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 bedroom hymns ± bricholas (hot)

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Message Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot)   bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 Empty Mar 17 Déc - 2:59


bedroom hymns
Nicholas - Briannah

« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Avant d'arriver dans le studio de Nicholas tu n'étais rien. Tu étais une anonyme parmi tant d'autres, une nana qui ne possédait rien de spécial si ce n'est son joli minois. Et pourtant. Tu n'aurais jamais cru pouvoir gagner autant d'une telle relation. Tu n'aurais jamais pensé être aussi importante pour quelqu'un un jour. Représenter autant. Tu étais celle que l'on traînait dans la boue, celle que l'on insultait. Celle qui n'avait pas le droit au bonheur quel qu'il soit, qui méritait de crever dans son coin sans la moindre compassion. La vérité est toute autre. La vérité est que tu as énormément souffert, que la plupart de tes blessures ne sont pas refermées. Tu es déprimée, loin d'être fiable, instable. Tu ne sais pas comment faire face à à l'abandon, tu ne sais pas comment te comporter lorsque tu te sens mise de côté. Tu ne sais pas comment te pardonner ni aller de l'avant. Tu es finalement qu'une gosse qui apprend tout de la vie. Les bonnes comme les mauvaises. Une jeune adulte qui affronte espoirs comme désillusions foudroyantes. Souvent injustes, pénibles. T'es toujours là pour tous le monde, souriante et éclatante. Mais qu'est-ce qui arrive lorsque le rideau tombe? Lorsque tu te retrouves seule? Pourquoi laisses-tu ces démons du passé hanter ta vie? La dicter? Tu vaux mieux que ça, mieux que d'être déformée par ce passé trop lourd à porter pour tes maigres épaules, pour ta force de mouche.

Jamais tu n'aurais pensé être capable que d'exprimer tes peurs à haute voix. Jamais tu n'aurais espéré être en capacité de te confier pleinement à quelqu'un sur ce que tu as pu vivre. Combien même tu n'as semé que quelques détails ici et là, tu es persuadée que si ton encré te demandait de faire la lumière sur ton passé tu n'hésiterais pas le moindre instant à le faire avant de te coller à lui comme une sangsue en sanglotant. T'es pas assez forte pour affronter tout cela, pour affronter Lali et les faits s'étant déroulés il y a plus d'une décennie maintenant. Pendant combien d'années t'as laissé tout cela derrière toi? Ces souvenirs pénibles enfermés à double tours dans une boite profondément cachée en toi. Pour ne pas qu'ils te dérangent, pour que tu ne puisses plus les entendre. Trop longtemps tu t'es laissée avoir par cette part d'ombre dévorante en toi, n'ayant de cesses que de te prouver à quel point tu n'es qu'une petite chose inutile, incapable, qui n'ira jamais loin dans sa vie. T'es une jeune adulte mal-formée, pétrifiée par l'idée d'être mise de côté ou de ne pas être assez performante. En constante recherche de l'approbation, de compliments. Tu ne t'en es pas rendue compte au départ, de ce besoin de compétition qui s'est installé. Cette course au succès que tu as fini par rattraper une fois arrivée à New-York. Pas étonnant que le reste des autres étudiants ne t'apprécient pas. T'atteins l'excellence, tu travailles pour. T'étudies encore et encore, tu multiplies tes lectures. C'est fou de se dire que l'on peut à un tel point dépendre de cela.

Tu te jettes à corps perdu dans ce réveil inédit, dans ces sensations toutes plus folles que jamais. Car aux côtés de Nicholas t'apprends également. Comment deux personnes s'aiment et se le montrent. Tu as déjà bien évolué depuis cette première fois dans tes draps où vous aviez lutés farouchement pour rester innocent. Parce qu'il n'était pas seul à l'époque et que tu ne pouvais décemment pas lui offrir ce que vous désiriez tous les deux tout le temps que cela pouvait blesser quelqu'un. T'es pas mauvaise, si tu t'es retenue pendant le temps de votre collaboration c'était à cause de cette femme. Son ex-fiancée. Ex. Parce qu'aujourd'hui il n'est plus à elle. Parce qu'aujourd'hui ce sont sur toi que tes mains se retrouvent. Ce sont tes gémissements qui retrouvent ses plaintes de plaisir pour s'y emmêler tout comme vos corps alors que tu te veux aventureuse. Joueuse. Tu commences par onduler au dessus de de lui, le réveillant au fur et à mesure que tu frottes ton bassin tout contre le sien. Tes mots doux l'arrachent à Morphée, vos baisers et tendres taquineries reprennent. Pas d'humeur grognon, pas de plaintes sur l'heure matinale à laquelle tu peux venir ronronner contre son oreille. Vos étreintes reprennent, instinctivement. Naturellement. La chaleur monte à nouveau dans ta chambre, dans le creux de tes reins appréciant toujours plus cette sensation dingue. Folle et indescriptible que tu peux ressentir.

Les rôles s'inversent, vous prenez le temps de vous aimer en vous regardant avec tendresse. En vous dévorant avec une gourmandise certaine du bord de vos bouches, de la pointe de vos langue. Vos doigts se cherchent, s'emmêlent et finissent par se perdre contre les contrées de vos corps. Certes Nicholas doit connaître le tien à la perfection après autant de temps à travailler avec. Pour autant, tu n'as eu que très rarement l'occasion de le voir dans sa tenue d'Adam et il faut dire que le rendu est des plus... Magnifique? A couper le souffle? Il est parfait, t'as juste rien d'autre à ajouter. De ses yeux orageux, à sa peau encore halée par le soleil de l'été, ses tatouages que tu rêves d'apprendre par cœur afin de pouvoir en retracer les contours les yeux fermés. Un jour tu seras en capacité de faire cela. T'es totalement transie par l'érotisme de la scène, la sensibilité de vos ébats alors que vous cherchez dans le regard de l'autre le plaisir que vous vous offrez généreusement à coups de jurons étouffés et de râles de plaisir brûlantes. Tous tes sens sont en ébullition, et tu meurs de chaud aussi par la même occasion. Mais qu'importe. Tu en veux encore, toujours plus. Tu ne veux pas qu'il s'arrête, pas maintenant. Pas toute suite. C'est ce que sa voix vient te chatouiller, te demander de son ton suave. Vous vous jouez de l'un l'autre et cette fois-ci c'est ton tatoué qui s'amuserait presque de te voir prendre ton pied de la sorte à implorer qu'il continue. Tu hoches une dernière fois de la tête lors qu'un "Plus?" Meurt sur ses lèvres plus que foutrement désirables. Il te rend dingue, c'est clair.

Tu sens l'explosion se préparer en toi alors que vos bassins dansent ensemble et que tes bras sont noués autour de la nuque de Nicho pour toujours mieux l'accueillir. Mais t'as envie de plus de découvertes, de plus de sensations. Alors tendrement mais assez fermement pour lui faire comprendre que tu as une petite idée en tête, tu viens vous séparer le temps de quelques secondes. Tu roules finalement sur le ventre, offrant ta croupe légèrement relevée et la vue sur ton dos à ton photographe. La femme plus que l'enfant, ton regard se plonge dans le sien alors que ton visage bascule contre l'une de tes épaules. "Je suis pas..." Mais t'as pas franchement le temps ni l'envie de répondre alors que ta petite proposition semble faire un satisfait. Tu te laisses aller à ses caresses et commet tu t'y attendais le barbu ne perd pas de temps avant de te posséder avec douceur. Le dos que tu cambres, tes coudes maintenant un équilibre presque incertain alors que cette sensation de perdre pieds reviens c'est la chaleur de Nicholas qui vient se poser contre ton dos afin d'épouser au mieux ton corps. Les gémissements pleuvent, au moins autant que ces mots gorgés de plaisir tombant dans ton oreille alors que vous vous cherchez toujours plus, la cadence prenant nettement en... profondeur? Tu cherches tes mots, tu perds le cours de tes idées et ton corps se met à trembler. Tes muscles se raidissent, le peu que tu puisses garder tes yeux ouverts ta vue semble tachetée de paillettes sombres s'agitant nerveusement. L'implosion est proche et tout ça c'est bien trop puissant pour qu'tu puisses lutter pas vrai Bri'? T'essaies de prévenir ton encré que t'en as plus pour très longtemps si ce n'est que la chose est imminente. L'un de tes coudes flanche, tu t'écrases un peu plus contre le matelas et tes draps défaits. T'ignores pourquoi tu vibres si fort, d'où te viens cette sensation de plénitude alors que dans un élan désespéré tu déposes les armes et feules tout contre les lippes de ton photographe que tu embrasses langoureusement. Langues amoureuses, complices. Ton cœur cogne quant à lui contre l'une de ses mains, comme s'il souhaitait mettre en pièces ta cage thoracique pour se serrer contre cette paluche le flattant. Jamais tu n'aurais pensé pouvoir te sentir autant en vie. Aussi en phase. Comme si pour la première fois dans ta vie, t'étais réellement là où tu te dois d'être.


(c) DΛNDELION / MORPHINE  bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3794924939


@Nicholas Crain bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3176379322 bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3794924939
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Message Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot)   bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 Empty Mar 17 Déc - 20:05




1ier novembre - 22h
When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke



L'histoire que Briannah a bien pu te raconter sur elle, sa vie passée et sa vie présente, n'aura finalement pas changé grand chose pour toi. Si ce n'est te confirmer qu'elle est parfaite au plus haut point, qu'elle mérite toute l'attention du monde et qu'elle est plus qu'intéressante. Mais tu n'as pas la moindre envie de la prendre en pitié. Uniquement d'être là pour elle comme jamais personne n'a pu et n'a su le faire. A part sa famille, bien sûr. Tu oses espérer qu'ils ont fait tout leur possible pour qu'elle n'oublie jamais qu'elle n'était pas seule. Parce qu'une jeune femme aussi parfaite qu'elle peut l'être elle, ne mérite pas la solitude pesante. Et t'as envie de croire que tu sauras être là pour elle à l'avenir. Toujours. Ce n'est pourtant pas dans tes habitudes de penser ainsi. Surtout toi qui es toujours tellement effrayé à l'idée de t'engager. Briannanh parvient pourtant bien à t'inspirer toutes ces choses et plus encore. Parce qu'elle est fascinante de perfection à tes yeux. Et ça ne date pas d'aujourd'hui. Depuis un an et demi tu la vois évoluer de la plus parfaite des façons. A croire que c'était la suite logique des choses que vous finissiez par vous trouver de cette façon là tous les deux. Toi qui te découvres toute la patience du monde pour la lui offrir sur un plateau d'argent. Être là à l'écouter se confier. Et l'inciter à en dire toujours plus pour vider tout à fait son sac. T'as envie de croire que ça lui fait beaucoup de bien de se raconter ainsi. A quelqu'un qui est parti en ne sachant vraiment rien de ce fameux passé des plus compliqués qu'elle a eut à encaisser. T'as envie de croire qu'en se racontant, elle est déjà en train de s'en libérer un peu.

Elle n'a finalement pas eut trop de mal à trouver ensuite le sommeil contre ton corps. Entre tes bras tatoués qui sont venus l'étreindre pour la rassurer autant que possible. Et vous avez dormis en remuant assez peu tous les deux. Pour vous réveiller plus ou moins toujours dans la même position. C'est affreusement agréable que d'avoir toujours son corps nu contre le tien. De sentir son souffle chaud percuter le tien. Vos échanges se font dans une ambiance aussi tendre que torride. Vous échangez toujours plus de baisers et de caresses, sans vous quitter du regard. Tu ne penses pas avoir déjà été aussi tendre avec une femme. Mais elle ne t'inspire véritablement que ça, ta si parfaite Briannah. Alors tu poursuis. En ayant un peu moins la crainte de la brusquer et de lui faire mal que la veille au soir. Elle même ne s'est pas faite prier pour lier vos corps avec sensualité. Preuve évidente du fait qu'elle est prête pour toujours plus. Que tu peux te permettre de la posséder avec toujours plus de fougue. A mesure que vous vous réveillez l'un contre l'autre, l'un dans l'autre. Vos corps encore chauds de sommeil. Et plus brûlants que jamais à mesure que vous vous aimez avec tendresse. Et avec une sensualité qui colle assez bien avec Briannah elle même. Tu trouves que d'elle se dégage un tas de trucs de ce genre. A commencer par une sensualité débordante qui a le don de te fasciner à chaque nouvelle séance photo, un peu plus encore. Parce que tu trouves véritablement que ça ressort sur les photos que tu fais d'elle. Chaque shooting transpire sa perfection à toutes épreuves, sa beauté naturelle et sa sensualité débordante.

T'es pris de court quand, finalement, elle t'en demande plus. D'abord, tu ne comprends pas réellement ce qu'elle entend par là. Tu ne vois pas ce qu'elle peut souhaiter de plus encore, que le plaisir que vous êtes en train de partager avec vos bassins qui dansent au même rythme tendre et sensuel. Il faut finalement qu'elle remue, pour que tu comprennes précisément ce qu'elle attend de plus de ta part. A vrai dire, ce n'est pas un vrai "plus". C'est presque davantage dans la continuité qu'autre chose. Et pour le coup, t'es bien incapable de t'en plaindre. C'est presque trop pour toi quand elle roule sur le lit et tend son postérieur dans ta direction. T'es carrément fasciné. Et surtout, tu peines toujours à croire que tu as véritablement droit à tout ça de sa part. Pour autant, aucun risque que tu lui refuses quoi que ce soit. Aucun risque que tu n'ais pas envie d'aller au bout des choses. Au bout de cette chose là en particulier. Dans cette position qui t'achève plus fort que jamais encore. Briannah qui se donne de toutes les façons possibles à toi. Qui semble te faire suffisamment confiance pour le souhaiter de toutes ses forces en tout cas. Et forcément, tu ne comptes pas lui donner de raison de vouloir changer d'avis. Tu ne veux pas la voir paniquer et reculer pour x raison. Tu souhaites plutôt qu'elle continue de se permettre des initiatives de ce genre. Et pour preuve que t'es grandement excité par ce comportement de sa part, t'es déjà en train de te glisser en elle. Bien au chaud entre ses cuisses moites et palpitantes au possible. Tu peines à respirer de façon régulière alors que t'as le palpitant qui s'agite. Petit oiseau qui tente de s'échapper de sa cage. Pris de panique devant un énième ras de marée de sentiments et de sensations.

T'es grandement fasciné par l'étroitesse de ce corps chaud qui se refermer si merveilleusement bien autour du tien. Toi qui ne te fais pas prier pour aller et venir en elle avec sensualité. En plus de ta main qui ne te maintient pas en appuie sur le matelas, qui se permet de jolies explorations. Ton torse épouse à merveille son dos, dans cette position sensuelle à souhait. Comme ton bas ventre littéralement enroulé autour de ses fesses tendues. Tu ne peux que te perdre avec une certaine lenteur en elle. Tant c'est beau, bon et intense. Toujours plus. Presque trop. T'as l'impression que tu vas rendre l'âme si ça continue. Et en même temps, ça ne te dérange pas le moins du monde. T'en as envie, ça ne fait aucun doute. T'as même l'impression de ne vivre que pour cette éventualité là. Alors que tu cueilles chacune de ses plaintes de plaisir. Une pluie de gémissements qu'elle ne tente pas même de retenir. Ce que tu apprécies sacrément pour le coup. Elle tourne la tête vers toi alors que tu la sens se crisper de plus en plus contre et autour de ton corps. Baiser ardent échangé. Langues qui se font tendrement la guerre. Qui se provoquent et font en sorte de chauffer toujours plus les choses. L'ambiance, le désir, le plaisir. T'es tremblant contre son corps alors que tu as nettement accéléré la cadence. Tes reins se creusant toujours plus fermement alors que tu vas et vient toujours plus vite et plus fort. Tu prends beaucoup trop de plaisir à perdre ton corps de cette façon contre le sien. Tu laisses à ton tour échapper une sacré flopée de gémissements, tout en laissant tes doigts enserrer toujours plus fort le sein que tu maintiens avec fermeté, alors que le plaisir atteint de hauts sommets.

Tu ne cherches pas du tout à lutter contre tout ça. A quoi bon ? Tu n'es pas encore maso et tu n'aimes pas du tout te frustrer. C'est probablement à cause de ta vie de gamin pourri gâté issu d'une famille bien trop riche, que t'es ainsi. Quoi qu'il en soit, tu prends tout ce que tu peux prendre, du moment que ça te fait envie. Et clairement, tu as envie de Briannah. Et envie de connaître toujours plus l'extase avec elle. Pour ne pas mordre trop férocement dans sa lèvre ou sa langue qui s'offrent à toi quand l'orgasme arrive, tu libères sa bouche de la tienne. Que tu files se faire perdre du côté d'une épaule nue. Tu gémis tout bas à chaque nouveau coup de reins. Tes dents se plantant finalement dans sa chair des plus tendres, quand l'orgasme te heurte de plein fouet. T'incitant, mine de rien, à accélérer plus encore la cadence. Vous explosez ensemble. Parce que ça semble fonctionner ainsi entre vous. Plus encore maintenant que tu parviens à rester assez maître de toi même, pour te concentrer sur sa montée du plaisir en même temps que la tienne. Ceci dit, dans l'orgasme, t'es incapable de retenir son prénom que tu viens geindre au creux de son oreille. Ta main refermée plus fort que jamais, autour de son sein..

CODAGE PAR AMATIS



@Briannah Duparc bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3794924939 bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3227196488
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Message Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot)   bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 Empty Mer 18 Déc - 6:12


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Nicholas - Briannah

« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
T'as peut-être pas eu beaucoup de chance dans ta vie mais t'as le mérite d'avoir une famille en or. Des parents aimants, attentionnés. Des frères géniaux, protecteurs. Ils ont toujours été là pour toi et dans n'importe quelles épreuves. Lorsque petite, tu te sentais mise à l'écart et différente des autres enfants. Quand ta précocité s'est faite remarquée et qu'il t'as fallu te rendre compte qu'en effet t'étais pas tout à fait comme les autres. Mais c'était pas grave bien au contraire eux ils t'aimaient quand même. T'aurais pu perdre tes deux bras et tes deux jambes pendant Katrina qu'ils auraient continué de t'aimer et d'être toujours plus présent pour toi. Des gens bien, qui n'hésitent pas à se sacrifier pour le bien des leurs. Combien de fois tes parents se sont affamés pour pouvoir vous nourrir tous les trois ou bien vous permettre d'aller chez le médecin lorsque vous tombiez malade? Que l'un des jumeaux se brisait quelque chose pendant une bagarre ou bien au sport? Vous en avez connu des périodes compliquées où cela devait extrêmement difficile de trouver un peu lumière dans la pénombre. Mais jamais ni ta mère ni ton père n'ont flanchés. Ils ont toujours su vous apporter ce dont vous aviez besoin au détriment de leur propre confort. C'est sûrement comme ça que des parents doivent se comporter, car à tes yeux les tiens méritent le titre de modèles. T'aspires à devenir aussi assurée, brave et courageuse qu'eux. Même si t'évites de te voiler la face, des Duparc tu es le canard boiteux.

T'essaies de te faire pardonner de tout ce que tu as pu infliger à ta famille, tu gagnes relativement assez bien ta vie en travaillant avec Nicholas pour te permettre de leur envoyer un peu d'argent chaque mois. Pas grand chose en soit, mais bout à bout si tu continues de travailler dur un jour tu pourras te permettre de faire un crédit et de leur acheter une maison. Pour remplacer ce foyer que vous avez perdu à cause de l'ouragan, votre chez vous que tes parents avaient mit leur vie entière pour pouvoir acquérir. Vous permettre de vivre autrement que dans des appartements miteux pour au final devoir vous serrer à cinq dans un mobile-homme vieillissant. En cas de nouvelle tempête, les tiens ne seraient pas en sécurité dans cette boite de sardine décrépie et usée. Bien sûr que t'as peur qu'un jour un nouvel ouragan n'arrive pour déchirer vos vies. Vous replonger à nouveau dans l'horreur et l'incertitude. T'as été faible toi Briannah, tu ne pouvais pas rester à la Nouvelle-Orléans. Tu rêvais de fuir depuis l'instant où tu t'es réveillée dans ton lit sous cette tente/hôpital de fortune servant surtout de zone de triages pour les blessés. T'es pas assez forte pour survivre à une nouvelle catastrophe météorologique de cette ampleur, pas assez pour pouvoir traverser tout cela à nouveau sans t'effondrer.

Mais t'es plus seule maintenant, t'as Nicholas à tes côtés. Combien même votre relation sentimentale ne fait que débuter il ne s'est pas mit à fuir lorsque tu as paniqué la nuit dernière bien au contraire. Il est resté là, à te serrer durant de longues minutes sans te lâcher le moindre instant. Prêt à t'écouter te confier, à te ramener à la réalité en t'assurant que vous n'étiez que tous les deux dans votre chambre. Que Lali n'était pas là, qu'elle n'est qu'un souvenir dans ta tête tout juste bon à te hanter pour permettre à ta culpabilité de te ronger. Il n'a pas fuit également lorsque tu lui as confessé pour son cousin dont les sales pattes sont venues abuser de toi après t'avoir alcoolisé à outrances toi et ton corps frêle médicamenté pour calmer tes crises d'angoisses et de panique que tu pouvais avoir à l'époque. Là aussi, ton photographe s'est voulu tendre au possible et protecteur. Il ne te laissera pas, pas après que tu lui aies raconté les plus sales points de ta vie. Pour sûr, il est resté toute la nuit durant à te serrer contre lui sans te lâcher d'une semelle. Et vos corps n'ont presque pas bougés d'un pouce de la façon dont vous vous êtes endormis combien même tu as dû peser lourd sur son bras alors que tu t'étais lovée contre ce dernier tendrement. Encore une fois, tu as passé l'une des meilleures nuits de sa vie si ce n'est la meilleure étant donné votre rapprochement soudain, celui auquel tu n'osais plus rêver de peur de te retrouver méchamment happée par la réalité. Bien au contraire, c'est plus qu'agréablement stupéfaite que tu t'es laissée portée par le courant pour ne plus jamais vouloir faire marche arrière.

Vos corps liés n'ont de cesses que de se laisser aller l'un à l'autre. Le torse de ton tatoué reposant contre ton dos en épousant parfaitement ta silhouette, l'un de ses avants bras collé au tien vous gémissez à l'unisson votre plaisir des plus intenses. C'est un ras-de-marée de sensations qui t'assaillent en même temps pour ravir la moindre parcelle de ton être. Tu n'es qu'une boule de plaisir dont le corps recherche toujours plus la présence en lui se gonflant au moins aussi fort d'envie. Tu finis par perdre l'équilibre et tes genoux plient pour laisser ton ventre finalement reposer contre le matelas. Dans un élan désespéré tu cherches les lèvres de Nicholas des tiennes pour l'embrasser de tout ce que tu peux bien ressentir sur l'instant. Ces sentiments à son égard te crevant les yeux et le cœur, cette passion dévorante n'ayant de cesses que de vous grignoter de l'intérieur pour vous pousser à toujours plus vous faire l'amour avec chaleur et tendresse. Tu geins, lui implore de façon très clair de continuer. Plus fortement, plus rapidement. Tes idées s'embrouillent, tes doigts cherchent désespérément quelque chose à quoi se retenir alors que peu à peu tu te mets à perdre pieds pour une chute libre des plus agréables annonçant un orgasme des plus dévastateurs. Votre long baiser prend fin alors que ton encré vient délaisser tes lèvres rougies par la férocité avec laquelle vous vous laissiez aller pour que ses dents se plantent dans ton épaule non sans t'arracher mille et un frisson.

Vos prénoms partent des bouches de l'autre alors que tu te sens foudroyée, heurtée de plein fouet par une onde chaude et humide se répandant du creux de ton bas ventre à ton entre-cuisses toujours possédée avec rythme par ton barbu qui finit enfin par se stopper, crispé tout autour de toi et agité de soubresauts équivalents aux tiens. Ton prénom soufflé contre ton oreille, sa main resserrée autour de ton sein c'est ta mâchoire qui se met à claquer par le coup de l'orgasme incroyable que tu viens de ressentir et qui te hante encore alors que tu te sens palpiter de tout ton être. Tu viens faire basculer légèrement le corps de ton amant en cuillère derrière le tien sans rompre pour le moins du monde ce contact intime des plus agréables alors que tu tentes petit à petit de reprendre ton souffle se voulant erratique au possible tant tu sembles hors d'haleine. Ta vue est embuée par cette vague folle t'ayant renversée et l'une de tes mains vient gagner les doigts resserrés contre ta poitrine. De ton pouce, tu caresse le haut de sa main tendrement alors que tu te niches amoureusement contre lui. "Tu me fait ressentir des choses que je n'aurais jamais pu imaginer..." Mots doux adressés faiblement. Tu te mets à ronronner, tournant légèrement ta tête en sa direction pour frotter ton nez au sien. Tes dents semblent se calmer et les claquements s'estompent juste assez pour que tu puisses à nouveau accoler tes lippes aux siennes comme si t'étais désespérée de pouvoir ressentir à nouveau ce contact entre vous. Tu ne vivras plus que pour des instants comme ceux-ci, tellement beaux qu'ils te redonnent foi en demain. Qui te prouvent que même dans l'ombre, la lumière peut être trouvée. Il se suffit juste de se rappeler, qu'à tout moment elle peut rayonner.


(c) DΛNDELION / MORPHINE  bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3794924939


@Nicholas Crain bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3176379322 bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3794924939
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Message Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot)   bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 Empty Mer 18 Déc - 21:44




1ier novembre - 22h
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I ate you up the day we first spoke



Tu commences à peine à découvrir réellement Briannah. Alors même que vous vous connaissez depuis un an et demi tous les deux. Et clairement, tu n'as pas la moindre envie de fuir. Alors qu'elle même a tout l'air d'avoir pas mal hésité avant de tant se confier à toi. Il aura fallut un orage digne de ce nom, pour qu'elle perde le contrôle d'elle et n'ait finalement pas beaucoup d'autre choix que celui de se confier à toi. Et dans le fond, c'est pas mal agréable que d'être dans la confidence. En savoir autant sur elle te donne l'impression de vraiment bien la connaître à présent. Et en même temps, t'es conscient du fait que tu ne sois pas encore au courant de tout. Comme tu es conscient du fait que ça viendra avec le temps, de toute façon. Parce que tu n'as certainement pas la moindre intention de la laisser filer entre tes doigts qui ne font encore que la frôler. Elle est bien trop douce Briannah. Et bien trop parfaite à tes côtés. Tu te sens bien quand elle est là. A te toucher de sa tendre perfection. A te rendre plus affectueux que tu ne l'as jamais été, même. Parce que tu n'as pas eus la chance de connaître l'amour véritable de tes deux parents, toi. T'as appris sur le tard. Et avec elle, t'apprends toujours plus encore. Tu découvres surtout le plaisir que ça peut être de partager quelque chose de fort, de sincère et de véritable avec quelqu'un.

Et avec un peu de chance, ça continuera encore longtemps de cette façon. Tout naturellement, vos corps se sont retrouvés de bon matin. Dès le réveil, les peaux se sont échauffées et réchauffées l'une contre l'autre. Ses courbes ont appelé ton être tout entier. Sont parvenus à te faire chavirer comme jamais. De plus en plus. Tu ne sais plus vraiment en vérité. Le fait est qu'elle te fout sans dessus dessous et c'est là tout ce qui importe. L'effet saisissant qu'elle te fait et le plaisir que tu parviens à y répondre. Tu n'as surtout pas la moindre envie que ça cesse. Pas alors que tu te régales, purement et simplement. Et tu vois bien qu'il en va de même pour elle. Ta douce et innocente Briannah qui semble prendre un certain plaisir à découvrir bien des choses en ta compagnie. Qui ne craint pas outre mesure de venir te provoquer, te chercher et te récupérer au plus près d'elle. Tu ne te fais pas prier une seule seconde alors, pour te perdre toujours plus ardemment et fiévreusement. Sans cette tempête qui est venue la faire paniquer comme jamais tu ne l'avais vu faire, vous auriez certainement passé la nuit entière à découvrir le plaisir ensemble. Elle surtout, qui ne connaissait pas. Elle qui s'est donnée à toi pour la première fois. Qui n'avait jamais autant offert à aucun homme avant toi. T'es loin de t'en plaindre de cet état de fait là. C'est agréable que d'être le premier d'une jolie fille dans son genre.

Non, c'est agréable d'être le premier pour elle. Les autres, tu t'en fiches pas mal. Maintenant plus que jamais. Tu ne te soucies que d'elle, du plaisir que vous prenez ensemble et de celui que vous continuerez assurément de prendre. Ce sera peut-être même de plus en plus au fil du temps qui passera. Puisqu'elle continuera de gagner en confiance. Et que vous vous permettrez toujours plus de choses. Toi aussi. Qui craindras de moins en moins de la brusquer et même, de lui faire mal. Tu n'hésites d'ailleurs pas bien longtemps avant d'unir de nouveau vos corps, quand elle change de position pour t'offrir une vue des plus plaisantes sur le côté pile de son corps. Tu ne peux décemment pas t'en plaindre. Tu ne pensais pas qu'elle voudra t'offrir tant, aussi rapidement. Mais le plaisir que vous prenez ensemble est là pour lui en donner l'envie, tu n'en doutes pas. Alors que tu vas et vient de plus en plus vite entre ses cuisses. Tout en te montrant aussi et surtout, toujours aussi passionnément tendre. Pour ne pas dire, amoureusement tendre. Vous êtes pleinement et officiellement en train de perdre pieds. L'un comme l'autre. Alors que la cadence de tes reins se fait plus soutenue. De plus en plus. Tu gémis, soupires et halètes ton extase grandissante. Qui ne manquera pas d'exploser très vite et très fort, ça ne fait aucun doute. Tu la sens qui grimpe. Lentement mais sûrement.

Et tu ne fais évidemment rien pour la retenir. Alors que ta jolie blonde se crispe tout autour de toi et geint fortement son plaisir, tu la rejoins dans la seconde. La tension au creux de tes reins explose en milliers de petites particules étincelantes qui se répandent dans la pièce et qui provoque des flashs lumineux derrière tes paupières qui s'abaissent un court instant. T'es sonné par la violence de l'orgasme. Et en même temps, pas tellement surpris. C'est bon. Beaucoup trop. A la place de tes dents sur son épaule, repose désormais ton front. Le temps que tu retrouves ton souffle. Ou au moins, que tu essaies -tant bien que mal- de le faire. T'es encore relativement amorphe, quand elle fait doucement basculer vos corps. Tu restes aussi collé que possible à elle. Ton corps étroitement moulé contre le sien alors que vous reposez sur le matelas, en cuillère. Tu ne te rends compte de ta main toujours présente sur son sein, que lorsqu'elle vient loger la sienne dessus. Pour t'offrir une caresse des plus tendres, qui te pousse au moins à desserrer un peu l'étreinte féroce et mordante de tes doigts. Tu lui souris quand elle tourne la tête pour frotter son nez contre le tien. Sourire tendre. Sourire presque amoureux même, pour le coup. Toi qui lui rends ce bisou esquimau des plus adorables. Avant que tes lèvres ne filent voler un véritable baiser aux siennes. Cette tendresse entre vous est bien trop agréable pour que tu veuilles t'en priver d'une quelconque façon que ce soit.

Et ça te convient ? Que tu préfères quand même l'interroger. Sait-on jamais. Peut-être qu'elle préférerait ne pas les ressentir toutes ces choses folles. Elle peut très bien être en train de paniquer à cause de ça, pour ce que t'en sais. De ton côté, tu n'es pas du tout en état de t'en inquiéter. Parce que t'es surtout emporté par tout ça. Et toujours plus désireux de voir jusqu'où les choses vous porteront tous les deux. Tu ne doutes pas que ça continuera d'être aussi beau encore un bon bout de temps. Parce que ça ne s'invente pas ce genre de rapprochement si soudain et si beau à la fois. Tu sais que tu claques des dents quand tu jouis ? Que tu demandes, l'air de rien. Amusé et en même temps, terriblement fasciné. Ta main parvient enfin à libérer son sein, pour remonter jusqu'à son visage. Du revers de ton index, tu viens caresser la forme de de sa mâchoire et de son menton. C'est adorable. Que tu précises avant de frotter de nouveau ton nez contre le sien. Comme à peu près tout ce qui vient de toi à vrai dire ... Comme les rougeurs qui n'ont de cesse de faire leur apparition sur ses joues. Pour un oui ou pour un non. Un peu de gêne, un peu de malaise, un peu de mal être. Tout est prétexte à la faire rougir.

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Message Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot)   bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 Empty Ven 20 Déc - 4:01


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Nicholas - Briannah

« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Presque deux ans que vous vous côtoyez maintenant, dans quelques mois certes mais ça approche. Bientôt deux ans que tu hantes les murs du studio photo de Nicholas pour y poser longuement. Jours après jours, multipliant clichés et séances des plus agréables. Tout est doux en compagnie de ton tatoué et depuis le tout départ. Tu t'es de suite sentie à ton aise avec ce dernier, combien même tu avais eu le loisir d'entendre qu'il pouvait être un homme colérique, lunatique. Qu'il avait tendance à hausser la voix, n'hésitant pas à être dur parfois. Tu n'as jamais effleuré cet aspect là de lui. Jamais il n'a aboyé quoi que ce soit à ton égard, jamais il n'a eu une parole blessant ou déplacée. Il s'est toujours contenté d'un immense calme, de sourires à se damner et de sa voix des plus suaves sur un ton agréable. Tu as pu voir d'autres facettes de lui, cette recherche absolue de la perfection. Ses tics et manies créant une grande partie de fragilité en lui. Il semble toujours gêné face à toi lorsqu'il se reprend à plusieurs fois à vérifier si les portes sont bien verrouillées ou bien si toutes les lumières sont éteintes. T'es personne pour émettre le moindre jugement, tu te contentes de sourire avec toute ta bienveillance et d'attendre patiemment. A quoi bon le faire se sentir honteux? Tu ne trouves même pas que ceci fasse partie de ses défauts à vrai dire. Ca fait simplement partie de lui, faisant de Nicholas ce qu'il est. Un homme créatif, fort, intelligent et puissant avec une certaine part de fragilité.

Presque deux ans de collaboration pour soudainement connaître un rapprochement des plus divins. Ce dont tu te maudissais de rêver la nuit se réalise peu à peu. Il n'y a plus de fiancée dans les parages pour couvrir votre ciel de nuages grisâtres menaçant. Plus de promesses le rattachant à une autre pour s'éloigner de toi. Pour te maintenir hors de sa portée. Tu as mis dix huit mois à flancher. Autant de temps à prendre sur toi pour ne pas te laisser à un rire débile qui pourrait trahir ta faiblesse pour lui, t'as même réussi à repousser ses avances la première fois. Mais il a fallu que tu craques, que tu vendes ton âme au diable pour ses mains sur ton épiderme ne serait-ce que quelques secondes de plus. Pour enfin avoir la chance de goûter à ses lèvres et à sa langue. De pouvoir te permettre de laisser tes mains parcourir sa peau brûlante, te presser contre lui pour chercher les battements de son coeur tout aussi énervés et frénétiques que les tiens. Une transe partagée que vous ressentez l'un pour l'autre depuis cette soirée là qui s'est également terminée chez toi. Un bon repas fait maison partagé, une découverte du plaisir pour toi presque innocente malgré le contexte. Avec une douceur infinie, une lenteur tendre. Il a prit soin de t'amener dans le creux de ses bras et de tes draps en te demandant la permission pour la moindre étape passée. Pour la moindre évolution. Jusqu'à ce que tu craques pour de bon hier soir. Que tu t'offres entièrement et pleinement à lui. Rien qu'à lui. Et tu pries, pour qu'il soit l'unique. Que tu as su te préserver pour l'homme de ta vie.

Il ne s'est pas fait la belle Nicholas lorsqu'il est venu te rejoindre un peu plus tôt dans ta cuisine pour te trouver recroquevillée sur le sol en pleurant à chaudes larmes. Secouée de sanglots tous plus horribles les uns que les autres, perdant le court de ta respiration sans réellement réussir à la retrouver. Comme si la température avait chuté dans toute la pièce, juste assez pour te glacer les poumons et t'empêcher de les utiliser correctement. Malgré ta vue brouillée de larmes Lali était bien là, éclairée par le moindre coup de tonnerre à l'extérieur qui venait lécher tes murs en passant à travers les fenêtres. Tu détestes les fortes pluies, les orages et les tempêtes. T'es traumatisée à l'idée de revivre un épisode semblable à Katrina, tu sais d'avance que tu ne serais pas capable d'y survivre. Tu ne serais pas capable d'encaisser une seconde fois une peine aussi grande que de tout perdre. Tu tiens assez difficilement sur tes deux jambes à l'heure actuelle, la moindre bourrasque de vent suffit à t'emporter bien loin, profondément dans tes souvenirs. Tu deviens incapable de bouger. Totalement paralysée. Si t'as su avoir un minimum d'instinct de survie à l'époque, celui-ci est resté dans les ruines de ton lycée tel que tu t'en souviens avant de t'évanouir pour te faire emmener par les secouristes quelques heures plus tard. Si un jour t'arrives à te reconstruire, t'auras déjà réussi à faire quelque chose de bien. Bizarrement, le futur te fait moins peur si ton tatoué reste à tes côtés. Comme le soir dernier, la nuit entière.

Tu t'es réveillée plus brûlante que jamais après quelques heures de sommeil bien méritées dans les bras de ton barbu. Tu n'as pas manqué de le réveiller à son tour en l'insérant entre tes cuisses, le chevauchant avec un peu plus d'assurance que tu n'en avais hier soir. Tu peux te laisser aller, ses bras sont là pour te rattraper en cas de chute. Il ne fera rien pour te blesser, il est là. Pour toi. Rien que pour toi. Vos corps ont glissés entre les draps de bien des façons, enchaînant le peu de positions que tu as eu le loisir de tester jusqu'ici. Tu culpabilises de lui avoir offert une soirée faite de larmes et de sanglots plutôt que de gémissements et de peaux collées par la sueur l'une à l'autre. Tu voulais te rattraper, et c'est en roulant sur le ventre en lui offrant une vue sur ta croupe relevée que tu t'es offerte à lui. Jusqu'à l'orgasme commun, jusqu'à ce que les étoiles résidant dans vos yeux quittent ces dernier pour aller faire gauler les cieux. Vous râlez à l'unisson, plaintes qui s'entremêlent au moins aussi tendrement que vos langues ne se font l'amour lorsqu'elles se trouvent. Vous restez quelques longues secondes immobiles, fauchés par le plaisir raidissant vos muscles et faisant vrombir vos tempes. Puis tu fais basculer lentement le corps tatoué contre toi pour qu'il se loge dans ton dos doucement. Tu te mets forcément à ronronner, chatouille son nez du tien lorsque tu te retournes au dessus de l'une de tes épaules pour lui chuchoter à quel point tu as pu ressentir mille et une sensations toutes plus folles les unes que les autres. "Bien sûr que ça me convient!" Que tu réponds après un tendre baiser qu'il te vole. Ou que tu lui dérobes tu ne sais pas trop. Sa voix chaude ne manque pas de devenir taquine lorsqu'il te fait remarquer que tes dents se mettent à claquer lorsque tu jouis.

Immédiatement pivoine, tes joues se mettent à brûler tandis que l'index de ton amant flatte la peau de ton menton puis de ta joue tendrement. "Non je.. Enfin j'ai pas... C'est mal?" Tu demandes rapidement avant qu'il ne vienne à nouveau frotter son nez au tien en t'assurant à quel point il peut trouver ça adorable. Les battements de ton cœur se remettent petit à petit de ces montagnes russes de sensations toutes plus intenses les unes que les autres que tu as eu le plaisir de pouvoir expérimenter une fois encore. Ta peau est réactive. S'électrise et frissonne à la moindre de ses caresses. Tes lèvres elles aussi, se mettent à trembler. Lorsque celles de ton encré ne sont pas loin, les flattant de façon mutine pour mieux te faire succomber à son charme. Comme si tu n'étais pas totalement subjuguée par lui tout entier depuis bien longtemps déjà. Nouveau compliment que la voix de Nicho t'adresses doucement, te poussant à rompre votre étreinte et rouler contre lui. Tu fais finalement face à Nicholas, soulageant ta nuque au passage et étreignant la sienne de tes bras alors que tu les noues autour. Tes yeux picotent légèrement, tu n'as aucune idée de l'heure qu'il peut bien être mais le fait que l'extérieur règne encore dans la pénombre te laisse supposer que vous n'avez pas dû vous reposer bien longtemps. "Et toi t'es parfait. T'es doux, gentil, passionné, tendre..." Tu énumères en entrecoupant chaque qualité d'un baiser sonore contre ses lèvres, tes yeux brillant de cette lueur femme-enfant qu'il apprécie tant. Tu finis par retrouver soudain un peu de ton sérieux alors que tu maintiens son regard en te mordant la lippe intérieure. Malmenant cette dernière de tes canines presque nerveusement. "Et toi?" Que tu lui demandes comme ça venu de nulle part comme si tu t'attendais à ce qu'il comprenne alors que tu passes du coq à l'âne. "Toi aussi, ça te convient? Enfin, t'as trouvé ça bien?" T'évites de balbutier le plus possible, après tout il a plutôt eu l'air d'aimer ça non? T'es juste... Incertaine. Tu pourrais comprendre qu'il soit frustré, que cela ne lui aille tout simplement pas.



(c) DΛNDELION / MORPHINE  bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3794924939


@Nicholas Crain bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3176379322 bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3794924939
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Message Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot)   bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 Empty Sam 21 Déc - 9:09




1ier novembre - 22h
When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke



T'es persuadé que ça ne peut que marcher avec ta belle Briannah. Parce qu'il n'y a pas de raison pour que les choses prennent finalement une mauvaise tournure, avec toutes les belles choses que vous partagez tous les deux. Il n'y a aucune raison pour que vous ne soyez finalement plus en mesure de vous entendre. A moins que tu ne fasses une très grosse connerie. Toi l'infidèle de toujours, t'es bien capable d'en faire une belle. Quand bien même tu es furieusement à ta jolie et divine muse, depuis déjà un bon bout de temps. En plus d'être incroyablement fasciné par elle toute entière. Elle a quelque chose que les autres n'ont pas. Tu ne comprends pas quoi et ça n'a finalement pas d'importance. Elle est incroyablement belle et pleine de charme. C'est tout ce que tu sembles pouvoir retenir. Toi qui passes tant de temps à la dévorer du regard et, justement, à te répéter combien tu la trouves magnifiques. Ce n'est pas pour rien que t'as autant de photos d'elle et que t'es à ce point indécis quand vient le moment de faire des choix parmi tes photos. Pas pour rien non plus qu'elle est celle qui fait la couverture de tes trois livres. Toutes les photos que tu avais d'elle, étaient potentiellement des photos de couverture. Là encore, il a fallut que tu fasses un choix. Une véritable torture. T'es bien parti pour, un jour, fait tout un livre de photos avec elle et uniquement elle. Tu le ferais si tu ne craignais pas de trop l'exposer. Tu ne veux pas prendre le risque que ça ne lui attire des ennuis, bien sûr.

Tu le sais que tu vas finir par déraper d'une façon ou d'une autre avec elle. Qu'un jour, tu pourrais bien te montrer blessant et emporté avec elle. Simplement parce qu'elle te semble si parfaite, qu'un jour tu ne te sentiras pas à la hauteur. Trop souvent tu as lassé tes ex et ta mère avec tes tocs sans fin. Trop pour que tu ne t'imagines pas que ça finira par lasser tout autant la belle Briannah. Tu doutes qu'elle ait une patience illimitée pour le coup. Alors tu tâches de t'y préparer autant que possible. Toi qui passes d'ailleurs bien du temps à anticiper des choses que tu penses susceptibles de vraiment arriver tôt ou tard. Encore un truc étrange que tu n'apprécies que moyennement chez toi. Tu passes ton temps à craindre le pire. Sans toutefois tomber tout à fait dans le pessimisme. Du moins, tu ne penses pas. Dans les faits, tu ne peux évidemment être sûr de rien. Tu n'es pas très bon quand il s'agit de décrire ta personnalité. Tu sais juste que t'es bourré de tocs, que tu ne supportes pas que tout ce que tu fais ne soit pas absolument parfait, que t'es colérique, capricieux, et bien trop de choses de ce genre. Tu n'es vraiment pas un cadeau. Et Briannah, qui n'a encore jamais eut à subir tout ça de ta part, ne le sait pas encore. Et plus elle passera de temps en ta compagnie, plus elle risque de découvrir des choses sur ton compte qui ne lui plairont pas. Qui pourraient même lui donner envie de fuir loin de toi, tu le crains ...

Tu avais perdu tout espoir d'avoir un jour plus de sa part, quand finalement elle a d'elle même commencé à craquer. Tu ne pensais pas toi, qu'un jour, elle éprouverait la moindre envie de se donner à toi. Alors forcément que tu n'as rien fait pour lui faire changer d'avis et d'envie, quand elle a ouvert ses draps pour t'y recevoir. Forcément que tu t'es bien volontiers laissé aller à tes propres envies. Ton corps échouant contre le sien. Cette seconde nuit à ses côtés t'auras également permis d'en découvrir un peu plus à son sujet. Presque le plus important même. Alors que tu as ainsi pu apprendre quelle était sa plus grande peur. Sa plus grosse phobie. T'étais à mille lieux de t'imaginer qu'elle puisse avoir vécut tant de choses horribles il faut dire. A commencer par cette tempête qui aura vraiment été un tournant déterminant dans sa vie. Et pas forcément pour le meilleur. La seule chose presque bien qu'elle retire de tout ça, c'est sans doute sa nouvelle vie à New-York. Parce que tu as réellement besoin de croire qu'elle n'y est pas trop mal. Tu ne voudrais pas qu'un jour elle ne s'échappe d'entre tes doigts, pour aller retrouver sa famille loin de toi. Tu l'accepterais, bien sûr. Et tu tâcherais de le comprendre autant que possible, toi qui n'a jamais connu de famille aimante. Toi qui n'as pas franchement eus la chance d'en avoir une. Pas même une mère aimante, douce, à l'écoute et compréhensive. Absolument rien. Et tu as longtemps cru que c'était parfaitement normal et que c'était ainsi que ça fonctionnait une vie de famille. Et l'amour parentale lui même.

Jusqu'à ce que tu ne vois ta gouvernante avec ses enfants, un jour spécial où il lui avait fallut les amener avec elle sur son lieu de travail. Ce que t'as pu être jaloux de ces mômes installés en cuisine avec leur mère. T'en as voulu à la terre entière de voir que d'autres avaient le droit à une maman douce et aimante. T'as découvert ce que c'était vraiment. Et maintenant, mine de rien, tu te demandes si Briannah a droit à ça également. Si elle est proche de sa mère ou pas du tout. Si son père est du genre à surprotéger sa petite ou pas. Tu sais déjà que ses frères sont ainsi. Dans tous les cas, tu sais que sa famille n'a rien à voir avec la tienne. C'était la première fois pour toi cette nuit, que tu réconfortais quelqu'un. Les choses ont semblé plutôt simple pour toi à vrai dire. Parce que c'était elle, bien entendu. Tu ne sais pas si tu t'en es si bien sorti que ça. Tu penses que oui et t'as bien envie de le croire. Alors que ce matin le réveil est aussi tendre que passionné. Que vos corps dansent ensemble à un rythme certain. Forcément, tu n'es pas mécontent de la prise d'initiatives dont elle a fait preuve pour ce réveil crapuleux. Qui se fait de plus en plus intense alors qu'elle change les positions et t'en offre une que tu ne la pensais pas désireuse de tester si rapidement. Plutôt que de t'en plaindre ou de poser la moindre question, tu choisis tout naturellement d'en profiter. Durant de longues minutes qui vous sont finalement fatales alors que vous jouissez en chœur. Et c'est encore tremblant de cette extase divine, que vous échouez en cuillère sur le lit. Ton torse contre son dos. Et vos jambes entremêlées.

Vous êtes toujours joueurs et taquins. Alors tu ne manques pas de mentionner ses claquements de dents pendant et après l'orgasme. Sans surprise, elle rougit à vue d'oeil. Elle est pleine d'initiative mais encore incapable de tout assumer avec fermeté et sans hésitation aucune. Tu trouves ça toujours plus adorable à vrai dire. Absolument pas mon ange. Au contraire, je trouve ça ... Jsais pas ... J'adore. Vraiment. J'aime bien que tu perdes à ce point le contrôle de ton corps dans ces moments là. Que tu confesses d'une voix tendre et caressante au possible. Bien vite, elle roule de nouveau dans le lit pour pouvoir te faire pleinement face et te serrer contre toi. Fort agréable que d'avoir sa poitrine contre ton torse. Tellement, que t'en as le coeur qui palpite de nouveau de façon frénétique. Tu plisses un peu le temps quand elle énumère toutes les qualités qu'elle te trouve. Que toi même tu ne juges pas réelles ni franchement justifiées pourtant ... Mais elle parvient à te troubler et te faire perdre le fil de tes pensées alors qu'elle te vole de nombreux baisers. Ce n'est qu'avec toi que je suis ainsi tu sais ... Je pense que c'est toi qui m'inspires tout ça. Que tu lui avoues sans aucune once d'hésitation. A quoi bon lui mentir ou tourner autour du pot ? T'es bien avec elle comme rarement / jamais tu ne l'as été. Elle retrouve des airs sérieux, la jolie Briannah, quand elle se redresse pour te regarder avec beaucoup de sérieux. Et qu'elle t'interroge en retour. Pas de quoi être vraiment surpris pour le coup. Tu ne l'es finalement qu'elle ne se soit pas "inquiétée" plus tôt. C'était incroyable. Que tu réponds en posant une main sur sa joue avec tendresse pour la caresser du bout des doigts. Ton corps est très ... Accueillant. Que tu tentes pour ne pas la mettre mal à l'aise. Malgré ton petit sourire amusé à l'emploi de ce mot. Qui, quand même, va très bien. Et je ne pensais pas que tu sois déjà assez à l'aise avec moi pour prendre de telles initiatives. J'ai vraiment, vraiment, aimé ... Que tu susurres tout bas. Presque séducteur, comme ton regard rivé au sien.


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Message Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot)   bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 Empty Mar 24 Déc - 0:35


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Nicholas - Briannah

« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Jamais t'aurais pensé avoir la chance de vivre une telle histoire. D'avoir le droit de ne serait-ce qu'effleurer ton rêve d'enfant du bout des doigts, celui d'connaître l'amour véritable. Celui que tes parents partage, le truc fou et joli. Parfait jusqu'à dans ses imperfections. T'as toujours rêvé de trouver un jour ton âme soeur et de vivre un joli conte de fées même si l'âge adulte t'as vite montré que rien ne ressemblait aux histoires que tu pouvais lire en étant une petite fille. Pas de princes ni de princesses. Pas de marraine la bonne fée, ni de pouvoirs magique. Tu t'es rapidement découragée après les différents épisodes que t'as vécu, pour toi la vie était sombre et les humains n'étaient plus aussi bons que tu pouvais le croire. T'étais naïve à l'époque, combien même t'as toujours cette putain d'innocence qui te colle à la peau. Éternelle femme enfant ne sachant grandir réellement. Peut-être c'est parce que d'un certain côté t'as jamais à ta bienveillance et à ta douceur que le destin à mit Nicholas sur ton chemin. Pour te prouver que la foi est toujours récompensée, que tu as eu raison de ne pas baisser les bras et te laisser à ta partie de noirceur. Si tu n'avais pas été courageuse et que tu ne t'étais pas risquée à déménager ici jamais tu n'aurais fait la rencontre de ton photographe. C'est parce que tu t'es relevée, qu'enfin tu peux te permettre d'avoir le droit toi aussi à un peu de bonheur.

Parce que peu importe tout ce que Nicholas aura beau dire, tu le trouves parfait. Tu penses à lui toute la journée, il ne quitte jamais ta tête le moindre instant. Pas même lorsque tu devrais te concentrer à étudier. Il est attentionné, d'une douceur infinie, d'une gentillesse plus que débordante à ton égard. Il a toujours su te mettre en confiance, se montrer patient avec toi. Jamais tu ne t'es sentie mal à l'aise en sa compagnie, encore moins gênée. Dès la première fois, tu te sentais déjà si bien avec lui à l'époque malgré son air dubitatif lorsque tu t'es pointée avec ton joli sourire et tes fossettes rougies par le froid. Faut dire qu'à l'époque tu t'étais légèrement... Imposée. Faut dire que la photo t'y connaissais pas grand chose, t'avais jamais posé pour quiconque d'autre que ta mère sur les clichés pouvant apparaître dans vos albums de familles n'ayant pas étés dégradés par katrina. Alors tu t'es contentée de te déshabiller et de lui adresser la mine des plus radieuses. Tu t'es contentée de jouer un peu, c'est comme venu tout seul et il s'est rapidement enhardit de son appareil pour faire résonner les cliquetis de son appareil photo. Presque deux ans après, voilà que tu lui as laissé la possibilité de rejoindre tes draps, de te faire l'amour pour la première fois. La toute première fois. C'était si doux, c'était comme si tu flottais sur un nuage de coton. Loin de ce que tu pouvais t'imaginer, toi qui te faisait une montagne de pas grand chose en soi. C'est fou comme lorsqu'on trouve la bonne personne tous les doutes et toute les peurs disparaissent.

Parce que tu ne vas pas être en capacité de nier les choses encore bien longtemps Bri', plus le temps passe plus tes sentiments se concrétisent. Plus ils prennent de l'ampleur jusqu'à ce que tu ne puisses plus réellement fermer les yeux. La façon dont ton myocarde s'excite à l'idée de le retrouver puis s'apaise lorsque tu trouves ses côtés. La façon dont il est constamment dans tes pensées ne te quittant jamais. Cette envie irrépressible de le voir aussi longtemps que possible, le plus souvent. Ces messages que tu lui envoies lorsque t'es en cours juste pour que lui aussi, il pense un peu à toi. Lorsque tu passes sans forcément prévenir pour lui ramener sa dose de caféine provenant de son take-away préféré. Tu fais attention aux moindres détails avec lui, tu bois la moindre de ses paroles tant tout ce qu'il peut bien te dire t'intéresses et te passionne. Que ce soit les petites informations que tu arrives à grappiller où lorsqu'il parle de sa passion longuement en t'expliquant des choses un peu techniques sur la photo ou sur la façon dont il développe lui même certaines de ces dernières. Tu trouves ton photographe à couper le souffle, c'est impressionnant la façon dont tu peux t'être attachée à lui toi qui restais à l'écart des autres de peur de souffrir. D'être rejetée. Qu'il finisse par t'abandonner. T'as eu le signe, la preuve ce soir que vous êtes faits pour être ensemble. Pour avoir la chance de créer quelque chose de beau, de bien.

Logés l'un contre l'autre en cuillère, les coeurs battant encore la chamade de ces orgasmes que  vous savourez encore bien fortement alors que vos membres en tremblent encore. Tu pourrais rester comme ça pendant des heures, jambes entremêlées à profiter de l'instant présent et uniquement l'instant présent. Tu ne manques cependant pas de laisser ton visage reposer contre l'une de tes épaules pour retrouver le regard de ton encré et son sourire des plus tendres qu'il soit. Vous vous taquinez légèrement, enfin il te taquine surtout à propos de ta petite mâchoire tremblante lorsque le plaisir te frappe avec force. Faut dire que t'es tout ce qu'il y a de plus novices, que tu as encore énormément de mal à comprendre cette avalanche de sensations toutes plus agréables les unes que les autres qu'il arrive à te faire ressentir. Les joues vermeilles, tu lui demandes s'il ne te trouve pas trop étrange de réagir involontairement de la sorte. Cela pourrait lui déplaire, faut dire que t'ignores bien comment les autres femmes réagissent dans de telles situations. Mais rapidement, t'es rassurée par ses mots tendres faisant naître un sourire sur ton visage lors que les mots "mon ange" traversent ses lèvres. "J'aime quand tu m'appelles comme ça..." Tu relèves tes yeux dans les siens et tu maintiens son regard un bref instant, tes opales reluisant de mille et une étoiles qu'il est venu semer de toute cette tendresse t'entourant. Tu finis par rouler contre le matelas, toujours aussi lovée à lui qu'il se peut. Tu peux enfin déposer une pluie de baiser tout contre ses lippes furieusement tentatrices si l'on te demande ton avis. "C'est égoïste que de dire que... ça me rassure?" C'est un peu bête dans le fond Briannah tu ne trouves pas?

Sa main se pose tout contre ta joue lorsque tu lui demandes s'il a apprécié cette étreinte venant de toucher à sa fin. Toujours aussi rassurant et taquin qu'il se peut, il te répond avec une douce sincérité faisant flancher ton myocarde. Tu le laisses terminer, te mettant à ronronner alors que sa voix se meurt sur ses lèvres à une proximité bien dangereuse des tiennes. "Ah oui? Vraiment?" Tu murmures en rapprochant son visage du tien, son souffle chaud et court venant réchauffer ta peau. Tes yeux oscillent de son regard à sa bouche parfaite contre laquelle tu ronronnes. "Vraiment, vraiment, vraiment?" Tes bras se nouent autour de sa nuque alors que l'une de tes jambes bien au chaud sous les draps vient se lover au dessus de son bassin pour te permettre de le capturer à ton bon vouloir. Tu finis par céder à ton propre piège et tu ne résistes pas à l'appel l'évidence. Cependant entre deux embrassades langoureuses tu glisses à nouveau quelques mots. "J'ai envie de découvrir tout un tas de choses avec toi Nicholas..." Tellement de choses. Un nombre incalculable de choses même. "J'me sens à l'aise, ça vient naturellement..." Nouvelle confession que tu lui fais en te noyant dans l'ombre marine de ses yeux. Tes pouces caressent amoureusement son épiderme et à nouveau tu t'éprends de ses lèvres, vos langues se rencontrant tendrement pour se faire l'amour au moins aussi sublimement que vous en êtes capables. S'il ne t'arrête pas, vous risquez bien de remettre le couvert encore et encore. Inlassablement jusqu'à ce que la fatigue ne soit que trop écrasante et que Morphée vienne récupérer vos carcasses ensommeillées par l'effort. Tu veux rester dans le creux de ses bras aussi longtemps que tu le pourras. Tu ne mentais pas plus tôt lorsque tu disais vouloir apprendre à ses côtés. Tu veux évoluer, grandir avec lui. Devenir une femme laisser l'enfant un peu plus de côté sans pour autant perdre de ton émerveillement pour le monde qui t'entoures. T'aimerais être capable d'être quelqu'un de bien pour Nicholas.

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@Nicholas Crain bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3176379322 bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 3794924939
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Message Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot)   bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 Empty Sam 28 Déc - 18:42




1ier novembre - 22h
When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke



Tu ne pensais pas que ce genre de relation pouvait véritablement exister. Dans le fond, tu découvres le tout en sa compagnie. Et ce n'est encore que le début surtout. T'as envie de croire que bien des choses sont encore possibles et bien des choses restent à vivre pour tous les deux. Ensemble, bien sûr. Parce que pour la première fois de ta vie tu vois une histoire se dessiner dans ton champ de vision, sans en avoir peur le moins du monde. Bien au contraire. Tu as simplement hâte de pouvoir poursuivre en sa compagnie. Parce que tu le sais et le sens qu'elle ne te lâchera pas en cours de route pour une une raison ou pour une autre. Parce que tu la crois sincère au possible quand elle te dit et te répète que rien chez toi ne la dérange. Qu'elle en va même jusqu'à apprécier ce que tu vois toi même comme de gros défauts. A savoir, tes phobies pour le moins stupides et tes nombreux tocs. Tu ne comprends pas comment elle peut accepter tout ça chez toi alors que toi même tu ne t'acceptes pas. Et que personne ne semble être en mesure de le faire autour de toi. Aucun de tes proches n'a jamais trouvé ça adorable ou même amusant. Seulement agaçant, voir carrément énervant. Et tu t'es habitué. A défaut de parvenir à t'en débarrasser. Parfois tu parviens à prendre sur toi et / ou à te cacher pour exprimer ces choses là sans que personne ne te vois. Parce que tu vis mal ces manies, bien entendu. T'aurais aimé être parfait. T'es clairement loin de l'être. Et ta mère n'a jamais manqué de te le faire remarquer.

Tu n'es pas devenu un type affreusement sur la réserve, à constamment se remettre en question et à douter de lui, pour autant. Tu fais plutôt en sorte d'être parfait sur tous les autres points. Surtout physiquement. Toi et ton look étudié à la couleur près. Toi et tes cheveux et ta barbe parfaitement mis en place. Au poil près. A tel point, que tu refuses normalement d'être vu sans ta cire dans les cheveux. Briannah c'est une autre histoire. Puisqu'elle va clairement faire partie de ta vie quotidienne, tu vas difficilement pouvoir te montrer constamment sous ton meilleur jour. Mais l'idée de sortir de chez elle sans être coiffé comme tu l'es toujours, ne te plait pas des masses. Tu y penses déjà alors que tu ne fais encore que reposer dans son lit. Tu l'oublies pourtant tout à fait quand ce sont ses doigts qui se perdent dans tes mèches sombres. Parce que c'est devenu bien trop agréable pour que tu puisses faire autrement qu'apprécier en silence. Et même en redemander, l'air de rien. Tu cherches de plus en plus la tendresse auprès d'elle. Parce qu'elle ne te la refuse pas du tout et parce que tu penses qu'elle apprécie t'en offrir. Elle a peut-être eut davantage droit à ces petits gestes là de la part de ses parents, que toi. Parce que de ton côté, tu ne penses pas pouvoir dire que tu y as souvent eus droit. Loin de là même. Ce n'est pourtant pas faute d'en avoir eus envie. Et raison pour laquelle tu te fais si peu prier pour en chercher auprès de la jolie Briannah.

Ton visage se perd déjà avec naturel dans sa chevelure claire, quand vous atterrissez en cuillère sur le lit. Son dos contre ton torse, ses fesses contre ton bas ventre. Vos corps se moulent à merveille l'un contre l'autre et tu ne souhaites rien d'autre que voir les choses se poursuivre toujours plus de cette façon. Parce que c'est agréable au possible. Parce que, mine de rien, elle te rend déjà des plus heureux. A tel point, que tu lui donnes déjà un petit surnom. Qu'elle semble vraiment apprécier, comme elle ne manque pas de te l'affirmer avec simplicité. Vraiment ? Parce que je trouve que ça te correspond vraiment bien. Que tu lui fais remarquer, toujours un sourire tendre sur les lèvres. Alors qu'elle même t'offre un regard des plus tendres et des plus pétillants. Depuis le premier jour tu es fasciné par son regard. Mais jamais encore il ne t'avait semblé si profond, si beau, si intense, qu'en cet instant. Alors qu'elle te contemple avec ce que tu penses être de la vraie fascination pour ta petite personne. Tu n'es pas certain d'avoir vraiment mérité ça. Et en même temps, tu ne peux nier que tu apprécies. Que tu aimes te sentir à ce point désiré par cette fille si jolie, si douce, si simple. Parce qu'elle n'est pas du genre à se prendre la tête pour rien Briannah. Du moins, tu ne le penses pas. Et tu n'as aucune envie de penser qu'elle est calculatrice au point de savoir simplement le planquer derrière ses petits airs de gamine innocente et angélique. C'est la première fois que tu rencontres quelqu'un comme elle. Alors tu n'as pas tellement envie de douter pour un oui ou pour un non.

Elle t'offre toujours plus de tendresse Briannah, alors qu'elle pivote dans le lit pour te faire de nouveau face et t'offrir quelques tendres baisers qui te font fondre. Toujours plus. Tu ris tout en douceur tout contre ses lèvres auxquelles tu rends les baisers avec délicatesse, quand elle te pose une question qui a le don de vraiment t'amuser. Pas si égoïste que ça, quand on voit comme je me comporte avec les autres ... Que tu lui avoues avec, malgré tout, une petite moue contrite. Tu n'as vraiment pas de quoi être fier du comportement que tu peux avoir avec les autres. Colérique intenable, qui passe son temps à faire des caprices pour un oui ou pour un non. Tu n'as effectivement pas de quoi être fier de qui tu es avec les autres. Tu l'es un peu plus de ce que tu peux être avec et pour elle. Parce qu'elle ne t'inspire que tendresse, douceur et patience. Parce que tu n'as jamais aucune raison de t'agacer ou t'énerver pour de bon contre elle. Et quand tu commences à t'impatienter, il suffit qu'elle t'offre un regard un peu plus tendre, pour que tu sois calmé en un rien de temps. Tu n'es pas certain que tout ça soit très sain pour l'avenir de votre relation. Et en même temps, tu n'as aucunement la force de lutter contre. Au contraire, tu n'aspires qu'à profiter aussi fort que possible, tout simplement. Et tu n'as envie de rien d'autre que de profiter de tout ce qu'elle t'apporte, sans même sembler en être bien consciente. Et profiter de l'homme qu'elle te fait devenir.

Vous parlez assez simplement de sexe tous les deux. Alors qu'elle t'interroge pour savoir si tu as vraiment apprécié cette étreinte des plus torrides que vous venez de partager. Tu lui avoues à quel point tu as aimé ça et ne manques pas non plus d'apporter quelques précisions plus intimes encore. Brûlantes alors que ton souffle vient doucement caresser son visage tout proche du tien. Vraiment. Que tu lui réponds quand elle te demande confirmation. Sa bouche ne faisant encore que frôler la tienne. De façon fort agréable d'ailleurs. Vraiment ... Vraiment ... Que tu continues de souffler tout bas alors qu'elle en fait de même. Se rapprochant toujours plus de toi au passage. Avec l'une de ses jambes qui vient se loger sur ta hanche. C'est que t'en ronronnerais presque de plaisir à ce niveau là. Tant c'est bon et tant tu prends plaisir à toutes ces petites choses simples là. C'est un soupir de pure extase qui t'échappe quand vos bouches se trouvent enfin. Pour des baisers aussi langoureux et tendres qu'ils sont passionnés. Elle te fait clairement trop d'effet. Mais t'es bien loin de t'en plaindre. Ses confessions faites du bout des lèvres, parviennent à t'achever un peu plus encore. Toujours plus. T'échappes même un semblant de gémissement tant l'effet qu'elle a sur toi est saisissant. Quelques autres baisers et c'est presque sans y penser et sans t'en rendre compte, que tu roules de nouveau sur le lit pour te retrouver au dessus d'elle. Vos corps toujours plus étroitement emmêlés l'un autour et contre l'autre. J'espère que t'as une machine à laver en bon état de marche parce que j'ai aucune envie de quitter ton appart' du week-end. Que tu ronronnes d'ailleurs tout contre ses lèvres, en frottant déjà ton bassin contre le sien. Oui, tu parviens encore à penser au fait que tu n'as qu'une tenue. Alors même que tous tes sens s'éveillent de nouveau et s'emballent.


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Message Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot)   bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 Empty Lun 30 Déc - 4:12


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Nicholas - Briannah

« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Tu le sais que ta vie est sur le point de changer drastiquement. Sans t'y être vraiment préparée, il ne faut pas avoir un Q.I comme le tien pour se douter que ton quotidien va se retrouver quelque peu différent de ce qu'il était maintenant que vous êtes passés à la vitesse supérieure tous les deux. Vous vivez dans deux mondes bien distincts, deux classes sociales éloignées. Nicholas n'as jamais manqué de quoi que ce soit de matériel bien au contraire. Les opportunités ont toujours dû fleurir grâce à son nom et ce depuis jeune tu n'en doutes pas. Faut dire qu'il vient de la grande ville, des beaux quartiers. Que ses parents sont sacrément connus et que du coup ça ouvre tout un tas de portes. Toi t'es tout le contraire. T'es cette gamine du bayou ayant vécu dans un mobile-home pendant un peu moins d'la moitié de sa vie. Enchaînant les petits boulots pour pouvoir soulager ses parents et remplir un peu le frigo. Ton enfance était heureuse dans cette petite maison colorée du centre ville de la belle nola. Avant le drame, que vous ne perdiez tout ce que vous possédiez. Cruelle météo vous forçant à repartir de zéro. Tes parents n'ont jamais réussi à remonter la pente. A inverser cette cruelle tendance. Ils se sont enfoncés dans les dettes, les assurances répondant aux abonnés absents. L'état oubliant totalement ses enfants barbotant dans les marécages aux débris éparpillés. Moins que rien passés sous silence. Délaissés.

Bien-sûr que t'as toujours cet espoir de pouvoir te sortir de là. T'as bossé dur pour ça, enchaînant les heures à la station essence puis au restaurant sans oublier à la papeterie où il t'arriver de donner un coup de main pour arrondir les fins de mois. T'as jamais lâché, tu t'es ressaisie et tu t'es faite violence. Quand on veut, on peut. Alors t'as essayé de te donner les moyens de réussir. T'as mis un peu d'argent de côté, mais c'était jamais assez. Les banques refusaient de t'accorder ton prêt étudiant sans un apport plus grand, t'étais acculée sans moyen de prendre la poudre d'escampette loin des démons de ton passé qu'tu prenais le risque de croiser à chaque coin de rue. Tu pouvais pas rester là bas, c'était trop compliqué, trop lourd. Il fallait qu'tu vois du pays Briannah, fallait que tu puisses prendre l'air. Loin des coups bas, des messes basses et des railleries. C'était pas sain, pas vivable. Puis un soir alors que tu rentrais d'un long service, que ton dos était douloureux au possible et que tu ne rêvais que de ton matelas, c'est une toute autre surprise qui t'attendais à ton retour à la "maison". T'as retrouvé tes frères, ta mère et ton père assis sagement à t'attendre. T'as d'abord cru que quelqu'un était mort, faut dire que t'es toujours pessimiste à voir le pire là où il n'est pas. Tu t'es mise à paniquer, à pleurer avant même qu'ils n'aient prononcé le moindre mot. Mais plutôt que d'apprendre une triste nouvelle, ton coeur s'est gonflé de gratitude et de joie. Ton ticket pour new-york enfin entre tes mains. Promesse de nouveaux lendemains. D'un renouveau tant attendu.

C'est donc grâce au coup de pouce de la famille Duparc que tu as pu prendre ton envol. L'apport ayant été déposé à la banque, ton prêt s'est débloqué et t'as pu commencer à préparer ton envol. Recherche d'appartements, visite du campus et découverte de la grande ville. Tu t'es occupée de toi comme une grande, bien décidée à rendre fière les tiens et à leur prouver qu'ils ont eu raison de te faire confiance. Il ne t'as pas fallu longtemps avant de préparer tes valises et de prendre l'avion avec un billet aller unique. Sans retours prévus avant un long moment. T'as déniché ton petit appartement sans le moindre mal, tu t'es faite à la vie New-Yorkaise dans le moindre mal. Ton université et tes professeurs te plaisaient au plus haut point, tu t'es sentie agréablement invisible. T'as apprécié n'être qu'une anonyme dans une foule dense de personnes aux horizons totalement différents. Ici tu n'étais personne, qu'une jeune femme rêveuse parmi tant d'autres. T'étais plus la survivante, la bête de foire de la ville amusant les jeunes comme si t'étais une attraction touristique. Rien de tout ça, un nouveau départ tout ce qu'il y a de plus normal. Puis t'as fais la rencontre de Nicholas, vous vous êtes mis à travailler ensemble et tu t'es sentie accomplie. Comme si plus rien ne manquait à ta vie. Si ce n'est cette passion et cette tendresse qu'il semble bien résolu à t'offrir sans aucunes réserves alors que vous ronronnez l'un contre l'autre dans une étreinte des plus intimistes. Vos corps moites reposent l'un contre l'autre, vos respirations reprenant un rythme un peu plus normal comparé à la frénésie vous ayant agitée un peu plus tôt dans un orgasme des plus parfaits.

C'est presque difficilement que tu fais rouler ton corps dans le sens inverse afin que tu puisses à nouveau faire face à ton tatoué et pouvoir l'embrasser comme bon te semble sans manquer de te déboîter le cou. T'apprécies le fait que vous puissiez discuter librement, que tu puisses poser tes questions stupides et mal assurées alors que tu te fais totalement dépasser par ton manque d'expérience ou ta timidité qui semble cependant s'amenuiser au fil du temps que vous passez à vous laisser aller l'un à l'autre. Tu ne peux t'empêcher de sourire lorsque Nicholas confie que ton nouveau surnom te va à ravir. Une question vient cependant traverser tes lèvres, presque penaude que tu es en demandant si c'est normal que tu te sentes égoïste à vouloir garder ton tatoué pour toi et toi seule. T'aimes savoir que sa douceur n'appartient qu'à toi, tu n'es même pas désolée pour le reste des autres filles dans le fond. "Je m'en fiche des autres..." Que tu confesses faiblement. Tu ne veux pas y penser, aucunement. Elles n'ont pas le droit à ce qu'il te donne. Elles n'ont pas accès à cette partie de lui, à cette facette qu'il doit sûrement garder farouchement de peur de s'exposer, de se faire utiliser. La conversation finit forcément à dériver sur le sexe alors que tu prends une position bien plus agréable, à semi-attachée à ton photographe comme un vrai petit koala. Vos lèvres se rejoignent, baisers langoureux que vous échangez au rythme de vos grognements de plaisir tant vous apprécier la chaleur de l'autre. Drogue douce menaçant de devenir rapidement dure. Addiction incontrôlable, à laquelle tu ne sauras te montrer résistante. Aucunement.

Le corps de ton encré finit par te surplomber de nouveau, ce qui ne manque pas de te faire resserrer ton étreinte pour ne pas le perdre. Pour ne pas qu'il t'échappe. T'es pas du genre capricieuse, pas pour un sou. Mais on pourrait sûrement te prendre à bouder si Nicho venait à te refuser le plaisir de te lover contre lui. Un rire te prend alors qu'il vient te demander presque très sérieusement si tu possèdes une machine à laver performante vu qu'il compte bien rester à tes côtés pendant le reste de weekend. "Parce que tu pensais avoir une chance de pouvoir te faire la belle?" C'est d'une façon très joueuse que ta voix s'élève pour venir chatouiller le creux de l'oreille de ton amant contre lequel tu joues des reins pour toujours attiser cette flamme naissante. "Et j'ai même un sèche linge d'ailleurs! Je sais que c'est pas le grand luxe ici mais j'ai ce qu'il faut!" Tu te mets à rire, humeur légère avant de s'embraser. Tu taquines en venant capturer sa lèvre inférieure entre tes quenottes blanches, tes prunelles reluisant d'envies toutes plus fauves les unes que les autres. C'est comme si inconsciemment tu cherchais à rattraper tous ces mois que vous auriez pu passer ensemble de la sorte si t'avais été un peu plus courageuse. Si t'avais eu un peu moins de principes, que tu t'étais réellement battue pour lui bec et ongles. Au lieu de ça tu t'es contentée d'espérer de tout ton être que ce jour arrive un jour, celui où il se rendrait compte que le besoin de t'avoir dans sa vie est plus fort qu'une promesse faite à une autre femme. T'es sûrement horrible de penser comme ça Briannah, mais c'est si agréable. Si bon, si doux que de te retrouver dans ses bras. Quant aux tiens de bras, ils semblent de se dénouer. Quittent la nuque brûlante de ton tatoué pour pouvoir parcourir sa peau. La caresser, laisser le bout de tes ongles flatter l'épiderme frissonnant sous leur passage. Vos langues elles retrouvent de leur vigueur, se mêlant et s'emmêlant dans cette danse dont elles seules ont le secret. Tout ton être vibre en accord avec le sien, vos corps se cherchant inlassablement juste pour un peu plus de temps liés ensemble. Désespérément.


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Message Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot)   bedroom hymns ± bricholas (hot) - Page 5 Empty Lun 30 Déc - 21:05




1ier novembre - 22h
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Tu n'es pas certain d'avoir fait quoi que ce soit de particulier pour mériter cette nouvelle relation. Pour mériter cette fille là en particulier. Qui n'a pas grand chose à voir avec toutes les autres femmes que tu as pu fréquenter au cours de ta vie. Et tu penses en avoir justement connu un peu trop. Au point de t'imaginer qu'elles étaient toutes plus ou moins semblables. Jusqu'à ce que tu ne rencontres cette jeune femme qui t'a semblé pour le moins particulière la première fois. Des airs de femme enfant qu'elle a totalement écrasé du talon quand elle s'est débarrassée de tous ses vêtements, pour poser devant ton objectif. Sans réellement te demander ton avis. Et très vite tu t'es trouvé captivé et attiré par elle comme jamais tu ne l'as été par aucune autre femme. Tu ne regrettes pas de ne pas avoir tapé du pied ce jour là, pour la convaincre de s'en aller et de te laisser travailler en paix. Si tu l'avais fait et que tu étais parvenu à la convaincre de s'en aller, tu serais passé devant un paquet de trucs. Sans en avoir conscience, soit. Mais tout de même. Le fait est que t'es sacrément heureux désormais. Et que tu ne doutes pas que ça va faire que se confirmer toujours plus au fil du temps qui passera. Toi qui n'as jamais ressentis un tel flot d'émotions et de sentiments à l'encontre d'une personne, t'es prêt à vivre tout ça sans te faire prier. Tu ne réalisais pas que tu avais besoin de tant de choses dans ta vie, avant d'y goûter et de virer instantanément accro. Avec un peu de chance, les choses ne vont faire que s'intensifier toujours plus. Avec une Briannah qui sera toujours plus à l'aise en ta compagnie et qui osera de plus en plus de choses, par exemple.

Elle s'est déjà un peu ouverte à toi, pour ton plus grand plaisir. Elle a accepté de se livrer quelque peu en te racontant un bout d'histoire. Un sacré bout même. Cette nuit plus encore que la dernière fois que vous vous êtes retrouvés à discuter, dans son appartement. Et pourtant, tu penses que tu as encore un paquet de choses à découvrir à son sujet. A commencer par les détails qu'elle n'a pas encore souhaité partager avec toi, pour une raison ou pour une autre. Un silence que tu ne peux que respecter. Tu n'as aucune intention de la brusquer en te montrant insistant d'une quelconque façon que ce soit. Ton but n'étant pas de la traumatiser ni de la mettre mal à l'aise. Ta douce et délicate Briannah qui n'a certainement jamais rien fait pour mériter que la vie s'acharne ainsi sur elle. T'es bien décidé à inverser la tendance. Maintenant que vous vous appartenez tous les deux et que tu as le moyen de la rendre un tant soit peu heureuse. Tu ne sais pas combien de temps il te faudra à faire une connerie. T'as envie de croire que tu ne vas pas en faire pour une fois dans ta vie. Mais tu préfères te faire à l'idée que tu ne sais pas faire autrement. Que même avec tous les efforts du monde et l'envie de bien faire, tu finiras par capoter d'une façon ou d'une autre. Mais en attendant qu'une telle éventualité ne t'arrive en plein visage, tu profites de sa tendre présence à tes côtés. Tu n'as pas à faire le moindre effort pour que ça fonctionne dans l'immédiat. C'est juste beau et parfait comme ça devrait l'être. Comme elle le mérite.

Vous êtes là à vous câliner et vous embrasser toujours plus tendrement en guise de réveil. Après une étreinte des plus douces et passionnées. A sa question, tu offres une réponse tout à fait sincère. Qui, là encore, obtient une réponse qui vient du coeur pour le coup. De quoi te faire sourire de toutes tes dents. Parce que tu lui découvres un certain caractère à Briannah. Qu'elle a bien caché jusque là. Derrière ses éclats de rire enfantins et ses sourires démesurés. Dis donc, je te pensais pas si vilaine ... Que tu fais le constat, regard pétillant planté dans le sien. Elle t'amuse malgré tout à se comporter ainsi et c'est là tout ce qui importe. Plus les minutes passent et plus vous vous cherchez et vous provoquez tous les deux. Tu prends assurément trop de plaisir à tout ça et ne te fais pas prier pour demander toujours plus. Alors que vos baisers sont toujours plus brûlants et que vos carcasses recommencent à vibrer fort l'une contre l'autre. Le désir vous prend de nouveau aux tripes. Ils vous en faut bien peu à tous les deux, pour vous relancer sur cette pente infernale mais ô combien délicieuse. Mine de rien, t'as quand même une pensée pour tes vêtements que tu ne te vois pas porter deux jours de suite. Même si tu doutes que vous allez passer beaucoup de temps habillés, partis comme vous l'êtes. Tu penses quand même au fait qu'à un moment ou à un autre, il te faudra quitter son appartement. Et même là, l'idée de le faire en portant les vêtements que tu avais à ton arrivée, ne te plaît pas outre mesure. T'es comme ça. Briannah apprendra à faire avec. Elle semble déjà le faire sans difficulté apparente. De quoi te mettre toujours plus à l'aise.

Tu ricanes tout contre ses lèvres quand elle te fait clairement comprendre qu'elle n'avait aucune intention de te laisser filer de toute façon. Pas la moindre intention de te dire au revoir avant la fin du week-end. Tu m'empêcherais de partir ? Que tu demandes, le sourire toujours bien ancré sur les lèvres. La tendresse dans le regard malgré l'amusement qui le fait tout autant pétiller que tout le reste. Parce que t'aimes bien l'idée qu'elle ait juste assez de caractère pour ce genre de chose. Qu'elle puisse te tenir tête si vraiment elle estime que tu dois te taire, te calmer ou juste changer d'avis sur un point ou un autre. Tu comptes sur elle pour cela. Qu'elle ne se laisse jamais faire. Parce que toi même tu n'es pas certain de toujours pouvoir être le type charmant et doux que tu sais si bien être avec elle. Toi même tu as quelques doutes concernant ta propre personnalité et ta capacité à rester sage et gentil bien comme il faut, tout le temps. Ce n'est pourtant pas l'envie qui manque. Surtout avec ta douce Briannah qui fait battre ton coeur beaucoup trop fort et trop vite. Elle t'inspire bien des choses ta belle. Et rien que des choses très positives. Parce que jusqu'à présent, tu n'as rien trouvé à redire en ce qui la concerne. T'as la sensation qu'elle est vraiment parfaite sur tous les points. Et c'est peut-être ça qui aura finalement raison de toi. Qui te fera paniquer un jour ou l'autre. Si tu dois vraiment finir par merder comme ça. Rien n'est moins sûr.

T'es incapable de paniquer de façon sérieuse à propos de cet avenir là, quand tu peux profiter de ces moments parfaits et hors du temps avec elle. Dans ce cas tu peux me séquestrer deux jours entiers ! Que tu commentes, toujours plus amusé, quand elle mentionne son sèche linge. Tu n'as effectivement aucune raison de t'en faire du coup. Puisqu'elle a tout ce qu'il faut pour t'éviter de te retrouver face à un choix compliqué à faire. Pas besoin de te demander si tu vas devoir partir plus tôt ou non. Et tu peux surtout te concentrer de nouveau pleinement sur l'attraction qui vous prend encore aux tripes. Te concentrer sur l'incité des baisers que vous échangez tous les deux. Toi qui ne tardes pas à soupirer ton plaisir contre ses lèvres que tu dévores des tiennes avec une folle gourmandise. Encore ? Que tu vérifies quand même, l'air de rien, d'une voix douce. Alors même que ton bassin est déjà ouvertement en train de danser contre le sien. Pour attiser pleinement le désir tout en réveillant davantage le tien. Vous pourriez bien passer votre week-end à ça. Tu n'as rien contre cette idée puisque vous êtes partis pour passer les deux prochains jours chez elle. Autant faire en sorte que ce soit très intéressant et très intense dans le genre. Vous l'avez bien mérité. Et tu ne manques pas de lui donner de bonnes raisons d'en vouloir plus, alors que tes lèvres dérivent un peu plus bas. Pour s'en prendre directement à sa poitrine des plus parfaites. C'est que t'as eus le temps de salement fantasmer sur elle, durant les mois qui se sont écoulés et au cours desquels elle n'a pas porté beaucoup de lingerie en ta présence. Tu t'en donnes donc à coeur joie désormais. A la dévorer avec une gourmandise évidente et à la malmener tendrement de tes mains.

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