chaque moment est un commencement. (klaus)

01. Son histoire n'est guère plus intéressante qu'une autre. Gamin abandonné à l'âge de deux ans dans une gare, il n'a aucun souvenir de son passé, ni du visage de ses parents, et encore moins de son vrai prénom. Toutes ces questions sans réponses ne l'ont pas aidé à avancer, ni à s'identifier. Le médecin a estimé que le brun était né en mai, la date a été choisie par celui-ci. Toujours à la recherche de ses ancêtres, il ne s'est jamais senti à sa place, nulle part.  02. Il a su se construire à l'aide de sa première et dernière famille d'accueil, malgré le côté déjanté de celle-ci, Klaus a pu suivre son propre chemin. C'est-à-dire ; ne pas devenir comme eux. Or, il est difficile pour lui de suivre le bon chemin, on ne lui a jamais montré. Il doit se débrouiller, tout seul, et dissocier le bien du mal. 03. Il ne connaît pas ses origines, alors il raconte à tout son entourage qu'il est un pur produit américain. De toute façon, il ne le saura jamais. Klaus n'a jamais posé de questions auprès de sa famille d'accueil, car il sait très bien que personne ne saura quoi lui répondre. 04. Adolescent, il était le plus rebelle de la fratrie, étant le seul gamin adopté, il faisait tout pour évacuer sa colère, jusqu'à provoquer des bagarres au lycée, fumer du cannabis dans sa propre chambre, rentrer complètement ivre et marcher à quatre pattes pour atterrir jusqu'à son lit. Une période difficile pour lui, d'autant plus qu'à cet âge, on se cherche continuellement. 05. Mais les parents Oberyn avaient autre chose à faire que de s'occuper d'ce gamin en colère et complètement à la ramasse. Eux, ce qu'ils aimaient par-dessus tout : magouiller par-ci, par-là, mendier pour acheter de l'alcool, engrener les gamins dans leurs problèmes en se fichant complètement des conséquences et du reste. La famille Oberyn était pauvre, entre une mère alcoolique et légèrement folle, un père drogué qui pond des gamins partout, Klaus à tout fait pour partir le plus vite possible de ce foyer toxique. 06. éternelle gentillesse, juste pour réchauffer les coeurs, klaus est la bonne personne pour réconforter les maux du coeur quand sonne l'heure de la douceur. vaillant dans cette piètre vie, il ne baisse jamais les armes, toujours prêt à se battre, sans relâche. il vit pour l'espoir, le désir, le plaisir et le désespoir.   07. La natation bien plus qu'un simple sport à ses yeux, bien plus qu'une passion, mais une drogue. Tous les jours, il se lève à huit heures, s'entraîne, passe des soirées à la piscine. La plupart du temps, ses cheveux sont mouillés. La sensation de nager lui donne un certain goût de liberté. 08. klaus est la définition du paradoxe, ni trop gentil, ni trop méchant. souvent impulsif, il agit sans vraiment réfléchir et ce n'est pas forcément bénéfique. besoin de tout contrôler, il faut que les choses aillent dans son sens. il aime qu'on lui tienne tête, faire la fête, se prendre des râteaux et jouer les imbéciles. ça lui permet de cacher la véritable profondeur de ses sentiments. persuadé qu'il faut vivre l'instant présent, il ne se projette jamais dans le futur, et ne reviens jamais en arrière. il aime se montrer confiant, alors que la plupart du temps, c'est totalement l'inverse. un vrai paradoxe. 09. Les gamins Oberyn n'ont jamais connu l'amour, ni le réconfort dont ils avaient besoin, rien. Les parents pondaient des enfants pour toucher les aides, et ils n'ont jamais compris pourquoi. Alors, klaus a commencé à les détester, à les rejeter comme ils l'avaient jeté, juste pour attirer l'attention. Il s'est rendu compte bien trop tard que ce n'est pas la bonne solution. Quelquefois, il lui arrivait de partager une bière avec son père alcoolique, mais aussi d'aider sa mère à faire ses magouilles dans la rue. Ils se servaient de leurs enfants, alors les gamins avaient fait de même. puis ils ont appris à vivre avec eux, tout en s'occupant d'eux-mêmes. Famille bancale et anormale.  10. l'insomnie, une fascinante ennemie. un pur tourment mais aussi une admiration. c’est ambivalent, le côté cauchemardesque du lendemain, mais également un moment privilégié. tout le monde dort autour de lui, et a l’impression d’être seul au monde. c'est durant ces nuits d'insomnie qu'il écrit ses récits. il a des inspirations, des révélations personnelles, des choses qu'il n'avait jamais pensé. une attraction dans le silence nocturne avec tout qui s'apaise autour de lui, et il se sent privilégié.