Tiger in my heart again. {Bricholas}

1ier novembre - 17h30

When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke

Tu ne t'attendais pas, toi, à vivre quelque chose d'aussi beau et d'aussi intense avec une femme. Tu pensais avoir atteint le maximum de ce dont t'étais capable en ce qui concerne les sentiments amoureux. Et t'en étais arrivé à un point où tu pensais que, finalement, l'amour n'avait rien de chouette. Mais ça, c'était bien avant d'être à ce point attiré par une femme. C'est fou les sensations, envies et désirs qu'elle fait naître chez toi. Elle te remplit de mille sensations toutes plus délicates et délicieuses les unes que les autres. Et t'es bien incapable de t'en lasser. T'es même bien certain de sentir tout ça décupler avec les jours qui filent et défilent les uns après les autres sans jamais s'arrêter. T'as réalisé l'étendu de la chose, ces derniers jours justement. Alors qu'elle te manquait atrocement. T'as jamais ressenti ça pour aucune des femmes avec lesquelles t'es sorti. Aucune n'a eut le pouvoir de te retourner coeur et cerveau comme elle, elle a pu le faire. Et t'es bien loin de t'en plaindre pour le coup. Quand bien même t'es troublé au possible, tu n'as pas peur de tout ça. Parce que t'as une confiance aveugle en elle. Et que tu ne souhaites rien de moins que de continuer à avancer avec elle à tes côtés. Et tenter une relation qui sera certainement inédite dans le genre. Par sa beauté et sa puissance. Depuis le temps qu'elle t'inspire et que tu rêves de l'approcher toujours plus. Toi qui passes ton temps à immortaliser sa beauté de toutes les façons possibles, t'as envie d'effacer pour de bon cette distance professionnelle entre vous.

Maintenant que les choses sont dites, que la tension est retombée, que la complicité est de retour, t'arrives à te détendre suffisamment pour laisser échapper un bref rire. Arrête, j'en utilise rarement en plus ... Que tu crois bon de lui rappeler, au premier degré. Et la raison pour laquelle t'en utilises si peu, est assez claire dans le genre. C'est bien trop "salissant" à ton goût. T'aimes pas tellement ça quand ça s'étale de partout et qu'il te faut tout nettoyer. Parce que tu ne considères pas que c'est propre, tant qu'il reste quelques paillettes qui traînent ici et là. T'as frôlé le malaise quand t'as réalisé qu'il t'en restait sur la peau, la fois dernière. Quand t'as voulu en utiliser pour certaines séances photos. Soit, le résultat valait le coup et est fièrement affiché dans ton nouveau bouquin. Mais c'était plus salissant encore que de la peinture. C'est tout juste bon à s'accrocher à absolument tout. C'est finalement à nouveau de tes bouquins dont il est question quand tu te rappelles que tu dois les lui montrer avant d'aller plus loin dans le travail avec elle. Tu as toujours besoin de son accord pour lancer officiellement la vente sur le net. Je suis désolé, j'aurais du m'y prendre un peu plus tôt... Que tu t'excuses tout bas en ne répondant pas à sa surprise qu'elle exprime déjà. Elle qui ne comprend pas en quoi son avis et son accord peuvent bien être importants. Elle le comprend sans doute mieux dès lors que tu fais apparaître les trois bouquins sur le bureau devant vous.

Ton regard reste accroché à son visage quand enfin elle les découvre. Pour ne rien manquer de ses réactions. T'as presque envie de glisser tes doigts sous son menton pour lui faire refermer la bouche. Oui c'est toi ... T'as un doute ? Bêtement, sans doute, tu tentes de détendre l'atmosphère. Parce qu'aucune autre réponse n'est possible de toute façon. C'est évident qu'il s'agit d'elle. Tu la sais encore capable de se reconnaître elle même. C'est simplement la surprise de se voir en couverture, qui la laisse aussi perplexe. Tu ne réponds pas tout de suite lorsqu'elle affirme que tu as des associées plus jolies qu'elle. Tu n'es pas d'accord avec elle. Pas du tout. Aucune ne te fascine ni ne t'inspire autant qu'elle le fait elle. T'as le réflexe de poser une main sur la sienne lorsqu'elle la tend pour attraper l'un des livres. Ton geste de surprise se fait bien vite plus tendre quand tu caresses puis libères. Tes mains sont propres hein ? Que tu ne peux t'empêcher de demander, un peu bêtement. Encore. Toujours. Tu te soucies trop de ces détails que personne d'autre ne remarque. Et tu lui fais pourtant confiance. Tout naturellement, tu lui permets de feuilleter le livre sur lequel son choix s'est automatiquement porté. Désolé. En plus je voulais t'en offrir un. Celui qui t'attirerait le plus. Et de toute évidence, son choix est déjà fait. Alors que t'étais toi même bien incapable de choisir une photo plus que toutes les autres. T'aurais même pu partir sur plus de photos que ça encore. Mais il te fallait te mettre d'accord avec ton éditeur. Trois couvertures différentes, était le maximum autorisé.

Les photos de toi sont mes préférées ... Que t'avoues, sans réelle surprise. Et elle peut s'en douter rien qu'à la quantité de photos d'elle qu'il y a dans le bouquin. T'es pas juste jolie. T'es bien plus que ça tu sais ? Non, elle n'a pas l'air de le savoir. Elle sait certainement qu'elle est jolie comme tout. Elle sait peut-être même qu'elle est belle. Mais elle considère qu'elle l'est bien moins que toutes les autres femmes qui passent dans ton studio. T'as pas le temps d'ajouter quoi que ce soit à tout ça, qu'elle vient de nouveau se coller à toi. Pour te serrer fort contre son corps. Ce dont tu ne te plains évidemment pas. Au contraire, tu ne la serres que plus fort encore contre toi. Et tes lèvres qui répondent aux siennes, ajoutent un sourire au baiser pour le moins passionné. Vos langues ont tout juste le temps de se rencontrer, que tu mets déjà fin à ces échanges. Bien trop bons pour ton propre bien. Me remercie pas. Que tu souffles en posant ton front contre le sien. Je fais rien moi. C'est toi qui fais tout. Que tu penses bon de lui rappeler en reculant un peu plus ton visage du sien. T'as pas envie de perdre tout à fait le contrôle maintenant. Ce n'est pas encore le moment pour ça. Allez, termine de te dévêtir pendant que je valide le lancement du bouquin. Va falloir qu'on bosse un peu. Que tu grondes tout bas. Frustré de devoir t'éloigner d'elle. Tu dois aussi lui préparer de quoi se maquiller et se coiffer un peu pour correspondre à ce que t'espères faire de cette nouvelle séance.

1ier novembre - 17h30

When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke

T'as eus tout le temps de t'imaginer le pire et de te dire que jamais plus elle ne voudrait de toi Briannah. Si tu n'as pas été capable de répondre présent quand elle même se sentait prête à te recevoir tout entier dans sa vie, qu'est-ce qu'il pourrait vraiment advenir d'une relation entre vous ? Elle doit forcément craindre le pire elle même. S'imaginer que tu ne pourras jamais être à la hauteur, pour tout un tas de raisons. Se dire que, forcément, tu finiras par la lâcher si vraiment elle accepte de t'offrir une chance. Parce que tu n'es qu'un lâche qui a mis une éternité avant de reconnaître que ses fiançailles n'allaient mener à rien du tout. Parce que t'as trompé celle que t'étais supposé épouser et que tu n'as pas même eus la décence de le lui avouer quand t'as finalement mis fin à votre relation. Tu te demandes vraiment comment et pourquoi Briannah pourrait t'offrir une chance. Tu ne mérites rien de tel. Tu ne mérites pas du tout qu'elle te veuille dans sa vie de cette façon. Pourtant elle est là à t'avouer clairement qu'elle attend après toi. Encore. Qu'elle te veut toi tout entier. Tu crois rêver les premières minutes. Encore un peu et t'en serais à te pincer pour vérifier que tout ça est bien réel. Au lieu de ça, tu ne te fais pas prier pour te coller à elle. Pour la câliner, la serrer fort, l'embrasser, lui souffler des mots doux et de réconfort. Faut que tu l'avoues, que t'es accro à cette fille depuis une éternité. Qu'au fond de toi c'est précisément tout ça que t'as attendu ces derniers mois.

T'es décidé à faire fonctionner les choses entre vous. Tu ne veux plus tourner autour du pot. Tu ne veux plus prétendre ne pas être démesurément attiré par elle. Alors t'as laissé tomber cette autre femme, sans l'ombre d'une hésitation. Pour enfin te concentrer sur elle et uniquement elle. Une annonce qui lui fait un certain effet à Briannah qui te saute déjà dans les bras pour un nouveau baiser aussi tendre que passionné. Ce qui semble être ce qui fonctionne le mieux entre vous. Tu lui offres des baisers délicats, des sourires tendres et des caresses légères. Tu la serres contre toi. La câlines avec toute la douceur du monde. Tu ne souhaites rien d'autre que de la garder ainsi contre toi, aussi longtemps que possible. T'es tellement bien avec elle. Tu veux que ça dure toujours. Tu ne veux plus risquer de la perdre comme t'as cru que c'était en train de t'arriver. Tu la veux toute entière. A toi. Aussi longtemps que possible. Pour ne pas dire pour toujours. Parce que ça fait quand même peur de penser à ce toujours. Mais que, mine de rien, tu te vois bien rester avec elle le temps d'une éternité. Tu finis par lui dévoiler les couvertures disponibles de ton bouquin. Réflexe stupide quand elle pose ses doigts sur l'un d'eux. T'affiches une petite moue penaude lorsqu'elle précise s'être désinfectée les mains. Tu sais qu'elle a une hygiène irréprochable Briannah. Elle est presque pire que toi. Et ce n'est pas peu de le dire ça. De toute façon il est pour toi celui là. Que tu précises de nouveau, en mentionnant le livre qu'elle est en train de feuilleter.

Tu ranges les deux autres, juste histoire de ne pas les abîmer ou les salir. Tu ne le supporterais évidemment pas. Tu souris quand elle prend de nouveau la parole. S'apprêtant à te souffler rien que du bien à propos de ton travail. T'as pas droit à la suite, qu'elle est de nouveau contre toi. Bras enroulés autour de ton cou, lèvres sur les tiennes. Tu ne peux t'empêcher de sourire encore. De sourire, toujours, quand tu es avec elle. Et de perdre peu à peu les pédales. Un peu trop rapidement à ton goût, presque. Tu le sais que si tu ne mets pas rapidement fin à ça, tu vas totalement perdre le contrôle. Et tu ne peux pas te le permettre. Pas encore. Raison pour laquelle tu t'éloignes en partie. Et tu l'invites à en faire de même. A retirer ses vêtements. Pendant que toi même tu t'occupes de lancer officiellement la vente de ton bouquin. Très vite encore, ton attention est récupérée par la belle Briannah qui fait disparaître son pantalon. T'as les doigts crispés autour de ton téléphone, la tête baissée mais le regard à moitié relevé pour l'observer. Toujours trop intensément. Avec trop d'insistance. De nouveau le coeur qui s'emballe. C'est certainement de façon bien volontaire qu'elle te passe devant pour rejoindre un fauteuil. Dans lequel elle se laisse lourdement tomber. T'en perds tes mots. T'en perds tes moyens. T'en perds même le souffle. Tu sais bien que je te préfère nue ... Que tu réponds très spontanément. Très sincèrement. C'est bien vrai que t'aimes surtout la prendre en photo entièrement nue. Quand bien même tu la trouves également divine dans des petits ensembles de dentelle. Comme celui qu'elle porte encore.

Retire ça au lieu de m'dire que t'attends après moi. Que tu fais mine de ronchonner en montrant son corps d'un mouvement de menton. Pour mentionner ces fameux sous vêtements. Quant à toi, tu termines de ranger un peu le bureau avant de t'approcher d'elle, appareil accroché à ton cou. Que tu places très vite devant ton visage pour la prendre une première fois en photo. Avant qu'elle n'ait eut le temps de retirer ses sous vêtements. Tu tends une main dans sa direction pour l'inciter à se relever. Qu'elle puisse plus librement se débarrasser de cette dentelle qui est de trop. Tu t'impatientes déjà, mine de rien. C'est moi qui t'attends maintenant ... Que tu lui fais remarquer avec bien de la tendresse dans la voix, encore et toujours. Elle a tout juste le temps de se relever, que tu lui voles un autre baiser. Tu es, de toute évidence, bien incapable de t'en empêcher. T'adores travailler avec elle. Pourtant, tu as hâte que cette séance soit terminée, pour pouvoir enchaîner avec votre dîner. Tu ne penses pas à la suite. Tu ne t'inquiètes pas de savoir si vous allez ou non vous séparer tout de suite à la sortie du restaurant. Un rancard avec elle te suffit amplement. C'est tout ce qui t'importe dans l'immédiat. Allez on s'y met. Que tu marmonnes en t'éloignant déjà d'elle. Encore. T'attends qu'elle soit prête pour la guider et l'inciter à se placer où tu le souhaites et comme tu le souhaites. Tu prends ensuite le temps d'allumer et placer les bougies de sorte à créer une certaine ambiance dans la pièce et pour perfectionner les photos à venir et leur rendu.

1ier novembre - 17h30

When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke

Tu ne pensais vraiment pas que t'allais pouvoir vivre une chose aussi belle et aussi intense un jour. Parce que t'étais persuadé d'avoir déjà tout vu, tout vécu et tout ressentis en vingt-huit ans de vie et plusieurs relations "amoureuses". Ce n'est que maintenant que tu réalises que tu étais finalement bien loin du compte. Parce que c'est mieux que jamais. Parce que c'est plus intense. Parce que c'est plus beau. Ce que t'as pour elle. Ce que vous avez tous les deux. Même si ce n'est que le tout début de quelque chose de nouveau. Tu sais que ça va être de plus en plus intense et de plus en plus beau. Parce que c'est forcément écrit quelque part, pas vrai ? Tu ne crois pas au destin et pourtant, parfois tu te prends à imaginer. Que ce n'est pas le hasard qui a mit la belle sur ta route. Dans le fond, elle t'était peut-être destinée Briannah. Ce serait beau si c'était le cas. Si c'était écrit quelque part que vous étiez deux âmes soeurs sur le point de vous découvrir et de vivre de belles choses ensemble. Parce que maintenant que vous en êtes là tous les deux, que t'as laissé tomber ta fiancée pour pouvoir te perdre entre ses bras frêles, tu te dis que ce n'est que le début de quelque chose. Le début d'un long trajet. Celui de la vie. Et tu n'as, surtout, envie de rien d'autre que ça. Tenter la chose. Voir où tout cela vous mènera tous les deux. Tu ne crois pas au destin, soit. En revanche, tu crois en cette fille incroyable que t'a rencontré y'a de ça plus d'un an et demi.

Vous avez maintenant le temps de jouer ensemble tous les deux. De vous chercher toujours un peu plus. En sachant que vous avez le temps. Vraiment le temps. Que tu n'as pas à rentrer retrouver une autre femme à une certaine heure. Que tu n'as pas non plus à craindre d'être vu avec celle que tu es supposé épouser. Quand bien même tu n'as fait aucune annonce publique et que te voir aussi proche de l'une de tes modèles, va rapidement faire jaser. Tu le sais que tout le monde va en parler dans peu de temps. De ta récente séparation et du fait que tu sois déjà en train de fréquenter une autre femme. Mais tu t'en fous. Tu ne sais que trop bien qu'ils trouvent toujours des détails scabreux à raconter sur ton compte de toute façon. Tu vas simplement leur donner un peu de grain à moudre. Pour leur plus grand plaisir, t'en es bien conscient. Et tant mieux pour eux dans le fond. A chacun son métier. Le tien consiste à immortaliser la beauté des femmes. Il y a pire dans le genre. En tout cas, tu n'as jamais eus à t'en plaindre. Et pas uniquement parce que ça ne t'a permis que trop souvent de te perdre tout entier contre des courbes magnifiques et parfaitement harmonieuses. Forcément, t'as toujours eus de quoi te réjouir à ce niveau là. Et surtout, ça t'auras permis de faire la rencontre de la parfaite Briannah. Tu ne pensais pas que ta vie prendrait un jour un tel tournant. Tu ne pensais pas que t'allais être à ce point chamboulé par une rencontre aussi merveilleuse soit-elle.

Et t'as la douce sensation que ça ne sera que de plus en plus beau au fil du temps qui passera. Parce qu'elle t'apparaît plus détendue que jamais. Plus sûre d'elle encore, alors que t'étais persuadé que c'était impossible qu'elle le soit plus encore devant ton appareil. Elle a un léger manque de confiance en elle, Briannah. Mais elle parvient à le mettre de côté quand elle se présente pour vos séances. T'as même l'impression que moins elle porte de vêtements, plus elle est à son aise. Ce dont tu ne peux évidemment pas te plaindre puisque la majorité de vos rencontres tournent autour de ça. C'était le cas jusqu'à aujourd'hui tout du moins. C'est en passe d'évoluer très largement. Et t'en es forcément que trop heureux toi. Comme du fait qu'elle soit en train de te taquiner et de se jouer quelque peu de toi. T'affiches un sourire léger mais ô combien sincère quand elle te souffle une citation qui arrive bêtement à faire s'emballer ton coeur. Tu sais que je ne suis pas l'homme le plus patient qui soit ... Que tu crois quand même utile de lui rappeler, mine de rien. Tu ne l'es pas, en règle générale. Et pourtant tu fais preuve d'une sacré patience quand il s'agit d'elle. Sans quoi, vous n'en seriez pas là à l'heure actuelle. Elle aurait cessé de te supporter il y a de ça une éternité. Et t'aurais été bien incapable d'attendre qu'elle soit prête à aller plus loin, sexuellement parlant.

Enfin la séance démarre. Et en un rien de temps t'es tout retourné. La pièce est sombre. Perdue dans un semblant d'obscurité avec la météo grisâtre et la pièce plongée dans le noir. De quoi faire ressortir plus encore la peau délicate et la chevelure parfaite de Briannah avec les bougies allumées ici et là. C'est magnifique à voir, la danse des flammes sur les courbes délicates. Ce jeu d'ombre et de lumière te plait beaucoup trop. Te fait déjà un effet certain alors que tu profites de la vue autant que tu photographies. Avec elle tu mates autant que tu bosses. Tu bosses autant que tu mates. Tu ne sais plus. Le fait est que t'es bien trop fasciné par elle, sur absolument tous les plans. A tous les niveaux. Tu perds d'ailleurs un peu tes moyens quand elle laisse glisser ses mains sur ses courbes. T'en oublies de la photographier durant plusieurs minutes. Tu laisses même descendre ton appareil de quelques étages pour la regarder par dessus. Qu'est-ce ... Que tu commences mais te coupes tout de suite. Tu ne vas pas prendre le risque de la couper dans cet ... Élan artistique. Et avant qu'elle ne soit prise de l'envie de s'arrêter, tu reprends les photos. Tu ne veux pas manquer tout ça. Tu sais que le résultat sera totalement dingue, quand tu prendras le temps de le découvrir. Tu es. Magnifique. Que tu parviens tout juste à marmonner, fasciné et chamboulé que tu es. Tu la mitrailles sans relâche. T'as trop peur de manquer quelque chose si tu cesses ou ralentis. Alors tu ne cesses pas. Au contraire. C'est inédit ce petit jeu de séduction supplémentaire qu'elle ajoute à tout le reste. Parce que forcément que ses mains qui continuent de glisser sur son corps parfait, ont le don de te retourner toujours plus. Et t'es forcément bien trop troublé. A tel point, que tu crains quelque peu de t'emballer et de perdre le contrôle de ton propre corps. T'en as peur ... Mais pas assez pour lui demander de cesser ça. Au contraire. On change de tableau ? Que tu n'es pas mécontent de proposer, en lui tendant une main pour qu'elle te rejoigne. T'attends qu'elle se soit éloignée des bougies, pour souffler dessus. Histoire de ne pas risquer l'incendie. Tu l'entraînes jusque dans la salle de bain cette fois. Suffisamment chauffée pour qu'elle n'ait pas à craindre de prendre froid une fois qu'elle sera trempée. On n'a pas tellement l'occasion de jouer avec l'eau dans mon studio. En partie parce que tu n'as aucune envie d'en voir s'étaler de partout. De nouveau, des bougies sont allumées tout autour d'une baignoire pour le moins spectaculaire qui trône en plein milieu de la pièce. Faut juste que tu fasses attention à ne pas mouiller tes cheveux tout de suite. Que tu lui demandes en lui offrant une nouvelle fois ta main pour l'aider à grimper dans la baignoire. Dans laquelle tu commences à faire couler l'eau tiède dans la foulée. Pour l'inciter/ l'inviter à jouer avec, tu te recules dans la foulée, appareil photo prêt.

1ier novembre - 17h30

When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke

Tu n'as pas la moindre idée du temps qu'il fera ce soir. Et ça ne change rien pour toi, la météo qu'il fera. Il peut bien pleuvoir et tonner toute la soirée et toute la nuit durant, que tu ne changeras rien à ton programme du soir. T'as toujours bien l'intention de dîner au restaurant en compagnie de la parfaite Briannah, avant de la raccompagner jusque chez elle. T'as bien l'intention, surtout, de passer la soirée la plus agréable de ta vie à ses côtés. Parce que t'aimes chaque minute que vous pouvez passer ensemble tous les deux. Et que tu ne doutes pas une seule seconde que ce sera bien mieux encore, du fait que tu sois enfin célibataire. Que tu sois finalement libre pour elle et uniquement elle. Parce que tu n'as envie d'aucune autre femme pour le coup. T'as même cessé tes aventures ici et là depuis l'échange de votre premier baiser. Tu n'as pas eus envie de flirter avec une autre ces dernières semaines alors que, pour la première fois de ta vie, ta vie sexuelle connaissait un calme des plus plats. Et tu aurais sans doute pu attendre plus encore tant t'es hanté par elle et uniquement elle. Et tu es le premier surpris par la chose. Le premier à être étonné par la force de la chose alors que tu n'as absolument jamais rien ressentis de tel. T'en as pourtant connu des femmes avant elle. Avant d'être en couple et même pendant tes années de fiançailles. Mais jamais aucune n'est parvenue à faire battre ton coeur plus vite, comme le fait Briannah elle même. Et toujours plus, surtout.

Elle ne te trouble que plus encore lorsqu'elle prend la pose pour toi. Qu'elle te fascine par son corps des plus parfaits, qu'elle sait utiliser pour troubler l'homme en face d'elle, autant que son appareil photo. Tu ne manques évidemment rien de tout ce qu'elle est en train de faire. Surtout pas alors que ses mains se font sensuelles sur ses courbes. Sur sa propre peau. Elle te trouble plus sûrement que jamais. A tel point, que t'en oublierais presque de la photographier. Ce qui est idiot en soit. Vous êtes là pour travailler. Mais elle est beaucoup trop captivante à la lueur des bougies qui font danser leur flamme sur sa peau de lait.  Tu ne sais pas si elle le fait exprès pour te troubler, ou non. Tout ce dont tu es certain, c'est que ça fonctionne et que tu es vraiment sans dessus dessous alors que tu continues de la mater ouvertement. De la dévorer du regard. Divine succube. Petit démon qui se joue des hommes. De toi surtout. Uniquement de toi, tu le crois vraiment. Et t'aimes bien trop l'idée d'être le premier. D'être le seul. A avoir droit à tout ça de sa part. Tu grondes tout bas quand elle te demande si ça te plait. Comme s'il pouvait en aller autrement. C'est limite si tu n'as pas la bave au coin des lèvres et la bosse révélatrice dans le pantalon. T'es absolument parfaite ... Que tu réponds le plus sincèrement du monde, alors que tu ne fais que la dévorer toujours plus intensément du regard. Je ne pensais pas que tu pouvais faire encore plus que d'habitude ... Que tu souffles maintenant d'une voix chaude.

Tu es tout de même bien soulagé de mettre temporairement fin à tout ça, pour pouvoir changer de pièce en sa compagnie. T'as l'espoir de redescendre un peu en tension grâce à ça. Alors que vous arrivez dans la salle de bain, elle aussi éclairée uniquement à la bougie. Briannah prend sensuellement place dans la baignoire encore en train de se remplir d'eau. Tu la dévores à nouveau du regard alors qu'elle s'installe. Et de nouveau, tu ne peux t'empêcher de la mitrailler de ton appareil. Ravi que ça te plaise. T'aimes que tout ce que tu fais pour produire de jolies photos, parvienne encore à lui plaire. Et t'oses espérer que ça va durer ainsi encore longtemps.  Tu fonds littéralement lorsqu'elle t'offre un sourire des plus enfantins. Elle ne sait que trop bien jouer de ses regards et expressions. Tantôt gamine joueuse, tantôt femme fatale des plus séductrices. C'est tout juste bon à te retourner le cerveau tout ça. Et t'es bien loin de t'en plaindre pour le coup. Au lieu de ça, tu grondes tout bas et t'emballes davantage encore derrière ton appareil photo. Tu grondes de nouveau lorsqu'elle t'offre quelques mots qui en disent long sur le désir qu'elle semble ressentir à ton égard également. L'envie de permettre à vos corps entièrement nus de se presser l'un contre l'autre. A cette seule idée, t'as le palpitant qui s'emballe. Tu n'imagines que trop bien vos épidermes nues et trempées, se rencontrer. Se presser, se frotter l'une contre l'autre. Pour titiller les étincelles de tension entre vous. En faire des flammes. Un brasier qui s'enflamme et qui s'emballe. Qui réveille et excite les sens. Comme cette fameuse nuit. Ces heures chaudes et moites.

On aura d'autres occasions ... Que tu ne peux t'empêcher de souffler, le coeur battant toujours trop vite et la tension se faisant plus intense encore au creux de tes reins et dans le bas de ton ventre. T'es déjà pas mal excité. Par elle toute entière. Par les images qu'elle parvient à te mettre en tête. Tu continues de la prendre en photo. Sous tous les angles possibles. D'en haut, de côté, de face. Ne bouge pas. Que tu lui demandes avec douceur, quand elle s'installe au bord de la baignoire. Tu perds une main dans l'eau de la baignoire pour la tremper et la portes à ses cheveux. Tu les mouilles juste assez pour leur donner une nouvelle forme. Pour les ramener vers l'arrière, sans pour autant les tremper pleinement. Tu retrouves ensuite ta place en face et descends d'un étage, un genoux à terre, pour être à la même hauteur qu'elle. Plusieurs photos avant que tu ne laisses ton appareil retrouver sa place contre ton torse. Et tes doigts qui se faufilent maintenant sur sa joue quand tu te tends vers elle pour venir l'embrasser. T'en as bien trop envie pour pouvoir y résister. D'autant plus que maintenant, tu peux te le permettre. Comme le fait que tu n'ais plus tant à cacher le désir qu'elle réveille chez toi. Celui qui vient secouer l'ensemble de ton corps et faire en sorte que tu ne sois que trop à l'étroit dans ton jean. T'es tellement belle ... Que tu ne peux t'empêcher de lui souffler d'une voix toujours plus chaude. Promis, t'auras de quoi te sécher les cheveux avant de quitter ce studio. Je ne tiens pas à ce que tu prennes froid. Que t'ajoutes, l'air de rien, tes lèvres frôlant toujours les siennes.  Tu grondes ta frustration quand tu te forces une nouvelle fois à t'éloigner. Juste le temps d'ajouter une tonne de bain moussant dans la baignoire pour rapidement faire apparaître des montagnes de mousse. Dans chacun de tes mouvements, tu prends garde à ne pas te relever tout à fait pour éviter que ton entrejambe ne soit à hauteur d'yeux pour Briannah. T'assumes rarement quand ton corps te trahit de cette façon devant elle. Il n'y a qu'avec elle que ça arrive. Avec les autres, t'es bien trop sur les nerfs et trop concentré pour te trahir de la sorte.

Putain c'que t'es belle.
J'te jure que pour moi t'es irréelle.
J'pourrais en rugir de plaisir,
Quand tu m'offres tes sourires.
J'pourrais caner
Devant ta beauté.
J'peux pas lutter.
Tu m'as eus j'suis tombé.

1ier novembre - 17h30

When you swallow someone whole, you are bound to choke
I ate you up the day we first spoke

Quand tu as fais la rencontre de la belle Briannah, tu étais évidemment à mille lieux d'imaginer qu'il adviendrait ça de vous un jour. Que vous alliez prendre autant de plaisir à travailler ensemble et même à passer du temps ensemble en dehors de vos séances photos. Sans parler de vos conversations. Parfois sérieuses, parfois bien plus légères. Parce qu'elle est fascinante au possible Briannah et que tu pourrais passer des heures et des heures à parler de tout et de rien avec elle. Parce qu'elle sait faire la conversation quand elle met de côté sa  réserve constante.  Et Dieu sait que t'aimes quand elle se lâche un peu en ta compagnie. Preuve, sans doute, qu'elle est à l'aise avec toi et te fait suffisamment confiance sur tous les points pour se détendre toujours plus. Ce dont tu ne risques certainement pas te plaindre. T'espères surtout que ça va continuer ainsi et que jamais elle ne fera marche arrière.  Et dans le fond, tu te dis que ça dépend surtout de toi. Et de la patience dont tu seras capable de faire preuve à l'avenir, pour ne surtout pas la brusquer. Parce que ça pourrait arriver. Quand bien même tu feras tous les efforts du monde pour éviter ça. Parce que t'as envie de la voir sourire au point de faire briller ses jolies prunelles verdâtres. Et de rire assez fort pour que son rire mélodieux s'élève et brise les silences les plus froids. Tu ne saisis toujours pas comment elle a bien pu passer outre tes nombreux défauts. Passer outre ta réputation de coureur de jupons entre deux séances photo plus ou moins sérieuses. Et passer outre tes nombreuses phobies et manies toutes plus insupportables les unes que les autres.

Mais tu as vraiment envie que ça fonctionne entre vous alors tu vas faire en sorte que ça marche. Tu feras tous les efforts du monde pour elle. Tu sais que t'en es capable. Parce que t'es pas quelqu'un de mauvais. Et parce que tu te donnes toujours les moyens d'aller au bout de ce que tu souhaites faire ou avoir. Et t'as envie de connaître une vraie relation stable avec cette gamine sortie de nulle part. Qui a déboulé dans ton studio et ta vie toute entière, un beau jour de printemps.  Ses beaux cheveux blonds cachant sa poitrine divine lorsqu'elle s'est débarrassée de l’entièreté de ses vêtements. Le sourire aussi séducteur que mutin. Et les rougeurs sur ses joues qui dévoilaient malgré tout une certaine candeur. Ce que t'as pu être fasciné par elle le jour de votre rencontre.  Ce que t'as pu être troublé et tout retourné par la suite, quand t'as réalisé qu'elle était vraiment l'innocence même. Et ce, malgré un corps de déesse et des regards dignes de la plus parfaite des femmes fatales. Parce qu'elle est un mélange de tout ça Briannah et que ça a toujours eut le don de te faire un effet certain. Bien sûr. Sans réelle surprise. T'aimes la beauté des femmes toi, après tout.  Mais tu ignorais que tu allais tomber pour et par une fille comme elle. Presque innocente. Presque trop sage à côté d'un type comme toi. T'es pas beaucoup plus vieux qu'elle et pourtant, t'as l'impression d'avoir vécut mille vies par rapport à elle. Même si t'as tendance à te comporter comme un vrai gamin quand tu connais certaines crises de panique.

Aujourd'hui plus que jamais, il te semble qu'elle s'amuse beaucoup de tes réactions ta belle muse. Ce dont t'es bien incapable de te plaindre. Parce que ça te convient. Quand bien même tu vas rapidement finir excité si elle continue de la sorte. Et ça semble effectivement être dans ses projets. Et t'en es très vite tout retourné. Le cerveau, le coeur, le corps. Tout. T'es sans dessus dessous déjà quand tu viens l'embrasser. Pire encore quand elle appuie sur ses provocations pour te faire comprendre qu'elle a envie de toi. Des confessions qui ne sont clairement pas faites pour t'aider à te raisonner. Loin de là.  Tu vas rapidement t'emballer pour de bon si elle n'arrête pas ça très vite. Et elle ne semble effectivement pas être décidée à s'arrêter. C'est de la sorcellerie.  Tu ne vois que ça pour expliquer comment elle a pu te rendre autant accro, en si peu de temps. Tu ne vois que ça pour expliquer pourquoi t'es accro à elle alors même que vous n'avez jamais couché ensemble. Tu l'étais même bien avant cette fameuse nuit où  vous avez connu votre premier véritable et intense rapprochement. T'es totalement hanté et possédé par cette jeune femme délicieuse, il n'y a pas d'autre terme pour définir la chose. C'est qu'il faudrait en inventer un paquet des mots pour définir ce qui vous unit et pour être tout à fait à la hauteur de sa perfection. Parce qu'elle est parfaite. Jusque là, tu ne lui as trouvé aucun défaut. Mais si elle en a, tu as hâte de les découvrir.

Elle continue de t'interpeller, semblant vouloir vraiment t'inviter dans ce bain. Alors que t'es en train de bosser. Ou du moins, d'essayer de le faire. De la mousse échoue sur ton nez. De quoi te faire le plisser alors qu'elle vient le nettoyer du bout du sien. Geste des plus tendres et des plus adorables que tu conclus par un nouveau baiser que tu ne peux t'empêcher de venir lui voler. On aura d'autres occasions ... Que tu lui répètes avec douceur. Ma baignoire est bien plus grande ... Que tu lui avoues dans la foulée, mine de rien. T'as eus le temps de constater que son appartement n'était doté que d'une cabine de douche. Sans trop de surprise bien sûr. Alors que chez toi, il y a les deux. Et plusieurs salles de bain, tant qu'à faire. Même si tu utilises toujours la même. Celle qui est accolée à ta chambre et qui donne directement sur ton dressing pour le moins impressionnant. Elle se recule finalement pour aller se poser un peu plus loin. Les fesses au fond de la baignoire. Et son estomac qui vient rompre le silence de la pièce. Tu te crispes, geste suspendu en l'air avec ton appareil entre les doigts. Tu grondes ton mécontentement dans ta barbe mais te calme aussitôt que tu la vois baisser la tête. Comme une gamine prise en faute. Dans le fond, c'est bien ce qu'elle est. Une adorable gamine. Une magnifique femme enfant. C'est plutôt à ton corps que tu devrais demander pardon ... Que tu soupires tout bas. Tu n'as pas envie de lui faire des reproches toi même. Et surtout pas alors que c'est à elle qu'elle fait le plus de mal en agissant de la sorte. Allez. Deux trois dernières photos et on file dîner ! Et ça tient davantage de l'ordre cette fois. Alors que tu la mitrailles quelques minutes supplémentaires avant d'abandonner ton appareil photo. Tu files le déposer sur un meuble loin de l'eau avant de revenir à elle pour lui tendre une main et l'aider à sortir de là. A peine debout, qu'elle a déjà un peignoir autour des épaules. Tu vides la baignoire et guide la jeune femme jusque devant le miroir pour récupérer et brancher le sèche cheveux. Tu ne lui demandes pas son avis ni son accord, tu t'occupes toi même de les lui sécher. Le sèche cheveux dans une main et tes doigts libres qui se chargent de secouer doucement les mèches pour que l'air chaud fasse son travail.

T'as tellement pas idée.
De l'effet que tu me fais.
Ton odeur, ta peau.
Tes regards, tes mots.
Je deviendrai fou.
De toi, de nous.
A coups de pieds je ferai fuir les nuages.
A coups d'amour on traversera les âges.