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 ressusciter des fantômes / ares

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Odessa Thompson;

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Odessa Thompson



zendaya
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en couple, parait-il. un couple à l'amour mécanique, au désir en berne et à l'indifférence reine. qu'une question de temps avant que l'un des deux n'jette l'éponge.
tôt jetée sur les planches comme dans une fosse aux lionnes, le classique comme une évidence, et le rang d'étoile convoité - et pourtant strip-teaseuse de l'autre côté, pour te sentir revivre sous les regards fiévreux.
une cage dorée dans le queens contemporain.

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Message Sujet: ressusciter des fantômes / ares   ressusciter des fantômes / ares Empty Dim 20 Mar - 20:44

ressusciter des fantômes

@Ares Madds
mai 2020 / tw deuil

Des cascades de tes yeux coulent sans se tarir,
porteurs d’une peine dont l’acide creuse tes joues sur son passage,
i n f i n i e.

Pas une nuit sans que le silence ne te réveille, t’étouffant dans son absurde lourdeur. Sans que les draps ne se froissent, que le lino n’accueille tes nus pas de loup venus à la rencontre de celui qui n’est jamais là.
Celui qui ne reviendra plus.
C’est le même ballet vespéral qui se reproduit depuis que la faucheuse t’a plantée en plein cœur. L’a planté lui. Son cœur, le tien, du pareil au même. Promesses aussi obscures que le manteau qui vêt le ciel quand il te semble l’entendre t’appeler. Péchés honteux dont James a peut-être déjà répondu – face au jugement dernier, dirait ta mère qui n’a su se délester de la familiale tradition catholique. Au moins croit-elle en quelque chose. Toi, t’es une sceptique aux yeux ouverts seulement par la volatilité de la vie et l’inéluctabilité de la mort. Et peut-être que c’est pour le mieux. Si tu versais dans les religions et autres spiritismes, tu verrais son fantôme partout. Tu crèverais sans avoir cessé de le chercher partout, s’il y avait la moindre chance, sous la moindre forme, qu’il te revienne – tu te laisserais lacérer, te faire tailler en pièces par la mort seulement pour l’extirper de ses griffes putrides.

La lune brille haut dans le ciel, arrachant quelques gouttes à ta rétine, manipulée comme le sont les flots en contrebas. Marée haute qui n’épargne personne. T’as jamais été une pleureuse, Anya, mais pour son souvenir, tu verserais des larmes à en faire pâlir Egée lui-même. Et tu te jetterais dedans tête la première, la brasse déterminée à rejoindre le fond, à sonder les méandres inexplorés de cette atroce souffrance qui réside juste là, au creux de ta poitrine. Enfantée par amour, au même titre que ton fils. L’angelot nimbé d’innocence et le mal écrasant, diabolique, tous deux extirpés de la même matrice. L’ironie t’en lacère les lèvres – l’enfant est ton seul baume, l’unique refuge au mal qui rôde ; quelle amertume que ce soit lui qui, sans s’en rendre compte, en vienne à te protéger.
Toi, qui t’es promis de le soustraire à toute cruauté venue croiser son chemin, de faire de ton corps son bouclier ;
Toi qui pourtant as échoué à l’abriter de la malédiction pesant sur les Reyes –
celle de grandir sans père.

La culpabilité t’étouffe mais ne suffit pas à t’empêcher de pousser la porte, le temps seulement d’une œillade vers le landau. Les apaisements de León ne sont toujours que de courte durée, ses pleurs ne manquant jamais de t’arracher à la vide contemplation du plafond qui t’occupe lors des nuits blanches, mais dans le sommeil, rien ne semble pouvoir le déranger. Et tu l’envies presque.
Peut-être grandira-t-il sans père, mais surtout il grandira soulagé d’un poids –

celui de la sempiternelle douleur que de l’avoir perdu.



T’arpentes les rues avec un trou béant en guise de cœur, là où d’ordinaire repose la joue rondelette de León. L’angoisse s’est abattue dès que tu l’as déposé dans les bras de ta mère, te maintient dans son étau depuis que t’as refermé la porte. Peur panique que le malheur toque en ton absence, que sa fragile existence soit fauchée sans que t’aies pu offrir ta vie en guise de monnaie d’échange. Pas que tu serais un inébranlable rempart face au destin venu prendre son dû, mais nulle sentence ne te paraît pire que l’impuissance. Cette vicieuse qui te hante depuis des jours, t’empêchant de te dire que t’as fait tout ce qui était en ton pouvoir.
Parce qu’il est mort loin de toi, Anya, et qu’en plus de n’avoir pas été là, de n’avoir pas pris les armes pour lui, t’es restée aveugle et sourde à sa disparition. L’amour d’une vie soufflé en quelques secondes, sans le moindre emballement du palpitant pour te le signifier. Et si Ares ne t’avait pas prévenue,

t’attendrais encore sa silhouette sur le pas de la porte.

Juste pour ça, et en vertu de l’amour que tu lui as porté – que tu lui portes toujours, malgré le temps, déjà compté en années, qui vous sépare – tu ne pouvais pas refuser d’être là pour Ares. Pour tout ça, et pour un motif aussi honteux que tes secrets qui s’amoncellent,
égoïste.

Pourtant, la culpabilité rôde, prête à se jeter sur toi toutes griffes dehors pour traîner ta carcasse sanguinolente dans sa tanière. Cette entrevue n’a rien d’une fleur, c’est plutôt un cadeau empoisonné que tu lui fais. C’est un couteau à remuer dans vos plaies béantes, qui fera plus de mal que de bien. Tu n’as rien à lui offrir, à Ares. Ni réconfort, ni vérité.

Juste un amour périmé,
abimé par le temps,
corrompu.

Nulle trace de lui quand tu te frayes un chemin dans le bar où vous avez rendez-vous, ce qui ne soulage en rien le nœud qui te tord les entrailles. T’aimerais que l’affrontement se déroule au plus vite, que la joute soit trop rapide pour être douloureuse. À peine arrivée que tu n’penses qu’à tourner les talons. Ta lâcheté comme vieille amie, prête à quitter les ombres dans lesquelles elle se tapit pour encore te pousser au crime. Mais t’es trop égoïste pour renoncer, Anya. T’as besoin de le voir, de retrouver James dans ses traits, et d’opérer, dans ce simulacre de magie noire,

une résurrection.
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Ares Madds;

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Message Sujet: Re: ressusciter des fantômes / ares   ressusciter des fantômes / ares Empty Mar 29 Mar - 17:44

ressusciter des fantômes

 @Anya Reyes
mai 2020 / tw deuil

Le regard posé là dans le vide,
tes yeux ne voient plus, ne cherchent plus la vie
.

Il est impossible encore de comprendre comment tu tiens sur tes deux jambes, Ares. Les journées se suivent sans même que tu sois capable de les remarquer, de les voir passer. La vérité, c’est que depuis que t’es revenu, tu n’es plus que l’ombre de toi-même… T’enfermes dans une douleur que tu ne contrôles pas, mais qui anesthésie tout le reste. Tout ce monde qui t’entoure, mais qui continue d’avancer. Toutes ces choses que toi, tu continueras de vivre, pour la seule raison que t’es celui qui reste là. Cette soi-disant vie, méritée, gagnée. Qui décide de tout cela ? Qui décide, de qui vit, et qui meurt ? Rien ne semblait l’emporter de ton côté pourtant. Toi t’avais pas de raison de revenir, d’être là le cul posé sur cette chaise. Toi t’aurais dû y rester. C’est ce qui tourne en boucle dans ta tête, cette certitude appuyée par les regards que l’on porte sur toi… Tu ne vois pas les autres. Pas ceux qui se réjouisse de croiser ta silhouette, tu ne vois que ceux qui te hurlent que ta place à toi n’était pas sur cette terre. Pas avec eux, quand cela aurait pu être lui. Et tu ne cesses de le crier, de le faire entendre : toi aussi, tu l’aurais fait, à échanger vos places si cela avait été possible. Ce n’est que des hurlements qui sont là dans ta tête. Quand l’alcool ne vient pas effacer le tout, et te perdre. De la colère et de la rage qui ne sait pas vers qui se tourner, vers qui se poser. T’es perdu Ares, pour la première fois de ta vie, t’es obligé de n’être que toi. Toi, livrée à toi-même. Sans la poigne de ton aîné pour te guider. Et sans lui qui es-tu vraiment ?

De paire vous vous êtes habitués à être.
De solitude, te voilà bercé.

La lame douloureuse ne cesse de s’enfoncer dans ton être. Sans que tu ne sois vraiment capable de l’accepter, ta vie n’est rythmée à présent que par celle-ci. Tu repousses tout le monde autour de toi, Ades, Ellis, et plus encore Euphémia. Pas capable d’affronter le regard qu’elle pose sur toi, celui que les mots ne traduisent pas, mais que tu sembles comprendre. Dans un sens cela peut-être aurais dû réchauffer ton être, mais ne cesse de frapper ta culpabilité. Dans cette tourmente, tes compagnes portent deux noms bien distincts, de colère et d’alcool. Les uniques capable de garder ta tête hors de l’eau, celles qui ce soir encore te maintiennent en vie. Parce que tu n’as qu’un seul et unique but en tête, celui de te venger. Celui de tuer, jusqu’au dernier. Qu’importe ce que cela pourrait te coûter, la vie même s'il le fallait. Et le goudron dans tes poumons se met à suinter, vient arracher à ta gorge une toux qui pourrait te laisser pour mort. Tu sais pas pourquoi tu t’obstine, à chercher la mort. Laisse sur le bitume le mégot s’échouer, avant de l’écraser dans un mouvement lent. Tout est lent. La vie. La mort. Tout te prends trop de temps. Rien ne fait de toi, l’homme que tu étais alors. Seulement une carcasse qui attends, d’être jugée. Le rendez-vous même, prenant les dernières énergies qui t’appartenait, pour la retrouver. Dans la foule alors, tu la reconnais. Malgré la chaleur qui vient lécher ta carne, abimée. Malgré le son qui vient troubler tes pensées.

Anya est là, comme elle l’a promis.

Et encore une fois tu ne comprends pas pourquoi. Pourquoi l’on s’acharne à se trouver à tes côtés, toi qui n’étais rien d’autre qu’un observateur. Rien du sauveur que t’avais promis d’être. Les gestes quand tu la retrouves se font avec une machinalité vomissante, tu la serres contre toi comme tu l’aurais fait dans d’autres circonstances mais avec moins de poigne. Moins de tout. Rien ne semble plus jamais attirer ton attention, et pourtant tu devrais voir son regard qui brille. Brille aussi férocement que le tient, si ce n’est plus. — Merci d’être là. Qui roule sur tes lèvres, alors que t’es même plus capable de savoir si c’est elle, ou toi, qui a demandé cette entrevue. La main dans l’air commande encore, des verres qui ne sont qu’échappatoire mortelle. Pourrais-tu en crever de ses verres enfilés.

si seulement,
         la mort t'avais choisi.

_________________
( I'M IN HELL )
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tôt jetée sur les planches comme dans une fosse aux lionnes, le classique comme une évidence, et le rang d'étoile convoité - et pourtant strip-teaseuse de l'autre côté, pour te sentir revivre sous les regards fiévreux.
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Message Sujet: Re: ressusciter des fantômes / ares   ressusciter des fantômes / ares Empty Mar 5 Avr - 21:54

ressusciter des fantômes

@Ares Madds
mai 2020 / tw deuil

L’anxiété mène la danse, le palpitant oscille aussi vite que tes yeux posés tour à tour sur chaque arrivant. Aussi fugace soit-elle, l’attente te paraît insurmontable. Quelques minutes seulement suffisent à être terreau d’une guerre impitoyable, la déchirure entre le besoin de voir Ares et le réflexe primitif de te soustraire à la cruelle sentence que te réserve l’entrevue. Mais vissée sur ta chaise, tu patientes impatiemment, le cœur aussi lourd qu’une chappe de plomb ;
Ou plutôt, englué dans ce même plomb,
attendant que se solidifie la prison métallique,
que l’étau te comprime le palpitant dans un ultime battement.

L’ultime battement – celui de tes paupières avant que son visage n’écorche tes obscures iris. Le fantôme lévite entre les tables, incongru de pâleur à côté des lèvres rosées auxquelles se portent d’incessants verres. Glacial de silence dans les conversations bruyantes qui tambourinent dans ta tête depuis ton arrivée. Lui comme toi n’avez rien à faire là, deux spectres tenant à peine debout dans ce lieu de vigoureuse animation. Mais quelle place avez-vous parmi les vivants, vous qui êtes à demi morts ? Qui pourrait bien vouloir de vos carcasses d’automates, de vos mouvements machinaux qu’aucune forme d’âme ne guide ?

Deux photos en noir et blanc,
perdues dans une mer d’impressions colorées.


Les jambes qui se tendent comme des ressorts – le pointé de la danseuse, jamais bien loin. Un bras faible se lève jusqu’à son dos, l’attirant à toi, percevant déjà la fugacité de l’étreinte. La carcasse est là, contre toi, mais dieu seul sait où est son esprit. Tu ne sais même pas s’il est là, Ares. Un peu de son être doit être loin, resté là-bas – là où même toi tu ne souhaites pas aller, alors que tu saisirais toute chance de te rapprocher de James. Le recul est rapide, cédant la place à un échange de regard furtif qui t’oppose à deux billes d’un verre fumé, opaque. Les yeux d’un inconnu. T’es déjà incapable d’affronter la perte de James – comment accepter qu’Ares aussi t’échappe, que lui non plus ne reviendra peut-être jamais ? Le choc te scie les genoux, t’es rassise à la hâte, effrayée que ça n’attire son attention ; à peine rassurée de voir que sa concentration est ailleurs, que sitôt qu’ils t’ont lâchée ses doigts se sont mis à gesticuler pour commander à boire. Luxe léthal, luxe interdit. Qu’est-ce que t’aimerais noyer tes larmes dans les vapeurs d’alcool pourtant Anya, mais tu t’en empêches pour la même raison que tu t’acharnes à t’accrocher à la vie – à ce qu’il en reste –, pour l’angelot bercé le matin même qui t’attend de l’autre côté de la ville. Le seul souvenir de James, jalousement gardé, et ton seul lien désormais au monde des mortels. La pupille est aussi envieuse qu’apitoyée sur le spectacle des verres ingurgités, pleine de pitié devant ce frère devenu l’ombre de lui-même. T’espères que les Hughes sont là pour lui, même si ce nom est le dernier auquel t’aimerais penser, qu’ils ont le courage dont les honteux secrets t’ont dépouillée au fil des mois. Qu’ils resteront là lorsque t’auras disparu à nouveau, peut-être pour de bon. Ils n’ont aucune raison d’encore vouloir de toi dans le coin, de toute façon. La menteuse, la fuyarde, la traîtresse.

C’est normal. Voix basse, peu assurée. T’aimerais y croire, à ces mots, et l’y faire croire, mais ils ne rendent pas justice au malaise qui t’a prise à la gorge, au sentiment grandissant que tu n’as rien à faire là ; que tu t’es aventurée sur un champ miné, sillonné de souffrance et que tu t’apprêtes à malmener davantage. T’aimerais lui dire que t’es là pour lui, que t’accourras toujours à l’instant même où il prononcera ton nom. Pourtant, alors même que tu joues de faux-semblants depuis des mois, faisant des impostures tes cartes maîtresses, ces mensonges refusent de s’oraliser. Et l’alternative peine à venir, alourdissant le silence d’une tension que l’on pourrait couper au couteau. T’as aucun mot à offrir, rien qui sonnerait vrai. Des excuses arriveraient trop tard, ou trop tôt puisqu’un prochain péché se dessine déjà en ligne de mire ; lui demander s’il tient le coup prendrait le ton d’une mauvaise blague ; prendre des nouvelles du reste du clan – de Phee – ne serait qu’effronterie vainement teintée de douleur. J’aurais aimé qu’il en soit autrement… Aucun de vous ne méritait ça. Que tu souffles dans une momentanée anesthésie, t’efforçant d’oublier que c’est de James dont tu parles de cette manière. Et tu penses à León, ses grands yeux et son sourire nimbé d’innocence, ses pleurs même, tout ce qui peut te rappeler qu’il t’attend, que t’as encore une raison de vivre.

Qu’au fond, grâce à lui, tu fais partie des chanceux, dans cette sordide histoire.

Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi, Ares ? N’importe quoi. Les barrières cèdent, des mots que t’aurais voulu garder par peur qu’ils portent de faux espoirs – mais le voir ainsi t’est insupportable, te faire muette témoin de sa douleur est inconcevable.

Est-ce trop demander à la vie,
que d’espérer qu’elle l’épargne ?
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