enfant terrible.

happy ; à ses mains sur la nacre de l'épiderme, frictions sensuelles. dose d'amour et de drogue qui ferait planer dieu lui-même. les étoiles dans chaque regard alors qu'ils matent tous l'démon faire la révérence divine. l'odeur des cierges qui brûlent, les flammes se mouvant pour l'idole céleste. demons ; saloperie au goût exquis. y a le paradis dans cette poudre blanche, y a l'bonheur à son apogée. l'âme qui atteint l'divin, l'ange rejoint l'antre céleste. aayat, au pays du merveilleux, les étoiles pleins les yeux. les anges te chantent leurs louanges, les trompettes célestes à chaque reniflement. puis y a l'rouge. y a l'sang qui t'file du nez, beauté amorphe. prejudices ; roublard des rues. c'est la dèche, des billets verts qu'tu vois jamais, l'manque qu'tu vois trop souvent. galère brutale, vide, vide comme ta putain d'vie. et tu meurs, meurs, meurs. mais personne qui bouge son arrière train. j'vous déteste tous, bande d'fils de. haunt ; l'noir dans la pièce, y a l’odeur du vice encore présente. l’cigare entre les doigts, que t’as emprunté à la dernière biche en date. femme d’grand nom sûrement, à pisser du channel, mais qui écarte les jambes sans raison. alors tu ries, tu ries parce que vous vous ressemblez maintenant. dans la boue, deux misérables d’cette soirée. pourtant, y a l’rictus qui disparaît. y a ton frère dans tes pensées. un headshot, et il s’est en allé. brother ; tu l’sens, t’le vois, il t’fais souffrir. l’ombre d’sa silhouette fuligineuse, la douceur d’sa voix désenchantée ne sont pas les bienvenus dans ta soirée de grand loup assoiffé. assoiffé d’rancœur, assoiffé d’solitude, de poésie, de tendresse, de vilenie, de cruauté aussi. native ; foulées insolentes, foulées sibyllines. ta carcasse s'illustre dans l’clair obscur. pénombre à peine entamée, halo déjà exorcisé. presque toujours, y a eu les moments d’pause, de répits et puis les cataclysmes qui dégénèrent trop vite. fils d’une terre conquise au destin tragique. cherokee à l’âme maudite. criminal ; tes mains viennent agripper la bouteille préparée, initiée, sacrée, amante d’ta soirée. tu réfléchis sans vraiment y penser. au deal, au trafic, aux rencontres organisées, futur émacié croupissant sous tes yeux, billets verts grisâtres sous la lumière désenchanté du squat dans lequel tu t'es terrés. prison ; l'odeur du renfermé, d'la sueur et d'la saleté. ça pue, ça pue comme ta vie gamin. aayat en cage, enfermé et condamné. sept putains d'années la rage au ventre, les ravages d'une vie. chimera ; tu lâches un cri d’ennui, un cri d’rage, un cri soudain, un cri éclair et orage. petit prince souillé jusqu'au sang, dans cette grande salle de poussière et d’argent, t’aimes t’imaginer, dans une ère oubliée, héritier d’une fortune méritée, grand maître du château enchanté où vit auprès d’toi tes plus fidèles amours, tes plus belles tendresses, tes plus grandes violences. t’aurais peut-être dû sortir ce soir, aller t’arracher la peau dans les combats d’rue qui t’auraient épargné l’silence traître, les pensées vagabondes, les idées bohémiennes.