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| Mille et une nuit. (Cass) | |
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| Sujet: Mille et une nuit. (Cass) Dim 9 Sep - 16:07 |
| save the queens ---- / Luisa "Cass" Genovese "Clark"
22 ans ---- / Ace of Spades ---- / Mathilda Bernmark
identité complète / Luisa, c'est aérien, ça sonne bien, c'est tout doux, tout mielleux. Luisa ou un reliquat d'un passé trop ingrat, d'un style de vie qui ne te convenait pas alors il s'est transformé en Cass. Discret, rapide, efficace. C'est surtout un hommage à ton frère Casimiro, disparu trop tôt. Genovese, ce nom de famille que t'exècres au possible mais que tu utilises lorsque la situation devient trop dangereuse pour toi. C'est moche, t'aimes pas te cacher derrière papa, n'empêche que ça te sort de bien des galères. Clark, un substitut, t'aimes juste le fait que tu puisses t'appeler cc ou cécé selon les écritures. C'est ton blaz à toi, t'y tiens et il vaut mieux qu'on ne te connaisse que comme ça. lieu de naissance et origines / Un mélange d'Italie et d'États-Unis coule dans tes veines. T'es plutôt fière de tes origines. Ce qui te répugne en revanche, c'est d'être tombée dans une famille comme la tienne. Mais le Queens, c'est ton quartier et peu importe le danger, tu y resteras. études ou métier / Tout ce qui t'a toujours intéressée, c'est cette soif d'adrénaline. Ce besoin constant de sensations fortes pour te sentir vivante. Alors la nuit, après ton service, tu parcours les rues du Queens au volant de ton bolide -cadeau de ton défunt frère- et tu décroches des victoires comme des défaites, vivant de cette passion que tu as découverte à tes seize printemps. orientation sexuelle / Tu restes irrémédiablement attirée par les courbes masculines qui t’enivrent et te font chavirer. statut civil / Pas d'attaches, rien que du plaisir. Les relations, c'est trop compliqué, ça prend la tête et ça gâche tout. Alors tu préfères les aventures d'un soir sans lendemain. On t'a à peine touché que déjà, tu disparais. Ton cœur a, de toute façon, été bien trop malmené pour que tu te laisses avoir une seconde fois. Enfin c'est ce que tu te répètes mais les sentiments ça se contrôlent pas, c'bien ça le nœud du problème en fait.pi, scénario ou prélien / pi.
save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE
once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star traits de caractère / téméraire, impulsive, intelligente, maligne, joueuse, sauvage, loyale, grande gueule, féministe, observatrice, insaisissable, courageuse, intrépide, fougueuse, généreuse, protectrice, réaliste, insoumise, rebelle...
Toi, t'as pas froid aux yeux. Y a rien qui t'effraie. Tu pourrais avoir une arme pointée sur la tête que t'en aurais toujours le sourire accroché aux lippes. Ce besoin viscérale de ressentir l'adrénaline parcourir tes veines. T'en demandes toujours plus. Des sensations fortes encore et encore. Reine de la provocation, tu n'es pas du genre à te laisser marcher sur les pieds alors tu forces jusqu'à ce que ça explose. Le chaos est ton univers. T'aimes bien les imprévus, les choses qui sortent de l'ordinaire. L'ordre, ça t'ennuie. D'ailleurs, tu supportes mal l'autorité. Après avoir été enfermé dans un cocon emmitouflé de papiers à bulles comme si t'étais un putain de bibelot en porcelaine prêt à se casser à n'importe quel coup de vent, tu as soif de liberté. Et maintenant que tu l'as retrouvé, tu la défendras bec et ongle. D'un tempérament de feu, tes colères sont pour le moins explosives et n'attendent que la goutte de trop pour tout détruire sur leurs passages. Mais pour avoir l'honneur (la malchance) d'y assister, il faut quand même te repousser loin, loin dans tes retranchements. Et parfois, cela fait de toi une vraie bombe à retardement. La plupart du temps, tu uses des mots pour riposter, c'est toujours plus violent que les coups. Les coups c'est douloureux, les mots c'est vicieux. Des petites voix qui s'insinuent au plus profond de ton être, semant le doute et la zizanie dans ta tête. N'empêche que si jamais ça dérape, tu te jettes toutes griffes dehors. Tel un animal sauvage, tu bondis et tu attaques, surtout quand tu te retrouves au pied du mur, acculée sans moyens de repli. Âme farouche qui ne se laisse pas dompter, corps qui déchaîne les passions sans jamais allumer la mèche, tu n'es pas du genre à t'afficher. Les vêtements les plus simples sont pour toi les mieux et tout ce qui pouvait faire chier tes parents en fait. Animée d'un grand sens de la justice, tu t'enflammes et rentres dans le tas quand la situation te paraît complètement injuste. Digne d'un robin des bois modernes, tu voles souvent dans les grandes surfaces avec classe et audace. Et quand ça tourne mal, tu sors la carte fatale : « Tu connais les Genevose ? Ouais ? Bah mon père c'est leur leader alors si tu veux pas te faire tuer, autant me laisser filer. » Et tu dégaines le sourire le plus mièvre que tu puisses avoir en ta possession. Tu ne l'uses, cependant, pas à outrance mais ça te fait marrer de l'utiliser pour la « bonne cause ». Loyale et sans langue de bois, t'es toujours là quand on a besoin de toi. Tu pourrais donner ta vie pour tes proches, eux qui sont ta réelle famille. Avec un tact souvent légendaire, tu n'hésites pas à dire ce qui te dérange, que ça fasse plaisir ou pas. Néanmoins, t'es pas sans cœur et y a beaucoup plus de choses qui te touchent qu'on pourrait le penser. Forcée de te cacher, très peu sont au courant de ta réelle identité que tu mets tout en œuvre pour garder secrète mais c'est pas réellement difficile de te créer un autre passé puisque t'as jamais choisi d'atterrir dans c'te putain de famille de cinglés...qui a un peu déteint sur toi, faut le dire. Les relations tu les évites comme la peste depuis lui. Lui et sa belle gueule d'enfoiré. Lui et ses sourires enjoliveurs. Lui à qui t'a offert ta virginité. Lui qui t'a trahi et t'as brisé. Alors ouais, ton cœur tu l'as enfermé à triple tour loin des attaches et des sentiments. Le problème, c'est que ce genre de trucs ça se contrôlent pas et t'es plutôt passionnée comme nana. Ça te chamboule tout à l'intérieur ce genre de choses. T'es un paradoxe à toi toute seule. Tu suis souvent ton propre chemin mais il arrive que, parfois, tu croises quelqu'un et qu'il te fasse perdre ta route. Et là, c'est la panique puis la fuite, inévitable, fatale.
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| Sujet: Re: Mille et une nuit. (Cass) Dim 9 Sep - 16:07 |
| save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share Fais pas ci, fais pas ça.Non, non, non. Il a que ce mot à la bouche ton père. Tout est prétexte pour que tu restes enfermée dans leur (sa) petite cage dorée. Tu l'aimes ta mère mais t'as vite compris qu'à part suivre désespérément ton cher paternel partout, elle n'en reste pas moins qu'un bon toutou fidèle au poste. Et toi, malheureusement, t'es plutôt du genre à ne pas suivre les règles établies, comme ton frangin. Sauf que lui, il a beaucoup plus de laissez-passer que toi. Petite princesse enfermée dans sa tour d'ivoire rêve de liberté. T'aspires à d'autres choses, d'autres horizons. T'aimerais que les grands arrêtent de te modeler à leur façon, qu'ils te laissent t'exprimer et faire ce qui te plaît. Mais ça marche pas comme ça dans la famille Genovese. Tu suis ou tu suis. T'as pas le choix. Il doit pas y avoir de failles. Déjà petite, du haut de tes cinq pommes, tu tenais tête à ton paternel, protégée par ton frangin. Toujours là pour toi, c'était le seul qui te comprenait. Le seul avec qui tu pouvais te laisser aller. Au fil des années, ton père il est devenu de moins en moins tolérant. Mais toi, t'avais grandi alors ça passait plus du tout entre vous. Même si tu te demandes quand est-ce que ça marchait finalement. Peut-être quand t'étais bébé. Tu pouvais pas parler puis tu comprenais pas le monde autour de toi. C'est surtout lorsque t'as appris ce qu'il faisait réellement que ça a été la fin. Ton frangin il était au courant, un peu plus âgé et futur héritier de l'empire Genovese, il avait été briefé. N'empêche que tout comme toi, ça lui plaisait pas plus que ça. Tous les deux vous étiez pas de ce monde-là et ton père ça le tuait que sa propre chair renie leur r(s)ang. Alors y a les gros bras de papa qui se chargeait de faire la loi, qui te rappelait que t'étais pas libre. Toujours surveillée, épiée. Au début, ça t'agaçait. T'avais la sensation d'étouffer. Et puis, t'as fini par retourner la situation à ton avantage. Tout ce qui pouvait faire chier ton père, tu le faisais. Du plus petit truc anodin au gros truc gênant, embarrassant. C'est que le padre Genovese, il a une réputation à tenir quand même. Homme d'affaire brillant et célèbre, il ne pouvait se permettre les frasques retentissantes que sa progéniture engendrait dans un désir, toujours plus grand, de montrer son mécontentement. Alors il sévissait mais rien n'y faisait. Ni ton frangin ni toi n'en aviez à faire de ses coups de gueules, y a bien longtemps qu'il avait perdu votre respect. Et peut-être que si il avait été moins dur avec vous, si il vous avait montré que -dans le fond- il faisait tout ça pour vous, vous auriez pas été aussi cruels. Fierté mal placée d'un homme dépassé par la situation qui n'a connu que le goût de l'excellence, la dureté des coups et l'enfer des fins de mois incertaines, il a créée un empire à son image. Autoritaire et totalitaire. Un empire qui s'impose et dicte sa loi, fait peur aux plus frileux et marchande avec ceux qui osent les côtoyer. Le padre Genevose, c'est un roc devenu insensible aux fils des années. Mais si il y a bien une chose qui est sûre, c'est qu'il chérit sa famille plus que tout. Seulement, incapable de le montrer, ses actes bien que démesurés sont la seule preuve de cet amour hors normes. Et toi dans tout ça, tu t'y retrouvais pas. Alors la colère et la frustration ont grandi en toi, ont tout corrodé. T'as jamais réellement fait d'efforts, t'évitais juste de faire trop de vagues jusqu'à ce que t'en aies marre. T'as créée un vrai raz-de-marée qui a emporté le peu de tranquillité que le clan Genovese possédait. Et à chaque repas en famille, c'était la tempête. L'ambiance tendue au possible, on aurait pu craquer une allumette que l'air aurait pris feu. Ton frère, qui gardait toujours tes arrières, évitait que les choses dégénèrent de trop. Ta mère se contentait de vous observer dans un mutisme assourdissant. Le chaos s'est invité chaque jour à votre table jusqu'à ce que vous décidiez, d'un commun accord, de manger séparément. Un comble pour le padre Genovese qui conservait certains principes de vie, chers à son cœur. Et le dîner en famille en faisait plus que partie. C'est à ce moment-là que l'équilibre, relativement précaire, qui maintenait chaque membre dans une paix bancale, éclata en mille morceaux. Morceaux qui n'ont jamais pu être recollé, malgré les vaines tentatives d'un père désespéré. Jeux d'enfants.Le cœur qui fait boum. Les papillons dans le ventre. Le début de l'amour. Comme tout à chacun, t'as eu ta première relation. La seule d'ailleurs. Tu le connaissais depuis quelques temps déjà et tu pouvais pas nier qu'entre vous y avait pas ce petit truc de plus qui changeait tout. Et un jour, vous avez cédé à la tentation. Au début, c'était beau, dégoulinant de mièvrerie et de passions. Y avait que lui qui comptait et inversement. T'avais beau entendre des rumeurs à son sujet, t'en avais strictement rien à faire. Aveuglée par ses lèvres tentatrices, ses yeux charmeurs, son corps d'Apollon, t'as pas vu les signes. Tu t'es donné à lui toute entière sans barrières, t'as fait le grand saut en espérant qu'il te rattraperait. Mais il l'a jamais fait. Et tu t'es écrasée lamentablement lorsque t'as découvert que t'étais pas la seule qu'il serrait dans ses bras, qui lui tenait chaud le soir et qui passait la nuit à ses côtés. Alors t'as explosé tandis que ton cœur a volé en éclat. Humilié et trahie, le seul homme à qui t'a cédé ta virginité, fallait que se soit lui. Ce connard avec ces grands airs, ces mots traîtres et enjôleurs. Et y a, pourtant que lui, qui t'a fait vibrer. Le seul qui a touché ton cœur et le seul aussi qui l'a réduit à néant. On t'avait pourtant prévenu qu'il était pas de ce genre-là, qui s'attache comme ça mais il t'avait fait craqué et malgré tout ce qu'il a fait, tu le savais qu'il tenait à toi. Seulement, il était maladroit et imparfait. Et il t'as brisé le cœur. Même pire que ça, il l'a piétiné et te l'a arraché. Tu t'es vengée. T'as couché avec son meilleur pote et il l'a pas supporté. Mais tu t'en foutais bien de ses états d'âmes, le sourire des mauvais jours vissé aux lèvres, tu l'observais déferler sa haine sur son mobilier pour finir par frôler ton visage de son poing, ce dernier laissant un magnifique trou dans sa tapisserie. Toi, ça te faisait plus rien. Anesthésiée de tout sentiments, tu bougeais pas. T'avais pas peur de lui et de ses éclats de violence. « T'es vraiment qu'une petite pute ! » Qu'il te crache à la figure, ne faisant qu'agrandir plus encore ce sourire acerbe. « Ça nous fait un point en commun, n'est-ce pas ? » Et toi qui en rajoute une couche, qui le laisse pas souffler. Mais t'es comme ça et on te refera pas. Et puis, entre nous, il l'avait bien cherché. T'aurais pu faire pire que ça ou rien faire aussi, peut-être que ça aurait été plus intelligent mais tu te contrôles pas quand t'es dans cet état-là. Tu tenais à lui montrer qu'on te manque pas de respect comme ça. Pas sans en payer les conséquences. Tu voulais lui faire mal autant que t'as eu mal. Œil pour œil, dent pour dent. Et votre relation passionnée et éphémère s'est terminée brusquement comme elle avait commencé. Bella ciao.Les cris de la foule en délire, les voitures qui filent à toute vitesse avalant les kilomètres et toi qui te sent enfin à ta place au milieu de toute cette agitation. Y a ton myocarde qui palpite, tes encouragements qui s'élèvent au-dessus du brouhaha ambiant parce que dans l'un de ces bolides, y a ton frère qui est au volant. Sa caisse qui laisse tous ses concurrents sur place, les devance avec audace. Et la horde de supporters qui attendent le dénouement de cette course effrénée vers la victoire. Dernière ligne droite, les pneus qui crissent sur le bitume, les cris redoublant d'intensité. Ce coude à coude palpitant (mortel) allait prendre fin de la plus inattendue (brutale) des manières. Trajectoire détournée brusquement, le véhicule s'explose avec pertes et fracas contre le mur. Y a un silence soudain et morbide. Ton cœur qui s'emballe, ses battements qui dérapent. Ton regard se pose enfin sur la carcasse qui s'enflamme. Et ton palpitant se tord douloureusement. Non, c'est pas sa voiture. C'est pas elle, j'en suis sûre. Vraiment ? Tes iris qui scrutent avec désespoir la rue, cherchant une échappatoire à l'évidence qui se trouve déjà sous tes yeux. Non, non, non, non. Le monde tangue autour de toi. Les sons s'estompent, seul l'écho de ton myocarde en perdition résonne dans tout ton être. Les gens autour de toi s'affolent, la foule panique et s'éclipse. Y a des visages qui passent devant toi, leurs lèvres qui bougent mais tu ne les comprends pas. Ta vue se trouble tandis que ton univers s'écroule. Y a quelqu'un qui te bouscule dans sa fuite et soudain -comme si on avait baissé le volume- tout te revient brutalement, une vraie explosion de sons dans tes oreilles sensibles. Y a ce bruit aigu qui te vrille le crâne, bourdonnement désagréable. « ...faut pas rester là ! Bouge-toi ! » Que te crie un de tes potes. Tu vacilles sous cet afflux sonore. Les sirènes de la Police retentissent au loin et soudain tu t'ébranles. Tes jambes s'activent en direction du bolide en feu. Tu gueules son prénom comme un hurlement de désespoir. Comme un loup qui vient de perdre un membre de sa meute. Parce qu'il était ta meute. « LUISA REVIENS ! » T'entends vaguement le cri de détresse de ton pote, atténué par le chaos qui te dévaste de l'intérieur. Tu te rapproches du soleil, prête à te brûler les ailes pour sauver ta moitié. Y a des bras qui t’enserrent d'un coup et t'empêches d'aller plus loin. Tes yeux deviennent fous. Bête sauvage retenue contre son gré tente de s'échapper par tous les moyens. Tu te déchaînes tandis que tu t'éloignes du brasier. « LÂCHE-MOI CONNARD ! » La colère te ronge les pores, elle irradie de tout ton corps. Toute griffe dehors, tu lacères l'étreinte de laquelle tu es prisonnière mais elle ne se desserre pas, bien au contraire. Et subitement, la scène t'es injustement arrachée des yeux par un mur en brique esseulé comme toi en cet instant. La poigne de fer te relâche à plusieurs pâtés de maisons de là et tu bondis tel un animal enragé. Tu lui sautes à la gorge et tu le frappes de toutes tes forces, tes coups perdant en intensité à chaque sévices portés. Puis, tu t'effondres et c'est le black out. Lorsque tu reviens à toi, il fait toujours nuit. T'as perdu la notion du temps et de l'espace. Tu sais pas où t'es ni quelle heure il est, tout ce dont tu es sûre c'est qu'il n'est plus. Et ça, c'est trop dur à supporter pour toi. Le ciel vient de gagner une étoile de plus et toi tu viens de perdre la moitié de ton âme. En l'espace d'un instant, ton frère est redevenu poussière. Et le pire dans tout ça, c'est que t'ignore ce qui s'est passé. Pourquoi sa voiture a soudainement décidé d'aller embrasser le mur ? Et t'es pas sûre d'obtenir une quelconque réponse à tes interrogations. Ça ne t'empêchera pas de demander parce que tu le sais que la vérité, elle finit toujours par éclater. En plus de ça, tes parents tiendront absolument à l'enterrer dans le caveau familiale alors que toi, t'aurais préféré balancer ses cendres au-dessus du bleu de l'océan. Parce que ton frère il a toujours dit qu'il supporterait pas d'être enterré et qu'il préférait être éparpillé dans les airs, pouvoir voyager une dernière fois jusqu'à sa nouvelle demeure. Comment tu vas faire sans lui ? Et puis merde, pourquoi il t'a quitté comme ça ? Il avait pas le droit. T'es une enflure Casimir, de m'abandonner avec le padre. Une putain d'enflure. Ton regard planté sur sa sépulture, t'as que des reproches pleins la tête. Tes yeux sont secs, t'es toujours en colère. T'as pas dépassé ce stade et te voilà maintenant, raide comme un piquet, dans ce lieu où il n'a pas sa place. On te demande (ordonne) de faire un discours. Les pieds qui traînent sur le sol poussiéreux, tu t'avances devant l'assemblée toute vêtue de noir. Ça aussi il en voulait pas, alors toi tu portes une robe d'un rouge éclatant. Elle dénote dans l'environnement. Tes parents désapprouvent totalement, raison de plus de la porter fièrement. Le silence est pesant, tes yeux scrutent les visages présents, ta gorge se serre et ton poing se crispe. « Vous voulez savoir ce qu'est mon frère ? Une putain d'ordure ! » Un hoquet de surprise s'échappe de la foule. Les regards cherchent des explications. Ton père, rouge d'indignation, t'attrape par le bras pour te tirer en arrière. Tu t'échappes habilement et poursuis sur ta lancée, nullement démontée. « Il m'a lâchement abandonné ! Il est parti sans (me) prévenir ! C'est un menteur, il m'avait dit qu'il serait toujours là, qu'il me laisserait pas ! » Et plus les mots sortent, plus tu t'emportes. Les larmes traîtresses s'amassent au bord de tes cils. Tu frappes du poing sur le pupitre en bois tandis que la compréhension se peint sur leurs faciès animé d'une sollicitude à gerber. « Et pourtant, aujourd'hui, il est plus là ! C'est un connard, voilà ce qu'il est ! Et vous avec votre pitié de merde, vous pouvez la remballer, j'en ai pas besoin ! Tous ces faux semblants me font vomir ! Mon frère il est pas mort dans un banal accident de la route, il participait à des courses de voitures illégales ! Ça vous en bouche un coin hein ? » Tes lippes tremblent et tu te recules machinalement. T'es en colère contre lui, contre toi, contre le monde. Le padre en profite pour te succéder, bien embarrassé - dans ta gueule enfoiré !-, ta mère t'entraînant à l'écart. Tu te dégages et t'enfuis parce qu'après la foudre vient la pluie. Des heures plus tard, tu ramènes ta carcasse devant ce tombeau et tu dérobes les cendres de ton frère pour exaucer son souhait. Bouteille à la main, tu rejoins les berges du Queens et les yeux embués de larmes, tu observes les restes de ton frangin se disperser dans les dernières lueurs du soleil. T'aurais dû voir leur gueule d’enterrement à ces cons, bordel ! Je te déteste de me laisser mais putain, qu'est-ce que tu vas me manquer ! Tu bois à ces pensées, t'arrives plus à t'arrêter puis c'est la goutte de trop et tu recraches un peu de liquide ambrée. Un sourire amer sur les lèvres, tu fixes le ciel t'attendant à (espérant) recevoir un signe de sa part. Mais rien, que dalle. Tu ingurgites à nouveau cet anesthésiant qui t'empêche de trop penser parce que sinon ta tête va exploser. « J'vais me casser Caz. J'peux pas rester sans toi. » Tu ricanes, voilà maintenant que tu parles toute seule. « Tu crois que je deviens folle ? » Parce que moi, j'ai l'impression de perdre pied. « Au fait, j'ai trouvé ce que tu comptais m'offrir.. T'es un grand fou. Merci. » La mer déborde de tes yeux, déjà bien sollicités, glissant le long de tes joues en un flot continu. Nouvelles gorgées qui apaisent, temporairement, ton chagrin. « Putain de merde Caz, t'étais à deux doigts de la gagner cette course, il était pas assez gros le mur ? » Un peu d'humour pour changer sinon tu vas vraiment finir par te suicider. *** T'avais oublié leur putain de projet. Un cambriolage comme on en voit dans les films. Le truc grandiose, qui met des étoiles dans les yeux rêveurs mais qui finit toujours mal. C'pas faute de leur avoir dit et redit. Qu'ils étaient pas prêts. Que c'était trop dangereux (même pour toi) et stupide. Le ton est monté plusieurs fois entre toi et Rimmel mais il voulait rien entendre. Personne ne t'écoutait, pas même Baz ou Revlon. P.e.r.s.o.n.n.e. Mais tu t'es pas démontée pour autant et t'as continué de lancer tes petites piques à droite, à gauche. Parce que même si tu pouvais pas les forcer à abandonner, tu pouvais toujours leur casser les pieds, montrer que t'étais pas d'accord. Puis les semaines ont passé, ils ont arrêté d'(t)'en parler. Et y a eu l'accident. Alors t'avais plus la tête à penser à ça. Tu t'es un peu (beaucoup) laissée aller. Retour brutal à la réalité lorsque t'apprends à la télé que ta meilleure amie vient de se faire buter. Tes doigts se détachent subitement de la télécommande. Tu l'entends même pas se fracasser sur le sol. Tout ce que tu vois, c'est ce corps dans ce sac tout noir. T'imagines Revlon et tu t'écroules à ton tour par terre. Nouveau coup (trou) au cœur. T'as la rage au creux de t'tes trippes. Rimmel est pas passé entre les mailles du filet, ils l'ont chopé lui aussi mais vivant, lui. Il a eu cette chance, lui. Pas ta meilleure amie. T'as envie de tout casser, de (le) tout détruire. Tu deviens incontrôlable, d'autant plus avec l'ambiance qu'il y a chez toi. T'en veux au monde entier. Déjà que t'as pas encore accepté qu'on t'arrache ton frère de la sorte, maintenant c'est au tour de Revlon. Et tout ça pour quoi ? Pour des putains de billets verts !? T'aurais pu leur en donner, toi, si ils te l'avaient demandé, t'aurais dû. Mais c'pas ce qu'ils voulaient, c'qu'ils recherchaient. Ils avaient besoin de l'adrénaline que voler leur procure. Le grand frisson de pas se faire attraper. Le jeu du chat et de la souris. Cette excitation de braver l'interdit, d'aller contre la loi. Ils aspiraient à toujours plus. Ils voyaient les choses en grand, trop grand. Et puis une balle les a fait redescendre de leur piédestal. Et tu suffoques. C'en est trop pour toi. La culpabilité t'étreins et t’enserre, tes poumons se vident trop rapidement de leur air. T'as pas su les protéger. Et ils sont plus là. Tu les reverras plus jamais. Mortifiée à cette pensée, tu t'empresses d'écouter la voix de Caz et maintenant de Revlon. Ta nouvelle drogue. La sensation n'est pas réellement agréable. T'as ce pincement douloureux au cœur en les entendant. Mais tu peux pas non plus t'en empêcher. T'en as besoin comme le verre de trop que tu regrettes le lendemain. Et puis y a cette maison que tu hantes plus que tu n'y vis. Trop de souvenirs, trop de ressentis. T'avais déjà pris ta décision après la disparition soudaine de ta moitié, que t'allais te casser mais la mort de Revlon, l'arrestation de Rimmel et la disparition de Baz et des deux autres acolytes ont accéléré le processus. Ce soir, tu dis adieu à Luisa. Désormais, on te connaîtra comme Cass Clark aka Cécé. Parce que si tu ne pars pas, se sera à ton tour d'y passer. Et t'aimerais les rejoindre pourtant, surtout en ce moment où les pensées noires règnent en maîtresses dans ton esprit mais tu sais déjà c'qu'ils te diraient. T'es plus forte que ça Luisa. Tu te dois de continuer de vivre pour eux. Alors, pour la dernière fois, tu embrasses du regard la demeure qui était autrefois tienne il te semble et tu t'éclipses au clair de la lune sans laisser de traces. Le diable s'habille en prada.Malgré un compte en banque plus que fourni, tu refuses de toucher à l'argent sale laissé par ton père. T'en as d'ailleurs créée un deuxième auquel il n'a pas accès, preuve que tu as réellement décidé de laisser cette vie-là derrière toi. Et même si celle que tu mènes est loin d'être plus glorieuse que celle que t'as vécu, celle-là au moins, tu l'as choisi -dans les grandes lignes-. Parce que clairement te retrouver serveuse dans une boîte de strip-tease, c'pas ce que t'avais imaginé comme plan de carrière. Toi, tu voyais juste le frisson que tu ressens quand tu t'apprêtes à t'élancer à toute vitesse dans les rues d'un New-York endormi. Mais t'avais pas trop le choix. Seize ans, sans expériences et sans études, y a pas beaucoup de gens qui ont voulu de toi. Pour pas dire personne. Pas que tu sois pas cultivée, juste que t'as concrètement rien à mettre sur ton cv. À moins que voler, courir illégalement la nuit, avoir coupé les ponts avec sa famille soient des atouts dans une quelconque recherche d'emplois ? Mais t'en doutes fort. Et puis toi et ton problème avec l'autorité.. En même temps, si ils connaissaient ton père, ils comprendraient. Mais les faits sont là. Tu n'as rien à offrir, rien à proposer à part ta motivation et ta bonne volonté. Et puis ça se sent que y a des parts d'ombres chez toi, que t'as un visage beaucoup trop enfantin pour avoir cette noirceur dans le regard. Une fille à problème en soit. Et enfin, y a ce mec, sorti de nulle part : Harry, qui t'a tendu la main. Tu sais pas trop pourquoi, tu lui as jamais vraiment demandé et il te l'a jamais dit. Et bien sûr qu'au début, t'as refusé. Toi vivante, jamais tu ne t'abaisserais à bosser dans ce genre d'endroit. Mais la faim grondant toujours plus en toi, les factures s'accumulant, ne t'ont pas laissées d'autres choix que d'accepter son offre. Parce que même si les courses te rapportent un peu, t'es pas assez connue pour te permettre d'en vivre. Et puis même y a trop de magouilles pour que ça soit honnête. Y a des gangs qui règnent dessus et sur certains coureurs alors que toi, tu t'es présentée en solo et tu comptes bien le rester. Ça t'intéresse pas plus que ça de tremper dans ce genre d'histoires trop prise de tête pour toi, t'es là pour avaler le bitume, faire monter les tours. T'es là pour ta passion. Et puis, Harry te paie bien. En même temps, on va dire que c'est toi qui fait la loi, tu t'es imposée parmi tous les (mâles) habitués et tu gères bien des crises. Parce que t'as peur de rien, ton cœur est anesthésié. Rien ne te touche, à part peut-être si tu croises des reliques de ton passé. Passé que tu fuis mais qui finira bien par te rattraper. Toutes ces choses que t'as enfoui qui n'attendent qu'un écart de ta part pour ressortir et tout anéantir sur leur passage. Petite princesse qui se veut libre comme l'air mais reste toujours rattachée, par un fil invisible, à sa réelle identité. Celle qui lui colle aux basques tous les jours, avec laquelle elle joue et trompe, ignorant les futures conséquences que ses actes présents amèneront. Toujours est-il qu'à l'heure actuelle tu t'appelles Cécé, orpheline venant du Queens et qui n'aspire qu'à la liberté que tu crois avoir retrouvée. Alors pourquoi t'as tout de même cette sensation d'avoir vendu le peu qui te restait d'âme, au diable ? Serveuse dans une boîte de strip-tease, vraiment ? Peut-être que la générosité d'Harry t'a fait cédé, peut-être que t'as pas envie de le lâcher. Tu sais qu'il serait dans la merde sans toi mais ça t'empêche pas de râler, de t'emporter et de vous engueuler quand tu n'en fais qu'à ta tête. Âme farouche qui ne se laissera jamais dompter, tu forces le respect. Cette vulnérabilité qu'on croit lire en toi -et qui est pourtant réelle- n'est qu'un appât pour refermer le piège sur ta proie. On pense te cerner mais t'as toujours des réactions contraires. On ne te refera pas, tu ne changeras pas de ce côté-là. Authentique et naturelle, ta personnalité est la seule chose sur laquelle tu ne trompes pas. save the queens ---- / BEHIND THE MASK
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| Sujet: Re: Mille et une nuit. (Cass) Dim 9 Sep - 16:08 |
| Rebienvenue chez toi |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: Mille et une nuit. (Cass) Dim 9 Sep - 16:12 |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: Mille et une nuit. (Cass) Dim 9 Sep - 16:14 |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: Mille et une nuit. (Cass) Dim 9 Sep - 16:17 |
| (re)bienvenue chez toi |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: Mille et une nuit. (Cass) Dim 9 Sep - 16:18 |
| Merci ma belle ! |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: Mille et une nuit. (Cass) Dim 9 Sep - 16:19 |
| ok bernmark c'est un peu mon bébé quoi t'es belle on vas faire des truc |
| | | Lyes Skadden;
-- play your cards -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
m. ayoub poésies cendrées. m. keller 4011 967 28 ( moodboard )
| Sujet: Re: Mille et une nuit. (Cass) Dim 9 Sep - 16:23 |
| OH PTN c'choix d'avatar... et c'ptn d'blase qui gère sa mère j'suis amoureux (oui, déjà !) j'espère qu'on s'trouvera un truc et j'te souhaite bonne rédac' ! rebienvenue à la maison, trésor |
| | | Noa Wilson;
-- écorchée de vivre -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
dajana. all souls, ethereal. 3427 967 28 sans attache, incapable de s'amarrer à un seul port. passionnée de bagnoles et de vitesse, employée dans le garage de son oncle depuis qu'elle a quitté le lycée. dans une des rares maisons de la haute, dans le queens effervescent. straightaways are for fast cars,
corners are for fast drivers.
☆ ☆ ☆
kurtis #2 - anyone ? - anyone ?
| Sujet: Re: Mille et une nuit. (Cass) Dim 9 Sep - 16:34 |
| re-bienvenue chez toi avec cette jolie poupée |
| | | Contenu sponsorisé;
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| Sujet: Re: Mille et une nuit. (Cass) |
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