Tiger in my heart again. {Bricholas}

1ier novembre - 17h30

When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke

Le changement de comportement de Briannah à ton égare, a été des plus soudains. Mais t'es bien incapable de t'en plaindre alors que, tout au contraire, t'en es plutôt très heureux. Tu ne pensais pas, toi, que ça pouvait être encore plus beau et encore plus intense entre vous. Tu ne savais pas qu'elle cachait tant de choses sous tout ça. T'es surpris, soit. Mais t'es quand même loin d'être dérangé par la chose. Elle arrive à te faire sourire comme jamais et à te détendre bien assez pour que t'en oublies presque que vous êtes supposés travailler. Et ça, ce n'est pas peu de le dire. Pas peu de mettre le doigt dessus. Tout ça, ce n'est vraiment pas dans tes habitudes. Quand tu bosses, t'es plutôt du genre à rester très sérieux et très concentré sur ce que t'es en train de faire. Quand tu travailles, rien ni personne ne peut te déconcentrer d'une quelconque façon que ce soit. Tout au plus, on peut t'agacer et te foutre sacrément en rogne. Mais c'est justement parce que t'es à fond dans ton boulot. T'as un besoin furieux et frénétique de faire en sorte que le résultat final soit à la hauteur de tes attentes et même au delà. T'as besoin de ça pour te sentir relativement bien. Et ça, personne ne pourra jamais te l'enlever, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense. Et t'as envie de la croire Briannah quand elle affirme qu'elle aime bien toutes ces petites choses là chez toi. Qu'elle trouve même ça adorable. De la même façon qu'elle ne juge pas le moins du monde tes trop nombreuses peurs et phobies. Tu ne sais pas du tout comment elle fait. Mais puisqu'elle te le dit, tu ne vois aucune raison de ne pas la croire pour le coup.

Et puis ça t'arrange de songer qu'une personne t'a accepté entièrement, tel que tu es vraiment. C'est suffisamment rare pour que tu le remarques. Ton ex s'agaçait bien trop souvent de tes tocs et manies. Ton père n'a jamais accepté que tu ne fasses pas carrière dans le cinéma. Et ta mère ne t'a, te semble-t-il, jamais aimé comme il l'aurait fallut. Bien trop égocentrique pour ça, à n'en pas douter. T'étais encore qu'un gamin, qu'elle t’exhibait déjà comme si tu n'étais finalement rien d'autre qu'un accessoire de mode dernier cri. Encore aujourd'hui, elle passe son temps à te passer des coups de fil pour te dire que t'étais beau sur le dernier tapis rouge sur lequel tu t'es présenté. Ou pour te dire le contraire parfois. Quand elle n'apprécie pas un costume que tu portes, ta coupe de cheveux ou la longueur de ta barbe. Sur les photos des paparazzis aussi, il faudrait que tu sois toujours aussi parfait que possible, selon ses dires. Alors soit, avec tout ça tu as appris à avoir confiance en toi. Mais c'est à un niveau bien trop élevé. Au point où tu frôles vite la crise de panique si tu n'es pas sûr à mille pour cent de ton image. Un rien te fait douter. Ton contrôles ton image au millimètre près. Au point d'avoir refusé de mouiller tes cheveux ce fameux soir où t'es resté dormir chez Briannah. Conscient qu'il te faudrait repartir au petit matin. Tu ne pouvais te permettre de le faire sans cette cire dans les cheveux qui les maintient d'une certaine façon. Tu n'as eus qu'à les retravailler un peu au petit matin, pour t'assurer qu'ils avaient toujours une belle forme, avant de pouvoir mettre le pied dehors. Et c'est toujours ainsi.

Tu affiches un petit sourire joueur lorsqu'il est question de la taille, pour le moins impressionnante, de ta baignoire. Tu ne te fais pas prier pour lui avouer qu'elle est grande. Sa question insistante te fait doucement rire. Assez pour qu'on y entre tous les deux, sans même se frôler. Mais ce n'est pas vraiment le but, hm ? Que tu fais mine de demander. T'es pas certain qu'elle ait eut ce genre d'idée en tête mais tu t'y risques quand même. Tu avances encore sur des oeufs avec elle. Toujours bien conscient de son innocence, tu ne sais pas jusqu'à quel point elle se sent libérée par l'esprit et par le corps avec toi. Tu ne sais pas si elle est sensible aux sous entendus ou s'ils risquent de la mettre mal à l'aise. Parce qu'elle est loin de toi l'envie de la mettre dans ce genre d'état. T'as beau aimer la voir rougir, tu ne veux pas du tout que ce soit au point où elle ne se sente plus du tout à l'aise en ta compagnie. T'es d'ailleurs en train d'enchaîner, à reprendre la séance photo brièvement mise sur pause pour ces quelques échanges que tu trouves toi même brûlant. Sans savoir où elle en est dans sa propre tête, elle même. Mais entre deux photos et deux gamineries adorables de sa part, y'a son ventre qui se fait entendre. Qui proteste contre un nouvel oublie de sa part. Forcément que tu ronchonnes et la grondes un peu. Mais t'as à peine le temps de le faire, qu'elle trouve encore le moyen de te faire rire. Rire léger. Rire délicat. Rire presque involontaire qui t'échappe. C'est de plus en plus fréquent que tu perdes le contrôle de cette façon là. Et c'est bon. C'est beau. C'est surnaturel, même.

Tu n'es plus du tout fâché et plus même sur le point de l'être, alors que tu reprends tes photos. Coûte que coûte, il te faut certains clichés avant de pouvoir te permettre de quitter le studio en sa délicieuse compagnie. Qu'on ne te l'ait pas prêté pour rien, bien sûr. Quelques minutes supplémentaires de boulot et te voilà en train de prendre soin d'elle à nouveau. Tu glisses un peignoir en tissu éponge sur ses épaules et entreprends bien vite de lui sécher les cheveux. Chacun de tes gestes est aussi tendre et doux que possible. Et elle se laisse faire sans rechigner. Toujours aussi belle et aussi touchante alors que tu la vois qui vous contemple via le miroir. L'appareil cesse son doux ronronnement et à sa question, tu viens enrouler tes bras autour d'elle et poser ta joue contre sa tempe. C'est vrai qu'on l'est ... Que tu lui réponds le plus sincèrement du monde. En continuant de la scruter de tes yeux d'un bleu des plus clairs et des plus perçants. Tu continues de la dévorer du regard. De toute évidence, tu ne t'en lasseras vraiment jamais. Elle est tellement belle Briannah. La plus belle d'entre toutes. Et t'as pourtant eus l'occasion d'en croiser pas mal dans ta carrière, de jolies filles et de belles femmes. Mais jamais aucune n'a su faire battre ton coeur aussi fort. Et aussi vite. Tu te redresses lorsqu'elle amorce un mouvement pour pivoter et te faire face. Et tu passes bien volontiers outre le fait qu'elle soit encore humide, lorsqu'elle vient se coller à toi. Tu dois bien admettre que la sensation de sa poitrine ronde contre ton torse, n'est pas faite pour te déplaire. Du tout. T'enfouis ton visage dans ses cheveux pour profiter de son odeur aussi longtemps que possible, alors que tes bras sont toujours bien enroulés autour d'elle.

Vous échangez de nombreux autre baisers qui achèvent de te retourner corps et cerveau. T'as bien trop envie d'elle. Elle toute entière. Mais c'est elle qui entreprend de vous faire rejoindre la pièce principale. Tu ne te plains pas, tu suis en silence. Et pendant qu'elle se rhabille de la tête aux pieds, tu te concentres sur le rangement. Tu te dois de laisser l'endroit comme tu l'as trouvé, bien entendu. Tu ranges donc tout ce qui doit l'être. A commencer par les bougies qui retrouvent leur place dans le tiroir d'un meuble. Pour être potentiellement réutilisée plus tard, puisque tu n'as pas consommé grand chose dessus. Les séances avec Briannah ont pour habitude d'être courtes mais efficaces. Ou efficaces, donc courtes. Tu fais deux fois le tour des pièces que vous avez tous les deux envahis, pour vraiment t'assurer que tout est parfaitement à sa place, avant de pouvoir revenir à elle. Frais et dispo pour repartir. T'enfiles ta veste et passes la bandoulière de ton sac à dos sur ton épaule. Je t'ai pas demandé ... Tu veux aller dans quel genre de restau ? T'as une préférence ? Tu ne veux pas la mettre mal à l'aise en l'entraînant dans un truc qui sera forcément trop guindé à son goût. D'autant plus qu'elle ne porte pas forcément une tenue qui se veut en adéquation avec ce genre de restaurant. Quand bien même, toi, tu es habitué de ces endroits là. Tu ne connais même pas grand chose d'autre en réalité. T'espères juste qu'elle ne demandera pas à aller échouer dans le premier fast food venu. Là, c'est assurément toi qui ne serais pas du tout à l'aise.

1ier novembre - 17h30

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T'es bien trop soulagé par le dénouement de ces retrouvailles. T'étais en train de te persuader que ça allait mal tourner entre vous. Alors forcément que ça te rassure de voir que vous êtes finalement bien sur la même longueur d'ondes tous les deux. T'es plus détendu que jamais en sa compagnie. D'autant plus qu'elle n'a eut de cesse de te rappeler qu'elle t'appréciait tout entier. Qu'elle t'appréciait même avec ce que tu vois comme d'insupportables défauts. Tu ne vois pas de raison de t'en plaindre, bien entendu. T'es même plutôt soulagé et confiant. Si elle est prête à passer outre tous ces défauts chez toi, elle est sans doute prêt à accepter tout le reste. Tout ce que t'es véritablement. Parce que tu ne sauras pas faire semblant avec elle. T'es bien trop accro et t'as bien trop envie de te montrer entièrement à elle. De dévoiler toutes tes failles. Parce que t'en es bien certain qu'elle ne te jugera jamais pour aucune d'entre elles. Tu ne vois pas de raison pour laquelle elle pourrait finalement le faire. C'est quelqu'un de bien Briannah. Tu n'en doutes pas outre mesure. Et t'as bien l'intention de le découvrir toujours davantage. De vivre avec elle l'une de ces belles histoires d'amour qu'on ne voit d'ordinaire que dans les films et autres fictions imaginées par l'Homme. T'es pourtant bien sur le point de vivre l'une de ces fameuses histoires. T'en es certain. Ne serait-ce que parce que ce que tu ressens pour Briannah alors que vous n'êtes pas même encore un couple, est bien plus fort que ce que tu ressentais pour ton ex après des années de relation. Tu n'as jamais rien vécut d'aussi beau. Pour toi, ça ne fait plus aucun doute alors qu'enfin tu peux laisser libre court à tes sentiments pour elle.

Et ça ne va faire que monter crescendo, c'est une certitude également. D'autant plus que votre complicité ne fait que se confirmer toujours plus. Et c'est beau. Disons que ça fait plus de place pour plus de bêtises. Que tu ne peux t'empêcher de lui répondre, le sourire taquin toujours bien présent sur tes lèvres. Tu gagnes en confiance en ce qui concerne Briannah elle même. T'es de plus en plus certain que tes remarques joueuses et taquines, seront bien acceptées par elle. Elle est de moins en moins timide Briannah. Sans doute parce qu'elle est rassurée par ce que tu pourrais penser d'elle et ressentir pour elle. Ce qui te convient du tonnerre, pour sûr. Tu ne pensais pas, toi, que vous alliez pouvoir vivre tout ça ensemble. Comme tu ne savais pas qu'elle cachait tant de choses, sous un trop plein de timidité et de réserve. Quand bien même tu trouves ça beau et doux à souhait. Quand bien même elle te touche en plein coeur sans même avoir l'air de s'en rendre tout à fait compte. C'est ce qui rend la chose plus magique encore à tes yeux. Tu ne te lasses pas de tant de douceur, d'innocence et de perfection chez une seule personne. Une seule jeune femme. T'en reviens pas d'avoir la chance de la connaître et de pouvoir la fréquenter. T'as l'impression d'être en compagnie d'un ange. Qui, à vrai dire, sait tout aussi bien être un vrai petit démon quand il s'agit de provoquer et de jouer. Et sans surprise, t'adores ce mélange des plus détonnant chez elle et tu comptes sur elle pour rester ainsi. Pour être toujours cette jeune femme étonnante mais ô combien parfaite qui a su capter toute ton attention et te captiver toujours un peu plus.

Tu profites encore un peu de cette séance photo pour prendre quelques autres clichés de sa si parfaite petite personne. T'es bien trop heureux et inspiré à chaque fois que tu as ainsi l'occasion de l'immortaliser. Elle qui ne sait que trop bien jouer sous ton objectif, histoire de t'inspirer toujours plus encore. C'est un duo qui fonctionne du tonnerre, ça ne fait plus aucun doute. Et la preuve est parfaitement visible avec ton nouveau bouquin qui la met largement en avant. Tu sais que certaines modèles qui posent pour toi sont relativement déçues. Dont une partie qui pose pour toi depuis bien plus longtemps que ne le fait Briannah. Mais tu n'y es pour rien toi, si elle t'inspire tant et si tu juges que les plus jolies photos sont les siennes. Si tu trouves qu'elles reflètent à la perfection ce que tu trouves de plus beau chez une femme. Si tu juges qu'elle dégage bien plus de choses que toutes les autres modèles réunies sur les clichés que t'arrives à faire d'elle. Elle est si parfaite Briannah, que t'es tout bonnement incapable de te passer d'elle. Incapable d'envisager l'idée d'un jour cesser votre collaboration. Mais ça ne dépend pas que de toi, t'en es bien conscient. Il faudra qu'elle aussi continue de prendre du plaisir à cette collaboration. Seul le futur vous dira ce qu'il en est. Tout comme pour votre relation qui se confirmera ou non comme couple. Même si tu ne vois pas de raison pour que ça n'arrive pas de cette façon. Pour que ça implose avant. Tu vas faire les choses bien avec Briannah. Tu vas tout faire pour que ça fonctionne et que ça colle sur la durée. Tu ne veux pas d'une brève amourette. Et tu ne doutes pas du fait que c'est pareil pour elle. Elle n'a pas attendu toutes ces années sans se donner à aucun homme, pour se contenter d'une très brève relation.

T'es bien incapable de résister à la tentation de la câliner avec tendresse, quand vous faites temporairement face au miroir de la salle de bain. Elle est belle Briannah. Surtout quand elle se laisse ainsi aller contre toi, entre tes bras. Tu lui offres un regard des plus profonds alors qu'elle est en train de s'extasier sur le fait que vous soyez beaux tous les deux. Vous êtes parfaits ensemble, c'est une certitude. Toi aussi tu ne manques pas de le remarquer ça. Et t'as forcément hâte d'avancer toujours plus en sa compagnie. Pour l'heure, vous vous préparez pour votre premier rancard. C'est étrange pour toi de penser à ça. Au fait qu'il s'agisse là d'un rancard. Depuis le temps que t'es fasciné par elle et que t'as, dans le fond, envie de ce genre de truc avec elle. C'est comme un rêve qui devient enfin réalité. Alors que tu demandes dans quel genre de restaurant elle aimerait aller avec toi. Sa réaction te fait hésiter. Je sais pas ... Y'a pas un endroit que t'aimes bien ? J'aimerais juste éviter de t'embarquer dans le genre de restau dans lesquels j'ai moi même mes habitudes. Je ne tiens pas à ce que tu sois mal à l'aise dès notre premier rencard. Que t'avoues avec douceur. Tu préférerais forcément un entre deux pour votre première fois. Un truc où vous serez tous les deux relativement bien et à l'aise pour pouvoir vous rapprocher plus encore l'un de l'autre. Il faut bien au moins ça pour une première fois ensemble. Parce que vous souhaitez forcément tous les deux démarrer sur de belles bases.

Finalement elle semble avoir une idée qui lui vient en tête. En témoigne son geste de victoire qui parvient encore une fois à t'arracher un rire léger. T'aimes bien trop la spontanéité dont elle fait constamment preuve. Bien sûr que je te fais confiance. Enfin vous pouvez donc lever le camp ensemble. Non sans quelques derniers tours dans l'appartement pour t'assurer que tout est parfaitement à sa place. Quand tu reviens à ses côtés, tu ne peux t'empêcher de lui offrir un regard qui se veut désolé. Alors qu'elle même répond par un sourire des plus sincères et des plus rassurants. Qui a le don de faire battre ton coeur un peu plus vite, de nouveau. Vous avez à peine mis les pieds dehors, que Briannah vient se coller à toi. Toi même tu ne peux retenir un frisson alors que l'air frais te fouette le visage. Tu n'as pas particulièrement peur de ce genre de météo. Mais tu seras quand même plus à l'aise une fois au chaud. D'abord dans ta voiture, de laquelle vous vous rapprochez. Tu files lui tenir la porte ouverte le temps qu'elle prenne place, avant de t'installer toi même derrière le volant. T'as froid ? Que tu lui demandes, prévenant, en posant un regard curieux sur elle. Tu veux savoir si tu dois mettre le chauffage ou non. Mais surtout, tu as vite fait de te concentrer sur la route pour suivre les indications du GPS qu'elle vient de préparer pour y mettre l'adresse du restaurant dans lequel elle souhaite que vous alliez manger ensemble. Tu profites d'un feu rouge pour poser un nouveau regard sur ta passagère que tu trouves soudainement bien silencieuse. Tu mets ça sur le compte de la météo maussade et des températures qui ont bien chuté, et tends le bras pour monter un peu le chauffage.

1ier novembre - 17h30

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Tu as toujours pris un certain plaisir à bosser, toi qui as eus la chance de découvrir très tôt le genre de métier que tu voudrais faire pour le reste de ta carrière. Et un métier passion, tant qu'à faire. Alors ça fait maintenant quelques années que tu l'exerces et que tu continues de t'amuser. Chaque jour un peu plus encore. Mais surtout depuis que tu as la chance folle de travailler avec Briannah elle même. Elle est parfaite dans le rôle de la modèle aussi joueuse que séductrice. Tu as d'ailleurs eus un peu de mal à y croire quand elle a affirmé n'avoir jamais fait ça avant. Presque autant que le jour où elle a plus ou moins mentionné sa virginité. Sans le dire clairement. Mais pourtant de façon assez claire pour que tu ne puisses que piger le fin mot de l'histoire. Comprendre tout à fait ce qu'il en était. Et t'as bien vite mis de côté la surprise pour te concentrer sur le plaisir que tu prenais à travailler à ses côtés. Tu n'as jamais rien connu d'aussi beau. Surtout, tu n'as jamais connu une relation aussi simple. Entre vous c'est simple depuis le premier jour. Depuis l'instant même où elle a retiré ses vêtements pour capter toute ton attention et t'inciter à accepter cette collaboration. Elle y est allée au culot Briannah. Il faut dire que sans ça tu ne sais pas si tu aurais aussi simplement accepté. Si elle était venue, couverte de la tête aux pieds dans une tenue hivernale, les joues rouges et le regard timide. Tu aurais sans doute hésité. En ne voyant que le côté enfantin de sa petite personne.

Mais peu importe dans le fond. Vous n'allez certainement pas refaire l'histoire. Et surtout, tu n'as aucune raison de te poser ce genre de question alors qu'il semble évident que vous allez continuer de bosser ensemble encore un bon bout de temps. Parce que ça fonctionne et parce que vous appréciez la compagnie l'un de l'autre au delà de ça. Il n'est plus uniquement question d'un partenariat de travail pur et dur. Et t'en n'es pas content pour le coup. T'apprécies tellement la personne qu'elle est. Tu aimes les conversations tout à fait naturelles que vous avez parfois ensemble. Et tu aimes son humour un peu enfantin, un peu décalé. Elle t'amuse autant qu'elle te fascine, qu'elle te perturbe, qu'elle te captive. Si ça ne tenait qu'à toi, tout ça ne s'arrêterait vraiment jamais. Et tu as vraiment très envie de croire que vous êtes toujours sur la même longueur d'ondes tous les deux et que ça va fonctionner en ce sens encore un moment. Moi sage ? Que tu te contentes de rétorquer avec une ironie des plus palpables. Tu n'iras jamais prétendre que tu es sage. Tu ne l'es malheureusement pas assez à ton goût, même. Toi qui n'es pas même capable de rester fidèle dans ta relation amoureuse. A vrai dire, t'as bon espoir de pouvoir changer ça. Il suffit de trouver la bonne personne, non ? Tu te fais pour le moins naïf et un brin idiot sans doute, en compagnie de la jolie Briannah. A te dire que l'amour ça existe peut-être vraiment, en fin de compte. A te dire que c'est beau et agréable de se laisser aller à tout ça en si charmante compagnie.

T'es d'ailleurs des plus doux avec elle. Tu prends le temps de sécher ses cheveux puis de la câliner devant le miroir de la salle de bain pour profiter de la vision parfaite de vous. C'est fou toute la tendresse qu'elle t'inspire depuis le début. Sans doute le côté femme enfant qui fonctionne un peu trop bien sur elle. L'innocence des plus touchantes qui est la sienne et qui te donne une féroce envie de la protéger envers et contre tout. Tu apprécies grandement la personne que tu es en sa compagnie. Pour et par elle. C'est beau et c'est plaisant de s'apprécier un peu plus qu'à l'accoutumée. Quand bien même tu n'es pas non plus du genre à franchement te détester. Tu n'es pas au point de ne pas pouvoir te supporter. Mais tu as facilement des doutes. Le besoin de te remettre toujours plus en question. Comme cette incapacité à t'engager vraiment avec celle que tu étais supposé épouser, pendant deux très longues années. Persuadé que le problème venait de toi. Et dans le fond, tu n'es toujours pas certain que ça ne soit pas le cas. Même si ça reste encore à voir. Tu préfères ne pas trop y penser alors que tu  commences à vivre un truc peu ordinaire mais ô combien magique avec elle. La parfaite Briannah qui t'inspire bien trop de choses. Qui te donne bien trop d'envies diverses et variées. C'est plus fort que toi apparemment. Tu ne veux pas lutter contre tout ça. Tu veux te laisser aller entre ses bras et à entrer dans sa vie.

Tu te veux attentif à elle et à ses besoins quand tu constates qu'elle frissonne encore alors que vous êtes maintenant au chaud dans ta voiture. A aucun moment tu ne penses que ça vient d'une peur quelconque.  Les températures étant pas mal tombées, tu songes que ça vient de là ces tremblements qui secouent son corps frêle. Son sourire a tout de même le don de te rassurer. Ou de te troubler assez pour que tu n'ais aucune envie d'insister, tu ne sais pas trop. Le fait est que tu gardes le silence et lui offres à ton tour un sourire. Tendre. Doux. Caresse. Je dois reconnaître que ce n'est pas forcément le genre de nourriture à laquelle je suis le plus habitué. Faut-il vraiment que tu lui avoues ce à quoi t'es habitué ? Tu crains de la voir hésiter et se dire que tu ne seras pas satisfait par ce choix. Les sushis je connais. Que tu précises quand même, avant de rire de nouveau au son de son ventre qui grogne. Et à la vision de sa main qui vient le frotter comme pour se faire, encore une fois, pardonner à tout prix. Tu trouves ça bien trop adorable. Et même si tu as bien envie d'y poser ta main, toi aussi, tu te gardes de le faire. Tu retiens tous les gestes tendres qu'elle t'inspire pourtant pas mal. Et restes aussi  concentré que possible sur la route. Avec le vent qui déchaîne et la pluie qui ne va pas tarder à tomber à flots, t'as bien l'impression que l'enfer se déchaîne sur terre.  Tu te concentres également sur votre conversation. Pas très profonde. Mais qui a au moins le don de bien t'amuser. Tu ris avec elle alors qu'elle mentionne quelques autres plats typiquement asiatiques. Aux noms tous plus improbables les uns que les autres pour le coup.

Tu finis par ralentir une fois le restaurant dans ton champ de vision. Et t'engager sur le parking une fois qu'elle t'en a indiqué l'entrée. T'as un petit sourire des plus cons quand elle vient déposer un baiser sur ta joue avant de glousser. Elle est bien trop adorable pour son propre bien. Et pour le tien aussi. T'es complètement en train de fondre. Et tu ne manques pas de le lui montrer une fois que t'es garé. En plantant un regard pétillant dans le sien et en lui offrant un sourire lumineux. Je t'ai déjà dis que j'aimais vraiment ton rire ? Non, sans doute que non. En revanche, tu as énormément complimenté son apparence. Et dernièrement, son intelligence. Du bout des doigts, tu viens replacer une mèche cheveux derrière une oreille. Mais tu résistes à l'envie de l'embrasser. Conscient que tu ne sauras pas t'arrêter si simplement que ça si tu commences. On y va ? Que tu demandes/proposes. Avant de quitter la voiture et d'en faire le tour pour aller lui ouvrir une nouvelle fois. Et la ramener contre toi pour lutter contre le vent qui se déchaîne toujours autant, tandis que vous rejoignez l'entrée du restaurant. Tu lui ouvres la porte et la laisses entrer la première avant de suivre dans la foulée.

1ier novembre - 17h30

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Le rapprochement soudain qui s'opère lorsque vous quittez ensemble le studio, tu le mets tout de suite sur le compte du froid qu'il fait à l'extérieur. Tu ne doutes pas que sans le vent, la température serait nettement plus supportable. Or, les éléments se déchaînent comme jamais. C'est l'une des rares choses qui ne te font pas si peur que ça. Quand bien même il est évident que tu réfères vivre ce genre de météo quand tu es en intérieur et donc, en parfaite sécurité. Plus encore dans ta maison démesurément grande et costaud comme pas possible. Aucun risque de la voir s'écrouler. Et tu peux facilement oublier ce qui se passe au dehors, selon la pièce dans laquelle tu te trouves. Autant dire qu'une tempête ne te posera pas de problème du moment que tu peux la passer en étant enfermé chez toi. Et ce soir, tu es bien trop emporté et transporté par la belle Briannah, pour être en mesure de te soucier de ça. Tu ne penses vraiment qu'à elle, à vous et au bonheur et bien être que tu ressens à être en sa compagnie de cette façon. Tu ne souhaites rien d'autre que voir les choses évoluer toujours plus en ce sens. Parce que ça fonctionnera. T'en es bien certain. Tu ne peux imaginer quoi que ce soit d'autre. Mais t'es surtout trop attentif à elle toute entière pour ne pas remarquer son soudain silence alors que vous êtes en route pour le restaurant que tu l'as laissé choisir. Tu t'inquiètes forcément de ne plus du tout l'entendre tout à coup. Et tu mets d'abord ça sur le dos de la température.

Quand vous parlez enfin de nouveau, c'est pour mentionner la nourriture que vous allez pouvoir goûter dans ce fameux restau .Tu ris encore quand elle te fait remarquer, mine de rien, que les sushis ne sont pas réellement les mets qui se mangent le plus en Asie. Contrairement à ce que l'on pourrait croire de toute évidence. Ce n'est pas de ta faute si c'est ce qui se trouve le plus dans les restaurants asiatiques. Comme tout le monde, tu tombes facilement dans le piège du cliché apparemment. Non j'en sais rien du tout. Mais dis m'en plus. Que tu proposes, très naturellement. En profitant d'un bref stop pour lui offrir un regard aussi attendri que curieux. Elle pourrait bien te raconter tout et n'importe quoi, que tu l'écouterais tout aussi religieusement que ça. Elle pourrait mentionner le ciel soudainement bien noir comme te parler d'un film d'animation qu'elle aurait vu dernièrement, que tu dévorerais chacun de ses mots. Tu n'y peux rien si elle te captive à ce point Briannah. Tu n'y peux rien si tu ne te lasses vraiment pas. Plutôt que de te lasser, même, elle t'intéresse toujours plus. T'aimerais pouvoir l'écouter parler des heures durant. Soit, tu oses espérer qu'au fil du temps il y aura toujours plus de choses. Tu oses espérer qu'un vrai rapprochement physique finira par opérer. Mais il n'y aura jamais que ça, ça ne fait aucun doute. T'es bien trop intéressé par elle toute entière pour ça. T'as bien trop envie de l'apprendre vraiment par coeur sur tous les plans. A tous les niveaux. Quitte à paraître un peu trop curieux et un peu trop intrusif.

Vous arrivez enfin à bon port. Mais avant de descendre de voiture, t'es bien obligé de répondre à son rapide et chaste baiser déposé sur ta joue. Raison pour laquelle tu te tournes à demi vers elle et glisses tes doigts dans ses cheveux. Compliment que tu lui offres bien volontiers. Et sourire sur tes lèvres lorsque tu la vois rougir. T'aimes bien trop ces rougeurs révélatrices dont viennent parfois se parer ses joues à la peau délicate et douce au possible. Tu te retiens de l'embrasser tout de suite. Bien trop conscient de l'état dans lequel ça te mettrait que de lui voler un baiser. Vous aurez tout le temps à la fin de la soirée. Lorsque tu la raccompagneras jusqu'à sa porte et que tu l'embrasseras avant de lui souhaiter une bonne nuit. Parce que tu n'as aucune intention de précipiter les choses. Tu ne veux pas la brusquer. Loin de là. Tu espères seulement qu'elle prenne le temps de réfléchir encore à tout ça, si besoin. Qu'elle prenne le temps de penser à ce que vous êtes en train de vivre et peut-être sur le point de construire tous les deux. Qu'elle sache surtout qu'elle n'est pas forcée de se donner à toi tout de suite. Sous prétexte que vous soyez décidés à vous offrir une chance. Tu peux te montrer patient quand tu le veux. Or, pour elle, tu n'as que trop envie de ça. Qu'elle se sente libre de choisir lorsqu'elle sera prête à s'offrir toute entière. Qu'elle soit suffisamment à l'aise pour que votre relation démarre du bon pied. Parce qu'il faut que ça fonctionne entre vous. Tu n'aurais pas assez d'une vie pour le regretter si tu venais à la laisser filer par pure bêtise.

C'est dans la bonne humeur et dans la tendresse que vous atteignez enfin le restaurant. Après n'avoir que trop bravé la pluie qui commence à s'abattre sur la ville et le vent qui vient avec. Tu ne regrettes vraiment pas de mettre le prix dans ta cire pour cheveux. C'est la seule chose à laquelle tu penses quand, une fois au sec, tu perds tes doigts du côté de tes mèches brunes pour t'assurer qu'elles sont toujours parfaitement en place. Alors que dans le même temps, tu demandes une table pour deux. En même temps que Briannah elle même avec qui tu échanges un regard des plus complices. T'aimes bien trop ce sentiment qui continue de se confirmer. Cette sensation d'être bien comme jamais tu ne l'as été avec aucune autre femme. C'est agréable. T'es bien décidé à en profiter coûte que coûte surtout. Vous avez d'ailleurs vite fait de trinquer une fois installés à votre table. Ton sourire n'est que plus tendre encore lorsqu'elle émet l'idée de trinquer à ton livre. Avant d'en rajouter une couche pour parler de vous. J'ai surtout envie de trinquer à nous. Que tu avoues sans détour. J'aurais tout le temps de penser à mon livre plus tard. Tu n'as d'ailleurs pas encore jeté le moindre coup d'oeil à ton téléphone pour savoir si le lancement de la vente s'est bien déroulé. Si les premiers exemplaires ont déjà été réservés et achetés, ou pas. C'est dire à quel point tu peux être troublé par elle. Tu ne vois qu'elle, ne pense qu'à elle et ne veut penser qu'à elle surtout. Ce soir sera très officiellement votre soir. Rien qu'à vous. Parce que vous le méritez bien. Parce qu'il était plus que temps, également. Vous trinquez donc à vous avant que tu ne vides ton verre. Et il va falloir que tu m'aides à choisir. Je ne m'y connais vraiment pas assez. Et pour changer des habituels sushis, tant qu'à faire. Surtout s'il s'avère qu'elle connait vraiment la nourriture asiatique. De toute évidence, elle connait au moins bien mieux que toi.

1ier novembre - 17h30

When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke

T'étais bien à mille lieux de t'imaginer que votre relation allait prendre une telle tournure. Mais t'es désormais à mille lieux de t'en plaindre. T'es bien trop heureux de pouvoir te rapprocher plus encore d'elle. De la belle, adorable, drôle et intéressante Briannah. Elle te fascine toujours plus et tu as bien la sensation que c'est fait pour durer tout ça. Ne serait-ce que parce que tu n'as jamais rien ressentis de tel pour aucune autre femme avant elle. C'est fascinant ça aussi. La force de l'attraction que tu as pour elle. Et qui ne fait que grandir, s'amplifier, se confirmer toujours plus. Ce dont tu n'es vraiment pas mécontent. C'est beau ce que t'es en train de vivre. Quand bien même tu n'as que trop tardé avant de te secouer enfin pour aller aux devants et t'essayer à une potentielle relation. T'étais pourtant bien conscient depuis un petit moment, que c'était la meilleure chose à faire. Pour ne pas dire la seule chose normale et correcte à faire. Ne serait-ce que pour elle déjà. A qui tu as fournis sans doute que trop d'espoir. Surtout après cette fameuse nuit. Tu as mis le temps mais tu ne pouvais décemment pas lui tourner le dos. T'aurais été un sacré salaud si tu avais finalement agis de la sorte. Si tu n'avais pas trouvé le courage de mettre fin à tes fiançailles pour pouvoir enfin te concentrer pleinement sur Briannah. Et cette relation que vous pouviez tenter ensemble. Tous les deux dans le même bateau. Tous les deux emportés par les vagues en direction d'autres rivages. D'autres paradis perdus. Paradis sur terre.

Vous vous lancez enfin dans cette relation tous les deux. Avec une joie presque enfantine alors que vous foncez en direction de ce restaurant que tu l'as laissé choisir. Tu préfères ça plutôt que de lui proposer un truc qu'elle aurait forcément trouvé bien trop guindé et dans lequel elle n'aurait sans doute pas été très à l'aise. Vous vous retrouvez bien vite installés à table, à trinquer à vous. Tu préfères remettre à plus tard le verre levé pour ton bouquin. Au lancement officiel par exemple. Il y a forcément un événement à mettre en place autour de ça et tu comptes bien le faire. Parce que ça fait partie intégrante de ton boulot et que t'aimes assez ça. Ce moment où il est temps de présenter ton dernier beau projet. Ton dernier petit bébé. Tu es forcément de ceux qui ont un peu du ratage. Tu n'es pas encore assez imbus de ta personne et sûr de toi pour t'imaginer que ce sera forcément un succès. Tu le sais que ça peut être un total ratage. Tu dois te faire à cette idée pour ne pas tomber de trop haut si ça venait finalement à se confirmer. Si tu venais à ne pas vendre autant que tu le souhaites et l'espères. Mais ça reste encore à voir. Tu sais que tu ne dois pas t'inquiéter trop tôt. Sous peine d'en faire des crises de panique et d'angoisse. L'avantage de passer ces quelques heures en compagnie de ta belle Briannah après la mise en vente des premiers ouvrages, c'est que tu ne vas penser à rien d'autre qu'à elle. Et à ces conversations que vous allez continuer d'avoir tout au long du repas. Parce qu'elle te fascine bien assez pour que tu n'ais envie de penser à rien d'autre qu'à elle et à tout ça.

Vos verres se vident enfin et tu ne peux que rire doucement à la voir grimacer de la sorte. Elle est bien trop adorable pour que tu ne réagisses pas à cette vue. Tu viens même glisser ton pouce sur sa joue. Geste tendre auquel tu ne réfléchis pas plus que ça. Tu craques bien trop pour elle. Elle est parfaite Briannah. Elle te fascine. Elle te rend fou, même. Pour de bon, t'es tombé sous son regard. T'es tombé par et pour elle. T'es tellement belle, tu sais ? Que tu ne peux t'empêcher de faire remarquer / demander. Le regard toujours aussi fasciné. Tu passes ton temps à la dévorer du regard de cette façon. Tu retrouves tout de même ton sérieux quand tu te concentres enfin sur le menu. Que t'es quand même bien obligé de demander l'aide de Briannah pour commencer à faire un choix. Parce que tu n'as clairement aucune idée de ce dont il peut bien s'agir. Mais finalement, elle se charge de passer la commande auprès de la serveuse qui est de retour auprès de vous. Ce n'est pas dans tes habitudes non plus de te laisser ainsi guider. Mais tu te laisses quand même faire bien volontiers. Le sourire toujours aux lèvres et le regard qui ne la quitte plus un seul instant. T'as l'air d'être vraiment mordu. Et dans le fond, tu l'es. T'es bien trop accro à cette fille incroyable avec laquelle tu peux enfin connaître et vivre un vrai premier rancard. Un vrai rendez-vous sans qu'il ne soit question de boulot, plus que ça. Juste de vous deux. D'elle surtout. T'aimerais tellement tout savoir de sa petite personne que t'es prêt à lui poser mille autres questions si elle veut bien y répondre.

Une fois de nouveau seul en sa compagnie, tu poses un coude sur la table pour loger ton menton dans ta paume de main. Le regard toujours sur elle et le sourire sur les lèvres. Parce qu'elle est belle. Parce qu'elle est douce. Parce que t'aimes vraiment beaucoup trop ces instants que vous êtes en train de partager et de vivre ensemble. Tu ne le savais pas, toi, que ça pouvait être aussi beau et aussi intense un moment de ce genre. C'est pourtant bien le cas et tu ne t'en lasses pas. Et elle non plus apparemment. Elle qui te souffle quelques mots doux qui ont le don de t'arracher un frisson. J'ai pourtant pas grand chose d'un rêve ... Que tu lui fais tout de même remarquer, alors qu'elle vient caresser ton poing fermé, de son pouce. Nouveau frisson que tu ne peux retenir. Tu te laisses faire bien volontiers, sans rien faire, sans rien dire. Avant de tourner la main pour permettre à ses doigts de se perdre au creux de ta paume. Echanges de caresses tout en douceur. Mais je ressens la même joie. Si tu peux vraiment parler de "joie". Il est plutôt question de bonheur fou, de soulagement, de sentiment euphorique même. Et tellement plus encore. De tant de choses à vrai dire. Je suis vraiment bien avec toi. Que tu poursuis. Quitte à la mettre de nouveau mal à l'aise. Quitte à faire de nouveau monter le rouge à ses joues. Fort heureusement pour elle, l'instant est mis à mal par le retour de la serveuse qui vient déposer les plats sur votre table et vous souhaiter un bon appétit avant de s'éclipser de nouveau. Hm ... Le but c'est que je teste un peu tout du coup ? Que tu l'interroges très sérieusement. Comme si tu prenais très à coeur de tout tester ou presque. Surtout pour elle qui a l'air ravie de partager ça avec toi. Entre autres choses.