Kristine Froseth ZAJA (avatar) Grisha, Céleste, Orphée, Messaline, Virgil 127 760 24 Secrète elle ne dira pas un mot sur ses amours, cache fiévreusement cette promesse murmurée un crépuscule lorsqu’elle était elle, cette essence de mort et de vie, l’éros qui foisonnait et thanatos qui embrassait. Si je dois me donner ce sera à lui, quand bien même elle ferait une erreur, consciente et assumée. Armée de son appareil photo, elle décline son talent d’immortalisatrice, les images se fabriquent à la lumière et la maîtrise d’une compositrice artiste. Elle peint, dans l’atelier octroyé, des toiles monumentales qu’elle expose ou qu’elle donne. Privilégiée, elle peint toute la journée depuis des années. A trois ans déjà dessinait-elle pour découvrir et maîtriser ce qu’elle peinait à concevoir, la vie, la mort, le monde. Elle arbore un pseudonyme, connue comme Woodman, et se met parfois en scène sans visage ni corps. Queens Huppé
ce qu'il faut savoir / ne la brise pas, elle paraît si fragile vêtue de ses robes de bohème, ne la brise pas, elle pleurera, écoute sa voix. elle a entendu ces phrases, eleusis, ses agates ouvertes sur les préjugés qu’on lui jetait, son minois rappelle l’écho des anges, ils doivent être si beaux dans les cieux, à son image. maman lui répétait, l’admirait pour son calme olympien et sa sagesse, son ouverture d’esprit et son acuité. eleusis, comme une fille. fragile, indifférente à la douleur, stoïque. ils n’osent pas s’approcher, la regarde comme une œuvre, immobile, inadaptée à cette société. l’enfant est actrice puisqu’elle joue, chaque jour, fait croire aux histoires qu’elle tisse, heureuse ou malheureuse, elle construit ses émotions puisqu’elle n’en ressent pas, éloignée des prunelles de la miséricorde des grands états d’âme et du lyrisme. comédienne de ses actes, elle se ment si bien quand elle prétend la vie, en dedans il n’y a rien. eleusis s’entend-elle chuchoter, pour se raccrocher à une identité percluse de vide. mais en dedans ronge l’innocence, cette violence comme une vague, comme une tornade, cette violence qu’elle maintient, difficilement, se manifeste par ses regards meurtriers et sa tendance à l’autodestruction, pas de drogue ni d’alcool, juste les gens qu’elle suit et qu’elle aime, les mauvais. elle aimerait s’abandonner dans les bras d’un roi à la voix éraillée, à l’autorité funeste, devenir sa reine, pour se sentir aimée et jeter ensuite cette affection démesurée, incapable de lâcher ce besoin de contrôler la moindre chose, jusqu’aux détails insignifiants. elle dira que ce n’est pas vraiment de sa faute, les couples qu’elle a brisé, les terreurs qu’elle a créé, les mensonges qu’elle a soufflé, cela m’échappe dira-t-elle, contrite et sincère. eleusis aimerait se débarrasser de sa dualité qui l’enserre, cette innocence qui la tenaille et ces tendances à la manipulation, à l’exagération, à la culpabilisation, pas elle, les autres, quand elle accuse, directe et franche, droite et monstrueuse. sur son visage règne la beauté incandescente de la tromperie. et ce n’est pas de sa faute se rassure-t-elle, j’ai besoin de combler la mort qui m’étouffe chaque jour de plus que je vis.
adonis / synonyme créatif infernal lu / l'ange de ses décombres imra / la muse, l'amante, la sincère misha / être perturbant côme / de mauvaise foi, refuse de se dire qu'il lui doit la vie.
rps en cours nom du personnage / [url=lien vers le rp]titre du sujet[/url].
rps terminés ou abandonnés nom du personnage / [url=lien vers le rp]titre du sujet[/url].
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sing for the wind
J'ai des désirs de violence et d'immensité. Je veux boire des poisons, me perdre dans les vapeurs, dans les rêves ! Flaubert
Kristine Froseth ZAJA (avatar) Grisha, Céleste, Orphée, Messaline, Virgil 127 760 24 Secrète elle ne dira pas un mot sur ses amours, cache fiévreusement cette promesse murmurée un crépuscule lorsqu’elle était elle, cette essence de mort et de vie, l’éros qui foisonnait et thanatos qui embrassait. Si je dois me donner ce sera à lui, quand bien même elle ferait une erreur, consciente et assumée. Armée de son appareil photo, elle décline son talent d’immortalisatrice, les images se fabriquent à la lumière et la maîtrise d’une compositrice artiste. Elle peint, dans l’atelier octroyé, des toiles monumentales qu’elle expose ou qu’elle donne. Privilégiée, elle peint toute la journée depuis des années. A trois ans déjà dessinait-elle pour découvrir et maîtriser ce qu’elle peinait à concevoir, la vie, la mort, le monde. Elle arbore un pseudonyme, connue comme Woodman, et se met parfois en scène sans visage ni corps. Queens Huppé