shitty fucking karma (damen/tehani)

Le tuer, pas le tuer. Toi t’as juste cette fichue question en tête. T’as envie de ne faire qu’une bouchée de Denzel, pas une bonne chose pour lui, c’est fini le temps où la teha elle voulait gâter celui qu’elle aimait, car les sentiments sont parti, ils ont fondu comme la neige au soleil. Menteuse. Sont là ces cons à attendre que tu flanches, que tu laisses cette putain de carapace se briser pour que tu puisses enfin laisser ton cœur parler. Mais plutôt crever, ton cerveau, ton cœur et toi vous n’êtes clairement pas en état de communiquer. Des envies différentes et encore heureux c’est ton cerveau qui maitrise le tout, qui dit merde à ton passé et qui envoyer balader ton cœur. Une bonne chose. Alors si le petit continue à te faire des coups du style à te coincer dans un ascenseur alors que tu es censée surveiller les petites, les rabatteuses et compagnie, tu le tues. C’est décidé, que ce soit clair. Tu le tueras pas de tes propres mains, mais t’as pas mal d’homme à ta botte ici, au-dessus d’eux, un mot à dire et il l’aura dans le cul le D. Merde. Pourquoi tu penses à lui, alors que tu marches dans le casino, les opales qui se bousculent avec les personnes présentes, laissant un sourire de circonstance égayer des cœurs, mais pas le tien. Tu fais le vide, tu le fais et puis t’as envie de tuer une autre personne.
On te bouscule, le respect n’est plus ce qu’il était. Tu écoutes les paroles du mec et tu ris. Tu le reconnais, pas la première fois que tu le vois ou que tu le pratiques. Tu l’as déjà croisé dans une boite de strip tease, où t’es montée sur scène, t’as jamais été très pudique bébé, plutôt du style à en montrer,  à l’aise avec ton corps, tu as compris durant ta jeunesse que le problème n’était pas de s’assumer, mais de ne plus rien avoir à faire des dires des uns et des autres, depuis tu vis très bien. «    Le côté james bond on l’a pas senti pour le coup, faut revoir ça … il est pas censé se faire capter par la james bond girls !  »  tu lui offres un clin d’œil. Puis tu cherches de tes opales qui il voudrait éviter. «    Alors, tu fuis qui ?  »  Que tu demandes, curieuses, puis d’humeur joueuse, tout est déjà en train de jouer, t’es impossible, un véritable courant d’air, qui prend ses ailes dés que plus rien ne lui va.

Pas le premier homme que tu croises qui se fait recaler ou qui court pour du sexe et qui n’auront rien. Les femmes savent parfois être perspicace et ne pas plonger dans des histoires à la con avec des hommes qui n’en valent pas le coup. Toi t’as l’habitude de voir tout ça, tu observes beaucoup, peut-être même de trop, mais t’es pas là pour faire autre choses. Tes opales doivent fixer les autres, savoir ce qu’ils veulent, pour qu’ils dépensent un peu plus d’argent, puis les voir perdre est carrément une bonne chose, limite aussi palpitant que voir un homme se dévêtir, voire plus. Tu ris en l’écoutant. « Ouai, faudrait vraiment être plus à la hauteur à la prochaine fois ! Je suis sûre que t’en es capable ! » Tes opales qui le fixent tout en laissant tes lippes former un joli sourire. T’as déjà vu l’homme avec la femme, malgré que tu demandes qui elle est, t’attends qui te réponde tout en laissant les opales se promener de lui aux restes des personnes présentent au casino, alors que les chanteuses font le chaud. Tu secoues la tête. « Dommage, elle était plutôt pas mal ! » Tu l’as vu la femme, t’as pas loupé ça. « Mais je suis sûre qui a mieux ! » Ouai, après ça dépendra toujours des gouts du gars, alors forcément peu importe ce que toi t’en penses, ce n’est pas vraiment important. « Ou comme si tu étais son chien ! » bin ouai tu vois bien les choses comme ça, car en date on trimballe pas l’autre où on veut, on s’écouter. C’est les chiens qu’on trimballe partout de la sorte, t’as pas pensé que tu pouvais le toucher, car t’es sans filtre, ça sort, tu ne réfléchis pas aux délires qui vont sortir ou non de tes lèvres charnues. « Désolée … mais au final t’as voulu la baissé et c’est elle qui l’a fait ! » Tu ris un peu. « Je peux toujours t’aider à trouver de quoi mettre sous la dent ! » ça pourrait limite sonner illégal, style une fille payée, mais non, tu penses juste à bien observer les femmes présentent, y en a toujours qui cherche exactement la même chose que lui.

Tu le sais les hommes ne sont pas forcément très doué, ils sont parfois maladroit et les femmes le sont aussi, mais elles ont le pouvoir. C’est ainsi que tu vois les choses, c’est ainsi que tu vis ta propre vie, le besoin d’être le pilote, de conduire la relation avec l’homme. Pas lui qui maitrise, mais toi. toujours. Tu es devenue de plus en plus redoutable à ce petit jeu pour contrôler ton petit monde. T’as bien comprit qu’il te faut un sourire, un bon déhanché et quelques courbettes pour ne faire qu’une bouchée d’un homme, ce qui te fait toujours plaisir. T’as besoin du contrôle, besoin de savoir qu’un putain de service trois pièce n’ira pas ruiner tout cela, c’est fou, mais c’est ainsi depuis D. T’as toujours été du côté des femmes, plus rayonnante, magicienne que les hommes, alors te moquer avec un peu de gentillesse du jeune homme, tu ne peux pas t’y résoudre à ne pas le faire. Le regard joueur, les cils qui papillonnent un peu alors que ton sourire s’écrase sur ton visage. « Ça vous arrive souvent de louper des occasions de finir une soirée de la plus belle manière en couchant ? » Que tu demandes toujours un peu amusée, mais aussi curieuse, la curiosité chez toi est exquise, surtout que tu n’as pas de gêne à poser certaine question. T’as les mots justes poupée, tu glisses dans la petite brèche que t’as donné le jeune homme, tu t’y glisses prête et capable de le dévorer si tu le voulais. Bien trop fort pour percer les gens de façon parfaite. Tu le fais avec lui et sa belle qui a pris la fuite plus rapidement que Cendrillon, quoi qu’elle l’ait juste bien eu. Il devrait savoir ici c’est les femmes qui mangent les hommes, de vraie mante-religieuse alors que toi tu es la reine. Pas pour te vanter, mais dans la juste réalité. « Petite nature ! » ça sort naturellement. « C’est comme ça quand on n’a pas l’habitude d’être le petit toutou et plutôt d’être le maitre, ça donne vite envie de vomir, mais faut vite remonter à cheval ! » Un clin d’œil alors que tes traits annonces que tu es toujours autant amusée de tout cela.
« Il en faut peut pour te couper les couilles, dis donc ! » Que tu lances hilares alors que tu regardes la fameuse femme qui a eu un tel pouvoir de gâcher sa soirée à ce type. Les bras croisés, le regard qui s’entichent du sien avec douceur. « à part jouer de l’argent et profiter des filles ou des hommes, pas grand-chose ! » Toi tu voles pour rendre un peu plus de piquant dans tes soirées, douées pour charmé, pour rendre vulnérable. La beauté de l’audace féminine. « T’es du style à aimer la vitesse toi ? » Que tu demandes, t’as toujours des idées en tête, peut-être même trop. Tu as des idées qui naissent même quand tu n’espères rien.

T’es amusée, clairement tu ne pourrais pas l’être plus. Tu le vois bien sur le visage de l’homme qu’il est vexé. Ils n’aiment pas ces bellâtres être prit pour des toutous, des objets. À croire que les femmes aiment ça, pour toi c’est un juste rendu des choses. Les femmes sont parfois plus malignes et parfois c’est l’inverse. Et lui il est tombé sur la maligne. C’est drôle, tu le regardes, le fait qu’il soit vexé, te fait rire, même si tu n’es pas hilare. Un peu de respect, tout de même. Tu demandes curieuse, comme toujours tu te laisses porter par tes mots, sans y penser, sans réfléchir à ce qui sera bon ou non de sortir. Tu ris à son nom qui sort aussi naturellement que possible. Tu le regardes dans les yeux, puis t’es les prunelles qui glissent sur la femme qui vient de lui foutre la rage. Elle assure, elle est douée la conne et ça te fait rire. T’aimes ça les femmes forte qui ne jubile pas comme des gamines dès qu’un homme à leur goût commence à s’intéresser à ses courbes ou un tant soit peu à elle. T’en peux plus de ces filles, autant dire que quand t’en froisses une, tu deviens pestes, plus que tu ne l’es déjà. Brisant ses rêves, prenant la proie qu’elle pensait sienne. T’es capable de tout, poupée, de beaucoup trop même. « Une première fois ça se fête alors ! » que tu lances toujours amusée, même si lui est plutôt en train de fulminer de toute part.
L’homme il est déjà en pls, déjà prêt à prendre la raclée par la faucheuse, tout ça pour une femme, une seule qui lui a demandé du temps, mais qui s’est fait couillié. La vie, on ne lui a jamais dit que la vie était une chienne, une garce et qu’en plus elle était une femme ? Et qu’elle est plus maligne que quiconque, car elle nous régit, nous déplace comme bon lui semble. Les hommes sans eux, peut-être, c’est même sûr la vie serait beaucoup moins drôle. « Je ne sais pas laisse-moi réfléchir à cette question et te proposer la meilleure réponse ! » Tu coinces ta lèvre inférieur entres dents poupée, t’as aucune idée de si tu es une putain de psychologue ou bien si t’es devin. Peu importe, car dans le fond la réponse doit sans doute être déjà dans ta tête. Tu sais exactement ce que tu es, une petite fouine le regard qui se dépose là et ailleurs, laissant les gens se bousculer dans ton esprit, les découvrant comme nu dans ce dernier. Un don, alors t’es peut être bien devin. Plus exactement devineresse. « Mémoire courte que tu as ! » Que tu lui lances amusée, cet homme est un puits d’amusement de bien des manières. « Toi qui disais que t’es couilles t’avait été subtilisé par la femme de tout à l’heure. Faudrait savoir. Ont elle repoussé à mon contact ? » Tu le dis amusée, t’es beaucoup trop enjouée dans cette conversation, le type te plaît bien, il est plutôt enivrant à sa façon, alors tu te délectes de sa présence, tout en jouant l’hôtesse de charme que tu es pour ce lieu, délaissant les autres qui trouveront ailleurs le réconfort, que lui à l’air de bien avoir besoin d’avoir.
Tu ris à gorge déployé pour le coup, les opales qui se déposent dans le sien. « Crois-tu vraiment que j’ai besoin de quelqu’un pour obtenir ce que je veux ? » Ta voix qui devient volontairement suave, cette voix qui charme l’homme face à toi, alors que tes paupières papillonnent. T’as jamais eu besoin de personne, t’es douée princesse, tu es une reine même dans le jeu de la séduction, femme, homme tu laisses aucune chance à personne. Jamais. Tu laisses une idée survolé sa tête ainsi que la tienne, tu l’écoutes souriant. Il n’est pas sûre, il n’en a pas idée. Alors, ta main elles se glissent sur la sienne, et tu te mets à courir sur tes talons, prenant le chemin de la sortie arrière du casino. L’envie de t’amuser, l’envie de risquer ta vie, encore et toujours repousser tes putains de limite. T’as deux idées dans ta petite tête à cet instant Tehani, t’élance au gré du vent, te fondre dans la vitesse avec lui et lui prouver que t’as besoin de personne pour jouer de séduction avec quiconque. Poupée aime le jeu et elle sait toujours ce qu’elle veut. « Grimpe ! » ta main qui s’est lassé de la sienne, un casque que tu lui proposes et tu montes sur ta bécane, gros engin pour si fine cuisse, mais t’as toujours su bien gérer les engins, qu’importe leur provenance. Allez teha, joue, montre tout ce que tu as en toi, il ne va pas tout comprendre le petit. « T’attends quoi ? » Que tu le sommes une dernière fois.

Tu ne peux que rire en sachant que cet homme est mal juste pour une foutage de gueule d’une femme. Faible, sexe faible. Le regard qui ne cesse de l’observer tout en observant la belle qui s’est jouée de lui. « Alors fêtes pas le fait de t’être fait avoir, mais plutôt celui qu’on ne t’y reprendra pas ! » Lâches-tu gaiement. Faut pas toujours voir la mauvaise partie de la chose. Les hommes sont si faibles ? Ou alors l’homme face à toi est si blessé qu’il a encore du mal à reprendre sa position d’homme fort ? Tu comprends mieux pourquoi dans la nature les femelles sont le sexe fort, comme dans ta vie, t’as pas connu de femme qui se laisse abattre. Toi-même tu ne le fais pas. si on doit te détruire, tu le feras toute seule. « Allez bois ! » Que tu lui dis en lui tendant une boisson arrangé et bien corsé. Un clin d’œil à l’homme et tu bois ton verre d’une traite, ça arrache, brulant clairement ta gorge, mais c’est rien comparé au plaisir que tu ressens quand tu sens le liquide glisser en toi. Si plaisant, décontractant. L’homme ne pourra qu’apprécier celui-ci.
Devin, psychologue, la question lancée, une question qui ne trouvera sans doute pas de réponse, car peu importe. Tes opales, ton instinct te dit ce que tu dois savoir de l’homme. Sans doute que le fait de toujours suivre ton instinct, tes impressions t’as guidé là où tu es à présent, alors forcément princesse que tu vas continuer dans cette voie. Une voie que certains jugeront mal, mais peu importe, c’est la destinée qui te va le mieux. Le bien et le mal, le milieu de ces deux opposés. T’aimes être là, tu aimes te laisser glisser dans les songes des pauvres âmes souvent perdu. Tu te laisses pas absorber, tu es celle qui conduit, qui gère, toujours. Brute de décoffrage et honnête la poupée. Les opales qui se moquent tout comme les lèvres qui laissent échapper un éclat de rire. Alors, les couilles du male ont elle repoussé ? Apparemment. « C’est donc un miracle … alors, je pourrais finir par m’en emparer ! » le jeu, tu l’aimes ce jeu parfois malsain de séduire tout en jouant, car dans le fond, veux-tu vraiment le séduire ? Rien n’est moins sûr. « Elles repoussent à ta guise où tu les perds quand monsieur a besoin de pleurer sur son pauvre sort ? » Ta lèvre qui se coince contre tes dents. Ton moqueur et amusée. Tu ne veux pas le ridiculiser, juste t’amuser, le laisser oublier aussi par la même occasion. Beaucoup de chose te dit que tu es tombée sur un bon numéro. Pas de ceux que tu peux dépouiller, tu n l’imagines pas si riche, pas si glorieux que ça et si pour une fois tu te trompais ?
T’as besoin de personne, que tu dis
Pourtant t’as bien un putain de nom qui vient brûler tes entrailles.
Un putain de prénom que tu voudrais oublier à jamais.
Mais le porteur est plutôt ineffaçable.
Oublies et tu le fais, comme un bon chien dressé, tu l’oublies ce prénom commençant par d, car le D. tu dois le rayer, le virer, le châtier s’il le faut. Et tu le feras, tu feras ce qu’il faut pour lui, pour toi, mais putain c’est souvent pour lui. T’es qu’une hypocrite madame-je-me-débrouille-comme-une-reine-donc-seule. Menteuse. T’aimerais sa main pour tenir la tienne parfois, mais tu vires cette idée, ce songe d’un coup de rein échanger avec un ou une inconnu(e).
Main dans la main, tu le guides, tu le tires vers ta bécane. Autant profiter, autant s’enfoncer dans le noir de cette nuit, les étoiles qui jonchent cette histoire d’un œil bienveillant alors que tes idées ne cessent de fuser, ne cesse de s’envoler dans tous les sens. Car toi t’es la reine pour vivre à mille à l’heure et pour oublier qu’être adulte c’est ne pas dépasser les cinquante à l’heure. À quoi bon vivre, si c’est pour être d’une lenteur effroyable. « T’occupes ! » ce n’est plus que ta bécane et toi, puis peut être lui, mais pas dans cet instant. Tu fonces, tu accélères jonglant dans la circulation avant de t’éloigner de la ville, grimpant dans les hauteurs, grimpant jusqu’à toucher les étoiles ? Et si c’était l’enfer qui vous y attendez ? Tu fais quoi ? Tu cherches à atteindre ses limites, à démontrer que tu peux être meilleure que quiconque ? À quoi bon ? Il est qu’un inconnu ? Et si finalement ce soir, t’avais besoin de lui plus que tu ne voulais te prouver quelque chose ? T’en sais rien, tu ne sais ce soir et ça te convient clairement poupée.
Dernier virage serrée, les roues qui glissent sur l’asphalte, et toi qui t’éclate. Puis tu t’arrêtes sur une falaise, la mer s’écrasant sur les rochers en bas. Le ciel qui t’apaise plus qu’il ne t’agresse comme il aime le faire en journée. « Un bout de paradis pour fêter la repousse de tes boules ! » Que tu lances en faisant valser ton casque. « Tu connais le coin ? » Que tu demandes alors que tu sors de ton sac de quoi boire, de quoi t’amuser. De quoi oublier, surtout.