notice me, notice me, notice me (ash)

traits de caractère / Tu t'es vendue quelque part, à rabais probablement. Inspirée par Monroe pour n'être qu'un concept de femme. Celle qui brille, aux sourires faciles, aux rires en plastiques, aux dents en céramiques, aux lèvres pulpeuses, au corps rigide mais qu'on plie comme on veut et qui ne se démoulera pas. Quelque part t'as accepté de jouer ce rôle de poupée Barbie, celle qu'on sort pour jouer quand on en a besoin ou envie, puis qu'on remet dans sa maison de poupée pour la journée et qui attend sagement, encore dans la cuisine, quand on revient. La vérité c'est que t'es une fraude. La vérité c'est qu'au matin ils se réveillent aux côtés d'une Ash au maquillage craquelé, aux cheveux en bordel, à la mauvaise humeur plutôt qu'aux côtés de la Bimbo bourrée avec laquelle ils sont allés au lit la veille. La vérité c'est que ça te prendra toute la journée à te remettre de la nuit passée, que tu seras insupportable et exigeante lorsqu'ils iront te chercher un petit déjeuner et que ce sera pas comme tu le voulais et que tu feras claquer ta langue contre ton palais en exaspération plutôt que de dire merci. Parce que tu n'auras pas vraiment d'attention à leur accordé, sinon peut-être une autre partie de jambes en l'air, après le sport, préférablement pendant la douche pour qu'après tu te sois débarrassée de toutes traces d'eux. Et en fin de journée, t'es fin prête pour une autre nuit de folie. Tu redeviens ce rêve charmant, l'enchantement qui ne dura pas. Les addictions pour tromper l'ennuie et les névroses. De l'audace plein la langue, de la confiance en soi version liquide. Tout le monde le sait, que t'es la lune, que t'es plus belle la nuit ou à dorer sur les toits à moitié à poil, toute la journée. T'es quelque chose comme une chatte au collier dorée, celle qui les jugeras quand ils approchent, réclamera peut-être malgré tout des caresses, hissera quand elle en a marre, griffera et mordra au besoin, se prélassant les jours, chassant les nuits, baisant dans les ruelles avec des matous qu'elle connait pas et qui lui feront mal. Mais elle retombe toujours sur ses pattes.

Bébé 🥰

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Bébé 🥰

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Bébé 🥰

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Bébé 🥰

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Bébé 🥰

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Citation :

C'est toujours la même histoire. Y'a juste leurs gueules qui changent. Même pattern, qu'on répète comme une chanson qu'on se lasse pas d'écouter sur repeat. Les jumeaux respectivement comme ta coke et ta clope, ça c'est quand c'est pas l'alcool en permanence dans tes veines, ne gâchent pas tout. Ils finissent tous ou toutes par comprendre, que tu sais pas dire non aux démons. Que dès qu'ils appellent, tu te ramènes un peu comme si tu leur appartenais. Pas juste comme si. avant c'était papa. papa pour qui tu te pliais en quatre, papa pour qui tu faisais la bonne fille, portant les vêtements qu'il voulait, te tenant droit comme il voulait, allant à l'université comme il voulait. sauf que t'en as trouvé deux pour le remplacer. deux mieux. deux qui te donnais l'impression d'être en vie, d'être libre aussi, tant qu'ils sifflaient pas. y'en a qui te crachent dessus à cause de ça. dise que t'es servile, que t'es peut-être bonne, mais que t'es vraiment conne. ils ont pas tout à fait tord, mais ils ont pas tout à fait raison non plus. t'es juste conne de croire que ça va durer toujours, qu'ils se poseront pas, tous les deux avec d'autres et que tu ne seras pas, plus qu'une poupée au coeur et au corps usé. Tant pis. De toute façon, entre la femme et l'amante, on sait tous qui ils sont le plus excités d'aller retrouver, huh ?