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| Sujet: i only want sympathy in the form of you crawling into bed with me Lun 20 Juil - 20:46 |
| save the queens ---- / marlon travaglini
24 ans ---- / ace of spades ---- / cristiano palmerini
identité complète - marlon travaglini, il n'a pas de surnoms, pas d'autre nom, il est l'ombre dégingandée qui file le long des murs ou sur sa moto, pour le reste, peu de gens peuvent se targuer de savoir qui il est vraiment. lieu de naissance et origines - il est né à new york, et ses origines sont aussi nébuleuses que son esprit. dans les veines de sa mère, c'est l'europe qui coule, l'italie, la mélodie. dans celles de son père, c'est une autre affaire. marlon n'en sait rien, mais un narrateur omniscient vous dira qu'il y a des origines brésiliennes (c'est peut-être pour ça qu'il a le coeur comme l'amazonie, déforesté par endroits, luxuriant à d'autres, marlon) et japonaises, mais tout cela lui importe peu, au garçon désinvolte. il pourrait venir de saturne et jupiter que ça lui ferait une belle jambe. études ou métier - il a lâché l'école en cours de route, adieu les belles études auxquelles il n'aspirait pas. il vit de petits trafics insignifiants. orientation sexuelle - tant qu'il y a du plaisir, marlon ne dit pas non. statut civil - loser à la dérive, diront certains. libre comme l'air, corrigerait-il d'un haussement d'épaules, d'un sourire en coin qui veut tout et rien dire. pi, scénario ou prélien - inventé.
traits de caractère / marlon est sans doute l'exact opposé de l'image du gendre idéal. flemmard, cynique, parfois inquiétant, il s'amuse de la méfiance qu'il provoque, ne semble jamais s'émouvoir de rien, ni s'intéresser à quoi que ce soit. il ne cherche pas à se faire des amis, se contente de ceux qui gravitent autour de lui, pour une raison qui lui échappe. parce qu'il le sait, s'il indigne certaines personnes, d'autres n'aspirent qu'à percer sa carapace (spoiler alert: nobody did until now). il n'aime pas être seul, il n'aime pas être entouré, il erre dans un monde étranger à la réalité. parfois il va chercher la bagarre, juste pour le plaisir, parfois il va disparaitre des jours durant, sans jamais dire où il est allé. il ne cherche même pas à cultiver le mystère, il fait juste ce qu'il veut, quand il veut. il ne veut avoir de comptes à rendre à personne (et surtout pas sa mère). il est l'électron libre, l'ombre qui frôle les gens, le regard pénétrant qui fixe depuis une table voisine. il ne s'attache pas mais n'échappe pas à la passion éphémère, de temps à autre. il se dit que ça ne sert à rien, il préfère ne rien devoir à personne, ne compter sur personne. il se fiche d'être méprisé, injurié, rejeté, toisé. il vit sa vie (et vous emm...).
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share 01. Annabella et Marlon. Marlon et Annabella. Pendant longtemps, ça a été juste eux deux, c’était la seule famille que le gamin aux boucles sauvages connaissait (c’est toujours le cas, d’ailleurs, sauf qu’il a pris ses distances avec celle qui lui a donné la vie). De son père, Marlon ne sait rien, parce que le récit de la rencontre de ses parents changeait au gré des humeurs de sa mère. C’était soit l’homme de sa vie, disparu trop tôt ; soit un sacré salopard qui n’en avait rien à faire d’elle (et de lui, par extension). Il est mort dans un accident de moto (ça, c’était pour le dissuader de grimper sur celle qu’il avait bricolée lui-même), dans un incendie (she wishes), il était parti chercher un paquet de cigarettes et n’était pas revenu (cliché à mort mais sans doute plus proche de la réalité), il s’était cogné la tête et avait perdu la mémoire (right), il était un homme important rappelé pour une mission ultra secrète, etc. (la liste est trop longue pour être citée de manière exhaustive, même si Marlon serait sans doute capable d’énumérer toutes les excuses/insultes que sa mère a pu trouver/proférer pour expliquer l’absence de son géniteur. Aujourd’hui, Marlon n’en a plus rien à faire (et ce depuis longtemps). 02. En un sens, la désillusion envers sa mère a sans doute été son plus grand chagrin (et le seul, se persuade-t-il toujours). Il adulait sa mère, Marlon. C’était une déesse perdue parmi le commun des mortels (il faut dire qu’elle était belle, trop belle pour son bien, peut-être, qu’elle l’est toujours, d’ailleurs, mais que ses travers ont obscurcis le regard du gamin devenu un homme). Ils vivaient dans un appartement minuscule, ils ne mangeaient pas toujours à leur faim, ils payaient cher les frasques d’Annabella mais pendant longtemps (jusqu’à ses dix ou douze ans), Marlon n’y voyait que du feu. Il suivait sa mère, il absorbait tout ce qu’elle racontait, ses pieux mensonges, ses effroyables distorsions de la réalité. Il ne mettait jamais en doute ses paroles, parce qu’il ne voyait pas pourquoi elle (lui) aurait menti. Il ne pouvait concevoir l’idée que c’était elle qu’elle abreuvait de folies pour mieux supporter sa vie pourrie et il aura fallu que Marlon prenne conscience (un peu forcé, parce qu’il vient toujours un temps où le vernis s’écaille, parce qu’il y a toujours quelqu’un, aussi, pour pointer ce qui ne va pas, en l’occurrence, ses camarades de classe avaient commencé à faire des réflexions et Marlon avait été contraint de revoir sa vérité, d’observer les caprices et les absurdités du comportement maternel) de ces travers pour que son existence change du tout au tout, qu’il quitte l’innocence et bascule dans l’adolescence, pour finalement devenir ce gars imprévisible, inaccessible, qui refuse de se laisser avoir encore une fois par les fables qu’on veut lui raconter. 03. Finalement, il s’est forgé seul, Marlon. C’était lui l’adulte, dans leur duo dysfonctionnel. Sa mère se prenait pour une princesse égarée et lui, il ramassait les pots cassés. Il n’a jamais cherché à la secouer, à la ramener sur terre, à la river au sol. Il la laissait planer, il se claquemurait derrière son indifférence, au point qu’un jour, c’est devenu l’une de ses particularités. Le désintérêt, l’incapacité à s’émouvoir pour quoi que ce soit (drames comme joies quotidiennes). Il a parfois l’impression d’être une statue de marbre ambulante, froide et solide, impénétrable. Il évolue à la périphérie de la société, refusant de mendier l’attention, mais incapable de se détacher de ses semblables pour autant. Il le sait, Marlon, qu’il ne pourrait pas vivre en ermite, même s’il a parfois envie de tout envoyer chier. Alors il se fait impassible, indéchiffrable, inaccessible, et il vit comme il l’entend, sans rien demander à personne, sans rien attendre de personne. Il se dit qu’il ne vivra pas bien vieux, ou qu’il finira par disparaitre, sans laisser de trace (comme son père, on pourra lui trouver toutes sortes d’excuses, d’explications, d’inventions, ou alors personne ne s’en souciera, parce qu’il n’aura pas laissé l’occasion à quelqu’un de s’inquiéter pour lui). Il ne vit même pas à fond à l’heure, il ne brûle par la chandelle par les deux bouts, il est bien trop flegmatique pour ça. Peut-on même prétendre qu’il vit, qu’il survit ? Parfois, il a l’impression d’à peine exister. Il n’est qu’une ombre qui traverse le décor, un parfum laissé dans son sillage, un tableau inexpressif qu’on regarde avec réticence, craignant d’éprouver un malaise croissant à trop l’observer. Et ça le fait sourire. C’est une esquisse, une ébauche. Mais ça le fait sourire. Faut bien que quelque chose parvienne à froisser ses traits de temps à autres, non ? 04. On peut dès lors se demander de quoi il vit, le corbeau solitaire. À quoi passe-t-il ses journées ? La première interrogation est simple à élucider, la seconde un peu moins. Il vit de petits trafics insignifiants, sans envergures. Il a appris à ne pas faire de l’ombre aux mecs plus puissants, parce que ça attire des ennuis et qu’il n’y tient pas, Marlon. Il veut juste qu’on lui foute la paix. Parfois, il joue le facteur, quand il s’emmerde. Parfois, il distribue discrètement. Ça lui fait un moyen de s’incruster dans des fêtes endiablées, de temps en temps (il n’aime rien tant que se perdre dans une foule enfiévrée, qui se fiche de sa présence, ça lui donne la sensation d’être un fantôme, un esprit, un reflet). Ça lui rapporte assez pour vivre à son rythme, pour aider sa mère, s’il se sent d’humeur généreuse et magnanime, pour remplir le réservoir de sa moto. Il n’a jamais pu garder un emploi, il se faisait toujours virer au bout de quelques semaines (voire une poignée de jours). Il n’est pas fait pour les habitudes, pour le métro-boulot-dodo, ce qui nous amène à l’autre question : ce qu’il fabrique de son temps libre. Il roule, il erre, il lit, il fait la sieste dans les parcs, il rejoint les quelques connaissances qu’il a (il ne les qualifie pas d’amis, même si c’est ce qui s’en rapproche le plus), il vogue d’un cercle à l’autre sans jamais s’y attarder longtemps, il flirte, il s’isole, il (s’)offre des plaisirs (puis il se casse). Il ne sert à rien, à personne. Il ne contribue pas à faire tourner la société, il a à peine l’impression d’en être un maillon. Il se dit que peut-être, un jour, il se trouvera un but, mais il n’espère pas trop. Avoir un but, c’est s’attacher, s’accrocher et ça, c’est jamais bon. 05. On pourrait dès lors s’imaginer qu’il ne cause pas des masses, l’oiseau insaisissable. Qu’il fixe, qu’il ne daigne pas répondre, qu’il ignore sciemment, qu’il s’éclipse sans un mot, sans une explication. Mais ce n’est pas vrai. Marlon n’a pas peur des mots, c’est l’affection qu’il fuit. Il usera de cynisme, la plupart du temps, il jouera sur le ton, l’intention, l’interprétation. Mais il répond, il échange, il expose, il partage, il noie. Sa bizarrerie lui a attiré sa petite notoriété (tout comme les lubies d’Annabella ont forgé sa propre (lamentable) réputation). La pomme ne tombe pas loin de l’arbre, déclarerait Marlon avec un imperceptible haussement d’épaules et un sourire en coin. Telle mère, tel fils, même si, en vrai, ils n’ont strictement rien en commun. La beauté de la génitrice est aussi ravageuse que celle du rejeton est atypique. Elle séduit d’un battement de cils, tandis qu’il préfère l’hypnose d’un long regard qui sonde l’âme. Elle virevolte des mains, de sa voix câline qu’un léger accent fait chanter ; il semble économiser les gestes, préfère observer sa proie. Elle envahit de sa présence excessive, il préfère laisser aux autres le loisir (le risque) de l’approcher. Qui vivra verra. Marlon ne cherche pas à voir, ni à ressentir, mais viendra bien un moment, un jour, proche ou lointain, où il sera forcé de quitter l’ombre, incapable de résister. Où il devra vivre. Avec chaque cellule de son être. save the queens ---- / BEHIND THE MASK
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