Sujet: bedroom hymns ± bricholas (hot) Mar 19 Nov - 4:22
bedroom hymns
Nicholas - Briannah
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Il y a bien une chose qui te paralyse Briannah, qui vient te donner des sueurs froides et animer tes pires cauchemars. Tu n'es pas spécialement peureuse en général. Tu supportes la vue du sang, des cadavres également. Tu n'as pas peur des animaux ni des insectes. Tu peux aisément prendre l'avion et le bateau sans la moindre hésitation. Les clowns ne te font ni chaud ni froid, les créatures des films d'épouvante non plus. T'es pas vraiment courageuse, clairement pas plus qu'un autre. Toi aussi t'as ta faiblesse, ta kryptonite. Car lorsque les vents se lèvent, que la pluie s'abat en trombes et que l'orage se met à éclater pour foudroyer le ciel et l'éclairer de ses coups de tonnerres tu reviens à l'enfant que tu tentes de mettre sous silence. Cette gamine déshydratée, en hypothermie et montrant des signes de malnutritions. Cernes marquées, joues creusées. Lorsqu'une tempête éclate, tu perds tous tes moyens. Tu te mets à trembler, des flashs comme des hallucinations viennent te frapper pour te rappeler la suite de mauvais choix que tu as fais ce jour là quand t'as cru bon de maintenir ton après-midi en compagnie de Lal' pour préparer la rentrée. Des bulletins météos inquiétants? Pour l'amour de dieu vous viviez à la nouvelle-orléans. Que pouvait-il bien vous arriver dans une ville si joyeuse pas vrai? Et puis les adultes ne semblaient pas bien inquiétés eux non plus. A continuer de vivre. Comme si vos vies n'allaient pas basculer. Comme si rien n'allait arriver. Erreur de jugement notoire.
D'abord le courant s'est coupé, rapidement prit par le générateur de secours du bâtiment. Sur le coup, vous n'avez pas vu la différence vous. Si ce n'est le torrent de pluie à l'extérieur s'abattant avec rage. Férocement pour noyer les si jolis pavés de nola. "T'as déjà eu l'occasion de voir un si mauvais temps?" Que tu as demandé à la brunette accolée à la fenêtre à tes côtés. Non, jamais. La grêle s'est finalement invitée, le vent à continué de prendre en importance. Plusieurs ont tentés de quitter les lieux. Mais vous vous êtes innocemment dit que l'accalmie ne tarderait pas à arriver, que tout irait pour le mieux. Combien de temps avez vous erré main dans la main comme deux oubliées à travers les couloirs inondés? Affamées, fatiguées, trempées jusqu'à la moelle. Huit jours. Cent quatre-vingt douze heures. Onze mille cinq cent vingt minutes. Une éternité autant dire. Plongées dans la pénombre et l'eau jusqu'aux mollets dans les étages les plus bas du lycée. Une vision d'horreur, une réelle catastrophe. Vous étiez persuadées qu'il fallait que l'on vous remarque. Réussir à gribouiller quelque chose sur le toit, d'une manière ou d'une autre quelqu'un finirait bien par vous remarquer. Voler à votre secours pour vous ramener à vos proches. Prières, louanges que vous récitiez les phalanges emmêlées, grelottant l'une contre l'autre de façon incontrôlable. Le temps s'était comme arrêté. Les jours n'en étaient plus vraiment, la nuit non plus. Puis il y a eu la chute, tout ce sang sur tes mains. Le silence total, puis le noir.
La berline de Nicholas file à travers la ville, n'ayant que faire du rideau de pluie s'abattant de plus en plus fortement contre le pare-brise. De gauche puis à droite, les essuies-glaces vont à tout rompre pour offrir un peu de visibilité à ton encré au volant. T'essaies de faire un effort, de ne pas accorder trop d'attention à ton échine s'hérissant au fur et à mesure que ton esprit s'égare dans la pénombre. T'es rapidement rappelée à ton photographe et à la conversation que vous entretenez. Douceur infinie dont il fait preuve dans ses propos, t'es que bien trop touchée de toute cette bienveillance qu'il peut avoir à ton égard. Combien même tu passes la plupart de ton temps à t'auto-dénigrer. T'y peux rien si t'as toujours été cet animal de foire. Cette gamine bien trop étrange, bien trop appréciée par les adultes. Puis cette ado en retard, brisée, ne demandant que l'autorisation pour déposer les armes. Abandonner le combat avant même que celui-ci n'ait pu être réellement commencé. Parce que le plus dur c'était pas de vivre tout ça non ça serait bien trop simple. Le plus douloureux, c'est d'y survivre. D'être celle qui relate les faits. L'horreur vécue comme si tout cela ne tournait pas déjà en boucle dans ta tête comme un film ne voulant prendre fin. "Promis, je te le dirais si il y a quoi que ce soit." Alors pourquoi t'es tout simplement incapable de le faire maintenant Bri'? Pourquoi t'es pas foutue de lui dire ce qui t'obsèdes, ce qui fait de toi ce que tu es aujourd'hui. T'assumes pas le poids de la culpabilité, les erreurs du passé. C'est trop dur. Comment tu pourrais venir casser l'image si belle qu'il peut avoir de toi? Il foutrait le camps, détalerait aussi vite qu'un lapin. Tu portes la poise Briannah tu devrais le savoir.
Au fur et à mesure que ton quartier semble se dessiner par delà les fenêtres, la conversation dérive plus sérieusement sur le restaurant dans lequel Nicho semble vouloir t'emmener. Une de ces adresses qui te demanderaient sûrement d’hypothéquer l'un de tes reins. Les deux peut être pour ne serait-ce qu'une réservation pour deux. Tu conclus que t'es prête à faire des efforts, pour lui t'es tout bonnement prête à n'importe quoi faut dire. Le moteur s'arrête proche du trottoir, tout près des escaliers menant jusqu'à ton appartement. Vous détachez tous les deux vos ceintures alors que ton tatoué te propose un deal des plus acceptables. "Ça me va! Que j'ai le temps de me trouver une robe décente pour t'accompagner, au moins." Tu peux pas t'permettre de paraître souillon à ses côtés. Sûrement pas. Son regard dans le tien vient chasser les idées noires amenées par la météo capricieuse. Il a ce talent pour te rappeler à lui en moins de temps qu'il n'en faut pour dire ouragan. Son pouce vient caresser ta joue et dans une lenteur des plus extrêmes ses lippes viennent tendrement retrouver les tiennes en t'arrachant un gémissement de satisfaction. Comment veut-il que tu sois en capacité de lui refuser quoi que ce soit lorsqu'il use de ses charmes de cette façon? Sa voix reprend, électrise le bout de tes lèvres des siennes en te demandant si tu es toujours aussi partante pour un café. T'es enfin prête ce soir.
Tu hoches la tête avec vigueur, le rouge te montant aux joues et le souffle court entre deux embrassades semblables à des caresses. C'est pas un café que tu comptes lui offrir Briannah. Enfin, plus tard dans la nuit s'il le désire. Ou bien au petit matin lorsque vous vous éveillerez l'un contre l'autre. Tu viens placer ta veste un peu plus haut sur tes cheveux déjà bien trempés pour tenter de couvrir ton visage du froid de la pluie. Main dans la main, vous grimpez deux par deux les marches montant jusqu'à ton porche et t'essaies de la façon la plus habile de rentrer ta clef dans la serrure combien même la peur de te retrouver à l'extérieur reste bien présente et raidit tes muscles. Tu dois agir vite et bien Briannah, si tu tiens à passer à l'étape suivante. Tu dois te sortir toutes ces images hideuses de ta tête, tu dois te tourner vers ton futur et non les fantômes du passé. T'as cette chance que d'être en vie, tu dois la saisir. Tu lui as promis de le faire à Lali. La porte de ton appartement cède finalement après que tu aies presque manqué de perdre ta patience légendaire. Tu refermes la porte derrière vous en un claquement sourd. Ton myocarde bat la chamade contre ta cage thoracique, furieusement. Tu peux le faire, c'est en ton pouvoir.
Tu . ne . vas . pas . faire . marche . arrière.
Tu ôtes tes chaussures, ta veste trempée que tu accroches sur le porte manteau. Ton sac vient lourdement tomber près de l'entrée gisant contre le parquet sans plus d'importances. Quelques pas rapides suffisent à te faire gagner le coin salon. T'es silencieuse, t'évites de croiser son regard à Nicholas. C'est bête, mais tu continues de te répéter que tu peux le faire. Que c'est le moment où jamais pour toi de te lancer dans l'inconnu. De lui prouver à quel point tu lui fais confiance. Que t'es prête à lui offrir beaucoup toi aussi. A lui, pour lui. Tes doigts fins s'insinuent contre le tissu de ta blouse que tu fais tomber contre le sofa. T'es trempée de la tête au pied, ton épiderme se couvre à nouveau de chaire de poule alors que tu le découvres petit à petit, la chaleur de ton appartement te picotant légèrement. Sans un mot, c'est ton jean qui vient quitter tes longues jambes accompagnés de tes chaussettes en te laissant reposer uniquement dans un léger morceau de dentelle couvrant le galbe de tes fesses. T'avais clairement pas besoin de te désaper entièrement, qu'il doit penser. Un pas devant l'autre, tu gagnes son corps encré. Le coupant dans tout ce qu'il pouvait bien s'entreprendre à faire. Tes lèvres saisissent les siennes, ta langue s'immisce avide de sa complice avec laquelle elle se met à danser. Tes doigts font tomber le manteau de ton photographe contre le moelleux du canapé. Tes phalanges viennent ensuite à l'assaut des boutons de sa chemise que tu défaits un par un en prenant le plus grand des soins à ne pas abîmer cette dernière. Lorsque les deux pans de tissus se séparent, tes mains viennent gagner la chaleur de celles encrées appartenant à Nicholas alors que tu mets fin à vos baisers passionnés. "C'est pas vraiment pour une tasse de café fumante que je voulais que tu montes avec moi..." Tu confesses, tes yeux soutenant son regard orageux alors que tu recules en marche arrière vers ta chambre son confort. Tu ne te dérobes pas, tu ne fuiras pas. Cette nuitée est un cadeau. Une victoire.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Mar 19 Nov - 18:25
1ier novembre - 22h
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Un rien te panique, ce n'est pas une grande nouveauté. Pas une nouveauté du tout en réalité. Parce que t'es craintif dans ton genre. Que tu t'imagines le pire de toutes les situations, en règle générale. Au point de presque être surpris lorsque finalement tout se passe relativement bien. Ce n'est pourtant pas comme si ta vie était parsemée d'erreurs de parcours et de coups durs. Tu t'estimes même plutôt chanceux de manière générale. Tu as eus énormément de coups de chance tout au long de ta vie et tu songes que c'est bien partie pour continuer. Briannah qui est entrée dans ta vie du jour au lendemain, semble être une preuve des plus évidentes pour toi. Tu as eus l'incroyable chance de la rencontrer cette jolie jeune femme sortie de nulle part et désireuse de bosser avec et pour toi. Et surtout, tu as désormais la chance de pouvoir nouer un lien bien plus fort encore. Bien plus tenace et plus profond. Alors que vous n'avez de cesse de vous découvrir tous les deux. D'apprendre à vous connaître plus sûrement que jamais. T'en es bien certain que plus le temps passera, plus tu seras ravi de tes découvertes en ce qui la concerne. C'est qu'elle est pleine de surprise, entre autres chose, la jolie Briannah. Intelligent, adorable au possible et tellement drôle lorsqu'elle est suffisamment à l'aise pour se laisser aller. Et en même temps, sa timidité n'a de cesse que de te toucher en plein coeur. Elle est tellement douce et tellement innocente. Comment ne pas démesurément craquer ?
Le problème d'être plus ou moins capable de voir quand elle n'est pas dans son état normal, c'est que tu ne peux lire pour autant dans ses pensées et ne peux donc savoir précisément ce qui cloche. Fait que tu ne peux que regretter, toi qui n'a alors aucune idée de quoi faire pour arranger les choses. Puisque tu ne sais pas précisément ce qui cloche, tu ne peux évidemment pas trouver de solution. Et ce n'est pourtant pas faute de le souhaiter de toutes tes forces. D'accord ... Je te fais confiance pour ça. Tu préfères insister sur ce point pour lui faire saisir à quel point tu peux être sérieux pour le coup. Pour sûr que tu comptes sur elle pour te dire précisément ce qui cloche, au moment où ça cloche. Histoire que tu puisses au moins essayer d'arranger les choses, tant que c'est encore possible. Plutôt que de laisser une situation s'envenimer et se faire toujours plus insupportable. Et invivable. Tu ne supporterais pas de voir votre relation totalement gâchée avant même d'avoir véritablement démarrée. Tu le sais qu'elle mérite d'être vécue cette relation. Tu le sais que vous êtes capables de vivre de belles et grandes choses ensemble, tous les deux. Si seulement vous y mettez un peu du votre, l'un comme l'autre. Si vous êtes réellement prêts à faire tous les efforts nécessaires pour que tout aille dans le bon sens. Et pas juste le temps de quelques jours.
Alors tu le sais bien qu'elle n'est pas encore prête à entrer pleinement dans ta vie de gosse de riche habitué au luxe démesuré. Mais t'as tout de même l'espoir qu'elle soit prête à se forcer un tant soit peu. A accepter au moins d'essayer. Un pas après l'autre, pour prendre le temps de s'habituer à tout. De façon crescendo. Tu ne souhaites rien d'autre que de la mettre à l'aise Briannah. Alors forcément que tu comptes y aller tranquillement pour éviter à tout prix de la brusquer. En réalité, la question ne se pose pas du tout. Mais puisqu'elle a envie de l'entendre, tu le lui dis avec toute la simplicité du monde. Oui, tu vas y aller tranquillement et oui, tu vas prendre le temps de la prévenir du restaurant dans lequel tu l'emmèneras. Même si tu penses dur comme fer qu'elle n'aura pas à en faire des caisses pour être présentable. Et même magnifique. Forcément la plus belle des lieux, si l'on te demande ton avis. T'as pas besoin d'en faire des caisses Briannah. Que tu insistes encore et toujours alors qu'elle mentionne le port d'une robe "décente". Mais forcément que tu comprends son besoin de se faire aussi présentable et aussi belle que possible pour ne surtout pas se sentir inférieure aux autres femmes qui seront présentes. Si ça ne tenait qu'à toi, tu lui offrirais même la robe, les bijoux et les chaussures si ça peut l'aider à se sentir plus à sa place. Mais tu sais que ce serait exagéré de ta part et que ça pourrait carrément la vexer.
Une fois garé aussi près que possible de l'entrée de son immeuble, tu ne peux que te concentrer tout entier sur elle. Pour t'assurer qu'elle va toujours bien, malgré vos derniers échanges et sa crainte de la suite. Tu te montres tendre et doux au possible, comme tu le fais de plus en plus souvent. Tes doigts caressant avec beaucoup de douceur sa joue délicate. Tu meurs d'envie de l'embrasser à en perdre haleine. Pourtant tu te contiens. Tant biens que mal. Et te contente de baisers aussi tendres que possible. La plainte qu'elle laisse échapper au seul contact de tes lèvres sur les siennes, a forcément le don de t'arracher un soupir en retour et un frisson. C'est tout juste bon à t'exciter ça, tu ne peux le nier. Mais tu te forces à bien garder en tête le fait qu'elle est vierge ta belle Briannah. Un détail qui est bien plus que ça et que tu n'as aucun droit d'oublier. Tes lèvres sont encore sur les siennes lorsque tu demandes si elle tient toujours à t'inviter chez elle. Tu préfères avoir plusieurs fois la même réponse, plutôt que de prendre le risque de la voir changer d'avis, paniquer et reculer. Mais sa réponse est immédiate et a au moins le mérite d'être des plus claires. Alors qu'elle hoche franchement la tête. Et te fait tout naturellement sourire. Elle est beaucoup trop adorable.
Vous quittez donc la voiture ensemble. Cette fois, tu ne prends pas le temps de lui ouvrir la portière. Et elle même se hâte trop pour ça de toute façon. Pour que vous puissiez rejoindre en courant la porte de son immeuble. Dans lequel vous n'êtes pas mécontents de vite vous engouffrer. Quel temps de chien ! Que tu marmonnes plus pour toi même qu'autre chose. En glissant de nouveau tes doigts sur tes cheveux pour t'assurer qu'ils tiennent toujours le choc. C'est important pour toi. Toujours. Arrivé dans son appartement, le premier truc que tu fais est évidemment d'ôter tes chaussures. Tu grimaces rien qu'à la vue de l'eau que vous avez déjà eus le temps de mettre dans l'entrée. Ce qui était pourtant inévitable. T'as les doigts sur les pans de ton manteau, prêt à le retirer, quand ton regard revient à Briannah. Poitrine nue et en train de retirer son pantalon. T'es habitué à la voir se déshabiller, certes. Mais pas dans ce genre de circonstance. Pas sans prévenir. Sans raison valable non plus. A moins que tu n'ais manqué un truc ? Tu n'as pas même la force de poser la question, alors qu'elle se débarrasse tout à fait de son pantalon pour ensuite venir à toi. T'es toujours sans réaction quand elle se pointe devant toi et se hisse sur la pointe de ses pieds pour trouver tes lèvres des siennes. Nouveau soupir qui t'échappe alors que sa langue s'immisce, gourmande et taquine, pour aller à la rencontre de la tienne. Echange doux, chaud, délicat, gourmand, passionné.
T'es à peine conscient de ses doigts qui défont tranquillement les boutons de ta chemise, une fois ton manteau abandonné. Tu n'en prends conscience que lorsqu'ils viennent trouver directement ta peau. Tu détaches tes lèvres des siennes pour planter un regard des plus brûlants dans le sien. T'es bien trop troublé pour trouver le moindre mot à souffler. Tes doigts viennent retrouver la douceur de ses joues alors qu'elle même prend la parole. Que tu ne trouves absolument rien à répondre. De plus en plus troublé en vérité. Et tu ne te fais évidemment pas prier pour la suivre en direction de sa chambre lorsqu'elle t'y entraîne, ses doigts refermés autour des tiens. Tu la suis évidemment sans te faire prier jusqu'à sa chambre. Pas encore certain de savoir jusqu'où elle souhaite aller pour autant. Tu préfères ne pas t'imaginer trop de choses. Tu sais qu'elle pourrait vouloir s'arrêter à la même limite que la dernière fois. Pour autant, tu ne poses pas encore la question. Tu préfères encore te concentrer sur votre baiser brûlant et profond. Sur son corps aussi, que tu ne peux t'empêcher de caresser du bout des doigts une fois dans sa chambre. Je me déshabille ou tu t'en charges ? Que tu taquines, sourire sur tes lèvres frôlant encore les siennes. T'as le palpitant qui s'emballe, quand bien même tu tentes de calmer tes ardeurs pour ne pas risquer d'être frustré s'il s'avère qu'elle veut ralentir ou s'arrêter.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Mer 20 Nov - 3:52
bedroom hymns
Nicholas - Briannah
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
C'est aux alentours de dix-sept heures trente, que t'as rejoins Nicholas. T'étais étonnée qu'il te donne rendez-vous dans un studio autre que le sien pour dire vrai. Tu t'es d'abord mise en tête que s'il faisait ça, c'est parce qu'il ne désirait plus te revoir. Que tout était fini avant même d'avoir pu commencé. Tu avais commencé à te faire une raison, t'étais même d'accord avec l'hypothétique discours qu'il aurait pu te tenir. T'es pas assez Briannah. T'es pas assez attachante, pas assez jolie, pas assez intéressante ou même riche. T'es pas assez. Tout simplement. T'as jamais été assez. T'as pas été assez débrouillarde pour vous maintenir toutes les deux en vies dans ce foutu lycée. Ni intelligente pour écouter les prévisions météos lors de l'ouragan et encore moins débrouillarde pour te remettre sur tes deux jambes après le drame. Tu pourrais comprendre que ton photographe décide de mettre fin à votre collaboration. Parce que les choses sont allées trop vite l'autre soir, que tu as eu tort de t'emballer Bri'. Que sa femme est plus importante que tout ce que tu pourras représenter un jour il n'y a aucun doutes là-dessus. Pourquoi viendrait t'il à risquer sa parfaite situation avec madame la mannequine ou l'actrice tu ne sais plus vraiment, bref miss perfection? Tu n'es qu'une suite de problèmes, rien qui ne mérite beaucoup de sérieux et ça il serait bien que tu te le mettes en tête. Pour éviter à ton cœur le pire.
Dix huit heures. Le moment de vérité est arrivé, t'as mise sans dessus ni dessous. Tu t'es pointée devant ton barbu d'un pas décidé. Combien même ta voix s'est voulu faussement assurée t'as tenté de garder la tête haute. De ne pas flancher. Bon ton petit speech apprit par coeur ne t'auras servi à rien puisque tu as littéralement perdu tes moyens et que tu t'es embourbée toute seule. Pas douée. Mais tes mots étaient sincères, spontanés. Tout comme la sienne, qui semblait tout à fait surpris des mots débités à travers tes lippes. Vous êtes deux idiots Nicholas et toi Briannah. L'un redoutant l'exacte même chose que l'autre. Son retrait total, le rêve avorté avant même d'avoir eu la chance de prendre vie ne serait-ce qu'un peu. Au lieu de ça vous vous êtes faits happés tendrement par la réalité vous poussant un peu plus dans les bras de l'un et l'autre. Vous n'aviez besoin que d'une seule chose pour exister, avoir la chance de qui sait passer à l'étape suivante? La vitesse supérieure? Tu ne t'y attendais pas lorsque sa main est venue caresser ta joue et que sa voix est venu te souffler que son histoire de fiançailles était terminée maintenant. Qu'il n'y avait plus de femmes dans sa vie, ni barrière pour vous tenir éloignés l'un de l'autre. Compromettre ce rapprochement que vous avez retenu tout ce temps. Puis vos lèvres se sont jointes, laissant parler le désir.
C'est approximativement vers vingt-heures que votre séance photo s'est achevée et que vous avez regagnés ensemble main dans la main la berline de Nicholas garée à proximité du studio loué pour l'occasion. Ce n'était pas pour t'éloigner Briannah, mais profiter d'un cadre différent. D'une ambiance nouvelle pour l'annonce du premier lancement de #WOMEN2, le second opus de ton photographe sur lequel tu apparais sur les trois différentes couvertures. Il a eu le mérite de te couper le souffle, de te mettre les larmes aux yeux. Encore. Puis le travail à prit place, le sérieux entremêlé de baisers fiévreux et d'étreintes tendres. Ton estomac criant famine sous le regard accusateur de ton tatoué, vous vous êtes mis en route pour le restaurant de ton choix où il s'est proposé de t'amener pour un rendez-vous. Un vrai rendez-vous galant. Pas une entrevue avec un journaliste pour une interview de Nicho à laquelle tu aurais pu l'accompagner, pas de rencontre avec un autre professionnel du monde de la photo ou l'une des marques souhaitant collaborer avec vous. Non juste vous deux autour d'un bon repas. Ni plus ni moins. Tu as tenté de laisser le mauvais temps à l'extérieur, loin de vous et de ces mets fumants que tu as commandé de façon spontanée pour lui faire découvrir un maximum de saveurs différentes. Il y a bien ton pied qui s'est égaré sous la table pour trouver le sien alors que les plats se sont vus débarrassés les uns après les autres au fur et à mesure de découverte. Puis les gestes tendres sont revenus, la discussion sur une prochaine sortie du genre est venue sur la table et malgré ta peur au ventre tu as accepté sa demande. Vous irez tous les deux dans un endroits choisit par ses soins à lui. Franchement c'est pas la mort Bri'. Tu vas devoir t'y faire. Tu t'y feras, à l'avenir.
La nuit bien est bien tombée, les éléments se déchaînent. Il est vingt-deux heures trente lorsque la voiture de ton photographe vient se garer en bas de chez toi alors que tu rassembles tout ton courage pour la suite des événements. Lorsque entre deux baisers il te demande si tu désires toujours le voir t'accompagner tu te contentes de hocher vigoureusement la tête pour marquer ton envie combien même tu te retrouves chamboulées par la proximité dangereuse entre vos lèvres. Dans la hâte la plus grande, vous vous extirpez de la chaleur et du confort de la berline et ses sièges chauffant pour filer en direction de ton porche sous les trombes de pluies et les bourrasques de vent te faisant frissonner l'entièreté de ton échine. Tant que cela te fait mal, alors que tu tentes tant bien que mal de déverrouiller ta porte d'entrée pour que vous puissiez vous mettre à l'abri. Le verrou cède et c'est de toutes tes forces que tu refermes derrière vous à double tours comme si cela allait vous protéger un peu plus de la tempête arrivant. Chaussures et veste ôtée, tu ne t'es pas arrêtée là Bri. A quelques mètres de ton encré, c'est ta blouse qui est venue reposer contre l'accoudoir du sofa pour laisser ta poitrine se découvrir, pointes tendues par le froid mordant. C'est sous l’œil de ton photographe subitement attiré par tes courbes que le tissu humide roule pour finalement disparaître. Ce n'est qu'à quatre-vingt quinze pour cent nue que tu te colles tout contre Nicholas stoïque. S'il s'avait à quel point tu n'en peux plus d'attendre, que tu brûles de l'apprendre toujours plus. Il y a ce feu en toi que tu dois éteindre si tu tiens à éviter à ton sang de bouillir.
T'ignores quelle heure il peut bien être et pour dire vrai tu t'en moques. Car tes doigts viennent un à un défaire les boutons tenant captif le torse tatoué de Nicholas retenu captif par cette foutue chemise. Tu prends soin de ne pas l'abîmer cependant, alors que finalement les deux pans se séparent pour te laisser accès à la chaleur de son épiderme. Ta main vient finalement trouver la sienne après quelque mots lâchés timidement. L'excuse du café comme celle du repas après la précédente séance. Tu ne fais définitivement pas dans l'originalité mais t'espères qu'il te pardonnera sincèrement ton manque d'expérience. Tout ça, c'est nouveau pour toi. Alors tu y vas à tatillon en espérant bien faire. Vos pas vous mènent jusqu'à la chaleur de ta chambre où vous vous arrêtez l'un contre l'autre quelques instants. La pulpe de ses phalange trace des lignes invisibles tout contre ta peau frissonnante à son contact. Ta lèvre inférieure assaillie de tes canines à cette tendre caresse, c'est taquin que ton photographe vient reprendre la parole. "Je pense que ça doit être dans mes cordes..." Tu murmures en soutenant son regard, tes yeux quittant finalement le sol pour se réfugier dans l'orage des siens. Doucement, tes mains chassent la chemise de ses épaules laissant apparaître ses nombreux tatouages. Puis la boucle de sa ceinture et son pantalon chutant presque aussitôt lui aussi. C'est fou comme il est beau, que la vue de son corps parfait te fait rougir.
Les minutes semblent s'écouler plus longuement et les heures n'en sont plus vraiment. Dans un baiser que tu viens chercher en te hissant sur la pointe de tes pieds, vous finissez par rejoindre le confort de ton matelas sur lequel tu tombes en première sur le dos. Ta main dans la sienne tu ne manques pas de l'attirer au dessus de toi pour que vos lèvres puissent reprendre leur étreinte et vos langues leur danse effrénée. Une seule pièce de sous-vêtement vous séparant chacun l'un de l'autre, vos bassins ne semblent pas se soucier d'aussi peu alors qu'ils se cherchent l'un l'autre. Tu sens ton myocarde tambouriner à la fois dans ta poitrine comprimée par vos corps se pressant ainsi que dans tes tempes de manière frénétique. Ta gorge ronronne, laisse échapper quelques gémissements et plaintes de plaisir des plus chaudes. Tes lèvres trouvent le chemin jusqu'à l'un de ses lobes d'oreilles contre lequel tu murmures chaudement. "Je suis prête. Et.. J'ai envie d'être à toi Nicholas. Ce soir, maintenant." Et pour les autres nuits à venir aussi. Tu sais qu'il est celui pour qui tu as tant attendu. Celui qui prendra soin de toi, te donneras amour et tendresse. T'en es persuadée maintenant et c'est exactement ce que tu tentes de lui dire.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Mer 20 Nov - 19:57
1ier novembre - 22h
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
La question ne s'est finalement pas posée bien longtemps. Très vite, il a été évident dans ton esprit que ton histoire avec celle qui est désormais ton ex, se devait de se terminer. Parce que ton coeur s'est emballé pour une toute autre fille. Une jeune femme adorable, intelligente, marrante et sexy en diable. Elle est devenue une véritable obsession pour toi et il était évident que tu n'allais pas pouvoir lutter bien longtemps contre cette attraction qu'elle n'exerçait que trop bien sur toi. Et maintenant que tu es libre d'afficher pleinement ton envie d'elle toute entière et ton envie de la voir pleinement entrer dans ta vie, tu le fais sans l'ombre d'une hésitation. Dans le fond, tu n'as aucune raison de vouloir te planquer. A part le fait que tu ne souhaites pas spécialement voir ta vie s'étaler toujours plus ouvertement dans la presse à scandales. Qui ne manquera pas de raconter le moindre petit détail scabreux de ton histoire. De tes histoires. C'est évident que tu ne souhaites pas voir la beauté de ta toute nouvelle relation, s'afficher et se faire piétiner par les paparazzis qui ne sauront absolument rien de la vérité. Parce qu'elle est belle votre histoire. Mais que c'est en grande partie pour cette raison là, qu'elle ne plaira pas à tout le monde. Qu'elle fera le bonheur des pseudo journalistes qui ne manqueront pas d'y foutre des coups de pied pour tenter de te faire tomber. T'as encore et toujours envie de croire qu'ils n'y parviendront pas. Jamais. Parce que t'es plus fort que ça. Parce que tu vis de cette façon depuis bien assez longtemps pour être capable de lutter. Être plus fort. Toujours plus fort au fur et à mesure que le temps passe et que toi, tu mûris. Tu n'as pas le choix pour faire face à vrai dire.
Tu viens clairement de passer l'une des plus belles soirées qui soit, en compagnie de Briannah. Tu as pris un plaisir totalement dingue à discuter de tout et de rien avec elle. Et à découvrir un genre de nourriture que tu ne connaissais pas forcément. En dehors des sushis, nems et autres joyeusetés du genre, tu ne connaissais finalement pas grand chose des plats asiatiques. Et c'est fort dommage parce que tu as véritablement apprécié tout ce que tu as eus l'occasion de goûter. Grâce à elle et uniquement grâce à elle. Qui a bien pris le temps de tout te décrire et t'expliquer pour s'assurer que tu ais envie de goûter à tout ça. Ce que tu as fais avec grand plaisir et une certaine dose de curiosité en fin de compte. A la fin de votre repas, tu t'es mis en tête que tu allais sagement rentrer chez toi après un bref passage dans son appartement. Puisqu'elle t'a invité à boire un dernier café et que tu n'avais absolument aucune raison de refuser la chose. C'est même avec grand plaisir que tu as accepté. Et que tu as vérifié, une fois devant son immeuble, qu'elle était toujours partante pour ça. Dieu merci, elle n'a pas changé d'avis. Tu aurais été sacrément déçu si ça avait finalement été le cas. T'es donc soulagé et souriant, quand tu arrives dans son appartement. Trempé également, au passage. Ce que tu oublies complètement quand tu réalises qu'elle est en train de se dévêtir de la tête aux pieds. Pour ne finalement garder qu'un petit sous vêtement de dentelle. Vision de rêve. C'est fou l'effet qu'elle peut encore avoir sur toi, malgré tous ces mois passés à la voir se dévêtir de la sorte pour ton appareil photo.
Et c'est dans cette petite tenue là, qu'elle te guide jusqu'à sa chambre. Tu ne te fais évidemment pas prier pour l'y suivre, regard planté dans le sien et coeur battant la chamade. Tu vas le perdre ou il va cesser de battre, s'il continue de la sorte. Il va s'épuiser et abandonner la partie tant la jolie Briannah te fait de l'effet. C'est trop. C'est affreusement bon, certes. Mais c'est trop. Et tu te comportes comme un véritable zombie incapable de parler et de réagir. Tu suis, c'est tout. C'est de la sorcellerie, tu ne vois aucune autre explication. Toi qui es toujours tellement réfléchit. Presque trop selon certains. Alors que l'invitation est évidente, tu retrouves la capacité à la taquiner. A émettre l'idée que ce soit elle qui se charge de te dévêtir. Ce qu'elle accepte sans l'ombre d'une hésitation. Juste de quoi faire louper un énième battement à ton coeur. T'en as presque la mâchoire qui se décroche alors que tu continues de la contempler, fasciné. Elle qui se mord la lèvre inférieure comme elle n'a de cesse de le faire. Petit geste qui te fait parfois râler tant tu t'inquiètes de l'état de celle ci. Alors que dans le fond, ça a également le don de te faire un certain effet. T'y peux quoi, toi, si tu trouves ça sexy et si ça te donne sacrément envie de l'embrasser ? Quitte à y perdre le souffle et la raison. Et ses doigts qui s'occupent "enfin" de faire tomber tes fringues. D'abord ta chemise qui échoue dans un bruissement léger. Ensuite ton pantalon. Tu te laisses faire sans intervenir et surtout, sans te faire prier. Avant que sa main fraîche ne vienne retrouver la tienne pour t'entraîner du côté de son lit. Sur lequel elle se laisse tranquillement échouer, sur le dos. De sorte à t'attirer à elle, surtout.
Tu t'installes au dessus d'elle, tes lèvres de nouveau sur les siennes et ta langue qui fouille sa bouche de la façon la plus sensuelle qui soit. Tu prends le temps de déguster, apprécier, fouiller, taquiner, cajoler même. Parce que vous avez le temps. C'est le week-end et tu n'as absolument rien de prévu pour les deux prochains jours. Vous venez de passer une soirée des plus parfaites. Tu es de nouveau célibataire. Alors oui, vous avez largement le temps de profiter tous les deux. Pour une fois ... Et tu ne vas certainement pas gâcher la chose. Toi qui es déjà en train de fondre tout contre son corps. D'y presser le tien avec une certaine sensualité. Et de t'y frotter sans vraiment y penser. Torse contre poitrine des plus parfaites et bas ventre contre bas ventre. Forcément que tu fais déjà en sorte de t'assurer son désir. Chacune des plaintes qu'elle laisse échapper, échoue chaudement au creux de ton oreille et provoque de nouvelles décharges électriques dans l'ensemble de ton corps. Tu le sens le désir qui pèse de plus en plus lourd au creux de tes reins. Ceux qui dansent contre elle sans même que ton cerveau en prenne tout à fait conscience. Parce que c'est purement et simplement instinctif. Que tu n'as nul besoin d'y penser. Vos souffles chauds se percutent de façon sensuelle et s'emmêlent l'un dans l'autre. Se provoquent chaudement, toujours plus. Jusqu'à ce que ses lèvres ne désertent les tiennes pour aller se perdre du côté d'une oreille.
Murmure chaud et délicat qui continue de te secouer tout entier. Tout naturellement, tu frissonnes. Encore. T'es incapable de rester sans réaction il faut dire. Et sa confession aussi chaude que le ton de sa voix, ne manque évidemment pas de te faire réagir toujours plus. En appuie sur tes avant bras tu te redresses pour pouvoir planter ton regard océan dans le sien. T'es sûre de toi Briannah ? T'es consciente que je peux bien attendre encore ? Encore une fois, tu prends le temps et la peine de l'interroger. De lui demander confirmation pour être bien certain qu'elle n'est pas elle même en train de s'emballer sous un trop plein soudain d'euphorie. Tu ne veux pas prendre le risque de la voir regretter très vite, de s'être ainsi donnée pleinement à toi. Tu ne le supporterais vraiment pas si, contre toute attente, elle venait à regretter de s'être ainsi donnée à toi. Mais tu la sens sincère. T'as même la sensation que ça n'a rien à voir avec un coup de tête. Qu'elle s'y est peut-être même mentalement préparée alors que vous dîniez ensemble. Tes doigts se veulent tendrement jours quand ils se faufilent entre ses cuisses pour aller la caresser, par dessus la dentelle sombre. Ou on peut ne pas aller plus loin que la dernière fois ... T'es peut-être idiot d'insister autant et de prendre ainsi le risque de la faire bel et bien reculer. Mais tu ne saurais te supporter toi même si elle venait à avoir des regrets. Et tu aurais forcément l'impression d'avoir profité d'elle, d'une certaine façon.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Jeu 21 Nov - 6:04
bedroom hymns
Nicholas - Briannah
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Lorsque tu t'es remise en marche, après plusieurs longs mois de convalescence la reprise des cours au lycée a été des plus compliquées. Le bâtiment avait beau avoir été reconstruit le moindre couloir renfermait les stigmates de tes flashs post-traumatiques. Tu pouvais très clairement te voir en compagnie de Lali à quelques pas de là où tu te trouvais réellement pour regarder cette hallucination se dérouler devant tes yeux. Vous titubiez difficilement les bras les uns au dessus ou dessous des autres pour tenter de supporter vos deux poids du mieux possible. T'as eu du mal à siéger à nouveau dans ces salles de classes qui vous avaient servies de refuges pour les maigres heures de repos que vous vous offriez, ""dormant"" au dessus des tables afin de ne pas patauger dans l'eau froide vous entourant. Pas d’électricité, les lieux inondés, aucune âme pour vous venir en aide. Les gens t'ont prises pour un monstre lorsqu'ils t'ont vu te pointer à la rentrée. Comme si eux même s'étonnaient que t'aies le courage que de surmonter ça, ces sales images alors que t'as été l'une des rares à survivre. Que toi t'es restée en vie mais pas Lali. Pas ta meilleure amie. T'as blâmé le monde entier, chaque personne encore en vie. Car elle, ne l'était plus. Ne l'était plus. Si seulement, t'avais pas tant insisté. Rien ne serait arrivé.
Les autres élèves t'ont évités, ils avaient bien trop peur que de t'approcher toi la gamine traumatique qui n'avait strictement rien à foutre là. Toi cette gonzesse qui avait tant d'avance pour au final te retrouver au même stade que tout le monde. Et encore. Bien diminuée par ta dépression, cette souffrance te grignotant de l'intérieur. Il a su la voir, ce garçon de ton bal de promo. Ta naïveté, ta bonté d'âme à toutes épreuves. Tu ne t'es même pas méfiée lorsqu'il t'as invité. Lorsqu'il t'as demandé très poliment de l'accompagner. Pourtant, un peu trop d'alcool glissé dans ton verre à ton insu si ce n'est plus tu t'es retrouvée pantelante dans ses bras, incapable de tenir réellement sur tes jambes. Vous vous êtes éclipsés jusqu'à sa voiture sans que tu ne lui aies donné ton consentement. T'étais incapable d'articuler quoi que ce soit de réellement audible toi qui n'avais jamais bu jusqu'ici et encore moins utilisé de drogues. Ton traitement d'anti-dépresseurs te mettaient suffisamment le crâne en l'air pour que tu n'en rajoutes. Certainement pour ça que tu t'es vue t'effondrer si rapidement, incapable de réellement crier à l'aide ni de te débattre. Tu t'es laissée faire faute de mieux, te contentant de geindre difficilement pour que l'on t'aide. Que l'on ne t'abandonne pas. T'as eu énormément de chance, d'avoir eu deux grands frères plus qu'aimants et protecteurs avec toi. Jumeaux déchaînant leur haine contre le prédateur tentant de faire du mal à leur petite soeur. Ils l'ont frappé, l'ont menacé. Plus un doigt sur toi, une parole, un regard. Combien même à ce jour ils ne te l'ont toujours pas avoué. T'être venu en aide, t'avoir bordé jusque dans tes draps. De t'avoir sauvée.
tu . n'es. plus. cette. fille. là.
Lorsque tu as rencontré Nicholas bien des années plus tard tu étais chenille ne demandant qu'à consolider sa chrysalide pour mieux continuer sa croissance. Du bouche à oreilles, t'as entendu que l'un des photographe du queens pourrait être éventuellement à la recherche de nouvelles modèles. Tu t'es renseignée sur lui très rapidement, sur son art plus en profondeur. T'as dévoré l'entièreté de ses clichés, appréciant sa façon d'entrevoir son art, ses modèles pour les mettre en valeur le plus possible avec le moins de retouches possibles. Bien-sûr, t'avais également entendu parler de son côté quelque peu colérique, maniaque, perfectionniste. Ce n'est pas ce qui t'as découragée bien au contraire. Tu t'es pointée à son studio armée de ton culot et tu t'es déshabillée sous son regard stupéfait. T'étais prête à travailler, gagner ta vie s'il voulait bien de toi à se côtés. Tu ne voulais plus avoir peur, tu voulais te réapproprier ce qui t'avais été dérobé il y a de ça plusieurs années. Ta féminité, la fierté de ton corps. Tu ne remercieras jamais assez Nicholas pour ce qu'il a fait pour toi. La confiance que tu as gagnée, cette façon de te percevoir qui t'échappais jusqu'ici. Cette douceur à ton égard qu'il peut avoir, la tendresse également. Toutes ces choses desquelles tu ne veux plus te séparer. Tu ne peux plus. Qu'est-ce que tu serais sans ses yeux pétillants, ses douces caresses ou bien même la chaleur de son souffle? T'peux plus t'en passer.
C'est très clairement ce que tu tentes de lui faire comprendre alors que peu à peu, les couches de vêtements humides chutent contre le sol pour laisser le loisir à ton corps de se dévêtir et mieux frissonner par cette sensation de soudaine liberté. Les yeux de ton photographe attirés par tes courbes dénudées, c'est sous son regard à la fois interloqué et pétillant que tu rejoins ses côtés pour saisir ses lèvres et sa langue des tiennes une fois pour toute. Dressée sur la pointe de tes pieds, c'est son manteau que tu lui ôtes et les boutons de sa chemise que tu défaits avec le plus grand des sérieux pour ne pas abîmer cette dernière. Tu lui adresses quelques mots avant que vos pas emboîtés les uns dans les autres et vos mains liées ne regagnent les murs réchauffés de ta chambre. Quelque secondes d'arrêt avant que ton tatoué ne veuille joueur et taquin évoquant le fait que tu finisses de le déshabiller ce que tu t'exécutes à faire pour ton plus grand plaisir que ce soit le tien ou celui de tes yeux ne demandant qu'à se régaler de la vue splendide de ses tatouages couvrant son épiderme de part et d'autres. Le tissu recouvrant ses épaules chute, rapidement accompagné par son pantalon pour vous laissez tous les deux d'égal à égal en sous vêtements. T'en peux plus d'attendre Briannah, tu brûles de ce feu sacré que tu ne demandes qu'à laisser te consumer une bonne fois pour toute. Te dévorer. Plus de retenues qui tienne, plus d'obstacles en travers de votre chemin. Vous êtes libres, désormais.
Quelques pas en arrière suffisent à te faire basculer contre ton matelas sur lequel ton dos repose à présent. Cheveux châtains en couronne autour de ton visage, ton myocarde bat à tout rompre dans ta poitrine te laissant presque à bout de souffle. Vous fondez l'un contre l'autre au rythme de vos lippes se joignant les unes aux autres passionnément. Tendrement. Tes reins ondulent, forcent ton bassin à retrouver le sien pour mieux s'y lover. Y prendre place alors que ton tatoué semble avoir bien prit place entre tes cuisses tout au dessus de toi. Tu frissonnes, te raidis au fur et à mesure que vos baisers s'emmêlent. Tu rassembles tout ton courage pour lui souffler quelques mots dans le creux de l'oreille, suppliques que tu lui adresses le plus sincèrement du monde. T'es prête Briannah. Il est tout ce dont tu as toujours rêvé et plus encore. Si ce n'est pas lui, alors ça ne sera personne. T'en es persuadée, tu peux le sentir dans tes entrailles. Votre rapprochement s'amenuise légèrement alors que tu sembles semer la pagaille dans les idées de Nicho se relevant légèrement pour mieux t'observer de son regard orageux te faisant frissonner. Première interrogation de sa part concernant tes choix, tendrement il te rappelle que vous n'êtes pas pressés. Que rien ne t'obliges à céder. Tu malmènes ta lèvre inférieure pour la énième fois de la soirée lorsque les doigts experts et tatoués s'invitent tout contre ton mont de vénus encore recouvert de sa dentelle en t'indiquant que rien ne presse si tu ne t'en sens pas prête. T'en peux plus Bri, tout ce que tu veux c'est l'aimer.
"Nicholas..." Tu gémis, alors que toi même tu te redresses légèrement pour ne rien perdre de sa chaleur alors qu'il semblait t'échapper quelque peu. T'es sûre de toi, t'as eu le temps d'y réfléchir et de te faire les films mille fois. T'en as envie, de le découvrir tout entier. D'apprendre à ses côtés, de lui offrir ce que tu ne pourrais donner à aucun autre. "Fais moi l'amour ce soir. Là, toute suite. S'il te plaît." Tes joues te brûlent tant elles doivent être rouges et tes yeux quant à eux se recouvrent d'un léger voile tant l'émotion que tu ressens est forte. Le stade des sentiments à son égard semble si loin alors que tu te rends parfaitement compte que plus les heures passent plus tu tombe amoureuse de lui. Qu'il n'y a rien à y faire, que c'est comme ça et pas autrement. Pour appuyer tes propos, tu laisses tes bras jusqu'ici noués autour de sa nuque le plaisir de dévaler son dos toutes griffes sorties pour mieux faire rougir ce dernier jusqu'à l'élastique du caleçon qu'il peut bien porter. Une phalange puis une autre s'y invitent pour finalement pousser le tissu vers la porte de sortie sans aucune gêne ni vergogne. Tu veux lui montrer de quel bois tu te chauffes, de ce que tu es prête à faire avec/pour lui. Une fois le boxer éliminé de l'équation c'est vers ton corps que tes doigts filent pour faire sauter le fin tanga recouvrant encore ta peau. Tu joues de votre proximité pour mieux te séparer de ta dentelle laissant vos corps nus l'un contre l'autre délicieusement. Fiévreusement. "C'est toi que je veux." Contre ses lippes tu murmures finalement comme clou du spectacle. Lui et uniquement lui. Maintenant et pour bien longtemps. T'es fin prête à faire confiance Briannah, à te laisser aller.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Jeu 21 Nov - 19:49
1ier novembre - 22h
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Tu n'avais aucune idée, le jour où la gamine aux cheveux clairs s'est déshabillée devant toi sans prévenir, qu'elle finirait par prendre autant de place dans ta vie. C'est pourtant bien le cas aujourd'hui et t'es bien incapable de t'en plaindre. Forcément que ça t'arrange qu'elle soit là. Parce qu'elle est parfaite et sacrément inspirante. En plus de tout le reste. Elle te plaît de plus en plus au fil du temps qui passe. Elle qui, en plus de tout le reste, prend toujours tellement soin de toi à sa façon. A sa petite échelle. Elle passe régulièrement prendre de tes nouvelles, entre autres choses. Tu pensais qu'elle était juste terriblement gentille au départ. Désormais, tu penses un peu plus que c'est parce que tu lui plais un tant soit peu en retour. Ce qui t'arrange et te rassure. Parce que tu es bien en train de tomber pour elle. Comme jamais ça ne t'était arrivé avant. Il faut pourtant dire que t'en as eus pas mal des relations. Plus ou moins sérieuses et plus ou moins durables. Tu t'es attaché quelques fois. Tu as un peu aimé, à d'autres moments. Mais jamais ça ne t'était arrivé aussi rapidement. Et même, aussi fort. Parce que c'est vraiment intense ce que tu ressens pour ta jolie et parfaite petite muse. T'es carrément incapable de te passer d'elle. D'aucune façon que ce soit. Jamais tu n'avais pris autant de photos d'une seule et même superbe femme. Jamais tu n'avais eus autant de mal à faire une sélection de tes clichés préférés, non plus. Avec elle, c'est constant. A tous les coups quand tu te penches sur la question, tu te perds. Parce que toutes les photos sur lesquelles elle se trouve, sont forcément réussies. Elle est tellement belle, tellement inspirante et elle joue si bien la comédie pour votre plus grand plaisir à ton appareil photo et à toi.
Tu n'as même jamais eus autant envie d'une fille, avant elle. Et en même temps, tu ne t'es jamais sentis aussi prêt à patienter pour aller plus loin. C'est dire tous les sentiments relativement contradictoires qu'elle réveille chez toi. Bien sûr que tu as l'espoir de ne pas avoir à attendre des semaines et des mois pour pouvoir te perdre entre ses cuisses. Mais s'il le faut vraiment et si tu es certain de gagner le gros lot à la fin, t'es prêt à le faire quand même. Le "gros lot" étant évidemment elle toute entière. Sa petite et parfaite personne. L'essentiel pour toi, étant qu'elle ne se force surtout pas à se donner au plus vite à toi. Parce que ça reviendrait à foutre en l'air le début même de votre relation. T'en es bien certain, qu'elle finirait à coup sûr par regretter et par t'en vouloir. T'es prêt à lui dire et à lui répéter que tu peux attendre, que ça ne presse pas, que tu n'as pas peur de patienter un petit moment. Mais elle est déjà en train de t'entraîner dans sa petite chambre que tu as déjà eus l'occasion de découvrir quelques petites semaines plus tôt. Elle est déjà en train de t'inviter plus encore dans son intimité. Dans laquelle tu entres sans tellement te faire prier à vrai dire. T'as le palpitant qui s'emballe sacrément à l'idée de la suite potentielle. A croire que c'est toi qui doit prendre une grande décision, tout de suite, maintenant. A croire que l'enjeu est important pour toi plus que pour elle. Ce n'est pourtant pas le cas. C'est à elle et à elle seule de prendre la décision qui s'impose.
Palpitant qui s'emballe toujours plus alors que du bout de ses doigts fins, elle vient te retirer tes vêtements humides. Tu n'es même pas en état de t'inquiéter pour l'état du tissu trempé. Pas plus que pour le sol que vous êtes en train de mouiller de ces fameux vêtements. Pour le coup, tu ne penses vraiment qu'à elle et à elle seule. Au point de pouvoir mettre de côté tes manies et tocs de côté, c'est relativement inédit pour toi. Et dans le fond, ça ne t'étonne pas tant. Il faut dire que pas mal de choses sont inédites pour toi, en ce qui concerne la parfaite Briannah. Et que t'es incapable de t'en plaindre. Pour le coup, tu aimes même assez tout ça. Et tu te laisses aller sans te faire prier dans tout ça, surtout. Désireux de profiter toujours plus de ces sensations délicieuses qui n'ont de cesse de t'assaillir. Tu te sens totalement désirer pour toi et uniquement pour toi en tant qu'homme, par celle qui prend le temps de te dévorer du regard. De la même façon que toi même tu n'as de cesse de le faire avec elle. Elle te regarde, les yeux pétillants d'une certaine dose de fascination. C'est en tout cas ainsi que tu veux et parviens à l'interpréter. T'as un hoquet de surprise quand elle se laisse tomber sur son lit en t'entraînant avec elle. Pour que ton corps repose au dessus du sien. Vos baisers sont brûlants. Au moins autant que son bassin qui danse sous et contre le tien. De quoi attiser toujours plus ton désir. Raviver le feu au creux de tes reins et le faire se déchaîner. Véritable incendie qui te dévore tout entier et se propage dans l'ensemble de ton être. Ton corps, ton coeur, autant que ton esprit lui même. Et tu ne fais rien pour l'éteindre. A part répondre favorablement, en te laissant ainsi aller tout contre elle.
Si tes doigts se font de nouveau taquins entre ses cuisses, tes mots se veulent plus raisonnés. Tu insistes sur le fait qu'elle n'est obligée de rien du tout. Qu'elle n'est surtout pas obligée de se donner à toi comme elle est sur le point de le faire. Tu ne veux pas qu'elle le pense. Surtout pas ! Alors tu insistes bien sur ce point. Tu n'auras pas à culpabiliser si elle finit par avoir des regrets, après toutes tes tentatives pour la ramener à la raison. Tu la vois se torturer la lèvre inférieure, pour la énième fois. De quoi te faire hésiter. Elle y réfléchit de nouveau. C'est ce que tu penses sur le coup en tout cas. Elle murmure ton prénom en entier. Faisant ainsi palpiter plus fort encore, ton coeur bien emballé encore. Toujours. Sa requête finalement soufflée d'une voix des plus chaudes, parvient même à t'arracher un bref gémissement. T'es surpris par l'insistance de sa requête et sa façon de la souffler du bout des ses lèvres délicates et délicieuses. Surpris par son assurance également. Mais certainement pas de façon désagréable alors que tout ton corps vibre d'une folle envie du sien. D'un besoin totalement dingue, de la posséder, de ne faire qu'un avec elle, de la prendre toute entière. De la dévorer. Tu ne palpites que plus fort encore lorsqu'elle entreprend de te débarrasser de ton boxer. Tu te laisses faire sans te faire prier, bien entendu. Et te redresses légèrement pour lui permettre de faire disparaître son tangua également. Nouveau coup d'oeil sur l’entièreté de son corps qui est enfin tout à fait nu. Souffle qui se coupe de nouveau tant t'es fasciné. Littéralement sous le charme. Plus que jamais. Toujours plus à vrai dire.
Elle te confirme une nouvelle fois son envie de t'appartenir. De n'être qu'à toi. Mots murmurés tout contre tes lèvres. Douce chaleur qui se répand dans l'ensemble de ton corps. De ton être. Tu frissonnes et trembles tout à la fois. Tu vibres d'envie pour elle. Et t'es bien incapable de lui souffler le moindre mot en retour alors que tes lèvres s'occupent déjà à toute autre chose. A parcourir ses courbes divines quand tu entreprends de descendre le long de son corps. Pluie de baisers qui s'abat sur sa gorge, son thorax, sa poitrine, le creux qui relie celle ci à son ventre plat. Tu t'y attardes quelques secondes avant de parcourir les derniers centimètres. Visage perdu entre ses cuisses. Langue qui se fait taquine entre les lèvres intimes. Joueuse et précise. Provocatrice et enflammée. Juste de quoi t'assurer qu'elle est vraiment prête à te recevoir. Cette fois, tu ne la pousses pas jusqu'à l'orgasme. Pas alors que tu as finalement le droit de la posséder. Tu fais donc le trajet en sens inverse pour revenir à ses lèvres que tu embrasses avec gourmandise. Danse sensuelle de vos langues alors que ton désir vient se frotter au sien. Tranquillement. Doucement. Sans précipitation aucune. Tu laisses les secondes puis les minutes défiler. Juste de quoi t'assurer que le désir continue de gonfler chez elle. Que l'impatience même commence à se faire ressentir. Avant d'enfin entreprendre de lier vos corps. Avec toute la douceur du monde et le regard rivé sur son visage pour pouvoir t'arrêter dans la seconde si tu venais à y lire le moindre inconfort. La danse de ton bassin est des plus lentes et des plus douces. Tu prends ton temps. Tout ton temps. Tu veux qu'elle ne garde que de bons souvenirs de cette nuit. Et d’un simple mouvement de hanches, elle balaie tout ce que tu as déjà pu vivre et ressentir. D’un mouvement de hanches elle efface ton passé et te propose un avenir plus radieux et plus coloré. D’un simple mouvement de hanches, elle t’annonce que c’est elle. Que ce sera toujours elle. Que vos corps étaient voués à se rencontrer et à s’appartenir. D’un mouvement de hanches elle t’attrape et t’entraîne dans un monde jusque là inexploré. Referme ses jolies serres autour de toi pour t’emmener loin. Bien loin de cette réalité terne. Un simple mouvement de hanches qui scellent vos corps et vos coeurs. Parce que t'es en train de tomber amoureux Nicholas. Purement et simplement. Alors que tes lèvres picorent les siennes, que tes doigts caressent ses boucles claires et que ton corps se lie au sien.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Jeu 21 Nov - 21:48
bedroom hymns
Nicholas - Briannah
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Votre collaboration avait tout de la relation professionnelle au départ. Toi qui débutais totalement dans le mannequinat, qui n'avais aucune stricte idée de ce que tu faisais. Tu t'es contentée d'improviser comme le premier jour où tu t'es déshabillée sans même attendre une indication de sa part ni même lui laisser le choix. Tu t'es un peu imposée en y repensant, mais t'as sûrement eu la meilleure idée de ta vie en poussant la porte de son studio photo. Tu t'es rapidement sentie à ton aise en sa compagnie, tu as très rapidement apprécié travailler avec Mr. Crain que tu trouvais si mystérieux à l'époque. Votre complicité s'est rapidement construite, tu passais au studio les jours où tu n'avais pas de séances prévues ne serait-ce que pour déposer un café à ton photographe ou l'observer travailler avec ses autres modèles. Il te fascine tant. Sa concentration à toute épreuve, la façon qu'il peut avoir de graviter autour de vous tout à fait naturellement pour vous capter sous vos plus beaux jours. Son oeil affûté derrière l'objectif plus ou moins long qu'il peut utiliser en fonction des ambiances et des scènes dans lesquelles vous posez. T'as l'espoir de croire que vous avez étés amis, avant tout ça. Avant que tu ne craques il y a de ça quelques semaines et que tu envoies voler tout ses serments de chasteté pour le laisser ne serait-ce que te découvrir un peu. Et toi le découvrir aussi par la même occasion. Le premier homme à qui tu t'es offerte volontairement, à qui t'as offert ta confiance.
Vous auriez pu vivre ceci il y a un moment déjà, lorsqu'au détour d'une de vos entrevues Nicholas s'était voulu aguicheur. Proposant à demi mots que tout ça entre vous aille plus loin. Tu ne pouvais pas, tu ne voulais pas. Car tu ne t'en sentais pas capable, que tu le savais fiancé et promit à une autre femme. Tu ne pouvais pas lui offrir ta virginité à cet instant, alors que vous ne vous connaissiez que si peu dans le fond. Car t'ignorais encore tout de sa belle personne à l'époque. Il t'as fallu gratter la surface tendrement, avec ta gentillesse la plus totale et ton innocence des plus sincères. Vous avez multiplié les contrats ensembles, t'es finalement devenue l'une des ses modèles principales. Le temps que tu passes en sa compagnie équivaut à peu près à la même dose de travail que tes cours à l'université et tu te sens bien entre ces deux univers. Le jour tu es cette élève scientifique réservée, tout le temps à la bibliothèque du campus où à la morgue à t'exercer sans cesses pour percer les secrets du corps humain qui t'obsèdes. Le cerveau surtout, t'es que trop intéressée par la façon de fonctionner de cet organe vital. Ses mécanismes de défenses, la façon dont il permet à l'être de prendre le dessus sur l'enveloppe. Un océan de secrets si l'on vient à te demander ton avis sur la question. C'est peut-être cette fascination pour l'humain qui fait que tu acceptes ton encré comme il est. Avec ses phobies, tocs et manies. Chaque personne est unique, ce qu'il considère comme une honte et une chose à cacher et en réalité un pilier qui a crée l'homme qu'il est. En aucun cas il devrait se sentir mal d'être différent. De ne pas leur ressembler. Alors tu ne manques pas de lui rappeler à quel point il est spécial. Qu'il est humain dans sa différence.
Si tu t'es gardée tout ce temps, aujourd'hui t'en remercies les cieux. Car tu vis une histoire tout bonnement incroyable, jamais tu n'aurais osé penser à rêver à un tel conte de fées. Après tout qui aurait pu vouloir de la petite campagnarde éloignée de son originelle Louisiane? T'avais rien de spécial mise à part tes grands yeux rêveurs et pétillants. Tes sourires que tu lui as réservé à lui pendant tout ce temps. Car t'es un peu lâchée toute seule dans cette ville un peu trop grande pour toi, qu'au début tu te sentais perdue et désorientée. Mais tu l'as ton point de repère, ton ancrage parmi ces foules de gens vivant tout autour de toi. Tu sais qu'il est là, que ses bras te sont ouverts et que ses mots se voudront forcément rassurants. A la hauteur. Petit à petit, tout ceci s'est dessiné comme une évidence entre vous. Ces rires, ses embrassades entre deux clichés et ses caresses du bout de vos phalanges que vous vous gratifiez pour mieux vous faire frissonner. Tu sais que si tu te retrouves en proie au doutes, que si jamais un jour les choses te paraissent compliquées il sera là pour tenter de se vouloir rassurer. T'enlacer dans ces bras pour te serrer tout contre son cœur et ne pas te laisser t'en échapper avant que tu ne lui assures te sentir mieux. Il n'a pas vraiment besoin de tout ça Nicho pour te permettre d'aller bien, rien que le simple fait d'être dans la même pièce que lui vient te réchauffer. Te faire oublier les petits tracas du quotidien où comme maintenant tes pires phobies alors que les éléments se déchaînent dehors et que tu tentes de te noyer dans la chaleur de ses bras pour ne pas y penser. Laisser tes fantômes tremper sous les bourrasques violentes sur le porche de ton appartement. Dans ses bras, tu cherches la délivrance.
Ton dos contre le moelleux de ton matelas, cheveux châtains en couronne autour de ton visage alors que tu te retrouves surplomber de la chaleur de ton photographe te recouvrant tendrement. Vos lèvres s'agacent, vos langues s'emmêlent alors que tu tentes petit à petit de lui faire comprendre ce que tu ressens au fond de toi. Cet amour ne cessant de grandir, la force de ces sentiments, ton envie de lui appartenir cette nuit et pour toutes les autres à venir si c'est ce que le destin se trouve avoir en réserve pour vous. Tu vois à quel point il semble interloqué, tu le sens dans la douceur de sa voix qu'il ne cherche pas cette fin là à tout prix si jamais ce n'est pas ce que tu désires. La vérité Briannah c'est que t'as l'impression d'avoir attendu toute ta vie pour vivre cet instant à ce moment bien précis. Comme si cela était écrit quelque part, dans les étoiles sûrement que vous seriez amenés à trouver refuge dans tes draps pour vous y aimer pour la première fois. Tu te mords la lèvre inférieure, pantelante alors que ton encré taquines ton entre-jambe et la pièce de dentelle recouvrant encore ton mont de vénus. T'appuies le poids de tes paroles en y joignant tes gestes. Tes doigts font rouler le tissu le recouvrant encore puis le tien alors que Nicholas se redresse légèrement pour t'en faciliter l'action. Boxer et tanga chutent laissant vos épidermes se frotter sans aucune gêne. Sans aucune barrière pour le début de l'explosion des sens.
Vos corps nus pressés l'un contre l'autre, ta voix s'élève une nouvelle fois faiblement. Tu le veux, maintenant et t'en es sûre. Certaine même. Aucune réponse orale ne suit, seulement une pluie de baisers dévalant le long des plaines plates de ton corps. Ton cou, ta poitrine, ton ventre plat. Tu frissonnes, gémis au fur et à mesure que tu peux le sentir descendre dangereusement pour que sa langue vienne finalement retrouver tes contrées intimes. Tes doigts cherchent les draps qu'ils défont au fur et à mesure de s'y cramponner avec force alors que tes reins ondulent sous l'effet de cette langue affamée, douce, précise. La boule dans ton bas ventre prend forme, se gorge de plaisir pour finalement rester tel quelle encore plusieurs secondes alors que sa bouche te délaisse pour regagner les côtés de la tienne qu'elle saisit avec gourmandise. Pantelante, déjà tremblante de plaisir tout ton corps semble en alerte, frissonnant au moindre contact entre vous. Tu ne sens que trop bien le désir trônant entre ses jambes venant te caresser au fur et à mesure que tu t'y colles bien décidée à ne pas fuir. A t'offrir totalement à lui. Vos bassins s'échauffent jusqu'à ce que patiemment ton tatoué ne se guide jusqu'à l'entrée de ton intimité. T'as un léger hoquet de surprise alors que tu étouffes tes lèvres entre les siennes, l'étau de tes bras se refermant autour de sa nuque pour t'y maintenir. Ne pas perdre pieds. Si tu devais décrire ce que tu ressentir tu serais dans de beaux draps Briannah. Car c'est une vague qui vient te submerger alors ses doigts se perdent dans tes boucles et que vos reins entament leur danse.
Une légère sensation de pincement se fait ressentir, rien d'insurmontable cependant alors que ton esprit est bien trop focalisé sur ta langue dansant en bonne compagnie de celle de Nicholas. Douceur extrême alors que tu peux sentir vos corps se lier petit à petit. Vos bouches se séparent pour que tu puisses reprendre ton souffle un instant. Une longue râle s'échappe de ta gorge alors que finalement tu peux le sentir totalement en toi. Sans que tu ne le remarques vraiment, l'une de tes jambes s'est accrochée à l'une des siennes et tes ongles sont à présent enfoncés dans la peau tendre de ses épaules alors que vos regards se perdent l'un dans l'autre. Ton myocarde est sur le point d'exploser, ton cerveau également et tu ne mentionnes même pas cette bulle de bonheur ne cessant de croître. L'inconfort que tu peux ressentir s'estompe petit à petit alors que vous restez l'un contre l'autre de cette manière quelque instants. Sûrement pour te laisser le temps de t'habituer à lui, alors que tu pensais bêtement qu'il n'y rentrerait jamais. Du moins pas si facilement et sans aussi peu de douleurs. Tu te sens chaude, étroite, moite. Tu crépites, palpites de toutes les parties de ton être. Tu ne t'attendais pas à une telle chose, pas du tout. T'es incapable de dire quoi que ce soit alors que t'essaies tant que bien que mal. Tu balbuties quelques syllabes, ou tu feules pour être plus exacte. Soudainement féline, aspect de ta personnalité que ton photographe et à présent amant ne cesse de faire ressortir chez toi. "Je.. Tu?.." Tes mots n'ont pas vraiment de sens. Aucun même. Mais tu te sens bien, comme jamais à vrai dire. Tu viens onduler légèrement, commençant le premier va pour lui montrer à quel point tu y prend plaisir. Tu n'as que ces gémissements tous plus intenses les uns que les autres alors qu'en effet petit à petit ton corps se détend pour toujours plus apprécier sa présence.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Ven 22 Nov - 20:28
1ier novembre - 22h
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Tu ne savais vraiment pas que les choses allaient prendre une telle tournure, aussi rapidement. Tu ne pouvais pas deviner que le désir allait si soudainement vous tomber dessus à tous les deux. Mais t'es bien incapable de t'en plaindre. Ses lèvres sur les tiennes ont un pouvoir détonnant pour le coup. T'es totalement secoué par le plaisir que tu prends à ne serait-ce que l'embrasser. T'es bien incapable de rester froid à chaque fois que vos bouches se trouvent pour s'embrasser et embraser au passage vos corps et vos sens. Tu n'as jamais ressentis autant de choses pour une femme. Et tu doutes fort que ce soit uniquement parce que tu as eus à patienter pas mal de semaines et de mois, pour avoir droit à elle toute entière. D'abord, pour avoir droit à un baiser qui t'a tout naturellement laissé sur ta faim et donné envie de beaucoup plus. Tu ne vois pas comment tu aurais pu résister à l'envie folle d'avoir toujours plus de sa part. Elle est bien trop tentante et bien trop désirable Briannah. Tu l'as pensé le premier jour où tu l'as vu entrer dan ton studio photo. Tu l'as trouvé jolie, tout de suite. Mais tu ne pensais pas que tu allais fantasmer sur elle à ce point. Et te torturer aussi fort l'esprit. Plus encore à partir du jour où elle s'est refusée à toi. Par la suite, elle n'a pas manqué de mentionner sa virginité. De quoi te faire un peu mieux comprendre la raison de son refus. Quand bien même tu n'avais pas du tout l'intention de lui en vouloir et de lui reprocher quoi que ce soit. Tu ne peux décemment pas faire un truc pareil alors que, très clairement, tu adores le fait qu'elle ait été honnête.
Et tu n'as pas besoin d'être le genre d'homme à estimer qu'une femme se doit d'avoir très peu de partenaires au cours de sa vie, pour trouver son choix d'attendre le bon partenaire, tout à fait respectable. Elle aurait pu être du genre à passer de lit en lit, de bras en bras et de partenaire en partenaire, que tu ne l'aurais pas du tout vu d'un autre oeil. Elle est et restera ta belle et parfaite petite Briannah. Supplément innocence, forcément. Elle te touche en plein coeur à chaque fois que ses joues se parent d'une adorable teinte rouge. Elle est presque trop adorable pour son propre bien. Elle qui ne te fait que toujours plus d'effet. Ce soir plus que jamais encore. Tu dois bien reconnaître que votre rapprochement a vraiment eut le don de tout retourner et de tout mettre sans dessus dessous chez toi. Ce dont tu ne risques pas de te plaindre alors que tu es plutôt bien décidé à t'en nourrir. En espérant que ça durera plus que quelques nuits de suite. En espérant qu'elle finira par ressent pour toi le même genre de sentiments que tu peux avoir pour elle. Dans le fond, t'es bien obligé de penser que c'est un peu le cas déjà. Sans quoi, elle ne serait pas là à se donner à toi comme jamais elle ne l'a fait avec aucun autre homme avant toi. Tu ne l'as clairement pas vu arriver ça, toi. Tu ne pensais pas, quand elle t'a proposé de monter boire un café chez elle, qu'elle avait l'intention de bien plus. Tu as naïvement pensé qu'il ne pouvait s'agir d'autre chose que de ça. Un peu parce que t'étais bien trop persuadé que ça viendrait avec le temps. Le temps pour elle de s'habituer à ta présence. Le temps qu'elle apprenne à te faire confiance. Le temps qu'elle découvre les divers petits plaisirs qui viennent avant le sexe. Comme cette fameuse nuit que vous avez connu tous les deux.
Tu ne pensais donc vraiment pas que vous alliez en arriver là aussi rapidement. Mais t'es bien loin de t'en plaindre pour le coup. Plutôt que de le faire ou de tenter de lui faire changer d'avis, tu te laisses entraîner par ses envies évidentes. Qu'elle n'hésite pas à te communiquer surtout. Sans doute parce qu'elle est bien consciente du fait que sans ça, tu ne te laisseras pas tout à fait aller. Sans ça, tu continueras de craindre l'hésitation et les regrets de son côté. Et tu ne peux permettre une telle chose d'arriver. Pas alors que tu es tant attaché à elle et à ce point désireux d'avancer en sa compagnie des plus agréables. Toi qui n'as déjà que trop évolué en sa compagnie depuis que tu la connais, tu as forcément envie de poursuivre à ce rythme là. Parce que c'est plus qu'agréable tout ce que tu ressens avec elle. A un niveau que tu ne connaissais pas outre mesure et que tu continues de découvrir, pour ton plus grand plaisir. Tu ne pensais pas que tu pourrais la trouver de plus en plus belle Briannah. C'est pourtant bien le cas alors qu'elle repose entièrement nue, sur son matelas. Ses cheveux formant une couronne d'ange autour de son joli minois. Elle irradie de nitescence, comme toujours. Ou plus encore que d'ordinaire en vérité. Parce qu'elle semble irradier de beauté et même de bonheur la si parfaite Briannah. C'est bien la première fois que tu peux la contempler sous cet angle là. Après tout ce temps à la voir tantôt femme fatale, tantôt femme enfant, tantôt innocente qui rougit pour un oui ou pour un non.
Il lui faut te confirmer encore une fois son envie de t'appartenir toute entière dès à présent, pour que tu envisages enfin de capituler. Tu n'as pas vraiment besoin de te faire prier à vrai dire. Seulement besoin d'être rassuré quant à la force de son envie. Tu veux être bien certain du fait qu'elle ne risque pas de regretter aussitôt le jour de retour. Aussitôt le soleil assez haut dans le ciel et assez présent, pour éclairer sa conscience et lui faire réaliser qu'elle a laissé sa virginité derrière elle. Et qu'elle l'a offerte à un homme qui ne la méritait peut-être pas. T'en es sûr que tu ne t'en remettrais pas, Nicholas ... Toi qui es bien trop mordu par cette gamine aux grands yeux clairs et pétillants qui a déboulé dans ta vie sans crier gare et qui n'est plus jamais repartie, Dieu merci. Tes lèvres reprennent leur exploration sur le corps qui s'offre à elles. Tu arraches bien des plaintes à celles de la jolie blonde. Bien des gémissements, qui semblent rebondir sur les murs pour atterrir au creux de tes oreilles et te ravir au plus haut point. Tu n'as ainsi aucun doute quant au fait qu'elle aime vraiment ce que tu es en train de lui faire. Raison de plus de poursuivre. D'aller te perdre entre ses cuisses comme tu as pu le faire quelques semaines plus tôt. Pour t'assurer plus encore que son corps est prêt à te recevoir. Et attiser davantage le désir chez elle. Toujours plus. Pour qu'enfin tu puisses te perdre en elle. En profondeur. De quoi lier plus sûrement que jamais vos deux âmes, en même temps que vos corps. Tu restes ainsi planté en elle, sans amorcer le moindre mouvement. C'est bien trop de plaisir d'un seul coup, pour toi. Au point où tu crains presque de finalement t'emballer et perdre complètement le contrôle. Tu tiens si peu à lui faire mal dans la manoeuvre, que tu préfères encore serrer les dents.
Ton gémissement sur ses lèvres, se veut torturé au possible, alors qu'enfin tu remues. Doucement. Tendrement. Lentement. Tu prends le temps. Vous avez toute la nuit après tout. Nouveau gémissement tout aussi torturé quand tu reviens pleinement en elle. A chaque mouvement, tu ne peux retenir une plainte. Et bientôt, tu n'es toi même plus que gémissements plus ou moins sonores et souffle coupé. Pour un tas de raison, cette première étreinte s'avère être des plus intenses. Tu n'étais pas vraiment prêt à subir, encaisser et apprécier tout ça. Elle qui referme tout à fait sa prise autour de toi. D'une jambe enroulée autour de ta hanche et de ses ongles plantés sans douceur aucune dans ta peau. Petit geste qui en dit long sur le plaisir qu'elle même est en train de prendre. C'est en tout cas ainsi que tu l’interprètes. Dans son regard, tu ne lis aucune douleur quand tu le croises du tien. Tout au plus, une pointe de surprise. Tu cesses tout à fait de bouger, quand bien même le feu au creux de tes reins se fait presque insupportable tant il veut se propages, lorsqu'elle marmonne quelques petits mots. Oui ? Ca va ? Que tu t'inquiètes quand même, les doigts de l'une de tes mains allant se perdre dans ses boucles claires. Mais elle a vite fait de te couper en plein élan, en bougeant à son tour. C'est un simple soupir franc qui t'échappe. Ta voix totalement bloquée au creux de ta gorge alors que ton regard assombrit par le désir reste planté dans le sien. Tu peux sentir son corps palpiter autour du sien à mesure qu'elle s'acclimate à ta présence. Vibrer un peu plus de plaisir également, à mesure que les minutes défilent.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Sam 23 Nov - 4:11
bedroom hymns
Nicholas - Briannah
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Déjà dans la berline, ton coeur s'accélérait à l'idée que tu te faisais de la suite des événements. Il y a bien des semaines déjà lorsque Nicholas avait dû quitter ton appartement pour entamer sa journée de travail ta décision était prise. Si cette femme obscurcissant votre tableau venait à disparaître du paysage pour d'autres horizons, alors enfin tu viendrais faire tomber les derniers murs. Les dernières retenues. Car déjà lorsque tu t'es offerte à lui la première fois, tu devais lutter contre ton corps qui t'en suppliait de te laisser réellement aller. D'arrêter d'être une enfant, de penser à toi et à ce plaisir coupable. Mais non, tu n'as pas cédé. Tu t'es faite violence et tu t'es contentée de cette entrée en matière des plus douces. Des plus tendres. A aucun moment ton photographe n'est venu te brusquer, t'imposer ses choix bien au contraire. T'as tout simplement continué d'en demander encore et encore. Y comprit lors de votre réveil lorsque les premiers rayonnements du jour sont venus vous chatouiller le nez à filtrants à travers les stores qui recouvrent ta fenêtre. Vous étiez brûlants l'un comme l'autre, vos corps nus entremêlés et encore engourdis par le sommeil. Vous vous êtes cependant laissés allés à un nouvel orgasme et t'as pu confirmer que c'était la meilleure façon de commencer une journée. Ce qui n'a pas manqué de le faire rire. Honnêtement, personne ne devrait avoir à se lever de son lit avant ça. A moins d'être frigide.
Elle était magique votre soirée. Ce repas préparé à quatre mains, cette bouteille de vin partagée alors que vous appreniez à vous connaître un peu plus l'un l'autre. Presque deux ans de collaboration et tu continues d'en apprendre tous les jours sur sa personne. T'es constamment émerveillée lorsqu'il est à tes côtés c'est fou. Tu peux pas t'en lasser, tu ne pourras pas t'en passer. Combien même il ne se voit pas comme il est vraiment. C'est une des raisons pour laquelle tu n'abandonnes pas, que tu continues de tenter de lui ouvrir les yeux sur la personne qu'il est. Peu importe ses manies, phobies ou ses tocs. Premièrement cela ne le définit pas. Car Nicholas est bien plus qu'une personne atteinte d'une quelconque maladie mentale. Il est à l'écoute, courtois, doux, passionné, talentueux. Tu pourrais continuer longtemps comme ça encore. Alors tu passeras le reste du temps qui vous est accordé ensemble à lui répéter. Juste pour qu'il n'oublie pas quel genre d'homme formidable il est. Ces choses qu'il trouve gênantes font partie de lui, mais elles ne sont pas lui. Cela fait grandement partie de sa sensibilité, de ce côté humble que renvoie son art. Sans retouches, sans artifices. De la beauté naturelle mise en valeur par des scènes et des ambiances différentes. Aucune vulgarité ce malgré le nu, juste beaucoup de douceur et de passion. Tu n'as pas eu la chance de voir ses dessins ou encore ses peintures. Tu te demandes bien ce qui peut noircir ses feuilles et ses toiles. Mais t'es persuadée que c'est splendide.
Tout ce que tu vis à ses côtés l'est d'une manière où d'une autre. Toujours un émerveillement sans fin, des paillettes dans tes yeux à ne plus en finir et une éternelle sensation de légèreté lorsque vous vous retrouvez. Toi aussi t'es un peu anxieuse, stressée par la grande ville et son rythme pressant. Parfois le calme de la Nouvelle-Orléans te manque, la musique dans les rues aussi sans mentionner les jolies maisons colorées qui bordaient votre quartier lorsque tu étais enfant. Bien avant que la tragédie ne vienne frapper la Louisiane et ses enfants. Des centaines de décès, de disparus. Un nombre de blessés incalculable. Il a fallu beaucoup de larmes, de sueur et de temps pour que votre si jolie ville renaisse, reprenne forme et que les deuils se fassent. Car tous le monde à perdu quelque chose. Un proche, une connaissance. Sa maison, l'entièreté de ce qu'ils possédaient n'ayant plus que leurs yeux pour pleurer. Malgré que tout cela soit bien loin chez pas mal de gens, une simple bourrasque de vent suffit à te faire trembler. Il suffit que la pluie ne s'énerve et se déchaîne pour que tu te paralyses. Toi non plus t'es pas infaillible, t'es loin d'être parfaite comparé à tout ce qu'il pouvait s'imaginer. Tu restes encore fragile, prête à craquer. T'as pas cicatrisé. Il n'y a qu'à voir ces flashs venant te perturber et te replonger tout droit à cette période sordide.
Tu as eu peur ce soir que les éléments ne viennent que trop perturber ce que tu t'étais mise en tête d'accomplir. Mais il n'y à qu'à voir la façon dont vos corps se retrouvent à l'instant dans la chaleur de tes draps pour se rendre compte que la présence de Nicholas vient balayer tout ce qui est désagréable pour t'amener avec lui dans cette bulle de confiance et de tendresse à laquelle tu te laisses aller. Il te faut lui souffler plusieurs fois ton envie de lui appartenir, lui assurer à quel point ta décision réfléchie et que tu ne comptes pas faire marche arrière. T'es prête Briannah. Après un baiser furieux tout contre tes lippes, celles de ton encré descendent le long de ton corps pour laisser son visage prendre place entre tes cuisses. Langue caressante, mutine, taquin t'arrachant déjà bien des râles de plaisir alors que tes doigts s'ancrent fortement contre le tissu recouvrant ta couette et ton matelas. Tu ondules déjà que trop alors que le sens inverse opère et que ton barbu retrouve ton visage du sien. Nouvelle râle alors que vos corps se pressent, se jaugent pendant un moment suffisant pour que tu te détendes, te sentes en parfaite confiance et que ton désir ait suffisamment eu le temps de gonfler dans le creux de tes reins alors que les frottements de vos bassins ont rapidement prit le pli de vos baisers enflammés. Une longue plainte s'échappe faiblement alors que vos langues s'emmêlent. Tu peux sentir ce léger pincement en ton intimité dans laquelle Nicholas vient prendre place avec une douceur et une lenteur infinie. Nouveau gémissement lorsque après s'être enfoncé centimètres par centimètres avec toute la précaution du monde, il se retrouve enfin tout contre toi entre tes cuisses avides.
Tes bras noués autour de sa nuque, tu perds le fil des choses se passant autour de vous. Tu perds pieds tout court alors qu'un ras de marées de stimulus viennent exciter tes sens pour te mettre sans dessus ni dessous. Les premiers vas et viens sont lents, vous arrachent à tous les deux gémissements et souffles appuyés, déjà bien frénétiques, saccadés. Tes yeux s'embuent de plaisir au fur et à mesure que tu te décontractes totalement, que l'inconfort ressenti se dissipe petit à petit pour ne laisser place qu'à cette envie dévorante. Alors qu'il retrouve ton corps et toute sa profondeur tu viens nouer l'une de tes jambes autour de sa hanche et tes ongles s'ancrent tout contre l'épiderme ardent de ses épaules. Tu tentes de balbutier quelques mots n'ayant pas grand sens, rapidement rejointe par la voix si caressante de ton encré. "Parfaitement..." Tu susurres alors que tu te décolles un peu de lui, va chercher ton tout premier va de ton propre chef. Tu trembles de bonheur, vibres de plaisir. C'est un réel feu d'artifice qui prend place en toi pour te laisser dans un état des plus fous. Tu n'as pas de mots pour décrire ce que la sensation de vos deux corps liés puisse t'apporter. C'est bien trop bon, bien trop fort pour qu'un mot puisse illustrer une telle bombe de bien-être. Le vient ne se fait pas attendre et petit à petit t'essaies d'imposer ton rythme, tes lèvres étouffant les plaintes de plaisir contre son cou sur lesquelles ces dernières reposent. T'as réellement aucune idée de ce qui peut bien se passer. T'es incapable d'expliquer cette chaleur exponentielle ne cessant de te grignoter délicieusement. Cette envie de ne plus jamais le quitter, de ne plus jamais laisser cela s'échapper. Cela n'appartient qu'à vous, tu peux te permettre d'être cupide.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Sam 23 Nov - 17:44
1ier novembre - 22h
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Ce n'est finalement pas plus mal que tu n'ais pas eus le temps de te faire à l'idée de cette nuit en compagnie de la belle Briannah. Sans quoi, tu n'aurais fait qu'y penser et aurais été bien incapable de te concentrer sur quoi que ce soit d'autre. Pour sûr, l'imaginaire n'aurait absolument pas pu être à la hauteur de ce que vous êtes en train de vivre. Parce qu'elle est douce Briannah. Apaisée et apaisante sans même en être consciente. C'est presque elle qui se doit de te rassurer plutôt que l'inverse. Alors même que la nouveauté est pour elle et non pas pour toi. Soit, c'est la première fois avec elle. Et soit, c'est bien la première fois que tu ôtes la virginité à une fille. Tu n'es pas même certain d'avoir fait ça quand tu étais jeune. Ta première aventure ayant été avec une jeune femme un peu plus âgée que toi. Rien de vraiment transcendent ni même de mémorable. T'as eus bien du mal à croire que tout le monde en faisait des caisses à propos du sexe, alors que ce n'était finalement pas si terrible que ça. Tu as mis des semaines avant de vouloir recommencer. Tu ne peux donc que souhaiter que la première fois de Briannah soit plus intéressante et plus belle. Tu ne veux pas qu'elle soit déçue. Ou pire, qu'elle ait vraiment mal. Quand bien même ça, ce ne soit pas tout à fait de ton ressort. Tout ne dépend pas que de toi. Mais aussi et surtout de son corps à elle et de son ressentis. Sans parler de son état d'excitation, bien sûr. De ce côté là, tu as l'espoir que les choses se fassent de façon aussi simple et naturelle que la première fois. Quand son corps a si bien réagit à la présence du tien et à vos caresses de plus en plus chaudes.
Tu ignorais que les choses pouvaient être aussi belles et aussi brûlantes. Tu ne savais pas qu'un désir aussi puissant pouvait se faire ressentir. Et comment aurais-tu pu le deviner, toi qui n'as jamais expérimenté quelque chose d'aussi puissant ? T'étais persuadé de connaître déjà tout ça, avec les nombreuses aventures que tu as pu avoir. Mélangeant parfois fascination et désir pour les femmes qui sont passées dans ton studio. Trompant ton art pour tes envies ou tes envies pour ton art. Tu ne te savais pas même capable de frissonner à en avoir la chair de poule, pour une autre raison que le froid lui même. Pourtant, tu l'as bel et bien quand les doigts délicats de la jolie Briannah se veulent taquins et curieux à t'explorer tranquillement. C'est bien trop tendre tout ce que tu ressens pour cette jeune femme là en particulier. Rien que pour ça, tu ne doutes plus. Tu cesses de te demander si tu ne risques pas de la blesser tôt ou tard. Parce que tu n'as jamais été à ce point attaché à aucune autre avant elle et que ton désir n'a jamais été aussi puissant non plus. Par conséquent, tu ne vois vraiment aucune raison pour laquelle tu pourrais finalement foirer cette histoire magnifique en devenir. Aucune raison de la blesser en étant soudainement attiré par une autre beauté. C'est réellement ce que tu penses alors que vous échouez, peau contre peau, dans son lit aux draps frais. Ce que tu penses plus sûrement que jamais encore, lorsque tu unis vos deux corps tremblant d'un désir sans nom. Vous n'êtes plus que deux êtres en perdition l'un contre l'autre, l'un pour l'autre. Laissant échapper des flopées de gémissements doux pour elle et rauques pour toi.
Tu t'attends à ce qu'elle se tende ou se torde carrément de douleur, à tout instant. T'es sur le qui vive, carrément. Prêt à t'arrêter au moindre signe, geste ou mot de sa part. Tu te fais plus prévenant encore que jamais. Si tant est que cela soit vraiment possible. Le regard rivé sur son visage le plus clair du temps pour être aux premières loges. Dans le meilleur des cas, aux premières loges pour assister tout simplement à son plaisir. Parce que c'est bien là ton but ultime. Lui arracher de nombreuses plaintes de plaisir. L'embarquer avec toi. Toujours plus loin dans l'extase. Lui faire découvrir ce que ça peut véritablement être. Dans l'immédiat, tu ne penses pas trop mal interpréter ses petits gestes quand elle enroule ses cuisses autour de ta taille et plante ses ongles dans ta peau. Tu penses vraiment qu'elle n'est pas en souffrance. Ou tu n'es plus du tout capable de lire sur les traits de son visage. Dans le doute, alors qu'elle tente de souffler quelques mots, tu lui poses directement la question. Pour t'assurer qu'elle va vraiment bien et que tu n'es pas en train de faire fausse route. Surtout, que tu n'es pas en train de connaître le plaisir seul. Parce que pour le vivre, t'es réellement en train de le vivre. Bien trop conscient de l'étroitesse de son corps fin et délicat contre lequel tu te perds avec beaucoup de tendresse. Bien des mots restent bloqués dans ta gorge. Que tu te gardes bien de lui souffler pour éviter de la brusquer et de la mettre mal à l'aise. Il est trop tôt pour ce genre de confessions. Une concentration que tu te forces à avoir et qui te tend toujours plus. Tes mâchoires sont serrées, ton regard brûlant, une veine palpite sur l'une de tes tempes et une fine pellicule de sueur commence déjà à faire briller ta peau qui colle de plus en plus à la sienne.
Vos bas ventres se rencontrent avec douceur à chaque fois que tu plonges en elle. Longuement, lentement, aussi patiemment que possible. Sa réponse du bout des lèvres a le don de t'arracher un énième frisson. Sans compter qu'elle enchaîne avec un mouvement de hanche qui provoque une véritable décharge électrique dans l'ensemble ton corps. Et l'arrivée d'un franc gémissement que tu ne peux définitivement pas retenir. Ses lèvres viennent à leur tour étouffer une plainte de plaisir contre la peau de ton cou. Tu les fuis pourtant. Te redressant, bien en appuie sur tes mains pour la surplomber de toute ta hauteur. Ainsi, tu peux de nouveau et pleinement la dévorer du regard. Tu peux te rassasier un tant soit peu de la vision de rêve qu'elle est en train de t'offrir. Divine Briannah aux traits déformés par le plaisir et aux joues rougies par lui également. Elle est bien trop belle pour que tu ne profites pas de tout ça, aussi fort que possible. Aucun doute que ton regard s'assombrit plus encore face à tout ça. Alors que tes doigts se referment fort autour des draps. Empoignent ceux ci plutôt que sa peau. Plutôt que ses courbes que tu ne veux malmener aussi fort que le plaisir que tu prends. Ce n'est pas l'envie qui manque dans le fond. Tu veux juste garder le contrôle. Rester aussi tendre qu'aux premières secondes et aux premiers vas et vient. Vous aurez tout le temps pour gagner en fermeté et en passion. Cette étreinte, telle qu'elle est là, est bien assez intense comme ça. Presque trop pour le bon fonctionnement de ton cerveau à vrai dire.
Ton souffle se fait de plus en plus court, quand tu ne laisses pas échapper quelques halètements qui en disent long sur ton état. Alors même que tu continues d'être lent dans chacun de tes mouvements. Le regard tantôt sur le joli minois qui n'exprime rien d'autre que du plaisir, tantôt sur le corps qui s'offre à toi. Que tu préfères éviter de taquiner de tes doigts alors que ton état se veut déjà au bord de l'orgasme. Au bord de l'apothéose qui, tu n'en doutes pas, sera des plus retentissantes. Et tu ne feras absolument rien pour l'empêcher d'exploser quand le moment sera venu. Quand elle même se sera laissée emporter par la jouissance. Tu refuses d'être le seul à décoller. Tu n'es pourtant pas certain que son corps le lui permette si rapidement. Qu'elle soit vraiment assez à l'aise pour ça. Que la douleur ne soit pas plus forte que le plaisir lui même. Penser autant te permet de te concentrer sur autre chose que le plaisir bien trop fort pour que tu puisses pleinement lutter. Ne pas trop penser à combien elle est belle quand elle se donne à toi de cette façon. Combien elle est belle, brillante de toute sa nitescence. La lutte est forcément vaine. Ton esprit tout entier fini par revenir de lui même à ces folles sensations que tu ressens. A elle qui palpite si fort et si chaudement autour de toi. A ses muscles que tu sens se crisper en spasmes légers, sans doute pour répondre à tes vas et vient. A y revenir sans même t'en rendre compte, tu perds la lutte finale. C'est pleinement planté en elle que, dans un bref râle de plaisir parfaitement incontrôlable, tu jouis. Les sens en alerte, le cerveau réduit en bouillis, la boule de tension au creux des reins qui se répand en milliers d'étincelles colorées dans l'ensemble de ton corps. Tu fermes les yeux, sourcils froncés, lèvres légèrement entrouvertes. Silencieux durant quelques secondes, avant d'échapper un ultime gémissement. Le corps tendu au dessus du sien et les poings refermés autour des draps.
Dis moi Briannah, A quoi tu joues ? Tu veux que je perde c'est ça ? C'est fait, j'abandonne pour nous. Aucune lutte possible. Aucun moyen de gagner cette guerre. T'es bien trop irrésistible. Tu gagnes, je perds.