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 ares -- heart damages

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Message Sujet: ares -- heart damages   ares -- heart damages Empty Jeu 27 Jan - 14:36

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
( soulmates are twin flames )
Our universe grants every soul a twin-a reflection of themselves -the kindred spirit – And no matter where they are or how far away they are from each other- even if they are in different dimensions, they will always find one another. This is destiny; this is love. // ( [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ; [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] with   [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 


pneus qui dévorent l’asphalte

l’allure aussi vive que tes larmes
qui balafrent tes joues


T’as le corps secoué par les soubresauts de ta colère qui peine à s’atténuer. Jamais jusqu’ici tu n’avais osé te révolter, petite fille à la langue bien rangé, sous les menaces silencieuses de ceux que tu considérais comme tes parents . Consciente pourtant qu’il ne portait ce nom que sur l’encre de ton acte de naissance, ni l’un ni l’autre n’étaient parvenus à prêter une oreille attentive à l’éclosion de tes souffrances. Cette dernière balayée d’un regard, d’un revers de main ou d’un soupire lassé de tes caprices. C’est ici, à l’abri du regard des astres, dans cette voiture lancée à vivre allure que tout te reviens. Que les souvenirs  ravagent tes pensées les plus confuses, tes larmes ne cessant de s’écouler comme le ferait l’eau d’une rivière dont le barrage ne parvenait plus à contenir. Et au fond, là résidait le problème et la solution de l’équation te constituant. Sous ce cœur qui martèle trop bruyamment, à t’en siphonner les tympans, tu ne te reconnais pas. Dans cet excès de rage qui dévaste tes veines si puissamment que t’ont la sensation désagréable qu’elles doublent de volume. T’as trop gardé en toi, Euphémia, c’est ce que te dirais ton psychothérapeute, tu l’imagines même, l’œillade fière qui accompagnerait son rictus satisfait à l’idée de te savoir rebelle.


nuit noire
 
échos de tes frustrations
« je ne veux plus jamais vous revoir »


Ta propre voix ricoche contre les parois fissurées de ta boite crânienne, ce m e n s o n g e au goût de venin sur la pointe de ta langue s’immisce entre les fissures de cette dernière. Car si tout en toi pourrait hurler que tu les hais, ces frères inadaptés, ton palpitant de chaire te murmure le contraire. Tu les aimes, sans doute trop, et cela a toujours été le cas. Toi, enfant, observant de loin ces silhouettes que tes mains n’ont jamais réussi à retenir. La succession de départ qu’ils t’ont, égoïstement, imposés, tes aînés. Nataniel refermant la large et lourde porte de votre demeure familial, te glissant sous le nez des amours bafoués sans te questionner. Ta voix à ce chapitre t’a été enlevée le jour même où tu as poussé ton premier râle d’agonie, lové contre la poitrine de ta mère.  Ellis te jalousant parfois enfant, ne parvenant pas à dissimuler les œillades envieuses qu’il lançait dans ta direction lorsque ta mère chantait que tu étais son joyau de perfection. Et finalement, c h a r l i e glissant sa main dans ta toison, te jurant des fausses promesses qu’il n’est jamais parvenu à tenir.


ils t’ont trop demandé
sans même te regarder
.

Et toi Phee, tu n’as rien fait. Si ce n’est acquiescer en silence, le gosier gaver d’une colère qui tenait plus de l’amertume qu’à un excès de frustration. Tout avait été acide dans ta vie d’enfant, puisque tes choix ont été pris en fonction de regards qui n’était pas le tiens. Il fallait compenser, maintenir les pierres de déceptions de tes parents sur tes épaules frêles, combler le vide que laissaient tes aînés et satisfaire les autres comme tu le pouvais. T’as mis ta conscience sur pause des années durant, avant que la fracture de ton âme ne devienne une cassure qui laisse sans voix. Comme la tienne , et que ton corps ne soit, tristement, qu’un stigmate de tout ce qui n’allait pas. Repoussant les orbes de tes frères dans le lointain que tu ne pourrais jamais atteindre. Attirant l’intérêt colérique et frustré de ce père qui ne t’avait jamais observé jusqu’ici, et générant le trou de la déception dans le palpitant d’une mère qui t’idéalisait.


« she’s a mess »
 
« she wants interest »
« Don’t be capricious »
«  No one understand my daughter, please fixe her »
« you are disappointing, like your brothers »

«  I’m here Phee’, I’ll always here for you, so take my hand and never let go, promises ? » a r e s


Dans le carcan bruyant de ces multiples voix qui se marient aux regrets de tes propos de ce soir. Il y a celle qui t’as toujours sauvé d’une manière ou d’une autre. Celle que tu regrettes aussi, d’avoir perdu ces deux dernières. Celle vers qui se dirige ton véhicule, comme si vous ne vous étiez jamais quittés, l’un et l’autre. T’étouffe pourtant, dans l’habitacle de cette voiture, tu étouffes et tu te noies sous le poids de ta propre culpabilité qui parvient à dévorer tes pensées. C’est tellement rapide, tellement douloureux, ces reviviscences de ton passé que tu pensais enterrer, que tu pensais avoir surpassé, cette ligne droite sous tes orbes stigmatisés par tes parles salés ne l’est plus. Il n’y a finalement, que les iris de tes aînés qui viennent te foudroyer, et la douleur que tes propres mots a généré en eux, écrasant leur cœur déjà trop fragile, plus qu’ils ne le pensaient aux-même. C’est le drap blanc de la culpabilité qui vient recouvrir la colère, qui jusqu’à cet instant te galvanisais de bravoure. Tu t’en veux, au point de vouloir te gommer toi-même de cette réalité, au point de murmurer des désolées que toi seule peut entendre. Alors, dans toute cette confusion, tu ne vois plus rien, le choc est brutal.


tu lâches ce volant
comme tu aimerais lâcher la vie


Il te faut du temps, pour que tes paupières daignent s’ouvrir, afin de contempler ce qui reste de cette voiture de luxe, jamais conduit. Toi, condamnée à être cette poupée de cire cristallisée entre les murs du quartier huppé. Tu explores d’un regard circulaire, et le souffle coupé, l’étendue des dégâts, ton arcade sourcilière entrouverte t’éveille de part cette douleur qu’elle t’inflige. Ton corps tremble, tout entier, de tes pieds jusqu’à la pointe de ton crâne. Et au-delà de la sidération de cet accident, le par-choque avant de ta voiture étant venu embrasser l’arbre qui te fait face. Ce sont tes propres mots en arrière fond qui continuent de te tourmenter. Il te faudra plusieurs longues minutes pour parvenir à t’extirper de la carcasse de ton véhicule, tes pieds maladroitement ancrés contre le bitume. Il te semble reconnaître le quartier dans lequel le militaire avait élu domicile. Et chaque pas tremblant que tu fais, fait battre ton cœur. Tu veux le voir, certainement plus que jamais, tu te vois enfoncer ton museau contre son torse, t’accrocher de tout ton être à ses vêtements. C’est alarmant, à quel point ce besoin constant de l’avoir auprès de toi semble s’être décuplé soudainement. La conscience de tes honteux sentiments te rend plus courageuse que tu ne l’as jamais été. Tes pupilles ignorent le bruit qui pourrait te faire sursauter, les murmures dans ton dos, les âmes errantes qui croisent ton chemin et portent sur toi, un regard étonné. Tu te sais dans un sale état, bien loin de tes draps de soie, mais trop froids. Ce sont tes yeux charbonneux qui le cherchent dans la nuit, ces derniers se juxtaposent à cette fenêtre dont aucune lueur ne vient prouver qu’âme vive à l’intérieur. Tu te mords la lèvre inférieure, celle déjà bien écorchée par tes dents qui claquaient. Et, ton corps frêle fait volte-face, s’apprête à errer des heures durant.


mais les loups sont là,
babines retroussées


Tu te figes de peur devant les deux hommes qui te surplombes de taille et du regard. Ça siffle contre tes oreilles, lorsque leur souffle caresse ta peau et qu’entre les doigts de l’un d’eux quelques mèches de ta toison est prise en otage. Tu aimerais hurler, tu aimerais ressembler à ces guerrières capables de se sauver, de se débattre. Mais Phee, t’es juste figé comme tu l’as toujours été. Aphone d’une voix qui ne sort pas, tes prunelles apeurées qui s’excusent d’être là, tu te rapièce, et te dis que si tu ne fais rien, ce qui devrait se passer serait terminé rapidement. Tu te vois crever ici, dans cette ruelle, sans même avoir eu l’occasion de lui dire je t’aime , le regret en écume au bord de tes lèvres, de ce je suis désolée , que tu ne pourrais jamais avouer à tes aînés. Tu vois ta vie défiler au même titre que tu visualises ta mort arriver. Les loups hurlent à la lune, éclatent de rire et te murmure des mots que ton cerveau ne parvient pas à canaliser. « Ares… » Parviens-tu à souffler péniblement, la voix enrouée. Un appel à l’aide que les astres entendent, lorsque tes yeux perlés de larmes parviennent à le reconnaître. A dire vrai, Phee, tu l’as entendu avant même que tu ne l’ai vu. T’as entendu son cœur rejoindre la danse saccadé du tiens. Cela en a toujours été ainsi. Tout disparait autour de toi, tout tourne et se retourne, comme si tu étais une poupée à l’intérieur d’une boite qu’on viendrait secouer.  Chaque pas qu’il fait en ta direction, n’est que le savoureux rappel de la puissance de tes sentiments, Ares devient la lune qui fait cogner les vagues contre ton palpitant. Ses azurées se métamorphoses en aiguilles capables de recoudre ce cœur meurtris qui frappe sous ton thorax. Encore plus fort, encore plus vite qu’il ne le faisait hier.  Tu te laisses bousculer, attirer contre ce torse, cet endroit devenu ton unique maison, celui auquel tu t’agrippes, tes paupières chassant les larmes qui reviennent te secouer de part et d’autre. « Je veux rester avec toi... » Parviens-tu à articuler au milieu de tout ce qui te ravage à cet instant.


restes avec moi.
pour l’éternité cette fois.

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Ares Madds;

-- play your cards --
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Ares Madds





386
890
34
(queens contemporain)
moodboard


d o n e ;
phee one, phee two, phee fb one,

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Message Sujet: Re: ares -- heart damages   ares -- heart damages Empty Jeu 27 Jan - 17:32

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
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Our universe grants every soul a twin-a reflection of themselves -the kindred spirit – And no matter where they are or how far away they are from each other- even if they are in different dimensions, they will always find one another. This is destiny; this is love. // ( [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ; [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] with   [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 


D’embrumes,
Sont tes pensées,
Rien que l’ambré n’arrive a dissiper.

T’es bien conscient de ce qui est en train de se passer autour de toi, mais quelque part ton esprit est trop occupé à penser à autre chose. Tu devrais pourtant partager l’ambiance festive de cette soirée, auprès de ceux qui depuis quelques années maintenant sont tes nouveaux frères. Dans cette violence quotidienne tu ne pensais pas être capable de t’épanouir d’une certaine façon, c’est ce qui a tenu ta tête hors de l’eau. Ce qui chaque matins t’a aidé à te lever, trouvant finalement une place que tu n’imaginais pas. Les rires sont gras, partagés. L’ambiance se veux légère pour une fois, pas de cris, pas de rivalités entre les uns et les autres. Ici vous êtes tous des pièces rapportées d’une certaine façon, les uns avec les autres et rien qui ne vous empêche de vous apprécier. Vos égos mis à part. Qu’est ce que tu penserais de ça James, hein ? C’est trop frais pour que tu n’y penses jamais, le frère dans une seconde de vie. Peut-être plus autant qu’avant, plus tout les jours, mais à jamais caché quelque part par là. Toi te demandant, ce qu’il en dirait. Tu t’imagines assez parfaitement ce qu’il dirait, mais le whisky souvent vient d’un revers, effacer les mots se formant dans ton esprit. Et tu passes toujours à autre chose. Ton regard pourtant ce soir ne cherche pas à s’évader, plutôt perdu dans le vide. Les idées toutes en pagaille, les mots prononcés, ceux écrits. Ares, t’es perdu. Tu l’a toujours été, cela n’a jamais changé, mais cette fois c’est différent. Différent, parce que le seul point de ta vie dont tu n’ai jamais douté, s’est mis à changer.

j’ai été soulagé…
de savoir que c’était lui
et pas toi…

Dont tu n’arrives pas à te débarrasser. A chaque fois que ton esprit prend un temps de repos, à chaque fois que tes paupières se ferment. Elle se matérialise et répète des mots que tu ne cesse de tourner dans tout les sens. Cherche le sens, cherche pourtant l’évidence qui se trouve là sous tes yeux depuis trop longtemps. Mais t’a jamais été capable de voir ce qui se trouvait là sous le bout de ton nez. Pas pendant trente ans, encore moins en quelques jours alors. Et tu voudrais l’appeler, lui demander des précisions, des explications. Pourtant quelque chose t’en empêche … Tu ne veux pas la forcer. Ni la brusquer. T’es déjà bien assez chanceux qu’elle ai accepté que tu reviennes dans sa vie, et tu ne veux pas tout gâcher. Tu ne veux pas la perdre, plus jamais. Même si quelque chose en toi hurles que tu l’a jamais perdue, jamais vraiment.  Tu reconnais le parfum bon marché avant, que la place à tes côtés soit prise. « Alors beau brun, un verre pour tes pensées.» Sans grande conviction te voilà en train de poser tes orbes sur la jeune femme qui vient de prendre place. Le regard fixé sur toi, comme si tu détenais les secrets du monde entre tes doigts. Elle est jolie, l’a toujours été. Tu te souviens encore de cette façon qu’elle avait de ne jamais quitter tes côtés lorsque vous étiez plus jeune, t’oublie jamais que t’a pas été capable de l’aimer comme elle l’aurait souhaité. Et apparement, elle n’ont plus n’oublie pas. « Pas ce soir Tina.» De cette phrase que tu sembles répéter à chaque fois, sans que cela ne l’arrêtes. Tu ne sais pas comment lui dire autrement, à chaque fois que ce ne sera jamais.

Parce que tu n’es pas elle.

D’ordinaire cela t’aides pourtant. De te perdre dans la chaleur d’autres corps, en vérité ses dernières années tu n’a fais que la chercher. P a t h é t i q u e. Après toutes ses années d’encore chercher à combler le néant laissé, quand elle s’est mariée. Tu l’a toujours su, en à toujours eu conscience bien entendu. Mais t’a cherché pendant un temps à avancer, dans ta vie. Sans jamais en être capable. Et ce soir … Ce soir c’est bien pire qu’à l’ordinaire. Parce que tu sais parfaitement ce qui se passe à des kilomètres d’ici. T’a prévenu Ellis des conséquences qu’aurait cette soirée, si elle ne se passait pas à la perfection. Et tu ne fais que penser à cela, ton téléphone l’écran dirigé vers toi au cas ou. Prêt à intervenir, comme tu l’a toujours fait. Comme tu le fera à chaque fois. Alors Tina, ce n’est vraiment pas le soir pour s’attarder. Car l’esprit d’Ares, est d’Euphemia, plus imbibé que jamais. La jeune femme pourtant continue, commande deux nouveaux verres. Et s’essaye à changer de sujet, à faire intervenir les autres, à divertir ton esprit qui fait semblant de se perdre. Tu n’apprends pas donc, avec le temps, que faire semblant de règle jamais tout.

Pas complètement
Jamais
Elle quitte jamais complètement tes pensées

C’est le deuxième verre qui signe la fin de ta soirée. T’es éreinté, plus que ses nuits passées dehors à régler les comptes des uns et des autres. Et pour une fois, il ne se trouve pas une goute de sang sur tes vêtements, et tes poings se portent bien. Presque une bonne soirée. Sans nouvelles d’elle, tu t’imagines un instant qu’elle aussi doit passer une soirée plutôt tranquille. Un exploit pour lequel il pourrait applaudir les frères Hughes, qui finalement eux aussi devaient être capables de changer, il faut croire. Quelques tapes dans le dos, et tu t’éclipse dans la nuit. Marchant. Parce que si les ténèbres s’amusent de tes pensées, de tout ce que tu es, elles te laisse assez conscient pour ne pas prendre le volant avec ce que t’a consommé. Faut croire que depuis ses quelques mots, la vie te paraît plus important à garder. Quelques mots, qui changent tout. La soirée est assez fraîche mais tu n’habites qu’à quelques blocs de là. Tu n’es toujours pas habitué à être ici, plutôt que là bas. Les nuits sans étoiles, les bruits de la ville qui te garde trop souvent éveillé. Tout ça pourtant est ta nouvelle normalité, sans même que tu sois capable de t’y faire. Les mains enfoncées dans les poches, tu traverse la rue sans vraiment regarder. Tes sens n’ont pas bougés, restent toujours à l’affût de ce qui autour de toi se passe. Et avant d’arriver devant ton immeuble, tu le sais, tu le sens.

C’est différent.
Quand t’es loin de moi
Je ne suis pas entier

Relevant la tête, et les orbes inquisitrices. Ton esprit comprends avant toi, l’attroupement. Les pas se font plus rapides et plus lourd. Les sifflements ne font bouger personnes. Et le premier que tu attrape par l’épaule fait volte-face devant toi prêt à réagir. Pourtant il s’y arrêtes, car peut-être sent-il alors la rage qui bat contre tes tempes. Lève les bras vers le ciel en excuse. Et tu te fraye un chemin assez facilement, ils te connaisse ici. Savent ce que tu fais à ceux qui s’approche un peu trop de toi. Et tu sais pas si c’est toi qui grogne de rage, ou eux de peur. Mais tu vois rouge Ares. « Si tu tiens à ta putain de vie, je te conseille de la lâcher.» La mâchoire serrée. T’a pas ton arme sur toi, mais t’en à pas besoin. Tu ne l’a pas encore regardée, mais tu sais. C’est lui que tu lâche pas du regard, celui dont les doigts lâchent la chevelure ébène. Quelques secondes à peine suffisent pour qu’ils reculent, tous. Ceux que demain tu confronterais. Ferait jurer, de ne plus jamais la toucher. Ce n’est qu’alors que ton regard se pose sur elle, furtivement avant qu’elle ne vienne contre toi se blottir. Sa silhouette frêle qui se met a trembler avant que tu ne refermes tes bras autour d’elle. « Je suis là, je suis là.» que tu répète pour la rassurer. Qu’est ce qu’elle faisait là ? Tu le sais déjà au fond. Que les frères qu’elle avait, ne la méritait pas. Tu le savais déjà, qu’à leur habitude, il l’avait blessée.

Mais tu oublie tout ça.
Quand tu sens cette odeur
Que tu connais par coeur

« Phee ?» L’inquiétude tremblante. T’a jamais associé le sang à elle, sauf dans les cauchemars venant rythmer tes nuits comme alertes d’insomnie. Tes mains qui la force à te regarder. Les paumes dans son cou, contre ses joues. Et les doigts qui dans la précipitation agité viennent chercher d’ou vient se liquide pourpre. T’a toujours eu peur. Tu te souviens trop clairement les scènes de ses cauchemars … Trop clairement. « Phee qu’est ce qu’il s’est passé ? Qui t’a fait ça ??» Sans t’en rendre compte alors, tes mains cherchent. Les blessures. Si il y’en, combien il y’en ? Le sang, y’en a-t-il encore ? Contre la silhouette les mains cherchent. Comme elles ont toujours eu l’habitude de le faire chez ses frères d’armes, pour évaluer rapidement l’étendue des dégâts. La panique qui pulse dans sa tête. Et qui vient se calmer quand il comprend enfin que ce n’est rien, avant qu’elle le dise. Le soupire de soulagement se veux lourd, trop lourd peut être. Avant que tes azurées ne viennent retrouver ses orbes.

Qu’est ce que je deviendrais sans toi ?
La promesse de gamins qui résonne
   «  Je te préviens, si tu meurs, je viens avec toi Phee »
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Message Sujet: Re: ares -- heart damages   ares -- heart damages Empty Jeu 27 Jan - 18:54

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il y a des âmes qui justifient
qu’on  vole en éclat


Le trépas de ta fratrie s’agglutine dans ton ombre frivole. Celle dansant de terreur contre le bitume d’un quartier que tu connais presque autant qu’il t’est inconnu. Un monde où l’obscurité règne en maître, des briques qui s’entassent et que tu as toujours observé de loin, tes orbes qui se sont toujours détournés de cet univers là. Un instinct de survie dirais-tu, la vérité c’est que cet univers fait d’une douloureuse normalité n’était un danger que si tu t’en saisissais. Cette liberté peinte sous ton nez sans que tu ne puisses la posséder. Une clef jeté dans les profondeurs d’un puit sans fond. Un peu comme lui , oiseau aux ails féroces capable d’étreindre la liberté qui lui avait toujours été interdite. Sa voix éclaté de mille dépris de verres qu’il avalait sous tes yeux observateurs et derrière tes silences étouffés. Tu l’avais vu ce garçon, s’étirer, se galvaniser pour finir par s’évaporer dans des cieux que tu n’as jamais réussi à toucher. Tu pourrais te fracturer chacun de tes os à présent, capable de te jeter gueule la première dans la bouche des affamés. Et même si ça t’effraie, cette odeur-là qui caresse tes narines, celles d’hommes à la violence à peine divulgué, cette violence-là tu n’y est pas habitué, mais tu te sens prête à attendre l’être aimé. Parce que c’était ça, la vérité, celle qui a l’apparence de la couleuvre de culpabilité.


« Vous l’aimez ? »
«  N’importe quoi. Il ne s’agit que de mon beau-frère. »
« Je distingue pourtant plus que cela. »
« Pardon ? »
« Un prénom étouffé par votre culpabilité. »
« C’est ridicule. James était… »
« Quoi donc ? »
«  James était… »


Et c’était bloqué, cette douloureuse vérité. Tu l’aimais James, comme on aime la normalité, comme on aime la banalité. Tu l’aimais parce qu’il cochait toutes les cases que l’on t’imposait sur le papier. Le sourire fier de ton père qui d’une poigne de main se félicitait de cette union tant attendu. Et tu te souviens maintenant, là, dans l’ensemble des pièces du puzzle constituant l’ensemble de ta vie d’enfant, de cette colère que tu as ravalé à cet instant. Sous les pupilles qui te toisaient, tu t’étais refermé, docile petit animal qui n’avait aucun droit de se rebeller. T’avais pourtant envie de crier, t’avais envie de tout bousculer, de courir jusqu’à suffoquer par le manque d’air ambiant. T’aurais voulu tout envoyer valser, mais t’en étais pas capable phee. Tu l’aurais fait et tu te serais disloqué sous les couches de culpabilité que l’on t’aurai fait porté. Parce que là réside le noeud du problème, quand tes aînés disparaissaient, tu étais celle qui restait. Prisonnière d’âme d’une maison dans laquelle tu suffoquais. Alors finalement, tu t’es dit, peut-être un peu naïvement, que James suffirait à combler ta raison. Mensonge épuisant, qui fut balayé par les derniers mots du vivant. Il savait, te l’avais murmuré presque trop tendrement, se sentant obligé de te parler d’Ares dans chaque lettre, chaque coup de fil, conscient que l’inconnu concernant le cadet était capable de te d é c i m e r le coeur.


t’as jamais été capable de le lâcher
t’as jamais été capable de l’attraper
t’es juste restée figée


Et tes propos hargneux à l’égard de tes aînés viennent te cogner. Tu t’en veux, parce que si le fond de tes pensées était pourtant teinté d’une vérité trop longtemps enterré. Tu es sans doute la plus lâche de tous, incapable de ne pas t’accrocher à lui, incapable de le laisser s’en aller, refusant même que la mort vienne le happer. Tu aurais tout donner pour le figer à tes côtés, t’interdisant pourtant de lui arracher ses ails, coupable de l’aimer sans parvenir à l’énoncer parce que ça te pétrifier. T’as préféré te contenté d’un amour qui n’avait jamais égalé le premier, faisant souffrir l’aîné plus que tu ne l’avais imaginé. Et tout cela par conflit de loyauté, finalement tes frères ne sont pas si différents de ce que tu es. Un animal laid qui se cache sous sa fourrure d’illusion. Je suis désolée Ellis. Pardonnes moi Niel. Et tu te demandes Phee, si finalement tes mots crachés, n’étaient pas tout simplement la projection de tes propres pensées tourmentés. Pourquoi ce soir plus qu’un autre ? Peut-être parce que dans tes nuits horrifiés tu te rejoues la scène qui t’a tué.


« Et Ares ? »
« Il est vivant ».


Elles ne sont pas arrivés dans le bon ordre, ces émotions qui t’ont transcendés il y a deux ans. La douleur est arrivé après le soulagement. Dessinant les contours de ton anormalité. T’as le coeur endommagé de regrets et de culpabilité. Un monde sans ares est une photographie de sépia, il ne possède ni saveur, ni goût, n’a aucune bande son, pas même de générique de début ou de fin. Il ne s’agit que d’automatismes dans lesquels tu t’es figé en gargouille immobilisé par tes propres terreurs nocturnes. La vérité c’est que tu mourrais avec lui, t’as été capable de tenir le bateau bancale de ta vie pendant deux longues années, parce que tu le savais là, tu l’espérais aux aguets de ta personne. T’espérais que dans ses yeux, tu retrouverais l’admiration qu’il t’a toujours voué, de l’amour que t’as toujours décidé d’ignorer d’un clignement de paupières. Mais tu le savais Phee, que vos regards n’avaient plus rien d’innocents, la voix d’Ellis en arrière fond qui te le soufflait. Et pour ça aussi tu lui en veux. Sans doute à lui plus qu’à Niel, parce qu’il savait et n’avait rien fait pour te dissuader. Il s’était contenté d’ingurgité ton mensonge. Tu lui en veux presqu’autant que tu t’en veux d’avoir répondu à cette question qu’il t’a posé. La pointe d’hésitation entaillant ton myocarde à l’époque. Ce mensonge là, il y a cru. Et quand t’observes ton reflet dans le miroir, tu te rends compte que tu ressembles aux monstres d’indifférences qui t’ont donné la vie.


Pas ce soir en tout cas,
Je pourrais crever dans tes bras


L’oxygène se renouvelle, Ares devient le soignant de tes maux les plus profonds, ceux qu’il ne connait pas. Ceux qu’il a observé sans jamais te lâcher. Et toi, tu peux entendre ce coeur battre contre tes oreilles. Sa respiration est sans doute la plus belle symphonie qu’il t’ait été donné d’entendre. Tu pourrais danser jusqu’à t’en couper les pieds, sur cette saccade, ce myocarde que t’entends chanter. James n’est qu’une peinture en arrière fond, tes frères aussi, car là, ici, contre lui, tu revis. « Je suis là, je suis là.»  Tu l’écoutes et tu le crois. Maintenant plus qu’hier. Tes doigts crispés contre sa veste, tu t’y accroches comme une damnée, espérant stopper le ruisseau de larme qui mange ta peau. « Phee ?»  Il t’appelle, dans la pénombre. Et vaguement tu te dis, que ton prénom n’a jamais été aussi beau qu’entre ses lèvres inquiètes. « hm. » parviens-tu à articuler entre tes sanglots, tes orbes retrouvant celles du Madds. Tu t’y noies, sans te poser de question, et soudainement, le monde devient plus rassurant. Tu le laisses fouiller ta peau comme le ferait un archéologue à la recherche d’un trésor. Et ses doigts chauds, contre ton épiderme, t’enivrent plus que tu ne le voudrais. Tout en toi s’éveille, alors elle était là, ma clef . Ton esprit occulte volontiers la violence de la scène qui s’est déroulé, parce que tu n’as rien vu. Parce que tu ne veux pas entendre ce qu’il est réellement devenu. T’as peur de le perdre si tu le touches de trop près, t’as peur de te rendre compte que pour lui, aussi, tu es insuffisante. « Phee qu’est ce qu’il s’est passé ? Qui t’a fait ça ??» Et, face à l’alerte de son regard, en toute discordance tu te mets à sourire péniblement. T’as mal, quelque part là, entre tes côtes, les lèvres tremblent, et ton arcade te démange, tu ne penses même pas à cette scène qui a lieu dans quelques jours. Tu ne vois que lui.


Tu n’as toujours vu que lui.
Le sauveur de tes maux les plus profonds


« Moi…c’est moi qui me…suis fait ça comme une idiote. » Que tu énonces, non sans trembler, te remémorant les mots que tu as balancé au visage de tes frères. Les iris douloureuses d’Ellis, la voix aphone de Niel. Et toi, le monstre qui n’a fait que jeter du sel sur leur plaies. Je suis désolée, si vous saviez. Ta trachée pourtant, n’a qu’une seule et unique envie, hurler le prénom d’Ares jusqu’au bout de la nuit, alors tu souris, tu tentes de le rassurer. Parce que de tous, il est celui qui n’a jamais détourné le regard, celui qui as toujours eu la moelle de se confronter à tes plaies invisibles, celui qui supportait de te voir dans toute ta laideur. « Ellis et Niel…ils se sont battus…et… » t’as l’odeur de ta propre honte entre tes lèvres et pourtant, avec lui, tu parles. Tu as envie de parler. Alors tes orbes viennent s’enfoncer dans les siennes, ta main froide se pose contre sa joue. « Qu’importe, je vais bien. Je peux rester chez toi quelques temps ? » La douceur de ta voix, les larmes sèches contre tes joues. Tu crèves d’envie de tout lui avouer, que l’espace d’un instant, tu voulais tout quitter, ce monde en premier. Mais que dans ton crâne embourbé de confusion, il t’a rappelé à lui. Je te préviens si tu meurs. Je viens avec toi Phee , des mots prononcés quand tu étais au plus bas. Tu ne peux pas dire que c’est ce qui ta sauvé de ta propre douleur, mais c’est ce à quoi tu t’es accroché pour avancer. Un pas après l’autre. « Je prends pas beaucoup de place… » tu te risques à alléger l’atmosphère, ta main accroché jusqu’ici à sa veste, se glisse contre celle du militaire.


cette fois, je t’attraperai.
pour ne plus jamais te lâcher

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Message Sujet: Re: ares -- heart damages   ares -- heart damages Empty Ven 28 Jan - 15:44

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Our universe grants every soul a twin-a reflection of themselves -the kindred spirit – And no matter where they are or how far away they are from each other- even if they are in different dimensions, they will always find one another. This is destiny; this is love. // ( [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ; [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]) with   [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 


Vous n'en faîtes plus des dîners, et même ceux que vous faisiez avant, tu ne t’y rendait pas souvent. Les seuls moments d’unité que vous partagiez, à quatre, étaient ceux servant de vitrine à la publicité politique. Les faux-semblants venant donner le rythme à cette famille qui n’en était une, sur le papier uniquement. Tu te souviens encore distinctement des photographies prises, de ses moments passés ou ta mère continuait de te dire qu’il fallait que tu te redresse. De faire un sourire, d’arranger tes habits. Une torture pour le gamin que tu étais alors, un terrain de jeu en grandeur nature pour l’adolescent que tu étais ensuite. Pourtant, ton frère lui s’évertuait toujours à se trouver à tes côtés. A s’intéresser à toi. En dépit du fait que tes parents, étaient toujours sur ses côtes. James qui a toujours fait en sorte de t’intégrer, te montrer que non jamais tu n’étais vraiment seul. Il n’a pas toujours réussit, mais n’a jamais eu de cesse d’essayer. Et c’est ce que tu ne comprends pas, quand tu vois les frères d’Euphémia.

Les familles se déchirent
Sur des rancoeurs, et des peurs
Sans même essayer, de tout arrêter

Ils devraient savoir pourtant. Que la vie s’arrête aussi facilement qu’elle commence. Ils devraient savoir. Avoirs appris. A profiter d’être ensembles tant qu’ils pouvaient l’être. Auparavant tu leurs en voulait, de ne pas voir la jeune fille pour ce qu’elle était. Tu rêvais alors de les secouer pour qu’il voit, tout ce qu’ils étaient en train de rater. Mais l’on ne peux pas changer la nature profonde des gens, et Ares aujourd’hui tu le sais bin plus qu’avant. Tu pouvais pas comprendre alors, les tréfonds de leurs âmes. Aux uns, et aux autres. Ce qui quelque part devait les ronger, de la même façon que la tienne n’est plus la même. Chaque jours rythmés par les pensées du frère perdu. Cela ne fait que deux ans que cette souffrance qui a toujours été la leur, te pèse. Et que tu prends les mauvaises décisions, les unes après les autres. Alors comment peux-tu ressentir autant de colère encore à leur égard ? Quand tu penses à la possibilité qu’ils lui fasse encore du mal. Toi qui pendant de longs mois n’avait pas eu la force de revenir vers elle. Tu le sais, que t’es pas le mieux placer pour leur en vouloir. Et c’est plus fort que toi pourtant. Parce que savoir qu’elle puisse souffrir encore, t’es insupportable.

Alors tu préfère croire l’inverse
Croire que cette fois, ils ont étés
Les frères qu’elle méritait

Trop conscient de l’importance que cela avait aux yeux de Phee. Que cette soirée marquait, le début d’une autre vie attendue longuement … Une vie qu’elle méritait. Ce n’est que plus difficile alors que de comprendre, qu’ils n’ont pas étés à la hauteur. Trop difficile de voir les larmes couler encore, contre les joues de la jeune femme. Ses larmes que le pouce essuie avec volonté une fois que le coeur s’est calmé. Dans la nuit qui les caresse, à nouveau à ses côtés, il a l’impression qu’ils sont seuls au monde. Cette capacité n’es qu’à elle, de lui faire tout oublier quand elle est avec lui. Quand elle le regarde. Quand elle se blottie dans ses bras. Euphémia si tu savais, ce que mes pensées hurles depuis tant d’années. Et c’est là, que tu comprends. Que tu ne sera jamais vraiment tranquille, sans qu’elle soit là à tes côtés. Que tu pourrais, encore et encore, les tuer tous jusqu’aux derniers ceux qui lui feraient du mal. La rage valsant dans l’être contre ses frères, qui pourtant n’étaient pas des meurtriers.

Tu refuses
De la voir souffrir
Encore, et encore

Euphémia qui n’a de cesse de vivre pour les autres, plutôt que pour elle. Et toi, c’est pas ce que tu fais tout le temps ? Et tu voudrais seulement qu’elle commence à penser à elle. Trente années traversées l’un à côté de l’autre, sans que les choses ne changent jamais. Et pourtant, ton coeur s’émiette de savoir que tu demeures celui qu’elle retrouve sans cesse après tout ça. Ses déceptions, ses colères, ses peines. Tu l’a abandonnée, sans dire un mot et aujourd’hui tout demeure comme si rien n’avait changé. Comment si vous n’étiez pas deux personnes différentes, mais toujours ses gamins que la vie a décidé de ne pas épargner. Et égoïstement en l’instant, tu te réjouis qu’elle t’aime assez, pour ne pas te laisser filer. Tu te réjouis, qu’elle ai besoin de toi dans ses moments ou elle ne sait plus ou aller. T’es qu’un putain de fumier, Arès. Mais tu te convainc que ta place est là, avec elle. Les larmes qui coulent encore, celles qui ne le font jamais assez. Tu la berces avec douceur pour la calmer, la serre contre toi comme si on risquait de te l’enlever.

Mais ça,
Plus jamais tu ne le laisserais
Arriver

Son sourire te brûle les entrailles. Celui qui ment. Celui qui la place en tant que bourreau plutôt que victime, celui qui attise la colère qui gronde en toi. Quand verra t-elle, que dans toutes les histoires qui bercent sa vie, elle n’est pas la méchante ? Tu te promet. De les trouver. De leur faire ouvrir les yeux. Parce que rien ne devrait être plus important qu’elle, pour le monde entier. Elle commence alors à se mettre en cause, chanson familière depuis la nuit des temps. Tu aurais pu tuer un homme et lui demander de porter ta croix, qu’elle l’aurait fait. Pas besoin de se questionner, tu le sais. Tes orbes qui ne peuvent plus se passer d’elle, celles qui cajolent tout ce qu’elle est. Euphémia tu n’es pas responsable de leurs idioties. Ni des tiennes d’ailleurs. La paume retrouvant sa joue, caressant avec douceur les larmes qui commencent à s’arrêter. Elle t’explique à peine, avec difficulté. Ses cons, qui se sont battus à un repas si important pour elle. Ta mâchoire qui se crispe, qu’est ce que cela serait lors de la représentation ? Que feraient-ils alors, les aînés pas capable de se tenir le temps d’une soirée ? Mais tu sais, qu’elle n’a pas besoin de ta colère. Qu’elle n’a besoin que de ta présence.

Pourtant Arès
Tu voudrais leur faire regretter
De la faire pleurer

« Tu n’es pas responsable de leurs égos, Phee.» que tu peux pas t’empêcher de lâcher. Tu n’es pas responsable d’eux. Mais tu sais que ses mots ne feraient que s’évanouir dans le vent. Parce qu’elle n’a toujours que trop aimé, les siens plus encore. Le contact de sa peau contre la tienne venant apaiser les volcans qui hurlent de prendre les choses en main. Tu voudrais qu’elle ne l’enlève jamais, sa main de ta joue. La question posé avec une douceur non dissimulé, pensait-elle qu’il la laisserait repartir pour les retrouver ? « Tu peux rester aussi longtemps que tu voudras.» Reste, pour l’éternité. Parce que tu n’accepterais pas même qu’elle soit ailleurs qu’avec toi. A peine retrouvée, déjà tu ne peux plus la laisser t’échapper. Ses mots qui te font sourire et ton murmure venant retrouver sa peau « Prends la place que tu veux.» Prends tout. Ta main attrape la sienne, pour l’inviter à te suivre. L’immeuble n’est pas dernier cri, va de concordance avec le quartier. Mais c’est chez toi, en quelque sortes. Des murs et des objets, ne sont pas ce que tu appelle ta maison. Un coeur seulement l’est. Le premier étage rapidement atteint tu l’invite à passer la première pour entrer. Sans jamais lâcher sa main.

Plus jamais
C’est ce que tu a promis

« Rien n’a trop changé.» C’est faux. Toi tu a changé. Les meubles sont les mêmes, tout est pareil, sauf toi. Sauf vous. Appelé à la regarder. Appelé à la toucher. T’allumes la lumière. Tu veux pas la lâcher Ares, pourtant il le faut. Dans un moment d’hésitation pendant lequel tu l’observes. « Hm je vais chercher de quoi te nettoyer.» Sa blessure. Enlever le sang qui sèche déjà. Mais tu ne la lâche pas. Regarde son corps sous la lumière artificielle, ne cligne pas. Ne flanche pas. Avant de retrouver son regard « Tu peux prendre ce que tu veux dans ma chambre, pour te changer.» Mais tu ne la lâches pas encore. T’en est pas capable Ares, et tu ne comprends même pas pourquoi.
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Message Sujet: Re: ares -- heart damages   ares -- heart damages Empty Dim 30 Jan - 11:41

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He never told me he loved me. 
He never told me he loved me,
but he paid attention.


Sous ce toit presque aussi silencieux qu’il n’était que trop bruyant, tu l’as d’abord appelé de tes yeux d’enfants. Ce petit garçon auprès duquel tu as évolué, les prunelles de vos mères respectives s’émouvaient devant ce lien que personne n’osait nommer. Tes premiers rires, tes premiers pas, les premiers mots que tu as bafouillés, tout ce que fais que tu es à présent la femme que tu es, est une partie intégrante de lui. Sa main, toujours, enfoncé dans la tienne depuis tant d’années, que tu n’oserais les compter. Et si souvent, tu te disais que la vie n’avait de sens que s’il était à tes côtés, aussi semblable qu’il t’étais différent. Très vite, tu as compris que tu avais plus partagé à ses côtés, que tu ne le ferais jamais auprès de tes aînés. Qu’il était celui qui savait traduire tes silences et expressivités. Celui qui te comprenait dans les meilleurs et les plus noirs moments de ta vie. Observant ton évolution de la même manière que tu adulais silencieusement la sienne. Au début, il n’y avait que lui et toi. Ares et Euphémia, le titre d’une symphonie que personne ne pourrait déchirer de ses doigts. Et pourtant ce fut le cas…lorsque James posais sur toi, des regards qui n’étaient plus ceux aussi innocents. Qu’il percevait la femme avant l’enfant, et que ses lèvres à lui t’ont surprises au beau milieu de la nuit, le coeur qui s’est emballé, et le regard fier de ton père qui s’appuyait sur toi à l’idée que ce soit lui et pas l’autre . Comme si, là encore, on attendait de toi que tu suives sagement des ordres à peine nommés. Tous dissimulés derrière une fausse liberté qu’on t’offrais avant de te rattraper au vol pour mieux t’enfermer. Et personne ne t’entendait à l’époque déjà, personne ne souhaitait prendre cette place que l’on t’avait attitré après la mort de c h a r l i e .  


parce que tu n’es qu’un pion
déplacé sur la case de ta destiné


Aucun de tes aînés n’était venu chambouler cette triste réalité, l’un fuyant tout ce que tu vivais, à peine greffait-il ses pupilles sur ce corps décharné que tu portais péniblement. Quand l’autre se préoccupait de sa propre culpabilité, noyé dans ses excès de rébellion. Mais toi, Phee, t’étais là, observant cette mise en scène dont les directeurs artistiques étaient ceux qui t’ont donné plus d’ordres que d’amour. Et tu étouffais, la poitrine excédé par chaque infime battement cardiaque. T’étais lessivé de cette vie là, ça ne t’as pourtant pas empêché d’y plonger, l’idée de te confronter aux orbes froides et désapprobatrices de ton patriarche te tétanisais. Alors tu dansais. Alors tu t’affamais. Alors tu composais avec une souffrance aphone, que seul Ares parvenait à discerner. James s’en ai suivi, comme toujours, dans cette triangulation fermée, dans ce cocon qui parfois entretenait ton mal-être. Incapable de te mouvoir, prisonnière des désirs des autres, tu étouffais volontiers les tiens. Détourné les yeux de ce trésor que tu chérissais et qu’une autre embrassait. Tu te souviens parfaitement du cri de ta douleur, la première fois que tu l’as vu avec une autre. Tu te souviens parfaitement du souffre qui a entouré ton palpitant quand il t’a dit que lui aussi, il partait là-bas. Et tu l’attendais, et tu lui écrivais, et tu crevais.


t’as jamais oublié de l’aimer
t’avais juste appris à le faire différemment


Et tes pensées, tes regrets, tout se dissipe. Ares se veut magicien, au coeur furibond. Ares se veut tout ce que tu as toujours désirais, et ce que tu n’as jamais eu le cran d’attraper. Tu ne veux plus, être celle que tu étais. Et tu ne te demandes même pas pourquoi ce soir plus qu’un autre, tu ne sais plus vraiment quand la décision a été prise inconsciemment. Quand exactement tu as laissé ton a m o u r raisonné bruyamment dans les profondeurs de ton âme. Ares dans tes songes, Ares dans tes regards. Ares, finalement, dans chacune de tes inspirations. Tu ne veux plus être cette poupée préfabriqué. Tu t’éprends d’une liberté qu’il a toujours représenté. « Tu n’es pas responsable de leurs égos, Phee.»  Et il chasse, d’un revers de mot, toute la culpabilité qui s’agglutine à ta peau. C’est effrayant, de le voir ainsi. Contre toi, si proche à en occulter les deux années de silences pendant lesquelles tu survivais à peine. « Tu peux rester aussi longtemps que tu voudras.» Il parvient à te faire sourire, il parvient à réparer tout ce que d’autres ont brisés. Dans ses azurées tu existes plus que jamais tu ne l’as fait. L’ombre de James chassée au loin, sans doute laissé dans cette maison que tu as saccagé. Alors, tu lui offres un sourire, retient cette vague de déclaration que tu pourrais lui avouer. Pour l’éternité ? , tu connais la réponse, parce que ce soir, derrière ton esprit tourmenté, tu n’as jamais été aussi lucide sur ce qui vous liais. Les yeux ne mentent pas, encore moins ceux du Madds. « Prends la place que tu veux.» Alors tu acquiesces, peine à dissimuler ton sourire satisfait, ta main dans la sienne, il t’attrape et t’emmène dans cette Olympe qu’il a construit de ses mains. Le chemin est aussi long qu’il n’est trop court, tes yeux ne s’arrêtent sur rien d’autre que le visage du Madds.


tu l’aimes, tu l’aimes, tu l’aimes, tu l’aimes
Et tu pourrais le gribouiller sur du papier peint


« Rien n’a trop changé.» C’est sa voix qui t’éveille de tes pensées, te ramène à la réalité. Cet appartement vétuste, dans lequel tu respires, entre des murs qui te paraissent être des constellations. Du regard tu observes, te nourris des détails, le coeur de son habitation qui le dépeint parfaitement. Ta main toujours enfoncée dans la sienne, greffée comme s’il était ta propre extension. Tu te refuses de la lâcher, refuse ce vide qu’il a nourris ces deux dernières années. « Hm je vais chercher de quoi te nettoyer.» Et tu clignes des yeux, silencieuses, à dire vrai, tu avais oublié l’accident, ta voiture dans un sale état, et ton arcade légèrement abimé. T’avais tout oublié, occulté dans un coin de ton esprit, parce qu’enfin tu lâches prise. « Tu peux prendre ce que tu veux dans ma chambre, pour te changer.»  Et dans ses yeux tu te noies, tu ne l’écoutes pas, t’intercepte tout ce qu’il ne t’a jamais dit. Tu te veux arrogante, prétendant que lui aussi, il t’aime à s’en décharner. Tu occulte la bulle mystérieuse qui l’a changé depuis que James n’est plus, car toi tu n’as pas bougé, à dire vrai tu n’as jamais autant bougé que ce soir. Ta main dans la sienne, t’as envie de danser à ses côtés, t’as envie d’écouter tes désirs les plus déplacées. Alors tu souris, acquiesce. « Je vais y aller alors… » tu ne bouges pas d’un iota. Les pieds ancrés dans ce sol sur lequel tu aimerais que vous vous couchiez, recouvrant vos corps respectif dans des danses enflammées. Tes prunelles amourachées ne le quittent pas. Et ton corps lui, se décale, légèrement, s’approche de celui du Madds, ta main libre vient élire domicile contre cette joue. Comme si, là avait toujours été sa place. ô Ares, on va regretter n’est ce pas ? « Je devrais y aller… » ta voix découpe le silence bercé par la mélodie de vos expirations et tu s o u p i r e de soulagement contre ses lèvres que tu effleures, tes yeux ne quittent pas une seule seconde le navire que représentent ses orbes. Et contre tes tempes ton coeur hurle un hymne à l’amour. « Je devrais… » et c’est toi que tu étouffes, toi et ta raison, contre ses lèvres que les tiennes touchent, contre cette peau chaleureuse qui accueille ton baiser tendre, quelques secondes à peine, c’est furtif et pourtant…jamais tu n’as éprouvé autant d’émotions. « je… » si prêt, tu te refuses à le quitter, tu ravales des excuses qui demandent à couler sur lui, tu refuses tout, et te nourris de son simple regard que tu interroges.


éclosion de ton amour
explosion de tes désirs.
Soulagement de tes pulsions
Et la culpabilité demain, viendrait te hanter.
Mais pas ce soir…pas ce soir

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Message Sujet: Re: ares -- heart damages   ares -- heart damages Empty Dim 30 Jan - 16:30

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you make me
wan to
make mistakes

C’est tout, absolument tout que vous avez fait ensembles. Pas une vie que tu ai pu avoir, si elle n’avait pas été à tes côtés. Vos premiers pas, vos premiers rires, vos premières dents, vos premiers chagrins … Il n’y à rien que tu n’ai pas vécu à ses côtés, jusqu’à aller, à porter le deuil de ton frère. Entremêlés l’un à l’autre depuis l’instant ou vous avez vu le jour. Personne ne s’y attendait, parce que de toute façon personne de t’attendais toi Ares. Venant bouleverser les plans de plus de personnes que tes propres parents, une vie qui n’était pas prévue. Et parfois tu te demandes, si t’es pas né juste pour être à ses côtés. Et ça te suffit, ça te convient. Éperdument aveuglé par tes sentiments, tu t’es toujours contenté de ce que tu pouvais avoir. Même si pour cela tu devais te porter témoin de son bonheur avec un autre. Le voeux inconsciemment fait de ne pas être capable d’avoir tout ce que tu rêvais d’avoir avec elle, avec une autre. Tu ne t’en est pas tout de suite rendu compte, certaines conquêtes attendant de toi bien trop de promesses que tu ne pouvais faire. Enfermé dans cette volonté de ne pouvais le faire sans elle. Pathétique. Comme ce que ton père n’a eu de cesse de répéter, car en plus d’être encombrant, t’a même pas été capable de te marier. Ni d’avoir des enfants afin de faire perdurer le nom de famille tant glorifié. Y’a personne que t’a jamais voulu à tes côtés, d’autre, qu’Euphémia Hughes. Alors tu t’y est tenu, à cette volonté. Quitte à tout sacrifier, cela t’importait peu alors. Car tu n’aspirait pas à avoir une famille, ni à avoir des enfants rien. Ton âme dédiée totalement à l’armée, des gars comme on en faisait plus. Rentrant dans le tas sans réfléchir, parce que toi qu’est ce que tu avais à perdre ?

Everything.
Everything to lose
Without knowing it

Tu l’a aimé, avec ses défauts et ses qualités. Tu l’a aimé avant qu’elle n’apprenne à s’aimer elle même. C’est elle qui dans tes souvenirs venait faire naître tes plus grands sourires. Elle qui venait apaiser les maux agitant ton être. Solutions à tout tes problèmes, elle a toujours été là. Comme une destinée que t’a jamais vraiment pu attraper. En train de l’observer quand elle dansait, la regardant pendant les heures perdues en cours. L’unique raison pour laquelle tu t’y rendais à ses cours d’ailleurs, c’était pour passer une journée de plus à ses côtés. L’unique raison de ta présence à tout ses galas, à toutes ses fanfares de perfections que tu haïssais. Proclamant que sans toi elle se serait ennuyée, quand toi en vérité tu aurais tout donné pour qu’un autre soit organisé, et passer plus de temps à ses côtés. Incapable de jamais t’attacher à quiconque, les petites amies, les rencontres que t’a faîtes, jamais à la hauteur. Mais tu l’a fait, parce qu’elle a commencé. Parce qu’elle s’est mise avec James, tu a commencé à garder les conquêtes plus longtemps pour faire semblant. Comme tu l’a toujours fait. Faire semblant que tout allait, que toi aussi t’étais capable d’avancer. Quand pourtant, tout te maintenait dans un passé presque trop glorifié. Rien n’est plus douloureux que de voir la personne que l’on aime, en aimer un autre. Et pourtant Ares, tu n’a pas cessé de le faire.

Will i ever
Fall in love
like this again

Deux ans. C’est le plus longtemps que t’ai connu, à l’agonie. De l’avoir perdu lui, et de la tenir elle à distance. Deux années pendant lesquelles tu n’a eu de cesse de te laisser mourir, ou bien laisser la vie essayer de le faire. T’achever. En finir. L’unique raison pour laquelle tu l’a maintenue si loin de toi pendant tout ce temps, parce que tu savais. Savais qu’elle ne t’aurais jamais laissé faire, comme toi tu l’en à toujours empêché. L’idée même qu’elle te soit enlevée venant révéler tes instincts les plus primitifs. Et toi, tu lui a refusé le possibilité de te faire revenir jusqu’à elle. La maintenant à distance pour pouvoir te laisser dépérir doucement. Sûrement. Pourtant elle était toujours là, coincée dans tes pensées, dans les photographies que tu pouvais passer des heures à regarder. Juste pour la voir un peu. T’a pas cherché à la contacter une seule fois, enfin. Tu a essayé, avant de tout effacer et envoyer ton téléphone de l’autre côté de la pièce. Parce que tu craquait, de ne pas être à ses côtés. De ne pas pouvoir être là pour elle. Et si tu l’avais fait ? Faiblir avant, avant cette soirée là ? Tu n’y penses pas. Parce que tu l’a compris avec le temps, les regrets ne peuvent pas changer le temps qui est passé. Le regard a jamais verrouillé sur le futur, aussi court puisse t-il être.

Honestly,
I’d rather be with you
Than by myself

Et elle est là. Là dans la nuit brumeuse, blottie contre toi. Abandonnée par les siens, comme ce refrain qui sans cesse se répète. Les années passent et rien ne change, les chemins empruntés sont toujours les mêmes. Elle revient vers toi comme une évidence pourtant gommée pendant de longs mois. Les choses presque semblent inchangée, vous être à nouveau liés à jamais Phee et Ares. Ares et Phee. Alors pourquoi rien ne ressemble à ce que vous étiez ? Parce que les mots dans ton esprit tournent encore. Ceux prononcés dans une confession inattendue. Le soulagement éprouvé de te voir revenir toi, plutôt que lui. T’oublie pas. Pas même lorsqu’elle vient trouver refuge chez toi pour se séparer de cette soirée qui lui en a trop demandé. Pas même lorsque tu sais que tu devrais lui demander exactement ce qui c’est passé. C’est certainement ce que tu aurais fait avant, lui proposer de s’installer, et l’écouter. Parce que tu pouvais passer des heures à l’écouter. Mais cette fois, quelque chose a changé. Parce qu’elle rentre chez toi et que tu n’es pas capable de la lâcher. Pas capable de faire, ce que tu devrais faire. Envouté par ce qu’elle dégage. Envouté par tout ce qu’elle ne dit pas dans le regard qu’elle poses sur toi. T’es pas magicien Ares, tu l’a jamais été, mais c’est le plus beau des tours qui se passe sous tes yeux.

It’s a spell
That took me
Right to this moment

Vos doigts incapables de se séparer. Tu ne veux pas qu’elle parte, et toi tu ne peux pas bouger. Rien n’est plus délicieux alors que ce moment ou vous êtes incapable de parler. Juste capable de vous regarder, sous un nouveau jour. Celui que vous avez jamais été capable même de toucher, la ligne toujours clairement définie de ce que vous étiez. Elle parle alors, et ses mots tu les entends sans les entendre. Tes prunelles accrochées aux siennes et vos coeur qui se déchirent, battant au même rythme de façon différente. Qu’est ce que tu fous Ares ? Que cris la raison. Celle qui toute cette vie, t’a maintenu dans le droit chemin. T’empêchant de prendre ce risque, qui n’était que trop cher a payer. Vos corps qui s’approchent, car dès qu’elle le fait, tu le fait aussi. A nouveau sa paume trouvant domicile sur ta joue. Comme elle l’a fait des centaines de fois. Mais cette fois … Ô cette fois rien n’est plus merveilleux. Plus vivifiant que ce geste. Le murmure qui dans l’air s’évapore, alors que tu n’es plus capable de t’empêcher de t’approcher d’elle. Ce b e s o i n que tu ressens, de la toucher. Vos lèvres qui se joignent comme une évidence, le soupire lâché de tant d’années sans le faire. La bouffée d’oxygène venant abreuver tes poumons, tandis que tu la laisses prendre le pas de lancer l’offensive.

You are the one
who builds
my paradise

Tes doigts qui s’enlacent aux siens. Ton coeur qui bat à tout rompre. La chaleur qui monte dans tout ton être. Et vos nez qui se trouvent avec douceur, le rouge aux joues. Trop rapide, peut être. Mais plus merveilleux que tout. Elle te regardes, attends. Pourquoi maintenant ? que le cerveau interroge. Mais tu n’a que faire de ses questions. Plaquant tes mains contre ses jours, la rapprochant jusqu’à toi. Retrouver ses lèvres que tu dévores avec passion. Le souffle que tu perds, prêt à t’asphyxier pour que plus jamais tu ne puisses t’arrêter. Elle s’accroche, et ensembles vous dérivez. Douceurs jamais explorées, que les lèvres que tu viens cajoler. Tout s’emballe, tout s’embrouille. Mais jamais, jamais ne t’es-tu sentit aussi vivant. « Phee ...» d’un murmure contre ses lèvres. Souffle à peine de l’oxygène manquant. Les mains qui contre son cou descendent, et le pouce que tu met là sur ses lèvres rougies. Tu inspire, expire. Le regard planté dans le sien. « Pas comme ça.» Que tu continue, malgré toi. Ô si elle savait toutes ses idées qui s’impose à ton esprit. Tout ce que tu aimerais que vous fassiez. Si elle savait le nombre de fois, que cette scène s’est jouée. Le pouce qui se fait caresser à nouveau. Le souffle de la jeune femme s’échouant, là. Le front que tu déposes contre le sien.

Your smell
Your taste
I know you far too well

Pas comme ça. Pas alors que ton monde vient d’exploser. Pas comme ça. Toutes ses années mises au silence par des baisers. Et toi Ares, tu lui donnerait le monde entier si elle te le demandait. Tu rêverais de gouter à sa peau, sans jamais t’arrêter. Mais elle n’est pas n’importe qui, elle n’est que l’unique personne que t’ai jamais aimé.

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Message Sujet: Re: ares -- heart damages   ares -- heart damages Empty Dim 30 Jan - 17:28

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
( soulmates are twin flames )
Our universe grants every soul a twin-a reflection of themselves -the kindred spirit – And no matter where they are or how far away they are from each other- even if they are in different dimensions, they will always find one another. This is destiny; this is love. // ( [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ; [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] with   [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 


ils sont le genre de problème
qui casse un coeur.


D’une trajectoire tracée dès le premier soupire poussé. On attendais de toi que tu brilles, que tu rattrapes tout ce que tes aînés ne parvenaient pas à combler, et tu t’y ai longtemps essayé. À faire briller les yeux de fiertés de tes parents. Le sourire au lèvre, jamais totalement vrai pourtant. Quelques rares instants de complicité partagé avec tes frères aînés venaient parfois combler les brèches. Mais, la vérité c’est que l’unique être qui parvenait à tout boucher ce trou au coeur que tu baladais, c’était l u i . Ça n’a toujours été que trop lui, de tes pupilles d’enfants, à ta malice d’adolescente, tu étais le modelage que lui seul pouvait transformé. Un rire. Un regard. Il bousculait ton monde, le rendait bancale pour mieux le redresser. Avec lui tu riais et surtout, tu respirais. L’évidence, là, qui se creusait comme une tombe sous tes prunelles. You and I , était cette promesse jamais murmurée mais toujours tenue et cela qu’importe la manière. De part toujours, tu t’es accroché, comme une acharnée, parfois même un peu trop. Égoïste que tu es, t’as toujours refusé de lui offrir sa liberté, t’as toujours su comment le ramener à toi, derrière ta douceur se drape ton profond désespoir d’appréhender une vie sans lui. La vérité c’est que t’as salement survécu au décès de Charlie, à celui de James. Que t’as réussi à apprendre à respirer sans eux, à te créer une bulle aseptisé dans laquelle personne ne parvenait à se frayer un chemin. Pas même Ellis. Et certainement pas Niel. Personne hormis Ares n’avait l’autorisation d’y rentrer.


Et ces deux dernières années,
Tu l’as cherché sur ce plafond que tu fixais
À hurler son prénom dans tes plus belles insomnies


T’as tous ces souvenirs d’enfants, ceux d’une vie entière qui reviennent te cogner les parois de ta boite crânienne. Et pas un seul, ne possède pas son image. Toujours là, dans un coin de ta tête, et tu te souviens ces dîners, trop peu nombreux, que tu passais en compagnie de James. Ces sourires doux qui étiraient tes lèvres lorsque tu évoquais tes souvenirs auprès du cadet. T’as pris conscience de ce que tu as pu infliger à l’homme que tu étais censé aimer. À cette fébrilité dans ta voix qui venait la casser en deux, lorsque tu ne savais pas où était Ares. Des tremblements que James a calmé de ses bras, lorsque le cadet s’envolait avant lui. Et au fond, égoïstement, ça te rassurait que l’aîné soit avec lui, dans ce là-bas qui t’étais inconnu, celui qui pouvait te l’ a r r a c h e r . T’as une tonne de regrets qui viennent putréfié ton palpitant, et tu le sais que demain, ça resterait inchangé, ce n’est plus tant prendre conscience de tes sentiments qui t’effraie. Que ces regrets acides que t’ingurgite dès que tes yeux se posent sur ce sourire que James se forçais à afficher. Ces questions auxquelles tu n’auras jamais de réponse, à commencer par : Tu le savais lorsqu’on s’est marié ? .


« Les êtres humains ne sont pas si naïfs, Miss Hughes. »
« C’est à dire ? »
« Et bien, je pense que James l’avait toujours su…d'une manière ou d'une autre. »
« C’est ridicule, pourquoi aurait il accepté ce mariage ? »
« Pour sauver les apparences ou par jalousie ? »
« James n’était pas…il … »



Et pourtant, les mots de ton analyste ricochent trop souvent dans un coin de ta tête, viennent parfois t’éveiller dans tes songes déjà pénibles. Tu savais James similaire à ce que tu étais, capable de sacrifier sa liberté pour les autres, au nom d’un patronyme qu’il fallait glorifier. À toujours recherché l’approbation d’un père, sans parvenir à lâcher prise réellement. Tu te souviens de la première fois qu’il a pris ta main, de cette sensation différente que tu avais éprouvé dans tout ton être. C’était forcé, et naturel. Un paradoxe appuyé par les regards approbateurs de vos géniteurs. Et pourtant, t’es aussi fautive que lui. Parce que tu savais, à quel point des frères pourraient s’entretuer dans votre monde. Un univers où les dents sont sciés mais où la cupidité est gage de qualité. Tu l’avais compris ton monde, tu n’as simplement pas été capable de suivre la cadence. Alors t’as abdiqué, lâchement. Sans mesurer l’étendu de tes conséquences. Et ce soir plus que tous les autres, quand tu le regarde l u i , tu te dis :


Je suis désolée James,
D’avoir tout brisé
De t’avoir arraché ta liberté pour la lui laisser,
À l u i


Et parfois, tu te demandes, si tout avait été différent, si les pions avaient été réservé, où est-ce que vous en serriez ? James ne serait plus là. Charlie non plus. Mais Ares, lui, est-ce qu’il aurait été entier, s’il avait été l’homme que tu aurais épousé ? Est-ce qu’il aurait pu briller comme il l’a toujours fait, ou bien est-ce que ce monde qui t’as brisé et que tu t’ai toujours refusé de lâcher, l’aurai étouffer. Est-ce que tu l’aurais perdu en acceptant de l’aimer, quand toi-même tu n’étais pas capable d’apprécier la personne que tu étais. Inconsciente de toutes les forces qui trace les contours de la personne que tu es. Ces mêmes contours qui se mettent à briller lorsqu’entre ses doigts, tu te galvanise d’une toute autre lueur. Lorsque vos lèvres se rencontrent dans une gestuelle presque trop évidente. Ça à le goût d’un amour toujours joué au loin, caché au regard du monde, à ces pensées partagées d’un regard souvent dérobé. À ces sourires qui voulaient dire : aimes moi que vous vous lanciez. Et tout prend sens, quand son souffle vient se cogner au tiens, que deux respirations n’en deviennent qu’une seule. Et qu’il ne te lâche pas . Et si le début de la danse possède la douceur exquise d’un drap de soie. Tu te laisses volontiers passionnément emprisonnée par ses mains qui enferme ton visage. Ce baiser plus virulent te fait tourner la tête, il te fait perdre pied, lorsque tu peut sentir contre tes paumes, son torse, lorsque contre l’épiderme de cette dernière son coeur s’emballe au rythme du tiens. Tu te maudits d’être humaine, de sentir que le manque d’air te calcine les poumons, tant t’aimerai uniquement t’abreuver du sien. Et pour la première fois de ta vie, tu r e n a î t . « Phee …» c’est presque une supplique, d’un rauque qui te fait tourner la tête, ton coeur s’emballe, au même rythme que tes pensées qui se bousculent. Et pourtant tu ne dis rien, tes paupières closes, tes joues rougies. Tu t’électrise pourtant quand les pulpes de ses doigts viennent cajoler tes lippes, celles qui lui appartiennent à tout jamais. Tu le sais, le veux, et cette fois t’essayes de te convaincre que tu pouvais y arriver. « Pas comme ça.» Et la peur frappe au même rythme que ses mots.


Y’a trop de non dits,

Y’a sans doute trop de regrets.
Et peut-être que c’est trop tard, Phee.


Tout s’embrouille, tout se mélange et tu peux sentir ton coeur se couper en deux. Tu le sais, que c’est plus compliqué, que ce n’est pas qu’un refus. Et pourtant, t’as mal. Parce que tu te rends compte que c’est ça l’amour, c’est prendre une claque au moindre petit mot. C’est ce que tu n’as jamais éprouvé avec personne. Pas même James. Tes jambes deviennent du coton, et si tes mains n’étaient pas logés contre le torse d’Ares, sans doute que tu t’écroulerais de honte. Tu te sens ridicule sans savoir pourquoi. Et tu peux entendre la voix de ton père : ça te ressemble pas, Euphémia. Alors tu te recule, un peu brutalement, plus que tu ne le voudrai, tes orbes évitantes qui balaie la pièce. Et tu prends conscience, qu’effectivement, rien n’avait changé. Que lui aussi, il est resté figé. Ta gorge se racle, et nerveusement tes mains se glissent dans ta toison, ce tic d’enfant angoissée qui revient, ce même tic qui te poussait parfois à t’arracher les cheveux les uns après les autres quand l’air devenait trop oppressant. « Je suis désolée, j’aurai pas dû, c’était déplacé t’as peut être quelqu’un et puis… » et puis quoi ? Tu ne sais même plus tant tout est confus et que dans ton crâne il n’y a que ce baiser qui revient te balafrer le coeur. Alors tu secoues ton visage, honteusement nerveuse, tu rigoles en te déplacement, tu cherches sa chambre. Tu veux t’y enfermer, tu veux te diminuer, tu veux disparaître. « Je…je… » et tu paniques, ton coeur s’emballe, tu te sens étouffer. « Un t-shirt oui…voilà… » tu ne sais même plus ce que tu fais, tant tous tes os sont percutés par ta fébrilité, tu te cognes le pieds contre la table basse, mais tu t’en rends pas compte. Finalement, te la trouve cette chambre dans laquelle tu prends la fuite, plus vite qu’il ne le faut que pour inspirer. Tu te détestes, présentement, d’avoir osé, parce que c’était égoïste, parce que y’a toujours James. Et ça, tu ne peux t’en prendre qu’à toi, Phee. Alors ton corps glisse à côté de la porte que t’as fermé, tes doigts refermant le tissu d’un vieux t-shirt que tu tires sans même le regarder. « Je suis désolée, Ares… » et t’aimerais lui crier, toutes tes désolations. Mais rien ne sort.


parce que ça ne te ressemble pas,
n’est-ce pas papa ?

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Ares Madds;

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Ares Madds





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Message Sujet: Re: ares -- heart damages   ares -- heart damages Empty Dim 30 Jan - 18:32

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« Vous devez arrêter de regretter, Arnold. Commencez à vivre. »
Mais t’en voulais pas de cette vie
Proposée, sans elle

Parce que tu n’a fait que regretter tout ce qu’il s’est passé. Allant des premiers moment ou ton coeur c’est emballé pour elle, à tout les autres. T’oubliera certainement jamais la première fois que t’a compris ce que James avait dans le regard. Plus que les autres, c’était là la trahison qui ne passait pas. Parce que t’a jamais aimé un seul de ses copains, mais que tu te persuadais que ce n’était que parce que tu ne voulais pas la partager. Et c’était vrai au fond, tu refusais de la partager avec qui que ce soit. Tu te leurrais simplement, sur le fond de ce que tu ressentais, et ce que cela représentait vraiment. T’oubliera jamais toutes ses fois, ou t’aurais pu l’embrasser, lui souffler dans l’oreille des vérités que tu ne comprenais pas encore. Des regrets, pourtant, accrochés à la plupart des souvenirs partagés ensembles. Ça ne les entachera jamais, mais tapis au fond de ta mémoire ils grognent d’exister. Parce que tout aurait été si différent, si tu ne l’avais pas laissée t’échapper. Si ce jour là, installés sur le toit de ta chambre tu ne l’avais pas laissée s’en tirer. Quand tu lui a demandé si elle était heureuse, si épouser James c’était ce qu’elle voulait vraiment. Naïvement, l’enfant à l’intérieur de toi avait espéré entendre d’autres mots en réponse à ta question. Mais son regard ne mentait pas en affirmant qu’il s’agissait de son choix. Qu’après tout, elle voulait tout ce que cette vie avec James lui offrait. Et toi, toi comment t’aurais pu lui enlever ? Lui avouer, que tu l’aimais plus que n’importe qui sur cette foutue planète. Vivre alors, ne te paraissais pas possible sans elle.

Survivre à peine
Sans ta présence à mes côtés
Sans ton sourire pour me guider

Qu’est ce que cela aurais été ? De lui avouer la vérité. Après quoi ? Vous auriez décidé de vous marier, acheter une maison, et vous auriez eu des enfants. Et Ares, tu t’es convaincu que tout ça ce n’était pas ce que tu voulais. Quand les illusions d’un tel avenir pourtant, te faisait rêver. Tu les à tous enterrés, ses possibles. Enfouis sous des kilomètres de terre, pour devenir observateur de ce que toi tu n’aurais jamais. Et tu t’en voulais, trop souvent. D’imaginer la garder dans tes bras pour l’éternité, d’imaginer l’embrasser, l’avoir à tes côtés. Tant de privilèges d’adolescent, qui avec l’arrivée de ton frère dans l’équation n’ont fait que s’effacer. Sans le vouloir sûrement, doucement, Euphémia c’est détaché de toi dès l’instant ou elle l’a aimé lui. Et tu leur en à voulu, à l’un et à l’autre. Faisant plus d’une fois exploser ta colère, avant de les retrouver pour un énième dîner. Ceux que tu évitait quand ils n’étaient que tout les deux, et n’invitaient que toi. Comme pantin, spectateur de leur bonheur. Tu les détestais dans ses moments là, imaginait pouvoir les affubler de ta colère en te contentant seulement, pourtant, de hocher la tête quand on te proposait un nouveau verre. Enchainant les nouvelles venues, pour toi aussi leur jeter à la figure que tu pouvais être heureux. Alors que rien n’était plus faux que la mascarade jouée, pour leurs beaux yeux.

Parce que tu les aimais pas ses filles là
C’est le prénom d’Euphémia
Tatouée sur ton être, qui résonnait

Tonalité particulière. Celle de cette vie, fausse. Vide. Et creuse. Celle destinée au gamin surprise. T’a toujours aimé ton frère, jamais il ne t’es venu à l’esprit de te battre avec lui pour de vrai. Et pourtant … Pourtant tant de fois t’es-tu demandé, ce qu’elle aurait été ta vie, sans lui. Tout comme lui l’avait déjà certainement fait trop de fois. Parfois tu te convaincs qu’il savait, savait que ton coeur agonisait d’aimer sa femme. Mais jamais ne te l’a t-il reproché. Est-ce que lui aussi, rêvait de cette vie sans que tu sois là ? Tu l’espère. Ce serait moins amer alors, aujourd’hui. De repenser à toutes ses fois ou t’a voulu qu’il disparaisse, alors qu’aujourd’hui encore tu pleures son absence. Combien d’années suffisent pour faire le deuil ? Jamais assez visiblement. Trop peu, pour oublier tout ce qu’il était. Tout ce qu’il représente aujourd’hui. L’oublier, tout simplement. Tout serait bien plus simple alors. De ne pas imaginer qu’il vous regarder, qu’il analyse tout ce que tu fais, et tout tes espoirs. Parce que depuis qu’il n’est plus là, tu n’es qu’un mort dans le monde des vivants. Mais les lèvres d’Euphémia contre les tiennes, te ramènent à la réalité pour la première fois depuis longtemps.

Ton coeur qui retrouve sa demeure

Tu te laisse si facilement enivré par les lèvres de la ballerine cherchant les tiennes. Par un souffle unique que vous partagez, t’y accrochant comme si c’était ta destinée. Et c’est certainement tout ce qu’elle est. Rien ne devrait pouvoir vous arrêter, comme trop de fois avant. Tu devrais être capable Ares, de la serrer contre toi et de l’amener dans l’univers que t’a construit pour vous pendant toutes années. Et pourtant, plus tes lèvres emprisonnent les siennes plus la réalité mortelle vient te frapper le crâne. Qu’est ce qu’il dirait ? si il était encore là. Pourquoi maintenant ? Parce que toi Ares, t’a passé toute ta vie à l’aimer. L’aimant même avant de comprendre ce que cela signifiait. Ce moment tu l’a imaginé trop de fois pour les compter. Ton coeur qui s’affole, c’est imaginé en tachycardie tant de fois. Tant de fois, Phee. Ce baiser n’a rien de simple, tout de compliqué. Vient ajouter plus de ténèbres à tes pensées, qu’autre chose. La dualité de tout ton être qui se confronte ; t’offrir à elle comme normalité. Ou lui expliquer. A quel point, toutes ses années rien n’a été plus compliqué que de l’aimer. Car elle n’est pas les autres. Pas celle que t’amenait dans ta chambre sans réfléchir. Pas celle que tu chassais avant le petit déjeuner. Sans conséquences, sans importance.

Non.
Elle, elle est tout
Tout ce qui importe

Tu t’en veux déjà de l’arrêter. T’attends à ce que ton coeur souffre, mais tu ne t’attendais pas au regard qu’elle dépose sur toi. Brisé, quelque part. Tu ne pensais pas un jour, être l’auteur d’une telle souffrance. Tu secoue la tête pour la couper, couper ses pensées qui semblent se jeter avec violence contre son esprit. Reste, reste avec moi Phee. Mais la panique la prends, et toi pour l’instant t’es seulement impuissant. Tu vois se jouer, devant tes orbes interdites, une scène que tu n’imaginais pas. « Quoi ? Non non je n’ai personne-» elle s’emmêle, trébuche et te repousse. Te tiens à distance alors que tu la suis. Non elle ne comprends pas, ce n’est pas ce que tu veux. Phee écoute moi. Mais elle n’écoute pas, s’enferme dans cette bulle qu’est la sienne. Celle dans laquelle tu à d’ordinaire toujours accès. Te laisse de l’autre côté. Elle s’enferme pour que tu ne puisses plus la voir, ni la toucher. Et toi tu demeures figé devant tout ce qui vient de ce passer. Tu l’entends murmurer des mots que tu ne comprends pas. Reste là au milieu de ton appartement sans comprendre vraiment tout ce qui vient de ce passer, trop rapidement. La descente aux enfers, que t’avais pas vu venir. Tout aurait du être simple pourtant, comme d’habitude. L’aider à soigner ses blessures, la laisser ce changer. Elle aurait dormit dans ton lit et toi sur le canapé.

Le même refrain
Répété
Depuis tant d’années

Non. Non ce n’est pas ce que tu veux. Te cantonner à ce que vous avez toujours été, ce que vous avez toujours connu. Alors en quelques pas seulement t’es posté là derrière la porte qu’elle a fermé. Pour se protéger, de ce qui venait se passer. Contre le bois ta tête s’arrêter. Et tu soupires. C’est là, la dernière chance qui t’es présentée. Comme cette fois sur le toit, celle que t’a pas prise. Cette fois, Ares, tu sais que si tu ne fais rien. Plus jamais tu ne pourra revenir en arrière. Et après un soupir, tu t’avoue vaincu. « Phee, je suis désolé.» Que tu souffle sans cesse. « C’est pas ce que je voulais.» Tape du front le bois. Les paumes posées à plat. T’inspire avec difficulté. Comment ouvres-t’on son coeur, fermé depuis une éternité ? « Ce baiser, si tu savais … Si tu savais le nombre de fois ou j’ai voulu t’embrasser. Je pourrais te les lister, si tu me le demandais. A chaque fois j’ai faillis le faire avant de m’arrêter.» Toutes ses années. Lors du bal de promo, quand t’avais abandonné ta cavalière pour le retrouver. La serrer dans tes bras, et danser à ses côtés. Ce soir là, tes lèvres c’étaient avancées avant de se poser sur sa joue. Le picotement, démangeant pour retrouver la chaleur des lippes d’Euphemia. « Pendant tout ce temps, ou tu étais avec lui.» La voix qui se casse d’y penser d’en parler.

Le sais-tu seulement ?
Euphémia
Tout le mal que ça m’a fait

« Euphémia, j’ai jamais cessé de t’aimer.» que tu lâche. Inspire. Lourdement. Les mots que t’a jamais prononcé. A personne. Jamais. Ni même à la légère. Trop lourd de sens, trop importants. Destinés à elle uniquement. Tu t’es jamais arrêté. Tu pensais pourtant que ça passerait, mais cela n’a fait que s’amplifier. Les paupières closes, ne regrettent pas de l’avouer. T’engueulent presque d’avoir trop attendu. « Je ne voulais pas que notre premier baiser, si il devait y’en avoir un un jour se passe comme ça.» Que tu murmures à nouveau. Les paumes remplacées par les poings. Comprends t-elle seulement ? Qu’elle est tout ce que tu à toujours voulu. Tout ce que tu à toujours aimé. « Pas après ce que tes frères ont fait, pas après que tu ai eu un accident.» Le coeur qui c’était calmé reprends, comprends. Que cette fois, vraiment tu n’a plus de secrets pour elle. Aucun.

Je veux plus m'arrêter
T'embrasser pour l'éternité.

_________________
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Message Sujet: Re: ares -- heart damages   ares -- heart damages Empty Dim 30 Jan - 19:21

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Il a toujours été plus fort que toi
Et peut être qu’au fond tu l’aimais  déjà pour ça

Parce que ça ne te ressemblait pas


Toi, Euphémia, l’enfant aux sourires crispés, figés, qui avait tout de factice et rien de vrai. On te photographiait, dans tes robes que tu ne devais pas plisser, la fée de la nation, on te présentait au monde comme la merveille que chaque foyer se devait de posséder. Et puis, on t’oubliait. On cachait ta noirceur, ou du moins on l’a balayé d’un revers de main, toute cette colère qui nageait dans tes entrailles, qui faisaient des vagues, qui perturbait l’équation parfaite. Le tableau de réussite, le tableau d’une success story à l’américaine, le patriotisme en étendard que tu te tuais à justifier lorsque le micro t’étais tendu. Tu remplaçais les frères qui n’étaient pas là, éblouie par le feu des projecteurs, étouffés par les journalistes, le moindre faux pas pouvait te condamner à mort. La demeure était un cachot, dans laquelle tu te cachais, enfermée dans ta chambre, repliée sur toi-même, l’air te manquait trop souvent. Avant qu’une pierre ne vienne cogner ta vitre. Avec qu’Ares ne vienne te libérer. Et tu ne les comptes plus ces fois, où le petit garçon préférait être puni à ta place, ces nombreux instants où il adossait volontiers le mauvais rôle pour te sauver. Tu le revois sourire, les t’inquiètes pas phee à peine murmuré quand tu observais son père le tirer par le bras pour mieux lui cracher sa déception au visage. Ces nombreuses fois où, la main large et froide de ton père contractait ton épaule, et que son regard te lançais des ne t’avise pas de l’aimer, celui-là . Ça n’a jamais été nommé, non. Ô cela ferait désordre d’avouer qu’on ne contrôle pas, quand tout est si p a r f a i t . Charlie en avait fait les frais, condamné à mort avant même d’être né, trop sensible, trop fragile, trop emphatique. Trop tout et finalement, jamais assez. Et tu le sais au fond, Phee, que tu pourrais blâmer tes deux aînés autant que tu le voulais, ils ne sont fautifs de rien.


parce que ce soir, t’es éprise
d’une étrange lucidité


Tu ne saurais dire à quel moment tes pensées se sont divulgués dans la réalité, à quel moment exactement tu t’es arraché de ce voile opaque qu’on avait entretenu devant tes orbes. À quel moment, tu as arrêté d’être assumé par cette fichue destinée que tu n’as jamais désirée. Est-ce quand tu as éclaté ce plat devant les deux plus âgés ? Ou bien est-ce finalement les mots d’Ellis qui ont ricoché en toi. La réaction épidermique de Niel, n’ayant fait qu’attiser ce que tu te refusais à réaliser. Aucun de vous ne vivait, Ellis excepté. Niel et toi avez plus en commun que tu le reconnaissais. Toi aussi, t’as été lâche, toi aussi t’as refusé de le capturer, l’unique amour qui t’étais réellement destiné. C’est à peine si tu t’autorisais à le visualiser. Et tu te souviens, cette longue conversation devant la cheminé, c’est l’air de rien que ton père t’as déshumanisé, te susurrant que James était la bonne solution. Et, que c h a r l i e l’aimait. Ça t’a poignardé sur place, et tu te revois encore te liquéfié sous les chaleurs des flammes. T’avais pas encore conscience de tout ce qui se jouait et par ailleurs, tu n’as jamais compris pourquoi Ares le débectait à ce point. Maintenant tu sais, quand tu croises les orbes du Madds, tu reconnais cette même flamme qui jaillissais dans celle de ton défunt aîné.


Alors c’est ça papa ?
C’est parce qu’il lui ressemblait ?


Mais là encore, ce serait facile de lui jeter la pierre. De te dédouaner de tes responsabilités, tu n’auras jamais les réponses que tu attendais au retour de James. Car James n’est jamais revenu. Et qu’il ne reviendrait jamais, t’as beau essayer de le maintenir en vie dans ce loft que vous partagiez, ça ne rachèterait pas tes fautes. Ça n’effacerait pas les traces de rouges à lèvres que tu essuyais sur ses chemises. Celles que tu ignorais. Celles que tu méritais. Parce que tu ne l’aimais pas assez, et tu ne l’as jamais aimé comme il l’aurait voulu, de la façon dont tu regardais Ares. De la façon dont tu respirais l’odeur du cadet pour oublier que tu t’étais dérobé par lâcheté. T’as pas d’excuse, pour les années perdues, pour celles arrachés à un mort. Pour celles privés à celui qui reste, à ce que tu lui imposes, là, dans cet instant aussi tortueux qu’il est vivifiant. Tout est compliqué entre vous, tout ne l’a toujours que trop été. Et tu t’es bercée d’illusion ce soir, en pensant qu’il suffisait de le vouloir, pour que tout soit simplifié. La vérité c’est que tu lui fais du mal. Que tu ne penses qu’à toi, et pas une seule seconde à lui. Alors pourquoi, Phee ? Pourquoi tu ne regrettes pas ce baiser que tu cherches là, contre ses lèvres qui sont les tiennes et que tu cajoles. Celles encore stigmatisés par la présence de celles du Madds.


tu préfères encore t’enfermé,
Par lâcheté


Tu te créer ta bulle, là dans cette chambre que tu ne regardes que d’un oeil, ce t-shirt entre tes doigts. T’as envie de te dissiper, de disparaître de cette réalité, ou de la recréer à ton image. D’effacer tes erreurs, plutôt que de passer ta vie à les comptabiliser. T’as entendu, qu’il n’avait personne. Et égoïstement, t’es aussi soulagé que ça pourrait te blesser plus encore, et tu ne sais même pas pourquoi ? Peut être parce que tu prends conscience, Phee, qu’il n’a pas avancé d’un iota. Que tu le revois venir avec des conquêtes que t’a égoïstement jalousé en secret, les mâchoires serrés, à chanter à l’oreille de James à quel point celle-ci ou celle - là ne convenait pas à son cadet. Ça te démangeait déjà à l’époque, de lui souffler qu’il se trompait, sans pour autant lui fournir la clef du bonheur, parce que tu désirais, au plus profond de tes entrailles, que ce soit t o i . Et ce soir, t’es lessivé, tes mains glissés dans ta toison, tu peux l’entendre qui se cale contre la porte, comme lorsque tu étais hospitalisé et que tu refusais qu’il puisse poser un seul regard sur ce corps honteux. Mais cette fois-ci c’est différent, Phee. T’es agacé, contre lui, contre toi-même, contre le monde entier, et cette putain de terre qui continue de tourner pour t’affliger plus que tu ne l’étais. T’as envie de penser à tes frères, à James. Mais ton esprit est tatoué de son unique prénom qui tourne en boucle comme un vieux disque rayés. T’as plus envie de sur-jouer. « Phee, je suis désolé.» Et tes mains glissent contre tes genoux que tu remontes contre ton menton, t’aimerai étouffer tes battements cardiaques. idiot que t’aimerai souffler, mais tu dis rien, pas pour le faire payer, mais pour véritablement l’écouter. « C’est pas ce que je voulais.» Et ça serre ton corps, ça te démange de lui ouvrir la porte, de lui dire de se taire, de le faire taire par tes propres moyens. Encore une fois, tu ne fais rien, parce que tu sais, que tu le perdrais. Pour de bon cette fois. Alors tu presses un peu plus tes jambes contre ta poitrine, animal apeuré que tu es. « Ce baiser, si tu savais … Si tu savais le nombre de fois ou j’ai voulu t’embrasser. Je pourrais te les lister, si tu me le demandais. A chaque fois j’ai faillis le faire avant de m’arrêter.» Les imagines souvenirs accompagnent les mots. Et tu peux les citer, toi aussi ces fois où t’as voulu l’arracher aux bras des autres, pétrifié à l’idée que ton père sois déçu. Tu te souviens ces baisers frôlés, que t’as lâchement décidé d’ignorer. ô ares si tu savais comme je suis désolée , mais là encore, tu peux attendre. Tu peux l ‘ a t t e n d r e ton coeur revis, de simplement l’entendre. « Pendant tout ce temps, ou tu étais avec lui.» Ça fait mal. Parce que tu t’ai imaginé ce scénario, tu t’étais vu culpabiliser, mais ça fait mal, atrocement mal, de te sentir heureuse. De l’entendre véritablement, d’apercevoir tout ce que t’as détruit autour de toi en souhaitant gaver les autres d’une perfection que tu n’as jamais possédé. « Euphémia, j’ai jamais cessé de t’aimer.» Et ton coeur explose, les vibrations de cette bombe parcours tes os et chamboule ton corps tout entier. Ce dernier se lève, tandis que tes doigts ôtent tes vêtements sans qu’il puisse t’entendre, tu te glisses dans ce t-shirt qui porte son odeur, celui que tu respires à plein nez. T’as toujours désiré les entendre ces mots là, et pourtant même si ça fait éclore en toi, des émotions jusqu’ici jamais éprouvé, tu peux te sentir enrager, la main qui se dépose sur la poignet de la porte. « Je ne voulais pas que notre premier baiser, si il devait y’en avoir un un jour se passe comme ça. Pas après ce que tes frères ont fait, pas après que tu ai eu un accident. » et cette fois-ci, tu deviens celle que t’as toujours été.


tu deviens la femme
Qu’il méritait
Celle que t’as toi même mise à mort
Et qui renaît


Tu ouvres cette porte, tu fais exploser cette bulle, et tu l’observes, d’un peu plus haut, là, ton corps couvert de son simple t-shirt, tes cheveux en bataille et ton arcade blessé. « C’est moi qui suis désolée, parce que j’ai mis du temps à l’accepter. Que je t’aimais…que j’ai tout fait foiré, que j’ai voulu satisfaire mes parents plus que moi-même…James… » et tu soupires, cette fois-ci, ton corps se calant contre l’embrasure, ça te fait encore mal, de prononcer son prénom, ça te tord le coeur de te dire qu’il avait sans doute souffert lui aussi. Alors tu fermes tes paupières. « James le savait, il me le répétait, et disons que notre mariage était fait d’affection, mais d’un manque d’amour que ni l’un ni l’autre ne parvenaient à combler. Je pourrai passer des heures à retourner le problème, à me trouver des excuses, à pointer du doigt les erreurs de ma fratrie. La vérité…je l’ai apprise à sa mort, quand c’est ton prénom que j’ai prononcé devant ces soldats, et pas le siens. » et tu l’observes, cette fois-ci, presque soulagée par ces mots que t’as toujours refusé de regarder en face. T’affronte ton propre reflet dans les orbes d’Ares. « La vérité c’est que j’ai refusé de m’autoriser à t’aimer, parce que j’étais terrorisé, par ce que tu pouvais m’apporter et par extension ce que ta mort pourrait m’arracher… » la guerre, celle vers qui le Madds courait, celle que tu aurais voulu empêcher, quand ton père en chantait les louanges. « Et j’avais peur de mon père, du regard des autres. J’ai détesté toutes tes copines, j’ai détesté toutes celles qui me ressemblaient, celles qui étaient mon opposé…et je t’ai détesté aussi, d’être parti là-bas, de me faire vivre ça. De m’abandonner pour courir derrière ton frère… » et peut-être qu’une part de toi, l’avait épousé pour garder Ares auprès de toi. T’en sais rien, tu le sauras jamais. T’as plus envie de savoir et t’as plus envie qu’on décide à ta place. « Mais Ares, j’ai pas envie que tu décides à ma place, si tu veux pas de moi ce soir parce que tu penses que je suis fragile, que je ne sais pas ce que je fais, tu te trompes. Je n’ai jamais été aussi certaine de ce que je voulais… et j'ai plus envie qu'on décide à ma place. » et ta main, se tend, ta main s’étend vers lui. « Viens on s’aime…pour toute la vie…et si t'es pas prêt, j'attendrai...je t'attendrai toute ma vie. » Me lâche pas, et même si tu le fais, cette fois, je t’attraperai.
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Message Sujet: Re: ares -- heart damages   ares -- heart damages Empty Dim 30 Jan - 20:23

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( soulmates are twin flames )
Our universe grants every soul a twin-a reflection of themselves -the kindred spirit – And no matter where they are or how far away they are from each other- even if they are in different dimensions, they will always find one another. This is destiny; this is love. // ( [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ; [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]) with   [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 


C’est seulement que tu ne veux pas la perdre.
T’a jamais voulu la perdre.
Ça t’effraie, plus que la mort.

La peur te paralyse. Pas quand tu dois te lancer dans les enfers de la mort, de la vengeance, de la guerre. Cela t’importe pas vraiment en vérité, t’y va avec une facilité déconcertante. Parce que ça t’a jamais effrayé vraiment. Pas comme toutes les fois ou tu restais, debout sous la neige, toute la nuit en bas de l’hôpital. Sous sa fenêtre, pour lui donner la force de vivre. Pour toi, plus que pour les autres. Acte si égoïste en vérité, traduit par des mots plus fait de chantage qu’autre chose. Tu refusais de la perdre, refuse encore plus de la perdre aujourd’hui. T’a jamais eu autant peur qu’aujourd’hui, que maintenant Ares. Tu sais à présent pourquoi ses mots n’ont eu de cesse de te hanter, depuis qu’elle les à prononcés. Tu sais. Parce que la perdre avant paraissait impossible, peut-être parce que dans ton esprit tu continuais de la mystifier. Et qu’aujourd’hui elle venait te donner une claque de réalité. Les scènes se jouent sans cesse similaire, l’un en face de l’autre, et des vérités qui explosent sous couvert de silence. Trop de fois, trop de fois tu n’a pas saisi l’opportunité. Ce soir-là sur le toit, si ta mère n’était pas arrivée, tu l’aurais embrassé. Tu le sais, tes yeux peut-être t’ont-ils trahis. Car elle à toujours eu le don pour lire en eux, parfois mieux que tu pouvais lire en toi même.

Alors pourquoi tu vois pas
E u p h é m i a
Ce qu’ils hurlent maintenant ?

La peur, qui suinte de toute part. De tenter ce que vous n’avez jamais fait, pourtant la mélodie en fond de votre histoire comme une évidence. Ce qu’Ellis n’a eu de cesse de répéter depuis que vous êtes gamins, et que toi tu a toujours fait taire. Parce qu’accepter, dire à voix haute, tout ce qui anime ton coeur depuis des décennies, venait à tout risquer. Risquer de l’aimer. Risquer de la perdre. Vous vous connaissez par coeur, mais de cette façon. Tu sais décrire ses sourires et ses silences, mais sais-tu vraiment aimer comme tu le voudrais ? Tu l’a jamais fait, Ares. Jamais vraiment, et tu ne saurais pas comment le faire. Et si tu te trompes, partira t-elle ? C’est ça, qui te rends si faible. Tu à peur de tout ce que cela implique, de lui avouer. Cette vérité. Plus terrifiant que l’idée de partir en mission sans revenir, plus terrifiant que de revivre ta dernière mission. T’es là de l’autre côté de cette porte pourtant. Tu lui avoue ses vérités, cachées sans l’être vraiment. Parce que t’a toujours été vraiment nul pour cacher ce que tu ressentais pour elle. Posé là à la vue de tous, tout ton être criant volontiers à quel point il pouvait l’aimer. T’a même jamais vraiment été capable de le nier, seulement le détourner.

Could it be
Forever ?
You and me, like this ?

L’éternité vous vous l’êtes promis. En tant qu’amis. Qu’est ce qu’un éternité quand l’on s’aime ? Tu n’en connaît pas beaucoup des relations qui ont durées. Celles autour de toi, seulement parfaites sur le papier. Et ce que tu veux pour elle, ne touche qu’au réel pas au reste. La poignée de la porte qui tourne, et toi qui recules. Les azurées qui retrouve le visage tant adoré. Ta gorge qui s’assèche devant la vision qu’elle est, portant ton t-shirt. C’est pas la première fois pourtant, qu’elle porte un de tes vêtements. Tu ne compte plus le nombre de fois ou c’est arrivé, mais cette-fois c’est différent. T’a encore le gout de ses lèvres sur les tiennes. L’envoutement qui fait vibrer ton sang. Et tu la regardes, comme si tu la voyait pour la première fois. Ebloui par sa beauté. La bulle, qui t’exploses au visage. «  C’est moi qui suis désolée, parce que j’ai mis du temps à l’accepter. Que je t’aimais…que j’ai tout fait foiré, que j’ai voulu satisfaire mes parents plus que moi-même…James… » T’es incrédule. Subjugué. Tu ne sais plus, vraiment ou tu te situe. Parce que ses mots sont une caresse, nécessaire. Que t’attendais. Parce que si au fond la vérité t’es toujours apparue, l’évidence de vos sentiments, l’entendre vient renforcer tout ce que vous êtes. Tout ce que tu ressens.

Même le nom de ton frère
A côté,
Pour la première fois ne prends pas tout

Les paupières qui ne peuvent s’empêcher de battre de plaisir d’entendre ses mots. Et ton sourire que tu ne retiens pas, de la voir enfin briller comme elle le devrait. Être celle, que tu à toujours su au fond, qu’elle était. Alors tu m’aimes hein ? Que le gamin voudrait lui lancer. « James le savait, il me le répétait, et disons que notre mariage était fait d’affection, mais d’un manque d’amour que ni l’un ni l’autre ne parvenaient à combler. Je pourrai passer des heures à retourner le problème, à me trouver des excuses, à pointer du doigt les erreurs de ma fratrie. La vérité…je l’ai apprise à sa mort, quand c’est ton prénom que j’ai prononcé devant ces soldats, et pas le siens.  » Tu la regardes encore, écoute. Ecoute attentivement tout ce qu’elle te livre. Ses choses, que vous ne vous êtes jamais dîtes. Par pudeur, par peur. La tienne doucement s’efface alors. James le savait, ce que tu n’a pas arrêté de te demander. Sans cesse, et te persuadant ensuite que ça ne pouvait pas être vrai. Ça te fait mal malgré tout de l’entendre parler de lui, et tu devrais pas te réjouir du reste. Mais Ares, c’est plus fort que toi. Plus fort que toi, que de sentir ton coeur exploser, quand elle vient prononcer cette vérité. Tu veux pas la couper, tu veux pas mais les mots se forment pourtant dans ton esprit. Je ne pensais qu’à toi. Quand ils sont venus vous récupérer, quand vous avez du rentrer. Tu ne pensais qu’à la retrouver. Et la peur encore avait tout empêché.

Un putain de lâche
Pendant toutes ses années
Ares, faut arrêter maintenant

C’est tout que vous dévoilez. Plus mis à nus que jamais. «  La vérité c’est que j’ai refusé de m’autoriser à t’aimer, parce que j’étais terrorisé, par ce que tu pouvais m’apporter et par extension ce que ta mort pourrait m’arracher…  » Le répète encore. Glissant sur les lèvres, venant prendre racine dans ta cage thoracique. Elle le répète sans peur, comme l’évidence qu’elle à toujours su elle aussi. T’es-tu déjà sentie aussi libéré ? Non. Tu le sais. Les entraves qui n’ont cessées de te retenir jusqu’alors, sont en train de te laisser accepter la liberté que vous méritez. «  Et j’avais peur de mon père, du regard des autres. J’ai détesté toutes tes copines, j’ai détesté toutes celles qui me ressemblaient, celles qui étaient mon opposé…et je t’ai détesté aussi, d’être parti là-bas, de me faire vivre ça. De m’abandonner pour courir derrière ton frère…  » Tu souris malgré toi, réprime un rire. Toutes ses filles ramenées pour essayer de la faire réagir, sans que tu n’en sois même témoin. Le sourire qui s’efface ensuite. T’étais partit pour lui faire du mal. Seulement pour essayer de l’effacer de tout ton être. Tu t’approches d’elle sans même t’en rendre compte.

Parce que t’a besoin d’elle
Parce que tu ne veux qu’elle

«  Mais Ares, j’ai pas envie que tu décides à ma place, si tu veux pas de moi ce soir parce que tu penses que je suis fragile, que je ne sais pas ce que je fais, tu te trompes. Je n’ai jamais été aussi certaine de ce que je voulais… et j'ai plus envie qu'on décide à ma place.  » tu attrapes sa main. Si rapidement. Si sûrement. «  Viens on s’aime…pour toute la vie…et si t'es pas prêt, j'attendrai...je t'attendrai toute ma vie.  » L’attires vers-toi. Parce que tu ne veux plus qu’elle s’enfuie. Parce que tu ne veux plus jamais la lâcher. Laisse tes mains descendre contre ses reins, pour que l’air ne vous séparent plus jamais. « J’ai trop de choses à te dire.» Que tu souffle en venant frôler son nez du tient. Vient déposer contre sa tempe un long baiser. « Je t’aime.» qu’il vient souffler cette fois. C’est plus fort que la révélation faîtes à travers une porte. Si fort, que ton coeur menace de t’éclater la poitrine pour venir battre contre le sien. Rien n’est plus vrai que cela, tu l’aimes. Tes mains qui dans son dos remontent. S’accrochent. Les orbes venant chercher les siennes d’abord, les lèvres effleurant sa peau pour venir se poser de l’autre côté. Contre sa tempe à nouveau, « Je n’ai jamais eu envie que toi, Phee.» que tu souffles à nouveau.

Le sens-tu ?
Mon coeur,
Battre pour toi ?

Les lèvres qui descendent contre son cou. Si doux. Tu t’enivres de son parfum. Celui qui hantait tes nuits, accompagnait tes jours. Tu soupire, à nouveau. Redescends tes mains, contre son dos, ses reins. Incapable de croire que cela arrives vraiment. Te sépare de sa peau à peine pour venir retrouver le regard qu’elle pose sur toi. Souris, défilement peut-être, mais qu’importe. Parce que tu es heureux. Pour la première fois, depuis très longtemps. Trop longtemps. « Je pense qu’on à déjà assez attendu comme ça, non ?» Le rire qui s’échappe alors. Enfin de tes lèvres. Passant tes mains contre la peau de ses cuisses, tu la soulèves afin qu’elle enroule ses jambes contre toi.

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