Aujourd'hui, une petite idée m'était venu en ouvrant les yeux. Etant en repos et n'ayant pas grand chose à faire, je décidais d'aller voir Jihane et voir si elle était disponnible pour passer un moment avec moi. Rien que nous deux, chose que nous n'avions pas fait depuis longtemps. Trop longtemps. Je sentais bien que depuis mon accident, elle s'inquiétait beaucoup plus pour moi à chaque intervention qu'avant et ce même si j'étais à présent totalement remit de mes blessures. Ele avait eu peur pour moi et je voulais faire en sorte de la rassurer le plus possble, de lui montrer que j'allais parfaitement bien, que j'étais de nouveau moi-même et qu'elle n'avait pas à s'en faire pour moi. Bien sûr, mon boulot ne serait jamais sans risque. Il y avait une certaine part de risque à chaque intervention mais c'était mon métier et je ne me voyais pas faire autre chose de ma vie. Etre pompier n'était en rien facile mais c'était ma vocation, ce à quoi j'avais choisis de concacrer ma vie, ce pourquoi j'étais fais. Dans les bons moments, ou dans les mauvais. Jihane aussi faisait un boulot qui pouvait s'avérer dangereux. Et à chaque fois qu'elle prend place derrière le volant, mon coeur se serre et j'ai la boule au ventre jusqu'à ce qu'elle en sorte. Mais je sais qu'ele adore ça, que c'est sa passion, sa vie et je la soutiens, quoi qu'il arrive alors je garde mes inquiétudes pour moi. Je me tourne dans mon lit et jette un oeil au réveil. Il est encore tôt mais le sommeil est déjà loin. Je repousse mes draps et quitte mon lit. J'enfile alors un tee-shirt, un short, des baskets et je m rend dans la cuisine pour prendre une tasse de café, bien décider à aller faire du sport pour commencer cette journée. Je ne suis pas un hyperactif ayant toujours besoin de bouger, mais rester à glander sur mon canapé ? Clairement pas mon kif. Une fois mon café dégusté, je quitte ma maison et commence à courir, prenant mon chemin habituel. A mesure que l temps passe, que mes foulées deviennent plus légères et plus rapide, mon cerveau se déconnecte totalement pour se concentrer sur mes pieds foulant l'asphalte, de plus en plus vite, de plus en plus fort. C'est ce que j'aime quand je cours. J'oublie tout. Mon cerveau se débranche et cela fait un bien fou.
Après un temps que je n'arrive pas à calculer, je me retrouve devant chez moi, en sueur, le souffle court mais libéré de tout ce qui aurait pu me prendre la tête. Je rentre chez moi et file directement dans la salle de bain. Je règle l'eau et me déshabille, laisse mes affaires salles par terre et j'entre sous la douche. L'eau chaude me fait du bien, détendant petit à petit mes muscles que j'avais solicités. Quelques minutes plus tard, je ressord de là, propre comm un sous neuf et prêt pour affronterla journée. Je nouas une serviette autor de mes hanches, ramasser mes affaires sur le sol pour les balancer dans la panière et je quiitais la salle de bai pour aller m'habiller dans ma chambre. J'enfilais ensuite les affaires que j'avais choisis de porter. Je n'étais maniac, j'avais simplement pas mal de petite habitude, je l'avoue. En quelques minutes, je suis prêt et j'attrappe téléphone, clef et porte-feuille avant de prendre ma voiture. Je pars ensuite en direction du circuit ou s'entraine ma nièce en espérant qu'elle soit bien là. Nous sommes à NY est il me faut un temps quasi infini pour arriver sur place. Je me gare et pars à la recherche de Jihane. Mais c'est sur une autre tête blonde que je tombe. J'en oubliais presque qu'il bossait ici lui-aussi, que c'st même qui dirigeait tout ce petit monde. Je m'arrête, l'observant de dos. " Atlas ? " Lançais-je avec précaution pour attirer son attention. Atlas Mclaren. Je le connais depuis quelques mois. Enfin, connaître est un bien grand mot, surtout au vu des circonstances de notre première rencontre. Il y a six mois, Atlas et la femme qui l'aimait on eu un accident. Il a tout perdu ce jour là, son amour et leur bébé à naitre. Mon équipe et moi avons été les premiers sur les lieux et je revois encore toute la scène. Je n'oublierais jamais. D'un seul coup, j'ai envie de repartir. Je ne veux surtout pas lui remémorer cette horrible période de sa vie qui doit encore le hanter même si là, dans son élément, il donne le change.
Six petits mois qui était passé et encore cette impression que tout datais de la veille. Six moi c’est rien dans une existence et pourtant rien ne t’avais jamais parût aussi long que les derniers mois qui c’était écouler. Comme piégé dans ta propre vie tu stagner dans un entre deux noyé dans la douleur. Tu te perdais à gérer l’ingérable. Tenter de reprendre le contrôle d’une situation dans laquelle tu n’en avais plus aucun. T’avais cette vive impression d’avancer à reculons vers un traumatisme perpétuel dans lequel tu ne semblais pas vouloir t’en sortir. A croire que tu te contentais de cette souffrance quotidienne pour te rappeler que ton amour n’avait pas était vain. N’avait pas était qu’un rêve pour revenir au cauchemar de ta vie. C’était donc ça la sensation d’être constamment endormi sans en voir le réveil au bout. C’était donc ça la sensation de ne rien avoir et de mérité rien de plus que ce que l’on avait. T’étais riche d’un argent que tu ne voulais plus alors que le bonheur que tu avais eu un instant c’était envolé à tout jamais. Tu ne te croyais plus méritant d’amour et de joie. L’égoïste qui s’enfermer entre quatre mur laissant derrière ceux qui était encore là. Tu n’en voulais plus de ces effluves de joie et de mot tendre. D’un réconfort qui ne faisait qu’alourdir le poids de ton cœur en miette. Tu ne voulais plus non plus de cette famille qui voulait te voir aller mieux et pensé avoir la recette miracle alors que toi, toi tu voulais t’enfoncer dans le confort de cette douce et enivrante douleur. Tu voulais te sentir vivant dans la mort. Immerger dans ton travail ou la seule et unique chose qui te restaient pour ne pas définitivement laisser ton être se perdre dans ces sables mouvants du drame de ta vie. Tu l’avais vue cette vie longue et heureuse mais maintenant ce n’était que jour après jour tentais de survivre à l’instant. Noyé sous les regards compréhensifs et les sourires de pitié qui te donner envie de vomir ou bien de tout plaquer. C’était tentant de prendre un sac à dos et de fuir mais la facilité et l’idée de faire comme si rien ne c’était passer revenait à piétiné sa mémoire. Il te suffisait de te faire du mal de l’avoir tué mais de l’oublier tu ne te le pardonnerais pas. La culpabilité était un sentiment qui rendait fou même le plus sage des hommes. Beaucoup on dit que tu étais revenu trop vite au travail mais tu n’en avais que faire du temps. De cette variable stupide que tout le monde sommé avoir besoin pour guérir. Tu ne voulais pas guérir et tu n’avais pas à le faire. Te perdre corps et âme dans tout sauf toi te permettais de supportais un peu plus ton propre reflet. C’était bien là, le fond du problème, tu ne te supportais plus. Même rengaines chaque matin alors que tu fuyais comme la peste les miroirs de cette villa qui te paraissais si vide seul, mais que tu te refusais de quitter pour autant. Il y a beaucoup de chose que tu te refusais de faire par simple peur qu’elle ne s’échappe à jamais de ton esprit. De ta mémoire et du fils de tes souvenirs que tu revivais au travers de vos photos. Tout simplement pas prêt à ne plus te faire de mal avec son souvenir. Alors, tu partais pour revenir le soir ou le plus tard possible pour ne pas à avoir affronté ce froid et ce vidé béant. Trou au cœur. Taxi, métro, tu laisser dormir ces voitures comme si maudit à jamais tu n’y toucherais plus. Tu voyais déjà les gros titres de la presse people clamant la descente aux enfers du pilote déchu. A quoi bon se battre contre cela. Soupire lasse alors que comme tous les matins tu enchaîné les demies salutations et les regards noir à tes employés, collègues, coéquipier qui te regardais malgré eux sombré. Tu finissais toujours par t’enfermer dans ton bureau quand tu n’étais pas sur l’une des pistes de courses à te demander si un jour tu serais capable de surmonter tout ça et revenir à ce que tu aimes. Tu t’évertuais à peindre ce masque d’impassibilité sur les traits tiré par a fatigue de ton visage. Refusant pitié et apitoiement tu faisais se pourquoi on te connaissait : dirigé. Pourtant tu semblais avoir perdu éclat et humanité. Robotique et mécanique qui guidé tes pas à défaut d’avoir ton palpitant fonctionnel. Les mécaniciens qui préparaient les voitures pour la course à venir en avait fait les frais. Pas un mot de pus si une excuse que tu repars vers ton bureau prêt à t’énervé une nouvelle fois. Contre toi-même cette fois-ci. Plan contre carré par une voix venu d’un autre monde. Réalité qui revient à toi tel un coup de poing reçus en plein estomac. Tes trippes qui se retournes quand ton regard croise celui du pompier. Tu te retrouves l’espace d’une seconde plonger six mois en arrière coincé dans cette foutue voiture avec le corps de ta femme sans vie gisant à tes côtés. Tu te souviens des paroles de l’homme qui t’avais accompagné jusqu’au bout alors que la scène c’était déroulé comme si tu n’en avais jamais fait partie. Étrange sensation alors qu’un sourire vint se peindre sur tes lèvres. Surement le premier emprunt de sincérité depuis des mois. « Shady ?! » Question demandé alors que la seule chose que tu connaissais de l’homme c’était son prénom échangé dans un moment où tu avais eu besoin de quelqu’un pour te garder les pieds sur terre. En vie. Tu l’aurais bien envoyé baladé, appeler la sécurité alors qu’il n’avait rien à faire là mais, tu n’arrivais pas à t’y résoudre. « Qu’es que vous faites là ?! » demandes-tu hasardeux. Un pas vers lui, mains dans les poches de ton jean. Regard rivé dans le siens alors que tu ne peux pas t’empêcher de revivre les dramatiques circonstances de votre première rencontre.
Mes lèvres laissèrent échapper son prénom. J'ai beau paraître plutôt sur de moi et confiant en me tenant là, devant lui, ma voix est parsemée d'anxiété. Cette anxiété est palpable entre nous. Comment ne pourrait-il pas en être autrement ? Je l'ai rencontré au pire moment de sa vie. J'ai été celui a avoir été à ses côtés quand il a perdu tout ce qu'il comptait à ses yeux en un seul et furtif instant, en une seule nuit. J'étais celui qui avait penser comme j'avais ses légère plaies physique alors qu'il était déchirer en mile morceaux à l'intérieur. Je ne voulais pas que ma présence le perturbe, lui rappelle ce moment tragique et de douloureux souvenirs. C'était la raison de mon anxiété. En tant que pompier, je prenais jour après jour soin des gens, leur faire du mal, même involontairement n'était en aucun cas ce que je souhaitais. Quand je partais bossé chaque matin, quand j'enfilais ma combinaison, que je montais dans le camion ou le véhicule , c'était toujours dans le but de venir en aide aux gens, de tout faire pour qu'ils rentrent chez eux sain et sauf. C'est ce que j'avais le jour de l'accident en m'occupant, mais en rentrant chez moi, je ne m'étais jamais sentis aussi mal, aussi perdu et aussi démuni devant la tragédie auquel j'avais assister car cet homme ne serait plus jamais le même. Depuis que je suis pompier, depuis toutes ses années, j'ai probablement du voir plus d'horreur que pour toute une vie. Pourtant, je n'ai jamais pu oublier cette soirée, comme je n'ai pu oublier le visage de cet homme aux yeux hagard qui se trouvait maintenant devant moi. Mes inquiétudes grouillant dans mon cerveau diminuent un peu en voyant un sourire s'afficher sur son visage. « Shady ?! » Demande t-il. Je souris à mon tour, en hochant la tête. " Oui ... Salut ! " Lâchais-je en riant, un peu nerveusement en faisant un petit geste de la main, assez pathétique, je dois bien l'avouer. Je me sentis soulagé par son accueil. Il aurait très bien pu me renvoyer sèchement, ou même carrément me dire de partir. « Qu’est-ce que vous faites là ?! » Me demande t-il en faisant un pas vers moi, les mains dans ses poches. Je m'approche aussi de lui de quelques pas. " Hum et bien je voulais venir voir ma nièce, Jihane, et passer un peu de temps avec elle. Enfin si elle est disponible et si elle veut bien passer du temps avec moi." Expliquais-je en souriant. " La coïncidence veuille qu'elle pilote pour vous. Je ne sais pas si vous la connaissait ? " Ajoutais-je. C'était quand même une sacré coïncidence. Le monde était décidément bien plus petit qu'on voulait nous le faire croire.
Je regarde alors un peu tout autour de moi, légèrement impressionné par ce que je vois même si je n'y connais absolument rien. Je n'ai jamais franchement été un fan d'automobile. Du moment qu'une voiture roulait, qu'elle était à peu près potable niveau carrosserie et qu'elle me menait où je le souhaitais sans problème, je m'en contentais largement. Pour Jihane, j'avais fais des efforts, assistant à ses courses pour lui montrer mon soutient indéfectible, mais le virus n'avait pas prit. Je dois néanmoins avouer, qu'être là, au circuit, entre les voitures faisant des tours de piste, les mécaniciens bossant sur d'autre bolide à l'arrêt, tout l'endroit grouillé d'une certaine vie, d'une certaine fébrilité dont je comprenais qu'elle puisse être enivrante. Je souris franchement avant de reporter mon regard sur Atlas. Je glissais alors une main dans mes cheveux., un sourire toujours sur mes lèvres. " Je crois que je commence à comprendre pourquoi Jihane aime tellement ce qu'elle fait ... " Dis-je en le regardant. J'étais heureux que ma nièce est trouvé ce qui ft son bonheur, comme moi quand je suis à la caserne, même si cela peut être dangereux. " Si je ne me trompe pas, c'est vous le patron ? " Demandais-je en désignant l'immense endroit avec mes bras écartés, un mine amusé sur le visage. " Cela ne doit pas être de tout repos, non ? " M'informais-je, curieux. J'avais beau ne rien y connaître, cela ne m'empêcher pas de connaître le nom de Mclaren et ce que cela impliquait. J'en venais donc à me dire qu'il devait surement y avoir beaucoup de pression sur ses épaules, jours après jours.
C’était comme dérouler devant tes yeux ce vieux film en noir et blanc. Ce film qu’à force de s’être fait trop visionné l’usage de pellicule en faner certains détails. Une odeur qui s’envoles ou l’ordre des événements qui se mélange. Ce petit bout de paroles qu’on tente désespérément de se rappeler en vain. Ah oui, le temps fait bien les putain de choses à en faire oublier ce que l’on ne veut pas. Ce que l’on veut garder désespérément ancrer dans ses cases de mémoires mais le temps face tout. Aucun scrupule du cerveau qui efface la douleur. Cette douleur que tu voudrais garder éternellement comme le souvenir qu’un jour, tu as tout eu. Chaque jour suffisais à sa peine et tu t’en rajouter en te repassant les mémoires de l’événement qui avait malgré toi bouleverser le court de ta vie. Existence stopper en pleine avancer comme un rappel du tout puissant que rien n’était acquis. Comme le combat entre la lumière et les tréfonds des ténèbres qui n’accepter le bonheur. Comme l’équilibrage du destin qui avais décidé que tu avais trop. Le goût amer laisser sur ta langue à te torturer, te dire que tu ne l’avais pas mérité et qu’elle en avait payé de sa vie. Culpabilité qui te ronger jusqu’à la moelle. Tripes ébranlé par chaque jour que tu réussissais à survivre sans elle. Sans ta vie, celle que tu avais. Facile de donner le change quand on ne veut pas ramasser les regards de pitié. Tu préférais t’enfermer dans ton coin. Dans cette rage et cette colère qui ne te ressembler pas à attendre la personne qui seras assez forte pour déverrouiller tes murs. Rassembler les miettes d’un cœur laissé en miettes. Laisser loin derrière. Six mois en arrière. Tu ne criais pas au désespoir, non, tu ne baisser pas non plus ce bouclier qui te servait de masque. Tu t’enfoncer à devenir cette personne qui ne te ressemblait pas. Tu ne réclamer pas à quoi bon la nécessité quand tu ne pensais ne rien mérité de personne. Il n’y avait que toi et tes émotions en feu piégé dans la prison qu’étais devenu ton corps. Tu ne supportais rien ni personne et le seul contentement que tu trouvais c’était ici. Là, perdue au beau milieu du beau bazar ambiant de l’écurie. Te noyais dans le travail pour oublier le mensonge que tu te sers chaque matin en te sortant tant bien que mal de ton lit. Tu te perdais surtout à rendre la vie impossible aux employés plutôt que de vraiment travailler. Comment le pouvais-tu alors que tu refuser de piloter à nouveau ou même tout simplement de conduire. Tu le devenais vraiment ce pilote déchu que dépeignais la presse à scandale. Qu’ils ont raison ces corbeau, tu t’en foutais pour une fois. Pour une fois tu n’avais plus force ni envie de te débattre. Tu voulais rester à terre, là, confortablement plier dans ta souffrance à tenter de panser l’hémorragie de ton cœur. Détermination de ne pas oublier ou le cadeau empoisonné du ciel pour te rappeler que ta douleurs tu l’as garderais bien profondément. Comme une résonance limbique transperçant l’atmosphère à la croisé de vos deux regards. Ces prunelles dans les tiennes à te rappeler le pompier plus que l’homme. Pendant un bref instant et ce retour dans le temps. Lui, soignant les plaies physiques en maintenant celles invisibles à coup de paroles. Illusoire et le détail dont tu ne te souviens plus si ce n’est son prénom et ce regard. Ce regard qui te transperce d’une étrange façon. Tu pourrais y donner l’explication de ce retour vers le drame de ta vie mais cela semblait bien plus complexe qu’un simple souvenir laisser en toi. L’empreinte de son être qu’il avait laissé sur ton âme était bien plus profonde que le simple fait qu’il t’est sorti de cette voiture. Tu ne l’expliquais pas encore mais tu finirais peut-être par y venir. Venir à cette évidence. Attendant le moment, laissant le temps suivre son court tu te surpris à ne pas le chasser comme une envie de continuer à contempler la douce douleur qu’il te faisait ressentir. Une berceuse pour ton myocarde abîmé par la vie. Guider par la curiosité et cette envie de savoir ce qu’il l’amener là. Toi, surement pas cela ne serait bizarre. Il apporta de la logique et brisa presque ton non espoir que tu ne es un tant soit peu marqué sa vie ce jour-là. Ton égoïsme qui parlait pour toi alors que tu ne souhaitais à personne de se souvenir d’une horreur pareil. « Jihane ?! » Surprise qui te pris de cours alors qu’une étrange gêne t’envahi. Pourquoi ?! Encore une question que tu laissais en suspend. « Bien sûr que je l’as connais, tout le monde ici, les femmes ne court pas les rues par ici… » Lances-tu un demi sourire alors que tu ne savais plus ou te mettre. Son oncle, comment tu aurais pu imaginer ça. T’avais l’impression que sa changer tout mais il n’y avait rien à changer. « Euh.. elle n’est pas arrivé par contre il me semble, mais elle ne devait pas tarder elle a des essais sur piste aujourd’hui ! » C’était plus simple de parler boulot. De te concentrer sur autre choses que cette étrange envie qui t’animais en ce moment même. T’aurais dû le convié vers la sortie dès le départ voilà ce que tu te disais mais t’y résoudre te semblais impossible comme si tu lui en devais une. Ca et cette appréciable sensation qui t’envahissais en le regardant observer l’atmosphère ambiante. Ca et le sourire qu’il te faisait étirer. Sourire que tu pensais faner à tout jamais. « Adrénaline, effervescence… c’est une forme de drogue c’est vrai… enfin je n’ai pas de comparaison je suis né dedans ! » tu te surprends à aligner plus que deux mots. A parler, à délier cette langue nouée depuis des mois. Par politesse te sommes-tu car c’est plus simple de te dire que c’est simplement ça. Rien d’autre. « Patron en devenir, tant que mon père n’auras pas rendu les armes sur son lit de mort… mais oui, aha, plus ou moins même si ma place est… étais sur les circuits… » Ouais étais, tu te refermes comme une huître à évoquer cela. Pics de douleur à cette idée de ne plus te sentir capable de vivre de ta passion. Les risques tu n’en avais pas peur, de la mort non plus… c’était les conséquences qui t’effrayais aujourd’hui. Ceux laissé derrière comme toi tu l’étais. « Toujours plus reposant que vous en tout cas… enfin pompier c’est bien plus intenses que tout ça !! » Regard qui se perd autour de vous un instant avant de rejoindre à nouveau ces iris qui te fixais. Fixation en retour à te demandais c’était quoi la suite. L’arrivé de Jihane qui tu espérais se faisait proche pour t’éviter toutes ces étranges tourmentes… « Vous voulez l’attendre ?! Elle ne devrait pas tarder… » Conclusion ou pas de cet échange t’avais comme le désir dans dire plus. Qu’il t’en dise plus…
En arrivant sur place, je ne tombe pas sur Jihane mais sur Atlas. Sa carrure, son regard, me replonge quelques mois auparavant et insinuent en moi toute une vague d'émotion qu'il m'est difficile d'expliquer. Entre joie de le voir en forme, au moins physiquement, me doutant qu'avec ce qu'il avait vécu, ce n'était surement pas le plus important, et l'anxiété que ma présence lui rappelle cette nuit-là et ce qu'il avait perdu. Ce qui n'était pas du tout ce que je souhaitais. Pas le moins du monde. La chose frustrante quand tu es pompier, c'est qu'il n'y a pas de suivit. Tu te rend sur les lieux, tu fais les premiers soins aux victimes et tu dépose les blessés au centre hospitalier le plus proche pour qu'ils soient pris en charge. Et ça s'arrête là. Le boulot est finit, retour à la caserne. Nous n'avions aucun moyen de savoir si les victimes se remettrais ou si leur état été trop grave. Les fois ou l'on recroisait le chemin de ceux dont on avait pris soin été rare et au vu de la situation, j'étais heureux que cela soit Atlas que j'étais amener à revoir. Car malgré moi, pendant longtemps, j'ai pensé à cet homme brisé que j'avais laissé, me demandant comment il tiendrait le coup et si il réussirait à ce relever de cette tragédie. J'ignorais pourquoi lui plus qu'une autre personne. Les situations horrible ne m'était malheureusement étrangère. Mais il m'avait marquer et le revoir m'en faisait prendre conscience. Il me demanda alors, surpris de me voir, les raisons de ma présence ici. Et son étonnement se fit encore plus grand quand je lui parlais de Jihane. « Jihane ?! » Lâche -il, surpris. « Bien sûr que je l’as connais, tout le monde ici, les femmes ne court pas les rues par ici… » Avoue t- avec un demi-sourire charmant. Je ris, amusé. " Ouais ... Je m'en doute et puis Jihane passe difficilement inaperçue. " Avouais-je en le regardant. J'adorais ma nièce, évidement mais elle avait son caractère. « Euh.. elle n’est pas arrivé par contre il me semble, mais elle ne devait pas tarder elle a des essais sur piste aujourd’hui ! » M'apprend t-il. Je passe une main dans ms cheveux. " Oh ? Je vois. Ca ne fait rien. C'était une visite impulsive de ma part. Elle ne sait même pas que je suis là. " Avouais-je, pour le rassuré. Et je devais avouer que je n'étais pas si mal là ou j'étais à parler avec lui.
Regardant autour de moi, m'imprégnant de l'ambiance, je commençais à comprendre un peu ce qui pouvait tant attiré Jihane ici. Et j'en fis presque naturellement part à Atlas. C'est avec le sourire qui me répondit. Un sourire illuminant son visage. « Adrénaline, effervescence… c’est une forme de drogue c’est vrai… enfin je n’ai pas de comparaison je suis né dedans ! » Je souris, sentant a fond de lu le même feu qui animait Jihane. Mais ce feu semblait comme étouffer et je me doutais du pourquoi du comment. Pour continuer à lui parler, pour prolonger ce moment, je lui demandais, amusé, si il était le patron. « Patron en devenir, tant que mon père n’auras pas rendu les armes sur son lit de mort… mais oui, aha, plus ou moins même si ma place est… étais sur les circuits… » Je le regarde et ces derniers mots me font mal et lui font mal aussi alors que je le vois se refermer devant moi. Je reste silencieux. Qu'est ce qu'il y aurait à dire de toute façon. Il n'avait pas besoin de m'en dire plus pour que je comprenne les raisons qui lui avait fait renoncer à ce qu'il aimait faire, ce à quoi il excellait. J'étais là le soir du drame qu'il avait vécu. " Vous ferez du bon travail quand votre tour viendras. J'en suis certain. " Lui dis-je simplement, même si je n'y connaissais rien et que je n'étais en aucun cas légitime pour affirmer une telle chose. J'avais envie de me foutre une claque. Je voulais simplement avoir quelque chose à lui dire qui chasserait peut-être l'obscurité que j'avais vu revenir dans son regard. Pour changer de sujet, je lui demandais si ce n'était pas trop difficile de gérer tous ce beau monde s'activant devant nos yeux. « Toujours plus reposant que vous en tout cas… enfin pompier c’est bien plus intenses que tout ça !! » Me dit-il, son regard se perdant avant de revenir vers moi pour trouver mon propre regard. Je l'observais avant d'hausser les épaules. " J'imagine que oui. C'est vrai que nous avons de grosse journée. Mais cela fait une dizaine d'année que je suis pompier. J'adore mon métier. Je ne me vois pas faire autre chose de ma vie. Je suis fais pour ça, c'est ma vocation. Peu importe les longues journées, les risques qu'on prend, les blessures ... Tout ça n'est rien si on aime ce qu'on fait. Si chaque matin on est content de se lever pour bosser et faire de son mieux. " Je le regardais et éclatais de rire. " Je suis désolé pour ce discours enflammé ! " Lui dis-je. " Mais, j'aime mon métier, même si il n'est pas tout les jours facile. " Avouais-je en souriant timidement. Yeux dans les yeux, un léger silence s'installa avant que Atlas ne le brise ce dont je lui en été reconnaissant. « Vous voulez l’attendre ?! Elle ne devrait pas tarder… » Me disait-il alors. " D'accord ... Je crois que je vais l'attendre. Enfin ... Si ça ne vous dérange pas ? Je ne voudrais pas déranger et vous retenir plus que nécessaire, vous devez avoir pleins de chose à faire... Même si c'est plutôt sympa de voir l'environnement dans lequel évolue mon nièce et d'apprendre à connaître les personnes qu'elle côtois. " Lui avouais-je en souriant. J'avais un peu l'impression de faire n'importe quoi, de me ridiculiser mais c'était toujours mieux que de lui dire de but en blanc que j'appréciais parler avec lui et que j'appréciais sa compagnie. J'ignorais à quoi je jouais et ce que je cherchais en pensant ce genre de chose.
Perturbation de ton système nerveux ou de ton cœur qui s’emballer étrangement. Réveil du myocarde endormi ou étouffer par souffrance et douleur depuis des mois. Six petits mois d’une existence qui te semblait être une éternité pourtant tu te rendais compte en cette instant du rien des mois passée. Rien qui te sépare de ce passé que tu aimerais effacer. Changer. Tu n’avais malheureusement aucun contrôle sur le temps ni même ton destin te disais tu aujourd’hui. Toi, qui avais toujours crue être en mesure de tout prévoir. De tout diriger d’une main de maître. Un leurre de l’avoir pensé ou même espérer. Une belle farce dans laquelle tu étais la pièce centrale et tout cela malgré toi. Tu te sentais comme guider par un étranger dans ton propre corps. Télécommandé par d’étranges sentiments, noyé sous cette rage qui ne semblait pas vouloir de quitter. Se détacher de toi pour te laisser respirer. Non, c’était tellement plus drôle de se sentir constamment étouffer, à court de souffle. Enfoncer sous l’eau sans possibilité de remonter à la surface. T’avancer dans un brouillard épais à tâtons guider par cette culpabilité qui ne s’apaisé pas. Colère contre la Terre entière. Contre toi. Incapable de sourire et de vivre tout simplement. Echanges avec l’humain comme un long et agonisant calvaire. Torture sans nom. Pas de clés, pas de délivrance de ton mal être quotidien. A te laisser surprendre par le regard perçant dans le tréfonds de ton âme embrumé. Son regard à lui. Shady de son simple nom, sa simple obligation t’avait gardé à la réalité du pire moment de ta vie. Il était là, comme le rappelle que tu vivais bel et bien un cauchemar sans et fin. Pourtant, aucun ressentiment pour le pompier. T’aurais voulu le chasser mais t’avais cet étrange désir de partager de son temps. Forme de remerciement que tu tentais de te convaincre mais tout semblait plus profond. Il te faisait redécouvrir une part de toi que tu pensais mort dans cette voiture. Ce sourire que tu ne pouvais pas cacher et cette lueur étouffée dans le regard. Il y avait quelque chose d’inexplicable qui te poussait à t’ouvrir. A ravaler ta rage, ta haine. Pendant l’espace d’un instant tu avais cette impression de te retrouver toi. Le toi d’avant que ta vie soit chamboulée. Renversée. Tu te laisses attraper par cette légèreté qui t’enveloppe. Tu espères un temps que cela durera après son départ, mais tu ne te voiles pas la face ce n’est qu’un ressentie immédiat. Euphorie éphémère. Tu t’emballes sans raison à vouloir t’en mettre des gifles. Ridicule de la situation alors que tu te sens comme un gamin en admiration devant son héros. C’était juste là de la reconnaissance ou le mensonge que tu te servais à toi-même en guise d’explication. Il a cette aura de compassion surement commune à tous les pompiers mais ces mots te vont droit au cœur et tu en crois toute la sincérité qui en découle quand il te dit que tu feras un bon patron. « Je n’en suis pas aussi convaincue que vous, mais on verra bien comme on peut si bien dire… » Lances-tu presque gêné qu’il te donne autant te crédit sans même te connaitre. Sa prévenance que tu trouves presque aussi rafraîchissante que son enthousiasme quand il te dépeint sa passion pour son métier. Sourire profond qui vient se peindre sur tes lèvres à mesure que tu te retrouves en lui quelques mois avant l’accident. Toi qui vivais pour ton métier en acceptant les risques qui paraissaient si minime en comparaison de ton amour pour ta passion. Ta vie. Tu n’en dis pas plus avec cette envie de ne pas briser l’instant par des paroles sans intérêt. Il avait tout dit et en rajouter ne ferais que te rendre d’autant plus ridicule que tu ne te trouvais déjà. Puis t’étais comme ça. Celui qui ne parlait pas pour rien dire. Celui qui dit les choses telles qu’elles sont et qui ne s’encombre pas de futilités et de pincettes. Tu préfères t’accrocher à son regard un instant peut-être un peu trop longtemps. Une main que tu passes derrière ta nuque avant de venir briser cet étrange silence qui vient de s’installer. Proposition détournée qu’il continu à te tenir compagnie malgré lui. Tirailler entre l’envie qu’il dise non et celle qu’il dise oui. Tu ne savais pas à quel jeu joué ton esprit et tu ne cherchais pas à comprendre pour le moment. Tu aurais bien le temps de t’en tourmentais quand tu te retrouverais seul avec toi-même et les démons qui te collaient à la peau ces derniers temps. Tu t’en réjouie secrètement qu’il accepte ravi de ne pas avoir à retourner de suite te morfondre tout seul dans ton coin. Pour une fois tu avais envie de parler, parler comme si tout allait bien. Masochiste de le faire avec la personne qui te rappelais à chacun de ces regard l’accident mais tu te laissais bercé par cette sensation d’apaisement que tu ressentais quand il te parlait. « Vous ne me dérangez pas, entre nous mise à part râler contre le monde j’ai rien d’autre à faire pour le moment... » Lances-tu ponctuais d’un ricanement empreint de gêne. « Une petite visite guidé s’impose alors… à défaut d’être la personne la moins agréable que Jihane peut côtoyer ici !! » Tu continues avec ce ricanement stupide alors que tu ne sais même plus où fixé ton regard. Dieu que finalement il serait préférable que tu retournes t’enfermer dans ton bureau au lieu de te donner en spectacle de la sorte. Etais-ce la folie qui te gagnait. Probablement. « Je vous proposerez bien un café mais si vous êtes un amateur vous le trouverez imbuvable ! » Ajoutes-tu comme pour en rajouter une coucher au bon nombre d’idioties que tu sortais déjà à la minutes. Gifle intérieur et te voilà priant pour que la belle blonde arrives et te sortes de là…
On aborda son boulot et je lui assurais qu'il ferait du bon travail quand il serait aux commandes alors même que je n'y connaissais rien et que je n'avais aucune légitimité pour pouvoir le dire. J'avais simplement l'intuition que tout ça compter beaucoup pour lui et qu'il ferait donc tout ce qu'il faudrait pour gérer l'entreprise au mieux quand viendrait son tour. Quand on aime ce qu'on fait, peu importe les efforts et les sacrifices que ça demande, peu importe les longues journée de travail, loin de ceux qu'on aime. Quand on fait le boulot de nos rêves, on se donne à fond, quoi qu'il arrive. « Je n’en suis pas aussi convaincue que vous, mais on verra bien comme on peut si bien dire… » Je souris et hochais la tête. " J'ai simplement un bon pressentiment. " Lâchais-je avant d'éclater de rire, conscient d'être ridicule dans mes paroles autant que dans mes actes. J'ignorais pourquoi j'étais comme ça. Est-ce que cela venait de lui ? Etait-ce sa présence qui me rendait à l'état peu glorieux d'adolescent ? D'accord, Atlas était loin d'être hideux. C'était même le contraire pour être honnête. Ce regard profond, cette mâchoire carré, ce corps musclé que je devinais sous ses vêtements ... Atlas était beau et affreusement attirant. Mais Atlas était hétéro. Je crois ? Il avait bien une femme dans sa vie la dernière fois que je l'avais vu. Une femme qu'il avait malheureusement perdu le soir de notre rencontre. Il était impossible que je l'intéresse. Je devais rapidement chasser ce genre de penser qui ne m'aiderait en rien, bien au contraire. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'apprécier sa compagnie, d'apprécier discuter avec lui même sur des sujets qui peuvent semblait futiles. Mais il m'écoute, même quand je me perd totalement dans un discours enflammé sur mon amour pour mon métier de pompier. Il se contente de m'écouter, un charmant sourire sincère sur les lèvres. Et mon cœur, cet idiot, s'emballe. Il s'emballe étrangement. Il s'emballe violement. Il s'emballe sans prévenir. Il s'emballe comme il ne l'avait pas fait depuis très longtemps. Et moi je succombe à cette euphorie soudaine qui s'empare de moi, quitte à plonger dans d'inconnues et profonds abysse.
Il me propose ensuite d'attendre Jihane qui ne devrait, selon lui, pas tarder à revenir de ses essais. Jihane. Ma nièce. La raison première de ma présence ici aujourd'hui et que j'avais passablement oublier en tombant sur Atlas, son patron. J'acceptais de l'attendre, honteusement, autant pour voir la jeune femme que pour passer un peu plus temps avec Atlas. Je ne voulais pas déranger mais je lui avouer que j'étais plutôt content de connaître l'environnement de ma nièce. Je tentais de reprendre mes esprit en me concentrant sur la raison de ma venue. « Vous ne me dérangez pas, entre nous mise à part râler contre le monde j’ai rien d’autre à faire pour le moment... » Dit-il avec un ricanement gêné dès plus adorable. Je le regarde, un sourire en coin. " Je vois ... Vous n'avez pas peur qu'en étant gentil avec moi devant eux, vous mettiez à mal votre réputation, monsieur le grincheux ? " Le taquinais-je sur un ton léger, avec toujours mon sourire en coin de canaille. « Une petite visite guidé s’impose alors… à défaut d’être la personne la moins agréable que Jihane peut côtoyer ici !! » Nouveau ricanement. Je l'observe, essayant de le comprendre, de le sonder. " Y a t-il personne mieux désigner pour me faire visiter que le fils du patron et futur patron lui-même ? " Lui dis-je. " Moi, je trouve pourtant que vous êtes d'une compagnie agréable. Pour preuve, je n'ai pas encore pris la fuite. " Avouais-je en souriant avant de glisser une main dans mes cheveux. Je faisais de mon mieux pour oublier, pour ne pas voir ce quelque chose que je ressentais et qui n'était de toute façon qu'à sens unique. C'était trop déstabilisant et potentiellement douloureux si je laissais ce rien devenir hors de contrôle. Mais ce n'était facile. Il ne me rendait pas les choses facile. Et je ne comprenais pas. Pourquoi, entre toutes les personnes que je connais, que je croise ? Pourquoi lui seul entrainer cette réaction chez moi sans aucune raison ? Ce n'était simplement pas logique. Il était charmant, adorable et j'appréciais ce moment avec lui. Je ne pouvais pas le nié mais le savoir n'éclairait en rien cette situation. « Je vous proposerez bien un café mais si vous êtes un amateur vous le trouverez imbuvable ! » Je souris en haussant les épaules. " Vous oubliez que je bosse dans une caserne. C'est pas exactement le meilleur café du coin. " Lançais-je, amusé. " Je veux bien de votre jus de chaussette. J'ai l'estomac solide. " Lui assurais-je avec un air déterminé et sérieux avant que mon sourire ne perce une nouvelle fois mes lèvres. " Bon et bien allons-y. Je vous suis. " Lançais-je à la fois nerveux et content de ce qu'il m'attendait, ayant l'envie de le suivre autant que d'être sauvé par l'arriver de Jihane. " D'abord le café et ensuite la visite ? " Proposais-je en me rapprochant légèrement, prêt à le suivre.
HJ : désolée, je sais pas trop quoi penser de cette réponse
Tu n’es que perplexité face à cette étrange situation qui t’envahie de sentiment que tu pensais disparue à jamais. C’est ça, tu es l’être perplexe qui se laisse prendre à l’étrange jeu de vas et viens de ton cœur qui semble redécouvrir une légère atmosphère de douceur. Douceur était certainement être loin d’être le mot pour ce qui te prenais jusqu’au fond des tripes mais c’était bien plus abordable de mettre ça sur le compte de la douceur. De la légèreté de l’échange. Pas de pitié dans le regard de Shady. Pas de question qui pointeraient du doigt ta perte ou ton état. Tu le remercie silencieusement de sa prévenance. De sa présence aussi. Loin d’être prêt à te dire que tu te sens bien, tu ne réfléchis pas. Tu ne veux pas. Tu pends l’instant comme un moment de pause accordé dans ton mal être. Dans ta souffrance quotidienne. Ce n’était que sa une illusion. L’illusion d’un renouveau alors qu’il repartirait d’où il venait et que toute cette conversation ne resterait qu’un vague souvenir alors que tu le regarderais s’éloigner. T’étais aussi l’étrange. Étrange de te dire que ce n’était que de la redevance qui t’animais. Redevable de lui ou pour le simple fait qu’il est exercé son métier. Tu te sens surtout comme l’homme ridicule face à lui. Tel l’enfant de dix ans qui rencontre son idole. C’était juste comme revivre l’instant d’avant avec lui. Comme si le passé s’imageait devant tes yeux et qu’il t’aidait à en démêlé les tréfonds. A en pansé les plaies béantes de ton âme. Tu devenais le fou. L’homme hantait par la folie de la perte. Du drame de sa vie. Pas d’explication et que de questions qui se chambouler mais que tu voulais éluder. Éluder les doutes qui t’envahissais. Tu te raccrocher à ton travail et à ses paroles comme à une bouée de sauvetage. Tentant désespérément de rester la surface et de de ne pas couler dans le fond sans possibilité de retour. Tu te raccroche à l’instant restant tant bien que mal à la réalité. A son rire nerveux qui te fit sourire de plus belle. Son rire attachant qui animait sensation venu d’ailleurs. Dieu il te perdait en route. Tu étais loin. C’était peut-être trop tard ?! Tu avais peut-être déjà sombré ?! T’étais le naufragé qui se raccroché au parole d’un homme tels à la dernière planche de survie. C’était lui et sa aurait pu être un autre. Une autre. Tu tentais de t’en convaincre alors que la seule chose que tu ressentais c’était trouble et confusion. Tu te laissais porté pour ne pas trop te perdre dans cette machiné enraillé que semblait être ton esprit. « Je peux aussi vous mettre à la porte ou vous pouvez prétendre être dépité… je ne voudrais pas que l’on croit que je me suis ramolli !! » taquineries en écho aux siennes alors que tu entre dans un jeu dont tu ne connais ni les règles, ni le but. Tu te sens perdant d’avance. Ton rire qui se mélange à l’écho du siens alors que tu ne sais plus quoi faire de ces mains tantôt coincé dans les poches de ton jean tantôt perdu derrière ta nuque. Ton regard qui s’accroche et se décroche. « Vous m’avez eu… je joue les faux modeste, je suis le meilleur guide que vous pouvez trouver dans le coin !! » Sourire en coin qui étire ta bouche. Rire léger qui continue de fendre l’air alors que tu te laisses surprendre par ces paroles qui viennent étrangement réchauffer ton être tout entier « Aha… vous être trop polis avec moi… ne vous inquiétez pas je ne vous mettrez pas à la porte si vous dites que je suis grincheux et exécrable ! » Léger mouvement de tête de droite à gauche avant de reposer tes prunelle dans les siennes comme ce contact visuel te rassurer. Étrange réconfort silencieux d’une âme qui sait ce que tu as vécu. D’une âme qui ne prétend pas. Étais-ce peut-être là, finalement le fin mot de l’histoire ?! Sa compréhension qui te toucher et qui te faisais du bien. Rien autre. Qu’es ce que cela aurait pu être d’autre après tout ?! Tu te laisses guider par l’élan de ton palpitant et l’invite à rester un instant de plus. Prétexte d’attendre sa nièce déguisé par l’envie d’éternisé ce mystérieux échange. « J’avoue, niveau jus de chaussette vous gagnez haut la main… je pourrai investir dans du meilleur mais la vérité c’est que je préfère le thé. Ah ces foutu anglais ! » Sourire et rire tu ne cherches même plus à dissimuler. A quoi bon ?! Ils n’auront qu’à tous parler depuis quand tu te souciais de ce que les autres peuvent penser. Puis, personnes ne dirais rien alors qu’il y a des mois que l’on ne t’avait pas vue comme ça. « Allons pour le café et la visite, après ça vous pourrez toujours dire à votre nièce que son boss n’est pas si horrible que ça !! » Clin d’œil qui sort de nulle part alors que tu te diriges vers la salle de repos non sans le quitter des yeux. Non sans imprimer chaque détails de ces foutus iris dont tu n’arrivais pas à te détacher. Peut-être que tu n’essayais pas vraiment.
HJ : mais non elle est top ta rep j'espère que la mienne t'iras...
Alors que nous étions l'un en face de l'autre, à discuter, et que je le taquinais, la situation elle-même me sembla étrange. D'un côté cela me semblait si naturel, simplement d'apprécier de discuter avec lui mais de l'autre j'avais le sentiment que ce n'était pas normal, que ce n'était pas bien, alors même que nous ne faisions que discuter. C'était franchement très étrange et perturbant aussi. J'ignorais complètement ce qu'il se passait et j'avoue que ne rien contrôler me faisait peur. Surtout que tout ça c'était surement que dans ma tête, comme un fantasme. Un fantasme, un illusion qui s'évaporerait aussi vite qu'elle était venu. C'était assuré. Je devais juste être patient. Tout rentrerait bientôt dans l'ordre. C'était certain. « Je peux aussi vous mettre à la porte ou vous pouvez prétendre être dépité… je ne voudrais pas que l’on croit que je me suis ramolli !! » Je ris de sa répartit, ne pouvant m'en empêcher. " Je vous promet de quitter les lieux en ayant l'air d'un pauvre chien battue. Votre réputation sera sauf. " Assurais-je en levant les bras, une lueur toujours taquine dans le regard. Quand il me proposa de faire visiter les lieux, je du retenir l'enfant en moi de sautiller. Cela devenait de plus en plus ridicule tout ça ! Je n'était plus un gamin. D'accord Atlas était attirant mais ce n'était pas une raison pour perdre mon sang froid comme ça. Je commençais à écouter la petite voix qui me disait que rester était peut-être une très mauvais idée, que je devrais partir et me trouver quelque chose à faire pour me sortir tout ça de la tête. « Vous m’avez eu… je joue les faux modeste, je suis le meilleur guide que vous pouvez trouver dans le coin !! » Me dit-il alors que je lui assure que visiter avec le patron était une bonne chose. Il affiche un sourire en coin. Oh ta gueule la petite voix ! Je le regarde et son rire se fait entendre alors que je me met simplement à le complimenter. Mais qu'est ce qui me prend à la fin ? « Aha… vous être trop polis avec moi… ne vous inquiétez pas je ne vous mettrez pas à la porte si vous dites que je suis grincheux et exécrable ! » Dit-il alors qu'il laisse son regarde s'évader avant de s'accrocher au miens. Le seconde passent et je succombe, je trépasse. C'est plus fort que moi. Je l'apprécie, même si je ne connais pratiquement rien de lui à part ce qui à surement été la pire épreuve de sa vie. Mais j'ai envie d'en savoir plus, j'ai envie de tout savoir pour être honnête. " Pourquoi je dirais ça si je ne le pense pas ? " Lui demandais-je le plus sérieusement du monde, mes prunelles toujours dans les siennes, un sourire sur mes lèvres.
Il me propose un café avant la visite et j'accepte, lasse d'essayer de trouver une raison à tout ça, à ce qui se passe dans ma tête et qui est proche de faire péter un fusible à mon cerveau, juste sous ses yeux. Il m'assure de la pauvre qualité du café et je lui rappelle ou je travaille. Le mauvais café, je connais. « J’avoue, niveau jus de chaussette vous gagnez haut la main… je pourrai investir dans du meilleur mais la vérité c’est que je préfère le thé. Ah ces foutu anglais ! » Je ris encore et c'est plutôt agréable. " Ahh, monsieur thé donc. Intéressant ! " Je faisais de mon mieux pour graver cette nouvelle information que j'avais eu sur lui, aussi minime fut t-elle. " J'aime bien ça aussi, mais je reste dans les saveurs plutôt classique. Rien de mieux qu'un Earl Grey. " Lui avouais-je, toujours de bonne humeur. « Allons pour le café et la visite, après ça vous pourrez toujours dire à votre nièce que son boss n’est pas si horrible que ça !! » Me dit-il et je le suis, sentant son regard sur moi. Un regard qui ne me gène pas et je lutte de toute mes forces pour rester le plus naturel possible. On entre alors dans ce qui semble être la salle de repos. Je laisse mon regard se portait sur la pièce en me dirigeant vers les cafetières que j'aperçois dans un coin. " Alors, tout ça appartient à votre famille ? ... J'imagine que ça doit apportait son lot de contraintes pas vrai ? " Lui demandais-je en me servant un café dans un gobelet. " Vous avez toujours voulu faire partit de tout ça ? Pas de période vilain petit canard ? " Continuais-je en sucrant mon café avant de me retourner pour lui faire face à nouveau pour poursuivre notre discussion. Je souris. " Je suis désolé. Je pose trop de question ? " M'enquis-je. " Je suis trop curieux. C'est mon problème. " Lâchais-je en riant. " C'est juste que je suis un peu impressionné, je crois. " Lui avouais-je avant de souffler sur mon café brûlant, baissant mon regard sur la fumée qui s'en échapper.
Surement que tu t’étais enfermer trop sur toi-même. Que ton corps avait besoin de contact ou que ton cœur avait besoin d’une mélodie. D’affections dissimulées ou d’importance. C’était juste ça, tu devenais le fou que tu pensais être. T’étais dans l’incompréhension la plus totale nageant dans le brouillard des questions qui noyaient ton esprit tourmenté. Tourmenté de maux, de douleurs à coup de cœur qui s’emballe étrangement au contact des yeux du pompier. T’es perturbé jusque dans les tréfonds de ton âme. T’es perdue entre chercher à comprendre et juste vivre l’instant que tu sais éphémère. Instant qui semble panser les plaies de ton palpitant juste le temps de sa présence dans ton atmosphère. Bouffé d’oxygène ou retour de la respiration à plein poumon. Tu te laisses prendre dans cette étrange tempête un peu malgré toi. Tu te laisses embarqué dans l’étrange pour éternisé cette illusion de bien-être. Tu veux garder en boîte ce sentiment de légèreté, de simplicité. La fraîcheur de l’homme et de son sourire qui te fait un bien fou. Tu n’y comprends rien et comme une envie de rien y comprendre. Tu te dirais plus tard que ta reconnaissance en était les faits. Que tu te montrais polie par gentillesse, par politesse. Tu te mentirais à toi-même pour te dire que tout cela n’était rien qu’un mauvais tour de ton esprit. Un tour pour continuer à t’enfoncer dans cette douce et lancinante torture. Torture de ton âme, de ton être tout entier. Torture ou la seule chose que tu te disais mérité. Ni amour, ni compassion, ni douceur. Le rien, le néant et pourtant bien que tu jouais les aveugles par lâcheté ou pure égoïsme. Une lumière semblait briller de l’autre côté de cette montagne de souffrance qui te semblait jusqu’à maintenant, infranchissable. Son rire qui se mêlait au tiens et son sourire qui sonnait comme un appel. Tu te sentais ridicule alors que son ombre semblait souffler son comportement à la tienne. Il te faisait oublier tes maux et tes peines avec une simplicité presque déconcertante. A dire vraie il te faisait tout oublier. Tu te prenais au jeu de répondre à ces taquineries à te laissais interroger. Tu te laissais aller à éternisé le moment en l’invitant à attendre avec toi sa nièce. C’était comme si ton masque de contrôle que tu enfilais tous les matins c’était fait la belle. Hors de contrôle de ton propre esprit, de ton propre cœur. Traîtrise contre toi-même. Un instrument du mal envoyé pour te tourmenté. Ouais, c’était ça, rien d’autre qu’un autre démon venue soudoyer le peu d’âme qu’il pouvait te rester. Au lieu de fuir, tu plonger. Tête la première dans ces mots, dans ces questions. Tu te sentais piloté par une force extérieure qui envelopper vos deux corps dans la même énergie. Il flattait ton égo et tu te sentais tel un ado en manque de confiance. Gêné par sa sincérité déconcertante. « Parce que tout le monde prend des pincettes avec moi ces derniers temps et qu’un peu de sincérité est la chose qui me ferait le plus de bien !! » Dis-tu alors qu’il s’interroge pourquoi il pourrait descendre ton comportement en flèche. Il fallait aussi dire que tu ne lui en donner pas l’occasion. Tu aurais pu, tu aurais dû. Il était encore temps de le foutre à la porte, de le laisser dans un coin à attendre ou encore de l’envoyé baladé mais ton regard plongé dans le siens, tu ne pouvais t’y résoudre. Alors, tu continuer dans cette étrange danse d’intrigue mutuelle et de questions. Tu te laissais prendre au jeu. Prendre par sa curiosité qui te faisait esquisser un sourire. « C’est meilleur pour la santé que l’on dit… » Lances-tu mais en vraie tu n’en savais rien c’est tout simplement que tu as toujours vue tes parents en boire alors tu as naturellement suivi. « … Mais il n’y a rien de mieux que les classiques, vous avez raison ! » Tu lui souris étrangement en train de t’imaginer boire un thé avec lui. Tu effaces très vite cette image de ton esprit en te servant un café noir accompagné de ton stupide regard qui le suit. Lui. Lui et ces petites habitudes que tu te retrouves en train d’imprégner en mémoire. Pourquoi ?! Tu n’es plus au stade de chercher des réponses, t’es dans une folie profonde. Il te ramène à la réalité. Il te sort de ton esprit noyé dans la folie. Sa folie. Question à ta hauteur, question simple qui te fait du bien. Pas besoin de réfléchir pour ça. Pas besoin de mentir non plus… Il s’inquiète de trop en posé mais il n’en posera jamais assez. Parler de tout sauf du drame de ta vie. Parler à n’en plus finir pour te changer les idées. Il avait compris malgré lui. « Aha… non, ne vous arrêtez pas, ça fait du bien de parler d’autre chose ! Puis j’ai toujours pensé que la curiosité était un sacré atout. Ne changez pas ça !! » Tu te serais mis des baffes si tu l’aurais pu en l’instant. Des gifles monstres pour ravaler les conneries que tu sortais. Voilà que tu le complimenté. Dieu qu’es ce qu’il te prenait. Qu’es qu’il te faisait ?! « Et oui… affaire familiale, et encore ici n’es qu’une minuscule pierre à l’édifice !! Ça peut faire peur, mais on a étaient élevé dans le but de reprendre l’affaire. Chacun son domaine... » Le tiens a toujours était tracé depuis le jour où on t‘as mis derrière un volent, pourtant, aujourd’hui tout te semblait si incertain. « Et… non désolé de vous décevoir, aha, pas de période vilain petit canard ! Ca a toujours était une évidence pour moi et je dirais même plus pour ma famille !! » Tu souries encore et toujours à t’en donner des crampe à ta putain de mâchoire. Tu te fatigue toi-même. « C’est moi qui devrais être impressionné, pompier c’est une sacré vocation… bien plus importante que pilote de F1 et héritier d’un empire familiale !! Vous avez bien plus de mérite !! » Tu le pensé sincèrement alors que, toi, tu n’avais fait que bien être avec certes un peu de talent… Shady avait dû travailler durement pour arriver là où il en est aujourd’hui. Oui, tu avais une forme d’admiration secrète..