skin covered in you --/ ankia.

dialogues :

Nulle part où aller.
Nulle part où elle a envie d'être.

Le salon est verrouillé, et y'a rien d'autre à faire à part rentrer chez elle. Retrouver le réconfort de sa chambre, de ses draps. Mais elle n'a pas sommeil, Zekia. Pas l'envie d'être toute seule non plus. Y'aurait sûrement une fête à trouver, des amies à chercher. Quelque chose à faire, dans une ville qui ne semblait jamais vraiment s'arrêter de tourner. Elle en connaît du monde, y'en aurait, des choses à faire. Mais elle a pas envie de courir trop vite, Zekia. La fatigue sur ses épaules, et une certaine lassitude. Le désir de juste trouver un endroit où se poser, se délier les muscles, comater un peu. Le soupir qu'elle lance au ciel qui s'étire au-dessus de sa tête. Y'a bien Leon, qu'elle aimerait voir. Mais il travaille toute la nuit, et elle ne veut pas l'embêter. Alors y'a vraiment qu'un seul endroit où aller. Elle se mets en chemin, Zekia, rangeant les clés dans son sac, le pas tranquille, l'esprit ailleurs. Rejoint l'immeuble en pas tellement de temps, glissant sa clé pour déverrouiller. Clé dont elle n'a pas à se servir si souvent - ce qui est surprenant, pour le temps qu'elle passe chez Ander depuis quelques temps. L'appartement comme refuge, quand elle n'a pas envie d'être dans le reste du monde - et même parfois quand elle a envie. Juste bien, confortable, dans cet endroit qui appartient à Ander. Ils y sont tranquilles, la plupart du temps. À juste être, à juste exister. Pas de questions à se poser. La compagnie du Wilkes, dont elle ne se lasse pas. Le défi constant, confronté à une quiétude surprenante. Mais Zekia, elle ne veut pas y réfléchir. Elle a envie d'être là - alors elle s'y rend.

L'appartement plongé dans la pénombre - personne dans les environs. Pas d'Ander, ou même sa soeur. Il ne va pas tarder à rentrer, probablement, mais Zekia décide de s'installer tout de même. Il ne lui en voudra pas. Sac et chaussures posés, elle enlève ses jeans d'un geste, restant en culotte, et enfile un t-shirt à Ander qui traîne pas loin. Le genre de geste qui va lui faire serrer les dents, mais y'a qu'une seule condition - ça sort pas de l'appartement. Petit sourire sur les lèvres de la métisse, alors qu'elle laisse ses doigts s'égarer contre le tissu usé. Ça avait quelque chose de réconfortant. Pile ce qu'elle voulait. Elle se serre un verre d'eau, attrape les restes de la pizza d'hier. Une pointe entre ses doigts, quand elle allume la télé. Un film qu'elle regarde sans trop penser, étalée sur le canapé. Un peu trop comme chez elle, sans doute. Mais c'est Ander qui lui a donné la clé.

Le temps passe un peu, et Zekia renifle. Film qui a pris une tournure tragique, et elle n'a pas retenu ses sanglots devant la musique dramatique. Elle sursaute alors, quand le poignée de la porte d'entrée tourne. Le coeur bondissant - mais ça ne peut être qu'Ander. Elle se redresse, relevant les yeux - et son coeur s'arrête. Car elle ne voit que le sang, Zekia. Le sang sur les doigts d'Ander, son bras collé contre sa poitrine. Mal en point, mal tout court. « Ander ? » La voix hésitante, rouillée par l'inquiétude et les larmes qu'elle verse depuis une demi-heure devant le film qui paraît soudainement stupide. Il la regarde en retour, brièvement - ses yeux sont voilés, que ce soit par la douleur ou par autre chose. « Make yourself at home. » Ce n'est pas colérique, ce n'est pas agressif - il n'est pas en colère de la voir là. Et elle se mets sur ses pieds, Zekia, le regardant passer, le choc peint sur le visage. « Are you - Hold on ! » Mais il passe juste, après avoir lâché ses clés, se dirigeant vers la cuisine pour attraper un sac de pois. Puis c'est vers la chambre qu'il se tourne, et Zekia le suit de quelques pas. L'estomac retourné, par la vue du sang et l'inquiétude qui lui serre la gorge. « What the hell happened ?! » Mais au fond, ça ne sert à rien de demander. Ça n'a pas d'importance - tout ce qu'il faut, c'est le soigner. Le regarde s'effondrer sur le lit, sans demander son reste. « Ok. Don't move. »

La salle de bain comme destination - et elle attrape des bandages et du désinfectant. Outils qu'elle avait acheté, en sachant bien que ça finirait par être utile un jour. Retourne dans la chambre, sans attendre, et grimpe sur le lit pour s'agenouiller à ses côtés. L'observe un peu, puis tend la main, pour glisser ses doigts sur son front. Écarter une mèche de cheveux, juste là. Douceur, tendresse. Sans même y penser. « Hello, Mr. Wilkes. I'll be your nurse for tonight. » Une pointe de malice dans la voix, en espérant peut-être le faire sourire un peu. C'est plus fort qu'elle. « Anything you should be in the hospital for ? » Qu'elle lui demande, inquiète de ne pas pouvoir soigner certaines de ses blessures. Car elle y connaît rien, Zekia, pas vraiment. « D'you want to remove that jacket for me ? » Main tendue, pour pouvoir l'aider - la voix calme, la voix douce. Inquiète, de ce qui s'était passée. Mais faut y aller une chose à la fois, n'est-ce pas ?

[ @ander wilkes ]

traduction des dialogues:

dialogues :

On pourrait presque croire qu'il est mort. C'est du moins la pensée qui traverse l'esprit de Zekia, alors qu'elle voit Ander étendu là, en revenant de la salle de bain. De travers, tout habillé, le teint pâle comme un cadavre et du sang partout sur lui. Presque désarticulé, c'est sans peine qu'elle aurait pu le croire déjà passé dans l'au-delà, si seulement sa poitrine ne se soulevait pas lentement, avec une certaine difficulté, pour respirer. Et elle est inquiète, Zekia, même si elle a davantage la tête qui se secoue par exaspération qu'autre chose. Boys. Elle les connaissait, les garçons - elle avait grandi à leurs côtés, et elle les avait vu passer de l'enfance à l'adolescence. Les poings faciles, les batailles d'égo, elle avait vu pas mal de coups de poing s'échanger sur presque rien. Et avec la vie qu'Ander menait, ce n'était pas surprenant qu'il se fasse tabasser de temps à autre. Pas que ça rendait tout ça correct - et pas que ça abaissait son inquiétude, mais elle commençait à comprendre que c'était le quotidien, plutôt que l'exception.

Il est mal en point, ça c'est certain - mais quand elle lui murmure, testant presque sa capacité à répondre à sa petite blague, elle voit le sourire qui lui tord les traits. Ça paraît un peu douloureux, mais ça la rassure tout de même. Il a toujours toute sa tête. Visage à moitié caché par le sac de pois, il ne tarde pas à lui montrer qu'il n'a rien perdu de son caractère de cochon, non plus. « How the fuck should I know ? » Elle ne prend pas la peine de répondre. Le léger soupir, simplement, à ses côtés. « ... I don't think so. » Elle acquiesce face à cette correction de sa première affirmation, prenant ça comme une excuse pour sa brusquerie. Mais elle est habituée, avec Ander, et ne le prend jamais personnellement. Peut-être même qu'elle avait commencé à apprécier ce côté brutal qu'il avait - parce que c'est juste Ander, et que Ander, tu l'aimes bien. « I guess we'll see tomorrow. If I don't breathe anymore, we'll call a fuckin' ambulance. » Cette fois elle ne retient pas son soupir, même si y'a un foutu sourire dont elle n'est pas capable de se débarrasser, malgré la situation un peu délicate et tendue. Elle n'aime pas rigoler sur ce genre de choses, mais elle sait aussi qu'Ander saura très bien s'en sortir - et que s'il est mal en point, l'autre type est probablement déjà rendu à l'hôpital, si ce n'est pas la morgue.

Elle lui propose d'enlever sa veste, pour pouvoir mieux le soigner - et il essaie de se redresser avec grand peine. « Help me. » Elle acquiesce, l'attrapant pour le soutenir du mieux qu'elle le peut. « Right. Ok. » Il est loin d'être léger, mais elle parvient tout de même à le soutenir suffisamment pour qu'il enlève une manche. Il grogne, il halète, et elle sait qu'il a mal - et elle le guide dans ses mouvements, tentant de lui indiquer de ne pas aller trop rapidement. « Slowly. » Mais il ne l'écoute pas - plongé dans les piques de douleur, il ne fait que siffler entre ses dents. « I'm gonna kill the fuckin' bastards. I'll fuckin' kill them. » Elle ne rétorque pas, sachant qu'il marmonnait plus pour se faire du bien qu'autre chose - et la veste est enlevée. « Can I lay down, nurse ? » Elle ne soulève pas le ton moqueur, sachant bien que c'était plus sa mauvaise humeur qu'autre chose qui parlait. Et elle acquiesce juste, Zekia, en le soutenant toujours. « Hold on. Let me remove that, too. » Elle tire sur son t-shirt - ça sera juste plus simple, comme ça, et elle pourra voir l'étendu des blessures. Pas besoin de son aide pour ça. Le tissu est assez léger pour qu'elle puisse y glisser ses bras, retirant lentement le morceau de vêtement. « Don't move. » Qu'elle lui souffle, en terminant l'opération. Hochement de tête, finalement. « Ok. Now you can lay down. » Et lentement, elle essaie de le soutenir pour ne pas que la chute soit trop brutale - prenant soin de poser sa tête sur un oreiller. « There you go. » Sourire en sa direction, et un petit clin d'oeil pour lui faire du bien - premier pansement de la soirée, si on pouvait dire comme ça.

Au moins, comme ça, elle peut bien voir l'étendu des dégâts - et elle lâche un soupir devant les ecchymoses et les rougeurs. Une coupure un peu plus sérieuse, peut-être dû à un couteau de poche, et elle grimace en attrapant le désinfectant et une serviette. Toujours agenouillée à ses côtés, elle lui jette un long regard. « Now, you're gonna hate me for the next ten minutes. You can insult me if you want. You got a free pass. » Petit sourire malicieux, en préparant le désinfectant. Sans le prévenir, le pose sur la blessure - et serre les dents un peu. Dans le fond, elle n'a rien d'une infirmière, Zekia. Juste une coiffeuse - les blessures et le sang, ça ne la connaît pas vraiment. « Sorry. D'you want some vodka, or something ? » Le rire nerveux, au bord des lèvres.

[ @ander wilkes ]

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dialogues :

« Fuckin' son of a bitch ! » Ça résonne, dans la chambre. Zekia a presque le petit sourire aux lèvres, même si la situation n'a pas grand chose d'amusant. Sait que la douleur doit être brûlante, pour le pauvre Ander qui ne peut que l'endurer. Qu'il aurait certainement mieux de tomber sur une meilleure infirmière qu'elle, alors qu'elle n'est pas bien douée pour soigner. Elle y connaît rien, dans tout ça, à part quelques notions rudimentaires. Mais ça sera toujours mieux que rien - ce qui est sans doute ce qu'Ander aurait fait en son absence. Au moins, ça sera désinfecté. Il retombe sur le matelas, mâchoire serrée, et Zekia lui donne un petit sourire d'excuse. Terminant de désinfecter la plaie, plus rapidement qu'autrement, pour lui éviter des douleurs inutiles. Agenouillée sur le lit d'Ander où elle avait souvent trouvé le sommeil ces derniers temps - parfois même sans trop le vouloir. Mais c'était devenu un nouveau repère pour elle, et ça ne semblait pas déranger Ander plus que ça.

Elle était contente, au moins, de voir que ça ne saignait plus autant. Il n'allait pas trop tâcher ses draps, et c'était déjà ça. Dépose la bouteille de désinfectant sur la petite table de chevet, avec un regard désolé pour Ander. Ce n'était pas sa soirée. Peut-être qu'un petit remontant pourrait lui faire du bien, et après un léger battement, il acquiesce. « ... Yeah. Vodka sounds fuckin' good. » Il reprend son souffle, et Zekia acquiesce sans un mot. Se relève du lit, essayant de le faire bouger le moins possible. Ses yeux un peu irrités d'avoir pleuré, mais elle n'y pense même plus. « I've got some in the freezer. » Elle acquiesce à nouveau, Zekia, avec un petit sourire qu'il ne peut même pas voir. Les yeux fermés, visiblement concentré à éteindre la douleur autant qu'il le pouvait. Mais qui t'as fait ça, Ander ? Pas que ça ait de l'importance. Mais j'aimerais bien les faire payer. « I'll be right back. » Les pas qui glissent jusqu'à la cuisine, elle ouvre la porte du congélateur pour en retirer la grande bouteille. Attrape un verre au passage, aussi, et retourne jusqu'à la chambre. Le grand Ander, étendu là, un peu brisé, un peu cassé. Le coeur qui rate un battement. I'm sorry you're hurt, baby. « Got it. » Elle essaie de garder sa voix calme, Zekia, et elle se laisse retomber à ses côtés, faisant attention à la portée de son mouvement.

Bouteille ouverte, et le liquide qu'elle verse lentement dans le verre. « What was the movie you were watchin' ? » Le petit sourire qu'elle lui adresse, en terminant de lui verser son verre de vodka. Reprendre un peu de courage, avant la suite. « Some movie about sick kids. It was really cute at first, but then it got, like, so fucking sad. » Elle secoue la tête, ayant un petit rire. La voix un peu rouillée des larmes versées devant le film tragique. « I didn't expect it. I thought it was a love story. Pretty soon I was bawling my eyes out. » Et elle rigole encore, doucement, en déposant la bouteille de vodka. « Got your drink. Maybe roll on your side a little. » Et elle l'aide, en faisant bien attention de ne pas en renverser partout. Un peu de vodka, froide comme la glace. Et après qu'il ait pris sa gorgée, elle en prend une elle-même - pourquoi pas, après tout ? « Ugh. That is awful. » Elle tire la langue, Zekia. Pas trop habituée à l'alcool pure dans le genre. « All right now, Mr. Wilkes. Stay still for me. » Le bandage qu'elle attrape, afin de pouvoir couvrir correctement la coupure sur son torse. Le désinfectant qu'elle retire, doucement. Et elle s'applique à poser tout ça, Zekia. « Did you ever think about getting a dog ? » Qu'elle lui demande, le ton de la conversation qui pourrait faire croire que ce n'est qu'une nouvelle soirée. Et ça l'est, malgré les blessures d'Ander. C'était leur monde, après tout. Avec lui, ça faisait du sens.

[ @ander wilkes ]

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dialogues :

Même amoché comme il est, Ander ne perd pas le nord. Ne manquant pas l'occasion de lui dire qu'elle aurait dû y penser, à voir ce qui se passait dans le film qu'elle a regardé - mais Zekia hausse juste les épaules. Elle voulait se vider la tête, rien de plus, et larmes ou pas, ça avait été efficace. Soirée tranquille, pour se reposer de la journée, avant bien sûr qu'Ander ne rentre chez lui avec du sang sur les doigts. Mais ça aussi, peut-être que c'était juste une autre soirée tranquille, au grand désarroi de Zekia. C'est la vie que tu mènes, Ander, je le sais. C'est son monde à elle aussi - et elle n'en est pas particulièrement secouée. Autant que ça lui fait toujours quelque chose, de voir l'un des siens blessé, autant qu'elle n'en faiblit pas. C'est le monde tel qu'il est. Et il continue de la taquiner, quand elle grimace à boire la vodka de la bouteille. Mais elle hausse juste les épaules, Zekia, avec un sourire complice. Le souvenir de leur première soirée passée ensemble, à boire un peu trop et à s'aventurer dans les rues de Philadelphie. Tu te rappelles, Ander ? Tu t'étais moqué de moi, cette soirée-là aussi. Jamais elle ne s'était formalisée des remarques d'Ander, là où d'autres auraient pu être vexés. Il était qui il était, et elle l'appréciait pour ça. Ander, il disait rien pour faire plaisir - no bullshit. Juste la vérité - et elle savait donc, que leur complicité n'avait rien d'inventé.

« No. I don't want no dog. » Ça n'a pas l'air particulièrement agréable, les soins qu'elle lui prodigue. Mais elle fait de son mieux, en appliquant les compresses pour s'assurer qu'il n'allait pas saigner toute la nuit. Délicate dans ses mouvements, bien qu'un peu maladroite - on sent le manque d'expertise, malgré les bonnes intentions. « Why ? Are you getting one ? » Elle relève les yeux vers ceux d'Ander - il la guette, au travers de la pénombre. Mais elle sourit juste, doucement, en secouant la tête. « Nah. I was just curious. I saw a cute one today. A dog. » Les pensées volages, alors qu'elle essaie juste de le distraire des soins qu'elle essaie de lui donner. Ander qui continue de grogner, et bientôt il demande la bouteille de vodka à nouveau. Mais Zekia a les mains occupées, et elle s'occupe d'abord de terminer de poser un adhésif sur le bandage avant de bouger. « Your dad knows you're here ? » Elle se tourne pour attraper la bouteille, Zekia, et la tendre à Ander pour qu'il puisse l'attraper. « Hm, hm. » Son père savait toujours où elle était - ou presque. Un texto ou deux envoyé, pour avertir qu'elle dormirait probablement chez Ander. Ça ne manquait pas de faire serrer les dents à King, mais il était habitué à présent. « Did you get somethin' to eat ? » Un autre adhésif de posé, sur le bandage à présent tout bien arrangé. « Yeah, I ate some of the pizza in the fridge. » Elle ne s'en formalise pas. Fait comme chez elle, comme elle l'avait toujours fait. La pizza, le film, et le t-shirt à Ander qu'elle avait glissé sur ses épaules. Tout ça comme réconfort, après la longue journée. « I also borrowed a t-shirt. You don't mind, do you ? » Et elle a le petit sourire taquin, au coin des lèvres, sachant très bien que ça le ferait grogner. Mais il ne faisait que ça depuis tout à l'heure - tant qu'à y être.

« All right. » Observe ensuite les dégâts - mais plus rien n'a besoin d'être protégé, à première vue. « Not much I can do for that. » Qu'elle souffle, en laissant ses doigts effleurer le torse d'Ander, où les ecchymoses commençaient déjà à apparaître. « You just need to rest. No exercise. » Le petit clin d'oeil au passage, alors qu'elle se relève du matelas. Le contourne, pour attraper les bottes à Ander. Les délacer, tranquillement, pour les lui enlever. « If you're hungry, I can make you something, but I don't think you should move for the rest of the night. » Bottes retirées, les chaussettes laissées, pour ne pas qu'il ait froid au pied. Et sans sourciller, elle se tourne vers le bouton de son jeans, afin de lui enlever. « Don't worry. » Qu'elle lui dit avec un petit sourire amusé. « I'm not gonna touch anything you don't want me to. » Sans doute un peu trop taquine, mais c'est trop naturel, avec Ander. Tout ça pour qu'il se mette confortable dans son lit, afin de passer la nuit. « I'll get you some painkillers, too. You have any of those ? » C'est tout ce qu'il lui faut, pour survivre - du moins, à son bon jugement. Loin d'être qualifiée, mais elle pourra au moins surveiller Ander pour qu'il ne se mette pas à vagabonder, au risque de se faire encore plus de mal.

Avec moi dans les parages, tu vas rester tranquille.
J'vais veiller sur toi, comme tu veilles toujours sur moi.

[ @ander wilkes ]

traduction des dialogues:

dialogues :

« Right. Not like I feel like running a fuckin' marathon anyway. Or like fuckin' all night, for that matters. » Elle arque un sourcil, Zekia. Le sourire pas bien loin, cependant. Habituée à Ander, à sa manière d'être, à sa manière de faire. Elle savait bien qu'il ne passait jamais par quatre chemins, et que d'être cassé comme ça ne pouvait que le rendre plus abrupt. Mais ça ne l'avait jamais gênée. Il était ce qu'il était, tout simplement, en s'assumant complètement - et ça, Zekia ne pouvait qu'approuver. Pas de malentendu entre eux, jamais. Mais quand elle va pour lui enlever son jeans, la main d'Ander l'arrête. « Wow there. » Elle se retient de rigoler, Zekia, alors qu'il éloigne ses doigts sans être brusque. « We said no exercise. Don't fuckin' tempt me. » Elle lève alors les deux paumes, le laissant prendre la relève. Ça ne lui aurait pas traversé l'esprit d'essayer quoi que ce soit, mais ça la fait tout de même sourire. C'est vrai que t'es pas mal, Ander. Pas mal du tout. Dans d'autres circonstances, je me laisserai peut-être tenter. Qui sait ? Ça avait toujours été une possibilité, autant que ça ne l'avait jamais été. Zekia avait toujours laissé ça entre les mains du destin. Qui sait. « Let's keep some boundaries here. » Petit sourire amusé, au bord des lèvres. « All right, all right, sorry. » L'air un peu taquin qui reste pas loin, cependant.

Elle le regarde se tortiller pour enlever ses jeans, restant sagement hors de la zone interdite. « Yeah, I think so. In the bathroom. Behind the mirror, I guess. » Elle acquiesce, se dirigeant vers la salle de bain sans plus attendre. L'appartement n'est pas si grand, elle pourra l'entendre s'il continue de discuter. « Unless my sister smoked it all. » Elle rigole doucement, ouvrant la pharmacie pour y jeter un coup d'oeil. Y'avait pas grand chose, mais y'avait au moins une petite capsule qui contenait des Tylenol. « Got 'em. » Revenant dans la chambre, elle aperçoit Ander avec ses jeans aux genoux. Ricane doucement, devant la scène, sans méchanceté. « Can you help, now ? I fuckin' swear, Imma kill the motherfuckers. » Dépose les Tylenol sur la table de chevet, avant de se diriger vers le morceau de vêtement pour terminer l'enlever. Les jeans terminent au sol, et Zekia s'occupe d'attraper la couverture du lit pour la rabattre sur Ander. « You're gonna tell me what happened, then ? » Qu'elle lui demande, en prenant place à la hauteur de son torse. Ouvrant la capsule pour prendre deux pilules. « Except for the fact that you got your ass beat, I mean. » Un petit sourire, alors qu'elle lui tend les pilules. Un verre d'eau pour faire descendre tout ça, avant de le laisser se reposer. « Not saying they shouldn't die, but... What did they do ? » La curiosité, alors qu'elle lui tend le tout. « C'mon, take those. » Regard appuyé. Elle était douce, en général, Zekia, mais elle avait aussi ce truc dans le regard quand il le fallait.
Tu prends tes médocs, et tu te reposes. C'est tout, Ander.
Les meurtres attendront.

[ @ander wilkes ]

traduction des dialogues: