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 tattoo stories (ft Annalisa)

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Message Sujet: tattoo stories (ft Annalisa)   tattoo stories (ft Annalisa) Empty Lun 15 Juil - 19:39




Tattoo stories.
I'm a man of the world and they say that I'm strong.



Les tatouages et toi, ça a toujours été une grande histoire d'amour. Si t'avais eus ne serait-ce que le courage d'apprendre à dessiner, t'en aurais sans doute fait ton métier. Mais t'es pas capable de rester stable dans quoi que ce soit que tu pourrais entreprendre. Même quand il s'agit de ta passion comme c'est bien le cas du tatouage.  T'es un sacré abruti dans ton genre et t'en es bien conscient. Mais c'est ainsi que t'es fait. Rien ni personne n'a jamais su te changer. Et c'est pas à ton âge que ça peut encore arriver.  L'avantage d'une passion comme celle ci, c'est que t'es pas forcé d'en faire ton métier pour y avoir droit. Il te suffit de servir de toile vivante. Et c'est sans doute ce que tu fais de mieux. Rester immobile à attendre que ça se fasse. T'es pas des masses douillet alors t'en profites. Et t'as bien l'intention de recouvrir ton dos qui est encore vierge de toute trace d'encre, un de ces quatre. T'attends simplement l'illumination. Parce que malgré tout, aucun de tes tatouages n'est fait au hasard. Ils ont tous une signification. Que ce soit en rapport avec ton histoire, ton vécu ou tes passions et coups de coeur divers et variés.

S'il y a bien un truc que tu prends très au sérieux pour le coup, c'est ça. Les tatouages. Et le choix des tatoueurs qui auront le droit de marquer ta peau, bien entendu. T'as besoin de gens en qui tu peux avoir vraiment confiance. Et malgré le nombre de tes tatouages, il y a peu de personnes qui ont pu travailler dessus. Ils se tiennent sur les doigts d'une seule main.  Et l'une de ces personnes, c'est quelqu'un que t'es en train de rejoindre. Elle s'est installée il y a quelques mois seulement. Mais t'as déjà eus l'occasion de la voir à l'oeuvre. Et de la laisser poser sa patte sur ton épiderme. C'était encore juste un essai pour toi. Vérifier son talent -ou absence de talent-. Mais t'as été assez satisfait pour aller la voir dès que t'as su qu'elle s'installait dans le coin. Tu l'as laissée terminer correctement le tatouage qu'elle avait entamé la première fois, assez rapidement. Et tu vas maintenant la trouver pour qu'elle reprenne les couleurs d'un tatouage qui se perdent. T'as aussi envie de discuter avec elle de ton projet de tatouage dans le dos. Tu sais toujours pas ce que tu vas faire. Ce sera forcément une immense pièce. Ce qui mérite réflexion. Beaucoup de réflexion. Tu ne veux pas vivre avec des regrets concernant tes tatouages.

T'arrives enfin devant la porte du thick as thieves. Porte que t'as vite fait de pousser pour entrer dans l'espace climatisé. Tu t'annonces à l'accueil pour être certain que Annalisa est bel et bien dispo et pas encore penchée sur le client précédent.  T'as tout le temps du monde, ou presque. Alors rien ne presse. Tu peux bien patienter aussi longtemps qu'il le faudra, tant que t'es certain que le résultat vaudra le coup. Et là, ouais, t'en es sûr que tu seras satisfait. Alors tu ne te prends franchement pas la tête. Tu restes même sage pour une fois ! Ce qui n'est pas forcément dans tes habitudes.

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Message Sujet: Re: tattoo stories (ft Annalisa)   tattoo stories (ft Annalisa) Empty Mar 16 Juil - 4:51



storie di tatuaggi
Gabriel - Annalisa

«Le monde de l’art n’est pas celui de l’immortalité, c’est celui de la métamorphose..» andré malraux
Quatre mois, que TAT à ouvert ses portes et tu n'aurais pu rêver mieux. Les clients affluent avec des projets tous aussi intéressants que les autres, certains de tes vieux clients deviennent petit à petit des amis où même plus lors de soirées endiablées dont ta peau aime marquer la trace. Petit à petit, tu sens la vie reprendre place en toi, donnant un nouveau souffle sur cette aventure qui n'a de cesse que de te ravir. Les retrouvailles avec le cugino, sang de ton sang dévoué qui t'as permis d'avoir ta revanche, de retrouver cette partie de toi que tu avais mise sous silence pendant tant d'années. Flamboyante vendetta s'abattant sur les mafieux impliqués dans la rixe t'ayant enlevé ton cher et tendre t'apportant enfin un peu de repos, t'apportant enfin ce qui te manquait pour pouvoir définitivement laisser les tiens en paix. Puis il y a eu Jabez, l'homme encré de la tête aux pieds avec qui ta grande gueule à du soucis à se faire. Celui que t'as laissé t'encrer, celui dont les lippes n'ont eu de cesse que de te caresser. celui qui pourrait bien devenir ton apprenti officiel, et bosser un peu plus son art entre tes quatres murs. New-York restera définitivement ta meilleure idée, celle qui t'aura le mieux réussi.

Ton tablier de cuir autour de la taille, tu te relèves de ton tabouret faisant craquer ton dos au passage. Trois heure de tatouage pour finir trente-six heures au total sur une demoiselle à la partie arrière du corps totalement tatouée. De la nuque jusqu'au talon d'achille en passant par les fesses, sa peau est à présent couvert d'ornements divers dans des tons chauds et colorés. Tu aides la demoiselle à se relever pour qu'elle puisse admirer les dernières retouches apposées à ton nouveau chef d'oeuvre. Endolorie mais ravie, vous vous étreignez brièvement toutes les deux émues d'avoir terminer ce long projet. T'aimes ça, lier des liens avec tes clients surtout lorsque tu les as pendant des dizaines et des dizaines d'heures à la merci de ton dermographe. Tu la laisses se rhabiller puis redescendre à l’accueil pour les finalités. Tu éteins ta bécane et la démontes afin d'enlever la protection stérile à usage unique et l'aiguille ayant servie à piquer la jeune femme peu avant. Tu fais le tri, jettes dans les poubelles adéquates le matériel usé puis viens désinfecter la zone et le reste de ton matériel. Une fois l'autoclave remplie, tu viens la mettre en route le temps d'un programme et redescend au rez-de-chaussée voir le reste de ton emploi du temps.

Descendant les marches, tu fais tomber le tablier pour le déposer sur le porte manteau présent en bas de l'escalier. T'es vêtue simplement, un croc-top noir laissant apparaître ton tatouage frais sur tes côtes droites, un jean boyfriend lacéré remonté au dessus de tes chevilles encrées et tes fidèles creepers noires. Tes cheveux lâchés peu avant retombent dans une cascade de feu sur tes épaules dans une épaisse masse que tu viens remettre en place. Ton regard balaie la salle, puis viens tomber sur celui d'un client que tu connais bien pour l'avoir déjà piqué, et tu te rappelles de son rendez-vous. De la gentille retouche, un rafraîchissement de couleur histoire de se refaire une petite beauté. C'est pas vraiment ce que tu fais, tu préfères apposer directement ton art sur les gens, art que tu pratiques depuis quatorze ans maintenant. Parce que le tatouage, c'est ton mode de vie et il n'y a pas d'autres façon de le dire que ça.

Un large sourire sur le visage, tu viens approcher l'homme pour le gratifier d'une bise rapide pour le saluer. T'es généralement à l'aise avec tes clients, encore plus lorsque ceux-ci reviennent et s'avèrent être sympathiques. "Gabriel! Come stai? Prêt à repasser sous le dermo?" ta voix est enjouée, et tes yeux se posent sur lui un bref instant. Ta main vient chercher ton paquet de cigarette présent dans la poche arrière de ton jean et tu viens porter l'une des blondes à tes lèvres. Tu lui tends le paquet, tout sourire pour qu'il t'accompagne pendant que tu t'intoxiques les poumons "Une petite clope et on s'y met? Je sors de trois heures de séance je t'avoue que je dirais pas non à une petite cigarette!"
(c) DΛNDELION



@gabriel dixon tattoo stories (ft Annalisa) 2625458459
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Message Sujet: Re: tattoo stories (ft Annalisa)   tattoo stories (ft Annalisa) Empty Mar 16 Juil - 21:32




Tattoo stories.
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T'es toujours ravi quand vient le moment de te faire encrer un peu plus la peau. T'es de ceux qui aiment la pointe de douleur qui vient avec cet acte là. C'est certainement pour ça que tu crains si peu l'idée de te faire tatouer le dos entier, un de ces quatre. T'attends rien d'autre que l'illumination à ce sujet là. Mais avant ça, tu veux encore profiter un peu du talent de l'italienne qui a déjà eut l'occasion de te prouver qu'elle n'était pas mauvaise dans ce qu'elle fait. Ils ne sont pas rares les charlatans, dans ce milieu là. Et tu ne te vois évidemment pas te faire encrer n'importe quoi, par n'importe qui. Tu sais que tu n'as pas besoin d'hésiter bien longtemps avec Annalisa. Elle est douée dans ce qu'elle fait. T'as largement eus l'occasion de le voir. Malgré tout, t'y vas doucement et tu montes crescendo niveau mission que tu lui offres. Le fait que vous vous entendiez bien, est évidemment un plus. T'es donc content de la voir débarquer et lui rends son geste sans te faire prier. Bien et toi ? Que tu lui réponds quand tu te redresses. Toujours ! Pas besoin d'en dire plus. Bien sûr que t'es toujours prêt et partant pour tes séances de tatouage. Ce sont les meilleurs moments. Et depuis quelques temps, ce n'est même plus toi qui paies pour tout ça. A vrai dire, tu ne paies plus pour grand chose !

Tu comprends assez vite qu'elle a besoin d'une pause, quand elle sort un paquet de clopes de sa poche. Et franchement, tu ne peux que comprendre. T'es pas tatoueur -à vrai dire, tu n'es pas grand chose- mais tu te doutes que rester le nez planté sur une surface de peau pendant des heures, ce n'est pas simple. Avec toute la concentration que cela demande. Pouah, le boulot, c'est vraiment pour les braves ! Or, t'en n'es pas un. Du tout. Bien sûr ! J'suis pas contre une pause non plus. Tu balances la chose avec naturel, un petit sourire narquois au coin des lèvres. C'est pas que tu te vantes de la chose, parce qu'il n'y a pas de quoi être fier. C'est simplement ton humour qui est parfois un peu bidon dans le genre. Mais c'est ce qui te rend touchant. C'est en tout cas ce que tu préfères croire. T'aimes bien te dire que t'es ce genre de type. Même quand on te fait comprendre que t'es surtout qu'un gros lourd relativement insupportable. Joanne te fait souvent sentir comme ça. C'est même la reine dans ce domaine là.

Quoi qu'il en soit, tu extirpes à ton tour une cigarette du paquet qu'elle te tend, pour la glisser au coin de tes lèvres quand vous vous retrouvez dehors. T'aimes bien cet endroit calme et apaisant. Soit, t'as peut-être pas tout à fait besoin de tout ça dans ta vie de tous les jours. Mais peu importe. Ce qui compte, c'est que tu sois effectivement bien. T'étais sur quoi avec ton dernier client ? Que tu t'enquières pour faire la conversation. Et parce que t'es toujours curieux quand il s'agit de tatouages. C'est vraiment un regret dans ta vie, d'être si peu doué avec tes dix doigts.

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@Annalisa de Bertolis
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Message Sujet: Re: tattoo stories (ft Annalisa)   tattoo stories (ft Annalisa) Empty Mar 16 Juil - 22:15



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Gabriel - Annalisa

«Le monde de l’art n’est pas celui de l’immortalité, c’est celui de la métamorphose..» andré malraux
Agréable, souriant, toujours bien habillé. Gabriel aurait pu être un client comme les autres, mortel lambda débarquant pour quémander un peu de ton art sur sa peau ayant entendu parler de toi par le bouche à oreille bien présent dans le milieu. Parce que ça fait quatorze ans que tu tatoues, dix ans que ton apprentissage est terminé et que tu encres les peaux à travers le monde entier. Seoul, Tokyo, Rio, Paris, Milan, New-York en passant par Los Angeles et sa citée des anges. Le tatouage est un métier fabuleux qui rapproche les gens autour d'un seul et même sujet, l'art. Parce qu'il n'est pas donné à tout le monde de tenir un dermographe et de savoir l'utiliser à la perfection. T'en as vu combien, ces brigands affublés du nom de "scratcheur" détériorer la peau de leurs clients avant qu'ils n'arrivent sur ta table en pleurant pour que tu rattrapes leurs horreurs purulentes. T'es pas une réparatrice de tatouages, toi tu crées puis tu apposes c'est ça qui t'éclates.

Tu laisses passer ton client, lui ouvrant la porte menant à l'extérieure du salon. T'adresses un sourire à ton intérimaire occupant l'accueil, en refermant soigneusement derrière toi. La clope au bec, tu viens chercher contre ton sein serré dans l'étreinte de ton soutient gorge ton briquet bien rangé. T'embrases la cigarette serrée entre tes lippes et en aspire une longue bouffée. La nicotine traverse tes poumons puis tu viens la recracher par le nez dans un épais nuage blanc. Ta main sur ton téléphone, tu finis d'uploader sur intagram la photo du dos complet de ta cliente puisque la plateforme est sujette à la censure. Combien des fessiers que t'as encrés se sont retrouvés supprimer de ces foutus réseaux sociaux qui te servent de vitrine à ton travail. Y'a Gabriel, curieux qui te demandes sur quoi tu bossais juste avant, tout sourire tu lui tends l'écran en sa direction pour qu'il admire le dos orné de ta cliente courageuse ayant enduré de longues heures de souffrances. Quoi que pas tant que ça, comme un roc subissant ton aiguille. Le talon fut désagréable, l'arrière des côtes également. Pour le reste, c'était une vraie battante ne montrant aucun signe d'inconfort pendant que tu traçais sans relâches divers ornements dorés sur sa peau rougie.

"On à fait tout l'arrière de son corps avec des ornements. Un peu dans le style d'Alfons Mucha, je suis une grande fan de ses oeuvres comme cette demoiselle." mucha, ton maître ultime. celui qui t'inspires, qui t'as fais te remettre en question de nombreuses fois sur l'art que tu avais envie d'offrir. Réalisme et Art-nouveau sont tes spécialités, les deux sujets sur lesquels tes armes sont aiguisées comme des couteaux. "Elle aurait pu s'arrêter là, mais elle voulait le tout en couleur. Trente neuf heures de boulot au total pour l'arrière complet." Trente neuf heures, et des milliers de dollars. Parce qu'il faut dire que le tatouage coûte cher, et plus tu es douée plus cher est le coût horaire. T'observes un instant Gabriel, ses tatouages sont réussis bien que tu ne reconnaisses pas l'artiste les ayant tracés. Ils sont nets, ont l'air d'avoir bien vieilli dans le temps. Art très floral, très fin que tu apprécie énormément. Légèrement old-school ce qui est pour te ravir, rappelant l'art de ton second.

"Et tu voulais qu'on rafraîchisse lequel déjà?" que tu lui demandes, innocemment tout en continuant de fumer sur ta garrot un air sadique étirant tes lèvres. Les retouches font généralement plus mal qu'un tatouage encré pour la première fois. Tu dois percer le derme plus profondément que la première fois, très légèrement cependant. Juste assez pour venir remplir le bulbe d'encre en repassant au dessus de celle défraîchie. Tout le monde ne réussit pas à apposer des retouches parfaites, souvent le résultat ne satisfait pas réellement. Les croûtes emportent avec elles l'encre nouvelle et laisse des cicatrices pas jolies. C'est pas ce qui t'ennuie au contraire, t'aimes bien ça les voir gigoter pendant que les aiguilles va et viennent maltraitant l'épiderme. "Pas que je veuille te déshabiller en pleine rue, hein." que t'ajoutes sur le ton de la plaisanterie. T'as aucune idée s'il s'agit d'un bras, d'un mollet ou même d'une autre partie de son corps. Il te tardes de savoir, curieuse à ton tour. Tu cendres dans l'air, les particules volant au vent. Les petits plaisirs simples de la vie, encre et nicotine.


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@gabriel dixon non mais ok j'ai compris j'étais pas une assez bonne pongiste.  tattoo stories (ft Annalisa) 2746359131
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Message Sujet: Re: tattoo stories (ft Annalisa)   tattoo stories (ft Annalisa) Empty Mer 17 Juil - 21:07




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Si t'aimes énormément décorer ta peau à grands renforts de tatouages, t'aimes également prendre le temps de découvrir ceux des autres. C'est fou les idées que peuvent avoir certaines personnes. Tu ne penses pas t'être fait tatouer tout et n'importe quoi. Mais certains ont quand même une imagination toute particulière. On peut même parfois t'inspirer de cette façon. Te donner des petites idées ici et là quant à tes prochains dessins à t'étaler sur le corps. Alors ouais, la plupart des comptes instagram que tu suis, sont ceux de tatoueurs débutants ou confirmés. Tu suis d'ailleurs celui que tient Annalisa. Mais tu ne peux que l'interroger au sujet de l'oeuvre qu'elle vient de tatouer. T'as hâte d'en savoir plus. Pour qu'elle y ait passé trois heures, c'est que ce n'était pas rien non plus. La clope au bec, adossé à la façade du salon de tatouage, t'as le nez levé dans la direction de la jeune femme. Qui ne tarde pas à te tendre son téléphone pour te montrer le tatouage dont il est question. Le dernier en date pour elle. Tu te doutes bien qu'elle n'a rien contre l'idée de le montrer. Pour preuve, elle vient tout juste de le poster en ligne.

Tu ne peux retenir un long sifflement quand tu découvres le tatouage en question. Qui tient davantage d'un assemblement de tatouages tant il est grand. Pour ne pas dire immense. Il recouvre tout le côté pile de la jeune femme. Un travail de titan. Y'a de quoi être fasciné par tout ça. C'est même carrément hypnotisant, ces enchevêtrements de lignes, traits, formes et même couleurs. Du bout des doigts tu récupères le téléphone pour pouvoir regarder plus en détails encore. Comme si tu voulais à tout prix ne rien manquer de toute cette encre qui s'étale sur la peau pour former quelque chose. Quelque chose de vraiment beau. Et qui doit certainement avoir un sens pour la personne qui possède cela sur tout l'arrière de son corps. C'pas rien. Que tu commentes dans un premier temps, prunelles sombres toujours rivées sur l'écran. Elle a bien du morfler ! Que tu marmonnes finalement en lui rendant son téléphone. Ce n'est pas parce que vous autres tatoués vous supportez la douleur sans trop broncher, que vous ne la sentez pas. Au contraire. Parfois ça fait un peu grincer des dents, il faut bien le reconnaître. Certains endroits étant plus sensibles que d'autres. Et le remplissage pouvant parfois être un vrai calvaire.

Tu ricanes à sa petite plaisanterie suite à sa question. Mais hausses les épaules avant de simplement remonter la manche déjà courte de ton tee shirt noir. C'est c'lui là. C'est le premier que j'ai fait, ça commence à dater. Tu désignes la femme brune représentée sur le haut de ton biceps. Qui n'est nulle autre que ta grand-mère durant ses jeunes années. Evidemment. T'es tellement attaché à certaines femmes qui font ou ont fait parties de ta vie, qu'il ne pouvait en être autrement. J'voulais parler avec toi d'un projet futur aussi. J'patauge encore complètement mais j'envisage de recouvrir enfin l'ensemble de mon dos. Que tu mentionnes entre deux volutes de fumée qui s'échappent d'entre tes lèvres. Tu penses vraiment que tu peux lui confier cette tâche là. Elle est douée dans ce qu'elle fait. Et passionnée. Vraiment. Elle te le prouve aujourd'hui encore, avec cette véritable oeuvre d'art qu'elle a offert à un corps féminin.

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@Annalisa de Bertolis
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Message Sujet: Re: tattoo stories (ft Annalisa)   tattoo stories (ft Annalisa) Empty Mer 17 Juil - 22:24



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Gabriel - Annalisa

«Le monde de l’art n’est pas celui de l’immortalité, c’est celui de la métamorphose..» andré malraux
tes lippes envoient de parfaits ronds de fumée tandis que tu récupères ton téléphone que tu avais donné à gabriel quelques instants plus tôt. La face arrière de ta cliente semble lui plaire, vu qu'il a agrandit la photographie pour en capter les détails. Ta clope revient retrouver sa place entre tes fines lèvres et tu en prends une longue dernière bouffée avant de venir écraser ton mégot contre le trottoir en te mettant brièvement à genoux dans un craquement sonore d'articulation. Faut pas tortiller des fesses, devenir tatoueur n'est pas donné à tout le monde. Tu te redresses pour regarder la zone que gabriel te montre comme celle étant à rafraîchir après avoir jeté ton mégot d'un geste adroit dans le cendrier placé à l'extérieur. Tu te rapproches, tes mains viennent saisir son avant bras, le faisant avancer d'un pas pour que tu puisses mieux y jeter un oeil. Le bout de tes doigts au vernis noir passent sur le biceps de ton client suivant les contours d'une jeune femme brune splendidement représentée. Tu souris, accordant un point pour son bon goût quant au choix de la pièce.

"J'vois ça, mais c'est bien que tu sois tatillon. Regardes, ici et là"  ton index va et viens à deux endroits différents sur son épiderme chaud. Tu désignes deux endroits de la pièce. Les cheveux ont perdus de leurs volume de par les années, tout comme les traits jouant sur la profondeurs."Il a vraiment bien vieilli en soi, ça ce voit que ça a été bien piqué et que tu l'as bien entretenu. Ce genre de pièces j'en vois venir après seulement deux ans, voir et demi passés sur la peau et ils sont bons à être reprit de bout en bout." tu grognes, parce qu'encore une fois si t'es pas capable de faire, tu ne fais pas. Combien de portraits déformés, de fleurs difformes, d'animaux défigurés t'as bien pu voir dans ta carrière. Tu te réjouis de cette séance qui s'annonce légère. Ce que tu aimes dans ton métier, c'est que l'art est souvent porteur de message. La majorité des clients que tu vois passer sous ton dermographe te demandent un tatouage représentant un fragment de leurs vie, un instant, une rupture, une perte, un miracle, quelque chose.

Tout comme les tiens, de tatouages. Ton dos complet à la méthode japonaise que tu t'es faite encrer à la perte de Pierre par le maestro. Les fleurs sur ton avant bras, tatouées également par ton maître d'apprentissage lorsque tu es arrivée toutes quenottes dehors pour qu'il t'offre du travail. Le cœur anatomique sur tes côtes, tracé par Jabez ton apprenti. Celui qui à su faire remuer la pierre dans ta cage thoracique de par ses caresses. La pieuvre présente sur ta fesse gauche prenant place sur une partie du derrière de ta cuisse, marque de la cosa nostra que ta famille fait tourner depuis des décénies. Héritage que tu as décidé d'accepter finalement, en ôtant la vie des mafieux responsables de la mort de Pierre. Le sang pour le sang, c'est comme ça que les choses se règlent en Italie. Et encore bien des pièces retraçant l'histoire de la petite de Bertolis.

Tes mains quittent la peau de ton client pour venir se retrouver dans un claquement. "Allez alors, on s'y met. Tu me parleras plus de ton projet en haut!" Enjouée, tu retournes à l'intérieur du salon en récupérant ton tablier sur le porte manteau proche de l'escalier. Gabriel t'emboîte le pas, et vous voilà gravissant les marches vers le premier étage. Ton atelier est parfaitement éclairé pour ce milieu d'après midi. Le produit désinfectant rappelle cette odeur que tu affectionnes tant, tellement tu as été habituée à baigner dedans. Ton bras droit quant à lui passe rapidement sa tête par l'encadrement de la porte afin de te saluer avant de finir sa journée. Bien plus matinal que toi, ça lui arrive parfois d'accueillir ses clients à huit heures du matin pour les tatouer toute la journée. Tu devrais peut être t'y mettre aussi, mais tu tiens vraiment trop à ton sommeil pour ça, et tes nuits tu les passes déjà à crayonner planchant sur tes futurs projets. Tu viens ouvrir la porte de l'autoclave, puis enchaîne par le lavement de tes mains. T'enfiles ta première paire de gants à usage uniques d'une longue série, récupère ta bécane fraîchement désinfectée dans le petit caisson prévu à cet effet et viens la placer sur le matériel précédemment préparé. Tu saisis plusieurs flacons, tous dans les tons de la pièce déjà encrée et en remplit de nombreux godets. T'enlèves tes gants, en mets une nouvelle paire puis viens monter la machine devant ton client.

"Alors, c'est qui cette jolie demoiselle? C'est quoi son histoire?" nouveau sourire, la bonne ambiance toujours au rendez-vous malgré ta curiosité apparente.


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Message Sujet: Re: tattoo stories (ft Annalisa)   tattoo stories (ft Annalisa) Empty Jeu 18 Juil - 20:00




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I've walked too long in this lonely lane.
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Tes tatouages sont trop importants et trop chers à ton coeur pour que tu les laisses prendre une sale tête au fil du temps. Même si depuis dix ans que tu les portes, tu n'as eus que quelques couleurs à retoucher pour leur rendre leur éclat. C'est dire comme tu en prends soin, comme le fait remarquer la jeune femme assez rapidement. Alors qu'elle prend le temps d'étudier ta peau avec beaucoup d'attention. Regard rivé sur les lignes qui se sont vaguement estompées avec le temps. Les détails surtout.  Ce qui ne rend pas encore ton tatouage vraiment déplaisant à regarder. T'aurais jamais pris un tel risque. Ne serait-ce que parce qu'il s'agit sans doute du plus important de tous dans ton coeur. Puisqu'il représente, purement et simplement, la personne la plus importante dans ta vie. Celle sans qui tu ne serais rien du tout. C'bien pour ça que je ne m'entoure que de très bons tatoueurs !  Que t'affirmes tout simplement. T'es pas le genre à te précipiter pour un tatouage. Tu préfères garder l'idée en tête pendant des mois, voir des années, avant de le réaliser. Plutôt que de te précipiter sur le premier tatoueur venu pour te faire poser de manière définitive, une idée qui vient de te passer dans la tête.

T'abandonnes à ton tour de mégot de cigarette quand elle décrète qu'il est temps d'y aller. Evidemment que t'es d'accord avec elle et que tu vas la suivre. La question ne se pose même pas ! Vous arrivez assez vite dans la salle dans laquelle elle bosse. Et tu t'installes sur le siège. L'avantage en été, c'est que t'as pas besoin de retirer la moindre couche de tissu pour offrir ta peau à l'aiguille. Une fois assis, tu n'as donc plus rien d'autre à faire que d'attendre que la jeune femme se mette au boulot. Dans ces moments là, t'as l'impression d'être un gamin qui vient de faire une grosse connerie et qui attend sur une chaise dans le bureau du directeur, que tes parents arrivent. Soit, tes parents ne risquent pas d'arriver. Mais t'as tout du vilain garnement sur le point d'être puni pour x raison. Juste d'être toi même, ça mérite parfois d'être puni. Mais ça, c'est une toute autre histoire. Que t'évites de tatouer sur ta peau d'ailleurs. Tu fais en sorte que tes tatouages n'affichent pas de trop le côté plus sombre de ta personnalité. Ce n'est clairement pas ce que tu préfères chez toi.

Une fois tout son matériel près, Annalisa s'installe juste à côté de toi. Et prend la parole pour relancer la conversation. Rien de bien fou. C'est ma grand-mère ! Dans ses jeunes années, soit. Mais elle devrait le comprendre sans trop de mal ça. Le genre de femme au caractère de feu qui mène sa vie comme bon lui semble. Qui a largué le père de sa fille lorsqu'il est tombé dans l'alcoolisme, pour se débrouiller par ses propres moyens. A une époque où les mères célibataires n'étaient pas très bien vues. Une féministe en son temps. Une femme, pour le coup, un peu trop dure. Puisqu'elle n'a pas su donner la tendresse à son enfant. Et pas davantage à son petit-fils. T'as quand même la sensation d'avoir mieux évolué que ta mère. Les femmes sont inspirantes. Que t'affirmes finalement. Pas pour rien que la majeure partie de tes tatouages leur est dédiée d'une façon ou d'une autre. Certains de façon très subtile.

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Message Sujet: Re: tattoo stories (ft Annalisa)   tattoo stories (ft Annalisa) Empty Lun 22 Juil - 17:34



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Gabriel - Annalisa

«Le monde de l’art n’est pas celui de l’immortalité, c’est celui de la métamorphose..» andré malraux
Tu viens poser tes fesses sur le tabouret en cuir non loin de la table à tatouer. Tu ramènes vers toi le meuble roulant sur lequel sont posés les divers petits godets d'encre destinés à la séance. T'allumes la bécane, bien plus silencieuses que la plus part des dermographes puis l'amène vers l'un des petits pots en plastique pour venir remplir l'aiguille de l'encre qui ira se faufiler dans le derme de ton client. De ton index, tu viens saisir un peu de vaseline que tu viens appliquer en fine couche sur le haut du biceps de Gabriel en te laissant rouler le cul toujours vissé sur ton siège. Le bout de ton doigt étales en fine couche la pellicule grasse puis tu viens étirer la peau pour débuter la séance. Ta paire de lunette posée sur le bout du nez, tu viens commencer à maltraiter la peau de la brûlure crée par le joug de ton aiguille aller et venant.

C'est alors que la magie opère, pendant que ta main prolongée de ta machine s'affaire à remplir de nouveau ce tatouage. T'écoutes Gabriel religieusement, le nez planté sur sa peau. Il te parle de sa grand mère, tu  ne peux t'empêcher de sourire. Une femme déterminée, féministe peut-être même. "C'était une ravissante jeune femme!" que tu ajoutes à ton tour tout en lui refaisant une beauté. Un peu de rouge sur les lèvres, de blanc pour sublimer les boucles de cheveux légèrement vieillies. Tes grands-mères elles, étaient dévouées à la mafia. Les deux aussi féroces l'une que l'autres lorsqu'il s'agit de protéger la famille du gouvernement lorsque les hommes sont envoyés à l'ombre ou pire six pieds sous terre. "Les miennes étaient de vraies femme d'honneur. J'ai pas eu beaucoup la chance de les connaître, mais c'était des femmes fortes elles aussi." parce qu'il est bien présent, ce respect que les hommes de mains portent aux femmes franzone et de bertolis. Parce que Palerme était réputée pour sa violence, ces crimes affreux. Pourtant, les femmes de la cosa nostra sortaient le visage haut, le regard bien droit. Elles allaient à la messe, au marché, s'occupaient de l'éducation des enfants. Puis quand venait le moment de prendre les armes pour défendre les leurs, elles se transformaient en créatures mille fois plus sanguinaires que n'importe quel homme. L'art de la vendetta.

Le dermographe s'arrête un instant, tu viens changer d'aiguille pour venir en installer un différent modèle, légèrement plus épais que la précédente. Tu en profites pour changer de gant, passer un peu d'eau sur la zone rougie par le passage de ta machine. "Décidément, pour une fois que tu viens me voir la séance aura même pas le luxe de durer bien longtemps!" Tes yeux se posent sur le portrait, qui semble avoir déjà bien reprit du poil de la bête. Tu souris, l'humeur légère. Tes mains une nouvelle fois gantées se remettent au travail une fois la buse bien en place encerclant ton aiguille. Le dermo se fait un peu plus entendre, du fait que tu ai légèrement augmenté la fréquence de ton bloc d'alimentation. T'as besoin d'un peu plus de jus, pour pouvoir faire le plus gros de l'ombrage. "Ca va, c'est pas trop douloureux?" Que tu demandes lorsque tes mains partent vers une zone de peau nettement plus fine que celle présente sur le muscle.

Les ombrages reprennent de leurs teintes initiales, sombres et marquées. Petit à petit, l'entièreté du tatouage semble avoir prit un net coup de jeune sans pour autant avoir changé de forme. Tu adoptes une mine satisfaite tout en continuant d'affiner les moindres détails de cette jolie jeune femme ayant vécu à une époque tellement différente de la votre bien que pas si éloignée. C'est un réel plaisir, que tu prends à lui rendre une nouvelle fois hommage lui rendant sa splendeur d'antan.
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Message Sujet: Re: tattoo stories (ft Annalisa)   tattoo stories (ft Annalisa) Empty Sam 27 Juil - 19:07




Tattoo stories.
I've walked too long in this lonely lane.
I'm a man of the world and they say that I'm strong.



T'attends, toujours aussi sagement, que la jeune femme se mette au travail. Tu lui fais une confiance aveugle pour cette mission là. Alors t'es pas tendu pour un sou et ne ressens pas le besoin de vérifier toutes les trois secondes ce qu'elle est en train de faire. Elle commence par s'installer correctement et préparer ta peau à la suite. Léger tressaillement quand l'aiguille rencontre ton épiderme. Sensation d'inconfort qui ne dure guère bien longtemps. Très vite, t'es détendu de nouveau et tu t'habitues à la pointe de douleur. Que certains ne supportent pas. Que d'autres ressentent à peine. Dans tous les cas, une aiguille qui traverse comme ça une certaine couche de la peau, ce n'est pas rien. Toi tu supportes sans trop de mal mais finis par te tendre quand ça dure trop. Quand l'aiguille passe et repasse plusieurs fois au même endroit. C'est là que c'est le plus inconfortable à ton goût. Et aujourd'hui c'est une vieille femme au sale caractère ! Que t'affirmes avec autant d'amusement que de tendresse dans la voix. C'est que tu l'aimes sacrément ta grand-mère. Elle t'a bien plus élevé que ne l'a fait ta mère.

Tu souris quand, à son tour, elle mentionne ses grands-mères. Tu ne connais pas la vie et l'histoire de Annalisa. Vous avez tout de même eus très peu l'occasion de discuter ensemble tous les deux. Mais d'une certaine façon, t'es toujours curieux d'en savoir plus au sujet de ceux qui t'entourent. Tranquillement et sans hâte apparente, la jeune femme poursuit son boulot. Concentrée sur sa tâche. Jusqu'au moment de faire une petite pause. Le temps de changer de gants et d'aiguille de toute évidence. T'aimes pouvoir constater que les règles d'hygiène sont hyper respectées. C'est la base, bien entendu. Mais tous les salons ne le font pas. Promis, un de ces quatre je t'offrirai une vraie mission ! Un vrai tatouage tout entier à imaginer, dessiner et retranscrire sur sa peau. Le genre qui demande de nombreuses heures de réflexion. Ce que préfèrent forcément les tatoueurs. S'ils peuvent faire usage de leur imagination, ils sont sans doute plus heureux. C'est le principe quand tu fais un métier d'art. T'aimes pouvoir faire usage de toutes les idées que t'as en tête. Pouvoir les mettre en application.

De nouveau le dermographe se fait entendre. Tu fermes les yeux et te perds à demi dans tes pensées. Tu ne souffres pas le martyr, mais ce n'est pas démesurément agréable non plus. Ceci dit, t'as déjà vu pire comme douleur. Quand t'as recouvert de noir une partie de ton coup, jusque derrière ton oreille. Là où la peau est directement sur l'os. J'ai connu pire. Est donc ta réponse, sans hésitation aucune. T'as beaucoup de tatouages toi ? Que tu ne tardes pas à lui demander. En tant que tatoueuse qui a déjà reprit l'un des tiens, elle a déjà eut l'occasion de voir les tiens de tatouages. Qui sont tous localisés au dessus de la ceinture. Facilement visibles donc. Il n'y a que ton dos de ce côté là qui est encore vierge de toute encre. T'ignores encore jusqu'à quand ce sera le cas.

CODAGE PAR AMATIS



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Message Sujet: Re: tattoo stories (ft Annalisa)   tattoo stories (ft Annalisa) Empty Ven 2 Aoû - 16:28



storie di tatuaggi
Gabriel - Annalisa

«Le monde de l’art n’est pas celui de l’immortalité, c’est celui de la métamorphose..» andré malraux
Ah les femmes, créatures desquelles tu tentes de te tenir loin ne leurs accordant généralement pas ta confiance. Tu les sais perfides, avides, cupides. T'es loin d'apprécier les après midi shopping en compagnies de tes rares amies, combien même faudrait-il qu'elles t'invitent à y participer. T'es pas comme ça toi 'lisa. T'as toujours grandis avec des hommes autour de toi, voulant tant posséder leurs force pour pouvoir un jour les joindre dans ce groupe fermé du quel tu étais exclue de par ta féminité. Toi qui assemblais pour remonter bien cachée sous le bureau de ton père la nuit, afin de pouvoir montrer à tes frères que contrairement à eux tu n'avais pas besoin d'enseignements. T'as toujours été une tête brûlée, une entêtée, une acharnée. tu portes fièrement le prénom de ta grand mère en continuant de lui offrir tout les honneurs. Plus sanguinaire que toi, plus impitoyable encore. Initiatrice des premières vendettas siciliennes, s'étant sortie des pouilles pour un avenir meilleur. Le genre de femme qui t'inspires, bien plus que n'importe quelle pimbêche que la société tente de vous vendre comme image de la femme. Docile, soumise, offerte, acquise. Toutes ces choses que tu ne seras jamais

Ta main gauche tenant le dermographe tandis que tes doigts présents sur la droite étendent la peau du biceps de Gabriel, vous continuez à discuter tout en plaisantant. C'est agréable, ce genre de séances où il y a comme une affinité naturelle qui se crée entre deux personnalités. Personnes de tout milieux, de toutes cultures et de toutes croyances. T'as voyagé à travers de nombreux pays. Japon, la quasi totalité des pays européens, le canada, l'australie, le brésil ou encore quelques îles polynésiennes. C'est trop précieux pour toi, ce travail. T'excelles dans les différents styles que tu pratiques, réalisme, biomécha, portraits... Le dermographe est finalement devenu une extension de ta main à part entière, que tu manies de façon douce mais néanmoins percutante. Ton aiguille appose fièrement les notes de touches brunes, continuant de créer la profondeur dans les cheveux parfaitement coiffés de cette jeune femme à qui tu viens donner un nouveau souffle.

Tu relèves la tête un instant de ta zone de travail, pour venir sourire à ton client qui ne semble pas trop en peine. "Vivement qu'on parle gros projets alors!" parce que c'est ce qui t'éclates le plus, les gros projets.Il n'y a qu'à voir Jabez, et ton encre le couvrant de la tête aux pieds. Homme zombifié par tes soins, oeuvre d'art aux crocs acérés. ou bien même la cliente d'aujourd'hui et son arrière entièrement recouvert d'ornements d'or et de bronze. Peut être que lui aussi, t'offrira son dos ou une autre large zone de son corps pour que tu puisses t'y exprimer. T'es une acharnée du travail, tu ne t'arrêtes jamais. C'est ton exutoire, ta façon d'arrêter de réfléchir. Il y a juste ta main qui va et vient que ce soit sur épiderme ou papier. La danse du dermographe reprend, il n'y en a plus pour bien longtemps. Tu finis par apposer quelques notes de blanc, pour rehausser la luminosité aux niveau des pommettes ou bien des yeux. Il ne souffre pas tant que ça, te rassure en te disant qu'il a connu pire. Tu ne peux t'empêcher de sourire à nouveau. "Attends d'avoir un dos complet et de te faire retoucher la couleur. C'est le plus horrible que j'ai bien du subir!" t'es presque horrifiée, en y repensant.

De tout tes tatouages, la majorité ont été apposés sur ta peau par ton maître d'apprentissage. L'homme chez qui tu t'es pointée la bouche en coeur du haut de tes presque quinze ans mais pas tout à fait pour lui demander un travail. Tu te souviens de son rire, puis d'un non clair et concis. Jamais tu n'avais essuyé de refus dans ta vie, toi la petite princesse de la mafia. Tu t'es pointée au salon tout les jours, faisant le pied de grue devant la grille en attendant que Leo(nardo) n'arrive. Au bout de trois semaines à devoir supporter ta présence, il t'as mis au défi de te faire tatouer et c'est les étoiles pleins les yeux que tu as pris place pour la première fois sur ces longs fauteuils pour lui offrir ton cuir. T'as pas bronché, pendant que son dermo venait tracer une pièce dans un esprit floral sur ton avant bras. T'es aussi têtue que la mauvaise herbe, j'trouves que ça te va bien. Peu de temps après, il t'as prit sous aile et t'as enfin pu commencer à apprendre du meilleur sur le marché italien. "J'ai le dos de complet, l'une de mes fesses descendant à mi cuisse, mon avant bras..." tu réfléchis tout en répondant à Gabriel, tu fonctionnes plus par zone que par pièces maintenant.

"Un sur la nuque, le dessus du pied droit, un côté de côtes..." t'énumères, encore et toujours. L'israélien aussi, est récemment venu déposé son art sur ta couenne. Ils ne sont pas tous apparent, tu sais pas vraiment pourquoi tes bras sont aussi peu recouverts par exemple ou même tes jambes. Ca viendra, t'en es sûre. Tes retouches sont finalement terminées, tu poses ta bécane que tu éteins. Nouvelle paire de gants, puis tu viens rafraîchir la zone d'eau fraîche petite attention généralement appréciée des clients. "Tadaaaaam!" que tu ajoutes, après avoir essuyé l'encre en surplus. Tu te relèves, laissant à ton client le temps d'apprécier son tatouage retouché. Tu débarrasses rapidement ton espace de travail, effectue le même ballet qu'à chaque fin de séance et jettes les ustensiles à usages uniques dans leurs petite boîte jaune fluo bien à eux.

T'enlèves ton tablier de cuir et te retournes vers Gabriel avec un large sourire de satisfaction étirant tes lippes maquillées de rouge. Rapidement effectué, ton travail sur Gabriel est maintenant fini et a dû durer quarante cinq minutes tout au plus, une heure grand maximum en comptant le temps de préparation. "Un café, ça te dis? Comme ça tu m'parles un peu de tes éventuels projets?" C'est pas comme si tu avais un autre rendez vous à suivre, après tout.
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