décision qu’elle prend, de tourner la page sur ce chapitre de sa vie, de tout recommencer à zéro. elle se convainc que c’est ce qui lui fera le plus grand bien, que de trouver un petit appartement dans le queens traditionnel. elle se permets même de se perdre dans les magasins de décoration et les brocantes à la recherche de trouvailles, de petits joyaux qui feront de l’endroit son chez-soi. pourtant, les mois s’écoulent et jamais elle ne se sent véritablement à sa place, helen. elle se plait dans ce nouveau poste qu’on lui a confié, un retour aux sources, presque, que de travailler dans un musée. il y a ces souvenirs qui ont refait surface lorsqu’elle y a posé les pieds, se remémorant la première fois qu’elle avait arpenté les couloirs, visité les salles presque vingt ans auparavant. ce devrait être familier, comme revenir à la maison après un long voyage et pendant quelques jours, c’est la sensation qui prédomine… mais rapidement, elle s’estompe. rapidement, helen se retrouve plongée dans une routine qui la rend un peu morose, elle qui est pourtant de nature joviale. et lorsqu’Elle rentre chez elle, elle n’a jamais réellement l’impression d’être chez elle. la décoration est pourtant à son gout, chaque pièce qui occupe l’espace choisie avec soin, mais il manque quelque chose. elle se voile la face, helen, se fait accroire qu’elle est en paix avec la décision qu’Elle a prise quelques mois plus tôt, que c’était la chose à faire. elle ne peut pourtant s’empêcher de s’imaginer de quoi aurait l’air le salon si un piano s’y trouvait, se laisse bercer par ces mélodies classiques, nostalgique de ce temps ou la vie était belle, ou elle était heureuse, vraiment heureuse. dans ces moments, elle se dit que ce n’est qu’une phase, qu’elle n’a besoin que d’un temps d’adaptation, qu’éventuellement, tout trouvera sa place, qu’elle prendra son rythme, ses aises et que ce quartier et ses résidents deviendront sa nouvelle maison, sa nouvelle famille. elle se le répète encore et encore avec l’espoir d’y croire, mais toujours il y a cette petite voix dans sa tête qui lui murmure qu’elle ment, qu’elle ne peut continuer ainsi. qu’elle se fait plus de mal que de bien en se forçant à ne pas admettre qu’elle a fait une erreur. elle qui a grandit avec l’assurance que d’admettre une faute n’était pas une mauvaise chose, c’est plutôt ironique qu’elle soit incapable de le faire maintenant, alors que sa vie est dans la balance, que son avenir en dépende. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: i didn't have it in myself to go with grace (helen) Mer 9 Déc - 9:08 |
| Prems! Je t'ai vue poster sur le scénario et j'étais déjà comme une puce à l'idée de te voir débarquer pour jouer ce rôle! Y en a un qui va être ravi! Tu es magnifique ! Helen Parker, ça sonne bien en plus!! Bref, bienvenuuuuue |
| | | Invité;
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| Sujet: Re: i didn't have it in myself to go with grace (helen) Mer 9 Déc - 9:13 |
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| | | Oksana Volkov;
-- surprise motherfucker -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
renata gubaeva sicecream (ava) ; drake (sign) ; vocivus (icons) max ; blake 1878 1000 29 les relents amoureux occupent désormais une minuscule place dans le myocarde enivré d'une odeur qui te colle à la peau. l'armoire s'ouvre tous les jours pour laisser respirer les vêtements qui n'ont plus de silhouette à habiller les effluves ne dissimulent aucun secret. arômes mandarines, narines respirent les odeurs de jasmin mélange à la vanille, leur singularité ne t’échappe jamais. nez d’exception au destin prometteur qui s’abandonne aux plaisirs olfactifs. fragrances divines. attirance limpide. loin des miasmes pollués. cocon près de la baie. m o o d b o a r d
siam - louison - grisha - brynn - terrence
| Sujet: Re: i didn't have it in myself to go with grace (helen) Mer 9 Déc - 10:16 |
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| | | Invité;
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| Sujet: Re: i didn't have it in myself to go with grace (helen) Mer 9 Déc - 11:01 |
| Bienvenue parmi nous ! Quel bon choix de scenario ! |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: i didn't have it in myself to go with grace (helen) Mer 9 Déc - 11:15 |
| Sublime choix de scénario, et j’adore ce début j ai hâte d’en lire plus. Bienvenue ^^ |
| | | Invité;
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| Sujet: Re: i didn't have it in myself to go with grace (helen) Mer 9 Déc - 13:03 |
| vu la plume d'haskel et la qualité que l'on devine déjà de la tienne, honnêtement, ça va donner envie de stalker vos rps ** sois la bienvenue parmi nous |
| | | Invité;
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| Sujet: Re: i didn't have it in myself to go with grace (helen) Mer 9 Déc - 15:02 |
| @carmin fletcher merci pour les compliments, mais le crédit va à haskel, je n'ai fait que tout reprendre du scénario. ça fait quand même chaud au coeur de voir l'engouement face à ce scénario @imra st-clair c'est d'ailleurs en partie sa plume qui m'a fait craquer (bien que tout le scénario soit une perle). mon dieux, que de compliments qui me vont droit au coeur (en vrai, mon métier consiste à classer des factures et m'assurer que les ventes de la journée balancent avec ce qu'on a dans notre système, rien de bien palpitant, surtout en temps de pandémie quand l'occupation est à son plus bas. mais ça me permet de regarder netflix alors... ) merci @oksana volkov c'est vrai qu'elle est très peu vue sur les forums et c'est tellement dommage. heureuse de te l'avoir fait découvrir et c'est vrai, je trouve qu'elle colle parfaitement au personnage. merci @knox sterling merci @quinn ziegler merci en espérant que la suite plaira tout autant @james marlowe oohhh un stalker en perspective (c'est bien la seule fois ou je vais associer ce smiley à la perspective de me faire stalker ) merci j'espère être à la hauteur des attentes. |
| | | Coban Sorrentino;
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jacob bixenman. aeroplane (avatar) ; hécate (icons) ; élissan (sign) 815 970 32 doucereux célibat. livreur pour un resto pas franchement étoilé. queens effervescent, là où on ne dort pas. -- on dit que l'argent n'a pas d' o d e u r
| Sujet: Re: i didn't have it in myself to go with grace (helen) Mer 9 Déc - 18:42 |
| très très bon choix d'avatar bienvenue à toi ma belle et bon courage pour ta fiche |
| | | Contenu sponsorisé;
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| Sujet: Re: i didn't have it in myself to go with grace (helen) |
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