Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Dim 24 Nov - 5:00
bedroom hymns
Nicholas - Briannah
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Pendant des années et des années t'as entendu parler d'amour. De contes de fées avec leurs princesses et ces princes charmants sur leurs fidèles destriers pour venir sauver les gentes demoiselles des griffes d'horribles dragons ou de méchantes sorcières. Pendant longtemps t'as entendu dire que l'amour était quelque chose d'incroyable, un sentiment époustouflant qui valait la peine d'être vécu et de patienter pour le trouver. T'as eu l'occasion de voir tes parents amoureux, heureux pendant toute ta vie. Toujours là l'un pour l'autre, jamais de disputes ni de mots prononcés plus hauts que l'autre. Pas de coups d'éclats, de divorces ou de menaces. Vous en avez vécu des choses douloureuses pourtant. Des événements qui pourraient détruire des familles, des mariages, des personnes. Ils ont perdu votre foyer, tout ce que vous possédiez pour repartir de zéro. Comme si toutes ces années de bonheur avaient disparues en un écran de fumé pour ne laisser que la nouvelle-orléans totalement brisée, dévastée, en ruines. Tout comme vos espoirs, vos futurs, ce que vous aviez entreprit de plus grand. Ils sont restés ensemble, se serrant les coudes peu importe à quel point c'était douloureux. Que le chemin était semé d'embûches, que tu étais loin d'aller bien et d'y mettre du tiens. Gamine brisée, horrifiée, traumatisée. Au cauchemars trop ancrés, gâchant l'quotidien de ses parents et de tous ses proches par son envie d'abandonner.
L'amour à bien des visages différents. Celui que l'on porte à ses parents, ses frères, ses amis, son compagnon. Le dernier étant encore à découvrir pour toi, dont le cœur ne semble que trop prêt à s'offrir à ton photographe que tu n'as de cesses que de découvrir toujours plus. T'as toujours espéré rencontrer quelqu'un, un jour, qui t'apprécierais pour ce que tu es réellement. Entièrement. Tes qualités comme tes défauts, tes moments de gloires comme de peine. Jusqu'ici, vous n'avez vécus que de sublimes instants en compagnie de Nicho. Tu ne lui as jamais montré ta part d'ombres, tes défauts comme tes peurs. Tu as toujours eu trop peur de sa réaction, trop peur qu'il ne te prenne pour une enfant fragile, incapable de se comporter comme une adulte. Tu as toujours eu peur de son regard, d'à quel point il pourrait revoir l'estime qu'il a de toi lorsqu'il apprendrait que tu es responsable du décès de ta meilleure amie. Que cela n'est uniquement ta faute, car tu as été trop têtue. Que tu n'as pas su écouter les prévisions météos, que tu n'en as fais qu'à ta tête. Tu regrettes tellement de t'être comportée comme une enfant ce jour là, de n'écouter que tes envies et non la voix de la sagesse qui te soufflait de rester chez toi confortablement. Que rien ne pressait. T'as été bête, entêtée, stupide et cela t'as coûté ta plus belle amitié. Ta plus belle histoire jusqu'ici. Vous étiez fusionnelles et ce peu importe votre différence d'age. Vous ne vous quittiez jamais, jusqu'à ce que la mort vienne vous frapper de toute sa violence.
T'es devenue une adulte, t'as pris ton mal en patience en espérant qu'un jour les choses deviennent moins douloureuse. Plus supportables. T'as longtemps espéré que le temps fasse les choses, qu'il les apaises pour te laisser finalement respirer. Mais ça aurait été trop facile ça pas vrai Bri'? Trop simple que de réussir à aller de l'avant, mettre de côté tout ce qui t'étais arrivée. Car tes peines ne s'en sont pas arrêtées là non. Pendant longtemps après Katrina tu as été vue comme une bête de foire. Celle qui a survécu, celle qui n'aurait pas dû avoir la chance de voir à nouveau la lumière du jour. C'était toi la plus faible de tous, la moins encline à survivre dans un environnement hostile de ce genre et pourtant tu t'es relevée. Ils sont venus finalement te sauver huit jours après alors que totalement déshydratée et épuisée tu retenais fermement le corps de Lali inanimé et raidit par son décès ayant eu lieu il y a déjà bien des heures. Une poignée d'heures, quelques connaissances de plus, un peu de matériel médical et tu aurais pu la sauver. Si seulement tu avais su tout ce que tu connais du corps humain maintenant, sur la médecine en général. Tu aurais peut-être pu encore avoir une meilleure amie à l'heure qu'il est. Peut-être qu'elle aurait perdu l'utilisation de ses jambes suite à la mauvaise chute, elle aurait sûrement dû passer le reste de ses jours en fauteuil roulant. Mais elle serait encore en vie à l'heure qu'il est. Et non décomposée six pieds sous terre.
Tu ne veux pas qu'il te voit comme l'unique survivante, comme cette enfant fragile n'ayant réussir à guérir de ses mots. Lui qui te répète inlassablement que tu es une femme parfaite sur tous les points, lui qui se trompe tellement sur son compte. Parce qu'il ne voit que la surface, que ce que tu laisses apparaître. Ce que tu lui offres à lui et lui seul. Mais tu ne laisses jamais tes blessures reprendre le dessus, tu essaies toujours de dissimuler un maximum le reste des cicatrices sur ton corps n'étant pas encore recouvertes d'encre. Cicatrices contre lesquelles la peau brûlante de ton photographe vient se lover sans faire attention aux stigmates d'un passé lointain. Jamais il ne t'as interrogée sur les crevasses présentes sur ta peau. Ton épaule, tes avants bras, l'un de tes flancs. T'ignores si c'est par simple politesse où tout simplement car il ne les a pas remarquées plus que ça. Jusqu'ici cela t'arranges bien, t'as aucune idée de ce que tu pourrais lui dire. La vérité? Prendre le risque de le voir s'échapper loin de toi pour ne plus jamais regagner tes côtés? Lui mentir et commencer cette relation sur la plus mauvaise pente? T'en sais rien, heureusement tu n'y es pas encore. Tu ne veux pas avoir à mentir sur qui tu es mais tu es à la fois terrorisée de ne pas être assez bien. Pas suffisante. Parce qu'après tout Briannah, tu ne vaux rien. Pas plus qu'une autre et tu ne dois absolument pas oublier qui tu es et d'où tu viens.
Tu geins, gémis alors qu'enfin tu as sauté le pas. Qu'enfin, tu peux te considérer réellement comme une adulte après des années à maintenir ta virginité farouchement. T'as attendu toute ta vie pour lui offrir à lui, pour t'offrir entièrement à son bon vouloir et à ses mains tendres. T'étais persuadée bien avant tout cela qu'il était celui à qui tu voulais t'offrir. Car t'es au courant de tes sentiments à son égard depuis plusieurs semaines déjà. Bien avant votre première nuit. C'est tombé comme ça, t'en as été la première surprise il faut dire. Mais ses caresses te faisaient de plus en plus frissonner, ses sourires te rendaient toujours plus choses. A l'instant, tu es transie bien plus de plaisir que d'inconfort. T'avais aussi pas mal de filles se plaindre de leurs premières fois. Comme quoi elles avaient trouvé ça douloureux, sans plaisir et tout juste bon à contenter leurs homologues masculins. Mais toi tu vis autre chose, un truc totalement fou. Ton corps entier brûle d'un feu sacré, tes gémissements résonnent pour mieux faire gauler la lune et ses astres stellaires. Tu ondules, tu ne peux décidément pas aller à l'encontre de ces pulsions te faisant ronronner tout contre le cou de ton tatoué avant qu'il ne se redresse pour mieux t'admirer dans ta pleine ascension du plaisir charnel. Tu ne fuis pas pour autant, tu plantes ton regard embué de bonheur dans le sien. Tes joues te brûlent tant elles rougissent, tu n'es que sourires et lèvres inférieures lacérées de tes canines pour étouffer tes râles. Sans dessus, ni dessous.
Tu ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe quand le corps de Nicholas se crispe entièrement de longues secondes n'osant plus le moindre mouvements. Tu crépites toujours autant, palpites avec folie toujours aussi affamée de lui depuis qu'il est venu taquiner ton appétit. Son souffle est encore plus saccadé que le tien, son corps tressaute alors qu'il se trouve enfoncé jusqu'à la garde entre tes cuisses resserrées autour de lui fermement pour en apprécier toute la proximité. Les yeux fermés, sourcils froncés tu profites de cette accalmie pour le faire basculer sans qu'il ne vienne se déloger de ta chaleur et comme une fière amazone ton dos se redresse pendant que tu t'installes à califourchon. "Mais... Encore!" Que tu gémis alors que t'ignores bien que pour lui l'orgasme est déjà arrivé pour le faucher de plein fouet. Cela fait partie des choses que tu sauras reconnaître avec le temps, pour le moment t'espères sincèrement qu'il te pardonnera ton manque d'expérience. Puis vous ne pouvez pas vous arrêter en si bon chemin pas vrai? Pas alors que toi même tu t'apprêtes à rejoindre cet état second dont tu ignores encore tout. L'une de tes mains sur son torse alors que l'autre prend appui légèrement reculée sur sa cuisse tu reprends cette danse qui vous lie pour attiser à nouveau toute son envie. Tout son désir. Tout ce temps à attendre cette délivrance. Tes cheveux sont tout à faits désordonnés, tes plaintes reprennent rapidement alors que tu découvres tout le plaisir d'une nouvelle position. Toutes ces années à patienter, à te préserver. Tout cela avait bien un sens, elle était bien là cette personne que tu attendais.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Dim 24 Nov - 15:22
1ier novembre - 22h
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Tu ne pensais pas que ça pouvait être aussi beau et aussi intense, d'aimer quelqu'un. C'est pourtant bien là ce que tu es en train de vivre avec cette fille parfaite chez laquelle tu te trouves. Dans le lit de laquelle tu te trouves, plus précisément, à présent. Tu ne savais pas que ça pouvait être aussi beau et aussi intense, toi qui n'as finalement eus que tes parents pour modèles. Et pour le coup, tu sais que l'on peut espérer et rêver mieux. Ils s'aiment depuis une éternité, tu ne peux dire le contraire. Mais tu sais surtout qu'ils se sont mis ensemble uniquement pour les apparences. Le couple des plus parfaits formé par un acteur et réalisateur de talent, avec l'une des plus belles et plus réputées des mannequins de son époque. Si au départ ta mère a regretté sa grossesse, très vite elle a réalisé que ça pourrait finalement lui rapporter et apporter énormément. Pour sa carrière et son image, bien entendu. T'es persuadé que c'est son agent lui même qui lui a conseillé de mener à terme cette grossesse et d'avoir cet enfant qui grandissait au creux de son ventre. Sans lui, tu ne serais sans doute jamais venu au monde. Ce même homme qui est responsable du début de ta carrière. Sans lui, tu n'aurais sans doute pas joué dans ces quelques films quand tu n'étais encore qu'un enfant. Et dans le fond, tu n'es pas certain qu'il aurait s'agit là d'une vraie perte. Il y a bien trop de concurrence dans ce milieu là et tout le monde se tire constamment dans les pattes. Définitivement pas ce que tu souhaitais pour ton avenir. T'es tellement plus heureux dans la voie que tu as finalement emprunté, sans demander l'avis de personne. C'est finalement ça qui était fait pour toi et rien d'autre que ça. Quand bien même tu as tenté d'autres choses, pour faire plaisir aux autres. En attendant d'être en mesure de faire ce qui te faisait plaisir à toi et uniquement à toi.
T'as grandis dans un monde de requins. Dans un monde où tous les coups bas sont permis. Même sur les plus faibles. Même sur un gamin qui ne connait pas encore les trucs de grands et qui vit la comédie comme un simple passe temps, comme un truc rigolo à faire. Tes rôles, tu les as obtenus parce que t'étais "le fils de" en plus d'avoir une jolie gueule d'ange. Tu ne prenais pas ça très au sérieux. Pendant longtemps, tu n'as rien pris au sérieux. Parce que t'as continué d'avancer et de faire ce que bon te semblait. Tu t'amusais tant qu'on ne te refusait rien et tant que tout le monde s'extasiait sur toi. Ton physique et ton soit disant talent d'acteur. Et puis t'as grandis et les critiques sont arrivées. Clairement à la période la plus compliquée d'une vie. L'adolescence étant une passe difficile pour n'importe quelle personne un tant soit peu normale. T'as eus bien du mal à te faire aux attaques pour le moins gratuites. Personne n'avait prit la peine de te préparer pour le cas où ce genre de chose finirait par arriver. Personne ne t'avait même expliqué qu'un jour la roue pourrait tourner. Alors tu n'as pas compris, bien entendu. T'es tombé de très haut et tu es resté hésitant et incertain pendant un bon bout de temps. Sans savoir ce que tu allais faire de ta vie alors même que tu griffonnais déjà seul dans ta chambre d'ado démesurément grande. Tu dessinais des choses et d'autres mais surtout des visages à cette époque. De nombreux portraits qui ont fini dans un carton dans le placard mural de ta chambre de l'époque.
Une chambre qui est toujours là et qui n'a pas bougé, puisque tes parents ne manquent clairement pas de place dans leur villa démesurément grande. Tu n'as toi même que brièvement remis les pieds dans cette pièce, les rares fois où tu as eus à dormir chez eux. Tu préfères tout naturellement te tourner vers l'une des nombreuses chambres d'amis qui sont à ton entière disposition quand tu t'y rends. C'est finalement seul que tu as du apprendre à te construire et à devenir celui que tu es aujourd'hui. Après des années compliquées, faites de remises en question et d'incertitudes nombreuses. Pas mal d'erreurs ont été faites sur ton chemin. Quand t'as réduis en miettes l'appareil photo d'un paparazzi qui t'attendait, planqué dans un buisson en sortie de bar. T'étais pas mal éméché et avec ta petite amie de l'époque. Tu le savais qu'ils allaient t'attendre dans un coin. Ils te tournaient autour comme des bestioles affamées, depuis que tu étais en âge de sortir seul et d'avoir des petites amies. Et ce soir là, tu t'étais salement disputé avec celle que tu fréquentais depuis quelques semaines. Un verre de trop, une dispute, la fatigue, la pression. T'es devenu dingue, t'as perdu le contrôle et t'as fais cette connerie. Qui a été relayée par la presse à scandales, bien sûr. Qui a été empirée et exagérée, bien entendu. Pire encore lorsque tes parents ont sortis un joli chèque pour convaincre le type de ne pas porter plainte contre toi. Parents qui n'ont pas particulièrement cherché à savoir si tu allais bien malgré tout ça. Qui t'ont laissé tomber comme ils savaient si bien le faire. T'as disparu des radars pendant quelques temps. Mettant même fin à ta participation à la promo en cours du film dans lequel tu venais de jouer. Le dernier.
Et cette vie là est aujourd'hui derrière toi. Tu t'es reconstruis seul, loin de Los Angeles. New-York, capitale de la mode où tu as découvert ton véritable talent. La photographie, à côté de ta passion pour le dessin et la peinture. Et pourtant tu as été à deux doigts de reproduire le schéma de tes parents. Rencontrer l'une des plus grandes mannequins de sa génération, vivre une histoire d'amour modèle en apparences avec elle et la demander en mariage. Si tu n'avais pas rencontré Briannah, qu'aurais-tu fais au juste ? Tu aurais certainement finis par épouser cette fille sans pour autant être amoureux fou d'elle. Juste parce que vous étiez beaux l'un à côté de l'autre. Et surtout, plein de succès l'un comme l'autre. Vous formiez un joli couple, personne ne manquait de le dire et de le répéter. Et elle ne manquait jamais de te mentionner et de te couvrir d'éloges lors de ses interviews. De quoi redorer un tant soit peu ton image. Et comme tes parents, vous auriez sans doute fini par avoir un enfant. Mais ce n'est pas du tout ce que tu souhaites toi, pas vrai ? T'as réalisé que t'avais envie d'autre chose, quand tu l'as rencontré elle. Quand tu as fais la connaissance de Briannah et que tu as été touché par sa fraîcheur et sa candeur. Jeune femme adorable au possible que tu as pris plaisir à découvrir toujours un peu plus. Une découverte qui vous a fait atterrir dans les bras l'un de l'autre, dans son lit. Une première fois presque innocente, étreinte adolescente. Et ce soir elle se donne pleinement et ouvertement à toi. Elle se veut libre et prête à aller de l'avant Briannah. Et tu ne te fais pas prier pour répondre présent. Quand bien même tu as encore peur de faire une erreur, d'aller trop vite, trop loin. De perdre les pédales. Qu'elle ne regrette aussi.
Pourtant, elle a tout l'air de très bien vivre cette étreinte, Briannah. Qui ne tarde pas à joindre ses mouvements aux tiens. Pour son plaisir. Et pour te faire réaliser qu'elle va bien. Qu'elle va même très bien et que ça fonctionne pour elle. Qu'elle est tout autant en train de prendre son pied que toi, finalement. Sans doute pas aussi fort ni aussi vite pourtant. Puisque tu as vite fait de perdre les pédales. Tendu et crispé au possible au dessus d'elle, tu n'es bientôt plus du tout capable de te contenir. Et vis ton orgasme sans pouvoir faire autrement que de le laisser éclater. T'exploses, littéralement. Le souffle coupé et la voix bloquée dans ta gorge. Tu n'as pas vraiment le temps de culpabiliser et de t'excuser d'être parti beaucoup trop tôt, qu'elle te fait basculer sur les draps. Elle te prend par surprise, là encore tu n'as pas le temps de réagir. Ses mots t'arrachent une grimace. J'suis désolé, j'ai pas pu ... Un gémissement t'échappe alors même que tu tentes de te contenir. En vain. Elle se fait sensuelle sur toi. Torride. Ouvertement gourmande. Je sais pas si j'vais ... Que tu tentes encore. De nouveau coupé par un feulement qui t'échappe quand ton regard s'attarde sur elle. Sur son corps aux courbes affolantes, qui danse au dessus du tien. Parfaite amazone soudainement bien sure d'elle et consciente de ce qu'elle suscite en toi / chez toi. Encore ... Capitulation qui arrive bien assez vite alors que ses hanches dansent de la façon la plus sensuelle qui soit. Que sa position te permet de contempler sa jolie poitrine et son bassin qui roule sur le tien. Tes mains trouvent ses hanches et si accrochent. Elle est bien assez fine pour que ton pouce puisse sans mal trouver son bouton de plaisir et le taquiner avec dextérité, pour la pousser toujours plus loin dans le plaisir. Parce que tu le sais que si elle ne s'arrête pas, tu vas connaître une réplique violente de ton premier orgasme. Et après ça, tu doutes d'avoir encore la capacité à continuer. Pas aussi rapidement. Pas aussi fort. Encore ... Que tu répètes tout bas en répondant à ses mouvements. Ton bassin allant à la rencontre du sien, au même rythme et avec la même langueur, pour accentuer la profondeur des vas et vient.
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
A la base, t'étais juste ce petit bout de femme sûre d'elle et à la mine rieuse. Tu débutais totalement dans le mannequinat, pour dire vrai tu n'avais aucune idée de ce que tu faisais. Ou de comment le faire. Tu te contentais d'agir le plus naturellement possible et vu l'aise que tu as toujours ressenti en compagnie de ton photographe cela à toujours été des plus agréables. Il n'y a aucune séance s'étant mal déroulée, aucune que tu regrettes. Combien même ton faux pas de la dernière fois, lorsque prise de honte tu t'es dérobée en fuyant presque à toutes jambes. Tu ne le fuyais pas lui, mais ton impatience. Ton envie de lui demander plus, de t'accompagner à nouveau chez toi. L'inviter dans tes bras, dans tes draps. La nuit passée en sa compagnie a été la plus belle de toute ta vie. La plus agréable, la plus douce et la plus tendre. Tu n'avais jamais aussi bien dormi avant, aussi paisiblement. Lorsque vous vous êtes réveillés, vous étiez emmêlés l'un contre l'autre. Vos corps brûlant reposant l'un contre l'autre, vos doigts emmêlés et reposant contre le bas de ton ventre. T'as battu des paupières quelques instants avant de te mettre à ronronner de façon sonore. C'était que bien trop merveilleux, ancré dans ta mémoire pour toujours. Parce que même si tu l'avais imaginé de nombreuses fois, aucune n'imageait aussi bien la réalité.
Même chose pour cette découverte des plaisirs intimes à laquelle tu t'es livrée lentement, toute en douceur en sa compagnie. Car plus vous vous embrassiez, plus vos baisers prenaient en intensité. Plus vos mains se voulaient aventureuses, avides de découvertes en ce qui concernait le corps de l'autre. T'étais plutôt gênée au début.E Incapable que de supporter son regard dans le tien sans rougir de façon démesurée. Alors tu cachais ton visage, fermais les yeux pour que peut-être la terre cesse de tourner si violemment autour de vous. Comme si cela allait fonctionner alors que le plaisir ne cessait de monter en flèche. D'abord sa langue, ces caresses humides, précises pour te faire monter dans les tons. Forcer ton corps à capituler, le faire onduler fiévreusement au rythme de ta respiration saccadée. Tu gémissais, implorais toujours plus. Il t'as mené jusqu'à l'explosion. La toute première, celle dont tu te souviendras toute ta vie. La première fois qu'un homme s'est voulu tendre, patient avec toi. Te donnant tout ce que tu mérites. C'est pour ça que tu te préservais, pour trouver la personne qui te correspondrait. Celle qui serait prête à faire des choses folles pour toi. Nicholas est ton évidence. Car t'es bien au courant de ce que tu lui as demandé ce soir là. La frustration évidente que tu lui as imposée. Pourtant les choses sont allées à ton rythme, à ton bon vouloir. Plusieurs fois il s'est inquiété à savoir si tu te sentais bien, si tu ne voulais pas tout arrêter. Plutôt mourir que de laisser tout cela s'envoler pas vrai Briannah? Que de lui demander d'arrêter ses tendres caresses te faisant toutes perdre pieds de plus en plus fort.
Ce soir vous vous êtes comportés comme un jeune couple tout à fait normal. Aimant et heureux. Comme si vous faisiez cela depuis longtemps. C'est bien trop fiers que d'être en compagnie de l'autre que vous êtes allés dîner dans un restaurant non loin de chez toi. De quoi rester à votre aise tous les deux dans une petite adresse des plus cosy que tu possèdes dans ton répertoire. T'adore ça la cuisine, la gastronomie d'ici et d'ailleurs. Il faut dire que tes origines française et ta famille résidant dans le sud de la France là où les vignobles sont nombreux, tu tentes tant bien que mal de faire honneur à ton patrimoine. Cependant c'est dans un restaurant asiatique par lequel vous vous êtes laissés tentés. Où vous avez flirté amoureusement en vous adressant de nombreux gestes d'affections tous plus adorables que les uns et les autres te faisant oublier les intempéries de l'extérieur. Cette tempête se préparant pour mieux venir te glacer le sang. Tu pouvais pas rester seule ce soir, tu sais que trop bien comment les choses auraient menacer de tourner si tu t'étais retrouvée en compagnie de ta solitude alors que tes démons seraient forcément au rendez-vous pour te torturer. Tu as connu une tempête depuis ton arrivée ici, de neige. Pas assez pour te paralyser, suffisamment pour te rappeler que même éloignée de la Louisiane la météo pouvait se vouloir encore changeante, impitoyable, violente. T'es pas à l'abri d'une nouvelle catastrophe, tu ne le seras jamais réellement et peu importe le nombre de kilomètres que tu parcoures Briannah.
Cette nuit, tu t'offres à Nicholas toute entière. Sans la moindre retenue tu te laisses finalement aller entièrement. Pour la toute première fois. Tu pensais que cela serait douloureux, que tu n'en retirerais aucun plaisir comme la majorité des autres filles. Tu t'es faite une montagne pour au final un léger inconfort. Une sensation de pincement rapidement évaporée par la douceur et la tendresse employée par ton tatoué. Tu n'es restée crispée que quelques instants, avant de totalement t'abandonner à lui. Ton corps s'est petit à petit fait à sa présence en toi, vos corps se sont liés pour ne plus se quitter. Au tout début c'est lui qui s'occupait de prendre les devants. De t'intimer la marche à suivre le plus simplement possible sans jamais te brusquer. Te laissant le temps de t'habituer, de laisser à l'éventuelle douleur le temps de se dissiper. Tu l'as rassuré, tu lui as soufflé à quel point tu te sentais bien. Comme sur un nuage de coton. T'as pas vraiment de mots pour décrire ce que tu as ressenti, ni à quel point tu t'es sentie enfin complète. Réellement en vie. Vos gémissements entremêlés sont venus chaudement retapisser les murs de ta chambre. Tes draps se sont défaits au fur et à mesure que vos reins se sont emballés pour se mettre à danser furieusement ensemble. Jusqu'à ce que tu suives ses va et vient. Que tu les accompagnes pour en savourer toute la proximité. Tu te sens légère, en pleine possession de ta féminité. Pendant de longues minutes, vos corps s'aiment inlassablement. Jusqu'à ce que Nicholas se raidisse furieusement, qu'il soit agité de soubresauts tous plus violents que les autres avant de s'arrêter, haletant. T'ignores ce que cela signifie réellement, par manque d'expérience. C'est pour cette raison que tu le renverses, prend les rênes avec plaisir tout en lui intimant ton envie de poursuivre.
La voix de ton encré vient fendre le silence faussement religieux de la pièce. Il s'excuse, tu ne comprends toujours pas vraiment. Tu sens une baisse de régime qui ne manque pas de reprendre du service alors que tu te mets petit à petit à te frotter à lui. Reprendre vos mouvements incessants. Sa voix gémit, son regard va du tien à ton corps alors que tu te veux amazone sûre d'elle, succube tentatrice. Tu te mords la lèvre inférieure, étouffe plaintes sur plaintes montant de ta poitrine jusqu'à tes lèvres pour heurter vos corps se rejoignant furieusement. T'as un sourire qui s'esquisse sur ton visage rougi et essoufflé alors que Nicho capitule petit à petit. Accompagne tes mouvements pour te faire fondre toujours plus. Ta poitrine regagne la chaleur de son torse alors que tu t'abaisses contre lui avec l'irrépressible besoin de l'embrasser. Plus qu'une envie, une réelle nécessité. Tu gémis à son oreille, tes bras se posant contre tes coussins de part et d'autres de son visage alors que tes pieds filent s'accrocher sous les mollets de ton photographe. La cadence s'accélère, ton myocarde semble sur le point de rendre l'âme tout comme toi dans le fond. Tu n'es qu'une boule de plaisir haletante, désireuse de connaître une explosion des plus folle. Une jouissance d'une force jusqu'ici inconnue. Le prénom de Nicholas devient la seule chose trouvant du sens au bord de tes lippes quand ces dernières ne saisissent pas les siennes avec ardeurs pour vous couper le souffle. Vous faire abandonner toute retenue. Ses mains sur tes hanches accompagnent ta danse, tes cheveux châtains s'emmêlent, te collent au visage tant ta peau devient moite. "Je.. Nicholas.." Incapable de terminer ta phrase, ta voix se brise en mille et un fragments. Tes doigts se perdent contre ses cheveux, tes jambes deviennent un réel étau. Jamais tu n'aurais pensé vivre une chose si délicieuse, forte, intense. T'as eu beau fantasmer de nombreuses fois sur cet instant qui pour toi ne verrait jamais le jour, jamais tu n'aurais pu imaginer une telle puissance. Vos bassins s'entrechoquent, les épidermes s'échauffent. Rougissent. Comment serait-tu capable à présent de renoncer à la chaleur de ses bras désormais? A la passion de ses baisers?
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Sans grande surprise, c'est l'innocence même de la jolie Briannah, qui a instantanément eut raison de toi. Le fait qu'elle n'ait pas la moindre expérience en matière de mannequinat a finalement eut le don de te plaire. Alors que tu craignais que ça ne fasse tout le contraire. Tu pensais de prime abord qu'elle allait devoir tout apprendre et que ça allait forcément te faire sortir de tes gonds. Rien de tel pourtant. Tout le contraire même. Puisqu'elle est bien la seule personne a n'avoir jamais rien fait pour te faire enrager. T'es pourtant un poil trop caractériel et emporté quand tu le veux. Surtout lorsqu'il s'agit de ton travail. C'est clairement la chose qui compte le plus pour toi. C'est le cas depuis le jour même où tu as démarré. Et t'as eus le temps d'en voir passer des mannequins toutes plus professionnelles les unes que les autres. Parfois trop à ton goût. Parce que bien trop sûres d'elles pour accepter d'entendre les ordres et conseils du photographe. Forcément, tout pour te déplaire. Avec Briannah, il n'y a jamais eut le moindre rapport de force. Parce qu'elle écoute tout ce que tu lui dis et ordonnes. Elle obéit sans se faire prier. Elle reste aussi attentive que possible à toi et à ce que tu attends d'elle. De quoi te maintenir au calme à tous les coups, forcément. Et te donner toujours plus envie de travailler avec elle. D'autant plus que son naturel et sa fraîcheur ont le don de rendre à merveille sur les nombreux clichés que tu parviens à sortir d'elle. Ce n'est pas pour rien qu'elle est la couverture de tes trois bouquins. Pas pour rien qu'elle est aussi présente dans celui ci, non plus. Pas pour rien que lors de tes expositions, les pièces maîtresses sont porteuses de photos d'elle, d'elle et encore d'elle.
Alors forcément que t'as finis par réaliser qu'elle représentait peut-être plus pour toi. Qu'elle n'était pas simplement une mannequin parmi tant d'autres, juste un peu plus douée naturellement. T'as finis par réaliser que t'attendais et espérais plus. Que finalement, sa virginité et le fait qu'elle se soit refusée à toi une première fois, auront eut raison de toi. T'en es bien certain que tu ne te serais pas autant et aussi rapidement intéressée à elle, dans le cas contraire. Parce que t'es bel et bien ce genre d'homme qui n'hésite pas à passer d'une fille facile à une autre, sans prendre la peine de la connaître plus que ça. Il suffit qu'elle soit un tant soit peu jolie. Tu ne t'es fiancé que parce que la personne en question offrait une image des plus parfaites pour la presse et les mondanités. T'étais bien partie pour reproduire le même schéma de mariage que tes parents. Avant de tomber pour une fille pas comme les autres. Et réaliser, tout naturellement dans la foulée, que c'était bien ça qu'il te fallait. Elle, qu'il te fallait. Et t'es loin de le regretter alors que vous êtes en train de passer une soirée des plus intenses tous les deux. D'abord en véritable amoureux dans ce restaurant asiatique. Et maintenant dans son lit. Toi qui te fait plus patient que tu ne l'as jamais été au cours de ta vie. Doux, tendre, attentionné et à l'écoute. Parce que tu ne doutes plus du tout du fait que vous soyez "simplement" en train de commencer quelque chose. Quelque chose de nouveau. Quelque chose de beau. Quelque chose de durable, tu as bien envie de le croire. Le fait que tu n'ais jamais rien ressentis de tel pour aucune autre avant, est là pour t'en convaincre.
Mais tout ça te fait beaucoup trop d'effet Nicholas. Pas vrai que t'es en train de perdre le contrôle complet de cette étreinte et que tu ne parviens plus à le récupérer ? T'es presque sonné par la montée en puissance du plaisir dans tout ton corps. T'en es assez conscient pour pouvoir lutter. Penser à tout prix à autre chose pour ne pas perdre les pédales trop rapidement. Surtout pas avant elle. Tu ne supporterais pas de la laisser sur le carreau. Tu ne veux pas qu'elle soit déçue de sa première fois. C'est bien trop important selon toi. T'as aucune idée de comment c'est pour une jeune femme, de vivre sa première fois. Si c'est si douloureux que ça ou non. Si le plaisir peut facilement s'inviter ou pas. T'en viendrais presque à regretter de ne pas t'être interrogé plus tôt. Tu aurais éventuellement pu faire quelques recherches sur Internet. C'est sans doute idiot mais t'étais vraiment désireux de faire les choses aussi bien que possible. Et le fait est que tu ne pensais vraiment pas que vous iriez aussi rapidement. Tu pensais qu'elle aurait besoin de temps pour apprendre à te faire confiance et pour faire les choses petit à petit. T'étais persuadé qu'elle aurait besoin de tout ça et tu t'étais tout naturellement fait à l'idée. Parce que c'était préférable de te préparer mentalement, bien entendu. T'aurais été bien trop frustré si les choses avaient été faites à l'inverse. Mais la question ne se pose plus alors que tu te perds déjà entre ses cuisses fermes. Et qu'elle se laisse faire sans se faire prier, en plus d'être plus qu'active pour le coup. Ses hanches dansant tendrement contre les tiennes alors que tu poursuis tranquillement et en douceur tes vas et vient.
Tu le sais qu'elle est en train de parfaitement prendre son pied. Et finalement, c'est bien ce qui a raison de toi. Quelques autres vas et vient et tu jouis sans parvenir à t'en empêcher. Malgré tous tes efforts, t'es fauché par le plaisir en un rien de temps. Et tu manques t'écrouler sur elle tant t'es pris de court. Ce serait arrivé si elle n'avait pas prit les devants. Te faisant basculer pour t'allonger à ton tour sur les draps et venir te chevaucher de la façon la plus torride qui soit. Tu n'es pas certain qu'elle se rende bien compte de ce qu'elle est en train de te faire. Que ce soit cette position, ce corps divin et le fait qu'elle poursuivre l'étreinte alors même que tu pensais ton corps lessivé. Persuadé qu'il te faudrait quelques minutes de répit, au moins, tu te veux presque récalcitrant. Avant de t'emballer de nouveau. Elle te fait beaucoup trop d'effet et tu as finalement bien trop attendu tout ça, pour être capable de faire autrement que de perdre les pédales. T'es gémissant et tremblant quand elle se penche vers toi pour venir t'embrasser. Tendrement, sensuellement, presque amoureusement même. Tu te laisses évidemment faire, encore. Tes mains remontant pour aller épouser la forme de ses fesses parfaites. Empoigner avec autant de fermeté que de tendresse. Les doigts plantés dans sa chair ferme et tendre à la fois. Tu laisses échapper une flopée de gémissements contre ses lèvres qui ne quittent plus les tiennes. Qui embrassent et attisent plus encore le désir, provoquent le plaisir. Déjà, ça ne fait plus aucun doute que tu ne vas pas tarder à t'emballer de nouveau. A ne pas pouvoir retenir un nouvel orgasme qui sera autour, si ce n'est plus, dévastateur que le premier.
Tu gémis plus fort encore, quand elle bloque ses pieds sous tes mollets en guise de prise ferme, pour accélérer sensiblement la cadence. Vas et vient de plus en plus vifs et intenses. Qui ont le don de te faire gémir toujours plus rapidement et plus fort. Tu serres les dents pour ne pas jurer. Ce n'est pas dans tes habitudes de le faire alors tu évites tant bien que mal. Le regard assombrit par l'extase qui menace de t'éclater en plein visage, que tu gardes planté dans le sien. Quand vos bouches ne se trouvent pas pour des échanges toujours plus passionnés et plus intenses. T'arrête pas mon ange. Que tu te contentes de lui répondre quand elle souffle tout bas ton prénom. Et peine encore à faire une phrase. Ne la fait même pas du tout en vérité. Elle danse sur toi. Et ton doigt danse sur elle. Caresse provocatrice et parfaitement calculée. Tourbillon de plaisir que tu provoques bien volontairement dans le bas de son ventre. Tes hanches dansent plus fort contre les siennes en retour. Bassins qui se répondent presque avec frénésie, maintenant que t'es bien rassuré en ce qui concerne son état. Elle n'a pas mal. Loin de là. Alors tu te permets un peu plus de fougue pour t'assurer de l'entraîner avec toi cette fois ci. Le pouce toujours occupé à la taquiner avec une tendre passion. Les peaux s'entrechoquent, provoquent la mélodie érotique qui vient ravir tes oreilles. Tu répètes un "encore" étranglé dans ta gorge, quand de nouveau tu ne peux te contrôler et t'assures de l'entraîner avec toi dans l'extase. Que l'orgasme soit partagé. La perfection atteinte ensemble, dès la première étreinte. Tu n'accepteras pas moins de toute façon. Pas avec ce lien qui commence à s'installer entre vous et se solidifier.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Mar 26 Nov - 5:27
bedroom hymns
Nicholas - Briannah
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Ton coeur bat la chamade alors que tu attires Nicholas tout contre toi dans le confort de tes draps. T'es bien sûre de toi, du moins tu tentes de l'être. Car ton envie est plus forte que tout et qu'enfin plus aucun obstacle ne se dresse entre vous. Tu ne pouvais pas offrir ta virginité à un homme déjà promit. Un fiancé sur le point de se lancer dans une belle histoire qui durerait probablement toute la vie. T'es innocente Briannah, t'aimes croire aux contes de fées. A l'amour éternel, à la beauté de ce dernier. Tu n'y connais rien, tu ne sais pas à quel point ça peut être douloureux d'aimer quelqu'un. Que d'être oubliée, se faire rejeter du jour au lendemain sans la moindre explication. Pas la moindre réponse en passant d'un tout à rien. Tu ne vois que les beaux côtés car c'est là tout ce qui t'as été donné de vivre jusqu'ici. Combien même ce soir en te présentant à l'adresse donnée par ton photographe tu t'attendais à un tout autre dénouement. Tu t'attendais à ce que ta fuite de la séance précédente ait suffi à le refroidir totalement. A lui passer l'envie de collaborer avec toi, d'échanger avec toi, de continuer à avancer avec toi. Tu pensais très sincèrement qu'il ne voudrait plus de toi, que sa fiancé serait prioritaire sur tout. Sur toi qui ne signifiait rien, qui ne vaut rien. T'es pas une célébrité de los angeles, t'es pas une mannequine reconnue ou une actrice de renom. T'es Briannah. Juste Briannah.
Alors forcément, que tu te sens prête. A t'offrir sans la moindre retenue, à enfin devenir une adulte sur le point de vue sexuel. Ta virginité, tu l'as gardée farouchement. Précieusement. Après ton bal de promo catastrophique tu t'es tenue loin des garçons. Ils ne représentaient rien de bons à tes yeux combien même tes frères et ton père sont des hommes merveilleux. T'avais peur des autres. De ces clients un peu spéciaux lorsqu'il commençait à se faire tard les soirs où tu bossais à la station essence. Les crèves la faim n'hésitant pas à te passer une main au cul les services du midi que tu assurais comme serveuse au dinner du coin. Etre une femme au vingt et unième siècle n'est vraiment pas chose aisée. Les prédateurs sont partout et il suffit d'une seule mauvaise rencontre pour tout chambouler. Faire douter de la moindre présence masculine à vos côtés. Contrairement à ce que tu pensais en arrivant au studio de Nicho pour la première fois, tu t'es sentie en confiance. Pour la première fois depuis longtemps avec un homme autre que ceux prenant une place importante dans ton cœur. Au départ tu t'étais dis que tout ça c'était un coup de culot, que ton inexpérience ennuierait rapidement le professionnel et que Mr. Crain viendrait te congédier ni une ni deux. Au lieu de ça, presque deux ans après, vous voilà lovés l'un contre l'autre laissant enfin vos corps se parler de la façon la plus intime qui soit. Parce que t'es prête à faire le grand saut dans l'inconnu, à lui accorder toute ta confiance et à placer ton être entre ses mains. Jamais il ne te fera de mal. Pas Nicholas.
Tu ne comprends pas bien lorsque les vas et vient s'arrêtent, laissant ton tatoué agité de spasmes. Ses doigts enserrant fermement tes draps pour s'y retenir, les paupières closes et le souffle haletant tu ne perds pas de temps avant de le faire rouler sur le dos pour retrouver place sur son bassin. T'as envie de plus, qu'il ne s'arrête pas. Pas en si bon chemin alors que cette boule dans le creux de tes reins se veut de plus en plus importante. Tu peux pas abandonner alors que tes sens sont en ébullition et que tes joues te brûlent tant elles te paraissent chaudes. Tu grondes plus que tu ne feules ton envie de poursuivre tout ça alors que ton encré semble presque décontenancé d'autant de prise de décision de ta part. Alors tu commences à onduler d'abord très lentement, juste ce qu'il faut pour permettre au cœur de Nicho de s'apaiser afin de ne pas lâcher. Ses mains viennent se loger contre tes fesses pour en épouser le galbe t'incitant à continuer tes mouvements. Tu ne résistes pas bien longtemps à l'appel de cette bouche parfaite dont tes lèvres rêvent de s'éprendre. Petit à petit ton corps font contre le sien pour permettre à vos visages de se caresser aussi tendrement que vos lippes ne se retrouvent pour s'embrasser, se posséder pleinement tout comme le reste de vos corps. Vous gémissez à l'unisson, vos peaux s'entrechoquent au fur et à mesure que tu te mets à onduler de façon toujours plus indécente. Tu ne te contrôles pas vraiment, en vérité tu n'as pas grande idée de ce que tu fais. T'agis de façon spontanée, en prenant ton plaisir et en essayant de lui en donner un maximum. Parce que tu ne veux pas que cette tâche que de t'enlever ta virginité soit un fardeau. T'aimerais qu'il apprécie ça réellement. Autant que toi Bri'.
Tes pieds viennent très instinctivement se loger sous les mollets de ton tatoué pour te permettre de toujours plus t'ancrer à lui. Apprécier au maximum cette proximité évidente entre vous. Ton cœur rate un battement lorsque la voix aussi brûlante que douce de ton photographe te souffle quelques mots fortement doux à tes oreilles. Son ange. Ta peau frissonne immédiatement sans que tu ne comprennes d'où te viens cet effet démesuré qu'une simple phrase peut avoir sur toi. L'une de ses mains s'étend suffisamment contre toi pour permettre à l'un de ses doigts de se perdre entre tes cuisses, te titiller toujours plus. Tu te mords sauvagement la lèvre inférieure et tes doigts se crispent un peu plus contre les mèches de cheveux qu'ils taquinaient jusqu'ici. Tes abdos se contractent durement lorsque le bassin de Nicholas vient se joindre au tiens dans ce ballet effréné pour toujours plus de fougue entre vous. Petit à petit, tu te sens perdre totalement pieds. Oublier ton adresse, la date du jour, jusqu'à ton prénom même. Une longue plainte de plaisir s'échappe avec fureur de ta cage thoracique pour résonner dans ta gorge. La chaleur envahit la totalité de ton bas ventre après t'être sentie te tendre au maximum. Comme un élastique qui craque mais pour laisser place à un flot de bien-être intense. Quelque chose de tout puissant que tu n'avais jamais ressenti avant. Tu tremble de tout ton long, tes parois intimes se contractent avec force autour de ton tatoué toujours fièrement logé en toi alors que tu laisses ton corps épuisé reposer contre le sien. T'es heureuse Bri, sûrement la femme la plus comblée qu'il soit à l'instant présent.
Tu reprend ton souffle difficilement, continues de gémir le prénom de Nicho comme une douce litanie. Seule chose que ta jouissance ne t'as pas faite oublié sur l'instant. T'as eu l'impression de te faire foudroyer mais qu'au lieu de te faire souffrir, jamais tu ne t'es sentie aussi bien. Aussi légère, comme si tu flottais sur un nuage de coton. Tu tentes de te redresser légèrement afin de ne pas trop écrasé ton encré de ta carcasse moite et secouée de vibrations. Ton regard est embué de douceur, de fascination et de tendresse. D'amour aussi, mais t'es tellement inexpérimentée que tu ignores encore la grandeur et le poids de tes sentiments à son égard. Peut-être que t'as trop peur de te l'avouer. Petites étapes par petites étapes pas vrai? Tu viens décoller ta croupe de son bassin pour laisser à ton corps le loisir de s'échouer à côté de lui, ton flanc tout tremblant reposé contre le matelas. "C'était..." Extraordinaire? Fou? Incroyable? "Parfait." Que tu conclus, les lèvres toutes aussi tremblantes que le reste de ta petite enveloppe charnelle. Tu meurs de chaud, tu meurs de soif, tu meurs de plaisir. "J'étais.. Enfin j'veux dire... Ca allait? Pour quelqu'un d'aussi peu... Doué?" Tu t'hasardes à lui demander très clairement si il a prit autant de plaisir que toi. Tu t'en voudrais horriblement que cela ne soit pas le cas. Que tu aies profité de lui par inadvertance. T'espères sincèrement que ce moment ait été aussi agréable et délicieux pour lui que pour toi. T'es pas une profiteuse Bri', t'aimerais lui donner autant que tu reçois. D'un geste de main, tu replaces ses cheveux que tu as décoiffés. Il vous suffira de prendre une rapide douche pour arranger tout ça. Vous avez tous le weekend pour profiter pas vrai? Alors il se peut très clairement que vous soyez sans dessus ni dessous pendant de longs moments.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Mar 26 Nov - 22:28
1ier novembre - 22h
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Tu regrettes de ne pas encore connaître par coeur la vie qu'a bien pu mener Briannah avant de te rencontrer. Que ce soit à New-York ou, plus tôt encore, sur sa terre natale. T'aimerais absolument tout savoir d'elle. Tout apprendre d'elle. Et en même temps, tu n'es que trop conscient du fait qu'il faudra bien du temps pour ça. Ce n'est pas du jour au lendemain que tu sauras tout d'elle. De son passé, de son présent, de ses pensées, de sa personnalité, de ses rêves et projets d'avenir. Tu penses déjà en savoir pas mal en ce qui la concerne. Principalement en ce qui concerne sa douce personnalité que tu ne trouves que trop agréable. Sans ça, il est évident que vous ne vous entendriez pas aussi bien que ce qui semble être le cas actuellement. Elle est l'une des rares personnes à être en mesure de te supporter sans rechigner. Et même à t'apprécier. Du moins, tu oses l'espérer. Tu oses le croire. Si ce n'était pas le cas, elle ne se donnerait sans doute pas à toi comme elle est en train de le faire. Si soudainement, surtout. Tu ne t'attendais pas, toi, à ce qu'elle se donne si vite. Et sans limite apparente. Elle a envie d'aller jusqu'au bout. Et malgré tes quelques craintes et hésitations, tu ne t'es pas fait prier bien longtemps pour capituler et répondre plus que présent et partant à toutes ses envies. Veillant toutefois à rester aussi tendre et patient que possible, pour ne jamais prendre le risque d'aller trop vite, trop loin, de la brusquer ou de la mettre mal à l'aise. Tu veux qu'elle ait envie de reprendre ça plus tard. Et non pas de s'arrêter pour de bon pendant un sacré bout de temps, de peur de revivre ça.
Plus tu vas et vient en elle, plus Briannah se détend. Presque trop dans le fond. Parce que tu n'as bientôt plus à t'inquiéter. Et tout naturellement, ton corps assimile l'information et se détend à son tour. Toujours plus au fur et à mesure de l'avancée de cette étreinte aussi tendre que passionnée. Douce et sensuelle au possible. A tel point, que tu ne peux bientôt plus du tout retenir la montée en puissance du plaisir. Qui vient finalement se transformer en orgasme véritable. Tu t'en veux très vite de n'avoir pas su te retenir plus longtemps. Et ne manques pas de t'excuser à demi voix. T'aurais préféré qu'elle vive un truc bien plus beau et plus magique que ça. Elle mérite mieux Briannah. T'es simplement beaucoup trop troublé par elle toute entière pour être capable de ça. De faire durer les choses plus longtemps alors même que l'envie de le faire est pourtant bien là. Mais elle te fait trop d'effet. Elle te trouble trop. Elle te donnes bien trop d'envies. Toutes plus folles les unes que les autres. Pourtant tu le sais que tu seras rapidement prêt pour un second round. Que ce n'est qu'une question de temps avant que ton corps ne soit de nouveau en mesure de répondre au sien, tellement séduisant et créateur de fantasmes. Depuis le temps que tu vibres et brûles d'envie(s) pour elle, il est tout naturel que tu te laisses aller à répondre à tout ça maintenant que tu en as l'occasion. Ton corps encore brûlant qui se retrouve bien vite dominé par le sien, mine de rien. Quand elle vient te chevaucher pour prendre le relais. Certainement parce que tu as cessé de remuer pendant trop de temps, à son goût. Et qu'elle ne comprend peut-être même pas la raison pour laquelle tu as ainsi perdu pied.
Qu'elle ne réalise pas tout à fait la violence de ta soudaine jouissance. Et qu'elle ne peut donc pas même saisir la raison pour laquelle tu viens tout naturellement de t'excuser. Tu regrettes de t'être emporté et de n'avoir pas du tout su te retenir. Et en même temps, tu continues de penser que tu ne pouvais faire autrement que de te laisser emporter par ce trop plein. De te laisser embarquer par l'extase quand te poussait dans ce sens là. Et tu ne doutes pas que tu perdras encore très vite les pédales avec elle qui vient te chevaucher avec une telle fougue et une telle sensualité. Forcément que t'es déjà sans dessus dessous alors qu'elle monte et descend de plus en plus vite sur toi. Sa poitrine venant frôler ton torse. Ses pointes caressant ta peau à chacun de ses mouvements. Qui se font de plus en plus rapides. Et amplifiés par tes propres mouvements que t'as vite fait de joindre aux siens. Forcément. Tu grondes et soupirs presque malgré toi. Tu n'es plus que halètements et gémissements d'extase, tout comme elle. Ton regard n'ayant de cesse que de chercher le sien dans tout ça. Et ton coeur semblant vouloir s'échapper de ta cage thoracique, mien de rien. T'es presque soulagé quand enfin elle est heurtée de plein fouet par l'orgasme. Qu'à son tour elle est chavirée par un trop plein qui la fait dériver loin, très loin de la réalité. Rejointe dans la seconde par toi. Encore une fois. Impossible de faire autrement quand l'étau se resserre aussi férocement autour de toi. Que son corps vibre, tremble, palpite si fort au dessus et autour du tien. Cette fois au moins t'es bien certain que le plaisir est partagé. Qu'elle a enfin eut le plaisir de connaître l'orgasme retentissant. Le vrai. Le fort. Le beau. Le magique. L'intense.
Tu retiens un hoquet de frustration quand elle décolle son corps du tien pour se laisser retomber sur le lit tout contre toi. Vos peaux se retrouvant malgré tout dans cette proximité et collant l'une à l'autre. T'affiches un petit sourire bienheureux. Le regard aussi tendre que fasciné que tu gardes planté dans le sien. T'es heureux, nul besoin de faire semblant pour la moindre petite caméra ou le moindre appareil photo qui pourrait être en train de vous immortaliser tous les deux. Tu es heureux et Briannah te le rend bien. Avec ses grands yeux clairs qui semblent briller et son sourire qui pétille. Elle est tellement belle et fascinante ta muse parfaite au visage d'ange. Tu te contentes de sourire de toutes tes dents quand elle fait remarquer que c'était parfait. T'es bien d'accord sur ce point. Plus que d'accord même. Et ton coeur qui palpite toujours très fort, est bien là pour le lui confirmer. T'es vraiment heureux. Comme rarement tu ne l'as été. Et toujours plus intrigué et fasciné par sa parfaite petite personne. Qui te fait tant d'effet. Qui fait tant battre ton coeur surtout. Quand bien même tu refuses encore de mettre des mots sur tout ça. Tu n'es pas suffisamment à l'aise pour ça sans doute. Ou il est simplement trop tôt. Dans un cas comme dans l'autre, tu préfères encore prendre ton mal en patience et voir les choses se confirmer au fil des jours et des semaines. Avant de laisser échapper des mots que tu pourrais regretter s'ils étaient débités trop rapidement. Encore une fois, surtout parce que tu crains de lui donner l'envie de te fuir. Vite et loin.
Tu lèves haut les sourcils quand elle te pose une question qui a bien le temps de te surprendre et de te prendre de court. Finalement tu pivotes pour lui faire face, en appuie sur un coude. Alors que du bout de ses doigts, elle vient tenter de remettre un peu d'ordre dans tes cheveux. Mais après la pluie, ses doigts et les oreillers, tu doutes qu'ils puissent garder une certaine forme encore bien longtemps. Et tu t'es déjà fait à l'idée. Tu ne sais pas encore quand tu remettras les pieds dehors, puisque vous êtes arrivés pile sur un week-end. Le moment parfait pour elle de se donner à toi dans le fond. De quoi vous laisser tout le temps du monde pour profiter de ces découvertes à deux. Et de cette entente sexuelle qui est en train de se profiler. Je viens de ... Tu te tais, grimaces, réfléchis à tes mots. Deux fois. Que tu marmonnes finalement, plutôt que de mettre des mots dessus. Plutôt que de prendre le risque de la faire rougir encore. Toujours bien trop conscient de ses potentiels malaises. Et tu t'inquiètes quand même ? Tu roules des yeux et te penches enfin vers elle pour l'embrasser du bout des lèvres. C'était parfait Briannah. Absolument parfait ! Mots soufflés d'une voix chaude et caressante, tout contre ses lèvres que tu te contentes maintenant de frôler des tiennes. Avec toujours beaucoup de tendresse.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Mer 27 Nov - 20:58
bedroom hymns
Nicholas - Briannah
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Il te faudra un jour t'ouvrir. Faire tomber petit à petit les barrières plus discrètes entourant ton myocarde pour laisser à Nicholas le libre accès de s'y installé. Parce que tu ne pourras définitivement pas le cacher qui tu es et d'où tu viens bien longtemps si vous comptez bien tous les deux vous jeter dans le grand bain d'une relation sérieuse. Ton photographe vient d'un milieu bien différent du tien et tu es assez intelligente pour te rendre compte qu'un choc des cultures risque de s'opérer à un moment où un autre. T'as évité jusqu'ici d'imaginer à quoi pouvait ressembler son chez lui, où même la maison de ses parents là-bas à Los Angeles. Dire que t'as même jamais mis les pieds dans cette ville! Tu sais qu'il vient d'un milieu assez aisé, qu'il n'a jamais manqué de rien si ce n'est de chaleur humaine. D'amour. T'as pu le constater lorsque vous prépariez le repas la dernière fois il s'est confié sur cette gouvernante et ses plats familiaux qui le régalait lorsqu'il était jeune. Ses parents ne prenaient pas le temps de lui cuisiner un petit quelque chose pour le ravir, tu doutes même qu'ils dînaient ensemble. Mais ça ne te regardes pas, pas pour l'instant. Toi t'as eu tes parents, tes frères turbulents. Certes vous avez manqué d'un toit au dessus de votre tête, celui ci étant arraché par ce foutu ouragan. Mais t'as eu l'amour inconditionnel de ta famille et leur soutien.
Ils ne t'ont jamais abandonné, même pas lorsque la gamine haute comme trois pommes que tu étais allongée dans son lit blanc suppliait de rejoindre sa meilleure amie. Tu ne supportais pas l'idée qu'elle soit partie. Qu'elle t'ait été arrachée si violemment sans que tu ne t'en rendes comptes. C'est de ta faute Briannah, le poids de la culpabilité est toujours bien là. En toi, comme un poids. Tes parents ont été la main tendue dont tu avais besoin, leurs étreintes et leurs mots ont petit à petit réussi à te ramener vers la lucidité. La réalité. Il te fallait avancer, t'en remettre. Pour elle. Pour eux. Pour vous. Alors lorsque tu es allée te recueillir sur son monument, tu lui as fait un serment. Celui de vivre ta vie pour deux. Pour celle qui lui a été dérobée, celle que tu ne pourras lui rendre combien même t'as veillé sur elle inlassablement. Vos deux petits corps trempés dans cette cage d'escalier froide comme la mort. Petit à petit vous avez dû reconstruire ce que vous avez perdu. Vos foyers, vos habitudes, vos repères, votre ville. Nola ne s'est pas laissée abattre, ses habitants se sont serrés les coudes pour tenter de redonner à la ville son éclat, sa joie de vivre. Tu n'as pas connu les grands restaurants, les personnages importants, les soirées mondaines. Les plateaux télé, les paparazzis où même pouvoir avoir ce que tu désirais. T'as eu le droit à une ville engloutie sous les eaux, les centres pour réfugiés, la longue convalescence. Les moqueries à ton retour au lycée, le bizutage du monstre du bahut, la survivante. Plusieurs fois on t'as raillé en te demandant si c'était ton Q.I élevé qui t'avait permis de te tirer de là. Avant de te pousser, ou de te chahuter en faisant tomber tes livres et classeurs au sol.
T'espères sincèrement que tout ça ne fera pas fuir ton photographe. Qu'il ne prendra pas peur de qui tu es réellement, de cette Briannah fragilisée qui cherche encore ses appuis certains soirs lorsque le vent se met à souffler. Lorsque la pluie se met à battre contre les vitres des fenêtres avec force et que la grêle parfois s'invite. T'espères que si un jour tu le ramènes chez toi, qu'il ne prendra pas peur du bayou. Du mobile-home dans lequel tu as passé ton adolescence. T'espères que Nicholas appréciera tes parents, tes frères. Bien que pour ces derniers la chose paraisse quelque peu périlleuse. Du tout ou rien, bien que tu penches plutôt pour la première option. Ils t'aiment, veulent ton bien. Ils sauront voir à quel point c'est un homme bien, dénué de mauvaises attention. Quelqu'un qui saura t'aimer, prendre soin de toi et te respecter. Tu n'as aucuns doutes là dessus. Mais vous êtes encore assez loin de tout ça, heureusement pour tous les deux qu'un peu de temps vous soit encore accordé avant de devoir passer aux présentations officielles pas vrai? Parce que faut dire que de ton côté tu te sens pas forcément très à l'aise de rencontrer Mr. et Mrs. Crain. Tu saurais pas quoi dire et puis s'ils te posaient des questions? Sur d'où tu viens, ce que font tes parents dans la vie. T'aurais tout l'impression de passer pour une idiote. Tu comptes sur Nicholas pour ne pas te jeter dans une éventuelle fosse aux lions dont tu ne saurais sortir conquérante. T'as jamais rencontré de belle famille, t'as aucune idée de comment les choses se passent dans de tel instant. Et si ton tatoué venait à se lasser de toutes ces découvertes pour toi qui doivent lui sembler bien banales à lui? Et si tout ce côté nouveau pour toi venait à le fatiguer?
Tu retombes contre le matelas, essoufflée. Le coeur battant au même rythme que tes membres vibrants encore de cette vague de chaleur des plus fortes. Des plus indescriptibles. T'as clairement pas les mots pour qualifier cette explosion de sens. Tes doigts se mettent à jouer tendrement avec les mèches de cheveux désordonnées de Nicholas que tu tentes de replacer tant bien que mal. Il faut dire que vos galipettes, la pluie et tes mains n'ont pas totalement aidées à maintenir sa coupe comme il l'entend. Mais cela ne semble pas le déranger, pour une fois. Ta voix s'hasarde à lui demander si tout cela lui a plu. Au moins autant qu'à toi. T'es pas capable de dire si oui ou non il a pu prendre autant de plaisir à tout ça. Alors la voix hésitante et ton regard dans le sien tu lui poses cette question un peu bête. Sans dessus ni dessous, ton palpitant cogne un peu plus fort lorsqu'il te confesse avoir en effet prit plaisir à tout ça. Deux fois. Le rouge te monte aux joues d'une rapidité fulgurante encore plus lorsqu'il continue tendrement de te rassurer. Ses lèvres retrouvent les tiennes pour les effleuré alors que ton encré s'est relevé sur l'un de ses coudes pour te faire face. Tu te contentes de glousser, de ronronner pour lui montrer à quel point ses paroles te font du bien. Te rassurent dans le fait que tu as bien fait d'attendre ce moment. Cette nuit. Tu te rapproches toujours un peu plus de lui, tentant de faire bouger ton corps aussi mou que du chewing-gum tout près ton barbu. Apprécier toujours plus cette proximité entre vous. "Hmmm. Tu veux boire quelque chose? Je suis assoiffée!" que tu lui murmures entre deux baisers. Il faut dire que ta gorge est foutrement sèche et que te dégourdir un peu les jambes ne te feraient pas de mal.
Ce n'est que de longues minutes après ton innocente question que tu parviens à te défaire de la chaleur brûlante de Nicholas contre ta peau. Tu te redresses difficilement et attrapes de l'un de tes peignoirs. Ta main serrée autour de cette fine partie de tissu, tu passes d'abord par la salle de bain pour te rafraîchir quelques instants, permettre à tes sens de se calmer peu à peu et à ton cœur de retrouver son rythme cardiaque normal. Tu chantonnes, lorsque tu te passes à la douche froide en un temps record uniquement pour permettre à ton épiderme de se refroidir et à tes cuisses de laisser s'en aller vos fluides corporels mêlés après ces ébats des plus tendres. Des plus fou. Tes jambes flagellent légèrement sous ton poids, encore perturbé par cette dose d'endorphine libérée lors de la jouissance incroyable qui vous a joint l'un à l'autre. Tu manques presque de glisser en te sortant de la cabine de douche tant tu sembles ailleurs. Toujours dans les bras de ton photographe. Tu te drapes finalement de ce tissu éponge et d'un pas léger retraverse ta chambre pour dérober nombre de baisers à ton encré. "Allez, je vais aller nous chercher cette eau!" Que tu glousses tout en couvrant son cou de tes baisers de façon joueuse, à moitié penchée contre le matelas. Lorsque tu retrouves le fin couloir menant à la cuisine, ton dos se recouvre immédiatement d'une chaire de poule.
Le vent gronde, tape contre les fenêtres de sa pluie violente. T'essaies de ne pas y prêter trop attention. Tu récupères l'une de tes gourdes dans l'un de tes tiroirs et vient la remplir d'eau provenant de ta carafe filtrante. Tu te doutes bien que l'eau du robinet est un poil trop pour Nicho. Tu fais attention à ses manies à sa façon d'être. Et tu te calques sur lui, sans le moindre problèmes. Une main sur le métal de la gourde, l'autre sur la carafe pendant que tu la délaisses de son eau. "Briannah..." Un frisson te parcourt l'échine. En rien de cette façon agréable ayant pu te trouver un peu plus tôt. Non, un frisson d'horreur. Un frisson qui donne des sueurs froides. Tu te raidis instinctivement. Reprends toi Bri'. Elle n'est pas là. Tout ça, ce n'est que dans ta tête. Les rafales de vent à l'extérieur se font toujours plus violentes. Les branches d'arbres frappent contre les vitres, ton cœur s'accélère et ton souffle se saccade d'effroi. "Pourquoi moi?" Tu peux presque entendre sa voix à travers les souffles, les râles de la nature au dehors.
elle. n'est. pas. là.
Tu t'apprêtes à fuir, retourner dans la chaleur de tes draps lorsque tu te retournes, prête à courir à toutes jambes. Mais tu peux pas. Parce qu'elle se tient devant toi. Le fantôme de ton passé, l'hallucination qui te revient sans cesses. Le trouble post traumatique est quelque chose de complexe. Il est différent chez tout à chacun. Toi il se manifeste lors de tempêtes. Tu te paralyses et tu peux voir Lali. Dans les même vêtements qu'elle portait lorsque tu la serrais tout contre toi. Son teint blâfard, ces cernes noircies. Le sang sur son visage coulant du sommet de son crâne. "T'es pas là. T'es pas là. T'es pas là. T'es pas là." Tes yeux se ferment, tu resserres ton étreinte sur le métal entre tes mains. "T'es pas là Lali. Vas t'en, je t'en prie vas t'en." Tu as l'impression de geler sur place, que ta tête se met à tourner avec force. Tu oublies jusqu'à la présence de Nicholas dans la pièce d'à côté alors qu'il t'attends sagement. Il n'y a que ces bruissements, ces craquements qui retentissent dans tes oreilles. Ton cerveau te trompe même jusqu'au point olfactif. Tu peux presque sentir le parfum de ta meilleure amie mêlée à cette odeur d'humidité et de rouille dans laquelle tu as perdu ton nez de longues heures durant. Dehors, la tempête prend en force. Tu perds pieds, tu paniques. Les larmes se mettent à couler à travers tes paupières que tu gardes closes. Pourquoi vient-elle te hanter? Pourquoi n'arrives tu pas à guérir de tout ça? Pourquoi Briannah? Les sanglots te secouent de part en parts alors que la voix de ton imagination se veut froide. Impitoyable. "Tu ne le mérites pas lui, tu ne mérites pas cette vie. C'est toi qui aurait dû y rester Bri!" Le cerveau humain est un instrument pervers. La culpabilité une arme dont il se sert. Tu trembles de tout ton long tes mains laissent échapper la gourde qui roule au sol en même temps que tu t'y effondres. Prise d'une crise de panique, tu te mets à suffoquer. Chercher l'air ne voulant remplir tes poumons. Tu pleures à chaudes larmes, sanglote fortement en te cachant la vue. "Vas-t'en Lali! Je t'en prie laisse moi! J'suis désolée, j'suis si désolée. Pardonne moi j't'en prie..." Tes genoux ramenés contre ta poitrine, tu te balances légèrement d'avant en arrière en cachant ton visage du mieux que tu ne le peux. Tu peux à nouveau ressentir le froid mordant sur ta peau. Cette sensation de faim et de fatigue après une longue semaine à errer dans votre lycée. A nouveau, tu redeviens cette enfant brisée.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Jeu 28 Nov - 18:44
1ier novembre - 22h
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Tu ne sais pas combien de temps il vous faudra pour vous connaître par coeur tous les deux. D'abord, combien de temps pour en apprendre un peu plus à son sujet ? T'es bien conscient qu'il lui faudra quelques semaines, voir quelques mois, pour daigner se confier un peu plus sur elle. Parce qu'elle n'est pas le genre de personne très exubérante qui adore parler d'elle. Au contraire, elle est plutôt très discrète et ne se raconte pas suffisamment à ton goût. De quoi te frustrer de plus en plus à présent, tu dois bien l'admettre. Pour autant, tu ne veux pas la brusquer. T'es toujours bien trop prévenant avec elle, pour un jour vraiment risquer de faire un pas de travers. A toujours l'observer avec insistance, à l'écouter, à être présent autant que possible. Tellement conscient d'elle, qu'il t'est arrivé d'aller acheter à manger pour elle, simplement après avoir entendu son ventre crier famine. Il était hors de question pour toi, de la laisser ainsi affamée. T'es comme ça, c'est plus fort que toi. Et de plus en plus, parce qu'elle compte toujours plus pour toi au passage. Et tu sais bien que les choses iront encore plus vite maintenant que vous vous laissez une chance pour être autre chose. Pour être "plus" que des amis. Tu ne peux pas encore savoir ni promettre si ça fonctionnera ou pas entre vous. Mais tout naturellement, t'en meurs d'envie. Tout naturellement, tu l'espères de toutes tes forces. Parce que tu es de plus en plus attaché à elle, en plus d'être incroyablement fasciné par sa parfaite petite personne. Quand bien même t'as bien compris depuis le temps, qu'elle même ne se voit pas outre mesure de cette façon. Tout au contraire. Elle s'imagine imparfaite et même, potentiellement peu intéressante et pas plus jolie qu'une autre.
Si ton nouveau rôle à ses côtés consiste à la rassurer tant bien que mal sur tous ces points et plus encore, aucun doute que tu ne te feras pas prier outre mesure pour le faire. Elle finira forcément par se trouver incroyablement belle, sous ton regard des plus fascinés. Et qui sera bientôt, ça ne fait aucun doute, carrément amoureux. Toi qui tombes de plus en plus pour elle depuis un petit moment maintenant. Tu te vois ployer chaque jour un peu plus par et pour elle. C'est que tu la trouves véritablement parfaite. Et un peu plus au fil du temps qui passe. Un temps que tu mes à profit pour en apprendre toujours plus sur elle, bien entendu. Et tu n'as pas le moindre doute quant au fait que ça ira en se confirmant toujours plus. Ce qui te fait un peu plus hésiter en revanche, c'est ce qu'elle même pensera de toi avec le temps. Quand elle t'apprendra toujours plus de son côté également. Tu n'as pas envie qu'elle soit déçue. Mais tu ne peux pas non plus jouer la comédie et être ce que tu n'es pas. Jouer le jeu d'être un autre homme pour véritablement la mériter. Ça ne serait pas du tout honnête de ta part, bien entendu. Alors tu ne feras rien de tel. Et te contentera d'être toi même tout en espérant que ça continuera de lui convenir. Tant bien que mal. Avec un peu de chance, elle aura la patience nécessaire pour te supporter aussi longtemps que durera votre histoire. Si histoire il y a véritablement. Tu ne peux affirmer que ce sera vraiment le cas, après un seul rancard. Et bientôt une vraie nuit d'amour, soit. Parce que tu ne t'ai pas fait prier pour la suivre jusque chez elle. Juste un peu plus quand elle t'a fait part de son envie de t'appartenir toute entière.
Ce que tu ne supporterais absolument pas, c'est qu'elle ait des regrets par la suite. Tu t'en voudrais bien trop si tu venais à lui faire vivre ce genre de chose là. Alors t'es prêt à tout pour éviter ça. Quitte à ne pas pouvoir profiter d'une étreinte torride avec elle. Celle promise dans le silence de vos regards et ceux de vos bouches qui se trouvent avec passion et tendresse mélangées. C'est assez évident que tu prends un plaisir fou à tout ça. Toi qui continues de laisser les choses s'installer entre vous et qui profites aussi fort que possible. De cette étreinte qui n'en finit plus et qui, en même temps, te semble n'avoir duré qu'une petite minute. Quand tu t'avères incapable de te contenir plus longtemps et d'empêcher l'implosion de l'orgasme. En un rien de temps tu te déverses en elle. Puis une seconde fois, quand elle vient te chevaucher chaudement. Elle te retourne toujours plus le cerveau à danser de façon aussi sensuelle sur toi, clairement. T'en perds les mots. Et de toute façon, à quoi bon parler ? Tout est trop bon pour que tu prennes la peine et le risque de flanquer des syllabes sur tout ce que tu es en train de vivre et de ressentir avec, pour et grâce à elle. C'est rare que tu sois à ce point incapable de parler. Pourtant c'est le cas ce soir. Alors que ton corps se fait faucher à deux reprises par le plaisir. Trop vif, trop soudain, trop violent, trop bon surtout. Qui te dévore tout entier. Flamme qui te dévore de l'intérieur et de l'extérieur. Jamais tu n'as autant pris ton pied. Et t'en as pourtant connu des femmes et des aventures.
T'es tellement sans dessus dessous, que tu n'es plus même en état de te soucier de ta coupe de cheveux. Que tu sais désordonné. Assez pour ne pas plus te soucier que ça non plus de ses doigts qui viennent s'y perdre. Elle n'a pas du tout l'air d'être gênée par la forme soudaine de tes cheveux. Alors toi non plus, bien sûr. Tu vas tâcher de ne pas t'émouvoir pour si peu pour une fois. D'autant plus que c'est vraiment plaisant cette caresse faite de tendresse et de douceur. Et que tu souhaites rien d'autre que de la sentir et de la voir poursuivre de cette façon tellement agréable. Vous êtes plus câlins que jamais tous les deux. Dans les bras l'un de l'autre alors que tu tâches de la rassurer tant bien que mal. Tu ne sais pas si ça fonctionne si bien que ça mais au moins, tu essaies de toutes tes forces. Hm ... Éventuellement un verre d'eau, je veux bien. Que tu lui réponds sans pour autant la libérer de ton étreinte toujours aussi tendre. T'es incapable de la laisser filer aussi rapidement que ça. Tu profites, alors même que tu sais bien que vous allez vous retrouver très rapidement. Quand même, tu veux profiter quelques minutes de plus. Avant de devoir enfin la libérer quand elle se détache de toi et quitte le lit. Tes yeux clairs la suivent avec intensité, tout le temps qu'elle met à s'éloigner pour quitter tout à fait sa chambre. Elle fait un bref passage par la salle de bain. Et te retrouve toujours sagement à ta place quand elle repasse près de son lit. Les baisers qu'elle ne peut s'empêcher de venir te voler, ont le don de t'arracher un rire léger. Tu te laisses faire bien volontiers. Et ronronnes presque carrément de plaisir quand elle vient embrasser ton cou. Pour finalement disparaître trop vite et trop soudainement à ton goût.
Tu patientes en attendant son retour. Mais bien vite, tu t'impatientes. Alors que les minutes défilent et que, pour le coup, tu ne peux pas t'imaginer que la faute soit à la taille de son logement. Tu ne peux t'imaginer qu'elle soit en train de longer des couloirs interminables pour aller d'une pièce à une autre. Une minute de plus et tu quittes le lit. Tu attrapes et enfiles boxer et pantalon, pour pouvoir être tout à fait à l'aise. Et c'est quand tu entends sa voix de l'autre côté de la porte de la chambre, que tu te tends. Sourcils froncés. Durant quelques secondes, tu t'imagines qu'il y a quelqu'un à la porte avec qui elle est en train de parler. Mais il y a les sanglots, qui viennent te convaincre que tu dois la rejoindre. Tu ouvres la porte à la volée et est tout à fait surpris de la trouver, roulée en boule à même le sol. Prostrée sur elle même, à se balancer d'avant en arrière sans arrêt. Tout naturellement, tu la rejoins tout de suite. Aucun risque que tu restes sagement à ta place à la regarder souffrir et paniquer. Quand bien même tu ne connais pas du tout la raison ni la chose qui a bien pu la mettre dans un tel état. Briannah. Briannah ? Regarde moi mon ange. Que tu souffles en insistant assez longtemps pour que ta voix parvienne tout à fait jusqu'à ses oreilles. Sa tête à peine redressée, que tu viens poser tes mains à plat sur ses joues pour inciter son regard à trouver le tien. A s'y accrocher. A s'y retenir tant bien que mal. Dis moi ce qui ne va pas ... Que tu ajoutes tout bas, souffle chaud et caressant. Regard tendre et rassurant. Je suis là ...
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Ven 29 Nov - 4:55
bedroom hymns
Nicholas - Briannah
« Ce n'est pas l'expérience, mais la virginité, qui nous prépare à l'excellence.» orhan pamuk.
Tu ne te sens pas sombrer dans les ténèbres Briannah, elles se contentent de t'engloutir. Alors que tu tentes à tout prix de te hâter, de ne pas entendre le vent qui se déchaîne dehors. Les branches d'arbres fouettant les airs et les gouttes de pluies tapant violemment contre la fenêtre de ton living-room. Tout te ramènes à tes blessures encore entre-ouvertes. Tu peux sentir ton corps te démanger, tes anciennes cicatrices dissimulées sous ton encre te piquer furieusement comme si elles restaient lancinantes après tant d'années écoulées. Le traumatisme est toujours bien présent. Bien trop puissant pour que tu puisses lutter. T'as essayé pendant des années de te reconstruire. De prétendre que tout cela c'était derrière toi maintenant. Que tu n'en souffrais plus, que t'avais grandis. Que t'étais plus aussi fragile qu'à l'époque. La vérité Briannah c'est que tes plaies n'ont jamais été réellement pansées. T'as vécu dans la peur en Louisiane pendant des années après l'ouragan. Terrorisée à la moindre bourrasque plus forte que les autres. Pendant un temps t'es restée assommée par les médocs. Tu passais le plus clair de ton temps à dormir les premiers mois après tout ça. Tu devais te remettre du choc, chaque minute éveillée était un calvaire. Tu ne cessais de pleurer, d'implorer qu'on te rende ta meilleure amie. Que l'on te pince assez fort pour que tu puisses avoir la chance de te réveiller de cet interminable cauchemar. Mais rien de tout ça n'est arrivé pas vrai? Pas de réveil en sursaut, ta sœur de cœur n'a pas rejoint tes côtés.
T'essaies de te concentrer sur la gourde en métal que tu remplis peu à peu. De l'eau coule hors de son goulot, t'arroses légèrement alors que tes mains tremblent de façon incontrôlable. Ta colonne vertébrale se retrouve secouée d'un frisson des plus affreux. Tu peux sentir ton myocarde battre si fort dans ta poitrine que ça te fais mal Briannah. Ça n'a rien d'agréable. Tes tempes vibrent d'une façon tout à fait insupportable et tes jambes se mettent à flageller. Tu pensais, que la présence de Nicholas suffirait pour chasser tout ça. Tu pensais que tu serais plus endurante. Plus forte. T'évites de regarder aux alentours, tu restes le plus possible focus sur ta tâche qui te sembles d'un coup bien difficile à mener. Les craquements de l'extérieur t'électrisent, tes dents se mettent bientôt presque à claquer frénétiquement de terreur et tes yeux s'embuent petit à petit de larmes. Il n'y a plus d'eau à transvaser d'un récipient à l'autre pourtant tu restes comme crispée. Incapable de bouger. Tu peux l'entendre. Elle est là. Sa voix lèche les murs froidement, elle vient ramper en même temps que gronde l'orage. Les éclairs transcendent les cieux, rayons et soubresauts lumineux. Il n'en faut pas plus pour déclencher un épisode de panique. Elle t'appelle, tente de te pousser à la folie. Mais tu es déjà en plein dedans pas vrai Bri'?
Lorsque tu te retournes, c'est comme si l'on te mettait un violent coup de pied en plein ventre. Ton souffle se coupe, tes poumons n'arrivent plus à laisser l'air les remplir. Tu dois sûrement pâlir à vue d’œil. Son fantôme n'était pas venu te hanter depuis longtemps. Enfin, l'hallucination prenant vie du fruit de ta culpabilité et de ta terreur concernant ces événements. Tes parents n'ont jamais eu les moyens après l'ouragan de te faire suivre par des spécialistes de la santé mentale, vous vous êtes débrouillés comme vous le pouviez pour dire vrai. Tes parents pouvaient déjà s'estimer heureux d'avoir réussi à te dégoter une prescription renouvelable pour des anti-dépresseurs et des relaxants. Une bonne dose de somnifères et le tour était joué pas vrai? Pendant combien de temps t'es resté comme un légume? Dans le noir, à ne vouloir voir aucune âme qui vive? Longtemps des semaines entières peut-être même des mois. Tes blessures te faisaient un mal de chien, mais pas autant que ton cœur et la peine. Pas autant que ce sentiment d'être devenue une meurtrière, d'avoir le sang de Lali toujours incrusté sous tes ongles. Tu voulais pas que tout ça n'arrive. T'as jamais voulu la mener à une mort certaine. Si t'avais su, si t'avais été assez intelligente pour écouter les prévisions météorologiques. Toi qui étais connue pour être futée ce jour là t'as montré à quel point t'étais aussi vulnérable qu'un autre. Que t'étais pas invincible. Que toi aussi tu pouvais avoir tort, commettre des erreurs de jugements. T'étais qu'une enfant, avec ton petit mètre cinquante et tes boucles blondes. Ton Q.I élevé ne pouvait rien pour toi. Il n'a pas suffi à t'accorder la jugeote nécessaire et t'auras le reste de ta vie pour t'en mordre les doigts avec violence.
Tu la vois. Tu la sens. Tu l'entends. Il ne manquerait plus que sa main cadavérique vienne saisir le pan de ton peignoir pour que tu finisses catatonique, en pleine crise cardiaque. Elle porte toujours les même vêtements, cette salopette stupide qu'elle ne portait que lorsque vous crapahutiez au lycée pour préparer les différents événements. Elle était populaire, agréable avec tous le monde. Mais surtout toi, le vilain petit canard trop jeune pour être intégrée. Aujourd'hui tu la surplombes de quelques centimètres. Ses yeux sont vitreux, sa peau décolorée de part et d'autres. Tu peux reconnaître les traînées vermeilles contre son visage celles que tu as tenté de comprimer pour tenter de garder son hémoglobine là où elle se devait d'être et non sur tes vêtements et contre ses mèches brunes. Elle s'est vidée si rapidement, t'avais jamais vu une quantité de sang aussi astronomique. Tu paniquais, tout comme tu paniques alors que tu finis par chanceler contre le sol après un court instant d'étourdissement. Tout cogne dans ta tête. Le son cristallin mais étrangement éraillé de sa voix, l'orage craquant toujours plus furieusement. Le bruit des poubelles emmenées par le vent, certaines voitures dont l'alarme s'est déclenchée après qu'elles aient été heurtées par un quelconque objet ou projectile infortuné. Tu pleures les paupières jointes, tu te recroquevilles comme une petite chose toute abîmée. T'implores, t'es bonne qu'à ça. La supplier qu'elle te laisse enfin tranquille. Qu'enfin elle arrête de venir te tourmenter. Tu t'excuses, encore et encore comme si tu ne savais plus faire que ça.
T'as pas le droit à tout ça. Pourquoi toi t'as survécu? C'était toi la plus faible. Toi qui aurais dû chuter avec ta maladresse dangereuse. Pas elle. "Lali je t'en prie j'suis désolée c'est moi qui..." Tu sanglotes toujours plus fort, tes jambes relevées contre ta poitrine entre lesquelles ton visage se perd pour étouffer les râles de désespoir que ta maigre carcasse renvoie. Nouvel éclair suivit d'un grondement instantané. Le ciel se déchire et petit à petit tu peux sentir un froid mortel gagner tes membres pour te faire frissonner avec violence. "Tu méritais pas ça, j'aurais dû y rester Lal' tu m'entends? Je t'en supplie laisses moi... Arrêtes de nous faire souffrir comme ça..." Tu renifles bruyamment, manque de d'étouffer entre deux suppliques que tu adresses à un mirage. Un tour de ton cerveau marqué au fer rouge par cet incident dramatique. Tu ne sais plus quoi faire pour aller de l'avant, pour réussir à te pardonner. Tu n'es qu'une boule de tristesse hantée par un horrible cauchemar éveillé. Tu n'entends pas ton tatoué quittant ta chambre, ni ses pas chassant brusquement l'espace entre vous pour qu'il rejoigne tes côtés au sol sur lequel t'es roulée en boule. Comme un rayon lumineux dans toute cette noirceur, mais pas assez fort pour te ramener tout à fait à la réalité pas vrai? "Elle est là Nicholas tu ne la vois pas?! Elle est là et elle veut pas que j'sois là. Lali elle veut m'emmener avec elle. Parce que j'ai volé sa place. Parce que c'est moi qui aurait dû tomber. Elle a raison, si tu savais. Tout ça c'est ma faute j'aurais jamais dû..." Ses doigts trouvent tes joues noyées par les larmes alors que tu désignes la silhouette fantomatique issue de tes pires souvenirs juste derrière lui. T'as le regard fuyant, dénué d'âme à cet instant. T'es trop profondément ancrée dans cette boucle de souvenirs que tu revis constamment à chaque défoulement de la nature.
"Katrina... C'était horrible tu sais." Que tu lâches avec un rire nerveux alors que tu sembles très clairement perdre la raison dans un élan d'anxiété plus qu'aiguë. La dernière crise d'une violence pareille, ce sont les jumeaux qui ont eu à la gérer. Ils se sont contentés de t'enserrer dans l'étau de leurs bras. Ils sont restés plusieurs heures contre toi à te garder comme ça. Te murmurant des mots rassurants à tour de rôle. Ils sont pas tendres, pas très délicats tes frangins. Mais ils aiment leur petite sœur plus que tout. "Toute cette eau... Ces huit longs jours à espérer que l'on nous retrouve..." T'as un sourire des plus tristes à cette pensée. Vous étiez persuadées que vous alliez être secourues. Qu'on volerait à votre rescousse en voyant que vous étiez disparues. Vous n'imaginiez pas l'étendue des dégâts. Vous n'imaginiez pas être autant à requérir une assistance au plus vite. Puis le bahut devait être vide, alors l'endroit est l'un des derniers à avoir été fouillé. "On avait froid. On avait faim. L'étage où se trouvait le distributeur du lycée s'est retrouvé immergé. Les vitres explosaient les unes après les autres..." Plusieurs branches ont volées à travers les salles de classes, le vent s'engouffrait à travers les couloirs et des étincelles fusaient de toutes part. Un véritable film apocalyptique. Il vous fallait redescendre un étage, pour pouvoir espérer rejoindre le réfectoire pour une autre cage d'escalier montant au plus haut du bâtiment. C'était ça votre objectif. Avant que sa cheville ne lâche dans une marche. Que le crâne de ta meilleure amie ne se fracasse avec violence sans même que tu n'aies le temps d'attraper sa main. De lui empêcher la chute mortelle. "J'ai pas pu l'empêcher de chuter. J'ai pas réagis assez vite. Elle à dévalé un étage comme ça. Et elle ne s'est plus réveillée." Une mort lente, douloureuse. Tu te jettes dans les bras de ton photographe pour exploser en larmes toujours plus fort. Laisser sortir tout ce que tu peux sortir. Elle peut essayer de venir t'arracher de ses bras si elle y tient. Mais tu sais que ton encré se voudra féroce. Qu'il ne te laissera pas tomber.
Sujet: Re: bedroom hymns ± bricholas (hot) Sam 30 Nov - 13:34
1ier novembre - 22h
When you swallow someone whole, you are bound to choke I ate you up the day we first spoke
Tu laisses plusieurs minutes à Briannah, avant de décider d'aller la retrouver. T'es pas bien certain de comprendre ce qui lui prend autant de temps. Alors tu finis même par t'inquiéter. Au son de sa voix qui se veut relativement paniquée, tu ne peux t'empêcher de craindre le pire. De t'imaginer que quelqu'un tente de s'introduire chez elle. T'es pas le type le plus costaud qui soit, tu n'auras certainement jamais la force de repousser un mec un peu trop fort qui tenterait d'entrer à tout prix. La seule fois où tu as fait preuve d'un peu de violence au cours de ta vie, c'est quand tu t'en es pris à un paparazzi. Ca a été plus fort que toi. T'as été bien incapable de te contenir alors tu t'es jeté sur lui pour attraper son appareil photo et le balancer. Pour le coup, tu ne regrettes pas vraiment d'avoir ainsi craqué. Tu estimes, encore aujourd'hui, que c'était parfaitement mérité. Et tant pis pour l'argent que tes parents ont eut à sortir pour payer tant bien que mal son silence. En vain de toute façon. Puisque d'autres types dans son genre se trouvaient tapis dans l'obscurité et ont pris des photos de cette "violente altercation", de ce "coup de colère totalement injustifié", de ce "caprice de star" comme ont pu le titrer les magasines. La presse à scandales. Des conneries et encore des conneries. Tu n'as jamais vraiment été un homme violent Nicholas. T'es colérique et relativement capricieux, tout ça ne peux le nier. Mais tu estimes que c'est bien assez et qu'il n'est franchement pas utile d'en rajouter des caisses. Tu n'as déjà que trop de mal à t'accepter de cette façon. Ce n'est pas pour qu'on en rajoute des tonnes à ton sujet. Mais la presse aime à te faire sentir plus mal encore.
C'était le cas à cette époque en tout cas. Aujourd'hui, tu as envie de croire que tu t'es construit une certaine carapace et que tu es tout à fait capable de faire face sans trop de mal. Tu as envie de croire que tu n'es pas si faible que ça. Que tu es même relativement fort dans le genre. Mais peut-être que tu te trompes totalement. Tu ne sais pas vraiment. Tu ne sais même plus du tout ce qu'il en est. Ta seule certitude dans tout ça, c'est le fait que tu continues d'avancer malgré tout. Et que tu es parvenu à te forger une certaine image malgré tout. Tu n'es d'ailleurs pas mécontent de ne pas faire partie de tous ces photographes qui tombent les uns après les autres pour harcèlement sexuel ou, pire, pour attouchements. Parce que tu n'es pas ce genre d'homme du tout, soit. Mais certaines filles auraient pu le prétendre. D'autant plus que tu n'as jamais été bien fidèle. Que tu es même du genre à passer d'une femme à une autre, sans faire dans les sentiments. C'est plus fort que toi. De toutes évidences, tes fiançailles ont eut raison de toi. Tu as été pris de panique et t'es avéré finalement incapable de t'engager dans cette relation sans vrais sentiments. Sans un amour totalement dingue. Tu t'en rends un peu plus compte depuis quelques temps que tu n'es que trop attiré par la jolie et parfaite petite Briannah. Tu n'as jamais ressentis tout ça pour celle qui est désormais ton ex. Et surtout pas au début de votre relation pour le coup. Tu l'as toujours trouvé très belle, bien sûr. Mais sans doute comme tout le monde autour d'elle. Elle n'est pas mannequin pour rien. Mais l'attirance s'est arrêtée là.
Alors que Briannah, elle te captive, t'attire et te fascine tout entier. Parce que Briannah, tu as envie de passer du temps avec elle. Tu as envie d'avoir constamment tes mains sur elle et qu'elle ait toujours les siennes sur toi. Briannah, tu as envie de lui faire découvrir toutes les choses qu'elle ne connait pas. Tu ne trouves pas ça niais ni bête ni même ennuyeux. Tu trouves ça beau, intéressant et, encore une fois, fascinant. Tout chez elle te fascine il faut croire. Et ce n'est pas l'état dans lequel tu la trouves en plein milieu de son appartement, qui va te donner envie de la fuir. Loin de là. Et pas simplement parce qu'elle même ne semble pas du tout prête à te juger quand tu dévoiles tes propres phobies et tes tocs que tu trouves totalement insupportables. Elle est en larmes, prostrée sur elle même. En pleine crise de panique. Tu sais reconnaître ce genre de chose. Toi même tu ne fais pas ton fier quand t'es secoué par une violente phobie. Alors ce n'est définitivement pas toi qui iras la juger. Bien loin de là. T'es trop bien placé pour la comprendre, pour ça. T'as quand même bien du mal à comprendre précisément ce qui est en train de lui arriver alors que ses mots s'enchaînent. Elle a tout l'air d'être vraiment en train de s'adresser à quelqu'un. C'est évidemment la partie que tu comprends le moins. Tu ne vois pas du tout à qui elle peut bien être en train de parler. Mais ça ne t'empêche pas du tout de t'approcher d'elle. Tu tentes de la ramener à toi. De la faire revenir sur terre, à tout prix. Elle tente de t'expliquer ce qu'elle est en train de vivre et de ressentir. Pas de quoi t'aider à comprendre pour autant. Loin de là. Plus elle tente de t'expliquer, plus tu te perds.
Qui est Lali ? Tu n'as toujours aucune idée de ce qui se passe. Mais t'es bien décidé à comprendre. Tu ne peux certainement pas la laisser tomber dans cet état. La laisser tomber tout court à vrai dire. Et c'est finalement dans un rire des plus nerveux, qu'elle t'en dévoile un peu plus. L'ouragan Katrina. tu ne peux que te demander comment tu as bien pu ne pas faire le rapprochement plus tôt. Tu aurais du te douter qu'elle avait connu ça, au vu de l'endroit duquel elle vient. T'as été idiot Nicholas. Tu restes silencieux le temps qu'elle retrouve assez de souffle pour reprendre la parole. Mentionner les huit jours durant lesquels elle a tout l'air d'avoir vraiment souffert. De quoi te serrer le coeur, alors même que tu ne sais toujours pas tout. Que tu ne sais m^me pas encore grand chose en vérité. T'as les sourcils qui se froncent, dans l'attente de la suite, toujours. Une suite qui a le don de te faire avoir la chair de poule. De te faire frisonner de tout ton long. T'en as froid dans le dos d'imaginer ta belle connaître des moments si difficiles et si douloureux. Mais c'est de plus en plus clair et toi, tu n'as d'autre choix que d'accepter d'entendre tout ça. Parce que tu apprécies quand même bien le fait qu'elle soit ainsi en train de se livrer à toi. Parce que d'une certaine façon, elle est en train de te prouver qu'elle a toute confiance en toi. Assez pour se raconter de cette façon. Ce dont tu ne vas certainement pas te plaindre. Quand bien même elle est en train de dévoiler quelque chose de très sombre. Sans doute la pire chose qu'elle ait eut à vivre de toute sa vie.
T'es toujours accroupis devant elle quand elle te saute dessus. Qu'elle vient s'accrocher si fort à toi. Ca te fait basculer en arrière. Tu te retrouves ainsi assis sur tes fesses, les jambes ouvertes pour lui permettre de se blottir au plus près possible. Que sa poitrine se presse contre ton torse. Tes bras enroulés et serrés fort autour de son corps. Je suppose qu'on t'a déjà dis et répété que ce n'était pas de ta faute ... ? Que tu demandes tout bas. Parce que tu n'es pas certain que le lui répéter aujourd'hui, soit vraiment utile. Quand bien même, pour sûr, tu le penses dur comme fer. Et tu ne comprends pas comment elle peut encore culpabiliser, bien des années plus tard. Tout va bien Briannah ... Que tu tentes quand même en ne la serrant que plus fort encore contre toi. C'est la météo qui réveille ça ? Question posée alors que tu te redresses légèrement pour pouvoir planter de nouveau ton regard dans le sien. Et si on fermait les volets et qu'on mettait un peu de musique ? Tu proposes ça pour lui permettre de penser à autre chose qu'aux éléments qui ne sont que trop en train de se déchaîner au dehors. Tu n'as pas envie qu'elle se mette toujours plus dans ce genre de sale état. Tout ce que tu veux, c'est qu'elle puisse aller mieux. Que ta présence puisse, d'une façon ou d'une autre, lui apporter un peu de réconfort. Quand bien même tu ne sais pas si tu as vraiment ce genre de pouvoir sur elle. Tu peux quand même tenter d'y croire, coûte que coûte. Si tu veux bien me laisser deux petites minutes pour faire ça ?