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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 Empty Ven 18 Oct - 7:37



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Gabriel - Joanne

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
Tu sais pas comment tu ferais sans Gabriel dans ta vie. Tu te dis qu'elle serait triste, dépourvue de sens. Parce que ça fait si longtemps que tu t'accroches à votre histoire comme une forcenée. Que ta vie gravite autour de la sienne combien même vous préféreriez que ça ne soit pas le cas. Combien même vous auriez préférés peut être jusqu'à ne jamais vous rencontrer. Tu sais pas ce qu'il pense le tatoué, t'as jamais réussi à le percer à jour. Tu t'es résolue à te dire que tu ne le comprendrais jamais et que vous serez toujours ce projet inachevé. Cette histoire prometteuse n'ayant pas eu la chance de briller à un seul instant. T'étais dans une situation particulière, t'avais énormément de pression sur les épaules. Ta mère, les petits boulots au salon où t'enchaînais les heures. Les études où tu semblais être des plus mauvaises alors que les professeurs s'amusaient à te rabaisser plutôt que de te tendre la main sous prétexte que tu venais de quartiers mal famés. T'es outrée quand t'y repenses de tes années de lycée. L'incompétence des profs pour lesquels ta mère payait une petite fortune en t'envoyant étudier à l'autre bout de la grosse pomme. Et toi tu te contentais de sécher les cours, pour mieux remplir le frigo à ta manière. Tu t'en es rendue compte, que j'étais pas comme les autres Gaby? Combien même je l'ai voulu si fort et de nombreuses fois?

Le peu de figures masculines étant étés dans ta vie ont toutes finies par se faire la malle en vous abandonnant sur le carreau. Comme si les De luca étaient maudits et que jamais personne ne tiendrait à eux suffisamment fortement pour ne pas les décevoir. Pour rester à vos côtés sans vous abandonner. Ta mère à d'abord dû apprendre à se débrouiller seule lorsqu'elle t'as mise au monde. Tu devais être un trop gros fardeau pour ton connard de daron qui n'a jamais ne serait-ce qu'envoyé une carte postale. Tu lui craches dessus à ce fils de chien n'ayant même pas assumé la grossesse dont il était en partie responsable. Comme si ta mère avait à supporter ça seule. C'est une guerrière ta daronne, tu sais pas bien comment elle fait pour être encore debout après tout ça. Toi t'aurais pas supporté. Tu t'serais collée une balle entre les deux yeux ou t'aurais gobé les xanax jusqu'à l'overdose. Tu t'vois pas seule avec une maison pleine de gamins alors que t'enchaînes jusqu'à trois shift différentes pour nourrir ces bouches ingrates et incapables que de te rendre tout l'amour que tu peux leurs porter. T'es pas encore daronne, tu peux pas comprendre tout ça toi. Mais t'as été assez spectatrice pour comprendre sa douleur et t'activer. Remplir les assiettes alors qu'elle fatiguait combien même c'était pas ton rôle. Combien même tu t'es mise de côté. Même pour toi j'me suis effacée Gab. J'ai su m'taire et t'laisser vivre ta vie combien même ça me faisait mal.

Le sens du sacrifice, voilà un truc chez toi qu'tu devrais sérieusement penser à supprimer d'ta personnalité. Parce que tu donnes tout jusqu'à te faire bouffer. Tu le fais inconsciemment, c'pas comme si c'était volontaire cette distribution continuelle des parties d'toi. T'essaies de te préserver jalousement et plus le temps passe plus il est compliqué pour toi de te socialiser. C'est fou vu ton travail constamment en contact avec l'humain. Mais t'as dû mal à t'ouvrir aux gens, à leurs faire confiance. Tu remets constamment en doutes leurs agissements comme s'ils attendaient quelque chose de toi. Comme s'ils voudraient en abuser. Parce quand tu donnes tu le fais sans retenues comme avec Rebel. Lui c'est un bon gamin, qui mérite tout l'amour du monde. Tu l'couves comme si t'étais sa daronne. Tu lui as offert sa première bécane, t'es fièrement derrière son cul pour lui apprendre la meilleure des bases du métier qu'il puisse être. T'es pas prête de le lâcher et t'en as aucune envie d'le voir sombrer dans ses démons qui semblent l'avaler tout entier. Tu connais que trop bien ce mode de vie, l'auto-destruction tout ça. Au final ta vie d'adulte ne vaut pas mieux que ça alors que tu t'enfonces dans les cadavres de bouteille alors que tu t'endors sur tes croquis inachevés. Tu parles à personne, tu t'enfermes dans cette spirale de solitude. Et si tu venais briser la roue Gabriel? Eviter que ce cercle vicieux ne subsiste?

Tu peux pas te retenir plus longtemps, il y a trop d'informations pour ton pauvre cerveau. Tu sais plus vraiment qui donne l'impulsion à l'autre, alors que vos lèvres se mélangent inlassablement. Vos reins s'étreignent passionnément, furieusement. Vous êtes rapidement hors de contrôle comme à votre habitude. T'arrives pas à contrôler tes pulsions lorsqu'il en vient de Gab t'es juste pas en capacité de tes moyens. T'arrives pas à agir normalement, à te montrer sous ton vrai jour. T'es cette nana aigrie par le temps qui passe, abîmée par les années. T'as pas envie qu'on lui dise que s'attacher à toi c'était une perte de temps. Qu'tu vaux rien et surtout pas son attention. Bordel pendant tout ce temps t'es restée là. Dans son paysage. Tu ne manques pas de gémir à chaque va et viens furieux qu'il t'adresse. La frénésie encore et toujours. Il n'y a que ça qui compte dans le fond, vos corps se trouvant furieusement pour mieux se prouver leur amour commun. Tu jures, fortement alors que la jouissance est à ta portée. Tu te laisses exploser en un million de pièces contre lui qui se veut toujours plus inquisiteur. Il te connaît par cœur t'as pas besoin d'finir tes phrases pour qu'il comprenne que t'es sur le point de l'accompagner dans son orgasme. Loin de là. T'es toujours plus furieuse, tes ongles s'agrippant à lui. J'pourrais mourir là maintenant que ça me serait égal. J'veux pas me passer de ça Gaby. Jamais, encore moins maintenant.

Vous vous reposez l'un contre l'autre, tout à fait haletants. Vous n'en pouvez plus alors que vos palpitants semblent sur le point d'exploser l'un sur l'autre. Il te taquines de sa voix alors que reposé contre toi il reprend son souffle un court. "Bordel tu me rend dingue." Sincérité affûtée, alors que son visage se repose contre ton épaule. Tu savoures entièrement cette accolade qui se veut des plus tendres. Des plus passionnées peut-être. Tu crèves de chaud et il faut dire qu'avant de rejoindre le confort de tes draps l'envie d'une brève douche te prends. "Tu te sens assez sage pour te contenir le temps que je me passe à l'eau?" Que tu lui demandes innocemment alors que tu t'arraches de lui non sans grogner de mécontentement. Tu as bien besoin d'une douche et c'est d'un pas traînant/tremblant que tu gagnes l'encadrement de la porte. Tu rejettes ton regard contre ton épaule tout en le défiant toujours plus. Tu n'es bonne qu'à ça Jo' le pousser à bout. Il peut te suivre ou bien regagner tes draps pour s'y installer confortablement, le choix lui appartient. Quant à toi c'est après un dernier sourire des plus mutins que tu t'enfonces entre les murs carrelés l'abandonnant pour gagner le frais accordé par les jets de ta douche à l'italienne. Ca m'rends dingue tu sais, j'suis pas capable de gérer lorsque t'agis comme ça Gab.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 3794924939  



@gabriel dixon  (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 1505825564 (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 3794924939
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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 Empty Sam 19 Oct - 18:10




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The desert is calling
The emptiness of space
The hunger of a lion
Is written on your face
A maniac's new love song
Destruction is his game
I need a new direction,
Cause I have lost my way.



T'es pas même capable de penser à ce qui va t'arriver au cours des jours à venir. Alors c'est évident que t'es moins encore capable de faire des projets d'avenir. Des projets sur du long terme. T'es pas capable de tout ça Gabriel et tu sais que ça fait partie des très nombreuses choses que te reproche Joanne depuis toujours. Et tu ne peux franchement pas lui en vouloir pour ça. Ce n'est que trop mérité et tu le sais bien. Tu ne lui en veux donc pas. T'acceptes tous les reproches qu'elle te fait depuis toujours, sans rechigner. Peut-être qu'elle n'aime pas ça non plus dans le fond. Qu'elle aimerait de temps en temps que tu sois capable de lui rendre les "compliments". Parce qu'elle doit être bien agacée d'être la seule à hausser les tons quand vous vous prenez la tête. T'es pas capable de te défendre Gabriel. Parce que tu sais que t'es en tort sur toute la ligne, principalement. Et parce que t'es rien d'autre qu'un crétin dans le fond. Elle pourrait bien te reprocher les guerres dans le monde, que tu te dirais encore qu'elle a sans doute raison. Parce que, pour un oui ou pour un non, tu t'en veux. Parce que t'as beau planquer tout ça derrière des éclats de rire sans fin et carrément démesurée, tu ne t'aimes pas beaucoup Gabriel. Si t'étais capable d'être celui qu'il faut pour Joanne, les choses ne seraient sans doute pas ainsi. C'est même une certitude. Parce que, ta vie, ça fait bien treize ans qu'elle tourne autour de la sienne. Que tu ne fais rien d'autre qu'être toujours dans son sillage.

Mais Joanne, elle mérite mieux qu'un petit gars comme toi qui n'évolue pas et ne mûrit pas. Elle mérite mieux qu'un insouciant qui ne pense pas au lendemain. Elle mérite quelqu'un de stable et de posé qui aura les mêmes envies d'avenir qu'elle. D'ailleurs, tu ne sais même pas ce qu'elle attend de son avenir Joanne. A part son salon de tatouage, tu ne sais pas où elle cherche à aller. Parce que tu ne sais pas avoir des conversations d'adulte à adulte. Voilà pourquoi tu ne sais pas ces choses là sur elle, alors même que vous vous connaissez depuis une éternité. Parce que tu ne sais pas poser les bonnes question aux bons moments. Et parce que t'aimerais pas avoir l'air trop sérieux. Il est trop tard pour te mettre à faire des trucs pareils Gabriel. Tu ne te sentirais pas du tout à l'aise ni dans ton élément si tu venais à te montrer sérieux plus de cinq minutes d'affilées. T'aurais l'air con à l'interroger. Sans doute que tu la surprendrais même trop pour qu'elle ait envie de te répondre. Elle te rirait sans doute au nez avant de t'envoyer sur les roses. Et ce serait tellement mérité ... Pas vrai Gabriel ? Que tu ne lui inspires probablement plus grand chose depuis bien longtemps à la jolie Joanne qui ne t'a finalement jamais réellement appartenu ? T'as laissé passer cette chance y'a maintenant bien trop longtemps, pour que ce soit rattrapable. Pourtant, quand vous vous retrouvez pour vos nuits fauves, tu te prends à rêver à nouveau à ce "vous" auquel t'as un jour cru. Tu te mets à vouloir faire des efforts. Mais tu ne sais jamais par où commencer ...

C'est comme toujours ensemble, que vous laissez vos corps et vos esprits s'abandonner à l'appel léger de l'orgasme. Que c'est bon de se laisser emporter de la sorte. Que c'est bon de perdre tous ses repères alors que tout explose autour de vous. Le monde pourrait bien s'écrouler, que ça ne vous ferait ni chaud ni froid. Tant que vous êtes l'un contre l'autre. L'un dans l'autre. Tant que vous ne faites qu'un, tous les deux. Parce que c'est tout ce qui compte pour toi. Être avec elle. Jusqu'à la fin des temps. T'aimerais juste savoir comment faire. Tu regrettes bien souvent de n'être pas né avec une notice d'utilisation de la vie. T'aurais bien moins merdé si t'avais été capable de piger les gens. T'aurais peut-être même moins souffert de l'abandon de ton père puis de ta mère. Qui a préféré te lâcher chez sa propre mère, pour ne pas t'avoir collé à ses basques. T'aurais été un fardeau pour elle. Alors t'es devenu celui de ta grand-mère. Et maintenant t'es celui de ta bande de potes qui, Dieu merci, continue de répondre présent. Avec tout ça Gabriel, t'es effrayé à l'idée de devenir celui de Joanne. Tu ne te le pardonnerais pas. Et dans le fond, rien que pour ça, tu n'es pas si mécontent de savoir qu'elle ne te veut pas. Du moins, pas tel que tu es là. Pas en tant que Toi. Au moins tu ne devrais pas la faire inutilement souffrir plus que tu ne le fais déjà. Parce que même si tu te dis que tu ne veux plus la faire souffrir, tu ne sais pas faire autrement. T'es maladroit au possible et elle, beaucoup trop susceptible. Autant dire que tu n'as aucune idée de la meilleure façon de ne plus lui faire le moindre mal. En disparaissant de sa vie ? L'idée t'a déjà effleuré l'esprit. Mais c'est toi que ça tuerait.

Mais ce soir comme tous les soirs que vous partagez, tout se passe à merveille entre vous. Elle te permet même d'échouer tout contre son corps. T'es soulagé, comme si t'avais crains pendant un instant, qu'elle ne te laisse pas faire. C'est sans doute idiot de ta part ce genre de peur alors qu'elle n'a jamais rien fait pour te donner l'impression qu'un jour elle te repousserait. Mais quand même ! Tu ne te reposes que plus encore contre ses courbes parfaites et viens même déposer un délicat baiser au creux de son cou. T'es un vrai bienheureux en cet instant. Un peu idiot sur les bords. Mais heureux avant tout. Ah oui ? Dans l'bon sens du terme cette fois ? Que tu fais mine de l'interroger, l'air de rien. Parce que t'es habitué à ce que ça ne soit pas forcément dans le bon sens du terme avec elle. Malheureusement, trop souvent, tu la fais sortir de ses gonds et tu l'agaces de façon démesurée. Mais tu le sais bien qu'à de rares autres moments, c'est justement tout le contraire. Et tu ne vas certainement pas t'en plaindre ! Tu ne réponds pas à sa question. Tu te contentes de plisser le nez comme un gamin et de basculer sur le côté pour lui laisser la possibilité de mettre fins à votre étreinte. Avant de la suivre du regard quand elle s'éloigne. Impossible de regarder ailleurs alors qu'elle se fait aussi joueuse que féline. Mutine quand elle t'adresse un dernier regard par dessus ton épaule. Et c'est forcément ça qui te convainc que non, tu ne peux pas te montrer sage trop longtemps. Et tu ne sais pas lui obéir à Joanne. Ni te tenir trop loin d'elle alors que vous partagez de ces heures d'intense complicité tous les deux. Alors tu te lèves à ton tour et toi aussi, tu prends la direction de la salle de bain. T'affiches même un petit sourire canaille quand t'entres à ton tour dans la cabine de douche et que, le plus tendrement du monde, t'enfermes son corps entre tes bras tatoués pour l'attirer à toi et la serrer fort. Fort. Comme si tu pouvais crever dans la seconde sans ça. Comme si t'avais besoin de la câliner pour les milliers d'autres fois où t'as pas osé. Comme si t'avais besoin de son corps contre le tien pour t'assurer les battements de ton coeur.

CODAGE PAR AMATIS



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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 Empty Dim 20 Oct - 6:25



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Gabriel - Joanne

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
T'as vingt-huit ans et quand tu fais le bilan tu t'dis que si on te donnait la possibilité de faire les choses autrement tu la saisirais sans hésiter. T'accorderais un peu plus de confiance en tes vieux frères, cette bande qui t'as intégrée alors que tu te marginalisais toute seule pour mieux t'protéger de tout. T'étais persuadée qu'si tu n't'ouvrais pas tu ne souffrirais pas. Aujourd'hui, tu souffres de cette épaisse carapace aux bords épais. Tu crains que personne ne soit assez courageux pour venir la percer. Et par personne, tu veux dire Gabriel. Le reste du monde peut bien brûler, tu n'as jamais désiré un autre homme que lui. Jamais. Tes yeux ne se posent pas sur eux, tu les hais tous les blâmant de ne pas être le tatoué. Ça aurait été sûrement plus simple si t'avais réussi à tourner la page Joanne. Si t'avais réussi à te dire que cette histoire était bel et bien terminée avant même de n'avoir réellement eu le temps de briller? Non vous êtes deux abrutis ne connaissant pas le principe de communication. Parce que l'un comme l'autre toute votre vie on vous a enclin à vous mettre sous silence. A porter ce masque à offrir à la société alors que vous souffriez. Que vous souffrez toujours un plus. Dis Gaby, tu penses qu'on trouveras le courage quand on sera grand? Le courage de se dire des choses belles, des choses qui font du bien?

Treize ans, au moins aussi longtemps pour toi que ton coeur s'accélère en sa présence. T'as le myocarde qui crépite, qui quémande à ton cerveau d'le laisser s'approcher un peu plus du sien. Mais ton cerveau lui il est bien plus lucide et il est pas du genre à passer les rennes. Il est conscient que Gabriel s'il revient c'est pas pour toi. Tu te doutes Jo', que tout ça n'est que la force de l'habitude. Que tu comptes pas vraiment et que ses lèvres ne sont là que pour faire taire la bête de colère en toi. Tu la contrôles pas, tu ne la contrôles plus. T'es devenue amère avec le temps, toi qui avais fait d'énormes progrès sur ta socialisation tu t'enfermes à nouveau dans cette spirale de solitude dans laquelle tu ne te complais que trop bien. Parce que si tu ne laisses personne rentrer alors personne ne viendra te faire du mal pas vrai? Si tu devais avoir une phobie, ça serait la peur de la souffrance émotionnelle. T'as trop versé de larmes pour des personnes qui ne les méritaient pas, tu souffres toujours trop fort. Toujours plus à chaque instant et ça t'bouffes le quotidien. D'avoir cette petite conscience au dessus de l'épaule qui te répète en permanence que t'es pas assez bien. Qu'tu le seras jamais et ce combien même tu peux essayer. T'es pourrie, jusqu'à la moelle y'a rien à retirer. T'en perds l'sommeil, journées continuellement ponctuées d'insomnies. Tu finis par t'assommer la gueule en espérant pouvoir avoir la chance de retrouver Morphée. Souvent la tronche sur le bureau ou bien le nez dans tes feuilles. T'y arrives plus, tu t'essouffles. Tu te noies Joanne et pourtant tu continues de foncer tête baissée. On va finir par exploser Gabriel, ça m'fais peur tu sais?

Le mariage de Mira, c'est pour toi une occasion inespérée. C'est le coup de pouce dont tu avais besoin pour franchir le pas. Vous n'avez pas eu de tête à tête depuis bien des années. Depuis votre couple pour dire vrai. Sachant que vous étiez des gosses insouciants à l'époque, les seuls rendez vous qu'vous aviez étant ces escapades loin des regards que vous vous offriez parfois tard la nuit au skatepark. C'était beau et silencieux. Vous vous contentiez d'vous étreindre l'un contre l'autre sous les rayons lunaires. C'était bon, c'était apaisant. Vous n'savez pas vous parler, c'est pas nouveau. Pourtant il y arrivent très bien vos palpitants. Vous êtes juste trop sourds pour savoir les écouter. Tu t'es passée la scène mille fois en tête. Comment t'allais pouvoir lui demander? Par message? Au bar? Non tu voulais pas faire ça comme ça. Tu voulais faire les choses bien, lui montrer que toi t'y tiens. Que c'est important que de l'avoir à tes côtés. Que ça te ferais plaisir d'essayer de te faire belle pour lui plaire et qui sait peut-être lui donner l'envie de renouveler l'expérience. T'y croyais pas lorsqu'il a accepté, lorsqu'il a ajouté qu'il ferait tout pour te faire honneur. T'as gémis de bonheur intérieurement. Ou bien de façon sonore tu sais pas vraiment. La seule chose dont t'es sûre c'est cette vague intense de bonheur à l'idée de ce weekend ensemble. Loin de New-York, de vos amis. Loin de Susan, cette femme te l'arrachant toujours un peu plus. Juste vous deux, perdus à Vegas dans l'un de ces hôtel dans un grand casino. T'es pas une fille aisée, t'as jamais foutu les pieds dans un truc de ce genre toi Joanne. Tu ne lâcheras pas ma main Gab? Tu seras là avec moi jusqu'au bout? On profitera de nous? Vraiment, fièrement?

Ce soir ne déroge pas à votre règle et la retrouvaille de vos corps vient libérer cette explosion des sens que vous appréciez tant. Épuisé, ton encré vient reposer contre toi après que vous vous soyez laissés aller à cet orgasme commun que vous vous connaissez si bien. Cette vague de plaisir dévastatrice qui n'appartient qu'à vous. Vos myocardes battent de façon frénétique l'un contre l'autre alors que tu viens caresser tendrement Gabriel du bout de tes doigts. T'aimes ce genre d'étreinte, bien plus que tu ne l'avoues. Comme tout le reste d'ailleurs, t'es pas foutue capable d'assumer grand chose. Les choses sont ainsi faites, t'y peux rien si t'es aussi lâche que lui lorsqu'il en vient à parler du sérieux de votre relation. Depuis votre rupture, t'es bien trop effrayée des mots pouvant traverser ses lèvres. T'es terrorisée à l'idée qu'il vienne mettre un terme à vous tout court. Juste comme ça, après toutes ces années. Qu'il te remplace par une autre qui ne saurait l'aimer autant que toi, qui ne pourrait le connaître aussi bien que toi. Non ça te tuerait à coup sur ça Joanne. Ses lippes se posent contre le creux de ton cou d'une façon tendre, tu ne manques pas de frissonner à ce doux contact. T'en veux encore, inlassablement plus. "Oui, dans le bon sens du terme..." T'es presque honteuse, t'as pas l'habitude de lui dire ce genre de trucs. Les rares compliments qu'tu lui fais étant ceux concernant l'encre sur sa peau dont t'es à l'origine. T'es juste pas capable d'être tendre longtemps avec lui, parce que tu sais qu'la pente est glissante et qu'il ne manque rien du tout pour que tu ne franchisses la ligne. J'suis devenue faible avec les années Gaby, ça m'tue d'être comme ça avec toi. J'ai plus envie, j'voudrais simplement qu'on soit bien. Ensemble.

Tu finis par t'arracher à lui à contre cœur ayant désespérément besoin de la fraîcheur d'une douche pour donner à ton esprit la capacité de se recentrer un peu sur lui même et apaiser cette flamme ardente. T'es mutine jusqu'au bout, finis par échouer dans la cabine pour laisser la pluie fraîche goutter contre ton épiderme des plus incandescents. Gabriel ne manque pas de te rejoindre, comme tu t'y attendais. T'as un sourire gigantesque sur les lippes lorsque tu peux entendre la porte se refermer derrière lui et sentir ses bras t'enlacer pour t'amener au plus près de lui. Tu tournes à demi sur toi même pour faire face à ton encré et saisir ses lèvres. Tes bras se perdent tout contre sa nuque et c'est sur la pointe des pieds que tu laisses tes lippes s'éprendre des siennes avec douceur, amour et passion. Vos visages se caressent au même rythme que vos baisers s'accentuent, vous coupent délicieusement le souffle. Jamais tu pourrais t'passer de lui. De ça, de tout ce qui vous unit. Tu romps le baiser après de longues minutes de danse lente entre sa langue et la tienne pour laisser tes opales contempler les siennes. Tes doigts migrants contre les parties opposées de son visage, tes pouces caressant ses pommettes affectueusement. T'as la respiration hésitante, le corps ne demandant que le sien inlassablement. Quitte à caner, quitte à rendre ton dernier soupir dans un dernier coup de rein. T'es prête à tout pour lui montrer qu't'es sincère dans ton envie d'le voir rester. Dans ton envie de ce weekend à partager. Quand tu regardes dans mes yeux qu'est-ce que tu vois Gabriel? Est-ce que t'arrives à voir que j'suis désespérée d'nous retrouver? Est-ce que t'arrives à t'rendre compte que j'essaie désespérément d'faire des efforts pour te garder à mes côtés?

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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 Empty Dim 20 Oct - 11:07




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Tu ne sais pas à quel moment le chemin de Joanne s'est à ce point séparé du votre. Mais t'as l'insupportable et douloureuse sensation que vous êtes en train de la perdre. Toi surtout. Qui n'as absolument jamais été capable de la retenir. De la garder. De la rendre aussi heureuse que possible. Dieu ce que t'aimerais être à la hauteur. Ce que t'aimerais savoir quoi et comment faire pour lui rendre le sourire qu'elle n'arbore plus souvent. Et pour la faire rire aussi fort qu'elle a pu rire quand ce con de meuble s'est écroulé sous votre étreinte des plus bestiales. Mais tu n'es apparemment plus capable de tout ça. La dernière fois que t'as eus l'impression qu'elle était presque heureuse, c'est quand vous étiez un couple. Alors tu devrais sans doute penser au fait que ça veut tout dire. Tu devrais tirer la bonne conclusion à ça. Mais au lieu de ça, tu préfères te voiler la face et te dire que tu ne sauras jamais faire. Parce qu'elle veut et mérite quelqu'un de beaucoup plus mature et qui est capable d'être là pour elle quand elle en a besoin. Quelqu'un de fort. Quelqu'un de stable. Toi t'es rien de tout ça. Tu ne sais pas de quoi sera faite ta journée alors il ne faut pas te demander de penser à ton avenir. Quand tu te penches sur la question, t'es tout juste bon à paniquer. Parce que t'as peur de l'avenir Gab. Toi qui continues d'avancer les yeux fermés justement pour ne rien voir.

Si au moins t'étais capable de lui expliquer tout ça à Joanne, pour qu'au moins elle comprenne pourquoi t'es si con. Mais non. Même ça tu ne sais pas faire. Tu te contentes de faire des blagues qui frôlent les pâquerettes et de rire aux éclats comme le parfait demeuré que tu sais si bien être. T'aimes pas trop réfléchir. T'aimes pas trop penser. Et surtout, jamais tu ne laisseras qui que ce soit faire la rencontre avec tes vieux démons. Ceux qui font toujours plus entendre leur voix depuis quelques temps. Qui sont là pour te rappeler que t'es qu'un moins que rien, que personne ne s'intéressera jamais sincèrement à toi et qu'on finira toujours par t'abandonner si tu ne fais pas les efforts qu'il faut pour ça. Les efforts que tu finis par faire, ils ne plaisent jamais bien à Joanne. Tes blagues à la con qui ne la font jamais rire. Tu le sais qu'elle finira par t'échapper. Mais tu le sais aussi qu'elle disparaîtra forcément si elle venait à découvrir ton vrai visage. Celui de la peur de l'avenir. Celui du manque de confiance qui te ronge de l'intérieur. Celui de ces voix qui n'ont de cesse que de te rappeler sévèrement à l'ordre. T'es beau qu'en surface Gabriel. T'as la capacité à amuser la galerie mais tu le sais que les gens peuvent t'oublier d'un claquement de doigts. Qu'ils le feront si t'arrêtes du jour au lendemain à être celui qui fait rire tout le monde.

Quand tu bois trop, t'es persuadé que tes rires puent le désespoir. Qu'on peut le sentir que dans le fond t'es malheureux comme les pierres. Combien de fois t'as quitté précipitamment une soirée parce qu'il y avait eut le verre de trop ? Celui qui te faisait sombrer de l'autre côté, celui qui te fait tomber de très haut et qui te pousse à te prostrer chez toi. Roulé en boule à pleurer toutes les larmes de ton corps parce qu'il a parfois que trop besoin d'évacuer. Combien de fois t'as fais croire le lendemain que t'avais juste été trop malade et que t'as disparu pour cette raison et uniquement celle là ? Combien de fois tes potes ont ris de ça ? Combien de fois ils ont préféré croire que t'étais partis en "charmante compagnie" ? En règle générale t'as quand même bien l'alcool joyeux, Dieu merci. Mais comme tout le monde c'est parfois moins le cas. Et toi, t'assumes pas du tout et tu préfères disparaître que de t'étaler comme une merde devant tout le monde. Parce que ton désespoir peut durer des heures Gabriel et que tu ne supporterais pas qu'on te voit dans cet état. C'est tout simplement hors de question. Et surtout pas Joanne elle même, qui risque de détaler pour de bon et ne jamais plus vouloir avoir à faire avec toi. Tu peines déjà à la garder dans ta vie. T'es pas prêt à la perdre pour de bon. Même si t'es incapable de le lui dire.

Mais qu'est-ce que t'aimes quand elle te souffle que tu la rends dingue, dans le bon sens du terme. Qu'est-ce que t'aimes quand vous parvenez, tant bien que mal, à vous souffler des paroles douces et tendres. Tu sais pas ce que vous seriez devenus sans tout ça. Sans doute que même le sexe aurait pris fin pour de bon. Sans doute que tout se serait arrêté pour de bon entre vous. Et tu n'aurais franchement pas survécut à ça. T'es rien sans elle. Tu ne seras jamais rien. C'est avec toujours le même plaisir, si ce n'est toujours plus encore, que tu te colles à elle pour profiter autant que possible de la chaleur de ses bras. Jusqu'au moment où elle décrète qu'elle a besoin d'une douche. T'es pas totalement d'accord toi. T'aimes bien ça, toi, quand vos corps moites collent l'une à l'autre alors que vous échouez entre ses draps. T'aimes bien la voir luire d'une fine pellicule de sueur. Parce que tu la trouves sexy en toutes circonstances, tout simplement. Parce que tu n'es pas capable de la voir autrement que comme la magnifique jeune femme qui est apparue dans ta vie un beau jour de septembre au lycée. Soit, la bombe qu'elle était déjà t'a tout de suite explosé en plein visage. Mais tu n'as pas abandonné l'idée de te faire pardonner ta blague qui était apparemment un peu douteuse à son goût. T'as pourtant plus jamais été vraiment capable de la faire rire par la suite. De la même façon qu'elle ne te fait pas beaucoup rire Joanne, avec son humour trop noir pour toi.

N'empêche que tu reviens toujours à la charge. Cette nuit encore. Tu déboules dans la salle de bain pour l'y rejoindre, bien incapable de faire autrement, bien incapable de t'en empêcher, bien incapable de résister à la folle tentation qu'elle représente pour toi depuis toujours. Et ce qu'elle est belle ta Joanne quand elle se prélasse ainsi sous l'eau de la douche qui vient doucement caresser ses courbes. Tu prends quelques secondes pour la contempler avec la fascination dans les yeux, avant de la rejoindre pour déposer tes mains tendres sur son corps trempé. Tes mains puis tes bras qui s'enroulent tout naturellement autour de son corps fin pour la serrer tout contre toi. T'aimes bien trop la chaleur de son corps dont les formes épousent à merveille ton corps à toi. T'as un petit sourire quand elle pivote pour te faire face. Qu'elle vient faire disparaître de ses lèvres qui épousent la forme des tiennes. Pour un baiser tout ce qu'il y a de plus tendre. Encore. La bestialité de votre étreinte ayant laissé place à toute la tendresse que vous ressentez l'un pour l'autre. Vous prenez votre temps pour laisser vos langues se trouver et se caresser avec une sensualité folle. Vous entrez littéralement en fusion, encore une fois. Tes bras se dénouent. Tes mains se posent sur son dos alors qu'elle même se hisse sur la pointe de ses pieds et enroulent ses propres bras autour de ta nuque.

T'es à bout de souffle et troublé au possible lorsque vos bouches se libèrent l'une de l'autre pour offrir la possibilité à vos regards de se retrouver. Alors que tu la contemples avec une certaine fascination lorsqu'elle même dépose ses mains sur ton visage pour caresser tes pommettes de ses pouces. Tes yeux sombres sont troubles, t'en es conscient. Et, pour ne pas changer, emplit de tendresse. Tout ce qu'elle t'inspire depuis toujours mais que tu n'es capable de lui montrer que dans ces moments là. T'as l'impression de pouvoir lire le même trouble dans ses yeux, que celui dans lequel t'es toi même plongé jusqu'au cou. C'est sur le bout de son nez que tu viens déposer un tendre baiser. Puis entre ses deux sourcils. Sur son front. Sur une pommette puis sur l'autre. Sur son menton. Et tu reviens enfin à ses lèvres que tu picores de tendres baisers sans la quitter du regard. T'en es conscient que l'eau qui vous tombe dessus est doucement en train de vous dégriser. Que sans vous faire tout à fait revenir à vous, ça vous rend l'esprit un tant soit peu plus clair tout de même.

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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 Empty Lun 21 Oct - 5:56



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Gabriel - Joanne

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
La vérité Joanne, c'est que t'es fatiguée. Que tu vois pas la lumière au bout du tunnel. Que malgré tes efforts, t'arrives pas à trouver ce pour quoi t'es destinée. Ta vie, elle te paraît froide et dénuée de sens. Plus le temps passe et plus tu détestes l'être humain, souhaitant sincèrement sa fin sous peu. Une bombe atomique, une catastrophe naturelle. Après tout vous n'seriez pas à ça prêt puisque le climat se détraque et que vous épuisez vos ressources mondiales annuelles en moins de six mois. Non franchement, tu perds foi en l'être humain. Tu te dis qu'au final vous êtes tombés trop bas pour pouvoir redresser la barre et espérer pouvoir un jour changer. Un peu comme toi et Gab qui après treize ans "d'amitié" vous retrouvez incapable que de faire évoluer votre situation. Elle est pourtant bien plus simple que l'idée d'guérir la terre de ses maux pourtant, votre bonheur vous n'avez qu'à le provoquer. Il est là, il vous attend sagement en vous narguant. En vous prouvant que vous êtes deux idiots ayant ratés tant de chose de par vos petites phobies sociales stupides. Comme si vous n'en valiez pas la peine vous avez abandonnés tout idée de renouveau. Ce qui est cassé est cassé non? J'aimerais faire partie de cette autre génération Gaby, celle des anciens. Ceux qui cherchaient à réparer plutôt que de remplacer. De jeter.

T'y as pensé, à t'éloigner d'eux. T'es frères. Ceux à qui t'as un fil rouge scintillant qui t'relies à leurs carcasses combien même si vous êtes éloignés. Vous avez ce lien qu'vous êtes pas capable d'identifier. Comme si vous étiez cette bande d'énergumène marginaux ne s'alliant qu'ensemble. Un genre de breakfast club, un truc à votre image. C'était beau, c'était léger à l'époque. Lorsque vous étiez sur les bancs de l'école, qu'vous n'aviez pas grand chose dans vos têtes pour obscurcir vos âmes. Les années vous ont filées des coups, parfois des trucs bas. Pourtant vous êtes là et bien là, il est toujours là c'fil brillant proche de ta main. Tu peux pas t'séparer d'eux c'est impossible. Ils sont ton épiphanie, ta lumière, la plus belle partie d'ta vie. Ils ont su percer la carapace pour s'y glisser, s'y faire une place. T'as pas eu l'choix toi, ils sont venus armés de marteaux et d'burins pour faire péter les couches entourant ton myocarde. C'était obligé qu'tu cèdes, ils étaient trop nombreux sur toi pour qu'tu puisses émettre la moindre résistance. Alors t'as appris c'qu'était l'amitié. La pure, la vraie. La désintéressée, celle qui vient t'réchauffer ou t'donner un point d'repère lorsque tu t'perds dans le blizzard. Il c'est passé quoi Jo', pour que tu perdes tout ça? Pour que tu t'en éloignes à tel point qu'on puisse parfois t'prendre pour une étrangère? C'est pas d'ma faute tu sais, c'est moi et ma mécanique qui fonctionne plus bien. J'ai besoin d'me rappeler Gabriel. C'que c'est d'avoir la force d'asséner l'dernier coup d'rein.

T'es prête à faire l'grand saut. Depuis un moment déjà, t'attends d'pouvoir t'ouvrir totalement. T'as attendu, encore et encore. T'as fini par t'faner, perdant tout espoir. Pendant tout ce temps t'étais persuadée qu'si t'étais patiente t'aurais le droit au changement, au renouveau. Tu n'as posé les yeux sur aucun autre, parce que c'est ton tatoué et pas autrement. Résultat treize ans après t'aimerais t'échapper d'son emprise mais encore te faudrait-il le pouvoir. T'es faible, t'es incompétente lorsqu'il faut te protéger. Il aurait fallu y penser avant car Jo' t'as cédé il y a de ça bien longtemps. C'est comme si tu t'réveillais après des années dans l'brouillard avec le palpitant qui s'excite de peur d'tout rater. Comme un instinct en toi qui s'réveille pour t'dire qu'il a pas envie qu'tu finisses seule, qu'tu devrais peut être céder à celui dont tu t'éprends inlassablement. Vous avez essayé de vous oublier, de vous tenir éloignés. Comme si vous alliez ne serait-ce qui arriver. Duo d'imbéciles trop fiers, trop stupides pour voir ce qu'ils ont entre les mains. Vous êtes adultes maintenant, vous avez grandi pourtant. Vous devriez être capable d'avoir confiance en vous et au lendemain. Mais t'as cette voix qui t'intimes d'te protéger, qui t'dis qu'tu seras jamais assez bien. Que lui aussi il finira par te fuir, te déserter. J'vaux pas mieux qu'une autre Gab, qu'est-ce qui me dit qu'tu finiras pas par trouver mieux ou tout simplement t'lasser?

T'aimerais très franchement pouvoir remonter le temps. Vous accorder cette chance que vous n'avez jamais eu car vous étiez trop abîmés pour fonctionner correctement. T'aimerais pouvoir avoir le courage, pouvoir trouver les mots et surtout ceux qui soulagent. Lui dire qu'il est beau, doué, gentil, intéressant. Que ses défauts c'est pas grand chose, toi aussi t'en as à la pelle. T'es froide, instable, pessimiste. T'arrives pas à croire qu'on puisse s'intéresser à toi ou vouloir plus que ton corps. T'arrives pas à croire que quelqu'un puisse vouloir de ton coeur pourri et pourtant tu voudrais avoir la possibilité de vous redonner une chance. Effacer ces années à vous tirer dans les pattes puis à vous aimer discrètement loin des regards. T'aurais aimé être parfaite, compréhensive dès le départ. Moins égoïste, moins fatiguée, moins pessimiste. Au lieu de ça t'es hantée par les mêmes démons que ta daronne, par ses échecs sentimentaux et les hommes ayant quittés vos vies car elle leur avait offert une place de choix dans vos existences. T'as longtemps eu du mal à lui pardonner, t'as blâmé l'amour et tout ce que cela pouvait engendrer. Tu t'es promise de ne pas t'y laisser aller. Jamais. Parce que tu valais mieux que ça, mieux que les larmes et les sanglots qui ont pu la secouer. T'en es sûre Jo', que l'échec de votre relation repose sur vos démons communs. Car tu le vois, lorsqu'il est absent Gabriel. Au bout de tant d'années forcément que tu notifies lorsque son regard se perd dans le vide pour s'assombrir et perdre de sa bonne humeur. Tu n'as jamais su t'ouvrir Gaby, mais tu sais je le vois. Lorsque tu t'éloignes trop loin de nous, trop loin de moi.

Ce soir encore, vous vous êtes engueulés. T'avais le cœur lourd lorsque t'as ramené ta ganache dans ce bar vous servant de refuge depuis bien longtemps. T'en peux plus d'le voir parader avec sa Susan par-ci, sa Susan par-là. C'est pas normal, elle devrait pas avoir le droit de l'acheter comme ça cette vieille pie. Non non, tu peux pas t'y résoudre et surtout tu ne veux pas l'imaginer à ses côtés. C'est trop douloureux qu'd'essayer de l'imaginer avec une autre gonzesse que toi, alors une femme plus âgée monnayant sa compagnie t'es tout bonnement incapable de t'y résoudre. T'es révoltée. Le pire, c'est que quand t'évoques le sujet il ne voit pas où est le soucis. Comme si t'étais une attardée, qu'tu savais pas vivre avec ton temps. Non t'es tout bonnement incapable de prendre le risque que de le voir s'éloigner. T'en crèverais s'il venait à t'annoncer que peu importe ce que vous êtes doit prendre fin car une autre est impliquée dans le tableau. Tu fais pas l'poids, tu ne l'as jamais fait et vous ne serez jamais quelque chose de beau. Vous êtes bien trop doués pour vous amocher. T'as eu vite fait d'oublier tes arguments alors qu'il est venu te rejoindre votre ruelle, celle théâtre de quasiment tous vos rapprochement. Le serpent qui s'mord la queue, le cycle que nous ne savez briser. Toujours la même rengaine, toujours les même reproches. Tu t'demandes si tout ceci un jour prendra fin. On ferait pas mieux d'se dire les choses Gabriel? Celles qui font mal comme celles qui se font du bien? Essayer et voir si ensemble on peut s'faire autre chose qu'échanger passionnément ces coups d'reins?

C'est pas vraiment une fuite que t'entreprends, si t'avais pu rester coller à ton tatoué éternellement le choix n'aurait fait aucun doute. Pourtant alors qu'il repose contre toi tu crèves littéralement de chaud, t'es sur le point d'exploser à cause d'une surchauffe générale.  Il roule sur le côté ton encré pour te permettre de te défaire de ton étreinte et te relever non sans mal. Faut dire que vous étiez bien installés, sur le parquet flottant d'ton salon à vous laisser aller. T'as jamais envie de rompre ces instants qui vous lient délicieusement, tu veux pas venir les meurtrir jamais. Pourtant tu chasses l'espace entre toi et ta salle de bain en sachant pertinemment qu'il ne serait pas sage Gabriel. Parce qu'il n'obéit jamais, qu'il n'a que faire de tes mots et qu'il agit à sa guise pour ton plus grand plaisir. Si seulement il pouvait tout le temps être aussi avenant. T'es déjà sous l'eau fraîche lorsque ses bras s'enroulent contre ta taille. Forcément que tu te mets à ronronner Joanne, prête à t'abandonner à la tendresse vous unissant. Tu te retournes pour mieux le retrouver, te hisses sur la pointe de tes pieds pour mieux l'embrasser. T'es pantelante, le myocarde haletant à deux doigts de claquer. Vous êtes beaux comme ça, vous êtes puissants. Comme si rien ne pouvait venir vous ébranler, pas même une météorite s'écrasant sur vos têtes où une catastrophe naturelle terrible. Je te l'ai déjà mentionné que j'aimerais que tout ça ne s'arrête jamais? Gab, j'aimerais qu'on soit comme ça tout le temps. A s'aimer passionnément.

T'apprécies que trop lorsque ses lippes viennent t'embrasser de part et d'autres. Tout comme tu as aimé cet instant que ses opales ont prises pour te regarder tendrement. Tu comprends pas pourquoi il est là, pourquoi il reste alors que bien mieux que toi peut l'attendre ailleurs. Mais jalouse que t'es, tu refuses de leurs laisser la place. T'en es incapable, ça te tuerais d'le voir au bras d'une autre fille avec laquelle il s'essaierait à un truc sérieux. "Elles ont quoi d'plus intéressant les autres?" Tu demandes, hasardeuse. Forcément qu't'entends les conversations entre les garçons de la bande. Inévitablement, tu te remets en question lorsque tu les entends rigoler avec ton tatoué et sur ses éventuelles conquêtes d'un soir. Tu veux pas y penser, pourtant t'as cette question qui te matraque sans cesses. T'arrives pas à passer au dessus, à faire comme si rien était. Tu t'offres pas ce genre d'étreintes toi, personne ne t'as jamais vu fuir en compagnie d'un autre et à vrai dire c'est pas pour les deux pauvres âmes avec lesquelles t'as essayé de noyer ton désespoir dans ta vie que tu peux prétendre avoir un tableau de chasse. Gabriel lui il est beau, magnifique forcément qu'il s'est enfilé un tas d'nanas plus intéressantes que toi. T'as cette insécurité qui revient te gagner alors que tu renoues tes bras autour de sa nuque comme dans un étau, ton palpitant battant contre le sien fortement. T'aimerais comprendre, savoir ce que tu dois changer pour lui plaire plus. T'es prête à l'améliorer, ton comportement. Dis moi, dis moi ce que tu me reproches Gaby. Que je puisse enfin comprendre, enfin me remettre en mouvement.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 3794924939  



@gabriel dixon (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 1948873765 (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 2288768012 (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 1967697819
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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 Empty Lun 21 Oct - 18:26




overlap.
The desert is calling
The emptiness of space
The hunger of a lion
Is written on your face
A maniac's new love song
Destruction is his game
I need a new direction,
Cause I have lost my way.



T'as un peu compris ce soir la raison pour laquelle Joanne elle a l'air de vouloir s'éloigner de vous. Sa bande de potes de toujours à qui elle tourne lentement mais sûrement le dos. Tu le sais qu'elle voit encore Anya de temps en temps quand elles ont le temps. Comme les deux excellentes copines qu'elles sont depuis le début. Mais tu regrettes qu'elle pointe si souvent absente Joanne, à vos soirées de groupe. Tu le regrettes qu'elle se soit à ce point détachés de vous. Sous prétexte que vous n'êtes que des ratés selon elle. Que vous n'êtes pas assez matures pour qu'elle puisse encore vous supporter. Parce qu'elle a beau ne pas penser tous ses mots quand elle est énervée Joanne, tu sais qu'il y a une part de vérité dans tout ça. Tu sais qu'au fond d'elle elle le pense vraiment que vous n'êtes tous que des grands gamins qui ne grandiront donc jamais. T'es d'accord sur l'idée. Surtout les mecs. Mais c'est juste à l'image de l'être humain en général. Les hommes sont toujours les moins matures dans l'histoire. T'aimerais bien pouvoir être différent toi. Être unique en ton genre. Être le genre de mec qui sort du lot par sa grande maturité justement. Être un mec comme on en fait peu. Ne serait-ce que pour plaire tout à fait à Joanne. Pour être à la hauteur pour cette jeune femme que tu trouves parfaite. Plus le temps passe, plus tu le penses ça. Elle est parfaite Joanne. Même son sale caractère tu l'aimes. Parce qu'elle a au moins le mérite de dire tout haut ce qu'elle pense tout bas. Et qu'elle sait parfaitement où elle veut aller, elle. Pas comme toi.

Mais Gabriel, t'es maladroit tout le temps. Tu ne dis jamais les mots qu'il faut. Tu fais tout le temps des pas de côté, des pas de travers. Tu passes ton temps à merder parce que t'as aucune idée de ce qu'il faut faire pour lui plaire à Joanne. A part changer radicalement de caractère, tu ne vois pas. Mais t'as même pas le courage d'affronter tes démons. T'es même pas capable d'en parler à qui que ce soit. Alors comment tu pourrais évoluer Gabriel ? Comment tu pourrais enfin lui permettre d'entrer un peu plus dans ton esprit pour s'y faire une place ? Comment tu pourrais trouve le courage dont tu manques cruellement depuis toujours ? C'est impossible. Tu le sais que ça n'arrivera jamais. Tu ne vois pas une telle chose venir. Parce que tu t'en rendrais compte si ton esprit était en train d'évoluer, pas vrai ? Tu le saurais si t'étais capable de faire autre chose de ta vie que te laisser porter par la vague. Cette mer d'Hommes dans laquelle tout le monde évolue. Cette eau secouée par les mouvements de vie de ceux qui ont le courage de faire avancer les choses. Ceux qui font en sorte que ça bouge. Qui ne savent pas rester sans rien faire à attendre que la vie passe. Ils ne sont pas comme toi ces gens là, c'est évident. Toi tu te laisses porter par ces mouvements de vie perpétuelle. Prenant ce qui t'arrive en pleine tête sans avoir rien fait pour mériter ces choses.

C'est sur un mouvement de vie de l'un de tes potes que t'as finis par rencontrer Susan. Une connerie à laquelle tu n'aurais toi même jamais pensé. Et puis très vite, c'est dans les eaux de Susan que tu t'es laissé emporter. Que t'as vogué au grès de ses envies sans jamais te poser plus de question que ça. Parce que quand tu le fais, tu coules. Toi qui passes ton temps à boire la tasse. Si t'arrives à remonter sur le radeau, c'est seulement parce qu'il y a des gens autour. Tous ces gens auxquels tu t'accroches sans qu'ils n'aient vraiment conscience de l'importance qu'ils revêtent pour quelqu'un comme toi. Tous ces gens qui sont simplement là et sur lesquels tu tombes sans prévenir. Avant de disparaître pour t'accrocher à d'autres êtres. D'autres âmes. Et parfois ça arrive, tu rencontres des personnes comme toi. Âmes sombres et esquintées par la vie. Vous vous reconnaissez à vos regards parfois éteints et à vos rires trop souvent faux. Et trop souvent ces rencontres te font plus de mal que de bien. Parce que tu le sais Gabriel, que tu ne devrais pas tant souffrir d'être toi et d'avoir eus la vie que t'as eus. Y'a des gens qui connaissent bien pire que ça. Y'a des gens qui passent leur vie entière à cumuler les merdes en tous genres. La maladie, la mort, le problèmes financiers. Alors que toi tu te sens juste mal-aimé et en même temps incapable de montrer qui t'es vraiment de peur d'être plus mal-aimé encore. Voir d'être ignoré. C'est que ça fait mal l'ignorance Gabriel. Tu ne le sais que trop bien. Tu préfères encore quand Joanne te tombe dessus avec des mots durs, que lorsqu'elle se contente de jouer le fantôme qui t'ignore et qui disparaît.

Tu reviens un peu t'accrocher à l'instant présent et à sa réalité, quand la voix de ta tatoueuse préférée se fait entendre. Tu redresses la tête pour planter un regard embué dans le sien. Tes doigts se faufilent encore dans ses cheveux alors que tu l'observes en silence. Tu prends quelques secondes. Quelques minutes à simplement la dévorer du regard. A tenter de faire le point pour piger le sens de sa question. T'es pas sûr de saisir. Quoi ... ? Que tu finis par souffler tout bas, le regard toujours accroché au sien et tes doigts qui poursuivent inlassablement leur caresse. Personne t'arrive à la cheville Joanne. Que t'ajoutes le plus sincèrement du monde. Parce que tu ne lui mens pas à Joanne. Tu te contentes de cacher des trucs quand tu sais que tu risques de la foutre en rogne. Tu ne pars jamais avec une autre femme quand elle est dans les parages. Parce que t'as l'espoir de pouvoir filer avec elle. Et parce que tu sais que ça lui ferait du mal. Toi ça te flinguerais si tu venais à la découvrir en charmante compagnie. T'aurais envie de le tuer le type en question. T'es pourtant tout sauf un mec violent. Elles sont fades à côté d'toi tu sais ... T'aimerais tellement être capable de simplement lui dire tout ce que tu ressens pour elle. Être en mesure de lui avouer que c'est elle depuis le premier jouer de votre relation amoureuse et que ce sera toujours elle. Parce que tu passes ton temps à les comparer avec elle, les filles que tu rencontres. Et non, jamais aucune ne lui arrive à la cheville. Peut-être que tu l'idéalise. Peut-être que tes sentiments t'aveuglent depuis toujours. Mais le résultat est le même quand même. Elles sont fades. Tu sais pas pourquoi aucune ne parvient à vraiment t'intéresser. Ce n'est pas comme si t'étais plus en mesure de te dévoiler à Joanne, que tu ne le fais avec ces autres. Mais c'est toujours à elle que tu reviens quoi qu'il arrive. Vers elle que les eaux remuantes n'ont de cesse de te pousser.

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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 Empty Mar 22 Oct - 19:33



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Gabriel - Joanne

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
La vérité Joanne c'est que tu prend les choses toujours trop à cœur. Y'a qu'a voir vos disputes avec Gabriel, toujours parce que tu réagis mal à ce qu'il peut dire ou faire. Parce que ça t'atteins trop, que tu prend ça personnellement. T'es comme ça, tu n'te referas pas malheureusement. Le temps passe continue de te remettre tes échecs continuellement en plein visage, comme pour appuyer sur ton crâne et faciliter la noyade. T'as besoin d'air, t'as besoin de savoir que si tu fatigues c'est pas grave t'auras une épaule pour te reposer. Mais non, t'as rien de tout ça. Toi si tu tombes, tu t'casseras la gueule la tête la première. C'est de ta faute dans le fond, si tu t'éloignais pas tant de tes proches. Tu préfères te cacher dans ton appartement à ne côtoyer aucune âme qui vive. Le silence hurle l'absence de chaleur dans ta vie, te rassures en te criant sa triste vérité. Forcément que personne ne te blessera si tu te replies autant sur toi même. Tu l'vois ton fil rouge noué à ton doigt. Parfois tard la nuit dans tes petits démons viennent grignoter ton esprit t'as presque envie de le couper. D'abandonner et d'le regarder s'éteindre après avoir clignoté. Mais t'es trop faible pour faire ça, t'y arrives pas Joanne. Et toi Gaby ça t'es déjà arrivé d'te sentir aussi misérable, sur le point de la rupture? De plus vraiment savoir qui t'es?

T'aurais aimé naître dans une jolie petite famille aimante, qu'ta daronne ne doive pas cumuler plusieurs emplois pour espérer un jour s'en sortir et vous offrir de belles choses. Combien d'fois on l'a abandonné ta mère? Sa famille lorsque t'es venue au monde, ton géniteur alors qu'elle lui avouait la grossesse. Le fils de chien ayant trompé son monde abusé de votre amour, lui faisant deux garçons pour fuir. Tu les as que trop vues les larmes dévalant sur ses joues et son désespoir silencieux alors qu'elle tentait de retenir ses sanglots. Tu veux pas ressentir cette détresse, tu ne veux pas avoir à passer par là. Tu ne l'as que trop contemplé tout le long d'ta vie. Elle a abandonné finalement ta daronne, elle a promis que jamais plus elle ne se laisserait berner. Qu'aucun homme ne viendrait mettre en péril votre famille. Vous ne comptez que sur vous quatre. Depuis que t'as quitté l'foyer familial, tu comptes surtout sur toi toute seule. Tu dessines inlassablement, tu t'négliges carrément en t'nourrissant liquide ou alors tu viens te venger sur un paquet d'céréales lorsque ton ventre se met à grogner. Tu t'couches lorsque les premiers rayons solaires apparaissent, enfin tu t'couches. Tu t'écroules à divers endroit, parfois dans ton atelier la tête contre le bureau ou dans ton salon le crâne contre l'accoudoir du canapé. J'trouve plus le sommeil Gabriel, y'a qu'à tes côtés que Morphée veut bien d'moi.

T'as pas vraiment profité d'ton adolescence, t'étais trop occupée à courir après les thunes pour assurer un plein d'courses supplémentaire quand ta mère peinait à joindre les deux bouts. Parce que c'était qu'des mensonges lorsqu'elle disait qu'elle avait pas faim alors qu'elle pouvait tout simplement pas s'permettre de manger. Toujours vous faire passer avant. C'est beau la dévotion d'une maman. C'est plus fort que tout, peut-être bien aussi fort que ton sale caractère lorsque vous vous disputiez à propos des heures de cours que tu séchais pour filer au shop de tes maîtres d'apprentissage. T'étais la rookie parfaite, t'as observé leurs petites habitudes et leurs manies. Tu t'es mêlée à eux sans mal pour te rendre indispensable. T'as préparé les séances, tu nettoyais derrière, secrétaire ou livreuse de bouffe à tes moments tu touchais à tout. Tu demandais toujours plus d'heures de travail jusqu'à ce que tu finisses par totalement décrocher des cours et abandonner avant même de passer ton diplôme. T'étais pas faite pour ça, rester le cul posé contre une chaise à apprendre des trucs qui t'serviront même pas pour t'nourrir plus tard. Tu préfères l'odeur de l'encre et le bruit du dermographe lorsqu'il vient trouver l'épiderme. La vue de la peau qui rougit puis se noircit. T'as rapidement eu le droit d'te mettre à dessiner en leur compagnie, puis à tatouer. Tu te souviens Gab, la première fois que j'ai tatoué? Quand je t'ai demandé de me servir de toile et que t'as accepté? J'crois que c'était l'un des plus beaux jours d'ma vie.

L'eau tombe en pluie au dessus de toi, vient rafraîchir ta carcasse encore tremblante de tout ce plaisir retombant dans l'entièreté de tes muscles. T'essaies de dissimuler un large sourire venait égayer ton visage alors que tu peux entendre Gabriel finissant par te rejoindre. Ses bras s'enroulant autour de toi tendrement, tu ne peux pas retenir une courte plainte de satisfaction. Tu ne perds pas de temps pour lui faire face à nouveau et te hisser sur la pointe des pieds pour retrouver ses lèvres. Vous vous retrouvez encore à bout de souffles, incapables que de résister l'un à l'autre dans de telles instants. Magnifiques instants qui n'appartiennent qu'à vous. Il embrasse aussi le bout de ton nez, ton front, l'une de tes pommette. T'as une question qui t'échappes, que tu poses sans vraiment savoir si t'as envie d'entendre la réponse. T'as peur de ce qu'il pourrait te dire, qu'il te remette la vérité en pleine gueule pour te faire comprendre que t'es juste pas au niveau et que tu n'le seras jamais. T'as pas manqué de le déstabiliser, le voilà qu'il ne parle plus. Alors Gabriel qui ne parle pas, c'est pas souvent bon signe. Tu t'mets à paniquer intérieurement, ses doigts tatoués filent contre tes mèches trempées pour s'y mêler. Tu presses ton visage contre cette caresse qu'il t'offre. La lionne se veut chaton alors que sa voix marque bel et bien la surprise d'une telle question de ta part. Si tu savais comme j'ai du mal à y croire Gaby, pourquoi tes actions montrent le contraire? Pourquoi on galère autant?


T'as l'impression de crever lorsqu'il ajoute qu'elles sont fades à côté de toi. Tu peux pas t'empêcher de sonder son âme à travers ses yeux des tiens qui doivent surement s'être mit à briller de mille feus. Forcément qu'il est sincère, il sait pas mentir de toute façon ton tatoué. Enfin il le fait très mal ou c'est toi qui le connais trop parfaitement tu n'sais pas vraiment. Une chose est sûre c'est qu'tu penses réussir à lire en lui, à capter certains détails auxquels les autres ne font pas forcément attention. T'pensais pas qu'il pensait ça de toi, t'as un peu l'impression d'te prendre un pavé en pleine gueule. Mais d'aimer ça. "Je.. Enfin.. Tu m'avais jamais dis ça." Non, parce que vous ne vous dites que des idioties que vous regrettez le lendemain. Vous êtes pas capables de parler des choses d'adultes ou de votre relation qui ressemble pas à grand chose faut dire. Mais tu peux pas t'imaginer avec un autre, tu veux pas mettre à la poubelle toutes ces années que vous avez pu passer ensemble combien même vous vous êtes aimés en dents de scie. Vous avez le mérite de ne pas vous être abandonnés et toi t'y crois encore. T'es prête à tellement Joanne, si seulement t'étais persuadée d'être sur la même longueur d'ondes. L'une de tes mains nouée autour de sa nuque vient glisser contre son visage que tu caresses de ton pouce tendrement, alors que tu viens poser tes lippes aux siennes pour lui prouver à quel point ton âme se veut un peu plus apaisée. Tu sais qu'il nous manque pas grand chose Gabriel, que si tous les deux on s'y met on peut réussir à changer les choses. Les rendre plus douces.

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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 Empty Mer 23 Oct - 21:35




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Destruction is his game
I need a new direction,
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Tu le sais que si t'étais un peu plus doué en ce qui concerne les relations humaines, t'éviterais bien des disputes avec celle de qui t'es amoureux depuis toujours. Mais il ne faut pas trop t'en demander, pour sûr. Tu ne sais pas faire autrement que de réagir par le rire et les sourires. Tous plus abrutis et débiles les uns que les autres parce qu'ils sont rarement criants de vérité. Heureusement que t'es plutôt bon comédien. Et que le fait que t'en fasses toujours trop, ne semble pas éclater au visage de grand monde. Personne ne remet jamais en doute ta joie et ta bonne humeur constante. T'ignores si c'est un manque total d'intérêt pour ta petite personne ou s'il est question d'autre chose. Si t'es pas juste vraiment doué pour donner le change par exemple. C'est que toi même tu ne sais pas tellement si t'as envie que l'on voit clair dans ton jeu ou pas. Tu ne sais pas si tu souhaites que Joanne elle même se rende compte de quoi que ce soit. Est-ce que t'aimerais ça Gabriel, qu'elle réalise que tu vaux encore moins que tout ce qu'elle peut déjà s'imaginer d'elle même ? Est-ce que t'aimerais qu'elle voit que tes blagues ne te font rire qu'en demi teinte, toi même ? T'aimerais qu'elle sache que t'as peur de ce que t'es, de qui t'es et du peu que tu vaux ? Non. Bien sûr que non t'aimerais pas tout ça. Si elle ne te supporte quand t'affiches une bonne humeur à toutes épreuves, il est évident dans ton esprit qu'elle ne pourrait te supporter en tant que vrai toi. Alors tu préfères encore qu'elle te déteste parce que t'es fort peu drôle à son goût.

Vous avez pourtant tellement de souvenirs avec Joanne, que tu ne les comptes même plus. Des beaux et des moins beaux. Mais toi tu les aimes tous ces souvenirs. Même ceux de vos disputes. Y'a que votre séparation qui arrive à te faire mal au coeur, encore, quand t'y repenses. T'en as vécu quelques uns de trucs pas forcément chouettes au cours de ta vie. Mais rien ne t'a semblé aussi difficile à vivre et à supporter que cette séparation. Parce que Joanne elle est la seule femme de laquelle tu sois un jour tombé amoureux. Parce que tu t'es senti aimé le temps que ça a duré et même quand elle t'envoyait chier. A croire que ce n'était plus qu'une habitude pour elle que de t'envoyer sans cesse sur les roses. Avec le temps tu t'y es fais. Et t'y as presque pris goût dans le fond. Parce que tu le prenais presque comme un jeu à cette époque. Ce qui a bien moins été le cas par la suite quand vous vous êtes séparés mais qu'elle n'a été que plus virulente encore à ton encontre, à toujours t'envoyer chier comme si elle ne supportait vraiment pas ta présence. Tu ne sais pas bien pourquoi c'est à ce point. Tu ne sais pas pourquoi les choses ont pris une telle tournure. Mais tu t'y es fait. Plus ou moins. Difficilement. Et maintenant ça semble faire partie intégrante de votre relation.

Elle te dit plus facilement des vacheries que vous ne vous faites de tendres déclarations. Il est rare que toi même tu te laisses aller à des mots tendres. Ce n'est pourtant pas faute de le penser en règle générale. T'aimerais être assez à l'aise avec les mots pour être en mesure de lui souffler à quel point t'apprécies sa personnalité aussi dure soit-elle. Et lui dire comme tu la trouves belles. T'aimerais simplement pouvoir lui souffler les fameux trois petits mots qui ont tant de mal à venir. A défaut de savoir dire tout ça, tu parviens encore à venir te blottir tout contre elle. Contre son corps qui accueille le tiens sans mal quand tu la rejoins dans la cabine de douche où l'eau coule à flot. Tu la serres toujours très tendrement contre toi et ne peux t'empêcher de déposer une pluie de baisers délicats sur son joli petit minois. Tu le sais qu'elle aime bien tout ça. Tu ne l'entends pas ronronner, mais tu sens à sa façon de se mouler plus étroitement contre toi, qu'elle en redemande et ne veut surtout pas que tu t'arrêtes et que tu t'éloignes. Alors pour sûr, tu n'en fais rien. Tu préfères largement rester là à profiter le temps que ça dure. Parce que ce n'est jamais suffisamment long à ton goût de toute façon. Et que ça ne se produit pas assez souvent à ton goût, non plus. Mais tu n'as d'autre choix que de faire avec.

Il suffit qu'elle te tende des perches pour que tu les prennes à pleines mains Gabriel. Qu'elle te pose une question qui en dit long sur son manque de confiance, pour que tu daignes toi même t'étaler sur ce que tu penses d'elle. Parce qu'elle est belle. Parce qu'elle est incroyable sur bien des points. C'est elle et pas une autre. Depuis toujours. Et pour toujours. Pour toi ça ne fait plus aucun doute depuis bien longtemps. Alors que t'es là à la dévorer du regard, tu lui avoues la chose sans même tourner autour du pot. Parce que tu le sens qu'elle a vraiment besoin de retrouver un peu de confiance en elle même. Et de réaliser à quel point t'es sincère. Et qu'elle sache également comment tu la vois, toi. Tu hausses les épaules à sa remarque. Parce que ça me semblait évident. Que tu ne peux que lui avouer. C'est aussi simple et aussi idiot que ça. Tu n'es définitivement pas assez doué en ce qui concerne les relations humaines. Pas même avec elle que tu penses relativement bien connaître. Surtout pas avec elle. Tu vises toujours à côté Gabriel. Tu te laisses faire bien volontiers quand c'est à son tour de poser une main tendre sur ton visage pour te caresser avec beaucoup de douceur. C'est toi que j'veux. Que tu trouves encore le courage de lui répéter. Parce que t'en doutes qu'elle t'ait vraiment cru la première fois que tu le lui as dis. Tant pis si tu te répètes. Tu réalises qu'elle a besoin d'entendre ce genre de chose là de ta part. Qu'elle a besoin de savoir que tu ne passes pas tant de soirées et de nuits dans son lit, uniquement pour le sexe. Elle ignore sans doute Joanne, que tu ne partages pas le lit de tant de nanas que ça. Elle doit penser le contraire. Elle doit s'imaginer que tu ne fais même que ça.

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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 Empty Jeu 24 Oct - 5:05



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Gabriel - Joanne

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
Après autant de temps, tu t'es dis qu'tu serais jamais doué pour l'amour et les relations humaines. C'est pas faute d'avoir essayé, de t'être familiarisée à ceux qu'tu considères comme tes vieux frères puis plus intimement avec Gabriel. Tu voulais pas toi t'faire de potes au départ. Tu voulais juste terminer tes études, te faire oublier et qu'on te foute gentiment la paix. Mais pas loupé hein, qu'ils sont venus t'emmerder pour te forcer la main. Tous ensembles, y allant chacun de leurs petites remarques taquines pour t'forcer à esquisser ne serait-ce qu'un sourire. C'est Gab qui a d'abord ouvert la bouche pour prendre la parole et le pauvre à bien dû se manger l'un de tes regards des plus mauvais alors que tout ce qu'il voulait faire c'était te montrer qu't'étais pas seule. Que tu l'étais plus. T'avais confiance en rien ni personne à l'époque, tu t'auto-suffisais amplement toi et ton caractère de merde. Tu t'contentais d'graffer les murs de New-york trimbalant ton sac à dos plein d'bombes colorées et ton skate fidèle. T'avais besoin d'rien d'autre, encore moins de leur sympathie. Y'a Anya qui s'est extasiée d'la beauté de tes cheveux et la couleur flamboyante de laquelle ils étaient teints. Cinthya elle, s'est contentée d'hausser les épaules bêtement en marmonnant qu't'avais rien de spécial avant d'se faire calmer par Chad et Aleksander. Y'a eu Pedro pour tenter d'te faire les yeux doux, mais toi Joanne c'est pas lui qui t'intéressais. T'sais Gaby, d'puis ce jour mes yeux ils ont pas pu s'décoller d'toi.  

Ils ont égayés ta vie, ils t'ont prouvés que t'étais pas isolée et incomprise comme tu l'pensais. Tes frères, ils t'ont donnés des rires à faire gauler la nuit, des soirées d'ivresses toutes plus folles les unes que les autres. Certains ont su être une épaule sur laquelle t'as pu te reposer, venir souffler lorsque ton myocarde souffrait comme ta meilleure amie répondant toujours présente. La rousse, elle s'contentait d'te serrer dans ses bras des heures entières alors que silencieuse t'essayer d'ravaler tes larmes pour mieux v'nir te noyer de l'intérieur. Ils ont été un pilier, l'phare brillant dans les ténèbres pour mieux t'aider à t'repérer. Le soutient moral lorsque tu t'es lancée dans l'aventure de RDT peut représenter pour toi alors que même jusqu'à ta mère continuait de te répéter qu't'étais folle de faire ça. C'est pas c'qu'elle avait prévu pour son bébé, mais la petite Joanne se cachant dans ses jupons à bien grandie. Elle est devenue une femme indépendante bien que très clairement bancale. Mais t'es toujours là, tu fais fasses à chaque jour s'présentant à toi. T'as pas le choix de toute façon, t'abandonneras lorsque ton corps claquera un coup pour t'montrer qu't'as dépassé ses limites. Ou qu'tu tapes un réel burn-out de surmenage mêlé à ton attrait pour la solitude revenant au trot alors que tu pensais l'avoir passé sous silence. Faut qu'tu tiennes, t'as pas le choix Jo' et tu dois garder la tête haute. Cacher ton mal-être et te parer de ta plus belle colère. Mécanisme de défense que tu contrôles pas, vilain démon venant te grignoter de l'intérieur. Y'a tant de choses que j'ressens et qui s'emmêlent. J'm'y perds, j'étouffe, j'sais pas quoi faire. Tu l'sais que j'me contrôle pas, pas vrai Gabriel?

L'alcool à cet effet apaisant sur toi. Enfin, dévastateur puis apaisant pour être tout à fait juste. Tu t'échauffes, exploses un bon coup pour finalement changer de comportement de tout au tout et on peut presque t'choper à sortir des vannes. Ils sont habitués, ceux qui te connaissent et avec qui tu as pu avoir l'occasion de sortir. Le tatoué surtout, car faut dire que t'évites les soirées où il est absent. T'as pas envie d'être là à t'amuser si il n'est pas avec vous. Si tu ne peux pas l'épier d'une façon que tu penses discrète derrière ton verre alors que c'est grillé à des kilomètres. Tu crèves pour lui pas vrai Jo'? T'as la Gabrielite aiguë depuis treize ans maintenant et tu refuses tout traitement. Masochiste dans le genre tu t'contentes de regarder le temps vous séparer l'un de l'autre. Vous diviser inlassablement alors qu'votre histoire te file entre les doigts comme du sable fin. T'y arrives pas, t'as pourtant essayer pas vrai? D'être un peu moins conne, un peu plus jolie en perdant pas mal de poids, de t'intéresser aux mêmes choses que lui. Mais c'est comme si l'frein à main était bloqué et qu'vous n'arriverez jamais à rien sauf vous faire du mal. T'as pas envie de ça, t'as pas envie d'un échec. Encore moins de te réveiller un jour avec un texto d'sa part qui viendrait totalement couper les ponts. Marquer une cassure nette de c'que vous êtes. Tu penses très clairement qu'ça te donnerais des envies d'te foutre en l'air. Parce que t'auras été bien conne d'essayer jusqu'au bout pas vrai? Tu l'redoutes, tu vis avec la peur au bide qu'une autre plus jolie ou plus intéressante vienne te chiper la place dans son cœur que t'espères pouvoir un jour récupérer pour t'y lover. J'suis jalouse, possessive et très certainement invivable. Mais tu penses que ça vient d'où Gab tout ça?

Pourtant il se veut tout et toujours aussi tendre qu'à son habitude lorsqu'il rejoint tes côtés sous l'eau fraîche tombant en pluie. Il est tendre lorsque tu lui fais part de tes craintes quant à ses femmes qui tenteraient de venir t'évincer du tableau pour mieux prendre leurs aises dans la vie de ton encré. Vos baisers veulent tout dire, comme vos mains pour étreignant passionnément. Tu veux croire que l'amour existe, que malgré tes envies de ne pas y céder il est bien là sous la pulpe de tes phalanges alors tu caresses sa joue. Tu meurs de toutes ces émotions qui t'assaillent alors que sa voix te répète inlassablement qu'il ne veut que toi. Que t'es la seule et que les années n'ont pas changé ça. T'as le myocarde sur le point d'imploser à cause de la force de ses battements contre son torse. T'es tremblante sous l'poids de l'émotion, tu t'rends pas vraiment compte. Tu t'en fiches faut dire, tu pourrais être entrain d'te vider d'ton sang que t'en aurais que faire. T'es bien trop transportée par ce que tu vis. Te replaçant sur la pointe de tes pieds, c'est contre ses lèvres que tu souffles quelques mots. "J't'appartiens..." Tu laisses un dernier baiser venir hanter ses lippes. Furieux, lui hurlant tout ton amour et ta crainte que de le voir s'en aller loin de toi. T'as la tête qui tourne légèrement et t'ignores bien si c'est lui qui te fais cet effet là ou bien la fatigue mêlée à l'alcool. Peut être bien les trois dans le fond. Tes talons retrouvent le carrelage de la douche alors que tu t'arraches douloureusement à lui. Tu viens attraper la bouteille de gel douche pour t'en déposer une noisette dans ta main et celle de ton tatoué au corps parfait. Parce quand l'fond t'es toujours cette adolescente qui roucoule lorsqu'il vient à faire chuter les couches de vêtements. Tu viens faire mousser ton épiderme puis le rincer, l'envie de regagner tes draps plus forte que tout surtout en si douce et bonne compagnie. "Allez, allons retrouver la chaleur des draps..." Et celle de son corps contre le tien. Celle de ses bras enroulant ta carcasse fatiguée pour t'permettre de te sentir en sécurité. A l'abri de tout. Tu sais Gaby, cette nuit c'est la plus belle de toutes. Juste pour la promesse que tu m'as faite. Celle de ne pas me quitter lorsque le soleil viendra briller que trop fort pour nous rappeler injustement à la réalité.

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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 5 Empty Jeu 24 Oct - 21:42




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Tu t'en souviens comme si c'était hier, de cette rencontre qui a bouleversé ta vie entière. Tu ne t'en rappelles que trop bien de ce fameux regard noir qu'elle a posé sur toi. Comme si t'étais un monstre de la pire espèce et qu'elle aurait aimé pouvoir t'éliminer de ses yeux assassins. Dans le fond, il y avait sans doute un peu de vrai là dedans. Quoi qu'il en soit, ça ne t'a pas du tout empêché de revenir à la charge par la suite. Parce que vous avez rapidement fait partie du même groupe d'amis. Parce que t'étais pas tellement susceptible à l'époque et que t'avais vraiment pris comme tienne la mission qui consistait à lui arracher au moins un rire. Soit, ça s'est avéré être la mission la plus compliquée de ta vie et encore aujourd'hui tu doutes d'y être parvenu. Son éclat de rire quand le meuble s'est écroulé sous la violence de votre étreinte, n'était pas vraiment dû à toi. Pas directement tout du moins. Mais t'as au moins eus le plaisir de son rire. Ce que tu ne risques pas d'oublier de sitôt. La douceur de cette voix mélodieuse qui file à travers un rire aussi franc que surprenant. Aussi beau qu’inattendu. T'es prêt à recommencer à faire le pitre devant elle avec l'espoir fou et sans doute insensé, de l'entendre encore. Et s'il te faut faire preuve de maladresse pour la faire rire, tu le feras. Parce que t'es prêt à tout pour elle, ça ne fait plus aucun doute désormais. Tout ce que tu regrettes, c'est qu'elle ne soit pas encore en mesure de bien s'en rendre compte d'elle même.

Parce que tu sais pas dire clairement les choses Gabriel. Que tout ce que t'espères toujours, c'est que les gens finissent par se rendre compte de tout, d'eux mêmes. Parce que ça t'arrange quand les gens sont assez malins pour réaliser ce qu'il en est. Tant qu'ils ne voient pas que t'es rongé de l'intérieur. Que la lumière que t'affiches avec tes rires et tes sourires démesurés qui te flinguent les zygomatiques n'est qu'une façade. Pour planquer le fait qu'à l'intérieur, l'obscurité est tombée il y a bien longtemps. T'es foutu Gabriel. T'es éteint dans le fond. Et le peu de petites flammes qui vacillent encore, ne sont que trop régulièrement soufflées par des personnes ou des situations qui menacent plus ou moins consciemment de te faire perdre ton équilibre. T'es instable et fragile. Mais bien incapable de l'avouer à voix haute. Ne serait-ce que parce que t'as aucune envie d'étaler le malheur que tu ressens à être toi, devant tout le monde. T'as pas envie de déranger. T'as pas envie d'emmerder les autres avec tes propres petits problèmes personnels. Surtout pas ceux qui en traversent de vrais. Et toi tu les envies ces gens qui parviennent à avancer malgré les nombreuses épreuves qui viennent menacer leur équilibre. Et ceux qui passent leur vie entière à se démener pour continuer d'avancer. C'est le cas de Joanne. Et tu regrettes de ne pas être capable de simplement lui dire à quel point elle te fascine. Et combien tu peux être fier d'elle et de sa réussite. Elle est incroyable Joanne. Elle est forte et a les deux pieds bien ancrés sur terre. Vraiment rien de comparable avec toi et tu ne le sais que trop bien.

Si t'étais un peu plus comme elle, ça ne fait aucun doute que votre relation aurait fonctionné. Mais ça n'a pas pris. Ce n'est pas sans raison. Tu n'es pas doué et tu continueras de ne vraiment pas l'être si tu ne fais pas plus d'efforts. Tu le sais. Mais quand tu tentes d'en faire, tu ne sais pas les maintenir. Ils finissent toujours par tomber à l'eau. Parce que t'es pas doué. Parce que t'es maladroit. Parce que tu ne fais toujours que jouer un rôle. T'as envie qu'elle soit heureuse Joanne. Avec ou sans toi. C'est ta seule vérité. Les sentiments que t'as pour elle et ton besoin de savoir qu'elle va aussi bien que possible. T'es pas vraiment certain que ça suffise pourtant. Il ne suffit pas que t'ais envie qu'elle soit heureuse, pour que ce soit le cas. T'en es bien conscient, aussi diot que tu puisses être. Mais tu ne saurais faire en sorte de la rendre toujours plus heureuse, même en étant le petit ami parfait. Parce qu'il te faudrait tout le temps jouer ton rôle de clown pour noyer le poisson et espérer lui arracher quelques sourires, de temps en temps. Or, t'as besoin de ces moments durant lesquels tu te laisses temporairement attraper et étouffer par tes vieux démons. Pour avoir l'impression d'être fort quand de nouveau t'affiches de faux sourires et offres de faux rires. Dans ces moments, tu ne fais que semblant. Comme le reste de ta vie dans le fond. Tu passes ton temps à ça.

Y'a que quand t'as trop bu au point de souffler des paroles tendres et rassurantes à Joanne, que t'es vraiment toi même et que t'es tout à fait sérieux et sincère. Comme là dans la douche où t'avoues qu'elle est bien au dessus de toutes les femmes que t'as pu fréquenter au cours de ta vie. Dans le fond, tu fais rien d'autre que tromper le temps et tromper la vie, quand tu termines ta nuit dans d'autres draps que les siens. Dans le fond c'est avec elle que t'aimerais être. Tout le temps. Mais Joanne, elle est trop occupée de son côté aussi. Tu ne sais pas combien d'autres partenaires elle a bien pu avoir au cours de ces dernières années. Et il est évident que tu n'as pas la moindre envie de le savoir. Parce que tu ne veux vraiment pas l'imaginer se donner à un autre que toi. Pourtant tu te doutes qu'elle le fait. Belle et désirable comme elle l'est, c'est impossible qu'elle n'ait pas son propre petit succès. Mais t'évites de trop y penser. Surtout quand t'as l'impression d'avoir tous les droits sur elle et son corps comme ça semble être le cas ce soir. Elle te souffle du bout de ses lèvres rougis par vos incessants baisers, qu'elle t'appartient. Tu ne sais pas si c'est vraiment le cas. Et si ça l'est, t'ignores bien jusqu'à quel point ça l'est. Mais tu ne dis rien et te contentes de profiter aussi fort que possible de cette tendre confession. Tu la laisses te filer entre les doigts quand elle décide qu'il est temps de terminer de se doucher. T'en fais de même de ton côté. Non sans la dévorer du regard alors qu'elle prend tranquillement le temps de savonner son corps parfait. Dieu ce que t'aimes voir ses mains s'activer de la sorte sur ses courbes qui te font tellement fantasmer. Tu te contentes de hocher positivement la tête à ses mots. Tu prends le temps de te rincer et tu quittes la cabine de douche en sa compagnie. Là encore vous prenez le temps de sécher vos peaux encrées. Et c'est entièrement nus et secs, que vous rejoignez enfin la chaleur de ses draps. Au creux de son lit que vos carcasses échouent et se retrouvent. Tout naturellement, tu viens déjà nicher ton visage au creux de son cou et enrouler un bras autour de sa taille fine. Quitte à rester pour dormir, autant en profiter pleinement. A dormir collé à elle si possible.

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