save the queens ---- / ELISEO "PAPI" VICARIO
26 ans ---- / ace of spades ---- / francesco cuizza
identité complète - papi vicario. un patronyme qui ne parvient jamais à se décrasser assez bien les mains pour aider maman à la cuisine. un surnom qui est venu effleurer ton front et qui s'est ancré à tes os à tout jamais. comme si
eliseo était une histoire du passée. mais, les bêtises restent aussi indélébiles que les écrits ou les paroles.
lieu de naissance et origines - le coeur qui ne s'est jamais ouvert à la ville, malgré l'accumulation des premières fois. le queens comme éternel berceau, malgré l'âme dans les souvenirs d'une lignée de femmes qui n'ont d'yeux que pour leur terre natale. et toi qui y crève, comme une masse cancéreuse, une honte.
études ou métier - l'hémoglobine se mélange à la sueur qui perle sur ton front. le nez plissé, à chercher à t'acclimater à ce métier.
boucher pour l'infortuné. l'unique boulot que tu as trouvé qui ne prend pas en considération ton caractère de con. tant qu'tu fais attention.
orientation sexuelle - tes doigts restent serrés sur sa mâchoire. que tu cherches à le dominer comme tu ne l'as jamais désiré auparavant. il a gagné la partie et t'as jamais compris comment t'as succombé aussi facilement. c'est peut-être l'alcool qui t'fais vriller. quoi que t'es peut-être pas si hétéro, comme tu l'as toujours râler.
statut civil - elle a été auprès de toi pendant deux ans. puis elle a prit peur de ta noirceur. ordonnance restrictive contre ta violence et tes excès. parfois obligé de tout abandonné pour lui laisser sa liberté. à elle. elle et tous les autres de son sang.
pi, scénario ou prélien - si
@brandy hartwell m'veut bien dans la famille dysfonctionnelle.
traits de caractère / celui qui rit fort, celui qui parle peu, celui qui gesticule beaucoup. bruyant à ta façon, sans pour autant faire trembler les fondations. toujours l'baiser sur la tête des femmes, l'sentiment d'vouloir les protéger. mais tu te réveilles en sueur la nuit avec la seule envie d'les briser. tu te caches derrière la fumée, derrière la lueur des verres, sous l'effluve de l'alcool pour essayer de sortir le meilleur de toi-même. car les esprits trop clairs, t'as envie de te révolter votre la vague la moins affligeante. parce que tu sors le torse au moindre problème. même ceux qui ne te regardent pas. les gens ne te parlent pas. ils ne se confient pas à toi. parce qu'ils regrettent trop rapidement. même si tu insistes à savoir. même si tu insistes à aider. les plus intelligent te mettront de côté. et ça t'irrite, d'être mis à part. et tu grognes de rancune. et tu t'armes de sarcasme. il n'est pas impossible de te voir sous tes bons jours où rien ne semble te froisser. où tu gâtes et qu'tu deviens aussi hospitalier que l'établissement même. où qu'tu inventes de poignées de mains et que tu t'appuies sur les épaules de tes potes. où qu'tu restes près d'un ami en crise juste pour pas laisser personne seul. parce que tu n'laisses personne derrière. t'es juste une bombe à retardement, prête à éclater n'importe quand. le plus violent en temps de trahison. une chose est claire, tu ne vis pas tes émotions à demi-mesure.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
01/ elles ont toujours chanté en faisant la cuisine ou le ménage. elles ont toujours amené l'italie dans l'air de votre domicile, lorsqu'il n'était pas question d'odeurs d'ailleurs. tu ne pouvais jamais aider ce rassemblement de femmes. ta petite soeur qui te chassait de la main, maman qui te balançait de l'eau au visage, ta tante qui te caressait la tête et grand-maman qui n'te regardait à peine. tu pouvais seulement aider pour la vaisselle. pris dans les ragots de fouines qui passent leur journée à regarder par la fenêtre les gens qui passent. elles n'ont jamais eut leur place dans le queens. leur énergie devrait briller ailleurs. là où il faut moins mauvais à respirer. 02/ papa, il avait toujours la cravate bien nouée. parfois t'avais l'impression qu'il étouffait. avec la mèche de cheveux léchée sur la droite en petite vrille, il te faisait presque penser à un super héros. longtemps il a été le tien, même s'il parlait peu. même s'il n'était pas de tendresse sauf avec sa femme. vous vous lanciez la balle, c'était probablement le plus important de votre relation. t'avais confiance en lui. dans sa force. dans sa vérité. puis tu l'as croisé une nuit alors qu'tu revenais d'une livraison tardive de pizza. tu t'es arrêté sur ton vélo à l'extrémité du parking. t'as jamais su comment il amenait l'argent pour payer votre vie. il se disait avocat. ça passait crème. mais l'arme qu'il tend à un autre homme. les lueurs métalliques dans le coffre arrière. les jambes élancées d'une femme extirpée du siège arrière. ce soir-là. tu attendais sur les marches avec ta batte de baseball dans les mains. 03/ la climatisation avait lâchée et le soleil plombait dans les salles de classes des moins fortunés. examen pour lequel t'as même pas étudié. la sueur te perle au front, plus d'cheveux pour retenir l'moindre signe de faiblesse. comme si c'était être faible, avoir chaud. n'pas se tolérer, incapable de se concentrer. tu redresses ton chandail et t'essuies ton front dans un râle. t'allais pas y arriver. le sablier de ta patience s'épuise, devient inexistant dans le temps. les chaises qui grincent, les murmures que le professeur ne perçoit pas. le chiffon de papier qui atterrit malencontreusement à l'arrière de ton crâne lisse. tes jointures blanchissent autour de ton crayon de plomb. tu glisses ton pouce sur le corps et presse si fort que l'outil se brise. l'attention du professeur s'élève uniquement lorsqu'un chahut pris naissance dans le fond de la classe. uniquement lorsque ton poing rencontre le nez de l'étudiant une deuxième fois. alors que la boulette de papier ne t'étais pas désigné. 04/ elles vont dire qu'elles ne ronflent pas. qu'elles sont trop gracieuses pour le faire. pourtant, si tu t'endors le dernier, tu en souffres de cette symphonie d'épuisement de nez congestionnés. cette nuit, tu sors de ton lit en essayant de ne pas réveiller ta grand-mère (on reparlera de chance, que d'être obligé de dormir avec un grand-parent depuis si longtemps). la porte grince et tu t'arrêtes à mi-chemin entre la sortie et le couloir. grognement nocturne, mais sans plus. de la pointe de tes pieds, tu te rends à la cuisine et t'approches de cette armoire tant convoitée. celle qui dissimule le trésor et les flammes d'un désir odieux. tu déplaces quelques aliments pour fermer tes doigts sur une bouteille d'alcool. l'amaretto comme complice de tes prochaines nuits. tu t'appuies sur le cabinet et ouvre le bouchon. les effluves t'emportent et te repoussent... et maman te trouve ivre mort, à quinze ans, sur les tuiles de la cuisine le lendemain matin. 05/ tu essuies tes mains poisseuses sur ton pantalon et tu jettes le chiffon sur ton épaule. parmi les miettes et les pièces abandonnées, tu trouves tes cigarettes dans le fond de ta poche. tu plaques la porte arrière de la plonge de ton épaule et tu la bloques d'une chaudière. une bourrasque d'air chaude suivi d'un petit vent frais t'accueilles. cette ruelle toujours vivante d'beuglement d'hommes insatisfaits. l'rire gras des cuisiniers du restaurant voisin. tu dois t'en approcher lorsque tu t'rends compte que t'as pas rien t'allumer. l'allumer. et c'est l'grand sourire que tu revêts. c'est la main qui se lève bien haut pour atterrir dans une seconde. une étreint masculine et crasseuse comme tu les aimes. un vrai bonheur. tantôt un feu demandé, tantôt une question sur ta petite copine. ça te fait fleurir quand t'en parles de cette meuf. cette désaxée adorable. tu allumes ta cigarette, gratte ton front de ton pouce et alimente la conversation. tu la dévie, incapable d'avoir la lumière sur toi trop longtemps. tu te tires une boite de cargaison et tu t'installes dessus. c'est comme si pour toi, t'avais arrêté de travailler. t'as pris cette décision. à cette seconde, à cet instant. et la prochaine chose qu'tu sais, c'est que t'es renvoyé. 06/ elles murmurent et elles refusent que tu entres. et toi, tu refuses qu'une porte se ferme à ton nez. alors tu bouscules un peu ces femmes qui t'ont tout donné. leurs doigts tentent de s'agripper à ta veste, à ton bras, à ta colère, à toi. mais tu aperçois la galaxie peindre le faciès de ta soeur et tu sens ton coeur tomber à tes pieds. s'éclater en milles regrets. et ça n'prend pas deux secondes de plus avant que tu ne tempêtes hors de l'appartement. ta soeur cri. maman pense déjà à téléphoner les flics. elle te connaît, elle sait, elle comprend. ce tisons dans ton regard, alimentation du taureau. c'est une vitre brisée pour faire sortir l'enfoiré de sa tanière. ce copain qu't'as toujours regardé d'un mauvais oeil. ce copain qui est l'cousin de ta copine. saleté d'mif. tu ne comprends même pas qu'après ta petite visite, ce mec respire encore. qu'il déambule encore aujourd'hui, pas assez d'argents pour s'refaire le sourire. plus libre que toi. toi qui est retourné chez toi immédiatement après l'drame. qui en a créé un autre en te prenant la tête avec le démon. avec ta meuf. cette blonde. cette révolté. j'ai pas peur d'flanquer une balle à tous les membres d'ta famille, toi inclus. l'venin meurtrier. menace de mort. un peu moins d'une heure plus tard, tu t'retrouves les menottes aux poignets. et plusieurs mois plus tard, une ordonnance restrictive au cul. 07/ t'es pas censé être au AA c'soir ? tu rigoles dans ton verre. le rire teinté d'cent émotions. d'douleur tellement intense que tu ne sais plus comment te gérer. et c'est pas à leur côté que ça allait se faire, que t'allais t'en sortir. toujours à vous traîner un peu plus bas. à proposer le pire péché à l'un, sans se soucier des effets néfastes sur son quotidien, votre quotidien. les textos interminables, les plans qui coulent dans le sable mouvant. t'es même pas capable d'avoir un token. à éviter ces rencontres débiles ou te présenter l'odeur d'un drink trop sucré derrière l'oreille. tu sais pourtant que c'est dans ton contrat. qu'tu risques gros à ne pas suivre ce bout d'papier du juge. mais lorsqu'un texto brille sur ton écran et qu'on t'propose de te payer un verre. t'es pas assez sauvage pour refuser. de toute manière, il n'y a pas personne d'autre que ces âmes dysfonctionnelles qui peuvent te comprendre et selon l'taux d'intoxication, t'es pas toujours le méchant dans l'histoire. même si c'est la même rengaine.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
noyb ---- / 26 ans ---- / rpgiste
ville - montréal études ou métier - pharmacienne. avis général sur le forum - particulièrement ravissant. le détail qui t'a fait craquer - sa durée de vie ? son design ? ses membres et tous leurs idées folles ? fréquence de connexion - as mush as possible crédits des icons - miserunt. le mot de la fin - apostrophe (pourquoi ? parce que).