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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 Empty Ven 25 Oct - 4:09



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Gabriel - Joanne

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
T'as passé énormément d'années à mentir. Aux autres, à toi même surtout. T'as presque réussi à berner ton petit monde pendant un moment en t'persuadant qu't'avais besoin d'rien ni personne. Qu'ton auto-suffisance ferait l'boulot et que tout irait très bien comme ça. En vérité, t'étais une gamine apeurée. Meurtrie par les démons d'sa daronne venant s'inviter dans sa frêle carcasse pour la grignoter d'l'intérieur férocement. Tu t'es persuadée qu'le monde entier t'voulait du mal, qu'il viendrait t'blesser cruellement comme l'reste des personnes que tu t'es autorisée. Toi aussi tu t'es faite bernée, toi aussi t'y as cru. Qu'cet homme serait digne un jour qu'tu l'appelles toi aussi Papa, qu'tu puisses avoir une figure paternelle à laquelle t'raccrocher. Mais lui aussi il vous a abandonné, mit de côté comme si vous étiez des encombrants prêts pour la benne. Vous n'valiez rien, il a eu tout c'qu'il voulait. Une bonne pigeonne, des marmots et d'la thune à siffler avant d'prendre la poudre d'escampette avec plus jeune et plus désirable sûrement qu'ta mère. Comme si l'amour s'contentait d'ça. Toi tu voulais croire aux contes de fées, qu'l'amour réel qui délivrait les princesses d'un baiser ça pouvait exister. Tu sais Gaby, t'as pas b'soin d'être un prince changé en crapaud. Même si t'étais une simple grenouille t'aurais toute mon attention.

De nombreuses fois t'aurais pu mettre un stop à vous deux. Dès votre rupture, t'aurais pu écouter ce que te criait ton cerveau plutôt qu'ton myocarde mourant un peu plus à chaque mot traversant les lippes de ton ex petit ami tout frais. Tu pouvais qu'abdiquer, t'as pas été capable d'ouvrir ta gueule et lui dire que t'étais prête à faire des efforts. T'as pas eu le courage de lui dire que t'étais prête à changer, à t'améliorer à ses côtés s'il t'en laissait la chance. Au lieu de ça tu t'es contentée de regarder ce que vous aviez bâti s'éclater en un milliard de petites pièces que t'as été incapable de recoller ensemble. T'as essayé d'en récupérer par ci et par là. D'en amasser le plus possible pour ne serait-ce que reconstruire un semblant de tu ne sais quoi. Toujours plus fragile, manquant de s'ébranler à la moindre tornade que tu déclenches. Parce que ton tatoué il est cette force tranquille, sa voix ne s'hausse que très très rarement et généralement contre toi lorsque l'alcool échauffe vos esprits. Vous finissez toujours de la même façon cependant. A coller vos lippes les unes contre les autres, pressant votre corps encré à celui s'offrant à vous pour en ressentir toute la chaleur. Toute la vivacité qui semble cruellement vous manquer dans c'monde impitoyable. C'est con Gabriel, qu'on soit deux grand enfants s'noyant dans la complexité d'un univers dans lequel on est loin d'exceller. Moi aussi tu sais, j'aimerais que ce soit plus simple parfois.

Combien de soirées comme celle-ci vous avez vécu ensemble? Des engueulades s'arrangeant furieusement sur l'oreiller pour apaiser vos êtres balafrés? Bien trop. Trop nombreuses pour qu'tu puisses réussir à les compter. T'as arrêté d'tenir le compte depuis bien des années, pas vrai Jo'? Lorsque tu t'es rendue compte que ça n'te servais à rien d'lutter et que vous resteriez comme ça jusqu'à ce que Gab vienne y mettre un terme. Pour une gonzesse plus jolie, clairement moins chiante que tu n'peux l'être. C'est vrai ça, y'en a combien des nanas plus jolies et gentilles minaudant à son visage? Tu les vois les regards intéressés lorsque vous sortez avec la bande. Des plus jeunes aux plus âgées, faut dire il passe pas inaperçu il est bien trop magnifique pour ça. Ce qu'il renvoie, ce sourire parfait dont il se pare constamment tel un masque qu'il croit indétectable. Tout comme toi, il s'est entouré de hautes protections avec le temps. Tu les remarques ces soirées où il se désiste au dernier moment avec une excuse toujours plus bidon sur votre groupe de conversation. T'es d'ailleurs le meilleur des fantômes toi Joanne. Tu t'contentes de prendre les informations sans en donner sauf lorsque t'es l'hôte de la soirée et qu'tu fais péter le traiteur chinois en grande pompe. Ils le savent, tes potes que t'es foutrement pas douée pour cuisiner et qu'tu pourrais bien faire éclater l'immeuble en voulant t'faire cuire des pâtes. Tu t'souviens de cette fois Gab où j'avais promis d'nous préparer un pic-nique? Au final c'était tellement infâme qu'on a fini par manger un de ces sandwichs aux oeufs qu't'adores. Elle était belle, cette époque là hein?

Ton corps commence à fatiguer, sûrement dû à la fatigue de ta journée et à cette quantité d'alcool astronomique tu t'es envoyée dans un temps record. T'as appris à bonne école avec tous ces loustics t'servant d'potes. Sur les beuveries, t'hésites pas à les suivre jusqu'au bout de la nuit jusqu'à en enterrer certains. Généralement, il n'reste plus que toi et Gab pour veiller sur les cadavres des autres. Enfin, veiller. Vous êtes plutôt sans dessus ni dessous à céder à vos folles envies pour dire la vérité. Les filtres vous n'connaissez pas vraiment ça, alors la retenue... Cette nuit, t'as l'impression que la balance penche nettement en votre faveur cependant. T'as pas eu ce sentiment depuis bien longtemps, si bien qu'tu ne sais pas vraiment comment l'interpréter. Est-ce que tu deviens clairement barge à force de t'éloigner de l'humain ou t'pas folle et au contraire c'que tu penses être un signe du destin vient bien t'chatouiller l'bout du nez. Pour une fois, t'es apaisée par ses mots. Ils ne t'inspirent rien de plus que l'amour profond qu'tu peux avoir à son égard depuis si longtemps. Bien caché comme un trésor qu'tu gardes jalousement. T'as pas envie qu'on te le dérobes, qu'on vienne de l'arracher. Tu t'en remettrais pas Joanne, tu préférerais crever plutôt que de voir ça arriver. Promets moi Gaby qu'tu ne me feras pas de sales coups, que je peux réellement avoir confiance.

Mais t'sais qu'la vie elle est pas comme ça Jo'. Qu'les promesses se brisent aussi facilement qu'elles ne se font et combien même une décennie peut être facilement balayée d'une dispute ou bien d'un haussement de ton. Tu veux pas risquer tout ça, tu veux juste pouvoir t'y abandonner pleinement. Savourer cette nouvelle chance s'offrant à toi. T'es effrayée, t'as la peur au bide. Et pourtant. Un dernier baiser sur les lèvres de ton oeuvre d'art sur pattes et voilà que vous vous savonnez presque mollement tant vous êtes éreintés. Faut dire que vous ne vous êtes pas faits de cadeaux comme à votre habitude et non sans te satisfaire. Cependant, tu ne rêves que d'une chose. Le confort de tes draps et de ses bras. Rincés et propres comme des sous neufs vous voilà quittant la cabine de douche. T'envoies voler une serviette en direction de Gab alors que tu t'enroules de ton peignoir en nouant un bout de tissu éponge contre ta tignasse pour la sécher grossièrement. T'as pas la force pour en prendre soin ce soir, déjà t'brosser les dents sous l'eau c'était compliqué et quelque chose alors... Ni une ni deux, vous rejoignez tes draps de façon tout à fait complice, comme une habitude partagée. Tu te loves tel la petite cuillère que tu t'avères être en sa compagnie, aussi nue qu'il se peut pendant qu'il vient ronronner à ton oreille, l'encré. "Merci..." Tu marques une courte pause alors que tes yeux se ferment et que tu t'enfonces un peu plus contre lui dans l'épaisse chaleur de tes draps. "Pour ce soir... Et pour tes mots." Ca doit bien te demander un effort sur-humain pour te retourner contre son torse te laissant la chance à toi aussi de te nicher dans son cou. Morphée vient t'assaillir contre ton gré, le sommeil se veut de plus en plus oppressant. "T'sais je..." Y'a tellement de choses que t'aimerais lui dire et pourtant c'est l'ivresse de ton parfum qui vient finir de t'assommer pour finalement laisser la fatigue gagner. Tu dors déjà, sans même finir ta phrase le cœur palpitant contre son torse recouvert de tes motifs. J'suis reconnaissante, pour ta patience et ta tendresse tu sais Gabriel. Tu mérites tellement plus, tellement mieux.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 3794924939  



@gabriel dixon (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 2730069674 (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 946831849 (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 3794924939
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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 Empty Sam 26 Oct - 11:11




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The desert is calling
The emptiness of space
The hunger of a lion
Is written on your face
A maniac's new love song
Destruction is his game
I need a new direction,
Cause I have lost my way.



T'aurais tellement aimé être à la hauteur de Joanne. T'aurais adoré la mériter. Être un type assez bien pour avoir le droit à des rires de sa part, à des gestes toujours plus tendres et à de beaux mots d'amour. T'aurais aimé qu'elle soit là à tes côtés, toujours, tout le temps. Que votre relation ne prenne jamais l'eau comme elle a pu la prendre. Que vous soyez plus forts que jamais. Ensemble. Tous les deux. En toutes circonstances. Au lieu de ça, vous avez pris le temps de discuter ensemble comme deux adultes, pour la première fois de votre vie et avez décidé qu'il était temps de mettre fin à votre relation. Qui, il faut bien le dire, à cette époque ne fonctionnait pas du tout. T'étais trop immature à son goût. Et elle, trop directive et trop sévère selon toi. Elle n'a jamais hésité à bien te le dire, Joanne, que t'étais pas à la hauteur. Que t'étais trop peu sérieux et que ton incapacité à te projeter, était un vrai défaut. Et elle n'a jamais cessé de le faire par la suite. T'as bien tenté à quelques reprises de la calmer là dessus. De lui rappeler que vous n'étiez plus un couple. Non pas pour la blesser. Mais justement pour l'inciter à cesser de le faire avec toi. Parce qu'elle ne t'a que trop fait souffrir Joanne. Sans doute sans en être vraiment consciente. Mais elle l'a bel et bien fait. Et tu n'as jamais su comment faire pour lui faire cesser cela. T'aurais aimé être capable de remettre clairement les choses à plat comme t'as pu le faire lors de votre séparation. Mais tu n'aurais pas supporté qu'elle préfère prendre ses distances dans la foulée ...

Parce que sans elle, t'as bien l'impression de ne pas être grand chose. De n'être même personne. Et pourtant, même après toutes ces années, elle continue de te faire autant de bien qu'elle te fait de mal. Tu ne comprends pas pourquoi. Tu ne saisis pas la raison pour laquelle elle est la personne qui a le plus de pouvoir sur toi. T'aimerais que ça ne soit pas le cas. Mais tu ne maîtrises pas. Tu ne maîtrises globalement rien du tout, pas vrai Gabriel ? Toi qui te laisses toujours porter par la vague sans demander ton reste. Toi qui préfère ne pas trop réfléchir parce que tes pensées finissent toujours par s'assombrir et te faire sombrer dans un océan des plus profonds et des plus sombres. T'aimerais être différent. T'aimerais savoir lutter contre ta propre noirceur. T'aimerais savoir remonter tout seul à la surface. Comme un grand. Comme un type fort. Comme un type moins idiot que la moyenne. Mais c'est impossible. Tu ne sais pas faire. Tu ne sauras jamais faire. Tu le saurais si t'étais capable de la moindre évolution. Or, rien n'a changé chez toi depuis une éternité. Si ce n'est le fait que tu sombres toujours un peu plus profondément justement. Le fait que, plus le temps passe et plus t'es à terre. Parfois, comme ce soir, t'as l'impression d'être capable de te relever. Avec un peu d'aide extérieur, tu dois bien le reconnaître. Avec l'aide direct de Joanne elle même qui ne le sait pourtant pas. Parce que tu fais toujours en sorte qu'elle ne réalise pas l'état dans lequel tu te trouves. Qu'elle ne sache pas que t'es pire encore que tout ce qu'elle s'imagine.

Mais ce soir elle semble pouvoir te supporter. Et même t'apprécier tel que tu es. Et clairement, tu te laisses aller bien volontiers. Tu suis sans te faire prier une seule seconde. Te perdant bien volontiers contre son corps le temps d'une douche. Et aussitôt en dehors de la cabine et secs, vous filez en direction de sa chambre. T'as bien trop hâte de pouvoir dormir tout contre elle. De sombrer dans le sommeil sans te poser la moindre question. Conscient que t'auras le droit de dormir profondément, sans devoir te lever au plus vite pour quitter son lit avant qu'elle n'ouvre les yeux. T'as promis. Et t'as bien l'intention d'aller au bout de cette promesse. Il est hors de question que tu la plantes. T'es pas doué pour grand chose Gabriel. Mais tu sais au moins tenir tes promesses. Surtout celles faites à Joanne. Parce que tu ne veux pas empirer les choses entre vous. Tu vises déjà bien trop rarement dans le mille avec elle. T'es plutôt toujours à côté de la plaque. Même quand t'essaies vraiment de toutes tes forces. Même quand tu fais tous les efforts du monde. Tu regrettes simplement que Joanne elle ne voit pas ça. Ou qu'elle n'y réagisse simplement pas, tu ne sais pas trop. Tout ce que tu sais, c'est que ça ne t'aide pas des masses à avancer avec elle. Tu sais bien que c'est de ta faute parce que tes efforts ne sont pas assez flagrants. Mais tout de même ...

Alors t'as l'angoisse qui te tord le ventre quand tu viens te blottir tout contre elle dans le lit. Mais tu restes bien décidé à ne surtout pas t'éloigner d'elle. C'est bien trop bon. Bien trop beau. Cette idée de ne pas avoir à quitter son lit en pleine nuit. Elle fait tout à fait taire ta peur du lendemain, en se blottissant à son tour tout contre toi. T'as pas à m'remercier ... Que tu te contentes de lui répondre. Avant de te crisper quelque peu lorsqu'elle reprend la parole pour commencer une phrase ... Qu'elle ne termine pas. Un soupir et tu ne la serres que plus fort encore contre toi. Paupières qui se ferment. T'as le coeur qui s'emballe et qui t'empêche de trouver le sommeil tout de suite malgré la fatigue pesante et le noir qui vous engloutit tous les deux. Et finalement tu sombres. T'as aucune idée de l'heure à laquelle ça arrive. Mais ça arrive. Et quand tu rouvres les yeux plusieurs heures plus tard, avec le soleil délicat qui vient caresser ta peau encrée, t'as changé de position. Un bras en travers des hanches féminines et ta joue sur le ventre plat de Joanne. Tu ne ressens finalement plus ton angoisse de la veille. T'affiches même plutôt un sourire alors que tu redresses le visage dans l'espoir de croiser son regard. La joie de te réveiller en sa compagnie est bien plus forte que ta crainte de l'affronter au réveil . Et tu ne pourras certainement pas mettre ça sur le dos de l'alcool ce coup ci. Tranquillement, tu remontes pour te retrouver à sa hauteur et tu viens placer ton visage près du sien, le bout de tes doigts caressant déjà sa joue. Prenant le temps de redessiner ses traits parfaits qui n'expriment que douceur et innocence au petit matin comme ça.

CODAGE PAR AMATIS



@Joanne De Luca (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 2625458459
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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 Empty Lun 28 Oct - 7:39



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Gabriel - Joanne

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
Quelques jours vous séparent du mariage, une grosse poignée d'heures jusqu'à ce que vous vous envoliez côte à côte en direction de Vegas pour la cérémonie de Mira. T'y serais pas allée sans Gabriel à tes côtés, t'aurais pas eu le culot d'faire autant de route pour retrouver le regard désapprobateur de l'encrée t'ayant invitée à partager l'un des plus beaux jours de sa vie. Au lieu de ça, il a accepté sans même avoir besoin de discuter. Sans même avoir besoin de lui donner plus d'indications quant à la date, l'endroit... Ou bien même qui peut se marier et avoir l'envie de te voir pointer le bout du nez à un tel événement. T'es pas connue pour être la plus romantique de toutes les nanas, faut dire que tu caches très bien ce côté fleur bleu qui peut être le tien. Comme si t'en avais honte, comme si ça faisait de toi quelqu'un de plus fragile. Tu préfères que l'on te voit comme quelqu'un de froid, accordant sa gentillesse qu'en de rares occasions. T'as ce besoin de protection envers toi même, cet instinct de survie déglingué qui te pousses à repousser tout le monde.  C'est pas contre toi Gaby, c'est juste ancré profondément en moi et j'ai beau essayer de m'en défaire j'y arrive pas.

A cause d'eux, tous ceux vous ayant abandonnés t'es effrayée. Tu ne crois ni en toi ni en les autres. T'as cette peur au bide que de devenir comme ta mère, abîmée et incapable que de sécher ses larmes. Tu ne la revois que trop de fois supplier pour que les cris viennent à se calmer, se mettre à exploser en sanglots lorsque le dernier homme en date dans sa vie s'en est allé l'abandonnant elle et les deux gamins qu'il a su lui faire pendant qu'il pouvait jouir du confort d'un foyer. De votre amour qui se voulait indéfectible. Toi aussi tu t'es faite avoir, t'as accordé ta confiance en ces belles paroles qu'il venait glisser à tes oreilles d'enfant. A cause de lui t'es incapable de croire en toi, incapable de croire en les autres n'ayant rien demandés, rien fait pour mériter un tel traitement. Lorsque vous vous êtes retrouvés à quatre la vie était loin d'être facile. T'as du sortir la casquette de la grande sœur/baby-sitteuse pour soulager un peu ta mère jonglant entre ses différents boulots. T'as eu de la chance qu'ils soient calme à l'époque les garçons t'aurais eu vite fait d'en prendre un pour taper sur l'autre s'ils venaient à t'emmerder. Mais tes frangins, combien même ils sont devenus débiles en vieillissant ils restent tes bébés, tes fiertés. Ils seront des hommes bien, t'y as veillé au grain. J'espère qu'ils seront un peu comme toi Gabriel, à avoir un respect profond envers la gente féminine.

Vos corps à ton tatoué et toi n'ont de cesses que de se trouver pour mieux s'accoler l'un à l'autre. Étreinte parfaite, comme si vous étiez fait l'un pour l'autre pour vous imbriquer magnifiquement et ce dans toutes les occasions. Si seulement il pouvait le savoir, qu'il n'y a que contre son épiderme que tu prends enfin un peu vie. Qu'il n'y a que Gaby pour venir te mettre le rouge aux joues et du baume au cœur. Comme il n'y a que ses mots qui puissent avoir de l'importance. Vous êtes deux affreux dans votre genre, foutrement incapables que de reconnaître l'évidence. Toi la première, abrutie trop fière pour écouter son myocarde. Comme si ton cerveau qui fonctionne pas bien allait pouvoir arranger tes histoires.. La fatigue commence à t'assaillir alors que ni une ni deux vous venez savonner vos corps pour mieux les rincer et filer hors de cette cabine de douche embuée. Il te tardes très franchement de regarder le confort de tes draps en compagnie de ton encré ayant promit de ne pas filer à l'anglaise pour la première fois en treize ans. Même les rares fois où vous vous échouez chez lui il trouve le moyen de fuir ton réveil. T'as pris l'habitude, tu te rhabilles en fulminant et laisses le lit ouvertement défait et tu quittes les lieux en grommelant. Comme si t'étais un monstre, comme si tu ne méritais pas qu'il t'accompagne jusqu'à ce que le soleil brille pour mieux vous réchauffer des ses rayons. Tu penses que je suis une créature s'métamorphosant en un horrible personnage lorsque la nuit s'en va pour laisser le jour s'installer? C'est ça Gab?

D'un geste adroit, t'envoies voler une serviette propre à ton tatoué tandis que t'enfiles ton peignoir. T'es usée jusqu'à la moelle, ton corps te fait mal et ta tête semble bien lourde. Tu peines à sécher ton épaisse tignasse alors que tes yeux se perdent contre la vue du corps magnifique que Gabriel t'offres à l'instant. Il est vraiment beau comme un putain de dieu, ton encré. Ta main vient trouver la sienne abandonnant les morceaux de tissus éponges bien humides contre le carrelage sans même prendre la peine de les étendre pour les faire revenir un peu au sec. Tu verras ça plus tard, pour l'instant tout ce qui peut compter c'est ton lit t'appelant fortement et c'est tout à fait complices que vous vous glissez dans la chaleur de tes draps. Tu t'installes contre lui, te nichant comme à votre habitude alors ses bras réconfortants viennent t'enrouler. Tu trouves la force de tu ne sais où, juste assez pour lui souffler quelques mots tendres d'une voix faible. Tu le remercies pour ce soir, pour les efforts qu'il a pu faire et que tu n'as pas manqué de remarquer. Il a réchauffé un peu ta carcasse vide, venant te marteler le coeur à coup de mots que t'attends depuis des années. Si seulement, tu pouvais être comme ça un petit peu plus chaque jour Gaby. Un peu plus ouvert, moins secret.

Lorsque Morphée t'accueilles dans ses bras t'arrachant à ceux de ton tatoué tu viens gagner le monde des rêves plus que facilement. T'es dans une salle de bain, ta robe rouge enfilée. Tes cheveux sont coiffés avec goût et ton maquillage se veut léger. T'as ton palpitant qui s'agace, t'as cette sensation de stress mêlé d'anxiété. T'essaies de te ressaisir comme tu le peux en secouant ta tête avec vigueur face au miroir réfléchissant ton reflet. Y'a du flou, beaucoup de flou si bien que tu rates plusieurs détails comme si tu suivais la scène grâce à des ellipses de temps rapprochés. Tu descends des marches, lentement en te cramponnant à la rambarde comme si tu manquais de chuter au moindre moment d'inattention. C'est là que ton regard balaye l'assemblée et que tu tombes sur un Gabriel plus beau que jamais. Souriant à la vie, te souriant à toi de toutes ces quenottes blanches. Petit à petit la scène s'effrite jusqu'à devenir noir total. Toutes les bonnes choses ont une fin n'est-ce pas? Lorsque le soleil vient chatouiller ton visage au même rythme que les doigts de ton tatoué tu ne peux retenir une légère plainte de satisfaction combien même le sommeil reste effroyablement lourd et difficile à dissiper. Tu grognes un peu, vient enrouler tes bras contre le brun pour l'attirer à nouveau à toi et te réchauffer de la chaleur exquise de son corps contre ton épiderme. "Mhhhhhhh...." Qu'tu ronronnes alors que ta poitrine s'échoue contre son torse vous faisant presque rouler dans les draps. Et si aujourd'hui le temps vous appartenait? Qu'il n'y avait que vous qui comptiez? Tu sais cette nuit Gabriel, j'ai cru vivre un rêve éveillé. C'était beau, comme du coton. Et si on essayait? Vraiment cette fois. De ne pas perdre tout ça.


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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 Empty Lun 28 Oct - 19:51




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T'as vécu cette soirée magnifique comme un putain de conte de fées. Avec une Joanne plus douce et plus patiente que jamais. Plus séductrice aussi. Et surtout. Parce que l'alcool y est pour beaucoup, tu le sais. Mais parce que plus les soirées passent, plus vous parvenez à faire des efforts tous les deux, également. De plus en plus souvent vous faites quelques pas en avant. Plus de pas en avant que de pas en arrière désormais. Et t'en n'es pas mécontent, bien sûr. Ce soir elle t'a invité à un mariage. Et toi, tu t'en fous pas mal de savoir où, quand, comment et qui. Rencontrer des gens que tu ne connais absolument pas, n'a jamais été un problème pour toi. T'es le plus sociable de la bande, ce n'est pas pour rien. Combien de fois t'es sorti seul parce qu'aucun de tes potes n'était disponible ? Trop souvent. Et à tous les coups, t'as su faire de nouvelles rencontres. C'est d'ailleurs souvent au cours de ces soirées là, que tu termines dans le lit de parfaites inconnues. Que tu quittes avant le lever du jour pour rapidement rentrer t'enfermer chez toi. Parfois t'as l'impression de la tromper Joanne. Alors même que votre relation est terminée depuis une éternité et n'a de cesse de faire du surplace. Sauf ces derniers temps. Tu vois des efforts se faire. T'arrives à en faire aussi de ton côté. Elle t'a fait promettre de rester dormir contre elle. Rien que pour ça, tu ne peux définitivement pas t'en aller sans la réveiller.

Alors tu t'endors en la câlinant. T'aimes trop ça et pour une fois, t'en profites allègrement. T'as un peu peur pourtant. T'angoisses à l'idée du réveil et c'est ce qui t'empêche de trouver le sommeil aussi vite que prévu malgré la fatigue pesante. Quand finalement tu sombres, c'est jusqu'aux premières lueurs du jour. Tu remues un peu et te cales un peu plus confortablement encore tout contre elle. Vous avez tous les deux légèrement remués. Sans pour autant vous décoller l'un de l'autre. Loin de là. Vous n'avez fait que vous rapprocher dans votre sommeil. Tu prends quelques secondes pour la dévorer du regard alors qu'elle dort toujours aussi profondément. D'habitude t'en profites pour prendre la poudre d'escampette. Ce n'est pas du tout ce que t'as l'intention de faire cette fois. T'as promis. Et t'es encore du genre à tenir tes promesses tant que tu le peux. Et celle ci ne dépend vraiment que de toi. Alors tu restes. Tu la contemples avec une fascination sans limite. Elle est tellement belle Joanne. depuis toujours elle a le don de faire battre ton coeur beaucoup plus vite. Plus fort. Plus, bien des choses. Tu regrettes de ne pas être capable de le lui dire tout simplement. Elle mérite de jolis mots. Des mots que tu ne maîtrises pas forcément. Parce que t'es qu'un crétin. Parce que tu manques salement de courage. Parce que tu ne seras certainement jamais à la hauteur. Tu ne la mériteras jamais tout à fait. T'aimerais savoir être autrement. Mais c'est apparemment trop te demander. T'es incapable de tenir sur la distance. T'es capable de faire de petits efforts ... Mais tu trouves toujours le moyen de les réduire en miettes. De les réduire à néant. T'as le don pour ça. A tel point, que Joanne se rappelle davantage de toutes les fois où t'as joué au con, plutôt que les fois où t'as fait un truc de bien pour elle.

Au moins tu sais être doux avec elle. Tendre quand tu viens parcourir son visage du bout de tes doigts. Elle remue un peu. C'est la première fois que tu la vois se réveiller d'une vraie nuit de sommeil. Et tu regrettes ça. Tu regrettes de n'avoir pas eus le courage plus tôt alors qu'elle est en train de gémir de bien être. Parce que c'est bien de ça dont il s'agit, t'en es bien certain. Plutôt que de s'éloigner de toi, elle enroule ses bras fins autour de son corps. Semble vouloir t'attirer au plus près d'elle. Et tu ne te fais pas prier pour suivre le mouvement. T'en ronronnerais presque de plaisir toi aussi, tant t'es bien en cet instant. Tant tu te sens complet. Apaisé comme jamais tu ne l'as été. T'aimerais que ce moment dure toujours. C'est en grande partie pour ça que tu n'es pas parti en plein milieu de la nuit il faut dire. Parce que tu ne souhaitais pas voir cette nuit s'arrêter. Elle exprime un peu plus encore son bien être du moment tout en te faisant basculer dans le lit. Tu grondes tout bas et enroules tes bras autour de sa taille pour la serrer fort contre toi. Du bout des doigts, tu récupères les couvertures pour t'assurer qu'elles suivent le mouvement. T'as bien trop envie de profiter de cette bulle avec elle. Et de la chaleur de vos deux corps nus étroitement enlacés et planqués sous ces épaisses couvertures. Il fait trop froid en dehors pour sortir. T'as surtout trop peur de voir la réalité vous revenir en pleine tronche. A croire qu'une malédiction vous a été jeté dessus. Dès lors que la réalité se joint de nouveau à vous, vous trouvez un moyen et une raison de vous prendre la tête et de vous déchirer.

L'un de tes bras vient se loger en travers de son dos, à hauteur d'omoplates. Tandis que ton visage se perd bien volontiers dans ses mèches colorées qui portent tellement bien son odeur. Qui sentent son shampoing à plein nez. Hm ... Tu sens bon ... Que tu souffles d'ailleurs avec beaucoup de douceur. Ta main libre parcourt son dos. Va et vient de son plat pour la caresser avec une tendresse folle. T'es toute douce. Que t'ajoutes, toujours à voix basse. A croire que tu n'oses pas parler trop fort. Comme si tu craignais de voir la magie de l'instant se briser trop rapidement. Et t'es toute chaude. Que tu conclus en allant maintenant déposer quelques baisers au creux de son cou. T'as envie d'en profiter aussi fort que possible de ce réveil en sa compagnie. Depuis le temps que t'en rêvais sans vraiment oser aller au bout de ce rêve là. Depuis le temps que tu voyais comme une véritable torture le moment de filer à l'anglaise plutôt que de prendre le "risque" de t'endormir tout contre elle. Tu la découvres chaton en quête de caresses. Et sans surprise, t'es bien décidé à en profiter aussi fort que possible. A rester dans ce lit aussi longtemps que tu le peux. Qu'elle, elle le peut. Parce que de ton côté, tu n'as pas la moindre obligation. Tu peux te permettre de traîner aussi longtemps que tu le souhaites. T'es juste pas certain qu'il en aille de même pour elle. Il faut dire qu'elle a une vie professionnelle Joanne, contrairement à toi. Qu'elle a même un salon à faire tourner. Mais tu t'en fous pas mal alors que tu peux laisser tes mains chaudes caresser les parcelles de peau à découvert. Vous ne prenez jamais le temps de vous enlacer avec simplement beaucoup de tendresse comme c'est le cas en cet instant. Alors tu le prends. Parce qu'elle ne te repousse pas. Parce que, tout au contraire, elle ne se blottit que plus étroitement encore tout contre toi.

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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 Empty Mar 29 Oct - 6:03



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Gabriel - Joanne

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
Ce n'est que peu difficilement que vous rejoignez le confort de tes draps. Vos carcasses tatouées se rejoignent non sans mal dans la chaleur de ton lit alors que tu te loves telle une parfaite petite cuillère contre Gabriel presque tremblotante à cause de la fraîcheur résiduelle de votre douche commune. Vous en aviez bien besoin, après vous être aimés si fort et cette soirée des plus épuisantes. Mais t'as l'impression que ce soir, vous avez fait un peu de chemin l'un vers l'autre. Que vous avez réussi à vous comprendre ne serait-ce qu'un peu, pour vous permettre d'avancer un peu plus. Jamais en treize ans il ne t'avait juré de partager l'entièreté de la nuit à tes côtés. Trouvant toujours une façon savante pour expliquer son départ précipité de tes côtés. Comme si t'étais un monstre de cruauté, comme si t'étais pire que big foot au réveil sans ta caféine ou le bourbon pour apaiser ton âme. Faut dire qu'au contraire t'es plutôt de bonne humeur au réveil peu importe s'il est compromis par l'alcool ingéré la veille te tournant les boyaux ou la fatigue t'éreintant un peu plus te donnant envie de crouler sous les larmes dans un burn-out des plus magnifiques. Au lieu de ça tu tiens bon, inlassablement. Il n'y a que ça tu saches faire Joanne. Tu le vois Gaby, à quel point tenir la distance ça peut être compliqué lorsque personne ne te comprends? D'une certaine façon, je sais que toi aussi t'es comme moi. Qu'tu veux juste pas le laisser paraître.

T'as la force pour lui souffler quelques mots, à peine de quoi rassurer son âme alors que Morphée te tends les bras affectueusement. Il est rare pour toi de trouver aussi facilement le sommeil, te sombrer si tendrement dans les ténèbres alors que tes yeux se voilent de tes paupières pour ne laisser que le noir puis tes rêves défiler selon le bon loisir de ton subconscient. Cette nuit tu t'évades dans de jolies pensées. A ce foutu mariage auquel tu as invité Gabriel d'un coup d'un seul sans aucun argument ni aucune explication. Ça t'es venu comme ça, d'un coup d'un seul entre deux orgasmes. T'es franchement pas fière d'avoir lâché ça à un tel instant mais c'était là ou alors t'allais te dégonfler et oublier toute idée de l'y inviter. Il a accepté sans sourciller, sans même se poser de questions. T'es plutôt fière dans ta robe rouge Jo' alors que tes yeux se portent vers le miroir imaginaire que ton subconscient te laisse entre-apercevoir. T'as pris le temps d'être parfaite et ce sous tous les points pour lui. Juste pour lui arracher ne serait-ce qu'un "wow" alors qu tu descends les marches du casino et hôtel vous accueillant pour la cérémonie. Tu peux ressentir encore cette boule dans ton ventre nouée par le stress, cette envie d'être belle pour mériter d'être à ses côtés. Car dans le fond, t'as franchement rien de spécial Joanne. C'était si beau, comme dans un film. T'étais là Gabriel à me tendre la main... Et puis rideau, plus rien, le noir complet.


L'entre deux est compliqué pour toi, t'oscilles entre réalité et rêves alors que tu peux quand même percevoir la peau de Gabriel contre la tienne au même rythme que les rayons solaires s'infiltrent à travers les stores à moitiés baissés de ta chambre vous empêchant de reposer dans le noir. Tu grognes un peu, plus tu ronronnes sans le vouloir lorsque les caresses s'approchent de ton visage pour tenter de t'éveiller quelque peu. Foutrement fatiguée que tu peux être tu ne trouves rien de mieux que de venir nouer tes bras autour de ton tatoué pour mieux l'attirer à toi. Il n'est pas parti, il est encore là. Pour l'instant. Alors tu t'ancres à lui, refusant toute manœuvre qu'il pourrait entreprendre pour te quitter. A moitié sur terre, ton âme n'a de cesses que de se questionner quant à la férocité des faits. Il est vraiment là? T'es pas en train d'halluciner ou de rêver? T'as du mal à y croire Joanne, alors tu le serres un peu plus fort jusqu'à ce que ta poitrine retrouve son palpitant s'agitant contre ton torse et ton corps se lovant contre lui pour s'en assurer de la chaleur. Tu te mets à gémir, d'une longue plaine alors que tu tentes d'émerger un peu plus. T'en as pas envie, t'aimerais rester comme ça inlassablement et ce jusqu'à ce qu'une catastrophe naturelle vienne vous frapper pour mieux vous déchirer car t'en es incapable, que de briser un si bel instant. Si tu savais comme j'en ai rêvé Gab, que tu trouves le courage que de rester à mes côtés plus que quelques heures.

Alors que tu vagues entre deux mondes, tu peux cependant ressentir l'étreinte se raffermissant contre toi pour ton plus grand plaisir. Tu te niches toujours plus profondément en ronflotant/ronronnant alors que la voix de Gabriel se veut nettement moins ensommeillée que tes plaintes d'insatisfaction forcées par aux rayons solaires vous faisant froncer le nez. Il murmure quelques paroles, t'indiques à quel point ton odeur lui plait. A quel point ta peau peut être douce et à quel point tu peux être chaude. Forcément que t'es irradiante alors que vos corps ont passés nombre d'heure à s'échauffés pendant que vos subconscients se voulaient hors de portées? T'ondules contre lui alors que ses paroles se veulent des plus tendres tant il semble s'extasier à ton sujet. Tu n'es plus que désir et envies alors que tes yeux viennent papillonner pour mieux s'ouvrir peu à peu à la réalité légèrement trop claire à ton goût. "Et toi t'es parfait..." Que tu laisses échapper dans un souffle. Tu mets un temps avant de pouvoir décerner les ombres et les formes tant la scène te parait éclatante, rayonnante. C'est comme si t'étais entouré d'un halo doré Gaby, j'te jure si m'l'avait dit j'y aurais pas cru mais qu'était bien là. Devant moi, comme une preuve irréfutable.

Tu serres un peu plus fort alors que vous vous retrouvez nichés l'un contre l'autre. "J'vais prendre ma journée.." qu'tu grognes alors que t'es enfouie sous la couette vous recouvrant généreusement vous englobant dans cette bulle de douceur vous appartenant. C'est tout contre sa peau que ta voix vient vibrer. T'as pas envie de le quitter, t'as pas envie qu'il s'échappe de toi alors quoi de mieux que vos corps se retrouvant inlassablement? Un orgasme pour bien démarrer la journée avant un petit déjeuné de champions? Tu glisses contre lui, attises son envie comme une succube que tu peux t'avérer être par moment pour mieux le tourmenter, le forcer à ne jamais se détourner de ton chemin. T'uses de toute l'emprise que tu peux avoir sur lui, t'as bien trop peur que de le voir s'échapper en compagnie d'une autre. Plus simple, moins abîmée, plus douce que toi. C'est avec tracas que tu te hisses au dessus de lui pour retrouver le corps de ton tatoué du tien le chevauchant. Bassin contre bassin, tu ne manques pas de réveiller son envie pour mieux t'aider à revenir sur terre, cesser de défier l'apesanteur alors que tu sembles tourner folle à chaque rapprochement. Ta chaleur vient inspirer la sienne, la réveille alors que tu te frottes furieusement contre lui abandonnant tes lippes contre la sienne. Ceci est le prix à payer pour t'avoir réveillé d'un si joli rêve, la façon pour toi de faire continuer la fantaisie d'un monde plus doux, plus agréable à vivre en sa compagnie. Si tu savais comme j'aspire à mieux, comme j'aimerais que tout ça soit plus qu'une nuit, plus que quelques heures partagées à la volée. Plus qu'une averse rageuse, une violente pluie Gaby.

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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 Empty Mar 29 Oct - 18:34




overlap.
The desert is calling
The emptiness of space
The hunger of a lion
Is written on your face
A maniac's new love song
Destruction is his game
I need a new direction,
Cause I have lost my way.



T'apprécies la fraîcheur de sa peau qui vient se presser tout contre la tienne aussitôt que les draps vous recouvrent tous les deux. T'aimes bien trop la sensation de vos corps qui se réchauffent l'un contre l'autre. L'un et l'autre. Et t'as bien envie d'en profiter aussi longtemps et aussi fort que possible. Parce que c'est rare que vous terminiez vos nuits ensemble tous les deux. Simplement parce que tu préfères généralement fuir en plein milieu de la nuit, quand t'es certain que son sommeil est assez profond pour qu'elle ne se réveille pas. T'aurais l'air con si elle se redressait dans le lit au moment où toi, t'as qu'une jambe dans le pantalon et tu retrouves comme un crétin en équilibre sur un seul pied. Tu le sais qu'elle t'offrirait un sacré regard noir. Avant de te traiter de tous les noms, certainement. Dans le fond, tu sais bien que tout ça ne dépend vraiment que de toi depuis toujours. Mais t'es aussi et surtout vraiment incapable de faire autrement que d'être totalement toi même. Beaucoup trop à son goût, c'est une certitude. Parce qu'elle aimerait mieux que tu sois différent, Joanne. Mais que ce n'est jamais suffisamment naturel pour que tu sois en mesure de tenir sur du long terme. Tu le sais pour avoir déjà essayé la chose au moins mille fois. Parce que t'es fou de cette nana et que t'adorerais être à la hauteur. C'est bien parce qu'elle t'a clairement et simplement demandé de rester ce soir, que tu vas le faire. Tu te dis que même si elle est ivre, ce n'est pas l'alcool qui la fait tant parler. En tout cas, t'as besoin de croire qu'elle en a véritablement envie et besoin.

Alors tu tentes d'étouffer la boule de panique qui s'est logée bien au chaud au creux de ton ventre. Peut-être que tu te trompes depuis le début, à croire qu'elle sera horrible au réveil. Tu ne sais même pas pourquoi t'as un jour commencé à croire ça. A t'imaginer qu'elle est une vraie démone qui pourrait bien ne faire de toi qu'une bouchée si elle te trouve encore entre ses draps au saut du lit. Sans doute parce que tu mets toutes vos étreintes sur le dos de l'alcool et que tu te dis que, sobre, elle ne peut avoir les mêmes envies que toi en ce qui vous concerne tous les deux. Sobre, elle le sait que tu ne vaux pas le coup. Que t'es pas à la hauteur pour elle. Que tu ne le seras certainement même jamais. Parce que tu ne tiens pas la distance avec elle. Tu t'endors avec la peur au ventre. Mais dès lors que tu rouvres les yeux et que tu les poses sur elle, elle n'est plus là. Tu ne paniques plus. T'es même carrément heureux et apaisé. Avec cette folle sensation d'être à l'endroit exact où t'es supposé te trouver. Raison pour laquelle t'es si tendre avec elle. Raison pour laquelle tu prends autant le temps ce matin. Du bout des doigts tu redessines les traits parfaits de son visage. En retour, elle vient se coller plus fort à toi. Semblant chercher à gagner davantage de contact contre ton corps. Tu ne te fais tout naturellement pas prier pour la serrer davantage encore. Pour apprécier la sensation de sa poitrine pressée contre ton torse. Et t'es toujours plus doux et plus tendre alors que tu murmures combien tu la trouves belle, douce et chaude. T'es en extase alors que tu découvres tout ça pour la première fois.

Elle se blottit plus encore contre toi. Mais surtout, elle commence à remuer d'une façon qui ne laisse aucun doute quant à la suite des choses. Impossible que tu résistes à la tentation de la découvrir intimement, dès le réveil. Vos corps encore brûlants de sommeil. J'le suis pas. Que tu préfères préciser tout en frottant ta joue rugueuse contre ses cheveux. Toi aussi de bon matin t'es rien qu'un chaton qui cherche des caresses. Il n'y a plus rien d'autre qui compte qu'elle, elle et encore elle. Les esprits qui te hantent depuis une éternité, peuvent bien aller se faire voir. Tout ce qui compte pour toi, c'est elle, elle et encore elle. Depuis toujours et pour toujours. Parce que quand t'es avec elle, la seule chose qui te fait peur, c'est l'idée qu'elle finisse par se lasser et par te repousser pour de bon. Plus rien d'autre ne compte. C'est à ton tour de geindre de bonheur quand elle t'apprend son intention de prendre sa journée. T'as tout de suite un sourire à cette idée qui te plaît de façon démesurée, il faut bien le dire. Tu peux t'le permettre ? Que tu demandes quand même. Loin de toi la moindre envie de la voir faire une "bêtise" qui pourrait lui coûter, simplement par envie de rester avec toi. Parce que toi, tu peux te permettre de traîner au lit toute la journée si l'envie te prend. Mais tu sais que ce n'est pas forcément son cas. Qu'elle a un salon à faire tourner. Et que même le week-end elle a toujours deux trois trucs à faire.

C'est officiel, tu t'en fous de savoir si elle peut ou non se le permettre. Alors qu'elle est déjà en train de remuer contre toi. De rappeler à ta conscience la présence de ses courbes contre ton corps. De sa peau sur la tienne. Surtout lorsqu'elle se hisse au dessus de toi pour se presser plus encore. Elle est de nouveau chatte féline qui sait si bien attiser le désir chez toi. Cette fois, tu grognes. Le sourire toujours sur les lèvres. Et les mains nettement plus aventureuses qui descendent le long de son dos. Du bout des doigts, tu passes sur la chute de reins. Et remontes sur ses fesses bien rondes. Que t'empaumes avec tendresse alors que vos lèvres se trouvent enfin. Tu redresses le visage pour donner davantage de passion encore, à ce baiser des plus profonds et des plus chauds. Tu grondes encore, contre sa bouche délicate et délicieuse. Ta langue se fait aventurière lorsqu'elle s'infiltre pour filer à la conquête de la sienne. Tes doigts se plantent plus fort dans la chair ferme de sa croupe parfaite. De quoi l'inciter à remuer toujours plus sensuellement son bassin contre le tien. Pour que ton désir se réveille toujours plus. Assez pour que, de toi même, tu viennes unir vos corps. Mouvement souple et sensuel. Aucun besoin de précipiter les choses. T'as l'droit de prendre ta journée que si tu la réserves pour moi. Que tu susurres d'une voix chaude, mine de rien. Un bras de nouveau enroulé autour de sa taille pour l'inciter à rester ainsi allongée sur toi. Et ta main libre qui retrouve sa place sur une fesse. Tes lèvres provoquent de nouveau les siennes. A l'image de ton bassin qui vient danser tendrement contre le sien. S'y frotter pour entamer les vas et vient doux et lents.

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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 Empty Mer 30 Oct - 6:15



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Gabriel - Joanne

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
T'as jamais eu aucun doutes sur le fait que Gabriel était l'homme de ta vie. T'es de ces gens persuadés que dans la vie on ne vit qu'un seul et unique amour. Qu'on ne tombe si fort que pour une seule personne, un seul être à qui l'on peut tout donner combien même ça fait mal, combien même c'est difficile à supporter et que parfois tout semble perdu. Toi t'as aimé ton encré. Si fort que ça manque de te consumer, de te rendre totalement folle et ivre de rage lorsque tu vois que tu n'es pas la seule. Que sa "Susan" se veut toujours plus imposante dans sa vie pour te l'arracher un peu plus alors qu'il expose son bonheur de sa compagnie sur les réseaux et qu'il s'en vante ouvertement lors de vos soirées entre amis. Il n'a aucune idée à quel point tu peux souffrir dans ces moments là, à quel point ça te relèves le coeur dans ta poitrine pour manquer de le laisser s'échapper entre tes lèvres pour mourir contre la surface poisseuse de votre table attitrée. Lorsque t'entends les garçons du groupe se vanter de leurs conquêtes et qu'ils ne manquent pas de chahuter Gab pour mieux le faire craquer et confesser tout bas quelques histoires et affaires qu'il a pu avoir. Ca t'rends malade, t'en as la gerbe. Alors tu t'excuses, va exploser ta rage dehors en tirant nerveusement contre une cancéreuse portée à tes lippes. Puis tu finis par disparaître dans la nuit, sans aucune excuse ni au revoir. Tu fuis, tout simplement. C'est ça l'explication Gaby, j'peux juste pas concevoir le fait qu'tu puisses y prendre du plaisir. J'en suis incapable personnellement que de me laisser aller à un autre que toi.

Y'en a eu un ou deux, avec lesquels t'as pu essayer bien trop alcoolisée de t'envoyer en l'air juste pour le plaisir sans penser au reste. Tout allait bien jusqu'à ce que tu te rendes compte que ça n'était pas aussi fort, que ça te paraissais insipide et dénué de sens. Alors tu t'es renfermée, t'as caché ton myocarde à double tour en le gardant pour lui seul si jamais un jour il venait à se réveiller avec l'envie de vivre quelque chose de joli en ta compagnie. T'es un peu folle que de penser à une telle chose, tu sais pertinemment que ça n'arrivera pas. Vous êtes trop peureux pour ça, trop effrayés par ce qui pourrait arriver si vous veniez un jour à vous mettre ensemble de nouveau. Pour le meilleur ou le pire? Vous achèveriez vous cruellement pour venir détruire tout ce qui a su subsister à travers cette décennie ou tout simplement pour briller d'un feu sacré plus fort que jamais? T'es incapable de prédire ce que l'avenir vous réserve et t'es effrayée, t'en as une boule au ventre constante alors que cette nuit t'as l'impression que le vent à changé de sens pour souffler en votre faveur, venir vous alléger quelques instants. T'as envie d'y croire Joanne, que tout ça n'a pas été vain et que si vous avez souffert c'est pour un jour être remboursé en bonheur à la puissance mille. Vous y avez le droit, l'un comme l'autre, ensemble main dans la main. Ça serait pas beau Gabriel un avenir à deux? Une jolie maison et qui sait peut-être des gamins? Un truc rangé, un truc sérieux?

Forcément il y a eu ce moment d'explosion, ce point de rupture où tu n'as pas réussi à te contrôler et où tes mots ont clairement dépassés ta pensée. Bien sûr que tes amis ne sont pas des ratés à tes yeux, c'est évident que tu ne te places pas au dessus d'aucun d'entre eux. Toi aussi t'as tes faiblesses, tes points noirs, tes handicaps. Ces démons qui t'empêchent d'avancer ou de construire quelque chose de réellement stable. Car mise à part ton entreprise, tu n'as rien d'autre. C'est la seule chose qui te maintiens réellement en mouvement alors que tu ne rêves que d'avoir le droit de pouvoir t'effondrer, te morfondre sur ta vie à chier et les occasions que t'as loupées. Épuiser tes larmes sur ces regrets qui te butent et qui te hantent à chaque moment de la journée. T'aurais pu vivre différemment, t'offrir cette chance que de croquer la vie à pleine dents sans te soucier de savoir si ton parachute voudra bien s'ouvrir dans ta chute. T'es une trouillarde, une poule mouillée passant son temps à se cacher derrière les erreurs des autres pour ne pas accepter les siennes. Non pas que tu ne te remets pas en question bien au contraire. T'as juste trop honte de toi, de tes sales travers que tu ne contrôles pas. J'aimerais être une personne plus douce, plus aimante. Plus comme toi Gab.

Tu t'es endormie paisiblement, cédant aux bras de Morphée pour quitter ceux de ton tatoué t'enfonçant dans un sommeil doux et réparateur comme tu n'en avais pas connu depuis bien longtemps. T'as glissé vers les confins de ton subconscient pour mieux rêver à ce fameux mariage auquel t'as trouvé le courage de convier Gabriel sous menaces de la mariée qui ne saurait te pardonner ta couardise une nouvelle fois. Car vous deux c'est si évident que même l'une de tes meilleures clientes est en capacité que de voir clair dans ton petit jeu de nana désintéressée et froide pour mieux se protéger. T'y peux rien toi si t'as érigé de hauts murs pour te cacher derrière, si t'as renforcé ton armure pour esquiver les coups bas de la vie n'ayant de cesses que de te cogner. Cette nuit, tu rêves à ce doux moment. Tu te vois te préparer avec le cœur battant, vêtue de cette robe rouge reposant dans ta penderie au moins aussi grande que ta chambre fièrement en reposant sur son cintre. T'as descendu ce long escalier te menant à ses bras alors que ton souffle se mettait à s’accélérer te laissant pantelante, haletante alors que tu n'avais pas encore rejoins la chaleur de son corps pour venir enlacer son bras du tiens. Il y avait ses yeux, luisant de fierté et d'envie comme jamais. C'était inespéré, un truc beau comme tu ne peux même pas l'imaginer Gaby. Tu me promets qu'on fera un effort? Qu'on se permettra d'être heureux loin de tout ce qui nous tire vers le bas?

Tu peux sentir ton tatoué s'activant contre toi te tirant peu à peu de ton état comateux. Tu commences par raffermir ton étreinte autour de lui pour que vous puissiez vous enlacer toujours mieux en mêlant vos corps l'un contre l'autre. Tu grognes tout en ronronnant, répondant à ses doux mots qu'il souffle contre ton épiderme. A tout cela, tu te contentes de lui indiquer sa perfection dans une sincérité ensommeillée des plus déconcertantes. Tu fais pas de compliments comme ça, t'es trop fière pour ça et pourtant. Le pire, c'est que tu peux l'entendre nier et c'est tes lèvres contre sa peau qui viennent le punir de son affront. Même à demie endormie t'en perds pas une pour lui montrer ta façon de pensée. "Shhhhhhhhhhht." Qu'tu te contentes d'ajouter comme si cela allait suffire à le faire taire. Rapidement, t'ajoutes, enfin tu décrètes plutôt l'envie de vouloir prendre ta journée. C'pas pour les petites retouches de prévues qu'tu te dois impérativement d'être présente... Et puis un petit texto à Tor le suppliant de pardonner ton absence en ce samedi accompagné de smileys très évocateurs devraient être suffisants pour faire fondre son petit cœur d'ours. "C'moi la boss non?" Qu'tu feules contre son torse, presque trop taquine pour ce bon début de journée. Rebel n'aura qu'à prendre un peu plus de place en ton absence, c'est une bonne raison pour toi que de te reposer un peu non? Lui aussi doit apprendre à voler petit à petit de ses propres ailes ton petit protégé. Faut dire que là maintenant Gabriel, j'ai tout sauf envie de m'en aller. Tout sauf envie de quitter ces draps, quitter tes côtés.

La faim vient te titiller, aussi bien ton estomac que cette boule dans le creux de tes reins s'échauffant alors que vos corps se pressent l'un à l'autre. Impatiente, tu regagnes son bassin pour t'y hisser difficilement à califourchon. T'as jamais eu l'occasion de vivre un réveil en sa compagnie alors tu comptes bien lui donner envie de réitérer la chose. Grognements qu'il émet alors que tu te veux toujours plus insistante sur/contre lui son torse gagnant ta poitrine pour s'y lover fiévreusement, tendrement alors que ton oeuvre d'art se redresse pour retrouver le confort de tes courbes contre ses muscles. Ses mains filent vers tes fesses qu'elles malaxent, compressent pour t'intimer à continuer ton petit manège pendant que vos langues retrouvent cette danse qu'elles ne connaissent que trop bien pour s'y être adonner un nombre de fois astronomique et inquantifiable. Non sans mal il glisse en toi tout en te grognant que si tu prends ta journée tu te dois de la passer à ses côtés. Tu ne peux d'abord pas t'empêcher d'avoir une longue râle de satisfaction s'échappant de ta gorge alors que ta croupe s'ouvre un peu plus pour le laisser manœuvrer à son bon vouloir. Retombants contre le matelas tout en t'allongeant tout contre lui, ta voix s'échappe en un faible filet. "Quelle idée que de vouloir m'éloigner de toi..." Tu pourrais passer ta vie dans ses bras qui t'enlacent si la chance t'en été donnée. T'intimes un peu plus de chaleur alors que finalement bien réveillée et la totalité de tes esprits en ta possession ta langue se mêle à nouveau à ton encré. Son bras sur ton bassin pour mieux t'accompagner c'est plus qu'avec douceur que vous vous abandonnez l'un à l'autre. Votre fièvre se teintant de tout votre amour, tu t'offres à lui entière en lui montrant que tu n'es pas qu'une chose pleine de rancœur et de haine tout au contraire. T'es tendre, passionnée, avec l'envie de lui plaire au dessus de tout. Gémissante, tremblante alors que votre étreinte devient plus amoureuse que jamais tu ondules, danse contre lui alors que tes phalanges se perdent dans ses cheveux alors que tu trembles déjà de tout ton petit corps. Tu finis par rouler sur le côté, une crampe d'un mollet encore trop endormi te saisissant. Mais tu prends sur toi, te contentes de laisser la sombre beauté aux cheveux de geais te surplomber pour t'arracher une énième plainte de satisfaction alors qu'il s'enfonce un peu plus en toi te menant au nirvana. C'est si fort, pourquoi on ne s'est jamais offert une telle chance? Et si on recommençait à zéro? Qu'on essayait vraiment Gabriel, tu serais partant?


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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 Empty Mer 30 Oct - 19:39




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T'essaies de ne pas trop y penser à cette fameuse soirée à venir. A ce mariage auquel vous allez assister ensemble. T'essaies de ne pas trop y penser, parce que t'as trop peur d'être déçu.  Elle changera peut-être d'avis avant ce fameux jour, pour ce que t'en sais. Elle n'ira peut-être pas jusqu'au bout. Si elle est prise de panique et regrette de t'avoir invité. Elle changera d'avis et oubliera sans doute même de te prévenir en cours de route. Tu te pointeras comme un con et elle sera surprise. Dans le meilleur des cas elle sera assez sympa pour juste te dire que ça tombe à l'eau. Dans le pire des cas, elle trouvera le moyen de te rire au nez. T'en sais rien dans le fond, de quoi elle peut être capable et jusqu'où elle est prête à aller pour te faire regretter toutes tes erreurs du passé et actuelles. T'es pas sûr qu'elle soit du genre à te faire volontairement du mal. Mais t'es pas sûr du contraire non plus. Toi t'es juste là comme un crétin qui ne sait jamais trop comment se comporter avec elle. Avec cette certitude constante que tu n'es pas à la hauteur et que tu ne le seras jamais. Faudra donc que tu trouves le courage de revenir là dessus à un moment ou à un autre. Il faudra que tu le mentionnes de nouveau ce mariage, pour savoir si elle veut toujours y aller avec toi ou non. Si elle a changé d'envie et d'avis, ou pas. T'espères que ça ira jusqu'au bout cette histoire. Bien sûr que ça t'as envie de ça. Que t'as envie de passer cette soirée en sa compagnie. De faire comme si vous étiez un couple.

Alors même que vous ne l'êtes plus depuis trop longtemps à ton goût. C'est depuis une éternité que vous n'êtes plus capables de rien d'autre que de vous faire du mal tous les deux. Énormément de mal, malheureusement. Pourtant t'aimes pas souffrir Gabriel. Comme n'importe qui d'autre sans doute. Dans le fond ... Non, t'aimes pas ça. Mais très clairement, tu ne peux faire autrement que de toujours revenir à la charge. Parce que t'es fou d'elle depuis le premier jour. Il n'y a qu'elle qui ne s'en rend pas compte. Mais tu ne sais pas toi, pourquoi c'est comme ça entre vous depuis si longtemps. Pourquoi vous n'êtes capables que de vous faire toujours plus de mal.  Y'a que ce matin où, pour la première fois, tu parviens à garder toute cette tendresse que t'as eus pour elle tout au long de la soirée et de la nuit. Y'a que ce matin où, pour la première fois en plus de dix ans, tu restes contre elle pour la câliner et la réveiller avec tendresse. C'est plus fort que toi. T'as trop envie de profiter autant que possible de ce moment, quitte à l'extirper du sommeil. Et t'as clairement l'espoir de la voir rester de bonne humeur si tu prends le temps de la réveiller de cette façon là et pas d'une autre. C'est tellement beau. C'est tellement bon. Comment tu pourrais t'en passer ? T'as pas envie de ça toi. T'as juste envie de la voir sourire encore, comme elle a pu le faire cette nuit. T'as envie de sentir se corps se détendre de nouveau tout contre le tien. Parce que c'est bon. Parce que tu ne te lasses vraiment pas.

Et t'es forcément très agréablement surpris lorsqu'elle se réveille et te répond comme tu l'espérais. Elle vient tout naturellement se coller plus encore à toi. Joueuse et délicieusement provocatrice, elle se frotte à toi et t'offre bien vite quelques baisers.  Tu ricanes doucement quand elle tente de te faire taire. Sous prétexte que tu viens de lui faire remarquer que t'étais pas parfait. Contrairement à ce qu'elle même affirme haut et fort. Impossible qu'elle te voit de la sorte. Tu ne peux tout simplement pas y croire. Mais tu ne vas pourtant pas t'en plaindre. Si vraiment elle y tient, elle peut effectivement penser que tu l'es. Tu ne vois pas bien comment tu pourrais te plaindre de ça. Plus elle te trouve parfait, plus elle a envie de passer de temps en ta compagnie. Et plus elle a envie de ça ... Eh bien plus t'es heureux, tout simplement. Parce que toi tu ne peux tout simplement pas te passer d'elle. Et de tout ce que vous partagez. Comment le pourrais-tu alors que t'es fou d'elle ? En parlant de passer du temps ensemble, elle vient de décréter qu'elle prenait sa journée. De quoi faire louper un battement à ton coeur alors que t'es tout juste en train d'envisager le reste de la journée en sa si parfaite compagnie. Tu ne pensais pas toi, que t'aurais droit à tout ça. Mais tu ne vas certainement pas t'en plaindre ...

Hm ... c'pas faux ... Et c'est sacrément sexy quand tu l'rappelles, tu sais ? Que tu ne peux tout naturellement pas t'empêcher de la taquiner. Parce que tu trouves forcément ça très sexy quand elle rappelle qu'elle est la boss. Quand bien même parfois elle se comporter un peu trop comme telle. Même avec toi. Surtout avec toi. Avec cette petite tendance à être relativement directive et exigeante. Elle est même trop exigeante, c'est un fait que tu ne manques jamais de lui faire remarquer lorsque t'estimes qu'elle en fait trop. Quand t'estimes qu'il faut la calmer un peu pour éviter qu'elle n'aille toujours plus loin. Trop loin. Comme la veille au soir lorsqu'elle n'a pas manqué de se mettre un poil au dessus de vous autre, sa bande de potes de toujours. T'as pas trop compris ce qui lui a pris au juste. Mais t'as préféré passer outre. Parce que tu sais bien faire ça toi. Et parce que t'as pas envie de tout gâcher pour de bon entre vous. Tu fais bien assez de conneries comme ça, sans en rajouter en refusant de passer outre ses petites erreurs de parcours. Parce qu'elle y a tout autant droit que toi après tout. Mais il n'est clairement pas question de tout ça ce matin. Il n'est question que de vous, de votre bien être et de votre envie de profiter autant que possible l'un de l'autre.

Alors qu'elle est en train de se frotter à toi, de la façon la plus sensuelle qui soit. T'en profites et tu prends tout, sans te faire prier. Et c'est toi encore qui viens finalement unir vos deux corps. Ne faire qu'avec elle, c'est toujours aussi bon. Si ce n'est de plus en plus encore. T'aimes bien trop ça. Tout comme les plaintes de plaisir qu'elle veut bien t'offrir  à tous les coups. De quoi faire naître un petit sourire sur tes lèvres alors qu'elle laisse échapper une longue plainte de plaisir. Tu grondes tout bas et apprécies toute la douceur et la tendre qu'elle est en train de t'offrir. Jusqu'à ce qu'elle ne basculer sur le matelas en t'entraînant avec elle. Tu ne te fais pas prier pour suivre le mouvement et laisser ton corps échouer sur le sien. Toujours étroitement liés. C'est bien trop bon pour que tu sois en mesure de t'en passer, pour sûr. Alors tu n'essaies même pas. Tu ne fais rien pour précipiter les choses non plus. T'es bien trop vibrant de désir pour elle. Alors que vos bouches ne se décollent plus du tout l'une de l'autre, à l'image de vos intimités imbriquées l'une dans l'autre. Tu vibres et tu trembles. Tu grondes et tu soupires. Sans parler de tes mains toujours plus tendres qui viennent doucement se perdre dans ses longues mèches colorées. Tu restes doux. Tu continues de prendre tout le temps du monde pour ce réveil des plus doux et des plus parfaits. J'veux ça toute la journée ... Que tu grognes tout bas, l'air de rien.

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Message Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel   (hot) where the lines overlap ± Gabriel - Page 6 Empty Jeu 31 Oct - 5:06



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Gabriel - Joanne

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
Jamais tu n'as eu le loisir de t'endormir contre Gabriel. Toujours le bon prétexte pour s'enfuir ou bien le silence qui va de paire avec son absence parfois. Il ne te laisse jamais le choix. Tu n'as qu'à subir, encaisser depuis treize longues années son absence dans tes draps lorsque les rayons du soleil se veulent trop présents. Trop gênants. Alors il s'échappe sans un bruit, sans un mot. Retrouve ses vêtements éparpillés pour t'abandonner alors que tu restes ronronnante dans tes draps en attendant patiemment le lendemain. Jamais tu n'as eu le droit au bénéfice du doute. Jamais tu n'as su ce qui pouvait le pousser à se débiner de cette façon comme si tu l'effrayais alors que tu es loin d'être un odieux personnage au réveil bien au contraire c'est le moment où tu es le plus encline à être douce, tendre et de bonne humeur. T'as pas vraiment eu l'occasion de pouvoir lui prouver pendant tout ce temps, comme si t'étais un animal dangereux qu'il ne fallait absolument pas réveiller. Sous aucunes raisons. C'est peu dire quelle image il peut avoir de toi. A quel point il peut te percevoir comme une créature vile et dénuée de sentiments humains. Alors que t'es trop blessée pour te laisser allée à d'autres. Trop effrayée pour te laisser la possibilité de souffrir à nouveau. T'as peur Gaby? De mes réactions? De la façon de laquelle je pourrais réagir une fois les rayons solaires bien haut dans le ciel venant chasser ceux lunaires que trop témoins de nos ébats?

Les bras de Morphée n'ont jamais été aussi tendres et tentant qu'en cet instant alors que tu t'endors contre Gabriel. Rien n'a jamais été aussi tendre, aussi paisible et agréable que cet instant que tu savoures presque jusqu'à en user ta mémoire pour l'imprimer fortement. Tu ne veux pas oublier un tel instant, tu ne veux pas céder à autre chose qu'à ceci. T'as pas la force de terminer tes mots que tu t'endors paisiblement. Plus que jamais. Sommeil tendre, fiévreux alors que vos corps n'ont de cesses que de se mouver ensemble pour mieux s'accoler l'un à l'autre. Même dans l'inconscient vous êtes incapables que de vous laisser vous enfuir. Vous êtes plus que ces déchirements que vous vous offrez. Vous valez mieux que ces mots durs échangés que vous ne pensez qu'à moitié.  Vous auriez pu être si beau treize années après. Être si important l'un pour l'autre si vous aviez été moins idiots, plus courageux. Tu vous offres cette chance, ce weekend loin de tout. Loin des tracas. Loin du salon et de Susan. Loin de tout ce qui peut vous diviser vous ne pouvez que vous retrouver pas vrai? Vous ne pourrez pas vous faire du mal en un si bel instant. C'est impossible pas vrai? Dis le moi Gabriel qu'on peut être heureux pour une belle occasion, être enlacés. Fiers et prêts à bouffer quiconque pourrait venir se foutre en travers de votre chemin.

Cette soirée a été épuisante pour tous les deux. T'as été insupportable, presque cruelle alors que tu t'es laissée emportée par ta rage et la fatigue. T'as eu des mots qui ont dépassés ta pensée, tu t'es voulue toujours plus rageuse qu'à l'accoutumée piquée à vif par les photos publiées par ton tatoué lors d'une escapade avec sa "patronne" tu sais pas comment l'appeler dans le fond. T'sais pas comment qualifier sa relation avec cette femme, tout ce qui compte c'est ce sentiment de puissance que tu peux ressentir après avoir été caressée de tant de mots doux de sa part pour te rassurer un peu plus. Te promettre que de toutes t'es la plus importante, que tu les écrases toutes. T'as du mal à y croire, c'est vrai. Surtout quand tu vois la façon dont il peut agir au quotidien. Mais cette nuit tu lui offres le bénéfice du doute, t'espères très sincèrement qu'il tiendra sa promesse faite un peu plus tôt alors que tu le suppliais presque de ne pas t'abandonner sous aucun prétexte. Car cette fois il n'y aurait personne pour te sauver. J'deviens si folle Gab, j'sais pas si quelqu'un pourra me ramasser à force de tomber toujours plus fort pour toi. Les jours défilent mais tu n'es pas là. Et dans la nuit je cherche encore tes bras.

Plusieurs heures se passent alors que tu sembles reprendre peu à peu tes forces, tes esprits en t'éveillant tout contre lui n'ayant pas quittés à tes côtés. T'es si reconnaissante, t'es si heureuse qu'il ne t'ai pas abandonné. Les jours ont pu défiler sans lui, les nuits aussi il est resté avec tes côtés sans t'abandonner. Se contentant de t'étreindre plus fortement, te soufflant des mots doux électrisant ton épiderme. Forcément que tu te réveilles de la façon la plus féline possible attirant toujours plus son corps musclé à tes courbes encore bien dessinées malgré ton poids chutant. Tu grognes quelques mots contre lui, bien sûr que si t'as envie de prendre ta journée il ne tient qu'à toi de le décider. "Ah ouais? T'aimes ça quand j'dis que c'moi la patronne?" Que tu manques tonner Joanne alors que tu surplombes son corps du tien encore endormi. Il ne manque pas de s'insinuer en toi alors que tu te joues de lui pour t'extirper une longue plainte de plaisir retapissant les murs de ta chambre de tout ce désir constant entre vous. Incapable de résister, tu le laisses te posséder quelques instants pour mieux te laisser haletante, tremblante. Tu te frottes à lui, tes canines retenant tes lippes pour ne pas trop t'exprimer bruyamment. "Va falloir qu'on récupère nos fringues avant l'ouverture du salon cependant.." Tu souffles en trouvant un semblant d'esprit. Cela ferait désordre que d'ouvrir le shop alors que tes vêtements traînent de part et d'autres. D'abord un orgasme, puis un petit déjeuner. Parce qu'il faut marquer ce jour d'une pierre blanche pas vrai Gaby? Notre première nuit complète l'un accompagné de l'autre.

Tu roules contre le matelas laissant ton tatoué te surplomber de toute sa splendeur, parce qu'il est beau comme un dieu et que même ensommeillée tu peux t'en rendre compte. C'est lui et toujours lui. C'est à cause de ton encré que tu n'avances pas dans ta vie, car jamais t'as eu l'occasion de rencontrer une âme aussi belle que la sienne. Et t'as pas cherché faut dire tant t'as été éblouie par lui. Gémissements fiévreux que tu étouffes contre son épiderme alors que ses va et vient sont des plus lents et tentateurs t'enroules tes bras autour de sa nuque comme un étau pour mieux épouser ses formes des tiennes. Cuisses contre son bassin, souffle haletants il te grogne l'envie de voir ceci durer toute la journée durant.T'es sur le point de claquer alors que tu rassembles ton courage et tout tes efforts. "Autant que tu ne le voudras." Éternellement sienne, t'ondules contre/autour de lui alors que tes lèvres saisissent sa bouche. Ta langue se frayant un passage entre ces dernières pour étouffer un grognement rauque de vos parts. Tu pourrais supporter tant que tu restes à ses côtés. La fin du monde, l'apocalypse, les catastrophes naturelles.. Tes doigts finissent leur course contre les mèches noires pour s'y enrouler tirant légèrement le visage de Gabriel vers l'arrière pour laisser à ton regard tout le loisir de s'y perdre longuement alors que celui ci te fait l'amour comme jamais. Comme si vous pouviez mourir sur l'instant, terrassés comme de vulgaires insectes. Car Gabriel tant que tu me gardes près de toi, tu me fais ressentir des trucs c'est comme si j'étais vraiment moi. J'pourrais tout supporter tant qu'restes à mes côtés. Paradis parfait qui ne l'est pas tant que ça. Mais peu importe pas vrai?

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T'as toujours eus une peur bleue de t'endormir tout contre celle dont tu es fou depuis une éternité. Simplement parce que t'es rien d'autre qu'un lâche effrayé d'un rien. Il n'y a pourtant pas grand chose d'effrayant chez elle, tu ne peux que l'admettre. En tout cas c'est ce que tu penses lorsque ton corps vient tendrement épouser la forme du sien, pour une étreinte plus ou moins fougueuse, plus ou moins ardente, plus ou moins passionnée. T'as jamais été en mesure d'expliquer pourquoi vous passiez autant votre temps à vous fuir l'un et l'autre, tous les deux. Pourquoi vous vous faisiez tant de mal. Ta seule certitude a toujours été que Joanne te détestait. Et t'as du mal à t'imaginer autre chose depuis le temps. Alors que tout tend à te faire penser ainsi. Et plus c'est douloureux, plus ton cerveau assimile et accepte la chose. Fatalement, tu te fais à l'idée. Parce que t'es persuadé que tu n'as pas droit au bonheur depuis le temps. Parce que tu crois dur comme fer que ça ne changera tout bonnement jamais. Et tout simplement parce que tu n'as aucune idée de ce que tu peux et dois faire pour inverser la tendance. T'as jamais été doué pour les relations humaines. T'as surtout jamais été doué avec elle, tout court. Parce que tu te dis qu'il est trop tard pour changer les choses et que ça aurait du être fait bien plus tôt. Dès le départ. Dès l'instant de votre rencontre. T'aurais du arriver autrement qu'avec une blague relativement douteuse. T'es tout de suite passé pour le gros crétin de service, t'en es bien sûr. Et tu n'as jamais réussis à te défaire de cette image dans ses yeux.

Trop souvent c'est encore ce que t'y lis dans son si beau regard qu'elle pose parfois sur toi. T'y lis de la rancoeur et de la lassitude. Tu vois qu'elle ne te supporte pas et qu'elle est tout simplement exaspérée par toi tout entier. Pourtant ce soir il te semble que rien d'autre ne compte que vous deux. Vous et votre relation, aussi atypique et détonante soit-elle. Et le lendemain matin, c'est plus vrai encore. Alors que vos peaux se rencontrent avec tendresse et se frottent chaudement l'une contre l'autre. Alors que vos bouches se veulent tendres quand elles débitent des mots doux. Presque des mots d'amour alors que tu lui souffles tout ce que t'es en train de découvrir et d'apprécier chez elle. Et qu'en retour, elle affirme que t'es parfait. T'y crois pas du tout mais ça n'a pas d'importance. Alors que sous ton regard, elle irradie de nitescence. Elle est tellement parfaite Joanne. Elle te rend tellement dingue, Joanne. Tu la veux tellement. Si fort. C'est sans fin. Et ça te convient ainsi. Tu ne souhaites personne autant que tu la désires elle dans ta vie, contre toi, dans tes bras. Tu la veux depuis toujours, ou pas loin. Pour toi ça ne fait aucun doute que tu ne voudras jamais aucune autre femme comme tu la veux elle. Mais comment le lui dire sans qu'elle ne doute encore de tes mots ? Et sans qu'elle ne soit prise de panique, non plus ? Dans les faits, t'as pas assez de courage pour simplement lui dire ça ... Alors de nouveau tu te tais. Et tu te contentes d'être joueur et taquin quand t'affirmes que t'aimes l'entendre faire remarquer son statut de boss.

Hmpf ... Ouais ... C'est excitant ... Non ? Que tu souffles d'une voix chaude, alors qu'elle vient te surplomber de son corps parfait. Quand bien même c'est toi qui ne tardes pas à unir vos corps. Avec lenteur. Tu prends le temps de la pénétrer de toute ta longueur. Tes mains qui continuent de cajoler et caresser ses courbes et sa peau. Elle est vibrante, tremblante mais surtout brûlante tout contre toi. Et t'en profits largement. Tu n'apprécies que trop ce réveil tout en sensualité qui vous est offert. Tu ne souhaites rien d'autre que de voir les choses continuer de la sorte. Toujours plus longtemps. Tu manques déjà un peu de souffle tant l'effet dans tout ton corps, tout ton être, est saisissant. Simplement parce que vous êtes enfin unis, pour ton plus grand plaisir. Et pour le sien aussi, ça ne fait aucun doute. Tu grondes ton bonheur, toi aussi. Ton regard qui n'a de cesse de chercher le sien pour s'y plonger, s'y planter, avec une joie sincère et un plaisir certain. J'sais même plus où elles sont ...Que tu marmonnes tout bas en faisant, toi aussi, mention de vos fringues. T'as aucune idée des endroits où vous avez bien pu les abandonner. Tu te souviens simplement que, ouais, vous les avez perdus en cours de route. Entre l'ouverture de la porte à l'étage inférieur et cette chambre. Mais t'es bien incapable de t'en soucier encore, lorsqu'elle vous fait basculer sur le matelas pour te permettre de reprendre le dessus sur son corps tout entier.

Tu soupires d'aise et ne te fais pas prier pour te coller plus étroitement encore à ses courbes délicates et délicieuse. Et pour entreprendre d'aller et venir entre ses cuisses fermes, par la même occasion. Mouvements souples et lents. Délicats et sensuels. Un mélange détonnant et surtout, divin. Toujours. T'as le souffle toujours plus court alors même que tu restes lent et tranquille dans tes mouvements de vas et vient. C'est que tu prends surtout énormément de plaisir à frotter ton corps contre le sien. Dureté contre douceur. Y'a le grain de peau parfait de ses cuisses, qui t'offre un cocon parfait alors qu'il frotte contre tes hanches. Et surtout, les pointes tendues de ses seins qui sont là pour te rappeler la perfection de son corps tout entier. Sans parler de sa bouche sur la tienne. De sa langue qui se faufile pour se faire sensuelle et taquine contre la tienne. Autour de la tienne même, te semble-t-il. Elle te possède autant que tu la possèdes en cet instant. Il n'y a ni dominant ni soumis. Dans le fond, vous êtes vraiment sur un pied d'égalité tous les deux. La position en change rien à la chose. Et surtout pas ce matin alors que vous prenez un plaisir fou et certain à vous réveiller de cette façon. Vous prenez toujours le temps parce que vous n'avez aucune raison de précipiter les choses. Parce que t'as bien l'intention de monopoliser son attention et son corps tout entier, tout au long de la journée. Puisqu'elle est décidée à ne pas aller bosser, pourquoi tu te priverais ? D'autant plus qu'elle te le confirme que ça lui convient, d'une certaine façon. En guise de réponse, tu l'embrasses encore. Tu l'embrasses toujours. En guise de réponse, t'appuies plus fort encore ton bassin contre le sien. Semblant vouloir effacer le peu de distance qui pourrait encore vous séparer tous les deux. C'est intolérable qu'il y ait encore le moindre millimètre entre vous alors que tu continues d'aller et venir tendrement, doucement, lentement, sensuellement. Et pourtant de plus en plus vite. Non pas pour précipiter les choses ni pour les rendre plus fougueuses. Simplement pour apprécier la tranquille montée du plaisir qui, tu le sais, vous fauchera ensemble encore une fois. Cette étreinte sera la plus belle de toutes, assurément. Cet orgasme, sera le plus dévastateur, surtout.

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