Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel Ven 1 Nov - 5:55
where the lines overlap
Gabriel - Joanne
«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
Tu t'es longtemps demandée quel monstre tu pouvais être pour que ton tatoué te refuse sa présence au réveil. Pourtant en treize ans vous avez eu l'occasion d'en partager des nuits. Parfois sages, surtout au début alors que trop complexée t'étais incapable que de le laisser gagner ton intimité. Par là t'entends la vue de ton corps et non ta virginité. Tu rougissais comme une pivoine, ramenant ses mains contre tes hanches lorsque tu jugeais que celles-ci s'aventuraient trop loin. Jamais il ne s'est montré abrupt, brusque, ne respectant pas ton bon vouloir. Au contraire. Il venait t'souffler des mots réconfortants, des choses jolies à t'en faire tourner de l’œil. Pourtant il ne restait jamais lorsque le soleil se levait. Comme si les rayons solaires venaient brûler sa peau le forçant à regagner ses appartements pour mieux te délaisser. T'as jamais été en capacité de comprendre ça, ce refus que de vous accorder le réveil. Comme si t'étais capable que d'être adorable qu'avec une dose énorme d'alcool dans le sang. Comme s'il avait oublié ce que c'était lorsque vous étiez deux lorsque vous étiez plus jeunes et sans toutes ces camisoles vous empêchant d'agir. Parce que l'alcool, la fumette par moment c'est bien beau mais ce n'est que pansements. Bandages tentant de maintenir vos membres menaçants de se disloquer. Pourquoi t'as si peur de moi Gaby? Pourquoi tu m'crains comme un garou une nuit de pleine lune constamment?
Parce que toi t'aurais aimé avoir la chance bien plus tôt qu'de t'éveiller à ses côtés comme le chaton qu'tu peux être en t'étendant de tout ton long. Jamais t'as eu cette chance, l'encré se débinant toujours de la plus fine des façons. Même lorsque tu dors chez lui il trouve le moyen de s'échapper avant ton réveil pour mieux te vexer lorsque tu ouvres les yeux. Forcément que tu te fâches, que tu le prends mal après toutes ces années. Tu n'arrives toujours pas à mériter sa présence. Pendant longtemps ce petit détail à su t'rendre malade, amère, pleine de ressentis contre lui alors que tu te mettais à rager toujours plus pour ce qu'il te refusait. Tu t'es mise en tête que tu ne valais pas plus, que c'était ta punition pour être imparfaite, incapable que de lui ouvrir réellement ton cœur alors que ton palpitant ne bat très clairement que pour lui et pour Gab seul. Tu sais pas c'que tu ferais si un accident venait à faucher l'un de vous, surtout lui. Tu pourrais filer l'entièreté de tes organes, descendre le premier type compatible avec son groupe sanguin si le tien n'est pas le bon pour lui sauver la vie ou ne serait-ce qu'essayer. Tu peux pas le laisser tomber, tu refuses très clairement cette idée saugrenue. Il n'y a que lui qui puisse avoir le dernier mot si un jour il s'en vient à se lasser de ce que vous pouvez être. Et si jamais un jour tu trouves mieux que moi Gabriel? Si un jour tu me demandes de laisser place à plus doux, plus joli, plus tendre que moi? J'abdique? J'abandonne?
T'as pu rêver à de belles choses pendant tes quelques heures de sommeil. A lui et toi loin de New-York pour se trouver toujours plus près de Vegas. Abandonnant vos obligations, les étiquettes pour vous aimer réellement. C'était beau, c'était tendre. T'as aucun mots pour exprimer l'impatience qui te prend quant à ces billets d'avions n'attendant plus que vous et vos bagages pour embarquer. De nombreuses heures de vol certes, mais que t'es que trop impatiente de partager en sa compagnie. Sans ton tatoué tu n'aurais pas voyagé seule. Tu ne serais pas allée à ce mariage pour affronter le regard désapprobateur de Mira pour te rappeler à quel point tu peux être une incapable. T'as réussi à rassembler ton courage pourtant, elle devrait être plutôt fière de toi non? Ton tatoué vient t'arracher des bras de Morphée dans lesquels tu t'es échouée le temps de quelques heures pour mieux te ramener à la dure réalité. Tout n'est que sommeil, peine à assumer ce qu'il peut bien se passer alors qu'encore une fois t'as abusé de la boisson et que vos vêtements traînants aux quatre coins du salons ne vous rappelleront que trop bien vos ébats passés. Vous échangez quelques compliments, c'est incroyablement doux comme réveil. Tu ne comprends pas comment vous avez pu vivre sans ça pendant si longtemps. C'est presque instinctif tu vois Gab? C'est comme si on était voués à évoluer de cette manière.
Tu t'réveilles petit à petit, vos corps s'accolent l'un à l'autre furieusement alors que vos âmes peinent à se remettre en marche. Tu déclares que cette journée sera la sienne entre quelques feulements. Il paraît bien excité quant à l'idée que tu te veuilles dominante, endossant le rôle de la patronne. Il vient cependant t'rappeler qu'il n'a aucune idée de l'endroit où vos vêtements peuvent joncher. Il va te falloir aller les récupérer avant l'arrivée de Torbjorn ou de Rebel car tu te verrais mal leur expliquer la présence de fringues éparpillées dans le salon. Tu préférerais crever de honte tout simplement pour ne plus exister. Il se joue de toi Gabriel alors qu'il se met à aller et venir en toi de cette lenteur exquise te rendant folle, haletante de toujours plus alors que tu le surplombes, ondules contre lui pour déchaîner sa passion et la tienne au passage. "Fais gaffe à c'que j'ne calque pas ça avec toi..." Qu't'évoques quant à l'idée de devenir celle qui prend les initiatives entre vous. Tu n'attends que ça le petit geste de sa part pour mieux t'éprendre de lui, t'abandonner et montrer à ton encré à quel point tu tiens réellement à lui. Ce que tu serais prêt à faire pour qu'il survive combien même tu te dois de vendre ton âme au diable pour en sauver une autre. Si tu savais c'que j'pourrais faire pour toi Gaby. Pour t'assurer une fin paisible et loin de toute tragédies. J'viendrais t'la servir sur un plateau si la possibilité m'en est donnée.
Retombant finalement tout contre toi, tu perds les pédales alors que la cadence se veut toujours plus rythmée entre tes cuisses pour te faire chanceler plus proche de la jouissance que d'autres choses. T'implores, tu gémis. Tes demandes n'ont plus aucun sens alors que tu te perds dans ce mélange de sentiments tous plus forts les uns que les autres. Ton être ne réclame qu'une seule chose, "encore", inlassablement au même rythme que tes râles étouffées entre deux ballets de danse se mélangeant. Tu te met à remuer contre son bassin enragé, gémissements fendant l'air de ce côté abrupt que l'encré peut mettre à l'épreuve lorsque le plaisir se veut fort et intense. Mains aventureuses, lippes furieuses tu n'es qu'une boule de plaisir en demandant toujours plus. Tes ongles viennent se loger contre la peau de son dos alors que tes cuisses se nouent autour de sa taille pour plus de proximité encore qu'il n'y ai pu avoir jusqu'ici. C'est bien trop beau, bien trop puissant pour que tu ne puisses y résister si longtemps. Respiration saccadée, feulements sourds et rauques des plus flippants t'espères très sincèrement avoir marqué son esprit d'un fer rouge après cette nuit/début de journée. Tu lui offres tout. Ta dévotion, ton être, ta franchise, ta loyauté. Il n'est pas parfait mais il se veut toujours plus grand, se remettant en question constamment alors à ton tour de lui rendre la pareille. De t'offrir à lui plus vulnérable que jamais. Il pourrait bien te faire briser en mille morceaux, au lieu de ça vous vous éprenez passionnément l'un de l'autre. Tu jures, ne pouvant te retenir trop longtemps dans de telles conditions. Visage reporté vers l'arrière, canines enserrant ta lèvre inférieure malmenée au cours de cette folle soirée tu te retrouves en proie au plaisir des plus fous. . Accompagnes-moi ne serait-ce qu'encore une fois Gabriel. Qu'on se noie dans les nuits fauves.