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 Lose Yourself (Amour)

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Grisha Orlov;

-- gros méchant pas bo --
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Grisha Orlov



Mads M.
WALDOSIA (ava)
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Lose Yourself (Amour) Ez4FQwb
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(Veuf) Agnieska la femme, l'unique. Tuée sauvagement par la loi du Talion, fameuse, cruelle, elle a laissé dans un dernier soupir les souhaits pour sa fille, mais de cette dernière le corps aussi retrouvé.
Il se présente psychiatre pour toutes personnes naïves, psychiatre à temps partiel, de l'autre côté du miroir l'homme poli se transforme en tyran, il gouverne de ses doigts meurtriers un vaste empire où règne désolation et despotisme. Père de la mafia Romashka, c'est à lui qu'on loue allégeance et qu'on ploie les genoux.

MISHA OKSANA BARBIE
MEDEE SAHEL JAMES

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Message Sujet: Lose Yourself (Amour)   Lose Yourself (Amour) Empty Ven 25 Sep - 10:07


lose Yourself
La cité des mâles veille sur le quartier des lunes
Elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume

     Les voix s’épaississaient, les mots s’endurcissaient, les regards se croisaient, les tensions s’affectaient ; dans le bureau de Grisha, dans sa maison de passe chez les Edelweiss, on entendait les éclats de colère, des rugissements à souffle rompu ; l’un souhaitait exprimer l’amour illusoire, un amour dont on enchaîne les poignets afin d’accaparer les soupirs d’une chimère de couple, l’autre tourmenté par l’angoisse et les images de cadavres, son fils, noyé, repéché dans l’Hudson. Le père, bras croisés, semblait jeter des malédictions, son air placide n’annonçait qu’une expédition punitive, le rêve de pourfendre le poison, de l’arracher des entrailles de celle dont on ne parlait pas. Amour, drôle de nom pour une sorcière ; Amour. La dureté du poing frappant contre le bureau de chêne massif, le tremblement du verre de vodka ; Grisha s’impatiente, et il est rare de déceler sur son visage d’habitude si calme, un air de franc courroux entremêlé de peur et d’autorité. Maintenant ça suffit, tu vas me faire le plaisir de t’assoir, de consulter ces dossiers, de me faire de la comptabilité. Et si tu ne comprends pas, obstiné que tu es à vouloir te détruire encore à coup de mauvaises fréquentations alors tu iras voir Lila, elle saura au moins te débarrasser pour une heure de ton inconscient qui t’encombre ! Avait-il argué, d’un ton droit et rigide sans une note plus basse ou plus haute que la neutralité, mais, dans les pupilles, l’orage et la foudre. Il est parti rejoindre Hyacinthe, lui a demandé de préparer la voiture, laissant son fils en proie aux montagnes des comptes et des chiffres.

 Tu sais où elle habite, on va chez elle, on l’attendra. Le dialecte russe bourdonne de sauvagerie, dans la carlingue les mains assemblent les armes, puis, descendant, ils ont caché les meurtrières dans leur pantalon, dans leur dos. Ils ont gravi les marches. Ils ont constaté la porte et la facilité à l’ouvrir, l’exploser d’ailleurs puisque Grisha avait besoin déjà, de purger l’ire lui pénétrant les artères. D’une puérilité abominable il a déchiré, fracassé, ravagé l’appartement, taudis à la base mais capharnaüm, bordel de vêtements dépecés et de morceaux d’assiettes, de verres. Assis, tous deux, Hyacinthe, les doigts sur le clavier de son écran de portable, l’expression toujours impénétrable, Grisha jouant avec son briquet, une clope à ses lippes et la fumée qui envahit par l’odeur acre et indélicate les murs suintants de moisissures. Heureux d’imaginer le venin vivotant dans un trou à rat. Des pas, et la gosse se montre, dévoile une silhouette de bimbo, cliché des femelles de bas étage que l’on ne paierait même pas. « Elle ne serait pas bienvenue chez les glycines. » Car l’homme ne s’empêche pas d’ausculter le corps, les manières, et la démarche, de juger du prix probable, de la valeur, comme un objet étalé sur les tables de boutique, Grisha croit la femme inférieure et débile. Hyacinthe s’empare du bras de la blonde, l’oblige à leur faire face. C’est une arme qu’il tend, braque sur le front d’Amour, une pause, réfléchit, reprend le contrôle sur la possessivité, la jalousie mais surtout la peur, l’énorme, l’odieuse, la peur d’apercevoir un jour la charogne de son fils comme un jour malheureux, un jour de pluie, il avait éprouvé la tristesse profonde, inimaginable à la vue de sa femme les boyaux à l’air.


Les dialogues en italique sont en russe

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Message Sujet: Re: Lose Yourself (Amour)   Lose Yourself (Amour) Empty Dim 27 Sep - 0:13


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“Alors crève. J’t’aimais quand même”


Amour est aimée quand finalement elle disparaît, sûrement est-ce la raison pour laquelle on l’aime enfin. Parce qu’elle n’est plus, même parmi les ombres, à rendre l’existence abjecte, à paver le sol de ses charognes, à opprimer par son fiel et ses hystéries. Il l’aime depuis qu’elle emporte sa monstruosité dans ce versant où il n’existe pas, et cette franche quiétude cueille le gamin à l’histoire qu’on parfumerait bien d’un peu de paix. Il a récité au tyran l’amour parce que le départ l’a soudainement rendu paisible. Elle, a tenu ses doigts hauts sur l’écran, frappé “va t’faire foutre” et ne l’a jamais envoyé. Amour a retenu l’idiome parce que l’autre monde, déjà, hurlait son nom, mendiait sa présence. Douée elle l’était; pour que la douleur jamais ne l’assiège et dénéguer le radeau qui faisait naufrage derrière son thorax. Les pognes qu’elle avait enfoncées dans ses poches en même temps que son téléphone, étonnemment placide et concentrée sur les remontrances du bras-droit.

Une semaine plus tard.

Les griffes de Tank cliquètent sur le trottoir, la blonde tire sur le mégot qu’elle jette du bout des doigts et pousse la porte de l’immeuble. Le cabot grimpe, pressé de retrouver l’eau dans sa gamelle, l’autre traîne un peu en arrière, accélère le pas au premier grognements du canidé. Entre les grilles de la balustrade, elle constate la porte arrachée, puis marche sur les vestiges qu’elle considère avec lassitude, plus encore que les inconnus siégeant dans son taudis. Elle est bien couverte, sapée pour l’inaperçu, mais ça suffit pas pour endiguer la fouille des obsédés. “Putain, c’est quoi encore c’bordel? On s’connait?”, qu’elle déclare en couvrant les éclats un peu partout dans la baraque d’un oeil rompu. Par-dessus l’aparté des deux hommes, la sauvage claque sa palabre et achève les aboiements de Tank. La gueule qu’elle détourne brièvement suffit à la mettre dans le viseur. Bientôt, malgré ses maugréations et ses résistances, une arme la pointe mais dégueule son plomb dans le crâne de l’animal qui s’élance les crocs à découvert. Amour assène son nom, beaucoup trop tard. Quand il s’effondre sur les débris, le corps rebroussé par toutes les affections de la blonde fait un bruit sourd à lui saisir les entrailles. D’un vif coup de tête balancée vers l’arrière, la môme s’exhorte des mains gelées de la toison dorée pour rejoindre la dépouille de son ami, toucher sa mort du bout des doigts et s’en gausser amèrement pour ne point en souffrir. Comme le grand blond s’apprête à répliquer, Amour a sorti le canif coincé dans la poche de son jean: “approche-moi et j’te découpe, fils de pute”. Elle discerne mal le danger, recule, hors de portée, mais ne se sauve pas. En cet instant, elle était pas foutue de comprendre qu’elle faisait pas le poids, son couteau contre leurs flingues. “Vous êtes qui?”, qu’elle demande encore, l’adrénaline gonflant le poitraille. Il ne fallait qu’une balle dûement placée pour arrêter un chien enragé.




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Il se présente psychiatre pour toutes personnes naïves, psychiatre à temps partiel, de l'autre côté du miroir l'homme poli se transforme en tyran, il gouverne de ses doigts meurtriers un vaste empire où règne désolation et despotisme. Père de la mafia Romashka, c'est à lui qu'on loue allégeance et qu'on ploie les genoux.

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Message Sujet: Re: Lose Yourself (Amour)   Lose Yourself (Amour) Empty Sam 3 Oct - 19:44


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     L’arme a dévié de sa trajectoire, de la tête de la gosse impertinente vers le chien, et la balle s’est gravée dans le velouté de ses poils, il est tombé, il a chuté, n’a pas eu le temps de respirer. Une dernière fois, la fois de trop. Hyacinthe s’empare de l’espace nauséabond, debout, le corps rigide assène l’aura meurtrière, Grisha a les bras croisés sur sa chemise repassée, toujours impeccable dans son costume de cadre à l’autorité époustouflante. Ils ne parlent toujours pas, les lèvres et le visage austère, sous l’emprise d’un contrôle de surhomme puisque l’envie de la mâter puis de l’assassiner hantent les veines. Hyacinthe, d’un signe de tête, a conseillé au parrain de ne pas apporter la dernière pierre, celle qui tuerait le poison, l’exclurait de l’existence, débarrasser de cette angoisse, lui qui ne supporte pas l’impuissance, pour un peu elle l’aurait tué son gamin. Il tourne, ressasse, les pas foulent le parquet et la fumée de sa clope inonde les murs moites et pourrissants. Le russe a la prunelle enflammée de colère et la main toujours accrochée sur le barillet. La vision de la perte, cette femelle près de la charogne d’un chien ne lui provoque aucun émoi, seul demeure l’ire qui ordonne de fracasser le crâne.  « Je la tue, on en parle plus. Au pire une dispute avec Misha, c’est habituel en ce moment. » Hyacinthe hésite, secoue la tête, enfile sur ses lèvres la nicotine et souffle le cancer jaillissant de sa gorge.  « Si tu fais ça il t’en voudra à mort, tu le sais. Laisse lui comme souvenir. Elle était qui déjà pour lui ? » Et, dans la colère se mêle le vert de la jalousie, l’encre de la possessivité ; si Grisha a débarqué comme un Chronos vengeur ce fut aussi pour s’enorgueillir de sa raison, de sa vérité, dire au fils qu’elle n’est rien de plus qu’une substance nocive. Tu voudrais que je trouve ton corps, dépossédé de ta vie, Misha Orlov, mon héritier ; il rêve la nuit, il agonise, les chimères parfois, changent de formes, c’est le cadavre repêché dans l’Hudson puis les pieds avant la corde, pendu dans un entrepôt son entrepôt. Et la femme souriante, se gaussant de l’énième perte, celle-ci il succomberait dans la folie meurtrière. Aujourd’hui, ou demain, elle serait morte. Pas l’accueillir dans une de ses maisons de passe, elle pourrait y semer le chaos, cette graine de sorcière, maquillée à outrance, les vêtements de la provocante, quand il la regarde, il a l’expression du dégoût. Tout se mêle, en face d’elle, il a ses jambes tendues, les poings serrés. Il voudrait bien l’étêter, voir surgir l’ichor puis partir retrouver ses affaires, son business, son royaume.  « Je suis le père de celui que tu veux buter. » et le fiel coule dans les phonèmes.  « T’as de la chance, vraiment. Protégée par Dante Morante, le fameux juge qui a voué sa vie à pourchasser les criminels. Si je te tue, je vais devoir encore remplir de la paperasse. » L’idée de séjourner derrière les barreaux ne lui effleure pas même l’esprit, invincible dans son expérience de mafieux, des années à soudoyer et à vivre luxueusement sur le dos des misérables.

 Les pas d’un escadron se rapprochent, des bruits, discrets, de ceux qui suivent dans l’ombre, recueillent des preuves. Et l’homme, devant la porte, la tignasse auréolée d’or, le visage taillé dans la beauté d’un Apollon, vêtu de son uniforme de flic plutôt que celui de criminologue encadre la devanture, trois hommes le suivent, armés et menaçant. Le rictus de Grisha, et son corps se soulève pour faire face au lion. Il n’aura pas l’occasion de pourfendre le visage de l’Amour. « Pour un peu, j’aurai eu le sentiment d’être suivi. » se moque-t-il. Césaire, le  Grand arbore sur son faciès un air de sévérité nimbé de douceur naturelle, de cette tendresse pour l’homme juste, pour l’homme droit. Tout ce que Grisha ne supporte pas. Et le regard se perd dans les regrets de ne pouvoir saccager et réduire l’âme et le corps de la fille. Une fille qui posera d’énormes problèmes, à l’avenir. D’ailleurs, Césaire, dans son affable courtoisie s’adresse à cette dernière, un ton de voix en prise avec le professionnalisme parfait de celui qui exige une posture toujours alerte. « Mademoiselle Vaughn, veuillez nous suivre s’il vous plaît. » et lorsqu’il s’adresse à Grisha, toujours l’air neutre sur son visage « vous aussi monsieur Orlov ».


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Message Sujet: Re: Lose Yourself (Amour)   Lose Yourself (Amour) Empty Dim 8 Nov - 23:21


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     Les insectes jactent encore, la prennent dans l’étau de son ignorance. Celui à la gueule de corbac fait battre son manteau d’ailes sombres à travers la pièce, sur le front de guerre de sa propre réflexion, et l’autre plus tranquille tempère malgré les obus songeurs qui s’écrasent. Elle observe les sourcils froncés quand finalement l’on s’adresse à elle, le toucher vénéneux à se tenir sur ses appuis, le visage qui se reflète dans le tranchant. L’aveux s’est flanqué dans une brise incrédule qu’elle ne trouve pas le temps de démêler parmi le mistral qu’il souffle tout en confessant le nom de Morante. Ses traits lassés se froissent au bout de quelques secondes au cours desquelles elle déchiffre. “C’est vous le psy”, elle demande, certaine pourtant, et la remarque se mue en affirmation. C’est un foutu éclair de raison dans ce maelstrom de folie. Misha espérait-il tant qu’elle le tue pour envoyer le père résoudre la matrice? Car ce n’est pas la stupeur qui la guette à entendre l’homme proférer les morts qu’elle pourrait semer. Dans les yeux de l’ogre, elle y lit l’inestimable valeur du garçon. Et ce qu’elle ne possède pas, elle le discerne désormais avec une parfaite acuité à l’aune fielleuse du patriarche. Le myocarde nippé sous les strates de poussière, en un battement fait tout vaciller. Le constat indélicat d’être moins bien aimée que le père aime le fils, à en foutre en l’air l’Amour et ses risques. Le constat que ses amours à elle sont factices, que Dante protège la beauté de l’ordre mais n’irait s’égratigner pour le repenti de son âme pacotille.
C’est en quelques phrases que l’homme immobilise la jeune femme, dorénavant elle se tortille dans ses songes et n’en sortira qu’en rescapée. De ses vérités longtemps évitées germent les idées noires, à l’intérieur les stigmates redeviennent blessures, et Amour s’alimente un peu plus d’haine. Et rien ne se passe alors qu’elle est enfin prête à mourir. Elle rêve que le poing du père traverse son thorax, qu’on achève cette quête piteuse de l’indéfectible. Car cette pureté sentimentale qu’elle jalouse et qui se présente devant elle dans ses atours les plus farouches la dégoûte. Cet homme aime le gamin aussi salement qu’elle le fait, mais la blonde faite des atomes de l’orgueil s’en préserve l’âme et le coeur.
Alors ça la débecte, et ça lui donne davantage le goût de la riposte que du sacrifice.
L’hargneuse fléchit pour mieux bondir alors qu’une trombe de pas fait valser la tension du moment. Il leur faut moins d’une minute pour gravir le haut de l’immeuble. La gueule désenchantée qu’elle détourne sur ce paquet d’hommes vomi par l’encadrement. Une flicaille s’extrait du groupe, paré de la même austérité qu’elle taquine chez Dante, et enrobe son sermon de cette rigidité similaire. Amour éclate un rire vaincu et range l’arme qu’elle tient au fond de sa poche. “C’est vraiment une soirée d’merde, pas vrai l’fossile?”, l’insolence pince le psychiatre. Amour expire, essuie la sueur sur son front du revers de sa main. “J’allais m’débarasser d’eux d’toute façon, autant qu’vous fassiez votre taf pour une fois”, adresse-t-elle à l’agent gagnant ses côtés. “Bon on s’taille, j’ai un quatre étoiles qui m’attend moi, pas vrai chef?”, le sourire narquois qui s’esquinte contre les façades tendues.



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