SAVE THE QUEENS
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 les raisins de la colère.

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Message Sujet: les raisins de la colère.    les raisins de la colère.  Empty Jeu 8 Avr - 5:37

save the queens ---- / AMBROSE CARMICHAEL

28 ans ---- / ace of spades ---- / timothée chalamet

identité complète - dans les viles artères des veines se profilent les semblants d’une rage inavouable, Ambrose nommé par la flemme d’une mère qui se fichait bien de mettre au monde un énième sale gosse, de la vermine plein le ventre, elle dissémina un nom qu’elle trouva dans le premier bouquin qu’elle lu, sûrement le seul d’ailleurs, héros d’une grande aventure, elle voulut peut-être pour lui l’apothéose d’une existence moins infâme que la lie dans laquelle ils étaient noyés alors. Enfant de la mauvaise terre, des racines perfides, il a la sale gueule du père pour trogne, la gueule du loup solitaire et les yeux crevés par l’absence d’une empathie certaine, le rouge défoncé aux fumerolles avalées sans relâche. Carmichael en dernière condamnation, un champ souvent crié dans les salles de classe où il se morfondait de blase à l’époque où il n’était qu’un jeune con jusqu’à devenir le plus con de tous, déclamant déjà sa hargne envers la société, l’anarchie dans les poings et sous les lèvres, lépreux d’une fratrie où l’on pond les gosses à foison, où on les vomit plus qu’on ne les adule car Carmichael ça sent l’alcool, la sueur, la crasse humaine, la pourriture et il en est l’une des germes, peu fier et peu vantard d’appartenir à une famille dans laquelle il ne voit que le reflet de la misère et de la déchéance. lieu de naissance et origines - New-York, deux cris déployés pour deux A condamnés à être dévoyés. Des jumeaux qui s’extirpent méchamment du sang de la marâtre idiote et trop jeune aux reins usés d’avoir tant portés, semence française mêlé au patriotisme américain, on n’entend pas grand chose de ses origines dans les mots mâchés, dans la voix brisée, dans les palabres qui se sont rares car il n’est pas le plus bavard des hommes, ayant donné un peu plus de son audace au double qu’il colle comme une ombre pour distribuer son fiel à ses côtés, un brin de destruction le jour de leur naissance, comme le présage de l’apocalypse avant même que les deux marmots ne puissent brailler. études ou métier - L’école délaissée pour l’avidité de la liberté, il voulait devenir poète, écrire des mots tragiques qui saignent et bavent comme son cœur, vomir un peu de sa haine cachant l’immense chagrin d’avoir vu la mère colombe s’envoler au loin, pour cette existence de misérable dont il n’a jamais voulu, incapable de bonheur et d’amour, il s’est perdu dans les esquisses irrationnelles de paroles qu’il glissa un jour à son frère pour The Evermore, la musique pour expression, demeurant dans les ombres de l’aliénation des musiciens et de la sirène qui expose le velours de sa voix dans des salles de concerts ridicules, dans les vieilles caves, dans les soirées pour morveux atrophiés de cervelets, il déclame sa flamme et sa flemme dans des vers qui grouillent de malaise humain, dépressif chronique qui ne semble jamais vraiment sourire, si peu avenant que les jobs ne sont que peu longtemps gardés, de quoi acheter la gnôle qui abreuve leur père, de quoi la jeter ensuite pour quelques plats préparés, de quoi signer sa perte en achetant la came qui brûle au fond de son gosier, défoncé à la vie qu’il vous décrira toujours comme perdue et pourrie, comme la pire merde qui puisse se coller sous vos semelles et rien ne pourrait alors vous défaire de sa pestilentielle odeur, ardemment persuadé d’être un amant rôdeur, dévot acerbe et asservi à ses ardeurs. orientation sexuelle - Monts et merveilles donnés aux sylphides amantes qui jouissent sous la géhenne d’un désir qui éclate souvent trop vite, il déclame l’amour avec ennui, sans profondeur, se trainant la même fille aux bras depuis plusieurs années, la relation puant la fin depuis le prologue écrit à deux, quelques regards auraient suffit à dire qu’ils s’aimaient mais ne sont-ils pas deux cons qui s’attachent l’un à l’autre pour ne pas sombrer dans la mortelle solitude, ne sont-ils pas fait pour se combler du mouroir dans lequel ils sont tombés. Et jamais il n’oserait dire que lorsqu’il échappe à sa surveillance bien maigre, il embrasse les silhouettes des éphèbes, les dévorent avec plus de pouvoir et de violence, ne connaissant que le malsain dans la fièvre sexuelle qui abrite ses reins, n’avouant jamais qu’alors les hommes l’ont un jour attirés, n’avouant jamais qu’il est de ces fiottes que son père méprise sans se cacher, dégueulant sur les clichés homophobes sans se douter que son propre fils s’abreuve parfois aux lèvres des garçons curieux, des garçons envieux, des mauvais gars et que l’aube venue entraîne avec elle la honte et la crasseuse envie de se foutre en l’air pour sa nature étrange, refusant de se croire de ceux qui peuvent aimer ses semblables, jouir de leurs fantasmes qu’ils glissent à son oreille, se dérobant à la bisexualité évidente pour se persuader, à en devenir plus fou encore, qu’il est dans la masse de la norme. statut civil - engagé sans l’être, il dira « J’t’aime, ouais. » avec la nonchalance d’un adolescent peu convaincu, fuyant le regard, celui-ci plongé ailleurs, sur un autre ou sur l’écran de son téléphone, s’abrutissant pour ne pas avouer que non, il ne saura jamais l’aimer comme elle l’attend, que non, il n’existe pour eux aucune sortie de secours où ils finiront par se respecter. Entre eux, c’est la lubie érotique qui les invitent à se rejoindre, l’envie de se surprendre dans les nuits sombres pour ne pas vivre seuls, ils veulent que l’un et l’autre comble un vide immense car la rage habite le ventre troublé, car ce n’est pas quand il s’immisce dans le calice de la dévouée que son esprit est hanté par elle, pensant à l’inavouable péché, à la silhouette d’un autre qu’il ne pourrait jamais goûter, comme un met interdit suspendu à la même branche depuis des années, dans les regards qui ne disent rien et tout à la fois, dans les poings qu’il use sur la trogne de son propre frère pour le punir de l’être, pour le punir de n’être qu’une moitié de lui et un être à part entière tout à la fois, voguant au-delà de leurs limites, de leur univers construit à deux, là où personne n’aurait dû avoir le droit de s’immiscer. Traître, crache-t-il dans ses longs silences, dans son absence offerte en présent empoisonné, l’arsenic plein la langue lorsque Angus ose lui revenir en face car rien ne sortira de sa gorge nouée, au risque de gerber la bile de son propre dégoût, de ce rejet immense qu’il ne pourrait expliquer à quiconque. Autant écrire à s’en faire mal, autant laisser mourir sur le papier, l’évidence du péché. pi, scénario ou prélien - inventé.

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star
traits de caractère / Il vilipende le monde de son silence, il le fait rôtir sur quelques feulements agressifs, dans les grognements de loup qu’il n’a jamais cessé de chanter depuis l’enfance. Il était de ces enfants qui ne voulaient personne autour de lui que son frère, que sa famille, il se refusait à l’Autre pour ne pas se laisser prendre par le maelström de l’univers entier. Il est plein de cette arrogance agaçante, de ces rares rictus qui aboient sa haine envers le reste du monde mais par-dessus tout envers lui-même. Qu’ils sentent tous à quel point il quémande la pitance des mots pour se nourrir de quelque chose à défaut de savoir manger les quelques rayons de soleil que lui tend la vie. Il ne sait pas les saisir et s’abrutit l’âme à la cadence d’une vie furieusement instable, vivant sur la stratosphère noirâtre de son esprit fissuré. Un peu brisé Ambrose, il disjoncte et se cache derrière le masque de fer de celui qui est bien sûr de lui quand une certaine timidité peut presque se faire sentir dans les turpitudes intérieurs, dans les gestes nerveux, dans la tête souvent basse, les yeux coulés dans le béton. Il semble hanté par tout et rien, il semble pris dans le tourbillon de démons que rien ne pourra chasser réellement, il est mort et il revit, il revit souvent contre le flanc du double et il esquisse parfois quelques sourires qu’il sera seul à percevoir, il confie quelques uns de ses secrets à de rares personnes qui peuvent avoir la chance ou la malchance d’avoir sa confiance totale. Fidèle dans les lois du sang et de l’amitié, l’amour pour lui n’est qu’un mythe dont il ne fait qu’effleurer les espoirs au travers des poèmes qu’il dissémine sur le papier, dans les nuits blanches qui le laisse pâle et transi d’une fatigue que rien ne peut rattraper, défoncé à l’herbe verte et à la frénésie de l’inspiration qui ne cesse jamais. Il écrit à en devenir taré, il écrit pour vivre, il écrit pour crever, il écrit pour aimer et haïr, il écrit pour laisser une trace de son passage, lui, qui n’est qu’un vers parmi un autre dans ce monde qui est un grand poème écrit par un auteur pourri qui aime bien faire saigner les hommes. Il ne respire que l’encre qui coule sous ses doigts, usant de l’ancienneté de la plume que l’on trempe dans l’encrier, aimant l’effet épistolaire de ces quelques parchemins qui glisse sous ses doigts usés par les coups donnés, par les affreux combats dans lesquels il glaviote la guerre qui hante son poitrail.

Ne serai-je alors qu’un soldat de plus, étendu dans l’herbe et à la poitrine saignante ?
Ne serai-je alors qu’un homme de plus, souffrant du mal du siècle, du cancer de la dépression ?
Ne serai-je alors qu’un fou de plus, que l’on enfermera jamais, car on ne voit pas mes troubles ? Car on prefère les ignorer ?
Vous ne verrez jamais qu’en moi se brise la psyché d’un amour méconnu et tue depuis longtemps, que j’emporterai à mes côtés dans le sépulcre lorsque mes quelques années à survivre seront passées.
Je suis l’aveugle, le sourd et le muet que l’on ne perçoit parfois pas, on me croit beau et on voit toute ma laideur lorsqu’on ose se poser quelques instants à mes côtés pour écouter mon mutisme.
Je vous effraie et vous devriez me fuir, ne pas vous frotter au napalm de mes envies suicidaires  et de ma tristesse sans fond.
Je suis homme de détresse qui ne pleurera jamais,
Je suis homme sans finesse qui ne peut que délirer,
Je suis homme, point final, sans raison bien égale,
J’existe et un jour je ne serai plus car il faut bien mourir un jour de la vie,
Ce fléau que l’on ignore tous être le plus ravageur.
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Message Sujet: Re: les raisins de la colère.    les raisins de la colère.  Empty Jeu 8 Avr - 5:37

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share

all i want is something real


A l’aube d’un certain siècle, j’ai été le bambin de la dérive.
Ma mère n’a plus de nom depuis qu’elle est parti pour d’autres rives.
Mon père n’a plus d’honneur et il s’éloigne dans les litres de gnôle qui imbibe son chagrin d’homme solitaire.
J’ai vu des femmes piailler leurs rages amoureuses sur ses cuisses frêles dans les sombres nuits qui ont hantés ma jeunesse et je pourrais dire que personne ne peut savoir à quoi ressemblèrent l’horreur, la fascination et le dégoût qui s’invitèrent en moi.
J’ai été le fils crasseux et le plus fragile des deux,
J’ai été la pâleur lunaire jusqu’à devenir l’orange de Mars.
La rougeur d’une rage qui ne s’éteint jamais.
Je pourrais conter des histoires sordides dans cette famille où pullule les gosses paumés.
On traite nos sœurs de putains et nos frères de raclures.
On est la moisissure d’un coin de rue,
On est pas plus que les autres,
On ne pourrait même pas en avoir la prétention.


Il a gobé les livres dans les secrets des tranchées de maintes librairies. Il arborait ce calme qui ne pourrait laisser soupçonner que sous la couche d’un visage délicat se cache le sang de la haine. Il haïssait le monde et préférait gratter le papier en se nourrissant, défoncé, aux poèmes les plus tragiques. Dramaturge des amours fous, des amours interdits, il s’intéressa aux mythes où l’inceste n’était pas un tabou pour se prouver qu’il n’était pas qu’un fou qui sombrait dans la mélancolie tragique d’une lubie dérisoire où il regardait son double avec moins d’affection platonique que de désirs immoraux. Angus n’a jamais su qu’il fut sa muse, un temps, pour les premiers mots qu’il coucha sur un carnet offert pour un énième Noël pourri, pour une lettre de leur mère qui le signa de son rouge à lèvres hors de prix et qu’il voulut brûler sous les yeux gris de tristesse des autres gosses de l’appartement. Il vomit la mère depuis longtemps puisqu’elle s’est enfuie et alors qui voudra de lui, dégingandé mais plein de hargne, assez pour mordre jusqu’au sang, pour se détruire car Carmichael a l’air de rimer avec chaos, avec pourriture et fléau. Ils sont des êtres qui ne sont pas fait pour côtoyer les mortels et les aimer comme il se doit. Ambrose n’est qu’un gosse qui saluer le monde d’un majeur fier et bien levé, de crachats pourpres jetés à la gueule des ennemis, le cul souvent posé sur la chaise faisant face au trône du proviseur mais le père se fichait bien de l’avenir de ce gosse qui n’avait rien d’autre à faire qu’écrire et murmurer les psaumes de ses paroles qui déclamaient l’interdit. Il conjugua bien des choses au féminin pour qu’on ne le croit pas « tafiole » comme aime à cracher son père souvent devant l’écran de sa télé, ivrogne éduqué à l’ancienne, pas à la tolérance, les yeux fermés sur le monde et Ambrose y croit, qu’il est hors des normes, peut-être un fou non diagnostiqué.

Il apaisa les crises de celui qui complète son âme déchirée depuis la naissance, il embrassa la tempe moite d’un Angus qui se noyait sous ses yeux sans pouvoir rien faire d’autre que l’apaiser dans le mouroir qu’ils appelaient leur chambre, obligés de se la partager et combien de nuits passaient sous les mêmes draps à tenter de ne faire que l’observer, à se tordre le ventre pour résister à l’ignoble tentation de la dérive. Il ne veut pas être une anomalie de plus dans cette famille de la dégénérescence. Mais ce jour, dans l’une des tranchées d’une librairie, il croisa bien le regard clair d’une fille juvénile et rieuse, d’une fleur enchantée à qui il rendit un rictus plus qu’un sourire. Et il trouva la porte d’un paradis étrange. Il voulut se venger des tourments qui hantaient alors son corps et son palpitant fracassé à force de battre trop fort pour le double infernale. Il charma sans savoir comment cette fille des bas fonds, d’une vie aussi puante que la sienne. Il se rappelle de son parfum de supermarché, fraise ou vanille et qu’importe. Et il y cru, à cet amour naissant, à ses mains qui se lièrent, à ses premiers baisers dont il força les barrières bien rapidement de ses coups de reins évasifs, piètre amant à ses débuts, il voulut simplement partager quelque chose auprès d’une autre pour ne pas pleurer autre chose que pour ce frère qu’il pensa avoir perdu. Il voulut aimer cette fleur cueillit dans un champ de mines, un peu stupide, riant pour rien, le regardant de ses yeux grands yeux étoilés et le temps passa, le temps fila et les étoiles s’éteignirent sous les flots de la routine. Ils devinrent ce couple que tout le monde voit traverser le quartier, squatter un bout de béton et la fleur a quelques pétales fanés à présent, souriant à moitié, se demandant elle-même ce qu’elle fiche encore à tenter de trouver sa place dans l’étreinte lâche d’un mec qui se fiche bien qu’elle crève un jour. L’amour et la passion ne sont qu’un automatisme. Elle voit l’ennui et le silence dans leurs échanges, elle voit qu’elle le perd souvent, elle voit ce je-m’en-foutisme qu’il ne dissimule. Alors oui, souvent, elle demande « Tu m’aimes encore hein ? » et y’a ce long silence qui dure pourtant que quelques secondes, son regard crevé par un quelque chose qui ne se soigne pas, vérolé d’amertume et d’indifférence « Ouais, bien sûr. » de cette voix qu’elle avait trouvé courtoise, digne des poètes, digne de celui qui peint des proses si belles à observer, espérant parfois que les mots chantés par le frère sont pour elle. Parce qu’elle l’aime Ambrose mais elle sait pas l’aimer comme il faut. Et Ambrose … Ambrose il ignore s’il y a même une notice qui dit qu’aimer fait mal, qui soigne le mal d’amour, qui soigne le fait d’être attirer férocement par l’ailleurs. Il se fond entre les cuisses tendres de quelques putains, de quelques filles faciles qui se donnent pour une nuit, il protège pas grand chose de ses reins enflammés, jouit et repart avant même que l’aube ne s’élève. Et puis parfois, elle le sait pas, cette fleur arrachée au sol y’a trop longtemps, qu’il embrasse les sales types, des mecs doux ou plus vieux, qu’il plonge dans les océans mystiques des croisades entre hommes qui assument ou n’assument pas. Et le temps qui trépasse ne porte avec lui que le bois sali de son corps qui pue la tromperie, qui pue la belliqueuse envie de s’arracher la peau après avoir osé se trainer dans les draps d’un mec et d’un autre et d’y avoir pris plus de plaisir qu’au creux du ventre de sa propre fleur. Elle fut sa première fois, pas son premier baiser mais la première fois qu’il traversa le paradis musqué d’une fille qui le voulait vraiment. Et il ose à peine la regarder en face comme il abaisse souvent les yeux face à Angus à présent, comme il préfère se perdre dans les combats pour expier sa faute autre part qu’auprès d’un Seigneur qu’il prie parfois mais sans passion car rien ne l’anime plus que la passion des mots, que le fait d’écrire le monde, les sentiments, le silence, le bruit, le vacarme qui fait vibrer les hommes de mots qu’il met du temps à chercher, haïssant la page blanche qui parfois se pose devant ses yeux et le rend aveugle à toute inspiration.

Je suis la frustration et un brin de cette mélancolie pure que l’on retrouve chez tous les Hommes du monde.
Je suis le machisme facile, je nourris la société de son patriarcat dégueulasse et je crois que j’en ai peu honte,
Je dégueule sur les femmes et sur les hommes car au final, je suis de ceux incapable de s’aimer
Alors je ne peux aimer personne dans un véritable respect.
J’aimerais confier à ma mère qu’elle est la pire des putains et que mon père mériterait de crever de la cirrhose.

J’aimerais confier à ma famille que j’aimerais être meilleur que tout ce qu’ils ont connus jusque là,
Être le héros d’un poème qui sauva ses proches de la misère,
J’aimerais dire à celui qu’on nomme sans cesse mon jumeau qu’il est celui que j’aurais aimé respecter le plus mais je ne sais l’aimer que dans les morsures et les insultes puis dans les étreintes qui demeurent chastes,
J’aimerais qu’on sache que je suis un fou, que je suis pas fait pour être parmi vous,
Qu’il y a quelque chose en moi qui demeure brisé et qui ne se répare pas avec la colle de l’affection et quelques baisers magiques.
J’aimerais tant de choses, peut-être parfois j’aimerais ne jamais avoir vu le jour, j’aurais aimé être ce jumeau qui crève dans l’une des poches et qui finit par ressortir inerte et qui n’aura jamais eu de nom.
J’aimerais que l’on oublie mon nom comme j’aimerais qu’on le grave quelque part.
J’aimerais être un homme meilleur … mais je suis l’allégorie de tous les condamnés qui ne se rendront jamais compte qu’ils ont la chance de pouvoir s’en sortir, un peu trop amoureux de leur dépression et leur violence mais qui aiment bien s’en plaindre en se taisant à jamais.


save the queens ---- / BEHIND THE MASK

asteroïde. ---- / 00 ans ---- / rpgiste

ville - toujours dans le sud. études ou métier - on essaie d'réussir sa vie dans le monde des lettres lol. avis général sur le forum - je l'aime d'amour, évidemment. le détail qui t'a fait craquer - pour l'coup, la faute à Sahel hein  les raisins de la colère.  4113627247  (mais tout, vos plumes surtout et par-dessus tout) fréquence de connexion - tous les jours, rp moins régulier. crédits des icons - la mirifique ethereal le mot de la fin - mes mps sont laaaargement ouverts pour vous offrir un peu de ce mec sombre, je suis ouverte à tout le monde  les raisins de la colère.  2781936883

Code:
[b]timothée chalamet[/b] / [i]ambrose carmichael[/i]
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Message Sujet: Re: les raisins de la colère.    les raisins de la colère.  Empty Jeu 8 Avr - 8:42

tu sais comment j'sais que c'est un bon personnage masculin? j'ai déjà envie de le taper les raisins de la colère.  2746359131 ça fait plaisir de te voir sous les traits d'ash, ça convient si bien à ambrose. cela dit j'ai fort hâte de suivre ce que vous préparez avec angus.
(re)bienvenue ma mie les raisins de la colère.  3227196488
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Message Sujet: Re: les raisins de la colère.    les raisins de la colère.  Empty Jeu 8 Avr - 9:30

T'es toujours tellement parfaite toi! Quand on lit deux phrases, on sait déjà que c'est toi!

Et t'es tellement rapide. J'adore.

Re-bienvenue avec ton premier monsieur ici les raisins de la colère.  2465598603 les raisins de la colère.  2465598603 les raisins de la colère.  2465598603
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Terrence Figueroa;

-- défaite de famille --
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Terrence Figueroa



nick hargrove.
all souls.
4339
1296
29
le coeur volage à l'image de ta vie.
tu glandes quand tu n'te la joues pas, tour à tour, serveur, ou vendeur dans une station essence. jusqu'à t'implanter dans les écrans de la télé-réalité.
les raisins de la colère.  6c272ca701385d00a0c07dd91fc21864e3dc0044oksana - shaye (3) - toi ? - toi ? - toi ?

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Message Sujet: Re: les raisins de la colère.    les raisins de la colère.  Empty Jeu 8 Avr - 11:43

re-bienvenue à toi sur stq. les raisins de la colère.  3227196488
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https://savethequeens.forumactif.com/t8303-desamour https://savethequeens.forumactif.com/t8393-sur-les-toits-du-monde
Nesta Moraes;

-- play your cards --
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Nesta Moraes



rafa consentino
@kidd
shaye.
1344
966
les raisins de la colère.  4ba11deae1a1d23238ffc2cd8e2f1825
31
Le coeur broyé, les souvenirs d'un avant encore bien ancré, elle donne le change, son métier pour seul amant, jusqu'à ce que tout s'écroule. Seule, elle n'a désormais ni l'un, ni l'autre dans sa vie.
Le temps passé sur le terrain, les échelons gravit les uns après les autres, ta vie pour celle-ci, sergeant-major de l'armée d'terre. C'est ce qui t'a amené à passer plus de temps de l'autre côté de l'atlantique plus qu'ailleurs, plus qu'auprès des tiens. Et maintenant, t'es au repos forcé pour t'remettre du drame affronté, et t'es presque incapable de faire face au monde qu'est plus vraiment le tien.
Du cocon familial dans lequel tu étouffes, au canapé squatté le temps d'quelques soirées, t'es partout et nulle part à la fois.

your worst battle is between
what you know
and what you feel
━━━━━━━━━
rp's en cours
byronrita and astrid
plus de lien?
☽ c l i q u e

━━━━━━━━━

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Message Sujet: Re: les raisins de la colère.    les raisins de la colère.  Empty Jeu 8 Avr - 14:18

j'étais si impatiente de découvrir ce nouveau personnage,
et que dire???
j'suis pas déçue, j'aime déjà tellement ce que je lis,
il est tellement particulier les raisins de la colère.  697000959 les raisins de la colère.  697000959
j'ai hâte de découvrir la suite là les raisins de la colère.  2746119247
rebienvenue à la maison en tout cas les raisins de la colère.  2288768012
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https://savethequeens.forumactif.com/t9971-tu-es-ma-plus-belle-cicatrice-nesta https://savethequeens.forumactif.com/t10022-nesta-cold-hands
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Message Sujet: Re: les raisins de la colère.    les raisins de la colère.  Empty Jeu 8 Avr - 14:29

@Amour Vaughn ma mie (câline) (j'te vole ta blague sans sourciller Arrow) les raisins de la colère.  3227196488 je suis trop heureuse de savoir que tu valides un perso aussi détestable que lui, ce fut mon but et le voilà atteint. défonce le si tu veux, il aime bien ça les raisins de la colère.  4113627247 je suis trop heureuse sincèrement de savoir qu'il est réussi moi qui craint toujours de faire des clichés ambulants quand je joue des personnages masculins mais me voilà rassuré et j'espère pouvoir faire de belles choses à tes côtés en rp les raisins de la colère.  3176379322 les raisins de la colère.  3227196488 merci beaucoup ma douce pour tous tes mots !

@Joana Harper dit-elle les raisins de la colère.  4113627247
je suis ravie que ça te plaise ! et hâte qu'il squatte un peu la vie d'un de tes persos, tu sais bien qu'on y réchappe pas les raisins de la colère.  2480631781
merci beaucoup les raisins de la colère.  3227196488

@Terrence Figueroa merci à toi les raisins de la colère.  3227196488

@Nesta Moraes t'as toujours des mots super doux pour tout le monde, ça fait tellement plaisir ! merci beaucoup et je suis trop contente que le personnage et ses premières esquisses te plaisent ! promis je t'ai pas oublié pour des liens potentiels et si en plus y'a moyen que ces deux-là se croisent moi j'dis pas non les raisins de la colère.  2480631781
que du love et merci encore les raisins de la colère.  3227196488
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Message Sujet: Re: les raisins de la colère.    les raisins de la colère.  Empty Jeu 8 Avr - 19:46

alors toi, t'as tout mon coeur  les raisins de la colère.  3176379322
à chaque fois que je te lis je suis totalement bouleversée, tes mots sont tellement justes et cernent tellement ton personnage ! ça me rend trop trop heureuse de pouvoir jouer un tel lien avec toi et tes idées bien tordues ahah. je sais de toute façon que quoi que t'aurais fait du bel Ambrose, ç'aurait été incroyable mais là sous tes mots explosifs et son caractère de chien là ça nous promet des écrits plein de feels et de rebondissements et j'ai hâte  les raisins de la colère.  3227196488
tu remplis mon coeur de joie à chacun de tes personnages vraiment et ça me touche que tu me fasses autant confiance avec tous ces liens qu'on se crée  les raisins de la colère.  3227196488  les raisins de la colère.  3227196488  les raisins de la colère.  3227196488
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Message Sujet: Re: les raisins de la colère.    les raisins de la colère.  Empty Jeu 8 Avr - 20:14

j'sais d'avance que ce sera un super perso ! ces choix, ta plume, bref on vas aller parler lien !
rebienvenue chez toi les raisins de la colère.  3794924939 les raisins de la colère.  3794924939
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Enzo Haddad;

-- it's a long way to cure --
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Enzo Haddad



ahmad kontar.
waldosia.
paraît que ça fume déjà.
1184
1336
les raisins de la colère.  OWDgPERW_o
31
t'es seul dans ta vie, dans ta famille et dans ton coeur. solitaire confirmé.
succession d'échecs, puis l'armée t'a sauvé jusqu'à ce que t'en revienne et que tu perdes à nouveau pied.
entre quatre murs insalubres dans le queens commercial.
☾ ☾ ☾
nejma - nesta - toi ? - toi ? - toi ?

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Message Sujet: Re: les raisins de la colère.    les raisins de la colère.  Empty Jeu 8 Avr - 23:02

ta plume alliée à la profondeur des personnages que tu créés me fascinent toujours autant. je sais déjà que cette nouvelle tête ne décevra pas, à l'image de toutes les autres.
re-bienvenue à toi  les raisins de la colère.  3227196488
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