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| candle in the wind (mahe) | |
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Ainhoa Bellini;
-- like a tickin time bomb -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
blanca. (ava) blood eagle. (sign) uc. 1865 966 33 larguée par son fiancé il y a quelques mois (apr) et enceinte d'un inconnu. one shot, one mistake (may). kinésithérapeute, les mains magiques, soigner des maux pour oublier les siens. dans le queens vert, là où elle peut respirer. be a girl with a mind,
a woman with attitude,
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☆ ☆ ☆
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| Sujet: candle in the wind (mahe) Mer 18 Déc - 1:47 |
| ça faisait quelques jours maintenant. que la bougie s'était laissé consumer par la flamme. la réduisant à néant, ne laissant qu'une vague flaque de cire en guise de souvenir. maigre trace d'un passage d'antan. et une année s'était rajoutée au compteur d'une existence. elle n'avait pas changé ainhoa. pas l'ombre d'une nouvelle ride ne venait entacher ses traits fins. pas même si la trentaine la guettait de ses yeux sombres. prête à bondir sur sa proie, dans l'attente de pouvoir la posséder totalement. la trentaine solitaire. et elle était sûrement là, la plus dure de ses réalités. premier anniversaire qu'elle célébrait avec pour seule compagnie, sa propre personne. premier anniversaire qu'elle n'avait pas envie de fêter, depuis qu'il était parti. premier anniversaire qu'elle passerait avec le morceau d'une autre âme à travers elle. il aurait éternellement un statut en tout point déconnecté ce jour-là. tant que dans trente ans, elle s'en rappellerait encore. sans savoir de quelle manière. le temps le lui dirait sûrement. jusqu'à cet instant, les heures avaient filé de la plus banale des façons. si elle n'avait pas eu un pied à mettre à l'hôpital, congé forcé, elle n'avait pas su s'arrêter pour autant. sous son toit, c'était quotidiennement le chaos. à la recherche perpétuelle de celui qui n'avait jamais su aussi bien combler un vide à l'intérieur. telle une droguée jamais sevrée, elle continuait de le chercher à chaque angle, de chaque pièce. se remémorait un mot, un souvenir, à chaque morceau d'un rien qu'elle trouvait. si c'était ça la maladie d'amour, elle te faisait vraiment trop mal. et si t'avais su, t'aurais tout fait pour ne pas tomber dedans. t'aurais éviter les pièges, tu te serais protégée. t'aurais refusé de devenir son pantin désarticulé. effrayée de ce qu'elle était devenue, elle en voulait désormais à ce môme qu'elle portait. celui dont elle ne voulait pas, quand son coeur ne réclamait qu'un autre. celui qu'elle aimait depuis toujours, celui qu'elle aimerait sûrement toujours. à bien y réfléchir, la sagesse n'avait pas voulu de toi. t'avait laissé te crasher comme un oiseau en plein vol. ou une adolescente éprise, incapable de se détacher de son premier amour sans avoir la sensation d'en mourir. la mi-octobre n'avait rien de plus que les jours précédents n'avaient pas. rien de plus que les jours suivants n'auraient. il n'y avait qu'une date pour lui donner l'impression d'être un peu plus importante que le reste de l'année. pourtant, personne ne s'en était rappelé. ou tout simplement, personne n'était plus là pour le faire. cosimo s'en était allé, emportant dans son sillage des morceaux de son coeur éclaté. romy s'était envolé, sans oublier les bouts d'elles et de leurs moments partagés, leurs secrets dévoilés. maman s'était faite faucher, dans un mauvais concours de circonstances. et papa, personne ne savait plus réellement ce qu'il était encore. l'entièreté d'une vie maculée par le sang qui avait coulé de chaque instant. l'entièreté d'une vie, pas loin de se rafraîchir pour ne redevenir qu'une page blanche. vide de tout, début de tout, rien du tout. un jour à l'image de tous les autres jusqu'à ce message. qui avait sonné le glas de ta solitude.de mahe à ainhoa, à 17h57. fais pas d'histoires. je t'invite à dîner pour ton anniversaire. et c'est pas négociable. peut-être qu'elle avait maugréé dans la moustache qu'elle ne possédait pas. peut-être qu'elle avait pesté, seule avec elle-même, contre le programme des festivités qui s'écroulait soudainement. peut-être même qu'elle avait soupiré, l'entrain en moins, de devoir quitter son petit cocon si réconfortant. là où elle vivait à l'abri des coups bas extérieurs, à l'abri des blessures du dehors. il la connaissait décidément trop bien mahe. savait qu'elle allait tenter de s'en sortir et il ne semblait pas décidé à se laisser influencer par de quelconques paroles, aussi convaincantes soient-elles. la pratique lui avait sans doute manqué pour espérer qu'il se laisse marcher sur les pieds. l'approche était honorable, l'invitation généreuse. sauf qu'elle ne s'apparentait pas à la bonne compagnie d'un soir. pas même d'une nuit. l'effort qu'elle fait d'enfiler une robe. le sourire et le rouge dont elle habille ses lèvres. le masque dont elle se pare pour effacer ses regrets et ses tourments. ce qui bien souvent la tenait en éveil la nuit. quand la fatigue de la journée aurait dû l'éreinter. jamais assez pour qu'elle rejoigne les bras de morphée sans s'y forcer. les senteurs du dernier parfum givenchy traînant sur sa route, elle ajoute des escarpins noirs. la sobriété faite ainhoa. ce soir, elle se devait de l'apprécier. de profiter de chaque minute, d'oublier tout ce qui n'était pas ce dîner. et plutôt se rappeler du bien que mahe lui avait toujours fait. dans les bons, comme dans les moins bons moments. parce que des êtres traversent les vies et y laissent une empreinte sur leur passage. et l'homme velázquez les avaient tous frôlé. elle n'est pas longue a faire céder la poignée quand résonne la cloche. le visage étonnamment serein, elle l'accueille. c'est pas moi qu'on pourra accuser de t'avoir forcé à quoique ce soit cette fois. la plaisanterie fait écho à ce qu'ils avaient vécu. quelques années en arrière. quand elle n'avait pas tout fait dans les règles. quand elle avait cessé de penser et s'était simplement concentré sur ce qu'elle ressentait. on ne vit qu'une fois ainhoa, peut-être que tu devrais apprendre à t'en souvenir. avant qu'il ne soit trop tard.- Spoiler:
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| Sujet: Re: candle in the wind (mahe) Sam 21 Mar - 12:06 |
| Sans doute le besoin de renouveau, perdre tes iris sur la page de ce réseau social, t’annonçant que c’était une date à marquer d’une pierre pour la belle Ainhoa. Déesse de ta jeunesse, jeunesse qui trépasse sous le poids du temps. Une relation que ton père n’avait pas comprise, finissant de creuser le fossé de votre relation. Père qui désirait te voir revenir à la raison, ce que tu n’avais jamais fait. Tu te souviens de tout avec elle, le bon et le meilleur, il n’y avait pas eu de pire, loin des autres relations, elle était celle qui avait tout bonnement causé ta perte ? ce serait si facile de l’accuser elle, Ainhoa, ne savait pas, elle ne savait pas que tu étais en couple, avant elle, que tu l’étais encore à l’instant où vos lèvres s’étaient rencontrées une première fois. Tu portes le démon, tu portes cette responsabilité, acceptant qu’elle n’y était pour rien, pour ce mal que tu avais creusé dans le cœur de Scar. T’as pas supporter d’être trop accroché, pourtant tu t’accroches malheureusement aux mauvaises personnes, qui se joue de toi, comme Emy, l’erreur, t’aurais dû succomber à une chute de piano sur le coin de ton nez. T’aurais tant dû le faire. Mais c’est comme la poudre blanche, le besoin, l’envie qui ne cesse de s’ancrer en toi, jusqu’à ce que tu succombes. T’aimerais revenir le même petit con, le même mec qui était détaché, pas attaché, changer cette mauvaise donne qu’on t’avait donné. Sur un coup de tête, le message était envoyé, l’invitation lancée, une obligation, en réalité. T’allais pas l’emmener dans le plus bel endroit, t’as pas les moyens dans cette vie, dans celle avec ton père, tu l’aurais, te fallait juste dire plier le genou, le poser à terre pour tout récupérer, mais tu ne peux pas, tu ne parviens pas à accepter de tout arrêter, ton art s’arrêtant, ça voudrait dire que le myocarde en faisait autant.
de mahe à ainhoa, à 17h57. fais pas d'histoires. je t'invite à dîner pour ton anniversaire. et c'est pas négociable.
Sur ce message, tu commences à tout organiser dans ta tête. Cherchant à savoir où tu allais l’emmener, comment ça allait se passer. Tu cogites trop, beaucoup trop à t’en fracasser la cervelle. Tu ne fais que ça en ce moment. T’aimerais que ça s’arrête, le nez dehors, tu songes, plus rien ne va, c’est la toile blanche, les couleurs qui enivrent plus ton cœur. T’es cassé, peut être qu’elle a réussi à faire ce que ton père désiré, que tu abandonnes pour rentrer. Mais ton myocarde en pleurs, n’en revient pas que tu puisses songer de la sorte. Tu pourrais observer la vue de ton apparemment minable durant des heures, mais ce sont des heures que tu n’as plus. Tu finis par t’habiller de façon classe et sobre, sans sortir le grand jeu. Tu avais autant besoin peut être de cette soirée avec la douce ainhoa. Un besoin d’oublier, de profiter comme il était encore faisable de le faire quand tu étais plus jeune. Tu as l’impression que plus les années passent et plus tu te perds dans les méandres de la vie des adultes. Tu n’as pas tardé à rejoindre la porte de la belle, le sourire aux lèvres, essayant de ne pas songer à tout le chaos rongeant ta vie. C’est pourtant complexe. La porte qui s’ouvre sur la blonde, le sourire dévorant ton visage, tes opales glissant dans les siennes. « Ravissante. » Tu l’écoutes laissant un rire transpercer dans la pièce, secouant la tête. « Mais moi ce n’est pas puni par la loi. » Toujours dans la même ambiance que la première blague lancée par Ainhoa. Détournement de mineur que tu avais entendu, alors que tu le voulais, tu la voulais la belle, vivre un instant de bonheur à ses côtés ce qui fût enivrant. Un baiser sur sa joue, tu murmures à son oreille. « Bon anniversaire. » Tu sors de derrière ton dos un petit bouquet de rose blanche, n’ayant pas vouloir choisir la couleur rouge. « Ce n’est pas grand-chose. » Tu la laisses s’occuper des fleurs. « Tu es prête à faire un petit bond dans le passé ? » Que tu demandes tout en tendant ta main pour prendre possession de la sienne dés qu’elle serait prête à partir en direction du petit restaurant qui avez vu naître votre ancienne liaison devenant amical. |
| | | Ainhoa Bellini;
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| Sujet: Re: candle in the wind (mahe) Dim 29 Mar - 14:09 |
| c'est triste quand elle s'en rappelle. moins quand elle occulte cette partie de la vérité. ils ne sont plus là, ceux qu'elle a aimé plus fort que les autres. ceux qui ont été les moments clés de son existence. le seul qu'elle gardera éternellement appartient à un inconnu, puisqu'elle en est réduite à ça. puisque malgré toute sa bonne volonté, elle n'a rien fait selon les règles qu'elle aurait aimé s'appliquer. il paraît que la vie ne répond à aucun code et qu'elle trace sa route sans consulter personne. elle en avait fait les frais ainhoa, et elle se débattait encore avec aujourd'hui. en ce jour qui aurait dû la célébrer, la couvrir de l'amour des siens. un jour différent, un jour un peu plus important. et c'est sa réalité qui la rattrape. pas une réalité à laquelle on s'adapte et qu'on finit par apprivoiser. non, la dure réalité. un univers où ils ne sont plus, où ils ont fuit. parce que c'est toujours mieux ailleurs qu'à côté de toi. c'est ce que tu finis par croire dans tes moments les plus noirs. jusqu'au message de mahe. l'éclaircie dans un ciel noirci. le faisceau de lumière dans la pénombre. parce qu'elle aura beau pester et jurer combien ça ne l'enchante pas de se préparer pour quitter son cocon, ça lui fait sincèrement plaisir que quelqu'un ait quand même pensé à elle. parce qu'elle n'y croyait plus, et parce que c'était bien moins déprimant que de passer la soirée chez elle, en tête-à-tête avec elle-même. même pour toi, tu es loin d'être la compagnie rêvée ainhoa. même toi, tu ne te supportes pas. alors elle s'est accrochée au coup de fouet que ça lui donnerait d'entrevoir le monde extérieur autrement. et le visage de mahe termine de la convaincre totalement. c'est un sourire qui se peint sur ses lèvres quand sa silhouette se dessine derrière la porte. tu ne seras pas seule ainhoa. tu auras la compagnie de quelqu'un qui a compté et qui a partagé quelques instants de ta vie. et ça te suffit. ravissante. les yeux qu'elle lève au ciel dans un léger rire. t'es pas obligé. non, elle ne cherche pas à être admiré. non, elle ne cherche pas à être complimentée. elle n'est pas ce genre de femmes. puis c'est le souvenir de ce qu'ils ont été, de ce que ça aurait pu engendré qu'elle laisse traîner entre eux. mais moi ce n'est pas puni par la loi. elle hoche la tête. vrai. les hommes ont toujours eu plus de chance que les femmes. elle plaisante face à la situation. s'amuse déjà de la fraîcheur que cette entrevue allait lui apporter. ça ne faisait même pas cinq minutes qu'il était là mahe, pourtant elle se sentait déjà plus légère. un baiser qu'il dépose sur sa joue et qu'elle accepte, avant qu'il poursuive. bon anniversaire. il ajoute en lui présentant un bouquet de roses blanches, comme il sortirait un lapin de son chapeau. c'est la surprise qui se dépeint sur ses traits, comme sur ses lèvres. ce n'est pas grand-chose. elle secoue la tête négativement. elle n'est pas d'accord avec lui, si il savait combien c'est déjà énorme tout ça. combien c'est déjà tellement plus que ce qu'elle a pu recevoir ces dernières années. merci mahe. pour les fleurs, pour l'invitation, pour ça, pour... pas m'avoir oublié. quand tous les autres l'ont fait, quand on ne leur en a pas laissé le choix. elle hausse les épaules, tant les mots lui manquent, tant elle est touchée face à tant d'attention. c'est dans des instants comme ceux-là qu'elle se souvient de ce qui l'a fait craquer chez lui. ce qui a balayé les convenances et les droits. le temps qu'elle prend de déposer les fleurs dans un vase, avant d'attraper son manteau et de s'en vêtir. tu es prête à faire un petit bond dans le passé ? les iris interrogateurs cherchent à comprendre le sens de sa phrase, sans trop faire les connexions immédiatement. pourquoi ? tu m'emmènes où ? elle veut en savoir plus, sans réellement le vouloir. parce qu'elle lui fait confiance à mahe et qu'elle est prête à le suivre où qu'il veuille l'emmener. vous êtes décidément plein de surprises monsieur velázquez. et quelle femme pouvait sincèrement dire qu'elle n'aimait pas ça ? alors elle attrape sa main, prête à le suivre. prête à profiter de cette soirée qui leur appartenait. |
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| Sujet: Re: candle in the wind (mahe) Dim 31 Mai - 13:10 |
| T’as des envies de revoir ton monde, de revoir ta famille. Tandis que l’art abandonne ton être, ton âme. Page blanche tu ne perçois plus les mélodies des couleurs. Les muses ne chantent plus à ton oreille pour te faire émerveiller le monde. C’est peut-être la vie d’adulte qui te fumes avant l’heure où juste la nymphe t’ayant tué. Peut être que tu devrais tout oublier pour partir au loin, revoir tes contrés où l’amour avait jaillis pour l’art. mais ce soir tu essayes de ne penser que pour faire plaisir à celle qui t’avait soutenue en étant ta plus liaison, ta plus belle faute et sans doute l’amie que tu n’aurais jamais eue. Le long du chemin jusqu’à chez Ainhoa tu as essayé de tout contenir, tout enfermée dans une petite boite que tu réouvriras à la fin de la soirée dédiée à ton amie. Le sourire devant coller à ton visage, mais rien n’y fait, tu as du mal à laisser tes lippes s’étirer. Tu n’arrives pas à l’oublier, elle. Tout comme ce manque d’inspiration qui dévore tout ton être. Et pourtant tu ne veux qu’une chose faire plaisir à ainh’. Il ne fallait que voir son visage d’ange pour qu’il daigne accepter le rendez vous ton sourire, il est là dévorant tout ton visage. Voir un visage amical était apaisant, même si tu étais là pour elle, cette surprise allait forcément te remettre bien. Peut être pas d’à point, mais suffisamment pour relever là tête. L’artiste au cœur brisé. C’est si facile de retrouver le sourire, tu devrais retrouver l’espoir. Les opales sur la belle, tu ne cesses de sourire. La retrouver est plaisant, lui faire plaisir était tout autant important pour toi. « regarde aucun couteau sous la gorge. » Tu n’as jamais rien dit que tu ne pensais pas. Tu laisses souvent ton cœur parler, même si t’es lèvres se font taciturne pour ne pas avoir à dire les choses, alors tu restes là à flirter de tes iris azur pour ne pas avoir à parler, tapis dans l’ombre, vivant à travers les autres. Tu la trouves sublime et fallait le dire, le préciser. Peu importe son envie d’entendre ou non ton avis. « ce n’est pas de la chance, c’est de la connerie. » Que tu lui dis, elle le sait très bien. Pourquoi les relations avec les hommes plus vieux et une jeune était plus accepté que l’inverse ? le patriarcale. Simplement. Tu n’as pas sorti le grand jeu, car ce n’est pas ton rôle dans la vie de la belle de lui faire des folies, le tien c’est d’être présent et un bon ami. Chose que tu n’es pas forcément, tes soucis et toi, ton chaos se créant tout autour de toi, dans lequel tu plonges sans même pouvoir sortir la tête de l’eau. Tu aimerais que ce soit aussi simple que se faire s’envoler un cil sur la joue de ainhoa. Soufflant avec douceur contre sa joue. « Un cil, un vœu. » que tu lui dis alors qu’elle te remerciait juste avant pour tout ce que tu avais fait, pas grand-chose, presque rien. « je ne pourrais jamais t’oublier, tu sais ? » Que tu lui souffles délicatement contre l’oreille. « C’est que maintenant que mselle bellini s’en rend compte, je dois être déçu ? » Que tu demandes ironiquement. Prenant sa main et la guidant vers la voiture, le taxi vous attendant. « mais pour que la surprise soit complète, tu ne vas rien savoir et rien voir. » Un bandeau venant se glisser contre ses opales pour lui voler son sens. Tu la fais s’installer dans la voiture et t’installe à ton tour pour laisser le conducteur déjà prévenu de l’endroit où vous allez dîner. Rien de fou, tout au contraire. Un endroit plein de charme avec des repas conviviaux, le premier endroit où tu l’avais emmené après votre première fois, après ta première faute envers Scar. « Nous y voilà. » devant le restaurant tu lui retires le bandeau, l’endroit n’a pas perdu de son charme, tout au contraire. |
| | | Ainhoa Bellini;
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| Sujet: Re: candle in the wind (mahe) Ven 10 Juil - 16:31 |
| il est là mahe, sur le pas de sa porte. comme autrefois. il est là mahe, plein de bonne intentions envers elle. comme autrefois. il est là mahe, là pour elle tout simplement. et dans l'adversité, elle ne sait même pas si c'est sur lui qu'elle aurait misé. pas qu'il n'ait jamais compté car c'était le cas. juste parce qu'elle avait toujours été plus proche des autres. que lui n'avait été qu'une parenthèse enchantée. une relation en pointillés, une relation déconnectée. en marge de tout ce qui était trop compliqué à gérer. il y avait ainhoa et sa vie autour. puis il y avait ainhoa, la femme qu'elle ne s'autorisait à être qu'en sa compagnie. il avait su l'éloigner de son quotidien désarticulé mahe. et encore aujourd'hui, il savait s'y employer. quand plus personne n'était là, à ses côtés. alors elle se sent redevable ainhoa. le remercie mille-et-une fois, lui certifie qu'il n'avait aucune obligation de faire tous ses pas vers elle, parce qu'il ne lui devait rien. regarde aucun couteau sous la gorge. sauf que l'absence de pression qu'il invoque la touche en plein coeur. il n'a aucun intérêt à faire tout ça, et pourtant il le fait. sans arrière-pensée, sans même attendre quoique ce soit de sa part. par pure grandeur d'âme. un sourire lumineux est l'unique, et si banal, présent qu'elle puisse lui offrir pour sa présence. en remerciement de sa compagnie qui la réchauffait toute entière, et lui donnait envie de penser à des choses positives pour une fois. à ne pas ressasser les déboires qui l'assaillaient ces derniers jours. c'est sans plus de gêne que cela qu'elle plaisante sur leur relation passée. sur leur liaison interdite, qui aurait pu lui valoir de nombreux autres soucis à désamorcer. parce qu'elle n'était pas dans son droit, parce que lui était trop jeune et peut-être encore influençable. sauf qu'à cette époque, elle avait tout simplement oublié d'être ainhoa la femme sérieuse. se contentant de n'être que ainhoa la femme épanouie. ce n'est pas de la chance, c'est de la connerie. la société et ses principes moyenâgeux, auxquels elle hausse vaguement les épaules. parce qu'elle ne veut pas entrer sur ce terrain-là, qu'elle refuse de débattre ça ce soir. ils avaient bien mieux à faire, à célébrer. un souffle qu'elle sent contre sa peau, avant qu'il ne reprenne. un cil, un vœu. les lippes s'étirent, presque trop mélancoliquement. elle n'en aurait qu'un voeu, sauf qu'elle ne savait plus si elle pouvait encore oser y songer, y croire. tout lui semblait si loin, si abstrait désormais. tu crois vraiment à ces trucs-là toi ? elle plaisante, préférant rendre à l'instant sa légèreté d'antan. je ne pourrais jamais t'oublier, tu sais ? balayant ses paroles de mouvements vifs, elle se prépare à passer la porte de chez elle. vers ailleurs. c'est qu'elle serait presque gênée face à mahe, un comble quand on savait ce qui les avait lié. c'est que maintenant que mselle bellini s'en rend compte, je dois être déçu ? elle hausse les épaules, lui laissant l'opportunité de se faire son propre jugement. disons que je n'pensais pas que tu te donnerais encore la peine de m'impressionner. on n'en est plus là toi et moi. de l'eau avait coulé sous les points. les années avaient filé. et un tout autre lien s'était tissé. il aurait pu en profiter pour s'éloigner mahe, à croire qu'il avait préféré rester. et c'était ça qui lui semblait le plus insensé. jusqu'au taxi, il la guide. avant de lui réserver une énième surprise. décidément, elle n'était pas au bout de ses peines. mais pour que la surprise soit complète, tu ne vas rien savoir et rien voir. t'aimes vraiment me mener par le bout du nez. elle taquine, se faisant partenaire idéale d'un jeu qui lui était encore inconnu. le bandeau est attaché autour de ses yeux, alors qu'elle sent les questions l'assaillir. les scénarios vont et viennent, quand son esprit est le seul à pouvoir encore fonctionner à plein régime. le trajet se fait sans heurt et avec l'aide son ancien amant, elle descend de la voiture. nous y voilà. tes iris retrouvent enfin les pleines couleurs pour y découvrir une enseigne qui ne vous est pas étrangère. tu n'as pas oublié toi non plus. et peut-être que c'était la manière idéale de clôturer votre aventure à tous les deux, tout en célébrant le pas de plus que tu faisais dans ta vie. j'espère que ce n'est pas un message caché. elle plaisante encore dans un demi-sourire. préférant en rire que se miner le moral à coup de reproches qu'on lui avait répété maintes et maintes fois. j'avoue que leur vin m'a beaucoup manqué. non, elle n'y était jamais revenue depuis. parce que finalement, comme mahe, ce restaurant faisait partie de la vie de l'autre ainhoa. celle qu'elle n'était pas, celle qu'elle n'était plus. |
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| Sujet: Re: candle in the wind (mahe) Lun 27 Juil - 11:34 |
| Toujours à terre, les images dans la pénombre, les couleurs ne se mélange plus dans tes songes. Incapable. Cassé. Blottit dans les bras d’une nymphe ayant détruit ton être, ton cœur. La vilaine ayant volé ta vie. Trop près du soleil, les ailes cramés par l’amour. L’art qui n’avait pas apprécié cet amour que tu partageais avec elle. Alors le flot de ta passion s’était évaporé, tu n’avais plus aucun signe. Tu tiens le coup, sans le vouloir, pas à pas dans ce monde. T’as décidé de pas tout abandonner, retrouver tes premiers anges, t’épanouir dans leur bras, car c’est ce qu’il te faut mahe, te laisser aller, reprendre cette confiance que tu avais en toi, détruit par le monde. Tes battements de cœur faisant écho à ce monde chaotique, valser sur ton âme, tu n’y arrives plus. Déposer les armes, déposer tes émotions pleines de couleur sur cette toile, ce n’est plus faisable, coincé dans une bulle de déni. Elle fût sans doute celle qui avait un grand pouvoir sur toi, celle de qui tu n’avais jamais eu peur de t’attacher. Aucune âme brisée, pas d’orage entre vous et c’était reposant. Relation non désirée par le monde, tous les deux, jamais lâcher, jusqu’à ce que les sentiments ne deviennent amicale. C’était le mieux, pour elle. Toi tu n’avais rien à risquer dans tout cela. Tu savais pertinemment que le monde acceptait des différences d’âge venant que des hommes. Ils avaient droit. Car ils avaient le pouvoir chose qui te révolté toi. Car t’avais jamais imaginé une femme être moins bien que toi, car elle voulait vivre sa vie. Tes opales dévorant l’être devant toi, douce et divine. La douceur de sa peau se laisse caresser par tes iris, tu pourrais te perdre sur son épiderme, sur cette tenue qu’elle avait enfilée, pour ton rendez-vous. Le sourire plaqué sur tes lèvres, tu ne laisses rien échapper à ton esprit. Cette connexion encore présente, pourtant étrange aux vues des années dilapidés. Ton souffle contre son visage, délicatesse innée, tu souris à son interrogation. « t’as des preuves que c’est des conneries ? » l’âme poétique, de toi l’artiste, t’as jamais voulu renier toutes les possibilités de la vie, dévorant les mythes et les croyances de chaque être. Respecté à chaque instant ces choses qui pouvaient apporter un plus à ta vie, vos vies. « tu me diras si c’est des conneries. » que tu lâches, les lippes s’étirant dans un sourire amusé. Inoubliable elle l’était Ainhoa. Rien n’à voir avec l’amour, juste ce profond respect que tu avais pour elle maintenant, son soutient collant à ta peau depuis votre rencontre. Elle avait toujours été là, sans constante, mais c’était amplement suffisant. « Je ne cherche pas à t’impressionner, juste à te faire plaisir ! » c’était tout, t’avais pas besoin qu’elle te voie comme quelqu’un qui pouvait l’impressionner, t’avais déjà longuement à faire avec les nymphes tapissant ta vie, elle était juste unique, une amie à qui tu voulais faire comprendre cela. Différente, sans pour autant être celle qui faisait à présent chavirer ton myocarde. Le bandeau sur ses yeux, la plongeant dans la pénombre, peut être effrayante. Tu ne voulais que lui offrir la plus grosse des surprises, juste lui offrir un moment simple et joyeux pour son jour à elle. Comme tout le monde elle n’en avait qu’un. Vous y voilà, et c’est le cœur lourd que tu songes à la douleur que tu avais pu faire à Scar, tu t’en voudrais encore. Tu méritais peut-être le mal de celle t’ayant emporté dans ce tourbillon de sentiment, gravant ta perte sur ton épiderme. Les opales jonchant l’être de celle à qui tu essayais de lui offrir un agréable moment. « quel genre de message caché, je voudrais te faire passer, dis-moi ? » que tu demandes avec une voix douce, alors que tu glisses ta main dans la sienne, comme un ami. Glissant ta carcasse dans le restaurant avec elle. La table vous ayant été réservé, tu laisses ainhoa s’installer, glissant sur la banquette face à elle. « je ne l’appréciais pas avant ... » ton palais pas encore spécialisé dans les bonnes choses. « on vous souhaite un joyeux anniversaire ... » cette chanson commençant à résonner dans le petit restaurant avec les voix plus où moins harmonieuses des serveurs. Un gâteau, le préféré de Ainhoa, le vin se glissant dans vos verres. « J’ai oublié, mais j’ai décidé que comme nous ça ne serait pas un repas conventionnel. » commencer par le gâteau, les codes pour toi était toujours fait pour être exploser. Des libertés qui ne plairont peut-être pas dans le fond à celle dont c’était le jour. |
| | | Ainhoa Bellini;
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mahe - anyone ? - anyone ?
| Sujet: Re: candle in the wind (mahe) Ven 28 Aoû - 17:13 |
| ce jour était censé être le sien. sauf que le chamboulement intégral de sa vie bousculait tout ce en quoi elle avait tellement cru. tant que sa perception du monde était altérée et qu'elle ne ressentait plus le bonheur d'être célébrée. qui aurait bien pu le faire de toute façon ? elle avait perdu tous ceux qui comptaient. tous ceux qui auraient pu penser à elle. ne lui restait plus que papa et ses souvenirs bons à raccommoder. et elle ne se sent pas l'âme d'une couturière ce soir ainhoa. elle refuse de prendre la tête une énième fois. pas quand elle devrait avoir l'esprit léger et s'amuser en l'honneur d'une bougie supplémentaire soufflée. contre toute attente, c'est mahe qui la sort de son bourbier. et le cil qui tombe sur sa joue est comme un signe. un coup de pouce du destin auquel elle fait son plus grand voeu. même si elle était intimement persuadée qu'il était irréalisable. que sa chance était passée et qu'elle devait avancer. elle s'étonne de voir que le jeune homme semble l'encourager dans cette fois. de confier son avenir à une entité aussi abstraite qu'un cil qui ne possédait aucun véritable pouvoir. t'as des preuves que c’est des conneries ? ses paroles et ses protestations ont au moins le mérite de la dérider. de la faire rire l'espace de quelques brèves secondes. et quand on savait combien elle rechignait à la simple idée de sortir à la dernière minute, c'était déjà un pas énorme d'effectué. tu me diras si c'est des conneries. deal. elle secoue la tête, alors qu'elle est prête à accepter le défi. et en son for intérieur, elle espérait si fort pouvoir lui dire un jour que ça avait fonctionné, que ses prières avaient été entendues quelque part ntre leur dimension et ce qui s'y opposait. décidément, il te faisait déjà du bien mahe. de cet esprit léger, il parvenait à te faire entrevoir autre chose que la banalité de ta vie actuelle. et c'est encore mahe qui ne lui laisse aucun autre choix que celui de le suivre. d'accepter d'être guidée vers un endroit qu'elle ne connaissait pas. et qu'elle ne découvrirait qu'une fois le bandeau cachant ses yeux, retiré. le mystère est si excitant qu'elle serait prête à revoir tous ses plans. à répondre positivement à une invitation qu'elle boudait un peu plus tôt. parce qu'elle est curieuse et qu'il a brillamment attisé ce pan de sa personnalité. sans en avoir l'air. les compliments et les remerciements déguisés, à son encontre, sont minutieusement glissés. rien, ni personne ne l'avait obligé à l'honorer. et elle savait ce qu'elle lui devait ainhoa. sa bienveillance constante était une qualité dont elle ne s'était jamais réellement sentie digne d'être gratifiée. je ne cherche pas à t'impressionner, juste à te faire plaisir ! et il avait toujours le mot qu'il fallait, au moment où il le fallait. c'était là qu'elle comprenait sans mal comment il les faisait toutes craquer. elles fondaient toutes pour son sens innés des belles paroles. pour cette tendance qu'il avait à vous faire sentir unique dans une foule d'autres prétendantes. la devanture du restaurant de leurs débuts se dessine devant les yeux rieurs de la kiné. le message était mignon. et elle pouvait se rassurer, sans se tromper, sur le fait qu'ils allaient se régaler. parce qu'au menu figurait les meilleurs plats qu'elle n'avait jamais goûté. et sans doute qu'ils avaient manqué à son palais pendant cette si longue coupure qu'elle s'était imposé. maintenant que t'avais remis un pied ici, tu pourrais y revenir sans crainte. le premier pas était toujours le plus difficile, le reste suivait sans mal. la main dans la sienne, comme deux amis qui se redécouvrent un lien qui leur correspondait mieux finalement, ils passent l'entrée. et rejoignent une table qui leur avait été gardé. je ne l'appréciais pas avant... alors qu'elle mentionne le vin qui lui avait manqué, elle ne peut s'empêcher d'adresser un remerciement empli de toute sa gratitude à certain membre du personnel qui viennent lui offrir leurs meilleurs voeux. elle est touchée que ce soit des inconnus qui se soucient davantage d'elle, que ceux qu'elle côtoyait de façon plus quotidienne. et c'est le gâteau qui apparaît sous ses yeux interrogatifs. le regard teinté d'incompréhension qu'elle relève vers mahe. j'ai oublié, mais j'ai décidé que comme nous ça ne serait pas un repas conventionnel. et à cet instant, elle rit de la démarche aussi rocambolesque qu'évidente. parce que c'était à leur image finalement. depuis le début, ils n'avaient jamais rien fait dans les règles. ce dîner n'en serait qu'un reflet de plus. si t'existais pas, il faudrait t'inventer mahe. et je suis sérieuse, il n'y a que toi pour avoir des idées aussi saugrenues mais tellement rafraîchissantes. elle est plutôt bonne cliente de tout ce qui sort de l'ordinaire ainhoa. prête à tester tout ce qui pouvait l'attiser. comme une gamine qui découvrirait encore le monde à chaque pas qu'elle poserait. les couverts dont elle se pare pour commencer à déguster, elle s'élance à son tour à la conquête de mahe et ce qu'il vivait en ce moment. parce qu'il était là pour elle et qu'elle était bien décidée à en faire de même. allez dis-moi, comment va ta vie ? t'es heureux mahe ? raconte-moi ce qui illustre ta vie, ce qui l'éclabousse d'un bon millier de couleurs, ce qui la rend meilleure à chaque réveil. promets-moi que si tu donnes autant aux gens, tu récupères le double en retour. et que, pour toutes ces raisons, ta vie vaut la peine d'être vécue. |
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| Sujet: Re: candle in the wind (mahe) |
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