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 Tiger in my heart again. {Bricholas}

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Message Sujet: Tiger in my heart again. {Bricholas}   Tiger in my heart again. {Bricholas} Empty Ven 1 Nov - 13:44




1ier novembre - 17h30
When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke



T'as la boule au ventre comme ça ne t'étais pas arrivé depuis longtemps, aujourd'hui. Tu ne saurais expliquer pourquoi t'es dans cet état. Dans le fond, tu sais bien que c'est en grande partie à cause / grâce à la jolie jeune femme qui ne va pas tarder à te rejoindre. Depuis la mi-septembre et cette fameuse soirée où vous vous êtes rapprochés comme jamais, vous n'avez pas trop eus l'occasion de vous revoir tous les deux. T'as bien été incapable de te retenir de lui voler quelques baisers entre deux séances, entre deux portes, quand elle te rendait gentiment visite. Vous n'avez eus qu'une autre séance tous les deux il y a peu de temps à la fin de laquelle elle s'est éclipsée sans demander son reste. Tu la devines sa gêne grandissante alors que t'es incapable de mettre fin à ta relation actuelle. Du moins, c'était le cas jusqu'à ce fameux jour où elle a pris la fuite et où t'as réalisé que t'allais finir par la perdre une bonne fois pour toutes. Alors t'as pris ton courage à deux mains et le soir même t'as eus cette profonde et sérieuse conversation avec celle que t'étais supposé épouser. Elle a eut du mal à encaisser, bien sûr. Mais n'a finalement pas été si surprise que ça. Elle a abandonné son solitaire sur la table en verre et s'est éclipsée. Deux jours après, toutes ses affaires avaient disparu de votre maison. De ta maison plutôt. Elle t'appartenait avant même le début de votre relation. Elle s'est contentée d'un dernier texto pour t'informer qu'elle logeait temporairement chez sa meilleure amie, une autre mannequin, à Manhattan. Et elle t'a souhaité une belle et longue vie. Sans rancune donc.

La bague de fiançailles a retrouvé sa place dans un écrin doré d'une bijouterie de la ville. Ton art a retrouvé sa place sur les murs de ton logement. Parce qu'elle n'appréciait que moyennement de voir tes oeuvres étalées ici et là ta fiancée. Sans doute le côté corps féminin qui n'était pas le sien, qui la dérangeait. Alors même que toi tu n'es fasciné que par la beauté de ces courbes et ces corps. Malgré cette rupture, tu n'as pas osé appeler Briannah pour le lui annoncer. T'avais bien trop peur d'apprendre qu'il était trop tard. Alors t'a fait durer la chose. Et surtout, tu t'es concentré comme jamais sur ton travail. T'as prévu la sortie officielle des premiers tirages de ton bouquin, dès ce premier novembre. Les rares. Ceux qui sont reliés à la main, sur du papier de très haute qualité et en grand format. Avec un autographe personnalisé pour chaque vente. Et une grande partie des droits qui seront reversés à des associations pour les femmes victimes de violences conjugales. Parce qu'ils vont coûter quelques milliers de dollars ces bouquins là. C'est ta façon de participer à la lutte contre la violence faite aux femmes. Tu ne t'en ventes pas, quand bien même c'est ce que certains tentent de faire remarquer sous prétexte que tu tiens à le préciser. Tu veux juste que les gens sachent pourquoi ces oeuvres là coûtent un tel prix. Et n'aillent pas s'imaginer que tout cet argent est pour toi. Tu n'as pas besoin de tout ça. Tu sais -ou plutôt t'espères- que le tirage plus large fonctionnera aussi bien que pour le premier. Et c'est bien là que tu comptes te faire de l'argent pour tout ton travail, bien sûr.

En attendant de connaître, ou non, le succès, t'as quand même la peur au ventre. A l'idée que ça ne fonctionne pas, soit. Mais aussi et surtout parce que t'es de nouveau en train de penser ardemment et non stop à la jolie modèle qui doit venir te retrouver aujourd'hui même. Tu lui as donné rendez-vous dans le quartier contemporain. Dans un studio qui n'est pas le tien, pour une nouvelle séance photo. T'en as froid dans le dos rien que d'imaginer qu'elle pourrait te repousser parce qu'il est trop tard et qu'elle a largement changé d'avis depuis le temps. T'avais l'intention de la voir plus tôt que ça pour lui demander son avis sur les couvertures disponibles de ton bouquin, mais t'as manqué de courage. T'espères juste qu'elle ne t'en voudra pas d'avoir finalement attendu le jour même de la sortie officielle, pour ça. C'est que tu ne bosses jamais le jour d'Halloween, toi. C'est un peu le jour qui regroupe absolument toutes tes phobies les plus insupportables.  T'es incapable de te promener en ville si  c'est pour croiser des zombies plus vrais que nature ou des types armés de fausses tronçonneuses. Y'a que les vampires que t'apprécies dans le genre. Surtout lorsqu'il s'agit d'une femme bien habillée et bien maquillée comme il faut avec le teint blafard d'un mort et le rouge à lèvres couleur sang. T'as déjà fait une séance photo de ce genre. Demandée par un magazine féminin. Au départ t'étais plus que partant alors que les mannequins portaient des tenues féminines et relativement sexy. Mais aussitôt qu'ils ont voulu rajouter des accessoires plus vrais que nature, t'as pris la fuite. Les araignées en plastique, c'était clairement trop pour toi.

A croire que le cercueil dans un coin, les fausses toiles, les bougies et les nombreuses citrouilles, ce n'était pas encore assez. T'as préféré te tirer. Rentrer chez toi pour retoucher un peu les photos. Y ajouter le brouillard et les ombres. T'as fait que ronchonner tout le temps que ça a duré et t'as envoyé le tout à tes clients, dans la foulée. Il faudra vraiment que l'on t'explique le bonheur que ça peut procurer que de se faire peur de la sorte. Parce que sans surprise, toi tu n'aimes pas même les films d'horreur. Une goutte de sang suffit à te faire tourner de l'oeil. Rien que d'y penser, t'en as d'ailleurs la chair de poule. A moins que ça ne soit l'idée que Briannah ne vienne pas te retrouver comme promis, qui te fasse un tel effet ? T'es déjà en train de tourner comme un lion en cage, alors même qu'il n'est pas encore l'heure que vous vous êtes fixés. T'en retrouves l'un de tes plus vieux pires et pires réflexes, qui consiste à te ronger les ongles en attendant son arrivée. Tout est prêt pour votre séance photo. Surtout, t'as pris le soin de ramener avec toi les trois exemplaires disponibles à la vente, de ton bouquin. T'attends plus que son accord pour lancer la vente officielle, en ligne. Que tu démarreras juste avant votre séance photo. Si elle vient ... S'il n'est pas trop tard. Elle a dit qu'elle viendrait. Tu n'as donc pas de raison de t'inquiéter à ce point ... T'es pourtant bien là à poireauter comme un crétin, en ayant la peur au ventre. Mais comme un grand homme l'a dit, le courage n'est pas l'absence de peur, mais d'avoir le courage de la vaincre. Alors t'arrêtes de vouloir fuir et tu te décides à affronter la chose. A affronter Briannah, qu'importe l'état dans lequel elle sera lorsqu'elle passera le pas de cette porte. Pour trouver un studio prêt à accueillir ses courbes toujours si parfaites et ô combien inspirantes pour toi. Une pièce baignée dans une semie obscurité tant il fait gris au dehors. Et qui ne sera bientôt plus éclairée que par quelques bougies. En attendant le début de la séance, t'as quand même allumé l'éclairage principal.  Alors que tu continues de tourner en rond. Alors que tu peines à supporter la tension qui noue tous tes muscles et qui pèse sur ton estomac.

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Message Sujet: Re: Tiger in my heart again. {Bricholas}   Tiger in my heart again. {Bricholas} Empty Ven 1 Nov - 16:48


tiger in my heart again
Nicholas - Briannah

« Deux êtres qui s'aiment se rencontrent toujours.» proverbe danois.
Un mois et six jours. C'est insignifiant, t'aurais pas dû compter le temps comme une incarcérée et pourtant. T'as vécu la plus belle nuit de ta vie ce soir là, la plus tendre et passionnée qu'il t'ai été donné de vivre. C'était si doux que t'as eu l'impression comme d'être sur un nuage de coton. T'étais dans ses bras, tu lui as appartenu le temps de quelques heures toutes plus jolies et intenses que les autres. T'as dérapé, t'étais prête à abandonner toute cette retenue. Prête à faire taire tes sales démons pour te permettre de vivre un peu comme tous les adultes de ton age. T'as ouvert la porte de ton cœur, celle de ton intimité à ton photographe pour qui ton myocarde s'est mit à s'agiter de façon nerveuse, frénétique, toujours plus fortement. Tu n'as rien contrôlé du tout, tu t'es laissée guidée par cette chaleur que vos corps entremêlés dégageaient. Tu t'es laissée électriser par le plaisir procuré par Nicholas attentif à tes limites. Puis vous vous êtes endormis l'un contre l'autre paisiblement, alors que l'idée de le voir disparaître le lendemain s'évaporait en même temps qu'il te chuchotait qu'il resterait à tes côtés, que tout ceci était réel et non un rêve. Que des moments comme ça, vous en avez plein d'autres à vivre. Ses mots étaient comme du miel, venaient apaiser ton palpitant redoutant le levé du jour. Car ce n'est pas à toi qu'il est promit Bri'.  


Les jours qui ont suivit ont été comme tu les imaginais. Étranges. Car une partie de toi brûlait d'envie de l'embrasser à nouveau, caresser sa peau avec tendresse et lui dire de jolies choses dans le creux de l'oreille. Au lieu de ça vous êtes restés à vos places de photographe et de modèle. C'était comme si cette fameuse nuit était un rêve, quelque chose de déjà foutrement lointain. Mais t'es pas courageuse Briannah. Loin de là. T'es incapable que de mettre le sujet sur le tapis, ne serait-ce que lui demander ouvertement en face à face s'il a apprécié ce temps en ta compagnie. Alors t'as laissé les choses se faire et revenir à ce point de départ trop professionnel à ton goût. T'as plus envie de ça, tu ne veux plus à devoir cacher ce que tu ressens à l'égard de ton tatoué. T'aimerais juste pouvoir avoir la chance d'être une possibilité et non une ombre gênante menaçant son mariage à venir. Tu ne veux pas t'interposer, le forcer à quitter cette femme qu'il doit aimer bien plus que toi pour lui avoir passé une bague au doigt. Alors tu te tais, t'essaies de rester à ta place du mieux que tu le puisses. Pourtant entre deux portes ou deux clichés on peut vous prendre à céder, vous embrasser fiévreusement pour mieux vous faire happer par la réalité. Tu ne sais plus sur quel pied danser, comme si tu te perdais entre plusieurs réalités dépendant de l'endroit où tu te trouves. Pendant dix huit mois le studio était ta zone de calme, l'endroit où tu allais pour te ressourcer et te sentir mieux. Maintenant à chaque fois que tu en sors tu as ce poids dans la poitrine, lancinant.

Vous n'avez pas franchement plus eu l'occasion que ça de vous revoir, lui travaillant d'arrache pieds sur son nouveau livre qui devrait sortir à tout instants et toi qui enchaîne les concours pour une nouvelle spécialisation. Chaque rentrée tu te rajoutes une masse de travail supplémentaire, t'aimes ça le challenge dans le fond. T'es épuisée, fatiguée, tu passes tes journées à courir à travers manhatthan pour rejoindre le campus puis la morgue, puis la bibliothèque universitaire... Tu t'es rendue compte de ton état lorsque tu t'es dérobée lors de votre dernière séance avec Nicho. T'as pas été capable que de rester là, à prétendre que ton cœur ne battait pas pour lui. Il n'a rien fait pourtant pour mériter que tu fuis d'une telle façon à la fin du shooting. T'as juste pris tes jambes à ton cou en t'excusant poliment. La vérité, c'est que t'as pas été capable d'aller bien loin. Tu t'es contentée d'exploser en larmes quelques pâtés de maisons plus loin entre deux ruelles. Tu sais pas comment gérer tout ça, t'as aucune idée de quoi faire. Quoi dire. T'as l'impression d'être une imbécile n'arrivant à rien, constamment en surplace. Tes sanglots étouffés relâchaient toute cette frustration, ce flot de sentiments que t'es incapable de comprendre et de gérer surtout. Tu laisses tout ça te grignoter, te consumer alors que plus le temps passe plus tu te convaincs que jamais vous ne vivrez une autre nuit comme celle passée ensemble. Qu'il n'y aura jamais de Nicholas et toi. Tu ne le mérites pas, t'es qui hein Briannah? Juste une campagnarde un peu étrange.

T'as été étonnée lorsque tu as reçu ce texto de ton barbu t'indiquant une adresse différente de celle du studio pour votre séance photo du jour. T'as toujours été chez lui pour travailler ou parfois à l'extérieur mais jamais dans d'autres murs que les siens. Curieuse, tu réponds que tu seras là. T'as l'air d'une idiote à hésiter sur ton clavier quant à l'ajout d'un éventuel smiley. Tu te contentes de cette petite étoile que tu mets généralement en fin de message. Juste pour paraître moins froide d'autant plus après cette dernière fois des plus étranges. T'es distraite, ton professeur vient à te le faire remarquer alors que le bistouri en main et penché sur l'un des corps offert à la science sur lesquels vous vous entraînez ton regard se perd dans le vide. Plus que quelques minutes à tenir avant la fin de ta journée. Avant que tu ne puisses t'excuser platement, peut-être trouver un peu de courage pour percer l'abcès. Avouer que depuis plusieurs semaines tu ne penses qu'à lui tout le temps, que t'aimerais pouvoir le voir plus et profiter de sa compagnie. Pouvoir aller boire un café ensemble et laisser vos doigts s'entrelacer, marcher main dans la main dans un parc ou même juste dans la rue alors que vous rejoignez sa voiture ensemble. T'aimerais ne plus avoir à te cacher, être sincère avec lui. Parce que t'as l'impression de naviguer entre deux eaux, de développer le mal de mer. T'as besoin d'être fixée, tu veux être fixée. Même si ça peut aussi te faire mal si jamais Nicholas se décide de revenir sur ses mots. Tu ne pourrais pas lui en vouloir après tout.

En chemin jusqu'à l'adresse donnée, tu t'repasses dans la tête l'espèce de monologue que tu t'es préparée. T'es franchement bête à te le réciter pour essayer de te convaincre d'un courage soudain. En vérité tes mains sont moites, ton ventre se tend et ta tête bourdonne. T'espères sincèrement ne pas te décomposer lorsque tu te retrouveras devant lui. Ne pas te retrouver muette d'un coup d'un seul. Je ressens des choses quand je suis avec toi, je ressens des choses pour toi quand t'es pas là. T'es toujours dans mes pensées, t'en sors jamais. Et cette nuit partagée, elle a tout embrasé. C'est tellement puissant, j'en perds mes moyens. Et j'suis désolée d'avoir fuis. Désolée de t'avoir tourné le dos la dernière fois plutôt que de trouver la force de te dire tout ça. J'ai des sentiments pour toi et j'le contrôle pas, ça me fait peur parce que c'est fort et que tu n'es pas tout seul et que j'peux pas t'imposer ça. Ouais, comme si t'allais être aussi forte que ça ma grande. Tu secoues la tête, tu tentes de retrouver tes esprits alors que t'arrives à destination. Tu pousses la porte du bâtiment. "Nicholas?" Que tu te hasardes à demander alors que tu pénètres dans l'inconnu des lieux que tu découvres. Il est beau cet endroit, moins que le studio de ton photographe cependant. Tu finis par déboucher dans une salle sans lumière naturelle, uniquement éclairée du plafonnier. Tes opales se posent contre ton barbu semblant tourner en rond, impatient. T'es pourtant pas en retard, t'es même plutôt en avance comme à ton habitude. D'un pas hésitant, tremblant tu t'approches de lui. Comme prévu tu perds tout tes moyens, t'es pas une femme forte Bri' ça serait bien que t'arrêtes de penser le contraire. "Hey..." Que tu murmures faiblement en te frottant le coude de façon nerveuse le regard vers tes pieds. Plantée face à lui, tu relèves le visage tout en te mordant la lèvre avec force. Bordel tu te décomposes totalement, sur le point de claquer d'une crise cardiaque. C'est possible, de mourir d'amour? "Je suis désolée. Désolée d'avoir fuis. Je... Tu sais faut que j'te dise quelque chose... Et j'sais pas comment faire." Autant t'jeter dans le grand bain non? Au pire quoi? Tu t'casses la gueule un peu plus? T'es déjà pas bien fière. "J'en veux d'autres des nuits avec toi. Plein même. Autant que j'puisse plus les compter. J'veux plus, te donner plus. Apprendre plus. Je veux plus me cacher, j'aime pas ça le cache cache de toute façons..." T'es une gamine, tu t'emballes comme une adolescente et tu perds totalement le fil de tes paroles. Ah il est beau ton petit discours bien préparé et apprit sur le bout des doigts. Maintenant il doit te prendre pour quoi, Nicholas?

(c) DΛNDELION / MORPHINE  Tiger in my heart again. {Bricholas} 3794924939

@Nicholas Crain Tiger in my heart again. {Bricholas} 697000959 Tiger in my heart again. {Bricholas} 1505825564 Tiger in my heart again. {Bricholas} 2559962025 Tiger in my heart again. {Bricholas} 3227196488
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Message Sujet: Re: Tiger in my heart again. {Bricholas}   Tiger in my heart again. {Bricholas} Empty Ven 1 Nov - 18:10




1ier novembre - 17h30
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T'as quand même une certaine hâte de la voir débarquer, Briannah. Belle et éclatante de luminosité dans sa nitescence. T'as hâte et en même temps, le fait est que t'as peur. Parce qu'il va bien falloir que tu trouves le courage de lui dire que t'as enfin rompus et pour l'inviter à dîner. Parce que t'as vraiment envie de faire les choses bien avec elle. Parce qu'elle te donne de folles envies de relation amoureuse pure, avec des sentiments on ne peut plus sincères. Si elle veut bien de toi, bien sûr. Si elle est d'accord pour tout ça. Si elle y tiens vraiment à ce que votre relation prenne enfin une envolée magique et jolie comme tout. Parce que t'es persuadé que vous avez de belles jolies à vivre tous les deux. Il suffirait juste que pour une fois dans ta vie tu fasses preuve d'un peu de courage. Ce qui n'est pas simple pour un type comme toi qui est habitué à ce que tout lui tombe tout cuit au coin du bec. Y'a que ta carrière que t'as du construire dès le début parce que t'as finalement refusé de te tourner vers une carrière d'acteur qui semblait pourtant se profiler. Ce n'est pas que tu n'as pas du tout aimé jouer la comédie. Mais les critiques ont achevé de te convaincre que tu n'étais pas du tout fait pour ça. Il faut bien admettre que tu n'as pas besoin de grand chose pour faire marche arrière. Il suffit de te dire et de te répéter que tu es mauvais dans quelque chose, pour que tu te contentes de hocher positivement la tête avant de tout annuler.

Tu dois bien reconnaître que tu supportes quand même assez mal la critique. Et c'est en grande partie pour ça que t'es à ce point terrifié à la pensée de ton livre qui doit maintenant sortir. T'as la peur au ventre à l'idée que ça ne fonctionne pas. Et si les gens trouvent que c'est trop ressemblant à ton premier bouquin ? Et s'ils estiment que c'est moins bon, pas particulièrement beau et que ça ne transmet aucune émotion ? T'y as vraiment mis tout ton  coeur. Surtout à bosser autant avec Briannah qui est présente dans trente pour cent du bouquin au moins. Parce qu'elle est bien trop belle et bien trop parfaite. Et parce que tu n'as jamais pris autant de plaisir à travailler avec une femme.  Elle te fascine et elle t'inspire. Presque trop. Pas étonnant que t'ais si souvent envie et besoin de travailler avec elle. Quand t'as eus à faire ton choix dans les nombreux clichés présents sur ton ordinateur, t'as fais une première sélection qui ne comportait que trop de photos d'elle. Et c'est aussi la raison pour laquelle les trois couvertures disponibles, sont des photos d'elle. Aucune autre ne lui arrive la cheville. C'est aussi simple que ça. T'espères juste qu'elle ne le prendra pas autrement. Qu'elle n'aura rien contre l'idée d'être la fameuse couverture de ton bouquin. Tu ne sais pas jusqu'à quel point elle apprécie de poser nue sous ton objectif. Tu ne sais pas si elle a déjà réalisé le fait qu'un jour elle apparaîtrait dans un bouquin de ce genre, qui se vendrait sans doute à quelques millions d'exemplaires à travers le monde.  Apparaître sur ton compte Instagram, ce n'est rien à côté de ça.

T'as le coeur qui bat la chamade dans ta cage thoracique. Qui semble vouloir se faire la malle plutôt que d'affronter la jeune femme qui ne devrait plus tarder. Qui arrive, même. Elle pousse la porte du studio bien en avance. Tu piles net, regard un peu surpris qui vient trouver la jeune femme aux joues rosies par l'air frais de l'extérieur. Elle est tellement belle Briannah. Tu passes ton temps à t'extasier de ce fait indéniable. C'est plus fort que toi en même temps. Qu'est-ce que t'y peux au juste, si elle est vraiment tellement belle que t'en perds tes mots quand elle se pointe devant toi ? T'as le souffle coupé alors qu'elle n'a encore rien fait d'autre que souffler ton prénom et s'approcher de toi. T'as un sourire qui trahit déjà ta joie de la voir débarquer. Un sourire qui, pourtant, est déjà en train de faner. Alors que tu prends conscience de toute la tension qui semble l'habiter.  Tu ne l'as jamais vu comme ça Briannah. Alors t'imagines déjà le pire. T'as presque envie de poser tes mains à plat sur tes oreilles pour ne pas écouter la suite. Tant t'es persuadé que ça ne va pas te plaire du tout. Tu ne trouves pas même le courage de lui offrir la moindre réponse. T'as les oreilles qui sifflent d'avance, tant tu t'attends à l'entendre balancer une horrible nouvelle. Parce que c'est ça. C'est forcément ça. Elle va t'annoncer qu'elle ne veut plus poser pour toi. Elle va te dire que c'est devenu trop compliqué pour elle. Que t'as été trop long, qu'elle doute, qu'elle n'a plus confiance, qu'elle n'est plus à l'aise. Elle va accepter que tu publies ton bouquin avec les photos d'elle en guise de dernier cadeau et tourner les talons pour ne jamais plus revenir sur ses pas. T'es déjà en train d'imaginer les mots, le discours, la nouvelle. T'affiches peut-être même déjà un teint blafard alors que le sang quitte ton visage.

Ah oui ? Que t'arrives à peine à marmonner d'une voix faible, alors qu'elle t'annonce qu'elle a un truc à te dire. Tu le sais. Tu le sens venir. Tu préférerais qu'elle tourne les talons maintenant. Qu'elle n'aille pas au bout de ses mots. Qu'elle parte et prenne et quelques jours pour y réfléchir de nouveau. T'es pas prêt à la laisser filer la jolie Brianah. Mais t'as jamais trop eus à te battre pour quoi que ce soit ni qui que ce soit. T'es trop habitué à ce que tout t'arrive, tout te tombe dessus de droit. Et finalement, les mots reprennent. Elle n'hésite plus. Elle y va franchement. Et ce n'est pas du tout ce à quoi tu t'attendais. Tu lâches un soupir brutal et soudain. Tu te débarrasses d'un trop plein d'air que t'as gardé trop longtemps dans tes poumons. Ce n'est pas du tout ce à quoi tu t'attendais. C'est, forcément, bien mieux. Bien meilleur. Tu lèves haut  les sourcils et t'ouvres la bouche pour répondre. Puis la refermes. La rouvres encore. Mais rien ne vient. Tu lâches un autre soupir et dans la foulée, plusieurs choses arrivent dans le même temps. Deux à vrai dire. Tes mains qui se posent sur ses joues fraîches pour attirer son visage au tien. Et le tien qui s'en approche dans le même temps pour coller tes lèvres aux siennes. Vos bouches se percutent, fort. Tu l'embrasses, fort. T'appuies sur ses lèvres des siennes. La respiration hachée, tu l'embrasses comme un putain de désespéré. T'as frôlé l'envie de pleurer tant la panique était de mise.  Et tu te sens vraiment idiot maintenant que tu réalises que t'étais à mille lieux de la vérité. Que tu t'attendais au pire alors que Briannah elle est là. Elle est toujours là. Elle t'attend depuis probablement ce qui doit être une éternité à ses yeux. Et pourtant elle est encore là à t'attendre.  Et c'est elle qui, encore, vient faire le premier pas. Parce que t'es qu'un idiot d'incapable qui ne fait pas les choses comme il faut. Parce que t'as été submergé par l'arrivée soudaine de sentiments pour ce charmante petit brin de femme. Tu lui voles quelques autres baisers désespérés, avant d'enrouler un bras autour de ses épaules pour la ramener contre toi. Serrer son corps aussi fort que possible contre le tien et perdre ton visage au creux de son cou. Elle sent le monoï. Toujours.

J'voulais justement t'inviter à aller dîner quelque part. Tu me coupes un peu l'herbe sous le pied. Que tu marmonnes tout bas, la voix à moitié étouffée par la position que t'as pris pour la câliner aussi fort. Pour t'assurer qu'elle est vraiment là, contre toi, devant toi. Que t'es pas en train de rêver comme un crétin qui fantasme depuis longtemps sur une fille. Du coup tu veux bien aller dîner quelque part avec moi ? Que tu demandes, sans doute un peu bêtement, dans la foulée. T'oublies même de préciser que t'as rompus tes fiançailles, dans l'emballement général. Enfin après ... Tu trouves le courage de te redresser pour retrouver son regard du tien. Mais pas le courage de t'éloigner d'elle pour autant. Quand on aura bossé. Parce que tu ne l'as certainement pas faite venir pour ça. T'avais réellement l'intention de travailler avec elle sur un nouveau shooting photo. Et tu l'as toujours.

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Message Sujet: Re: Tiger in my heart again. {Bricholas}   Tiger in my heart again. {Bricholas} Empty Sam 2 Nov - 4:39


tiger in my heart again
Nicholas - Briannah

« Deux êtres qui s'aiment se rencontrent toujours.» proverbe danois.
Tu t'en veux. Horriblement, terriblement. T'aurais pas dû lui tourner le dos de cette manière l'autre fois. T'aurais pas dû fuir de cette façon pour l'abandonner à son propre sort alors qu'il se voulait des plus gentils et des plus tendres comme à son habitude. Mais t'en pouvais plus, de faire semblant. De prétendre que cette nuit était du flan et que tu n'en avais rien à faire. C'est faux, tout sauf vrai. Il te hante, il ne quitte plus tes pensées. T'en deviens distraite, oubliant ce qui peut bien se passer autour de toi. On te prend à être dans tes pensées à ne pas vraiment faire attention au reste. T'y peux rien, t'es fatiguée, sur le point de craquer si jamais tu n'obtiens pas des réponses très rapidement. T'as énormément de mal à faire comme si rien ne s'était passé. Comme si vous n'aviez pas partagés tes draps, comme si tes premiers réels orgasmes n'étaient pas grand chose. Monnaie courante. T'as été bêtement vexée lorsque tu n'as remarqué aucun changement de sa part avant de te rappeler que tu n'en avais eu aucun non plus. Que t'étais pas forcément blanche comme neige et que ça te rongeais. Cette femme, elle est devenue comme une obsession. Quelque chose à laquelle tu pense tous les jours. Tu passes au dessus d'elle, tu n'hésites pas un seul moment pourtant. Pourquoi tu ressens une telle chose, une telle pique dans ton estomac? Tu te rends compte qu'un obstacle se met en travers de votre route et tu ne peux pas le déloger toi même. T'as pas la force et puis c'est pas vraiment à toi de le faire.

Tu as su respecter sa condition combien même cela pouvait être difficile. Combien c'était douloureux que de ne pas succomber à l'envie que de lui porter un café ou ne serait-ce que de t'inquiéter de sa condition. Tu n'as pas franchement eu besoin de retenir tant tu t'es noyée sous la montagne de travail s'étant pointée sans prévenir et à laquelle tu devais répondre rapidement. T'as repoussé l'échéance de vos retrouvailles bien trop à ton goût, tant que tu as pu préparer un cours speech à lui débiter à ton arrivée. Ton réel plan consiste à ne pas le laisser parler, tu t'en fous t'as besoin de sortir ce qui te ronges depuis plus d'un mois. Tu peux pas te dégonfler maintenant, pas après tout ça. Tu marches d'un pas décidé vers l'adresse que Nicholas t'as filé un peu plus tôt par texto. Ton myocarde s'excite, palpite ans ta poitrine pour cogner contre ta cage thoracique nerveusement. Tu te voudras conquérante, convaincante alors tu lui exposeras tes arguments les uns après les autres pour ne pas trop avoir l'air d'une folle ou le moins possible si cela est faisable. T'hoches la tête nerveusement comme pour chasser les idées parasites qui t'assaillent. Tu vas y arriver, tu réussiras à te faire entendre sans te laisser marcher sur les pieds par qui que ce soit Briannah. T'es décidée, résolue à y arriver. Il faut que tu y croies, il faut t'en persuader. T'accélères le pas, le frais de l'air venant faire rougir tes pommettes un peu plus. Ton regard se porte sur les feuilles dorées virevoltants au vent les emportant loin de tout. T'es un peu comme l'une de ces feuilles mortes volant au gré du vent. Ne calculant rien, ni même la chute inévitable et qui sait c'est peut-être ce qui t'attends ce soir. Un refus concis, net, précis.

Tu arrives à l'adresse donnée, pousse la porte du studio plus moderne que celui de ton photographe. T'aimes trop ces murs entre lesquels tu te perds depuis près de vingt mois maintenant ou presque. Votre collaboration a su atteindre les sommets pour s'essouffler, stagner pour ne laisser place à rien d'autre que l'incompréhension. T'as besoin de savoir, d'être fixée pour pouvoir avancer. Tu seras capable d'encaisser son refus, l'idée qu'il ne puisse se séparer de sa promise. Tu as eu le temps d'y penser longuement, de te rendre compte que finalement tu adoptais le comportement que tu avais si longtemps fuis. Tu ne veux pas lui poser d'ultimatum, tu ne veux pas t'imposer à lui. Pourtant t'as ce besoin maladif d'être fixée. De savoir que comme il pouvait te le répéter cette nuit n'était que la première d'une longue lignée à venir. Que vous méritez bien mieux que ce que vous avez été en capacité de vous offrir. Tu pousses la porte, fébrile tout en indiquant ton arrivée de ta vois comme tu le fais à ton habitude. Tu ne tiens pas à le surprendre pour le faire sursauter, surtout en cette période d'Halloween. Petite tu adorais ça, tu passais ton temps à enfiler des déguisements improbables et à te promener dans les rues de la nouvelle-orléans en compagnie des jumeaux ne te quittant pas d'une semelle. T'avais l'habitude d'être cette citrouille brouillonne dans ce tas de tissus ajustés par ta mère pas franchement douée en couture. T'étais heureuse pourtant que de faire le tour du bayou pour récupérer quelques bonbons, chewing-gums, paillettes et présents.

Tu ne manques pas de trouver ton encré tournant en rond. Tu marques un temps de pause, l'observes alors que ton souffle est presque hors d'haleine. Tu ne t'es pourtant pas hâtée tant que ça si? T'es en avance comme à ton habitude car tu sais qu'il apprécie ce petit détail. T'as les yeux brillants, culpabilité mêlée à ce questionnement dans ton être te faisant te remettre en question entièrement. Tu ne te laisses pas le temps de réfléchir que tu te plantes devant ton photographe pour perdre tes moyens. Tu déballes des phrases n'ayant pas grand sens, tu t'emballes alors que t'essaies de lui exprimer ce que tu veux vraiment. Tes joues sont couleur pivoine, t'as le palpitant qui crépite dans ta poitrine rageusement. Flot de mots tous plus forts les uns que les autres, tu vois que Nicholas s'étant inquiété de ta soudaine confession se veut plutôt relaxé, le sourcil arqué d'une manière que tu ne saurais décrire. Surprise plaisante? T'en sais rien. Vraiment. Jusqu'à ce que ses lèvres viennent saisir les tiennes pour te rendre transie de plaisir. Pas de mots, juste ce rapprochement entre vos carcasses retrouvant de leur couleur alors qu'elles sont dans un périmètre très rapproché. Tu ne veux pas vivre sans lui, tu ne le peux plus. Tu n'en as pas envie. Nicholas, lui et seulement lui. Pas vrai Briannah? Il te vole le peu de résistances que tu peux avoir alors que son bras vient se loger autour de tes épaules pour qu'il puisse s'enfouir tout contre toi. Dans le creux de ton cou/tes bras. Tu réprimes une plainte de contentement tant tout ceci te procures du bien. Vient réparer ton âme fissurée.

Il vient t'inviter. A dîner, de façon plus précise. Vos corps entremêlés tu te laisses bercer par sa chaleur ne t'ayant que trop manquée. Tu ne veux plus vivre un tel écart entre vous, avoir ce sentiment de myocarde au bord du précipice. Tu veux t'offrir à lui, tout lui donner sinon rien. Tu ne peux pas supporter cet entre deux plus longtemps. Une plainte de satisfaction s'échappe de ta gorge alors que t'enserres un peu plus ton photographe s'arrachant à la chaleur de tes bras contre ton gré. Incapable de parler jusqu'à ce qu'il vienne s'arracher de toi avec violence, tu jettes ton regard dans le sien alors qu'il propose de se mettre au travail. "Non Nicholas, tu ne m'as pas bien comprise..." Que tu souffles tout bas tes yeux trouvant à nouveau le plancher alors qu'il te garde tout contre luit. Il y a bien plus qu'un dîné en jeu, tu ne peux pas continuer tout ceci en sachant qu'une autre femme partage sa vie. Tu ne veux pas. T'es prête à te retirer si tel est son choix. Mais tu tiens à te préserver, surtout. De blessures inutiles, que tu ne saurais panser. "J'suis jalouse... C'est pas moi ça tu sais. De jalouser... Ta future femme, celle à qui t'as promit un joli mariage et tout le tralala. J'peux pas exister quand elle est là, quand tout ce qui me tient debout la nuit c'est cette relation interdite que l'on entretient." Tes lèvres tremblent, tes yeux se voilent de larmes. Tu ne lui veux aucunement, c'est toi qui t'es invitée de la sorte. Incapable de respecter quoi que ce soit ne serait-ce que tes principaux idéaux. "J'peux pas être là tant que tu lui appartiens. On peut pas continuer ça si... Si..." Pourquoi c'est si dur d'être adulte? Que de faire face à cette boule impressionnante de sentiments menaçant de s'effondrer au moindre instant? "J'aimerais être celle qu'il te tarde de rejoindre le soir, celle qui hante tes pensées toute la journée. Parce que je ressens des choses, des trucs incroyables même pour toi. J'peux pas mettre de mots dessus mais c'est bien là.." Tu murmures à présent, ton visage s'étant relevé progressivement vers le sien au même rythme que la pulpe de tes phalanges caressant ses pommettes. Tu ne peux pas poser pour lui dans de telles conditions. T'as besoin de savoir. D'être fixée, Briannah.


And at last I see the light
And it's like the fog has lifted
And at last I see the light
And it's like the sky is new
And it's warm and real and bright
And the world has somehow shifted
All at once everything is different
Now that I see you.




(c) DΛNDELION / MORPHINE  Tiger in my heart again. {Bricholas} 3794924939


@Nicholas Crain Tiger in my heart again. {Bricholas} 2781936883 Tiger in my heart again. {Bricholas} 3227196488 Tiger in my heart again. {Bricholas} 3227196488
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Message Sujet: Re: Tiger in my heart again. {Bricholas}   Tiger in my heart again. {Bricholas} Empty Sam 2 Nov - 11:02




1ier novembre - 17h30
When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke



T'avais vraiment pas prévu, toi, quand t'as commencé à bosser avec elle, que t'allais tomber à ce point. Quand elle est entrée et s'est foutue à poil en un rien de temps, tu n'avais aucune idée de ce dans quoi vous vous lanciez. Non tu ne savais pas. Tu ne savais rien. Et quand t'as commencé à t'en rendre compte, il était déjà trop tard. Beaucoup trop tard. T'étais pas loin d'être déjà fou d'elle. Et aujourd'hui, tu serais bien incapable de te passer de sa petite et ô combien parfaite personne. Tu ne vois pas comment tu le pourrais. Et il n'est pas uniquement question de votre partenariat professionnel. Elle est tellement plus que ça, ta belle muse. T'es toujours fasciné par elle toute entière. Par la perfection de ses traits, de ses courbes, de son corps tout entier, de sa façon d'en jouer aussi et surtout. C'est d'abord de façon professionnelle que t'as eus un coup de coeur pour elle. Tu venais à peine de te fiancer et même si tu n'étais déjà plus fidèle, tu ne pensais pas que t'allais être pris au piège de cette façon. Tu ne savais pas que t'allais tomber toujours plus bas pour elle. Tu ne pensais pas que sa perfection allait à ce point t'atteindre. Et tu ne pensais certainement pas non plus que sa perfection s'étalait sur le reste de sa petite personne. Dieu ce qu'elle te fascine Briannah, quand elle rit aux éclats sans se soucier de ce que l'on pourrait penser d'elle. Dieu ce qu'elle te captive lorsqu'elle prend ses airs très sérieux pour avouer à voix basse qu'elle a encore passé sa journée à bosser. Et ses airs de petite fille penaude quand elle avoue avoir oublié de manger.

T'es fou de cette fille et il aura finalement fallut que vous passiez une soirée et une nuit ensemble, pour que tu réalises vraiment à quel point. Tu ne saurais toi même expliquer la raison pour laquelle tu as ensuite autant tardé à la recontacter. Ce que t'as bien pu attendre ces dernières semaines, si ce n'est qu'elle se lasse de son côté. T'as pris le risque, faute de courage. Mais c'est malheureusement un grand classique chez toi. Parce que t'es bien incapable de faire quoi que ce soit dans le fond. T'es toujours là à attendre que les choses arrivent toutes prêtes et te tombent dessus sans que t'ais à lever le petit doigt pour ça. Les raisons qui font que t'es ainsi, sont assez claires. Le fait est que t'as bien trop été habitué à tout ça. Depuis toujours on t'apprend que tu mérites de tout avoir nécessité de forcer les choses. Parce que ta famille est riche et célèbre, tout arrive toujours. T'aurais évidemment préféré ne pas être ainsi. Mais tu ne maîtrises plus rien du tout depuis bien longtemps. Et ensuite tu ronchonnes quand tu vois certaines choses te faire un peu de résistance. Comme ta relation avec Briannah qui vient de connaître un arrêt brutal parce que tu n'as pas fait ce qu'il fallait, au bon moment. Et son silence ces derniers jours n'a pas été fait pour te rassurer. Alors forcément que t'as la peur au ventre quand elle te rejoint et se pointe brutalement devant toi. Forcément que tu t'attends au pire. Et forcément, encore, que t'es soulagé quand elle te souffle bien d'autres mots que ceux que tu craignais d'entendre.

T'as, forcément, une réaction des plus vives quand tu attires son corps au tien pour lui voler quelques baisers désespérés. Que tu la serres ensuite contre toi en l'invitant à dîner. Tu t'attends à un oui après tout ça. Après ses confessions et son abandon total. Tu penses vraiment que ça va être aussi simple que ça. Parce que, selon toi, il n'y a aucune raison pour que ça ne soit pas le cas. Mais de nouveau, elle reprend la parole et ses mots ne sont pas fait pour te rassurer. T'en as le sang qui se glace lorsqu'elle affirme que tu n'as pas compris. De nouveau le coeur qui palpite et la pâleur cadavérique qui s'installe sur ton visage. T'es pris de panique alors que tu t'attends de nouveau au pire et tu fais un pas en arrière, laissant tes bras retomber le long de ton corps. Ah bon ? Que tu marmonnes tout bas dans l'espoir de ne pas trop montrer ta peur. Alors même qu'elle doit déjà bien se lire sur ton visage. Que t'es en train d'envisager le pire encore une fois. C'est les montagnes russes dans ton corps. T'as le coeur qui ne va pas tarder à s'échapper si ça continue ainsi. Elle baisse la tête avant de reprendre la parole. Et de nouveau t'as le coeur qui loupe un battement pour repartir de plus belle. Cette fois t'as le réflexe un peu stupide et un peu naïf de poser ta main dessus comme si tu pouvais le retenir de s'en aller. Cette fois, tu la laisses parler. Alors même que tu devines sa souffrance et que t'aimerais y mettre fin en la rassurant tout de suite. Tu ne veux pas la couper encore une fois.

T'as beau être soulagé et rassuré au possible par sa confession et la déclaration qui vient avec, t'as quand même le coeur en vrac de la voir dans cet état. Mais Briannah ... Cette fois tu n'oses pas poser tes mains sur elle. Tu recommences à douter de tout. A douter d'avoir le droit de tout ça malgré ses mots, malgré sa confession. C'est terminé ... Mes fiançailles ... J'y ais mis fin il y a quelques jours. Que t'avoues du bout des lèvres, le regard posé sur elle qui ne s'en détourne plus. C'est ce que je voulais te dire aussi. Tu te gardes bien de lui faire remarquer que tu l'aurais déjà fait si tu n'avais pas été à ce point troublé par sa propre confession balancée avec une telle hâte. Dans le fond, vous êtes tout autant maladroits l'un que l'autre. Et tout autant troublés par ces belles choses qui vous lient et vous relient tous les deux. Sans pour autant être assez à l'aise pour savoir mettre des mots dessus. T'en es de plus en plus conscient, maintenant que tu sais que tu n'es pas le seul dans ce bateau. Qu'elle connait les mêmes galères que toi. Alors même que vous souhaitez les mêmes choses. Dans le fond, vous êtes vraiment deux idiots pris de panique sans raison valable. J'ai rompus il y a quelques jours déjà. J'attendais seulement de te voir pour te le dire. Enfin, tu oses ramener une main sur l'une de ses joues alors qu'elle même en fait en sorte de maintenir un semblant de contact physique entre vous. Je pense déjà à toi tout le temps ... Et t'as pas idée comme tu m'as manqué ces derniers jours ... J'avais qu'une hâte, c'était de te retrouver pour te dire tout ça ... Mais j'étais terrifié à l'idée qu'il soit trop tard... Que t'avoues également dans la foulée. Autant le dire clairement que t'as eus peur. Que t'es tout le temps effrayé de cette façon. Que tu t'attends toujours au pire tant tu doutes de tout. Tant, tout, a le don de te faire hésiter.

CODAGE PAR AMATIS



@Briannah Duparc Tiger in my heart again. {Bricholas} 3227196488 Tiger in my heart again. {Bricholas} 3556163343
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Message Sujet: Re: Tiger in my heart again. {Bricholas}   Tiger in my heart again. {Bricholas} Empty Dim 3 Nov - 7:00


tiger in my heart again
Nicholas - Briannah

« Deux êtres qui s'aiment se rencontrent toujours.» proverbe danois.
Lorsque tes pas te mènent à l'adresse du studio de Nicholas, tout un tas de questions te viennent en tête. Déjà pourquoi ne désire t'il pas te voir chez lui comme à votre habitude? Ce lieu te sera t'il fermé désormais? Ta fuite de la chose y est elle pour quelque chose? Et si il ne voulait plus te voir, ni travailler avec toi? Si tout simplement il s'était lassé, qu'il désirait permettre à son histoire avec sa promise de voir le jour? T'aurais pas d'autre choix que de sourire en ravalant ta tristesse. Lui souhaiter le meilleur puis lui tourner le dos. Tu peux plus retourner à cette relation "professionnelle" que vous entreteniez jusqu'à cette nuit partagée. Tu ne le veux pas, tout simplement. T'en as pas envie, c'est trop pour toi. Pas maintenant qu'il t'as permit de toucher les étoiles du bout des doigts, pas maintenant alors que toi tu te sens justement prête à t'offrir entièrement, à passer à la vitesse supérieure si ceci est une expérience qui l'intéresse. Car il n'y a qu'avec lui que tu ressens de telle chose, qu'en sa compagnie que ton myocarde s'excite autant pour tambouriner dans ta poitrine fiévreusement. T'en as pas connu des hommes, aucun ne te méritait, aucun ne semblait être investi dans sa relation avec toi pour que tu puisses ouvrir ton cœur. Aucun avant ton tatoué, avant Nicho et ses bras. Ses lèvres douces et ses doigts joueurs. T'es plus grand chose en son absence, t'en oublierais presque comment respirer.

T'as ce speech débile que tu t'répètes comme un mantra, comme pour t'accrocher à la réalité et ne pas la laisser s'en aller. T'as besoin de lui dire ce que tu as sur le cœur. C'est maintenant où jamais Briannah et tu ne t'en rends que trop compte. Tu ne le sais que trop bien déjà qu cela viendrait relever du miracle si tu réussis à articuler ne serait-ce que quelques mots face à Nicholas sans te décomposer. T'es loin d'en être sure, tu sais à quel point t'es pas fiable ni stable. Alors pourquoi t'arriverais à assumer tes sentiments pour lui? D'où t'viendrais le courage que de lui débiter ces quelques phrases sans te démonter, sans t'interrompre pour te laisser aller du début à la fin? Rien n'est sûr, tout est incertain. Tu secoues la tête vigoureusement. Faut qu'tu reviennes à toi, faut pas que tu laisses abattre par ce stress grignotant tes entrailles. Il faut tu te ressaisisses, qu'tu reviennes sur la terre ferme. T'accélères un peu le pas, en suivant les consignes de on GPS alors que ce dernier vient à t'indiquer que tu es bien arrivée. Tu n'attends pas, gravis les quelques marches menant à l'entrée et tu pousses la porte du studio le cœur battant à tout rompre. Tu laisses ta voix se porter alors que tu notifies ton arrivée, ôtant tes chaussures comme ce réflexe que tu as pu développer en posant pour lui entre ses murs. T'es sur le point d'claquer Briannah, alors que tu t'approches de lui pour venir te planter droite comme un piquet devant son corps en oscillant entre tes pieds et son regard inquiet.

Tu lui laisses pas vraiment le temps de parler à ton photographe. T'as trop peur de te défiler sinon, trop peur de ce qu'il peut avoir à te dire. Parce que tu t'y attends à ce qu'il te jette pour préserver sa belle histoire en cours d'écriture. Que toi t'es pas grand chose, t'es rien Bri' dans sa vie si ce n'est une particule de poussière dérangeante. Tu commences par t'excuser de cette fuite lors de votre dernière séance photo. T'as pas été capable que de rester plus longtemps à prétendre que tout ceci ne t'atteignais pas. Incapable de faire comme si tu n'étais pas pantelante au moindre geste de sa part. Au moindre baiser entre deux portes ou deux photos qu'il s'autorise à déposer sur tes lippes offertes à son bon vouloir. Tu t'emmêles rapidement les pinceaux dans le flot de paroles traversant tes lèvres. T'as sûrement l'air bien idiote mais il faut dire que peu t'importes sur l'instant t'as plus urgent. Tu manques de mourir un peu plus alors que ton tatoué te souffles des mots presque réconfortants alors qu'il vient enrouler l'un de ses bras autour de toi pour chasser le peu d'espace encore entre vous. T'as un gémissement de satisfaction alors que ton épiderme retrouve la chaleur du sien pour le réchauffer tendrement. Tu pourrais passer des heures comme ça, sans bouger à seulement profiter de l'instant présent. Nicho te lance une invitation à dîner, avant d'exprimer son envie de se mettre au travail rapidement. Non, tu peux pas t'mettre à travailler maintenant. Pas sans avoir réussi à lui faire comprendre ce que tu ressens. Réellement.

Alors le tout pour le tout, tu t'lances. Peu importe si tu heurtes un mur, peu importe si tu creuses ta propre tombe toujours plus profondément. T'auras le mérite d'avoir été sincère, d'avoir été courageuse. Du moins assez pour tenter d'exprimer tes sentiments. Ton regard migre du plancher au sien que tu finis par soutenir prête à défaillir si il ne vient pas abaisser son épée de Damoclès sur le champs. Il marmonne, arque un sourcil à l'occasion mais ne manque pas de scruter la profondeur de tes yeux pour tenter d'y déceler quelque chose de plus. Ça y est, tu t'es exposée entièrement. Il aura le mérite de t'avoir vu totalement à nue. Il ne te manquait plus que les larmes aux yeux, venant faire briller tes opales de mille feux. Mais c'est ni plus ni moins que ce que t'offrent les mots traversant les lippes de ton photographe à la voix douce et rassurante. T'as du mal à comprendre au début, t'as besoin de te répéter ses mots plusieurs fois dans ta tête pour réussir à en imprimer le réel sens. T'ignores quelle tête tu dois avoir à l'instant mais la mâchoire décrochée paraît être une image assez révélatrice de la chose. T'as d'abord énormément de mal à y croire. T'es même plutôt choquée de voir que ton tatoué ai pu autant prendre les devants de son côté alors que jusqu'ici tu ne lui avais rien demandé. Jamais. T'aurais pas osé, de toute façon. Tu te contentais de maintenir des barrières de protections, certaines plus faciles à maintenir que d'autres.

Tu t'sens bien bête maintenant, si fort que ton sac que tu tenais fermement en main en est tombé lourdement sur le sol et que toi aussi tu manques de t'écrouler bêtement. Tu cherches appui sur Nicholas te caressant la joue doucement pour ne pas sombrer sous le poids de l'émotion. Est-ce que t'as bien entendu ses mots? Ce n'est pas ton imagination pas vrai? Parce que ça serait cruel que de faire des choses comme ça aux gens même venu d'un subconscient pas franchement sain et un peu timbré. Il te le répète deux fois de suite, histoire que tu puisses imprimer. Il est maintenant disponible, célibataire, sans aucune autre femme dans sa vie pour assombrir le tableau et vous empêcher que de voir si vous pouvez apporter un peu plus de bonheur dans la vie de l'un l'autre. "Mais... Ca veut dire que... Qu'toi et moi... Enfin qu'on peux..." Oui Bri'. Premièrement tu passes pour une idiote à t'être presque insurgée alors que tu tentais de lui faire comprendre tes sentiments et secundo, ce sont bien des larmes qui viennent perler dans le coin de tes yeux afin de s'écouler le long de tes joues silencieusement. T'as l'impression de vivre un miracle, d'avoir réussi à traquer ton épiphanie pour que celle-ci te revienne de droit. Tu t'jettes à son cou, c'est le premier réflexe que tu peux avoir alors que t'étouffes un semblant de sanglot. Tu pleures de joie, tu pleures car t'étais loin de t'attendre à ça. Tu le serres de toutes tes forces, tes bras en étau autour de sa nuque alors que tu laisses ton visage reposer contre la chaleur de son torse. Tu le décolles uniquement pour laisser tes yeux se noyer dans les siens couleur orage. T'as le myocarde qui agonise. Tu viens trouver ses lippes des tiennes tremblantes d'émotion pour un baiser mouillé des plus passionnés. Des plus fous et tendres. Enfin, vous aurez un peu le droit au bonheur. Et à l'amour aussi.

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Message Sujet: Re: Tiger in my heart again. {Bricholas}   Tiger in my heart again. {Bricholas} Empty Dim 3 Nov - 19:44




1ier novembre - 17h30
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Tu n'avais aucune idée de la meilleure façon de t'y prendre pour rompre, puis pour l'annoncer à Briannah elle même. Parce que ce n'est évidemment pas le genre de chose qu'il est facile de dire. Et parce que c'est relativement nouveau pour toi de devoir mettre fin à une relation qui a duré quelques années, sans surprise. Mais tu le savais très bien que c'était la meilleure chose à faire. La seule, à vrai dire. Parce que c'est Briannah que tu veux dans ta vie et aucune autre. C'est avec elle que t'as envie d'avancer. Et dans le fond, ça fait déjà un an et demi que tu prends conscience de la chose. Que tu réalises que t'as tout un tas de trucs à partager avec ta divine muse. Et que tout ça ne dépend finalement que de toi. Et c'est bien pour ça d'ailleurs que tu as finalement mis fin à ta relation qui, de toute façon, ne te menait à rien. T'allais droit dans le mur avec ces fiançailles qui étaient supposées déboucher sur un mariage. T'es soulagé, donc, d'avoir rencontré Briannah avant de faire cette belle connerie. C'est elle qui est faite pour toi. T'en doutes de moins en moins au fil du temps qui passe. Ne serait-ce que parce que tu n'as vraiment jamais rien ressentis de tel pour aucune autre femme. C'est fou, fort, incroyable et magique ce que tu ressens pour et avec elle. Tu dirais même que ça relève du surnaturel pour le coup. Tu ne pensais pas que l'on pouvait aimer aussi fort et de façon aussi désintéressée. C'est juste elle qui a débarqué subitement dans ta vie et qui s'est imposée avec toute sa douceur et son innocence.

Tu le sais que rien n'a jamais été volontaire ni calculé. Qu'elle ne s'est pas installée dans ta vie dans l'espoir que tu largues ta fiancée pour finir avec elle à la place. Tu le sais, parce que tu ne doutes pas d'elle. Parce que t'es persuadée qu'elle est l'être le plus innocent qui soit. Et parce que tu trouves bien trop beau et bien trop magique tout ce que vous avez eus l'occasion de construire ensemble tous les deux. Et maintenant, tu ne doutes pas que ça ne va faire qu'aller crescendo. Parce qu'il n'y aura plus les mêmes limites, les mêmes contraintes, les mêmes interdits. Et parce que ça ne fait plus aucun doute que vous avez tous les deux les mêmes envies. Même s'il y a ce moment de flottement durant lequel elle te fait taire, à sa façon, parce qu'elle n'a apparemment pas terminé de parler. Tu refermes la bouche et l'écoutes en silence. T'en frissonnes presque de peur à l'idée qu'elle puisse être sur le point de t'annoncer qu'il est trop tard. Qu'elle est désormais incapable de se projeter dans une quelconque relation avec toi. Tu sais que c'est un risque possible. Et même que tu le comprendrais si elle t'annonçait qu'elle veut tout arrêter. Aussi bien votre collaboration professionnelle que ce début de relation qui semblait être en train de pointer le bout de son nez. T'as voulu jouer, t'as perdu. C'est en tout cas ce à quoi tu t'attends, jusqu'au bout. Jusqu'à ses mots de nouveau. Vous êtes bêtement en train d'aller dans la même direction en étant persuadé que ce n'est pas le cas.

T'as un sursaut léger de surprise quand son sac échoue au sol dans un bruit sourd. Tu baisses la tête pour poser ton regard dessus, avant de revenir à elle qui affiche soudainement un teint bien blafard. Tout le sang semble avoir déserté son si joli minois. Oui. On peut. Que tu te contentes de lui répondre tout bas, un tendre sourire au coin des lèvres. Qui s'estompe un peu aussitôt que tu vois les larmes perler au coin de ses yeux. Tu grimaces un peu quand tu vois les larmes dévaler finalement la pente délicate de ses joues. J'aime pas t'voir pleurer ... Que tu marmonnes en venant essuyer une pommette de ton pouce qui caresse avec douceur. Non, tu n'aimes vraiment pas ça. Et t'espères être suffisamment à la hauteur pour ne jamais lui arracher d'autres larmes. Quand bien même tu sais qu'il ne s'agit là que d'émotion très positive. Pas de quoi te rassurer ni te plaire pour autant. Tu la veux aussi enjouée que possible, Briannah. Parce que c'est là qu'elle te fascine le plus. Avec des sourires démesurés sur le visage ou des rougeurs adorables sur les joues. Et finalement, elle te saute au cou. Ses bras qui t’enserrent férocement. De façon presque désespérée. C'est en tout cas ainsi que t'interprètes cette façon qu'elle a de resserrer toujours plus l'étau de ses bras frêles autour de toi. Tu serais même prêt à parier qu'elle y va de toutes ses forces. Et en retour, tu n'hésites évidemment pas à enrouler les tiens autour de sa taille pour la garder ainsi contre toi.

T'as tout juste le temps d'ouvrir la bouche pour reprendre la parole, qu'elle se redresse, plante son regard dans le tien et vient finalement épouser la forme de tes lèvres des siennes. De quoi t'arracher une brève plainte de surprise et de plaisir mêlés. Tu ne te fais pas non plus prier pour lui rendre son baiser avec la même impatience teintée de passion des plus tendres. Parce qu'elle te retourne le cerveau Briannah. Maintenant plus que jamais. Depuis que vos lèvres se sont rencontrées pour la première fois et t'ont fait chavirer. Tu n'as aucune raison de vouloir lutter contre tout ça et tu ne le feras pas. Jamais. Tu n'as plus aucune raison de vouloir te retenir. Et tu sais bien qu'il en va de même pour elle. Elle qui ne se retenait finalement que parce que t'étais promis à une autre femme. C'est dire à quel point elle est droite ta belle et si parfaite Briannah. Sinon ... Est-ce que ça veut dire que t'es partante pour le dîner ? Ce soir ? Toi et moi ? Que tu reprends, mine de rien. Tes lèvres toujours sur les siennes. Des baisers volés entre chaque mot que tu débites. Quand on aura terminé de bosser bien sûr. J'ai toujours l'intention de te prendre en photo. Si t'as toujours envie de bosser avec moi. Parce qu'elle est peut-être le genre de personne à ne pas désirer mêler pro et privé. Quand bien même tu ne pourras jamais t'arrêter tout à fait de la photographier à tout va. Elle t'inspire beaucoup trop Briannah. Il suffit de voir comme t'as eus du mal à te retenir quand vous étiez chez elle et qu'elle était simplement là à évoluer tranquillement entre ses murs.

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Message Sujet: Re: Tiger in my heart again. {Bricholas}   Tiger in my heart again. {Bricholas} Empty Lun 4 Nov - 6:33


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Nicholas - Briannah

« Deux êtres qui s'aiment se rencontrent toujours.» proverbe danois.
Tu peux pas t'en empêcher que de te repasser le film de cette soirée parfaite en boucle. Comme un film que l'on adore que l'on regarde sans cesses pour toujours trouver plus de détails dans le décor et t'en émerveiller des années après. Tu te refais l'entièreté de ce moment partagé dès l'instant où t'as débarqué au studio joyeusement jusqu'au départ de ton photographe après que tu aies dû le laisser s'en aller loin de toi pour qu'il parte travailler. Tu te revois haletante, capitulant petit à petit entre ses doigts experts en lui laissant toujours plus gagner du terrain contre ton épiderme alors que tu encourageais ses caresses de tes gémissements étouffés. Il y a eu ce moment également où tu t'es perdue sous la lumière des lampadaires en sautillant comme une enfant bien trop emerveillée par le monde l'entourant. T'as même notifié à quel point les étoiles étaient belles ce soir là, comme si elles brillaient pour vous de mille feux vous encourageant à faire de même. A vous entourer d'un halo doré, un truc sacré pour mieux vous protéger de tout. Des autres, du monde extérieur dans lequel vous n'aviez pas de futur. Tu peux encore ressentir les frissons qu'il a su te donner alors que ses lèvres parcouraient le plat de ton ventre pour s'échouer toujours plus bas, gesticulante de plaisir sous ses assauts humides.

Vous avez partagé un bon repas cuisiné à quatre mains combien même il continue de t'accorder tout le crédit de la chose. Vous vous êtes attablés ensemble en partageant des banalités comme des choses un peu plus sérieuses vous concernant. Vous n'avez eu de cesses que de vous découvrir cette nuit là. Tout comme lorsque tu l'as invité dans la chaleur de tes draps pour vous laisser un peu plus à la folie dans le creux de vos reins. Tu peux encore ressentir le désir transi dans tes os, comme une sensation résiduelle ne voulant pas te quitter, te torturant quotidiennement comme une vulgaire droguée ayant besoin de sa dose. De sa came. Tu ne savais que trop bien que tu serais incapable de résister après un tel moment. C'était doux, passionné, tendre. Aucune barrière n'a été franchie contre ton gré, il prenait un soin tout particulier à te demander ton autorisation avant chaque geste aventureux de sa part pouvant éventuellement te brusquer. Tu lui as fais confiance et t'as eu raison. Car c'est un torrent de sensations toutes plus folles qui sont venues te faire trembler, suffoquer, feuler alors que tu tentais de cacher ton visage de ce trop plein que tu ressentais sur l'instant. Trop dingue, complètement fou. Tu en as demandé encore et encore, au réveil également alors que vos corps lovés l'un contre l'autre se voulait brûlant au possible. Il a su respecter ton désir que de préserver ta virginité, ne pas franchir cette barrière. Il t'as fais découvrir d'autres choses, te promettant que vous aurez la chance de vivre d'autres soirées comme ça. Mais une partie de toi savait que cela serait impensable. Impossible.

T'es déboussolée lorsque tu arrives finalement à l'adresse textée par ton photographe un peu plus tôt dans la journée. T'ignores pourquoi votre séance ne se veut pas entre ses murs, vous qui avez l'habitude de ne travailler uniquement chez lui peu importe les ambiances. Piquée par la curiosité, le stress également tu pousses finalement la porte indiquée par ton GPS en indiquant ta présence. Tu commences à te dévêtir dans l'entrée, ôtant ton trench beige et tes chaussures humides des pavés trempés par le temps pluvieux de New-York en cette saison automnale. Tu ne connais que trop bien Nicho qui ne supporterait pas qu'tu laisses des traces partout. En presque vingt mois de collaboration, tu le connais par cœur. Lui et ses démons, ses manies qui le hantent alors que personnellement tu trouves que cela l'humanise. Tu te rends compte à quel point ta relation avec lui peut être privilégiée surtout vis à vis des autres modèles posant pour ton photographe. T'as eu l'occasion d'échanger quelques mots avec une étrangère aux traits asiatique te souhaitant faussement bonne chance pour ta séance alors qu'elle quittait les lieux. T'as jamais eu à te plaindre bien au contraire, c'est lui qui devrait être fatigué que de t'avoir dans les pattes Bri'. Toi l'empotée, madame maladroite.

Tu finis par gagner ses côtés, te laisser porter par une fausse vague de courage qui ne te permets rien d'autre que de t'emmêler les pinceaux toujours plus. T'es pas douée lorsqu'il te faut exprimer tes sentiments clairement, encore moins lorsqu'ils se veulent amoureux pour un homme fiancé. Tu commences par t'excuser de ta fuite et de ton impolitesse la dernière fois. T'expliques que tu pouvais pas, tu pouvais plus. Que même encore maintenant c'est impossible pour toi que de continuer dans des conditions pareilles. Après de tels caresses, de si jolis mots échangés. Tu préfères être fixée, te ramasser violemment une bonne fois pour toute. Tu t'attends à souffrir, à ce qu'il se détourne de toi par panique pour retourner vers sa fiancée. Après tout, t'as aucun droit que de débarquer dans leurs vies comme ça. Il t'invite au restaurant, puis te propose de vous mettre au travail. Tu peux pas t'empêcher que de le couper dans son élan, déballant au grand jour tout ce que tu peux avoir sur le cœur. Parce que vous ne pouvez exister tant que vous serez trois. Sa voix se veut rassurante, son étreinte également alors qu'il te susurre presque que tout ça c'est terminé, derrière lui à présent. Que plus rien ne dresse comme obstacle entre vous, qu'il est libre maintenant. Tu manques de défaillir le temps d'un instant, juste assez longtemps pour que ton cerveau court-circuite une bonne centaine de fois. Son pouce vient caresser ta pommette doucement alors qu'il te souffle ne pas aimer te voir pleurer. T'y peux rien, t'essaies de les retenir ces perles salées faisant briller tes yeux de mille feux. Ton unique réponse est des plus spontanées. Tu te jettes à son cou, le visage embué de larmes de joies venant brouiller ta vue le serrant le plus fortement que tu puisses.

Tes pieds décollent du sol un instant alors que Nicho te retient pour t'étreindre le temps de longues secondes que vous appréciez tous les deux. La pointe de tes pieds retrouve le sol alors que ton photographe te souffle tout contre tes lippes si tu es partante ou non pour ce restaurant qu'il te promet. "Je... Bien sûr. J'en serais ravie, Mr. Crain." Que tu susurres à ton tour. De nombreux baisers pleuvent, entremêlés de râles de satisfaction alors que vous vous retrouvez enfin, sans aucunes limites. Ne perdant jamais le côté professionnel, c'est l'appareil le démangeant qu'il te demande si tu es toujours disposée à poser pour lui. "Aussi longtemps que tu seras capable de tenir ton acolyte entre les mains!" Que tu lui lances retrouvant ton sourire des plus éclatant en désignant d'un geste de tête son appareil photo reposant non loin sur l'un des meubles habillant la pièce. D'un revers de poignet t'essuies les vilaines larmes encore présentes sur ton visage, ton palpitant battant toujours aussi frénétiquement dans ta cage thoracique tant tu peines à te remettre de toutes ces émotions. Tu lui accordes un dernier baiser avant de t'arracher difficilement à lui, ramassant ton sac gisant sur le sol pour le poser sur le bureau à proximité de vous. "Qu'est-ce que tu as prévu pour la séance d'aujourd'hui? Toujours plus de paillettes?" Que tu lui demandes alors que tu te retournes vers lui toujours aussi souriante qu'il te puisse l'être, le rose bien présent sur tes joues. Sans aucune pudeur, tu viens ôter la blouse beige recouvrant ton épiderme pour la jeter tout contre le torse de ton barbu. Ton rire cristallin se met à résonner dans la pièce, preuve de la boule d'euphorie présente dans ta gorge. Plus rien ne vous entrave à présent. T'as encore tellement de mal à y croire. Tu l'as trouvée ton épiphanie, c'est réel Bri'.

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@Nicholas Crain Tiger in my heart again. {Bricholas} 2781936883 Tiger in my heart again. {Bricholas} 2470315465 Tiger in my heart again. {Bricholas} 3794924939
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Message Sujet: Re: Tiger in my heart again. {Bricholas}   Tiger in my heart again. {Bricholas} Empty Lun 4 Nov - 20:58




1ier novembre - 17h30
When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke



Il était grand temps que tu ailles au bout de ta décision qui consistait à mettre fin à cette relation qui n'allait nulle part. Au fond de toi, tu savais bien que t'allais rompre quand t'as commencé à aller voir ailleurs. T'as réalisé à cet exact moment là, que tu n'étais finalement plus si amoureux que ça de celle que t'avais pourtant prévu d'épouser. Peut-être même que tu ne l'as jamais aimé correctement. Tu te poses d'autant plus la question désormais, que t'es conscient de n'avoir jamais eus une attirance aussi forte pour elle, que celle que tu ressens pour Briannah elle même. Ca n'a vraiment rien à voir, même. T'es carrément fasciné et plus encore. Et pour toi, ça ne fait aucun doute que ça ne va qu'aller crescendo. Parce que plus t'en découvres sur elle, plus t'es fasciné par sa parfaite petite personne. Et ça te convient parfaitement à toi. Tu ne demandes que ça de tomber toujours plus pour elle. Parce que tu le sais que tu ne risques rien avec elle. Elle ne fera jamais rien pour te faire du mal. Pour te blesser. Entre vous deux, c'est quand même toi le danger et non pas elle. A moins que tu ne fasses erreur sur la personne. T'es pas tellement doué pour cerner les gens dans le fond. Impossible alors que t'es toi même un cas assez particulier dans le genre. Tu n'iras pas jusqu'à dire que t'es totalement incompréhensible. Mais dans le fond, il y a du vrai là dedans. Toi et tes bien trop nombreuses particularités. Que Briannah arrive à trouver presque adorables, par tu ne sais quel miracle.

Mais t'aimes forcément ça, te sentir relativement parfait dans son regard. Et tant pis si tu ne comprends pas encore comment c'est possible. Tu serais bien bête si tu commençais à t'en plaindre. T'auras au moins rencontré une personne au cours de ta vie, qui ne sera pas prise de l'envie de fuir sous prétexte que t'es plein de phobies plus ou moins idiotes et d'un tas de manies toutes plus insupportables les unes que les autres. Même si tu demandes à vérifier ça dans quelques temps. Quand elle aura vraiment eut à te supporter plus que quelques heures par ci par là. Plus qu'une soirée et une nuit à tes côtés. T'es persuadé qu'elle finira par changer d'avis et par te trouver assez ennuyeux et emmerdant au possible. T'es suffisamment habitué à ce que ça arrive, pour ne plus être tellement touché par la chose. Quand bien même tu te dis que tu pourrais l'être davantage si ça venait à se produire avec elle. Il faut dire que tu n'as jamais eus autant envie d'une femme comme t'as envie d'elle. Et pas uniquement sur le plan sexuel, pour sûr. Il y a tellement plus que ça entre vous. C'est beaucoup plus intense et beaucoup plus beau. Sans quoi, t'aurais été incapable de tant te contenir ce fameux soir. Au point de pouvoir dormir contre elle sans pour autant aller jusqu'à vouloir à tout prix une étreinte totale. Soit, t'as quand même pu jouir de ces rapprochements physiques des plus beaux et des plus intenses. Mais ton corps espérait forcément toujours plus. Depuis le temps que tu fantasmes sur elle toute entière, il peut difficilement en aller autrement pour le coup.

Mais tu ne penses même plus à tout ça alors que t'es en train d'avoir la confirmation du fait que vous allez continuer tous les deux. Que vous allez surtout vivre tout un tas de trucs ensemble, sans plus avoir à vous cacher du tout. Parce que t'es célibataire. Parce que t'as envie de laisser une chance à ce potentiel "vous". Parce qu'elle en a tout autant envie de son côté et que, forcément, ça t'arrange. Tu n'oses pas imaginer ce que ça aurait été si t'avais été le seul à souhaiter une chose pareille. Si t'avais été le seul des deux à être à ce point attiré par l'autre. Alors soit tu ronchonnes un peu de la voir afficher ces petites larmes au coin de ses jolis yeux dorés. Mais tu préfères celles ci que celles qu 'elle a eut un peu plus tôt. Quand elle semblait persuadée que t'étais encore en couple et que, forcément, il allait falloir tout arrêter. Parce que Briannah elle attend après toi. Elle attend peut-être même depuis une éternité. Et que t'as quand même mis le temps à t'en rendre compte de ça. Maintenant que c'est fait, tu ne comptes évidemment plus freiner les choses. Sans pour autant aller jusqu'à les précipiter non plus. L'avancée dépendra surtout d'elle désormais. De la vitesse avec laquelle elle souhaite aller, elle qui n'a jamais connu d'homme avant toi. Pas de cette façon tout du moins. Tu l'embrasses et la câlines fort ta jolie muse qui retrouve ensuite la terre ferme de ses pieds. T'as juste envie de l'embrasser encore et encore. Mais vous avez bien des choses à vous dire et à faire, avant tout. Et tu sais que si tu commences à l'embrasser, vous allez vous montrer incapable de faire quoi que ce soit d'autre.

Il y a quand même de nombreux baisers qui sont échangés. Entre deux soupirs, grognements et gémissements d'extase et de frustration mêlées. La frustration à son paroxysme alors que vous ne semblez rien souhaiter d'autre que de poursuivre et accentuer toujours plus ce rapprochement entre vous. Chaque chose en son temps pourtant. T'affiches un sourire des plus lumineux lorsqu'elle te confirme, à sa façon bien à elle, son envie de poursuivre cette collaboration. T'en es forcément très heureux. Et même beaucoup plus que ça encore. Alors tu risques de devoir subir ça un petit moment encore ... Que tu lui réponds avec toute la tendresse qu'elle attise et provoque toujours plus chez toi. Le sourire toujours des plus présents. Un dernier baiser et elle s'éloigne pour ranger son sac. Quant à toi, tu files tout naturellement rejoindre ton appareil photo. J'ai choisis cet endroit pour changer un peu des décors habituels de mon studio. Et parce qu'il y a beaucoup plus d'espace. Que t'indiques avec le sourire. Mais non pas de paillettes cette fois ! T'es pas certain qu'il s'agissait là d'une vraie question. Mais t'y réponds quand même alors qu'elle même pivote pour te regarder de nouveau. Et t'arracher un bref grognement de surprise lorsqu'elle ôte sa blouse pour la jeter dans ta direction. Tes doigts se referment autour du tissu fin, par réflexe. Alors que ton regard est déjà posé sur sa poitrine parfaite. Attend ma jolie muse, tu ne m'as même pas laissé le temps de te montrer mon bouquin. J'attendais ton avis avant de lancer la vente officielle. Il n'empêche que t'es déjà en train de plier soigneusement le vêtement, pour qu'il ne lui prenne surtout pas l'envie de le renfiler. Moins elle porte de fringues, plus t'es heureux et satisfait toi. Mais j'ai peur que tu verses encore quelques larmes. Que t'avoues en affichant une petite moue qui se veut penaude. Malgré tout, tu l'attrapes par la main et rejoins en sa compagnie, le bureau sur lequel repose ton éternel sac à dos et. A côté, les trois bouquins avec chacun une couverture différente. Tu les poses côte à côte pour qu'elle puisse les découvrir et, c'est plus fort que toi, tu poses ton regard sur son visage pour ne rien manquer de sa réaction.

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Message Sujet: Re: Tiger in my heart again. {Bricholas}   Tiger in my heart again. {Bricholas} Empty Mar 5 Nov - 6:03


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Nicholas - Briannah

« Deux êtres qui s'aiment se rencontrent toujours.» proverbe danois.
Tu n'as aucun moyen de comparaison, aucun bagage derrière toi. Tu t'es toujours refusée aux hommes, d'autant plus lorsque l'un d'eux s'est voulu trop insistant après avoir glissé dans ton verre une substance ayant pour but de brouiller tes sens, te pousser à être docile et à ne montrer aucunes résistances. T'étais pas bien costaude à l'époque, encore moins que maintenant ton corps squelettique se remettant peu à peu de Katerina et de ce que l'ouragan avait pu engendrer. La perte de Lali, de votre foyer, de tout ce que tu avais toujours connu jusque là. T'es passée d'enfant parfaite à fantôme, te laissant bouffer par tes démons, la culpabilité te rongeant du haut de tes treize ans alors que tu étais toujours vivante et que ta meilleure amie y avait laissée sa vie. Pourquoi elle et pas toi? Pourquoi ce n'était pas ta petite personne qui avait chuté dans ces foutus escaliers pour t'y exploser le crâne? T'étais incapable de faire quoi que ce soit, t'as été retrouvée endormie à ses côtés alors que tu serrais de toutes tes forces son cadavre sans vie. Rigide depuis plusieurs heures alors que tu souffrais de malnutrition et de déshydratations sévère. Plus de dix jours passés dans cet enfer, de trop nombreuses minutes enlaçant le cadavre sans vie de ta sœur de cœur. Assez pour te faire t'questionner sur le sens de la vie Bri'.

Nicholas, il ignore tout de ce pli de ta personnalité. T'as veillé à garder ça secret, bien enfoui. Pourtant lorsque tu as entendu les prévisions météos pour ce soir t'étais plus que terrorisée. Tu suis les aléas météorologiques avec application depuis, parée à la moindre terreur lorsque le vent vient à s'agiter, se vouloir violent. L'automne a bel et bien pointé son nez, son quota d'orages et de tempêtes également. L'une étant prévue pour cette nuit même, aux alentours de minuit pour les premières bourrasques violentes. T'avais prévu de t'enfermer chez toi, sangloter jusqu'à ce que l'accalmie se fasse sentir pour te permettre de t'endormir tranquillement sûrement bien après les premières lueurs du jour. Tu n'as pas énormément de craintes ni de phobies. T'as assez côtoyé la mort pour y être habituée et ne plus redouter son passage. Après tout vous n'êtes tous qu'une enveloppe de peau contenant un ensemble d'organes permettant de faire fonctionner la machine. Tel un robot et ses rouages pour mieux s'actionner. T'es pas parfaite, toi aussi tu as tes manies et tes crises d'hystéries. Tu subis ça seule, enfermée dans les murs de ton appartement alors que tu te recroquevilles sous ton bureau en position fœtale. Tu te remémores ces instants traumatisants. Lorsque votre petit groupe de survivants a commencé à se séparer, lorsque vous vous êtes retrouvées seules. Lorsque tu as pu sentir la tiédeur de son sang recouvrir ton épiderme. T'espères, réussir à cacher cet aspect de ta personnalité autant que possible, ne supportant pas d'être regardée comme un animal blessé, une survivante qui aurait mieux fait de laisser sa pauvre vie à plus méritant.

Lorsqu'il t'invite une première fois au restaurant t'oublies tout. Les prévisions menaçantes, ton escapade bien trop pressée l'autre fois alors qu'assaillie par un mélange de sentiments contradictoires t'as préféré fuir que de lui avouer réellement ce que tu ressentais. Tu voulais que ses promesses prennent vie. Que ces autres soirées viennent à se prévoir, que cette relation puisse enfin prendre un autre tournant que celui professionnel vous liant depuis près d'une vingtaine de mois maintenant. Cependant, t'oublies pas la présence de sa fiancée. Celle que t'envies, que tu pourrais presque maudire. Parce que si elle n'était pas là vous auriez une chance pas vrai? C'est ce que tu tentes de faire comprendre à Nicholas lors d'un élan désespéré de ta part. Tu peux pas continuer dans une telle situation, tu peux pas te permettre de naviguer entre deux eaux. Tu sais que trop bien à quel point tu ne pourrais le supporter. Alors dans un éclair de courage tu vides ton sac. Tu lances tout ce que tu as à dire combien même cela diffère totalement de ton speech préparé de façon savante. T'aurais pu éviter de t'éloigner pour si peu si t'avais été un peu plus forte, un peu plus résistante. Au lieu de ça tu t'es contentée de le fuir sans voir ce qu'il pouvait avoir à te dire l'autre fois. Sans lui laisser le bénéfice du doute t'as tourné les talons pour mieux l'abandonner derrière toi. T'as fais quoi Bri' après ça? Tu t'es écroulée quelques mètres plus loin, ne supportant plus cette retenue.

Pourtant ce qui suit à l'instant te transperce, si bien que tu as du mal à y croire. Il n'y a plus que vous dans l'équation, il n'y a plus de fiancée Briannah. Plus de promise se dressant entre vous, plus de promesse menaçant tout ce que vous avez pu être jusqu'ici. Il te l'assure, entre plusieurs baisers qui n'ont de cesses que de venir détruire le semblant de murs se dressant encore entre ton encré et toi même. T'es sous le choc, t'as du mal à y réfléchir de façon posée et sensée. Pourquoi a t'il quitté sa femme pour une gonzesse aussi insignifiante que toi? Tout cela est donc vrai? Pur et réciproque? Tu ne t'es pas trompée cette nuit là lorsque tu lui as permit de pénétrer sous tes draps pour s'y réchauffer contre toi? Tu lui sautes au cou, menée par un élan de surprise. Tu pleures presque à chaudes larmes, bien trop émue par ses déclarations. Cependant tu te retiens, pour ne pas casser l'instant d'un visage trop rougit ou déformé par les larmes avant une séance photo. Tu ravales toute cette émotion après avoir accepté son invitation à dîner. Tu t'échappes de son étreinte pour commencer à te mettre au travail comme l'envie semble lui prendre. Tes doigts parcourent ton épiderme, viennent chiper en leur étreinte le tissu doux de ta blouse que tu envoies de façon joueuse et ayant retrouvé ton charme enfantin en direction de ce dernier. "Comment ça pas de paillettes?!" Que tu fais semblant de t'insurger alors que ton photographe s'empare de ton appareil après t'avoir indiqué les raisons de votre présence inédite en ces lieux.

Les mots fusent, de ta part comme la sienne alors qu'il parvient à te clouer finalement le bec lorsqu'il replie avec soin ton vêtement entre ses doigts encrés. #WOMEN2, son dernier projet sur lequel Nicho travaille inlassablement. T'as le rouge qui te monte aux joues lorsqu'il vient te glisser qu'il attendait ton avis pour lancer les ventes. "Mais? J'ai pas franchement mon avis à.." T'as pas le temps de lancer la fin de ta phrase que ton tatoué vient te faucher en plein élan. Ses doigts se referment contre les tiens alors qu'il t'entraîne en direction du bureau où vos sacs reposent. Il fouille un instant dans le sien pour tirer trois livres de tailles égales qu'il vient étaler devant toi après t'avoir avoué que cela pourrait te tirer d'autres larmes. Ta mâchoire se met à trembler alors que tu observes avec attention les trois couvertures se présentant à toi, alliées à la main au reste de l'ouvrage. C'est toi Briannah, c'est toi sur les trois versions toutes plus splendides les unes que les autres. "Mais c'est... C'est moi.. Mais tu es sûr? Tu as des associées bien plus jolies que..." T'as presque la mâchoire qui s'en décroche tant tu ne t'en remets pas. Tu trembles de tout ton long, replongeant ton regard dans le sien. "Mais c'est superbe! Enfin.. Je peux?" Que tu demandes timidement alors que tu saisis la seconde version entre tes mains pour la feuilleter avec passion. "Tes clichés sont superbes... J'en reviens pas..." Forcément que les larmes viennent à nouveau perler tes yeux. T'es si fière de représenter son travail, son second ouvrage. T'as aucun mot qui te viens pour réussir à exprimer tout ça. Tu te contentes de le reprendre dans tes bras, l'enlaçant avec force. Ta poitrine uniquement vêtue de ton soutien-gorge de dentelle noire vient flatter son torse alors que tu te loves contre lui. Tu laisses tes lippes se mêler aux siennes. Il vient de t'offrir le plus beau cadeau du monde sans mentionner le fait qu'à présent rien ne se dresse entre vous. "Merci." Tu feules, contre ses lippes avant de t'en éprendre. Furieusement, laissant vos langues danser ensemble la passion vous agitant dans un de ces élan incontrôlables que vous allez être amenés à vivre. T'es plus une enfant Briannah, à présent tu seras femme. Tout ce dont Nicholas peut avoir besoin, s'il te le permet.


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