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| Sujet: wave after wave. Jeu 22 Aoû - 20:06 |
| save the queens ---- / DIMITRI LYNDON
27 ans ---- / ace of spades ---- / brenton thwaites
identité complète - dimitri allen lyndon. y'a pas grand chose à dire de plus, si ce n'est que le nom ne représente rien à part l'appartenance. son nom, c'est sa famille, c'est sa patrie, c'est son union et son clan. sur son clan non plus, y'a as grand chose à dire. il est défaillant, cassé, en attente. lieu de naissance et origines - il est né ici, à new york, de parents aux vies paisibles et sédentaires. aussi loin que remontent les branches connues de son arbre généalogique, il ne peut mettre en avant aucune origine qui l'exempt un tant soit peu de la culpabilité latente de son état d'américain moyen. études ou métier - employé dans une petite pépinière indépendante de brooklyn, à défaut d'avoir trouvé sa voie. il se contente de vendre leurs plantes aux couples heureux de rendre vivant leur foyer, aux artistes illuminés, aux récents étudiants trop enthousiastes. orientation sexuelle - il a toujours préféré les corps féminins, dim, les courbes douces ou impérieuses qui redonnent un peu de vie au monde. statut civil - c'est une question qu'il ne s'est pas posé depuis longtemps. parce que l'attachement et, plus encore, l'engagement à l'humain le trouble. il est naturellement méfiant, dim, bien que parfois charmant. entrer dans sa vie est beaucoup plus compliqué qu'en sortir, dépité du manque d'effort réciproque. pi, scénario ou prélien - personnage inventé.
save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE
once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star traits de caractère / ec. |
| | | Invité;
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| Sujet: Re: wave after wave. Jeu 22 Aoû - 20:11 |
| save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share Je reviens. Deux mots gravés pour toujours dans sa mémoire. Les seuls qui brilleront encore d'une lueur d'espoir, douce et nacrée, sacrés comme la rose sous sa cloche de verre, lorsque l'orage ou un petit mouton se sera chargé de dissoudre tout le reste. Eux-mêmes, ébranlés par la vie, distordus par le temps, seront ensevelis sous la cendre, l'éclat caché ou oublié l'espace d'un moment, la beauté masquée, la force perdue, le sens insensé. Peu importe, car ils demeurent. Difficilement parfois, douloureusement toujours - mais n'est-ce pas là la vie qui impose ses lois cruelles et inconditionnelles, trop effrayée à l'idée qu'on lui échappe et qu'on échappe à soi-même ? Trop furieuse à l'idée qu'une certitude puisse maintenir le cœur battant plein de mort, le sang giclant l'odeur rance du doute, la tête bourdonnant du monde qui étourdit ? Je reviens. Il n'existe rien de plus limpide dans sa vie. Les hommes pourraient bien être des femmes, les femmes être des hommes, la mer être rose et l'oxygène être toxique, il n'y aurait quand même pas de certitude plus profondément encrée dans sa chair que celle-là. Il reviendra. Évidemment qu'il reviendra. Dans deux heures, dix jours, trois ans ou vingt, il reviendra. Pourquoi aurait-il menti ? Pourquoi de son regard droit et intense, il aurait soufflé deux mots vides de promesse, vides d'avenir ? La main posée sur son épaule, les doigts serrant fort fort, mordant même ses os, il s'est penché puis a murmuré. De sa voix basse et chaude, rassurante quoi qu'elle annonce. Il aurait pu annoncer la fin du monde, elle aurait été accueillie avec bonheur, tant qu'il y avait toujours sa voix pour guider dans la nuit, ses yeux pour, d'un battement de cils, illuminer un futur trop inconnu, trop sombre, trop effrayant. Il aurait assuré que le humains pouvaient voler, les doigts se serraient étreins et ils auraient sauté sur le champ. C'est son pouvoir, son don, son cadeau au monde et son sourire magique n'était là que pour témoigner de l'infini dont il dispose et de l'infini qu'il a à offrir. Je n'ai pas terminé, semble-t-il rire, vous ne pourrez pas m'arrêter. Puis en prenant une main, il ramenait à la vie, en dévoilait les merveilles, la distillait partout en son être, puis s'effaçait silencieusement pour assister au spectacle des yeux grands ouverts d'un étonnement d'enfant qui ne croyait plus. Il y a eu un nombre incalculable de chutes, qu'ont suivi un nombre également incalculable de temps morts, où sa bienveillance, son amour et son visage ont suffi à faire cesser les genoux de trembler, les lèvres de gémir, le cœur de se serrer. Peut-être n'était-il pas réel, au fond. Peut-être n'a-t-il jamais vraiment été là, et c'est pour ça qu'il doit revenir. Qu'il devrait être revenu depuis plus de quinze ans. Pour réparer les signaux électriques explosés d'avoir été trop longtemps sous tension, pour oxygéner une conscience endormie, pour redonner un souffle à un sourire vétuste. Pour que la vie reprenne son cours, que le monde se remette à tourner à l'endroit. Car il y a quinze ans, lorsqu'il a serré l'épaule, plongé son regard promesse dans le sien, lorsqu'il s'est relevé et a tourné les talons, lorsqu'un battement de cils paniqué a suffi à le faire disparaître dans la foule, le temps, l'espace, le monde se sont arrêtés. Et depuis, à la vie a succédé l'attente. C'est comme ça - il y a la vie, avec lui, il y a l'attente, et il y a la mort. Pas d'autre état, pas d'autre espoir. Juste ce couloir interminable de l'état intermédiaire dans lequel on se retrouve plongé lorsque notre raison ne tient qu'au fil unique d'une promesse murmurée il y a quinze ans. Quinze ans. Quinze ans. Quinze ans. Quinze et demi, précisément. Sept mois et deux jours. Et toujours rien. La panique s'infiltre perfidement dans ses veines qui saillent sur ses avants-bras, comme chaque fois. Les nombres dansent devant ses yeux et son cœur douloureux menace de faire sauter ses côtes. Ne devrait-il pas déjà être là ? Être revenu ? Ne devrait-il est pas avoir déjà saisi sa main pour l'emmener au loin, lui arracher un rire et lui montrer à quel point le monde est beau ? Ne devrait-il pas être là, avoir ravivé son cœur, lui ouvrant ses yeux fixes et indifférents, avoir dépoussiéré son être endormi pour enclencher le retour à l'étape cruciale de la vie, et l'y tirer sans un regard pour l'attente, définitivement abandonnée ? Est-ce qu'on revient souvent après autant de temps, même lorsqu'on dit « je reviens » ? Non, bien sûr que non. Non, et tout est fini. Foutu. Terminé. Rien n'a de sens, parce que rien n'est rien. Il ne reviendra pas, jamais, il a menti. Il a menti, et s'il a menti, alors pourquoi encore parler de confiance ? Comment faire confiance à quelqu'un sinon à lui ? Et comment faire confiance à quiconque s'il a menti ? Les gestes brutaux succèdent la prise de conscience mais personne n'y fait plus attention, parce que c'est toujours pareil. Parce qu'ils savent tous qu'il n'y a pas de prise de conscience. La vérité plane comme une épée de Damoclès que personne n'ose regarder, montrer, nommer. Tout le monde sait, mais tout le monde fait semblant de ne pas savoir. Et la certitude, peu à peu, s'est éteinte. Après un ou deux ans. Remplacée par l'illusion. L'illusion enfouie au fond d'un cœur palpitant de travers, d'un cœur qui cogne les autres comme il cogne les côtes. Ils savent. Ils savent et ils ne disent rien. Mieux vaut la colère que le chagrin, mieux vaut le tonnerre de la vengeance abstraite et arbitraire que le venin du vide qui anesthésie jusqu'à faire dépérir. Alors on tolère l'indifférence, on tolère la brutalité, on tolère la marginalité, l'agressivité, on autorise au serpent à sonnette de cracher son venin, comme s'il était un pauvre animal sans défense qu'on n'a pas su protéger. Parce que c'était lui, le protecteur. Lui qui était toujours là, lui qui construisait le monde afin qu'il lui soit parfait. Il était tout, ils étaient tout. Et ils le seront encore. L'apaisement est brutal, plus encore que le sol qui se dérobe sous les pieds vissés sur le perron qu'il a quitté il y a si longtemps et qui abrite désormais le foyer de l'espoir qui s'essouffle. Imperceptiblement, la lumière d'un morceau de lettre devient visible sous la cendre. Il reviendra. Il reviendra, il ne peut en être autrement. Parce que c'est la seule perspective qui peut donner un sens à la vie, c'est la seule chose qui parvient encore à assoupir la némésis. Il reviendra, car il ne ment jamais.*********** Le monde de Dimitri s'est arrêté de tourner il y a quinze ans, sept mois et deux jours. À l'époque, il était encore un enfant, il était encore souriant, et surtout, il avait encore un frère. Robin, avec ses dix ans de plus, son regard doux et son amour inconditionnel. Ils étaient comme ça, les Lyndon. Indissociables. Tout l'un pour l'autre. À lui seul, Robin était le frère, le père, la mère, l'ami. Le guide. Le réconfort. Le centre de gravité d'un môme de onze ans qui donna un sens à sa vie. Sa vie qui s'arrêta trop tôt, dans les larmes d'imaginer un Dimitri errant sans sa moitié. Robin fut incapable de lui parler de la maladie qui le bouffait de l'intérieur, qui allait l'emporter avec certitude, qu'ils avaient pas réussi à vaincre. Tous savaient, sauf Dimitri. Et à tous, il ordonna de ne rien dire. Il ne pouvait se résoudre à lire le chagrin dans ses yeux, à le voir chavirer avec lui. Alors à la peine, il choisit la rage. Il y a seize ans, sept mois et deux, sur le perron de la maison de leur tante, Robin, sa veste à la main, a soupiré ces deux mots et disparu pour toujours, emportant le cœur et l'enfance de Dimitri avec et ne lui laissant qu'une promesse en échange. Une promesse qui serait la haine ou l'espoir. Au vide, vaut mieux le dégoût pour un traître qui a menti, vaut mieux le cœur d'enfant qui conserve au fond de lui une promesse qui le berce. Et Dimitri, avec toute son incompréhension, a tout pris. Le vide, la tristesse, la haine et l'espoir, tout ça à la fois, et tout ça l'un après l'autre. Trahi, désabusé, le monde ne lui inspire plus aucune confiance, il en veut à son frère, au monde entier, il est agressif et caractériel et pourtant, derrière son regard dur brûle encore la confiance inébranlable qu'il a en son frère, brille encore la certitude qu'il ne lui aurait jamais menti et, qu'un jour, il reviendra. Bousillé par l'attente, il cultive la dualité vis-à-vis de son frère, l'étendant au monde et l'animant d'une ambivalence permanente vis-à-vis des autres. save the queens ---- / BEHIND THE MASK
louise ---- / 24 ans ---- / rpgiste
ville - belgique. études ou métier - intervenante éducative pour mineurs délinquants. (basically pascal le grand frère) avis général sur le forum - il a l'air génial. le détail qui t'a fait craquer - jack o'connell en admin fréquence de connexion - quotidienne. crédits des icons - skate vibe, solosands, skate vibe again. le mot de la fin - (best smiley ever) - Code:
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[b]brenton thwaites[/b] / [i]dimitri lyndon[/i] |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: wave after wave. Jeu 22 Aoû - 20:30 |
| Wow. Quelle fiche. J'ai dévoré tes mots. Merci pour la lecture. (je reviendrai stalker pour le caractère) Et puis bienvenue surtout. Amuse-toi bien par ici |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: wave after wave. Jeu 22 Aoû - 21:10 |
| cette plume, ces mots. c'est si beau. bienvenue par ici |
| | | Ainhoa Bellini;
-- like a tickin time bomb -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
blanca. (ava) blood eagle. (sign) uc. 1865 760 32 larguée par son fiancé il y a quelques mois (apr) et enceinte d'un inconnu. one shot, one mistake (may). kinésithérapeute, les mains magiques, soigner des maux pour oublier les siens. dans le queens vert, là où elle peut respirer. be a girl with a mind,
a woman with attitude,
and a lady with class.
☆ ☆ ☆
mahe - anyone ? - anyone ?
| Sujet: Re: wave after wave. Jeu 22 Aoû - 21:21 |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: wave after wave. Jeu 22 Aoû - 21:48 |
| bienvenue par ici. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: wave after wave. Jeu 22 Aoû - 21:49 |
| ça promet déjà un personnage du tonnerre puis l'choix, j'suis fan bienvenue sur le forum |
| | | Cez Blackbird;
-- bones & ruins -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
o'connell. bambi eyes - av | self, sign. betsi - peltz | brynn - o'neil | kurtis - king | oona - piekarz | sage - gauthier | sonny - bador | tad - piper. 4857 1335 31 à terre, l'coeur solitaire ; veuf avant-même de t'être marié. combattant en infanterie (tireur de précision/sniper). ( m o o d b o a r d )
| Sujet: Re: wave after wave. Jeu 22 Aoû - 22:11 |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: wave after wave. Jeu 22 Aoû - 22:12 |
| Excellent choix et excellente plume ! Have fun ;) |
| | | Louison Maillard;
-- play your cards -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
scarlett leithold celticaddiction (ava) 406 760 26 les corps qu’elle sillonne, affamée, estomac battant. volage et errante car l’amour est liberticide mourir sur scène à la sisyphe, encore et encore
| Sujet: Re: wave after wave. Jeu 22 Aoû - 23:25 |
| Mais ici les mots bouleversent, c’est quelque chose Bienvenue |
| | | Contenu sponsorisé;
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| Sujet: Re: wave after wave. |
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