« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
T'aurais dû te méfier, faire plus attention. T'as été stupide, tu t'es laissée avoir par une paire de beaux yeux et de douces paroles. Il s'est présenté alors que tu avais le nez plongé dans tes bouquins comme à ton habitude. Petit rat de bibliothèque parfait que tu faisais, ne te souciant de rien d'autre si ce n'est les ouvrages dans lesquels tu te plongeais à corps perdu. Etudier encore et toujours, la médecine surtout. Le corps humain et ses sciences. T'aurais très bien pu opter pour un parcours uniquement médical. Devenir une légiste de renom vu tes talents pour la médecine médico-légale. T'arrives à faire parler les cadavres sous les coups de bistouris que tu assènes avec la dextérité parfaite que l'on attend d'un professionnel et non d'une étudiante à l'éducation en dents de scie. A l'époque, tu as pris de nombreux congés sabbatiques. Tu as souvent ressenti le besoin de faire une pause, de prendre le temps toi qui avais sauté tant de classes que tu t'es vite retrouvée avec des gamins plus âgés que toi. Et il n'y avait que Lali pour te supporter, ne pas avoir de préjugés quant à ton jeune âge. Les autres te fuyaient comme la peste déjà avant Katrina. T'étais ce petit monstre que les profs chouchoutaient. T'as jamais rien demandé toi si ce n'est être traitée comme tous les autres.
Lors de ton retour après la catastrophe, tu étais un réel phénomène. Celle ayant survécu, celle ayant tout manigancé. Si tu n'avais pas été là, votre meneuse serait encore en vie. Qui sait, elle aurait pu être mariée à l'heure qu'il est. Avoir enfanté de beaux enfants et avoir une jolie carrière si tu ne t'étais pas mise en travers de son chemin. A vrai dire, si tu ne lui avais pas proposé de te suivre elle serait restée paisiblement chez elle. Avec les siens. Elle ne t'aurait pas accompagné, elle ne serait pas allée entre les murs de votre école pour y perdre la vie bêtement. Vous étiez épuisées, fatiguées, c'est un quart de seconde qu'il lui a fallu pour chuter. Une cheville qui lâche en glissant sur une flaque d'eau rien que ça. T'as pas pu la rattraper, ses doigts t'ont échappés. T'as glissé avec elle mais tu t'es protégée la tête. Ton poignet lui s'est disloqué. Brisé en plusieurs morceaux notables que les chirurgiens ont bien eu de mal à remettre en place. Ton avant bras lui s'est fracturé ouvertement pour laissé un os te saluer. T'as pas été en mesure de voir tout ça, tu ne t'en es pas rendue compte. L'adrénaline couvrait toute la douleur, t'étais bien trop inquiète de la carcasse inanimée ne te répondant plus. Ta main valide s'est perdue dans ses cheveux pour se tâcher de sang. T'as prié tous les dieux possibles cette nuit là, t'as espéré si fort que l'on vous retrouve comme elle vous le promettait depuis le début.
Quelques années plus tard c'est son cousin qui s'est vengé en abusant de toi. Tu te confies à cœur le plus ouvert qu'il soit. La voix de Nicholas résonne, faisant allusion aux jumeaux. "Tous les hommes sont au courant de ce qu'ils peuvent faire lorsqu'ils dérapent pas vrai? Mes frères sont au courant également que quelque part se trouvait quelqu'un de bon. D'aimant." Tu te tais quelques instants, les lippes tremblantes. Les jumeaux ont beau être extravagants. "Lorsqu'ils te verront, qu'ils sauront à quel point tu me rends heureuse..." Tu t'aventures même, devenant presque candide. Tu continues ton triste récit, lui compte le moindre de tes horribles souvenirs. Tu ne veux pas avoir de secrets pour ton photographe. Tu veux qu'il soit capable de te voir comme tu es réellement. D'expliquer les quelques cicatrices recouvrant ton épiderme. Il n'a pas pu passer à côté malgré l'encre de parts et d'autres de ta peau balafrée. Elles sont flagrantes à qui veut bien tendre le regard, à qui souhaite faire attention à tes blessures. Ton barbu se contente de souffler tout bas, te demandant presque si tu as été trop bête pour croire ce que l'on pouvait bien te raconter. T'as l'impression d'être une enfant à qui l'on fait la leçon. Tentant de lui montrer à quel point l'être humain est pourri. Tu t'es faite traînée dans cette voiture contre ton gré, attouchée de ses doigts sales fouillant ta peau pour mieux te faire pleurer. "Non?" Que tu demandes à Nicholas lorsqu'il vient presque te demander si tout cela était normal. Ne méritais-tu pas de mourir à ton tour un peu?
Tu te reperds à nouveau dans un flot de paroles. Mais tu retrouves un peu tes esprits cette fois. Ton corps cesse de s'agiter de soubresauts incontrôlables, petit à petit tu retrouves la pleine possession de tes moyens. Tu te colles toujours plus à Nicho alors que ta langue laisse s'échapper quelques mots des plus brouillons que tu laisses en suspend. A nouveau ses doigts se perdent contre ton visage alors que sa voix te caresse tendrement. "Laisses-moi au moins ça..." Que tu ronronnes, lovée tout contre lui comme si ta vie en dépendait. "La possibilité de te remercier." Jamais tu n'as eu quelqu'un d'aussi attaché à toi, d'aussi amoureux, respectueux et tendre. Tu savoures la moindre seconde qui vous lie l'un à l'autre. Vos baisers reprennent mais bien plus sagement cette fois. Ton tatoué t'intimes de t'endormir sagement. T'es bien incapable que de lutter contre la fatigue qui t'assaille de toute façon. Le désespoir, les larmes, le passé te hantant. Tu n'as eu que trop d'émotions pour ce soir pour en sortir totalement indemne. Sans la moindre blessure. Tu te cales toujours plus confortablement contre ton encré. Tu profites de la moindre parcelle de peau t'étant offerte pour t'y réchauffer. T'y lover tendrement. "Je vais essayer..." Que tu finis par abdiquer alors que petit à petit tu te sens sombrer. T'auras beau lutter, t'es bien trop épuisée émotionnellement et physiquement pour pouvoir répliquer. Tu t'avoues vaincue, déclarant forfait pour le moment.
Tes rêves sont agités, te ramènent précisément à la scène que tu tentais tant bien que mal de fuir le plus possible. Mais ta culpabilité et tes démons te hantent. Ils ne t'abandonnent pas. Ils viennent toujours plus te faire du mal, te pousser à la folie. Ce soir t'as été incapable que de revêtir ton armure, de paraître parfaite. Ton subconscient rejoue la scène ayant prit place dans ta cuisine un peu plus tôt. Mais tu chasses ces idées noires, tu te réveilles tant bien que mal bien des heures après. L'un de tes bras est toujours noué autour de la nuque du brun alors que tes jambes semblent entremêlées des siennes. L'ambiance tamisée est toujours de mise ainsi que la musique. Tu ignores combien de temps tu as pu t'assoupir, mais la nuit et la pénombre semblent toujours régner de paire au dehors. Tes membres sont raidit, ne t'appartiennent que trop peu alors que tu te réveilles après une poignée d'heures d'un sommeil faussement récupérateur. Tu ne sais quel instinct te prend, mais tu arrives à traîner ta carcasse contre celle de Nicholas étalée sur le dos appréciant au maximum le confort de ton matelas. Il faut dire qu'il t'as avoué se sentir à son aise il y a quelques heures à présent, alors la vue de son corps endormi ne fait que renforcer tes idées. Logée sous la couette épaisse de ton lit, tu glisses contre le bassin brûlant de ton encré. Tu déposes une pluie de baisers tout contre son cou afin de le forcer à s'éveiller. A être témoin de ta prise d'initiatives. "Bébé, bébé, bébéééééééé!" Que tu souffles contre son oreille alors que le creux de tes reins s'agite comme un gamin sur le bassin de ton amant. Tu joues, cherches à le réveiller de la meilleure des façons qu'il soit. L'orgasme sinon rien, la folie à tous prix.
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Elle est clairement en train de s'épancher auprès de toi, Briannah. En train de se dévoiler au fur et à mesure qu'elle te souffle des mots qui se veulent désormais rassurants. Elle prend le temps de te faire saisir que tu ne risques rien avec ses frères. Parce que tu t'attends à ce qu'ils te fassent la vie dure tout de même. Surtout en sachant ce que leur chère petite soeur a eut à traverser au cours de sa vie. Bien sûr que tu ne veux rien d'autre que son bonheur et son bien être le plus absolu. Mais ça, ils ne peuvent en être tout à fait certain juste parce que tu tâcheras de le leur dire. Tu pourrais comprendre qu'ils fassent part d'une certaine méfiance à ton égare et accepter de faire avec, à défaut de pouvoir faire autrement. Pourtant, elle affirme déjà avec bien de l'assurance, que ça ne sera pas le cas. Parce que ça t'arrangerait pas mal, tu as forcément envie de la croire. Et en même temps, tu penses que rester relativement méfiant et prudent, ne pourra te faire grand mal. Tu tomberas de moins haut et surtout, tu sembleras bien moins assuré. Un excès de confiance pourrait largement te desservir, t'en es bien conscient. Alors tu tâcheras de rester sur tes gardes, autant que possible. Juste pour être bien certain que les choses se passent aussi bien que possibles entre vous. Que tu ne sois pas rejeté trop rapidement par sa famille, tant qu'à faire. Parce que t'es toujours intimement convaincu que tu ne la mérites pas et qu'ils s'en rendront vite compte.
Il n'empêche que l'entendre sous entendre que tu es quelqu'un de bon et d'aimant, te satisfait au plus haut point. Forcément que t'es soulagé qu'elle pense ça de toi. Quand bien même tu n'es pas certain que ce soit si mérité que ça. Tu ne te penses pas si bien que ça. Je te rends heureuse ? Que tu demandes quand même pour avoir confirmation et être bien certain qu'elle n'a pas dit ça trop rapidement, sans vraiment le penser. T'as envie de croire que vous allez vraiment faire durer les choses entre vous tous les deux. Que ça va réellement fonctionner comme tu l'espères de toutes tes forces. Même si tu ne sais que trop bien que ça ne dépend pas que de toi. Lorsqu'elle affirme presque ouvertement que ce type avait raison de se venger sur elle parce que, selon elle, elle méritait de souffrir, t'es bien forcé de réagir. Dans un soupir. Non de lassitude mais de défaite presque. T'as l'impression que tout ce que tu diras, n'atteindra pas sa conscience. Qu'elle continuera de croire, bien trop sérieusement, qu'elle a mérité toutes les souffrances qu'elle a pu subir et s'infliger elle même par la suite. Non Briannah. Tu as bien assez souffert comme ça ... Que tu lui réponds le plus sérieusement du monde, en espérant vraiment lui faire entendre raison. Si tu dois le lui dire et le lui répéter tous les jours, durant des mois voir des années, tu le feras. En espérant que ça finira par porter ses fruits.
Peu à peu, Briannah se calme et se détend tout contre toi. Elle semble de plus en plus relaxée. Assez pour rapidement sombrer dans le sommeil, t'en es bien certain. Alors qu'en retour tu ne peux évidemment que craquer et la câliner toujours plus tendrement. Finalement, tu hoches la tête en bas. Avant d'ajouter un simple d'accord en réalisant que la position ne lui permet pas vraiment de connaître ta réponse. Il n'empêche que t'es prêt à tout, ou presque, pour lui faire plaisir. Surtout si ça peut calmer ses pleurs, la rassurer et la rendre aussi heureuse qu'elle prétend l'être avec toi. Tu n'aspires déjà plus qu'à ça. La voir et la savoir heureuse. Avec un peu de chance, grâce à toi. Dans tous les cas, t'en seras forcément très heureux. Elle te promet d'essayer de trouver le sommeil. Mais il lui faut finalement bien peu de temps pour s'apaiser assez contre toi, pour enfin sombrer. En retour, tu restes conscient durant de longues minutes. Reprenant tes tendres caresses dans son dos alors que vos corps ne se décollent plus d'un centimètre l'un de l'autre. Tu finis par t'endormir dans cette position. Avec le corps féminin qui repose à demi sur le tien. Qui endort peu à peu ton bras aussi, au passage. Mais ça t'importe peu. Du moment qu'elle est bien dans tes bras, à toi ça te convient et ça te rend pas mal heureux aussi au passage.
T'as finalement droit à un sommeil lourd et réparateur, plusieurs heures de suite. Tu ne bronches à aucun moment. T'es vraiment bien. Il fait chaud comme il faut, la douce mélodie de la playlist que tu as lancé a le don de t'apaiser et pour couronner le tout, la sensation du corps de Briannah contre le tien te fait lui aussi un effet certain. Tu n'es pas un gros dormeur et tu as ainsi pour habitude de te réveiller beaucoup trop tôt. Pourtant cette fois, tu aurais bien dormis une heure ou deux de plus, quand tu sens qu'on est en train de te réveiller. C'est rare que tu ne sortes pas du sommeil tout seul pour quitter ton lit dans la foulée. Alors tu marmonnes quelques mots qui ne veulent strictement rien dire, dans ta barbe, alors que tu tournes la tête. Inconsciemment, à la recherche de davantage de baisers tendres comme ceux qui se font actuellement déposer sur ta peau. Un sourire prend place au coin de tes lèvres, bien avant que tu ais vraiment retrouvé conscience. Tu souris sans y penser, parce que ton corps tout entier est conscient de celui qui bascule pour se retrouver au dessus. Juste là, sous la chaleur de la couette toujours rabattue à la perfection sur vos deux êtres. Tu frissonnes de bien être. Désireux de profiter autant que possible.
Tu laisses échapper un gémissement quand son bassin vient tanguer sur le tien. Achever d'éveiller une virilité qui ne manque déjà pas d'être littéralement tendue au saut du lit. Enfin, tu trouves le courage d'ouvrir un oeil encore endormis, pour regarder la jolie blonde installée au dessus de toi. On est le matin de noël ? Que tu ne peux t'empêcher de t'amuser tant elle a l'air euphorique. Une vraie gamine sur le point de courir trouver le sapin au pied duquel elle sait qu'elle trouvera une montagne de cadeaux. T'as un peu de mal à te voir comme un cadeau alors même qu'elle est déjà en train de se frotter à toi. De trémousser sur toi. Tu redresses le visage pour capturer enfin ses lèvres des tiennes. Bien trop tentantes à ton goût, comme tout le reste de son corps d'ailleurs. Alors que tes mains se faufilent enfin sous les couvertures pour aller trouver, caresser, taquiner, empoigner ses courbes délicates. Tes paumes chaudes en épousent les creux et les courbes. Frôlent et frottent. Comment tu fais pour être aussi sexy dès le réveil ? Que tu grommelles toujours dans ta barbe. Alors que toi même t'as l'impression d'être tout chiffonné encore. Cheveux ébouriffés et traits tirés, pour sûr. Tu détestes être vu dans cet état, juste comme ça avec la tête encore ensommeillée. D'autant plus que t'es plutôt grognon au saut du lit, d'ordinaire. Tu serais déjà à grommeler, ronchonner et faire la tête, si Briannah n'était pas si adorable et si sexy à la fois.
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Pendant toutes ces années t'étais cette gamine fragilisée, traumatisée. Tes balafres étaient apparentes, à la vue de tous. T'étais pas assez forte pour te parer d'un masque à l'époque, t'étais bien trop impuissante, sur le point de te briser. Certains ont abusés de tout ça, de ta condition. De ton état. T'étais facile à malmener, à vrai dire t’accueillais les moindre coups. Chaque colère qui s'abattait contre toi. Il t'es arrivée de te faire humilier pendant ta dernière année de lycée, de te faire coincer dans les toilettes pour filles pour que certaines viennent te frapper à des endroits où les ecchymoses ne se verraient pas afin de ne pas se mettre dans de beaux draps. Ces vipères savaient parfaitement dans quel état tu te trouvais, pourquoi tu te tenais éloignée du reste du monde et pourtant elles n'avaient de cesses que de revenir à la charge. Te tourmenter toujours plus, et de façon malsaine si possible. T'as jamais rien dit à personne mise à part tes frères qui veillaient au grain. Qui n'hésitaient pas à tomber sur les bécasses en question pour leurs jouer de sales tours. Les jumeaux étaient terribles à l'époque pour te protéger, ils n'hésitaient pas à faire tomber les bouquins de celles qui t'embêtaient où à pousser l'humiliation plus loin en shootant dans leurs livres. T'es loin de les protéger, tu les suppliais d'arrêter pour dire vrai. T'étais d'accord après tout. D'accord avec elle et avec ce que tu te devais endurer.
Les jeux sont allés trop loin, jusqu'à l'attouchement. La limite dépassée, l'impardonnable ayant eu lieu. Tu ne te souviens pas bien Briannah, tu n'as que de bribes très floues. Tu te rappelles à la perfection de ce corps contre le tien, de ces souffles rauques qui t'intimaient de te calmer alors que malgré l'alcool tu te débattais. Tu ne te souviens pas, peut-être est-ce un tour de ton cerveau d'ordinaire si malin pour te protéger. Mais il y a eu ces bras pour te tirer à l'extérieur de cette voiture, ce corps contre lequel tu t'es lové alors que petit à petit le chemin emprunté t'as guidé jusqu'au confort de tes draps. Tu entends la peur de ton tatoué quant à tes jumeaux, à ceux ayant toujours veillé sur toi. T'es pourtant persuadée que tout ce passera pour le mieux. Tes frères ne sont pas des sauvages, ils sont juste... bourrus. Mal léchés très assurément. Ils travaillent dans les bayou, dans la ville pour redonner l'éclat d'antan à la Nouvelle-Orléans. Vos souvenirs d'enfance sont précieux. Lorsque vous jouiez innocemment parmi ces maisons colorées. Bleu, jaune, rose. Tu te souviens des barrières aux couleurs criantes, des jardins verdoyants et des fontaines où les statues de pierres crachotaient leur eau joyeusement. La belle époque, la tendre époque. "Oui tu me rends heureuse, bien sûr que tu le fais." Que tu murmures entre deux reniflements qui pourraient presque se vouloir adorables. Tes sanglots s'apaisent, peu à peu tu oublies la terreur te dévorant les entrailles pour revenir sur terre. Revenir contre Nicholas pour t'y lover, lui offrir ta raison pour qu'il puisse la garder tendrement dans le creux de ses bras.
Sa voix continue de te rassurer dans une douce litanie. Tu t'abandonnes, petit à petit. Tu essaies d'oublier la voix de Lali. D'oublier tout ce qui a pu un jour te faire du mal pour te concentrer sur ton épiphanie logée tout contre toi. Jamais t'aurais pensé mériter une personne comme Nicholas. Aussi douce et rayonnante. Aimante et tendre. Tu fermes tes yeux, le sommeil t'assailles bien plus rapidement que tu ne le pensais. Mais il faut dire que tes émotions amoureuses et ta crise d'anxiété/panique ont su avoir raison de toi. Tu te concentres sur la pulpe de ses doigts caressant tes cheveux, puis ton dos. Elle t'effleure, prend soin de ton petit corps aux balafres oubliées. Cachées, dissimulées. Ce n'est pas pour rien que tu as tatoué certains endroits de ton épiderme. Toujours sur une cicatrice, pour tenter de dissimuler. Taire ce qui est arrivé un jour à toi et à tes proches. T'étais plutôt amochée lorsque les secours t'ont hissés sur un brancard pour te porter jusqu'à l'hélico perché sur le toit de ton lycée. fractures, hématomes sous-duraux, déshydratation et bien d'autres petites choses ayant garnies ton dossier médical durant ton hospitalisation. Tu reviens de loin, tu ne dois pas l'oublier. Tu as survécu, les choses en sont ainsi. Combien même c'est douloureux pour ceux qui reste, foutrement injuste cette douleur que les survivants ressentent. Cette culpabilité. Comme si vous n'en aviez pas eu assez sans vous en rajouter vous même.
Tes yeux se ferment, tes paupières sont définitivement trop lourdes pour que tu puisses résister plus longtemps. Tu te contentes de gémir de satisfaction tout en quittant les bras de Nicholas pour ceux de Morphée. Tu t'endors rapidement, gémissant par moments alors que ta peau frissonne au contact tendre des phalanges de ton photographe. Les choses deviennent rapidement noir et tu sombres dans un sommeil profond le temps de quelques heures. T'aurais aimé avoir cette possibilité de ne pas rêver. Jamais si cela signifiait être à l'abri de tes pires cauchemars. Tu te repasses la chute de ta meilleure amie en boucle, te voyant échouer lorsque tu tends ta main pour attraper la sienne. Quelques secondes d'inattention ont suffit à tout faire basculer. A redistribuer les cartes tragiquement. Puis tu te revois dans la cuisine de ton appartement, roulée en boule alors que tu subis les râles empoisonnées sachant tourmenter ton âme à la perfection. Tu restes abîmée, balafrée, un vrai chaos sur pattes tentant de prétendre le parfait contraire. La vérité c'est que tu prétends Briannah, tu ne sais faire que ça. Maquiller la réalité, faire en sorte qu'elle soit plus agréable, plus vivable. Comment aurais-tu tenu toutes ces années sinon? Tu te serais laissée sombrer piteusement, voilà tout.
Tes yeux embués de fatigue papillonnent. T'as réussi à briser la boucle, te tirer hors de ta terreur pour retrouver ton plafond aux dalles beiges. Tu te redresses durement mais sûrement, hissant ta carcasse éreintée contre celle encrée de ton amant. Tu tangues, remues ouvertement alors que ta voix se ronronnante. Tu couvres sa peau d'une pluie de baiser que ce soit son cou, son menton, ses joues, la commissure de ses lèvres. Il semble s'étonner, la voix toujours ensommeillée, de ton engouement soudain quant à le réveiller comme si vous étiez tous les deux ensemble un matin de noël. "C'est un peu ça! T'es le plus beau cadeau dont j'aurais pu rêver." Tu continues de ronronner en t'agitant toujours de plus belle. Ses paumes taquinent ton ventre plat, tes hanches sur lesquelles ses mains se logent. Tu t'amuses lorsqu'il te fait remarquer à quel point tu peux être désirable, à quel point tu lui plaît. Mais ça tu peux le remarquer à sa virilité sur laquelle tu te frottes sans la moindre retenue pour vous tenir tous deux éveillés. "J'avais froid, t'avais chaud alors..." Que tu confesses. Il faut dire que tu recherchais en effet sa chaleur et tu n'as pas manqué de la trouver. Ta main file petit à petit, se frayant un passage non sans contraintes entre vous deux. Frôlant son bas ventre, jusqu'à plus bas pour saisir son entre-jambe. T'as envie de lui, t'as envie de ce lien qui vous a uni un peu plus tôt. T'étouffes un gémissement alors que ta poitrine flatte son torse, la pointe de tes seins contre ses tétons pour agacer ces derniers. D'un coup de bassin bien assuré, tu lui permets de retrouver place entre tes cuisses ne manquant pas de se resserrer. Alors tu geins, t'implores et tes bras ne manquent pas de retrouver les mèches défaites de ton tendre Nicholas. "Tu veux bien être mon petit-déjeuner?" Tu souffles dans le creux de son oreille alors que tes dents viennent saisir son lobe pour le laisser tranquille quelques secondes plus tard. Tu intimes la marche à suivre, le rythme à prendre sans le moindre mal. Tu t'es faites une montagne de tellement peu Briannah. T'as rien à craindre dans ses bras.
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Elle te semble tellement toujours enjouée ta belle Briannah, depuis le jour même de votre rencontre, que tu peines à réaliser qu'elle ait pu vivre tant de choses traumatisantes. C'est pourtant bien le cas, malheureusement. Et en même temps, t'es bien obligé de penser au fait que sans tout ça, elle ne serait pas la femme formidable qu'elle est aujourd'hui. Et que vous ne vous seriez peut-être pas même rencontrés. T'es pas certain qu'elle vivrait actuellement à New-York si elle n'avait pas eut à traverser toutes ces terribles épreuves. Tu ne te supportes pas d'avoir ce genre de pensée et en même temps, tu ne peux pas trop nier l'évidence qui s'impose. Comme tu ne peux nier l'évidence qu'il y a entre vous et qui a tout l'air de vouloir se confirmer toujours plus. Parce que c'est beau ce qui se joue entre vous. Parce que tu ne peux déjà plus t'en passer alors que vous êtes toujours dans une nouvelle phase de découverte. Que vous vous risquez à un nouveau genre de relation après un an et demi à vous connaître presque de loin. Trop loin à ton goût, sans surprise. Toi qui aurais continué de lui tourner autour jusqu'à la faire craquer, si elle ne t'avait pas directement dit qu'elle était vierge et se préservait pour le bon. Tu ne sais pas si ça signifie qu'elle te voit comme tel, le fait qu'elle se soit finalement donnée à toi. Tu ne sais pas si elle attend quoi que ce soit de supplémentaire de ta part où si elle est toujours désireuse de laisser les choses se faire et s'installer au fil du temps qui passera. T'as envie de croire qu'elle n'a aucune intention de te mettre la pression. Ce n'est pas son genre te semble-t-il.
Mais pour l'heure, elle est surtout à t'affirmer que tu la rends heureuse. Chose pour laquelle tu ne peux décemment pas émettre de vrais doutes. Si elle le dit, c'est qu'elle le pense, forcément. Et si elle est heureuse, tu l'es aussi. D'autant plus que maintenant tu sais ce par quoi elle a du passer ces dernières années. Tu as un tas de raisons de souhaiter la rendre enfin heureuse. Tu estimes qu'il est plus que temps qu'elle le soit. Tu ne sais pas si tu auras toujours le don de faire en sorte que ça fonctionne. Mais au moins, tu essaieras de toutes tes forces, le temps que les choses fonctionneront entre vous. T'as bien envie de croire que c'est définitif entre vous. Mais les incessantes désillusions face à ton propre comportement, ont le don de te faire hésiter. Et si tu paniquais encore une fois ? Et si tes sentiments brutaux et soudains pour elle, avaient raison de toi ? Tu te connais. Tu sais que tu peux assez facilement te mettre à paniquer. Malheureusement. Parce que t'es un grand nerveux et parce que tu as peur de l'engagement. Sans doute justement parce que tu crains de craquer et d'être infidèle. Il y a beaucoup trop de tentations. Chaque jour un peu plus alors que tu vois défiler des femmes toutes plus belles les unes que les autres. Soit, Briannah reste celle qui te fascine le plus et qui te semble être la plus belle et la plus sexy d'entre toutes. Tout en étant, au passage, adorable au possible. J'ignorais que je te rendais heureuse. C'est bon à savoir. Que tu ne peux que commenter, un tendre sourire aux lèvres.
Et finalement, elle se relaxe de plus en plus entre tes bras. Jusqu'à trouver le sommeil. T'es pas mécontent de constater que tu es parvenu à la rassurer malgré les éléments qui continuent de se déchaîner au dehors. Tu ne peux qu'espérer que ça dure, cette sensation d'apaisement et de plénitude. Espérer qu'elle continue de se sentir bien entre tes bras. En sécurité surtout. T'es pas le type le plus costaud qui soit. Tu ne penses pas être si rassurant que ça. Et pourtant, t'es parvenu à l'apaiser. Assez pour qu'elle trouve le sommeil et ne bronche que très peu au cours de la nuit. En tout cas, toi même tu dors d'un sommeil de plomb. Bien que longtemps que ce à quoi t'es habitué. Sans doute la preuve que tu dors vraiment bien. C'est le cas jusqu'à ce que le corps féminin échoue sur le tien et que ses lèvres trouvent ta peau. Sans parler du petit surnom adorable qu'elle vient murmurer, répéter, geindre au creux de ton oreille. Devant l'euphorie qui semble être la sienne, tu ne peux t'empêcher de t'amuser. D'une voix rendue rauque par le sommeil qui peine à déserter tout à fait ton corps. C'est bien trop doux et trop agréable comme façon de se réveiller, pour que tu ais la moindre envie de précipiter les choses. Tu te laisses donc faire bien volontiers pour le cou. Vibrant déjà de désir pour la superbe jeune femme qui se frotte ouvertement à toi. T'es bien trop conscient de ses pointes tendues qui se frottent à ton tour et de la chaleur de son bassin enflammé sur le tien.
Si j'avais su, je me serais emballé dans un papier cadeau. Que tu ronronnes, toujours tout bas. Sur un ton chaud et caressant. Tu te surprends toi même à plaisanter tout simplement. Sans doute parce que tu manques de filtre alors que ton cerveau ne s'est qu'à moitié réveillé pour l'heure. Il te faut certainement le temps avant d'être de nouveau sur pieds. Ceci dit, tu ne te fais pas prier pour la caresser du plat de tes mains. Tes paumes épousent déjà les creux et les courbes de son corps que tu trouves toujours aussi parfait. Que tu prends un plaisir dingue à sentir réagir à ton passage de cette façon. C'est une très bonne raison. Tu souris bêtement à cette confession que tu trouves mignonne au possible. Toi qui ne la regardes qu'à travers tes paupières entrouvertes. Elle est tellement jolie. Tellement désirable. Tellement brûlante désormais, au contact de ta peau chaude. Vos deux corps qui s'emmêlent toujours plus sous les épaisses couvertures. Qui se cherchent pour finalement se trouver pour de bon, quand elle te guide en elle. Tu te crispes et te tends de la tête aux pieds. Laisse échapper un long gémissement à peine audible, que t'es bien incapable de retenir, à travers tes mâchoires crispées. Encore un gémissement qui t'échappe quand elle perd ses doigts dans tes cheveux. Tu ne penses plus du tout à la tête que tu peux bien avoir en cet instant. Les mèches en désordre, le visage encore chiffonné par le sommeil et le regard assombrit autant par la fatigue que par le désir que tu ressens pour elle. Je suis tout ce que tu veux que je sois. Que tu grondes tout bas, en guise de réponse.
Tu manques déjà de souffle alors qu'elle remue à peine sur toi. T'as le palpitant qui s'affole quand elle se fait joueuse au possible en venant mordiller le lobe de ton oreille. Elle te semble soudainement bien sûre d'elle et de son charme, la jolie et douce Briannah. Pour ton plus grand bonheur pour le coup. T'aimes qu'elle se sente assez à l'aise avec toi, pour se permettre ce genre de petit jeu. Ce genre d'initiative. L'un de tes bras s'enroule autour de sa taille fine pour la maintenir au plus près de toi. L'étreindre alors qu'elle est fermement enroulée autour de toi. Alors qu'elle t'emprisonne de son étroite chaleur moite. Tu viens murmurer un "encore" qui se veut tendre, au creux de son oreille. Ta main libre caressant son dos quand elle ne se perd pas dans ses longues mèches claires pour en apprécier la douceur. Tout ton corps tremble contre le sien. Tout ton être vibre au contact du sien. T'es déjà bien trop tombé pour et par elle, pour encore croire que tu t'en échapperas. Non pas que t'en ais envie ceci dit. T'es bien avec elle. Et t'aimes bien trop ce que tu ressens en sa compagnie. Alors que ses hanches roulent avec langueur sur les tiennes, pour te permettre de glisser en elle. T'es définitivement bien trop heureux de ce réveil aussi tendre que sensuel et chaud au possible. Et surtout, bien trop heureux de constater qu'elle est suffisamment à l'aise pour se lancer de la sorte avec toi.
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Il ne cherche pas à te fuir, ni à s'éloigner loin de toi bien au contraire. Tu pensais qu'il te prendrait comme les autres, pour une assassine. Une gamine stupide dont l'ignorance à coûté la vie à sa meilleure amie bêtement. T'aurais pu rester sagement chez toi, ne pas vouloir t'investir dans la vie du lycée et tout ce serait bien passé. Elle n'aurait jamais été enfermée avec toi entre les murs de votre école, vous n'auriez pas eu à subir plus d'une semaine d'isolement. Le fait que vous ayez tenu révèle aussi du pur miracle aux vues de votre condition générale. La déshydratation, la fatigue, le manque de nourriture et les températures basses. Vous étiez trempées jusqu'aux os, vous n'avez pas séché le moindre instant. Vous n'aviez que la chaleur de l'une et de l'autre pour ne pas sombrer totalement dans l'hypothermie. Vous restiez collées l'une contre l'autre sans vous perdre le moindre instant si bien que vos corps se secouaient de frissons en même temps. Que vous manquiez de trébucher en même temps. Mais vous vous êtes serrées les coudes au delà de l'horreur que vous viviez. Vous êtes restées unies jusqu'aux derniers instants, jusqu'à ce qu'elle chute lourdement au sol et que vos doigts ne se séparent le temps que d'une fraction de seconde. La flaque d'eau que vous n'aviez pas surveillée, le lacet défait sur lequel elle a glissé pour tomber un étage plus bas dans un fracas de craquements tous plus sourds les uns que les autres.
Le sommeil semble te gagner petit à petit alors que tu te loves contre le réconfort des bras de Nicholas. Il est là, bien là et il t'as promit qu'il ne partirait pas. Il compte bien rester près de toi jusqu'à ce que l'orage soit passé et plus encore. Il t'accepte entièrement, toi et ton cerveau hyperactif ainsi que tes blessures que tu gardais secrètes, comme pour mieux les oublier. Parce que si tu ne le montres pas, cela n'existe pas. T'as pris soin de cacher tout ça au fond de ton myocarde, enterré dans les limbes de ton palpitant. Il n'y a que lorsque le temps se veut mécontent, que sa clémence n'est plus que tu perds contrôle de tout ça. Comme ce soir alors que ton humeur était des plus légères tu t'es vue t'écrouler au sol rapidement tourmentée par la carcasse fantomatique de ta défunte amie. T'as été si tourmentée, traumatisée par le deuil, Katrina, les moqueries des autres et leurs saloperies malsaines qu'ils te faisaient endurer pour te punir. Les coups dans les toilettes des filles. Ton locker remplit de saloperies de toutes sortes te tombant à la figure alors que tu devais déjà presque te hisser sur la pointe de tes pieds pour ouvrir le cadenas renfermant tes affaires. Les attouchements par le cousin de Lal' lors du bal de promo qui pensait que tout cela était amplement mérité alors qu'il glissait petit à petit sous les plis de ta robe défaite et à moitié remontée. T'as souffert en silence, sans jamais te plaindre aux adultes. Sans jamais en parler à qui que ce soit, persuadée que c'était le prix à payer pour être encore en vie.
Tu peines à gémir quelques mots à ton tatoué alors que tu quittes la chaleur de son étreinte pour rejoindre Morphée. Logée contre ton photographe tu sombres rapidement dans un sommeil profond le temps de quelques heures. Assez profond pour que tu puisses avoir le loisir de quitter ce câlin des plus agréables pour tes cauchemars revenant à la charge. L'éternelle litanie de tes fantômes te rappelant le sang sur tes mains, celui qui s'échappait de son crâne abondement sans que tu ne puisses y faire quoi que ce soit. T'étais longtemps persuadée que tu aurais faire plus combien même la science est implacable. Tu n'aurais rien pu faire, pas même la soulager pour lui permettre de passer ses derniers instants en toute tranquillité. De partir paisiblement. La fracture trop importance, l'hématome trop grand et la plaie bien trop ouverte. Elle s'est éteinte petit à petit alors que son cerveau mourrait, incapable de commander le reste de ses organes. Mais cette fois-ci tu trouves le courage Bri. Le courage de tonner, de lui dire non. De t'échapper, d'ouvrir la porte qui te permets de te réveiller et de laisser le loisir à tes yeux de papillonner tout en revenant petit à petit vers la réalité. Nicho est endormi et tu loges contre l'un de ses bras que tu dois sûrement engourdir. Le cœur battant la chamade alors que tu te rappelles de ces tendres moments vous ayant liés avant ta crise de nerfs, tu laisses l'atmosphère chaude te regagner petit à petit pour mettre tes peurs à la porte en leur demandant cordialement d'aller voir ailleurs.
Tu ne manques pas de grimper difficilement contre l'encré roupillant tranquillement. Le sommeil engourdit encore tes membres et tes muscles raidit alors que tu parviens à achever ton ascension contre le corps masculin sur lequel ton dévolu semble jeté. Faut dire que t'es pas franchement habillée, lui semble avoir perdu une couche de tissu dans la nuit et tant mieux pour ce que tu sembles avoir en tête alors que tu le réveilles ronronnante comme jamais. Vous échangez quelques mots ensommeillés, petit à petit ton barbu retrouve ses esprits et ses prunelles orageuses se perdent dans les tiennes à l'émeraude changeant. "Noël c'est bientôt tu sais... Gardes l'idée du papier cadeau!" Tu minaudes tout en prenant toujours plus tes aises, tu n'as plus aucune retenue à avoir pas vrai? Après tout il est l'unique à qui tu t'es offerte, le seul à qui tu t'es liée. Vous semblez bien joueurs dès le réveil ce qui ne manque pas d'arranger vos affaires. Car tu viens le faire glisser en toi sans le moindre mal, sans la moindre douleur. C'est brûlant, doux, tendre. Tu peux le sentir se crisper, l'entendre gémir quelques mots alors que le plaisir semble bien présent. "Ah oui? Tout ce que je veux?" Tu geins en réponse à son grognement gorgé de plaisir. Tu trembles déjà de tout ton long alors que tu te sens te réchauffer de cette nouvelle étreinte se créant entre vous, vous liant toujours plus passionnément. L'une de ses mains se raffermit contre ta hanche pour en épouser la forme alors que le reste de ses phalanges parcoure ton dos sur son intégralité, la douceur de tes cheveux et de ton visage pendant que tu taquines le lobe de son oreille pour y déposer en son creux quelques suppliques ardentes.
Tu dictes le rythme au fur et à mesure que tu peux le sentir prendre place aisément en toi. Tu souffles, râles lorsque tu commences à réellement à te mouvoir contre lui dans un flot de reins dansants. Un "encore" de sa part t'électrises, te fait frissonner en ton entièreté et tu ne manques pas de lâcher un hoquet de contentement. La pulpe de tes doigts se perd contre les mèches défaites de ton Nicholas alors que vos opales semblent embuées d'envie, reluisent de plaisir. Tu ne sais pas vraiment d'où te viens cette confiance en toi, mais tu penses réellement pouvoir laisser cours à tes envies. "Encore?" Ta voix susurres, effleurent celles de ton encré alors que tu y déposes un baiser langoureux. Vos langues se retrouvent, se mêlent et s'entremêlent tout comme vos corps ne faisant plus qu'un. Tu ignores quel temps il peut faire au dehors, ni quelle heure de la nuit il peut bien être étant donnée l'ambiance tamisée toujours de mise. Une chose est sûre tu es bien réveillée, Nicho aussi et vous semblez prêts à vous aimer encore un peu. Si ce n'est plus encore. Car tu continues d'accélérer tes mouvements, entrecoupés de brèves pauses où tu reprends ton souffle tant bien que mal en te contentant de te frotter pour le moins ouvertement contre le bas ventre t'accueillant chaleureusement. Tes lippes tremblent, tout comme tes muscles. C'est si nouveau pour toi tout ça, ces ondes de chaleur gorgeant la moindre once de ton être. Ta poitrine bat au rythme exact de son torse contre lequel tu t'aplatis, te loves parfaitement avant que tu ne l'abandonnes pour te redresser graduellement. Pouvoir constater ses traits déformés par le plaisir que tu insuffles à ton photographe. Comment ne pourrais-tu pas être certaine de ce lien indéfectible entre vous? Il faudrait avoir les yeux crevés et le reste des sens paralysés pour ne pas s'en rendre compte. Vous vous êtes trouvés pour former un tout.
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
T'en sais déjà bien assez en ce qui concerne ces quelques jours d'enfer qu'elle a eut à vivre. T'en sais même trop à ton goût. T'es forcément peiné de savoir qu'elle a eut autant à encaisser déjà, au cours de sa vie pourtant si courte. Mais il n'y a rien que tu puisses faire pour changer son passé. En revanche, tu peux toujours te concentrer sur son présent et son avenir. Et c'est bien ce que tu as l'intention de faire. Toi qui es prêt à prendre sur toi pour ne pas te mettre à paniquer pour un oui ou pour un non. Parce que te connaissant, t'es tout à fait capable de paniquer quand tu réaliseras toute la place qu'elle prend dans ta vie et dans ton coeur. Parce qu'elle te fait déjà un effet plus que certain. Pour ne pas dire qu'elle même te rend déjà pas mal heureux. Dans le fond, il y a pourtant bien du vrai là dedans. Le fait est que tu te sens très en phase avec elle toute entière. Et que tu as hâte de passer toujours plus de temps en sa compagnie pour apprendre toujours plus à la connaître et pour, au passage, continuer de développer de forts sentiments pour sa parfaite et touchante petite personne. Parce que ça ne fait aucun doute dans ton esprit, que c'est précisément là ce qui va arriver entre vous. Pour toi en tout cas. Et avec un peu de chance, la réciproque est vraie également.
Tu ne sais pas si tu es l'homme de la situation quand il s'agit de réconforter et de rassurer. Tu ne t'es franchement jamais vu comme un type susceptible de se montrer protecteur. Mais tu as bien trop envie de la voir et la sentir apaisée et rassurée, pour la laisser dans cet état de tension folle, sans rien faire ou au moins, essayer. Le fait qu'elle s'endorme sans mal apparent, vient te rassurer quant à tes capacités apaisantes finalement et contre toute attente. La savoir apaisée de la sorte, t'aide en retour à trouver le sommeil. Que tu penses avoir bien mérité, toi aussi. Et qui t'accueille donc les bras grands ouverts à ton tour. Toi qui es d'ordinaire du genre à ne dormir que quelques heures, cette fois ci tu aurais bien profité encore un peu. Parce que t'es trop bien dans ce lit, en compagnie de la jolie blonde. Un lit qui n'est pourtant ni aussi grand ni vraiment aussi confortable que peut l'être le tien, de taille démesurée. C'est elle qui te fait cet effet là, c'est assez évident. Alors tu profites. A dormir ainsi à poings fermés. Jusqu'à ce qu'elle ne commence à remuer tout contre toi. Et à tout faire pour te réveiller tout à fait. A coup de souffles chauds au creux de ton oreille quand elle t'appelle "bébé" et qu'elle le répète jusqu'à obtenir un début de réaction de ta part. Tu ronchonnes un peu sur le coup. Mais ça ne dure guère longtemps alors qu'elle grimpe sur ton corps.
Tu t'amuses mollement de l'euphorie folle qui semble être la sienne de bon matin. T'as un peu de mal à comprendre pourquoi et comment mais t'es bien loin de t'en plaindre. Forcément que tu la préfères ainsi que roulée en boule sur elle même et en larmes comme elle a pu l'être quelques heures plus tôt à peine. T'es bien décidé à profiter de tout ça ce matin, aujourd'hui, ce week-end tout entier. Tu la taquines en mentionnant noël et sa réponse ne manque pas de t'arracher un bref rire. Le genre paresseux qui s'échappe à peine de ta bouche et qui se fait tout juste entendre. J'aurais plus vite fait de m'enrouler un noeud autour du crâne. Pour ne pas mentionner une autre partie de ton corps. Parce que tu prends sur toi question conneries de ce genre, pour l'instant. Il est peut-être un peu trop tôt pour elle. Elle n'est sans doute pas encore assez à l'aise avec tout ça, pour pouvoir tout entendre. c'est en tout cas ce que tu penses alors qu'elle est pourtant ouvertement en train de se frotter à toi. De la façon la plus douce, chaude et sensuelle qui soit. De quoi t'arracher un bref grognement d'extase et faire naître un sourire pour le moins démesuré sur tes lèvres. Alors même que tu peines encore à garder les yeux ouverts. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir droit à un spectacle des plus incroyables, avec la jolie blonde qui trône sur toi. Mais tu le sais très bien que si rouvres les yeux trop vite, tu vas perdre les pédales devant cette vision des plus enchanteresses.
C'est finalement tout entier qu'elle t'engloutit quand elle te guide en elle. Et qu'elle te fait réagir si fort que tu ne peux retenir quoi que ce soit. Tout ce que tu veux. Que tu parviens tant bien que mal à lui confirmer alors qu'elle te permet de plonger plus en profondeur encore en elle. De quoi faire battre ton coeur bien plus fort, après quelques battements ratés. Il s'emballe. Te fait presque mal. Alors que ton souffle, quant à lui, se coupe bien trop longtemps. Elle a même le temps de faire quelques vas et vient, avant que tu ne sois de nouveau capable de respirer presque normalement. Presque, juste. Parce que t'es toujours sans dessus dessous alors qu'elle semble se raffermir tout autour de toi, t'avaler tout entier, te faire prisonnier de son corps fin et brûlant. Ses doigts se perdent plus encore dans tes mèches brunes désormais bien en désordre, alors qu'elle semble accélérer tranquillement la cadence de ses mouvements. Tu la supplies presque quand t'en demandes plus. Ou plutôt, que tu supplies pour qu'elle poursuive. A tout prix. Tu veux qu'elle réalise à quel point elle fait ça bien et à quel point elle est en train de te retourner tout entier. Cerveau et corps en tête de ligne. T'es à peine capable de réfléchir alors qu'elle continue de se mouvoir avec une certaine sensualité, au dessus, contre et autour de toi. Qu'elle danse et se frotte. Qu'elle roule des hanches et frotte sa poitrine à ton torse.
Oui. Encore. S'il te plaît. Poli en toutes circonstances, bien sûr. Quand bien même t'es sans dessus dessous, pour ne pas changer. T'es à moitié en train de rendre l'âme pour le coup. Alors qu'elle continue de danser sur toi. Tu lui répètes un "s'il te plaît" quand ses lèvres échouent sur les tiennes et avant que sa langue ne s'enfonce dans ta bouche pour trouver et caresser la tienne de la façon la plus sensuelle qui soit. Elles se caressent et se font l'amour avec une certaine tendresse. Avec beaucoup de langueur surtout. Toi qui ne vibres que toujours plus fort tout contre elle. Bien trop ravi par tous ces délicieux traitements qu'elle veut bien t'offrir. Elle qui est soudainement assez à l'aise pour se donner toute entière et pour prendre tout ce dont elle a envie en retour. C'est le meilleur réveil de ma vie. Que tu souffles d'une voix toujours rauque, contre ses lèvres que tu ne tardes pas à embrasser/ dévorer, de nouveau. Elle se presse tout contre toi, durant de longues minutes. Avant que sa poitrine ne s'échappe loin de ton torse, quand elle se redresse petit à petit. Mine de rien, de tes mains sur ses hanches, tu l'incites à se redresser toujours plus. Que tu puisses enfin la dévorer du regard toute entière. Sa superbe poitrine qui danse au même rythme que ses hanches qui roulent, montent et descendent sur toi. T'as de nouveau le coeur qui part en vrille tant le spectacle te fait de l'effet. Tu manques de souffle. Tu manques de mot. Tu manques même d'énergie pour dire tout ce que tu penses de cette vision et d'elle toute entière. Elle aux grands yeux noisettes qui brillent de plaisir. Elle aux longues mèches claires qui taquinent ses pointes tendues. Elle à l'entrecuisse moite qui se referme sans mal autour de toi. Qui te reçoit avec douceur et chaleur. Elle te fait succomber toujours plus. Pour de bon peut-être. Elle te fait totalement craquer, à tous les niveaux, sur tous les plans, de toutes les façons possibles. Et tu n'as pas envie de faire quoi que ce soit pour arrêter la chose. C'est beaucoup trop bon.
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Cette soirée aurait dû être des plus parfaites. Sans défauts, jolie du début à la fin. Elle avait commencé magnifiquement, alors que la peur au ventre tu t'étais dirigée à l'adresse donnée par ton photographe pour une nouvelle séance photo. T'avais peur que si vous ne vous retrouviez pas à son studio c'était tout simplement car il souhaitait mettre fin à votre partenariat, Nicholas. Il aurait tout simplement pu prendre peur après que tu lui autorises de te découvrir un peu plus. Le côté vierge en quête de sa tendresse aurait pu tout simplement lui déplaire, il aurait tout simplement pu ne jamais vouloir rompre avec sa promise. Tu n'aurais pu faire autrement, tu te serais contentée de t'effacer, de fuir sans te retourner. Tu t'étais faite à l'idée ô combien douloureuse de t'être trompée et qu'au final ton cœur était le seul à s'exciter. A croire en quelque chose de beau, de puissant. Après tout tu n'as jamais vécu la moindre histoire d'amour, jamais. Tu t'es faite abusée, humiliée oui. Mais tu n'as jamais été aimée. D'un amour fort et sincère. Tu n'avais vu ça que dans les contes de fées pour dire vrai. Ou avec tes parents, qui après avoir traversés maintes épreuves des plus douloureuses ont su rester ensemble. Se serrer les coudes et continuer d'avoir espoir pour toute leur famille entière qui semblait prendre l'eau. Jamais tu ne les as vu se battre, se chamailler, sombrer. Ils ont toujours été débrouillards, forts. T'es leur parfait contraire et pourtant c'est toi que ton photographe à choisi. C'est avec toi, qu'il veut espérer pouvoir créer un début de quelque chose. Et encore plusieurs heures après tu n'as aucuns mots qui te viennent pour exprimer ton soulagement.
T'as eu si peur, que tout d'abord t'as eu la tête qui s'est mise à tourner. Tu n'y as pas cru toute suite lorsqu'il t'as confessé s'être séparé de sa fiancée et qu'il avait attendu pour pouvoir te l'annoncer face à face. Et profiter par la même occasion de te présenter les trois éditions de son nouveau livre sur lesquels tu figures à chaque fois en couverture sans compter les pages que tu illustres de ta silhouette. Cette soirée était bien partie pour être la plus jolie de ta vie, vous êtes même allés au restaurant ensemble. Vous avez partagés des plats pour le moins exotiques dans ce Japonais de quartier où tu as commandé de nombreux mets tous plus délicieux les uns que les autres. Vous vous êtes amusés alors que tu as participé à la découverte de bien des saveurs pour ton tatoué. Tu lui as même promis de l'accompagner à l'adresse de son choix la prochaine fois. Evidemment que tu redoutes le palace triplement étoilé et la note qui te ferais hypothéquer ton appartement qui ne t'appartiens même pas. T'essaieras de te faire belle, au moins. De choisir une jolie robe qui ne fera pas trop tâche avec le décor, toi la petite fille de Louisiane aux cheveux dorés comme la paille en plein été aux reflets bruns pommes de pin lorsque l'hiver s'en vient. Toi qui as vécu dans un mobile-home décrépit pendant bien longtemps, toi dont tes parents sont si différents des tiens. Et si il ne s'entendait pas avec ta famille? Qu'il rejette le bayou et là d'où tu viens? Si il avait honte de toi?
T'as laissé tes doutes et tes terreurs au moment même où tu t'es affalée dans ses bras pour t'y lover sans la moindre crainte aucune. Car tu t'y sens bien, hors d'atteinte, protégée. Alors tu fermes les paupières le temps de quelques heures malgré les cauchemars, le sommeil agité. Tu tentes de prouver que tu t'es endurcie, que la force que ton tatoué t'insuffle est bien présente et que tu peux riposter. Tu peux retrouver la lumière Bri' il te suffit de te rappeler comment l'allumer. Il te suffit tout simplement de te souvenir comment chasser l'ombre et laisser l'éclat rayonnant faire disparaître tes craintes. Alors qu tu luttes pour te réveiller, pour ouvrir les yeux. Il le faut, tu ne dois pas laisser le spectre de Lali gagner. Elle n'est plus vraiment celle que tu as pu connaître, elle n'aurait jamais eu de tels propos tu le sais. Il suffit juste que tu sois assez pour t'en convaincre une bonne fois pour toute. Pour te permettre d'aller de l'avant. Lorsque tu bats des paupières pour retrouver la lumière tamisée et la chaleur de Nicho tout te semble bien plus apaisé que lorsque tu t'es endormie toute sanglotante. Incapable de te calmer tant tu pouvais entendre le bruit de l'orage et la voix de ta défunte amie te hantant sans cesses depuis tout ce temps. Plus de douleur, plus de voix fantasmagorique bien au contraire. Tu te hisses tout contre ton tatoué pour le réveiller. Tu le hèles joyeusement d'une plus de "Bébé" tous plus adorables les uns que les autres alors que tu remues de ton bassin contre sa virilité se réveillant bien plus rapidement que lui. T'es loin d'être mécontente, maintenant que tu te rends petit à petit compte de l'effet que tu peux lui faire, d'autant plus lorsque tu le guides jusqu'à ton entre-cuisses pour le capturer de ton étau chaud et moite.
Vous gloussez à propos d'un éventuel cadeau de noël que Nicholas pourrait devenir si un nœud devenait l'orner. Tu peux remarquer à quel point ses paroles semblent difficiles à prononcer, entrecoupées de gémissements et de râles de plaisir alors que tu prends place fermement logée contre lui pour ne pas laisser s'échapper. Tu danses lentement sur son bassin, commence tes vas et viens pour lui arracher des mots tendres tout contre tes lèvres puis bien d'autres. Tu lui demandes si tu as bien entendu alors que tu feules tout contre son lobe d'oreille puis ses lippes tentatrices que tu ne peux te retenir bien longtemps d'embrasser pour étouffer tes propres plaintes de plaisir venant réchauffer cette boule de bonheur dans ton bas-ventre. Il est à toi, rien qu'à toi Briannah. Il ne compte pas se dérober ni fuir. Tu accélères petit à petit la cadence jusqu'à lui arracher un encore. Tu redemandes confirmation ce à quoi il te répond par la même chose, chaudement. Passionnément. Tu le trouves même bien poli alors qu'il te glisse un s'il te plaît comme pour toujours te pousser à te lâcher. Te prouver que ce que tu fais lui fait du bien, que tu ne te trompes pas loin de là. Tu te contentes de l'embrasser toujours plus furieusement, laissant vos langues se faire l'amour elles aussi bien plus tendrement alors qu'elles se mélangent. Tu râles entre deux souffles, accentuant certains mouvements que hanches que tu viens trouver des plus agréables alors qu'enfoncé jusqu'à la garde tu le maintiens entre tes jambes serrées.
Les mots te manquent rapidement, tu peines déjà bien à respirer entre deux baisers et à récupérer l'oxygène nécessaire afin de ne pas tourner de l’œil. Sa voix ronronne à quel point ce réveil est le plus parfait de sa vie ce que tu ne manques pas d'acquiescer en gémissant. "Tu penses bien que je vis la même chose..." Jamais tu ne t'es réveillée aussi brûlante et avide de rapprochement. Même lors de votre première nuit ensemble tu n'as pas cédé, certes le contexte était bien différent. Mais aujourd'hui plus rien ni personne ne vous retient. Vous êtes enfin libres. Alors tu te redresses petit à petit, abandonnant ses lippes pour te régaler de ses traits déformés par l'envie, le plaisir. Tes cheveux sont totalement défaits, tes yeux sont encore légèrement rougit par les larmes tombées par centaines un peu plus tôt. Mais peu t'importes de ton apparence, car il te trouve jolie pas vrai? C'est ce qu'il se tue à te répéter alors t'essaies de t'y fier. De le croire sincèrement. Tu montes et tu descends, tu geins à chaque fois que vous vous entrechoquez tendrement mais néanmoins avec une vigueur grandissante. Ton myocarde bat à tout rompre, t'as d'ailleurs loupé plusieurs battement alors que tes doigts venaient chercher ceux tatoués de Nicho. Tes lippes tremblent, tes opales se voilent de tout ce plaisir alors que tu ne peux décrocher ton regard du sien. T'as l'impression d'être offerte plus que jamais à lui alors que tu le chevauches de la sorte. Parce qu'au fond, tu ne sais pas vraiment ce que tu fais ni comment t'y prendre. De longues minutes s'écoulent, ta tête ne manque pas de basculer en arrière et tes paupières se voilent alors que tu sembles sur le point de te mettre à convulser tant tu trembles de plaisir à force de te laisser aller de la sorte. Ton corps finit par être rappelé contre le matelas et les mouvements de Nicholas t'accompagnent. "Encore!" Que tu souffles en reprenant ses propos d'un peu plus tôt alors que tu lui offres la possibilité de te surplomber maintenant qu'il se veut bien réveillé comme il se doit. Tu souris tout en l'embrassant à nouveau, tes jambes s'enroulant autour de lui. T'es prête à tout découvrir à ses côtés, expérimenter le bon comme le mauvais. La joie comme la peine. La lumière comme l'obscurité.
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Tu voulais déjà tout faire pour rendre Briannah aussi heureuse que possible, avant même de savoir tout ce par quoi elle pouvait bien être passée. C'est encore plus vrai maintenant que tu sais. Que t'as appris les horreurs qu'elle a eut à traverser et à vivre. C'est évident que tu ne peux faire autrement que d'avoir très envie de tout faire pour la rendre heureuse. Tu veux la voir sourire. Tu veux l'entendre rire. Tu veux l'assurance de son bien être. Parce qu'elle mérite ça et tellement plus encore. Parce qu'il est grand temps qu'elle ait sa part de bonheur. Tu n'es pas certain que ce soit ton cas à toi. Mais ça importe assez peu dans les faits. Du moment qu'elle, elle est bien. Toi ça te convient forcément. Parce que tu apprécies à travers elle. Par et pour elle. Parce qu'il n'y a que ça de vrai. Que ça qui compte réellement. Le bonheur de cette gamine débarquée de nulle part. Qui semble avoir été conçue pour te sauter aux yeux comme une véritable petite perfection. Elle l'est de plus en plus à tes yeux et tu ne manqueras sans doute pas de le lui dire et de le lui répéter. Encore et encore. Jusqu'à ce qu'elle accepte d'y croire enfin. Elle qui te semble beaucoup trop douter d'elle. Quand bien même elle tente parfois de te faire croire le contraire. Quand elle joue de ses regards séducteurs et de ses courbes tentatrices. Impossible pour toi de ne pas remarquer à quel point elle est parfaite. A quel point elle peut te faire de l'effet, surtout. Mais forcément, t'espères qu'elle acceptera d'entrer toujours un peu plus en profondeur dans ta vie.
Parce que t'as envie de pouvoir l'officialiser à ton bras, dans quelques temps. Tu seras fier d'avoir cette fille là à tes côtés quand tu te rendras à tel ou tel gala. Quand tu fouleras tel ou tel tapis rouge. Quand tu te présenteras à une expo ou une autre. Tu seras fier de pouvoir dire qu'elle est tienne. Qu'elle est ta petite amie. Celle qui fait battre ton coeur tellement vite que tu te demandes s'il ne va pas se fatiguer trop rapidement. Tu ne tiendras pas la route très longtemps. Elle te fait beaucoup trop d'effet et il est évident que t'aimes trop ça pour vouloir l'arrêter. A quoi bon ? Ce serait idiot de ta part, que de te faire tant de mal. Et tu as forcément très envie de savoir et de vérifier par toi même, qu'elle aussi est bien avec toi. Ca reste quand même l'un de tes objectifs en ce qui vous concerne. Que vous soyez tous les deux, bien, en compagnie l'un de l'autre. Sans ça, il est évident que ça ne peut fonctionner. Et c'est bien pour ça aussi que tu prends autant le temps de la rassurer et de lui montrer que tu peux être le petit ami parfait pour elle. Parce qu'elle le mérite. Et parce que tu n'as toi même aucune envie de lui donner de raison de te foutre à la porte de chez elle. Ce n'est pas qu'une question de fierté, bien entendu. T'es déjà bien trop accro à elle pour accepter que les choses s'arrêtent aussi rapidement. Ce n'est pas le but de tout ça, bien entendu. Sans quoi, tu n'aurais jamais pris la peine de lancer une quelconque relation un peu plus poussée avec elle. Ton but n'étant évidemment pas de la blesser.
Tu prends comme une petite victoire le fait qu'elle finisse par trouver le sommeil entre tes bras qui se veulent réconfortants. T'es vraiment satisfait de l'effet que tu parviens à lui faire. Tu ne savais pas, toi, que t'allais être capable de tout ça avec et pour elle. Mais t'es évidemment bien loin de t'en plaindre. Alors que ta belle repose tout contre toi, paupières closes et cerveau enfin apaisé. Temporairement, tu le sais bien. Mais au moins, elle dort. Et ça te permet de trouver le sommeil à ton tour. Tranquillement tu sombres dans la foulée. Et profites d'un sommeil sans rêve qui dure quelques heures. Plus que d'habitude et pourtant, pas encore assez à ton goût te semble-t-il. Quand t'en es tiré par la jolie Briannah elle même qui remue contre toi et geint. T'as besoin de quelques secondes, quand même, pour parvenir à te reconnecter un tant soit peu à la réalité. Pour pouvoir te concentrer pleinement sur la jeune femme qui remue maintenant contre toi. Sur toi. De plus en plus brûlante à mesure que son corps épouse la forme du tien et qu'elle s'y frotte de la façon la plus chaude qui soit. Vous vous embrassez avec langueur et passion. Langues qui s'entremêlent toujours plus à l'image de vos corps qui s'emboîtent avec délicatesse. Elle prend son temps. Vous profitez de ce réveil lent mais sûrement. Entre deux baisers, tu ne manques évidemment pas de lui souffler le fait qu'il s'agisse là de ton meilleur réveil. Ce à quoi elle te répond qu'il en va de même pour elle, bien sûr.
Tu profites toujours plus des mouvements souples et sensuels de son corps sur le tien. Alors qu'elle danse pour toi de la façon la plus sensuelle qui soit. Elle monte et descend, roule des hanches, danse d'avant en arrière. Encore et encore. De quoi t'en couper le souffle. Mais plus encore face au spectacle magnifique qu'elle est en train de t'offrir. Son corps divin qui ne tarde pas à se redresser davantage encore. T'es complètement à bout de souffle. Et pourtant tu les connais par coeur ses courbes divines. Tu le connais presque dans le moindre détail ce corps parfait qui est le sien. Et tu ne manques jamais de le contempler avec toujours plus de fascination. C'est que t'as passé un paquet d'heures à la prendre en photo. Et plus d'heures encore à faire le tour des dites photos pour faire du tri et des choix. Toujours trop compliqué tant elle est parfaite sur la moindre petite photo que tu peux prendre d'elle. Elle est tellement photogénique. Et si joueuse quand elle pose pour toi. Séductrice. Diablesse. Elle sait précisément quoi faire et de quelle façon, à tous les coups. Pour ton plus grand bonheur, bien entendu. Toi qui espères que cette collaboration durera encore très longtemps. Même si tu ne sais que trop bien que vous êtes en train d'emmêler la vie privée et le travail d'une façon relativement dangereuse pour le coup. Et si ça ne marchait pas ? Il vous faudrait évidemment dire au revoir à votre si parfaite collaboration ...
Mais la question ne se pose pas du tout pour l'instant. C'est le début, ça ne peut que fonctionner. Alors qu'elle tremble si fort sur toi. T'as la sensation qu'elle est sur le point de jouir tant elle tremble fort. Pourtant, elle bascule et t'entraînes avec elle pour que ton corps se retrouve sur le sien. Tu profites de ce changement de position et du rapprochement qui va avec, pour l'embrasser à pleine bouche. Forcément. Langues qui se provoquent et se font dangereusement l'amour. A l'image de vos corps qui se possèdent enfin avec une fougue passionnée. De plus en plus de passion même, alors que tu te redresses pour te placer en appuie sur tes poings refermés autour des draps. Encore ? Que tu fais mine de l'interroger, pour vérifier. En te redressant plus encore pour que seul ton bassin soit encore en contact avec son corps. Peau contre peau alors que tu accélères la cadence. Peu à peu. Tout en gardant la même sensualité et la même tendresse pour la jolie blonde. Avec l'un de tes mains qui se faufile sur son corps. Sur sa poitrine, plus précisément. Qu'elle a de magnifique. Bien trop pour que tu résistes à l'envie de lui empoigner un sein. Tu t'y accroches comme un désespéré Alors que tu continues d'accélérer la cadence. Le regard planté dans le sien, à tout prix.
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
A défaut d'expérimenter aux côtés d'autres garçons ou demoiselles, t'as eu tout le loisir de te documenter sur... la chose. Enfin, vous savez. La première fois quoi. T'as longtemps été paralysée à l'idée d'avoir ne serait-ce qu'un homme que tu ne connaisses puisse se retrouver seul avec toi alors aller provoquer la chose sûrement pas. Tu t'es contentée de fantasmer à propos de princes charmants qui n'existent pas, de belles histoires qui n'existent que dans tes lectures. A défaut de pointer ton nez dehors t'as eu l'occasion d'être une très très grosse lectrice. Tu dévorais bouquins, sur bouquins. Pour continuer sur l'honnêteté la lecture ça a toujours eu une place sentimentale dans ta vie y compris dans les moments sombres de ton existence. C'était ton échappatoire. Ce monde que même Katrina ne saurait envoyer voler de ses infâmes bourrasques. Tu t'es enfermée dans les ouvrages divers et variées. Les histoires de capes et d'épées, celles de romances où les écrits des plus émouvants où tu pouvais verser toutes les larmes de ton corps en un chapitre lors de la perte d'un des antagonistes. T'es fleur bleue, t'es foutrement sentimentale Bri et il n'y a rien que tu ne sauras faire pour un jour changer ça. T'as cette innocence qui fait partie de toi, cette tendresse évidente. Cet amour débordant ne demandant qu'à être déversé contre/pour ton tatoué à l'objectif des plus affûtés.
Ton histoire avec Nicholas est bien plus belle que toutes les histoires que tu as eu la chance d'un jour pouvoir lire. Tu vis quelque chose de complètement dément, de surnaturel. Il n'y a pas à dire c'est tout bonnement magique. Irréel. Premièrement tu ne pensais pas mériter un tel amour. A cause du sang sur tes mains, de ces fois où ils ont su te descendre plus bas que terre pour te rappeler que tu ne méritais même pas la vie. Que le moindre de tes souffles était une insulte à celle ayant été à côté de toi dans cette tragédie. T'étais l'unique survivante, la seule à blâmer pour toutes ces âmes désormais errantes. Si seulement tu t'étais voulue réfléchie. Sage. Rien de tout cela ne serait arrivé, ils n'auraient jamais tenté de se venger de toi. De ton existence. Lorsque le cousin de Lali a profité de toi c'était la goutte d'eau. Tu t'es faite diplômée puis t'as totalement disparue des radars. T'étais incapable de les côtoyer, de faire partie de la communauté de la Nouvelle-Orléans que tes parents. Alors tu t'es mise à bosser à la station essence et au dinner. T'as amassé un peu d'argent et un soir ils t'ont envoyé à New-York pour que tu puisses vivre ton rêve. Etre cette jeune femme sans blessures, sans peines. T'as eu un ego démesuré en pensant que tu pourrais guérir près des tiens. Prétextant continuellement que tout allait bien et que tu ne finirais pas par te faner. T'as eu tort. Chaque jour était une torture et chaque jour te rappelait cette horreur environnante. Ces ténèbres vous engloutissant.
Ici tu peux être Bri'. Juste Bri'. Cette gamine aux yeux qui pétillent facilement et aux rêveries enfantines. Cette femme à la fois fatale et fragile, deux faces d'une même pièce ne formant qu'un. Tes blessures sont dissimulées finement et jusqu'ici tu n'avais pas eu besoin de les exposer. De les expliquer. Tu te sens soulagée que Nicholas ne t'ait jamais fait de remarque quant à tes tatouages ou leurs emplacement. A ces marques violaçant ta peau lorsque le froid se veut mordant. Jamais il n'a eu la moindre remarque intrusive, il est bien trop poli pour ça. Il est trop parfait et tendre. Il n'a pas manqué de te le démontrer maintes fois ce soir. Au studio, puis au restaurant. Lorsque vous vous êtes finalement laissés aller l'un à l'autre follement pour être interrompus par tes pleurs incessants et tes frissons des plus violents. Tu te sens aimée à ta juste valeur, en confiance. C'est à lui que tu t'es offerte, à ton photographe duquel tu t'es amoureusement éprise il y a de ça quelques semaines maintenant. Parce que cela ne fait pas franchement l'ombre d'un doute pour toi. Jamais tu n'as vécue une chose pareille. Ce cœur battant, cette envie de savoir comment se porte l'autre ou si sa journée se passe bien. Cette envie d'être présent. Dans les bons comme les mauvais moments. De tout partager, les premières fois comme les renouveaux. T'es plus la même Briannah et tu ne manques pas de t'en rendre compte.
Tu feules de tout ton être, ton corps reposant contre celui nettement plus encré que le tien. Tu vas et viens, tu montes et tu descends furieusement alors que tu tentes de réveiller ton cher et tendre comme il se doit. Tu as passé quelques heures de sommeil des plus réparatrices malgré les cauchemars et c'est bien ces derniers que tu comptes chasser à coup de souvenirs des plus radieux les uns que les autres. Pour ne jamais oublier, toujours avoir une trace. Quelque part. Ta poitrine d'abord logée chaudement contre son torse s'est voulue plus libérée alors que tu t'es mise progressivement à te relevée. Accompagnée bien sûr du plat de cette paluche encrée que tu apprécies tant et dont le touché t'arraches toujours bien des frissons surprises. Amazone bien sûre d'elle, tu imposes ton rythme. Ta voix se veux gémissante, pleine de râles toutes plus brûlantes que les autres. Tu palpites, très clairement alors que tes jambes se resserrent autour des cuisses d'un Nicholas plus que coopératif et patient. Ce que tu lui fais lui plaît. Tu lui plaît. Et il ne manque pas de te le répéter inlassablement histoire de toujours plus te pousser à bout. Te donner des envies de plus. Parce qu'il peut être tentateur et vile, lorsqu'il se joue de toi d'une telle façon. Mutin au possible en appréciant à son tour la vision de tes traits déformés par l'envie et le plaisir.
A te voir, l'on pourrait croire que tu étais tout sauf vierge il y a de ça quelques heures. Enfin, tu penses que ça aussi c'est une idée préconçue et que certaines demoiselles sont naturellement douées pour le coït. Quant à toi tu laisses parler toutes ces années d'envie à rêver de ton photographe et de retard lorsque tu te sentais mise à part jusqu'aux étudiants de ta fac. Briannah cette bête d'intelligence insensible. Bien au contraire. Tu laisses ton corps rouler contre le matelas, rapidement suivit par celui de ton photographe qui ne manque pas de te surplomber. Toujours bien logé en toi tu ne manques pas de gémir, d'implorer fortement en encaissant une vague de plaisir sauvage et non calculée. T'embrassant à pleine bouche puis se redressant sur ses deux bras c'est à ton tour d'en demander toujours plus pendant qu'il vient à se pencher sur ta carcasse frêle. Toujours plus de son plaisir en toi, en ta moiteur déchaînée à chaque coup de bassin. T'es incapable de répéter le "Encore" Qu'il te glisse chaudement et tu te contentes de te mordre la lèvre inférieure très fortement. Une main fièrement logée contre le galbe de ton sein, la danse reprend. Fièrement, fiévreusement. Il se trémousse entre tes cuisses enserrant son bassin de plus en plus fort. De plus en plus vite. Ses doigts malaxent, possèdent ton épiderme et la pointe de tes tétons durcies par toute cette excitation. "J'en veux plus bébé..." Tes bras sont noués tel un étau autour de sa nuque, tu épouses parfaitement la moindre impulsion dont il te gratifie. Tu ne maîtrises pas bien longtemps tes ongles qui se retrouvent de temps à autres plongés avec le haut du dos de ton Nicho tant adoré faisait pleuvoir une pluie de halètements et de plaintes chez toi. Tu prends toujours plus tes aises, accompagne de ton mieux le moindre de ses assauts pour lesquels tu serais prête à te damner si ce n'est plus. T'as envie de tout découvrir en sa compagnie, de te pousser à ton maximum la folie pour toi qui as tout à apprendre. De lui, de toi. De vous. De ton corps et du sien. Parce que c'est bien beau d'être surdouée mais ça n'apprend à personne comment se comporter avec autrui ni comment survivre à une éventuelle apocalypse d'ailleurs. Tes yeux sont embués de plaisir, reluisent dans l'ambiance tamisée de ta chambre alors que finalement tu viens le forcer à rompre l'étreinte et tu roules sur le ventre. Une nouvelle position, de nouvelles sensations toutes plus fortes les unes que les autres. C'est ta croupe que tu offres à présent à son bon vouloir, agitant tes reins creusés. Parce que tu te sens prête à essayer de cette manière, à grandir un peu plus à chaque étreinte. T'as réellement envie d'être parfaitement désirable pour lui, de ne faire qu'un à ses côtés le plus longtemps possible. Alors tu te montres attentive, gémissante. Haletante.
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Elle a le don de réveiller bien des choses en toi, la belle Briannah. De te donner tout un tas d'envies. Toutes plus folles les unes que les autres, assurément. Et tu ne doutes pas qu'elle adore ça, pour sûr. Qu'elle aime constater le pouvoir qu'elle peut bien avoir sur toi. Elle qui te semble être si peu sûre d'elle malgré les nombreux mois à bosser avec toi. A poser pour toi. C'est assez dingue de constater le peu de confiance qu'elle peut encore avoir en elle. Et en même temps, t'aimes bien l'idée qu'elle ne soit pas trop sûre d'elle non plus. T'as eus l'occasion d'en rencontrer tout un tas, des jeunes femmes trop sûres d'elle. Que ça avait le don de rendre tout bonnement imbuvables pour le coup. Briannah est loin de l'être. Elle a juste besoin d'être rassurée. Et ça ne te déplaît pas tant que ça. Elle ne demande pas non plus à être rassurée de façon constante, ce qui pourrait effectivement devenir ennuyeux à la longue. Non, elle n'a rien besoin de tel. Elle a juste besoin de savoir que tu la trouves belle et désirable. Ce que tu as toujours plus l'occasion de faire, maintenant que vous êtes bien plus qu'un photographe et sa modèle, tous les deux. Tu peux bien passer ton temps à lui montrer à quel point t'as envie d'elle, tellement elle te fait de l'effet et tellement elle t'inspire des choses. Bien des choses. Toutes plus dingues les unes que les autres. Tu n'as jamais ressentis autant de choses que ça pour aucune autre femme auparavant. Et ça te convient. Parce que Briannah n'est définitivement pas comme toutes les autres femmes. Elle est différente et incroyable. Elle te plaît au delà de tout entendement. Et elle t'intéresse comme jamais aucune autre n'a su et pu le faire.
Il y a un tas de raisons pour lesquelles c'est ainsi. Elle est vraiment intéressante, belle, drôle, intelligente au possible aussi au passage ... Tu ne comprends pas qu'elle n'ait pas rencontré l'amour avant. T'as bien saisis les raisons de sa méfiance maintenant. Mais ça n'explique pas pourquoi jamais aucun homme n'a rien fait pour la mériter. Se bouger un tant soit peu pour être l'homme qu'il faut pour elle. Tu ne sais pas si c'est ton cas. Tu ignores si tu la mérites véritablement ou non, la belle et si parfaite Briannah. Mais elle ne t'inspire pas grand chose d'autre que de la tendresse et de l'attention. Tu as énormément de mal à comprendre toutes les peines qu'elle a eut à vivre. Que certaines personnes ont même pris plaisir à lui infliger. Tu ne sais pas encore si tu sauras vraiment compenser ce passé qui semble être le sien. Mais tu feras vraiment tout ce que tu pourras pour ça. Faire en sorte qu'elle oublie un peu de ces épreuves et qu'elle parvienne à aller de l'avant. En ta compagnie, tant qu'à faire. Maintenant que t'es là, t'espères bien ne pas en bouger. Tu feras tout pour ne pas non plus lui donner envie de s'éloigner de toi. Tu n'es pas l'homme le plus parfait qui soit. Mais elle n'a jamais eut à subir la part plus sombre de ta personnalité. Parce qu'elle ne t'inspire absolument pas du tout ces choses là. Que jamais elle ne t'agace, ne te fait sortir de tes gonds, ne te pousse à t'impatienter. Pas même dans le travail. Surtout pas là dedans. Toi qui es pourtant si impatient quand il s'agit des séances photos. Un rien peut te rendre totalement dingue. Et c'est plus fort que toi, surtout. Quand tu vois rouge, rien ni personne ne peut te calmer. Tu dois le faire de toi même, ou rien.
Mais avec Briannah, rien de tout ça n'arrive jamais. T'es juste constamment doux avec elle, tout simplement. Et d'une patience hors norme. Tu l'es surtout depuis que vous vous êtes retrouvés tous les deux dans son lit. Ce matin alors qu'elle échoue tout contre toi. Les caresses sont délicates au possible. Les baisers, brûlants. Alors qu'elle danse si merveilleusement bien sur toi. Elle est belle Briannah, à se donner ainsi à toi. Sans hésitation apparente. Forcément que tu ne peux t'empêcher de caresser ses courbes délicates que tu as eus tout le temps d'apprendre par coeur au cours des mois qui sont passés. C'est pourtant différent d'y avoir un tel accès désormais. C'est presque trop pour toi. Trop vif, trop fort, trop intense. T'es troublé au possible. T'es fasciné par elle toute entière comme jamais. T'as juste envie qu'elle continue à tout prix de danser pour toi de la sorte. Alors qu'elle ne semble plus du tout incertaine ni hésitante. Sans doute bien sûre du plaisir qu'elle est en train de t'offrir. Sûre de l'effet saisissant et grandissant qu'elle a sur toi. Si ça signifie ce genre d'étreinte dès le réveil, ça t'arrange. Tu ne manques pas de laisser échapper quelques gémissements de pur plaisir que t'es bien incapable de retenir, alors qu'elle se fait palpitante et étroite au possible tout autour de toi. De quoi te donner envie de toujours plus. Qu'elle ne s'arrête surtout pas, principalement. De son côté, elle ne semble pas non plus éprouver la moindre envie de s'arrêter. Ce qui t'arrange plutôt pas mal, concrètement. C'est bien trop bon ce qui vous unit tous les deux. Bien trop intense surtout. T'en es bien certain que tu n'as jamais rien vécut de comparable avec ça.
Tu laisses échapper un gémissement plus intense encore, quand elle bascule sur le lit en t'entraînant avec elle pour changer de position. Dans tous les cas, t'es satisfait au possible. Du moment que ton corps est contre le sien. Que tu te perds avec sensualité en elle. Tu ne manques pas de profiter toujours plus de ses courbes affolantes. Quand l'une de tes mains vient se refermer autour d'un sein. Sa poitrine te fascine quand même depuis un bon bout de temps maintenant. Ta paume chaude frotte ouvertement la pointe tendue. Témoin du désir qui est le sien. Et qui répond tout naturellement au tien. Vous vous enflammez toujours plus l'un contre l'autre. Tu vibres d'un plaisir dingue. Comme rarement tu as pu en connaître un. Pour ne pas dire jamais, encore une fois. Plus ? Que tu répètes d'une voix toujours plus chaude et profonde. C'est elle qui, à sa façon, est en train de guider le tout. De mener cette danse des plus sensuelles et intenses. Elle n'hésite pas à te faire part de toutes ses envies et ça te convient, forcément. Ses hanches n'ont de cesse que de répondre à l'appelle sans fin des tiennes. Vous dansez ensemble en rythme. Jusqu'à ce qu'avec une douceur teintée de fermeté, elle ne te repousse. Pour pouvoir remuer devant et sous toi. Elle te prend quand même de court alors qu'elle se retourne pour t'offrir le côté pile de son corps. Tu ne t'y attendais évidemment pas du tout. A ce qu'elle soit suffisamment à l'aise et en confiance avec toi, pour souhaiter ce genre de position. Tu ne pensais pas que ça arriverait aussi rapidement alors qu'elle était vierge quelques heures plus tôt à peine. Mais tu ne vas certainement pas t'en plaindre non plus ... Ni te faire prier.
T'es tellement parfaite ... Que tu ronronnes de plaisir, en laissant maintenant tes doigts caresser ses courbes toutes plus affolantes les unes que les autres. Tout naturellement dans cette position, ta main vient caresser sa croupe relevée. Empoigner fermement une fesse. Ce que tu as toujours plus ou moins rêvé de faire. Pouvoir caresser cette peau délicate et empoigner ces courbes divines. Et t'y frotter surtout. Raison pour laquelle tu ne te fais pas plus prier et te guides déjà en elle. Ta main allant ensuite se perdre sur une hanche pour l'inciter à relever plus encore son si parfait postérieur. Qu'elle cambre toujours plus le dos. Et l'inciter dans la foulée à se placer en appuie sur ses coudes. De sorte à ce que vos corps soient autant en contact que possible, l'un avec l'autre. La sensualité à tout prix, dans chacune des positions que vous aurez pris tous les deux. L'un de tes avant bras repose contre le sien alors que ta main libre va et vient tout naturellement sur son corps entièrement offert. Elle est tellement douce, chaude, ferme. Sa poitrine que t'es de nouveau au train de masser avec gourmandise. Ses fesses contre lesquelles tu te frottes sans te faire prier. A chaque va et vient. Tu ne manques pas de soupirer ton plaisir à son oreille. De lui répéter encore et encore le pied que tu prends grâce à elle et l'état fou dans lequel elle te met. Tu te frottes et empoignes sans vergogne. Toujours plus.