Sujet: Re: (hot) where the lines overlap ± Gabriel Lun 7 Oct - 6:44
where the lines overlap
Gabriel - Joanne
«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
C'est compliqué, pour toi que d'écouter Gabriel te faire des compliments sur ton apparence. Pendant des années, t'as détesté ta ganache et l'enveloppe qui suivait. T'étais pas forcément très remplumée, mais t'avais de bonnes formes à l'époque. Tu complexais rapidement à la moindre remarque ou lorsque tu voyais Anya toujours aussi jolie dans ses vêtements serrés là ou tu préférais à l'époque d'ample treillis ou autres pantalons larges. Tu t'proclamais skateuse, graffeuse à tes heures perdues et apprentie tatoueuse à la langue bien pendue. Parce qu'au final c'est tes maîtres d'apprentissages qui ont essuyés le gros de ton mal-être. C'est c'est deux barjots qui ont étés assez fous pour te prendre sous leurs ailes pour mieux t'y nicher et y trouver un peu de confort. Ils ont su te montrer à quel point le travail était reconnu lorsqu'il était fournit avec implication. T'avais pas le temps de faire forcément à toi, d'passer ton temps à suivre la mode ou a traîner dans les magasins. De toute façon, t'avais pas l'argent pour te saper. Tu récupérais par ci ou par là. Faut dire qu'être issu d'un quartier pas favorisé facilite le rapprochement humain alors t'as récupéré des trucs déjà portés, rapiécés. Ça explique sûrement ton goût prononcé pour les friperies, quant t'y penses.
"Arrêêête!" Tu menaces faussement alors qu'il rajoute toujours plus une couche sur le fait que t'es pas jolie, t'es belle. Tu rougis Jo', tu peux le sentir au picotement sur le haut de tes pommettes et à la chaleur venant s'éprendre de ses dernières. "C'toi qu'est beau à crever 'tain fais chier là sér' quoi." Tu marmonnes faiblement dans ton absence de barbe alors que t'as finalement rejoint ta cuisine en s'extirpant de sa vue. Tu tentes de camoufler la gêne que tu peux ressentir face autant de gentillesses de sa part. Vous êtes pas vraiment du genre à vous jeter des fleurs tous les deux bien au contraire vous êtes de ceux qui se balancent des mots durs. Des choses blessantes que vous ne voyez pas forcément comme tel ou bine que vous ne contrôlez pas forcément lorsque les âmes s'échauffent. Tu t'noies un instant dans le whisky, juste ce qu'il te faut pour affronter l'encré à nouveau et chasser le rouge teintant ton visage après des mots si doux. T'aimes pas les compliments, les seuls que tu sais accepter sont ceux sur ton travail. En ce qui concerne ta personne, t'es bien plus dure et sans pitié. Alors tu peux pas le laisser, dire de telles choses. Si t'étais vraiment belle ou parfaite, pourquoi il perd encore son temps avec d'autres là où toi t'aurais presque fait vœu de célibat? Parce que ça fait combien de temps, Joanne que tu n'as connu aucun autre homme dans tes draps que le tatoué y passant occasionnellement?
Il est pas obéissant Gabriel, pas quand il s'agit de rester sagement à t'attendre du moins. Parce que t'as entendu ses pas rejoindre les tiens pour finalement s'arrêter près du bar/passe plat séparant ton salon de ta cuisine américaine plutôt fonctionnelle pour quelqu'un aussi nul en cuisine que toi. Ouais, t'es le genre de conne à faire cuire des pâtes sans eau et donc à faire brûler le tout. Tu t'éloignes des fourneaux depuis et te contentes de plats préparés. Merci les restaurants avec système de livraison hein, parce que sinon tu te laisserais réellement mourir de faim sans même tenter d'y remédier. Tu risquerais de faire exploser la rue suite à une explosion de gaz et tu tiens à rester un peu en bon termes avec tes voisins qui sont plutôt agréables en majorité. Gab lui tu sais qu'il cuisine bien et plutôt franchement pas mal. Les seules soirées que tu mets un point d'honneur à ne pas louper sont les siennes et généralement tu te jettes sur tout ce qu'il a pu vous préparer pour tenter de calmer vos estomacs d'affamés. Treize ans après, vous restez cette bande de sales gosses bruyante et unies comme les dix doigts de la main. Vous n'avez pas changés dans le fond et vous pouvez retrouver aisément en vous votre version passée pas si éloignée que ça finalement.
Tu chasses volontairement l'espace entre vous, bien décidée à reprendre les commandes de vos étreintes. Il a vaguement laissé entendre cinq minutes de repos, alors tu t'éprends de ses lèvres en te hissant sur la pointe de tes pieds pour laisser ton visage s'éprendre du sien. T'es folle de lui Joanne et tu lui rends dans ces baisers désespérés que tu lui offres encore et encore. Vous êtes beaux, lorsque vous vous laissez allers à ce que vous ressentez au plus profond de vous. Sans vous soucier de vos ego ou d'un éventuel refus/retrait de l'autre. Du moins pour toi c'est comme ça que tu vis la chose sur l'instant. T'en as marre des regrets, tant pis tu préfères avoir des remords pour changer. Et puis, il semble pas vraiment avoir envie de te fuir ce soir comparé à d'habitude Gabriel. Il t'as promit de rester et de ne pas t'abandonner. Alors tu tombes à tes genoux pour le satisfaire ne serait-ce que quelques instants, lui montrant qu'il fait le bon choix quant au fait de passer l'entièreté de la nuit à tes côtés. Tu sauras le remercier pour ce choix raisonnable inlassablement jusqu'à vous ne claquiez de fatigue dans les bras l'un de l'autre. T'as aucune idées, de ce que ça fait que de dormir réellement avec lui. Parce qu'il s'enfuit toujours après quelques heures de repos pour mieux t'abandonner à la solitude de tes draps cruellement vides sans lui. T'as horreur de ce sentiment qui t'habites Joanne, de ce trou dans ta poitrine lorsque tu t'aperçois que t'es toujours pas assez pour mériter qu'il reste jusqu'à votre réveil à tes côtés.
Tes lèvres agacent, se veulent aventureuses et désireuses de son épiderme s'offrant à toi. Il n'offre aucune résistance quant à tes prises d'initiatives. Il s'est voulu dominant de la première partie de vos ébats tu mèneras le second round d'une poigne de fer en vous offrant toujours plus de plaisir. Tu dévores sans retenues, viens asseoir ta domination combien même ses mains viennent se perdre dans tes boucles couleur feu pour mieux suivre le rythme de tes allers et venus de tes lippes serrées contre sa virilité gorgée d'envies diverses. Ton appartement est agité de ces bruits de succions et d'étouffements tout comme les plaintes sonores de ton tatoué s'adonnant à tes caresses buccales accordées avec tendresse et application. Tu prends grands soin à le faire jurer de façon bruyante, te gorgeant de désir à la moindre supplique s'évaporant de sa bouche soudainement bien bavarde alors que tu t'actives à l'accueillir toujours plus, inlassablement. Tes phalanges sur ses hanches parfaites continuent d'ajouter toujours plus de rythme et de profondeur à votre étreinte pour son plus grand plaisir et le tien ne cessant de croître en flèche à nouveau. Tes opales se perdent parfois dans les siennes alors que ton nez vient taquiner les plaines plates de son bas ventre. T'es transie par son regard noircit, scintillant des rayons lunaires venant les faire briller de mille et une paillettes scintillantes.
Il grogne ne pas vouloir que cela s'arrête et tu ne manques pas de gémir à ces doux mots. Pourtant, c'est bien la frustration que tu lui offres alors que tu te perches à nouveau sur le haut de tes deux jambes relevées pour abandonner sa virilité raidie et lubrifiée de ta salive appliquée de façon généreuse. T'as pas envie d'attendre cinq minutes de plus avant d'avoir le droit toi aussi à un traitement des plus tendre entre tes cuisses. Tes doigts se mêlant aux siens pour l'attirer contre toi et vous faire reculer de façon brouillon c'est tes fesses qui gagnent le buffet flambant neuf de ton salon. Monté par tes soins, t'es pas peu fière de ce petit détail. Tu laisses tes fesses dénudées gagner la surface boisée tandis que ta langue s'éprend furieusement de celle de Gabriel. Vous n'avez de cesses que de feuler votre envie l'un de l'autre alors que sa virilité vient frotter contre toi démontrant l'envie qu'il peut avoir de te posséder à nouveau. Tu continues cependant de mener votre échange passionné, laissant tes lippes se séparer des siennes pendant que tes doigts ayant gagnés sa chevelure sombre l'intime à descendre contre ton intimité à toi ne demandant que la douce caresse de sa langue et de ses doigts si le coeur lui en dit.
Il n'a clairement pas besoin de se faire prier pour se pencher contre ton pubis offert. Ton visage se balance vers l'arrière, menaçant d'heurter le mur derrière ce dernier alors que les lèvres tentatrices de Gabriel viennent embrasser tes cuisses brûlantes alors que tes doigts lui intiment un tout autre endroit à assiéger de sa douceur. Tu grognes, alors que ses dents taquinent un peu plus en se rapprochant de ton aine. Mais il ne se fait pas prier pour répondre à tes demandes et sans grandes surprises sa langue de son plat humide vient se rapprocher dangereusement et non sans t'arracher quelques frissons de ton mont de vénus ondulant déjà. Il fait durer le plaisir et tu n'as de cesses que de frémir alors qu'il gagne un peu plus de terrain son souffle taquinant à présent d'autres lèvres plus ardentes que celles que tu mords violemment. Il ploie le genoux pour commencer à te dévorer à la fois tendrement et passionnément de cette façon qui lui va si bien laissant apparaître ses deux faces à lui. Tes ongles se resserrent un peu plus contre son cuir chevelu en épousant le moindre de ses mouvements qui se veulent taquin alors qu'ils explorent un peu plus allant de ton bouton de plaisir gonflé à l'entré de ta moiteur quémandant ses bons traitements qu'il te prodigue à profusion et non sans te faire feuler son prénom.
Encore, t'en veux encore et toujours plus. Tu ne manques pas de lui préciser comme si tu en avais ne serait-ce que le besoin. Il est foutrement doué Gabriel pour te faire péter des câbles en tous genres et encore plus lorsqu'il s'agit de t'amener aux portes de la jouissance pour que tu puisses t'y perdre à corps perdu en sa compagnie. Ses yeux quittent la proie dont il s'éprend avec gourmandise pour trouver les tiens se voilant d'un fin voile humide alors que tu te laisses totalement aller à lui et à ses bons traitements. Tes doigts se décrispent de ses cheveux sombres pour mieux se cramponner au buffet. Il pourrait très bien venir te faire plier à l'aide de ses doigts accompagnants sa langue te faisant tressauter de plaisir ou bien venir se planter à nouveau d'un coup de rein sec, tu lui appartiens totalement corps et âme. Il est le seul, à te faire sentir ce genre de choses. L'unique à qui tu t'adonnes à de tels rapprochements. Celui pour qui tu te gardes jalousement avec l'espoir qu'il le remarque. Tu veux pas des autres, aucun ne lui arrive à la cheville. "Si tu continues comme ça..." T'as clairement du mal à finir ta phrase pas vrai Jo'? Alors que tu te redresses avec difficulté ton corps n'ayant cesser de glisser au rythme des vas et viens humides s'offrant à toi.