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 it takes a lot to know a man -- / ares

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Message Sujet: it takes a lot to know a man -- / ares   it takes a lot to know a man -- / ares Empty Mar 25 Jan - 22:22

( IT TAKES A LOT TO KNOW A MAN )
it takes a lot to live, to ask for help; to be yourself, to know and love what you live with. it takes a lot to breathe, to touch, to feel; the slow reveal of what another body needs. what are you so afraid to lose? what is it you're thinking that will happen if you do? // ( s o n g ; o u t f i t ; c r e d i t s vocivus ) with  @ares madds  

Ses yeux suivent les mouvements de son corps dans le miroir et détaillent jusqu’à la dernière parcelle de cet être tangible qui s’y reflète, ses doigts remontant à son cou pour resserrer sa cravate. Le film semble se rembobiner. Nathaniel étouffe déjà dans son costume trois pièces alors que ses pieds épousent toujours le sol de sa demeure, les murs clairs de sa chambre se refermant doucement sur lui, au fur et à mesure que les aiguilles tournent et l’approchent du moment où il faudra affronter un monde qu’il n’a toujours que prétendu apprécier. Ce qui noue son estomac, plus encore que l’idée de se retrouver dans un énième événement mondain, c’est que l’aîné doit aujourd’hui dire au revoir à la benjamine. Il doit accepter de la laisser partir sans même avoir pris la peine de véritablement la voir grandir, d’être témoin de ses premiers amours ou même juste d’être présent pour sa première représentation. Le diplomate a fait le choix de se tenir éloigné de sa famille, de tourner les talons une fois le cercueil enseveli de couches de terre humide, puis de finalement prétendre que son monde ne tournait toujours qu’autour de lui pour ne pas avoir à accepter ce vide permanent entre les survivants, la place de Charlie dénuée de sa présence aussi physique que spirituelle, son prénom suffoqué avant que le premier son ne quitte les lèvres de ceux qui oseraient tenter de le mentionner, et il ne l’a jamais autant regretté qu’à ce moment.

Ce vide tu l’as créé et personne,
personne ne pourra jamais le combler

La voix de sa femme le ramène à l’instant présent, au maintenant et non à l’avant, à cette planète qui continue de tourner au même rythme qu’à l’époque où ils étaient quatre, comme si l’existence du cadet n’avait jamais fait pencher la balance. C’est une étrange sensation, que de se dire que notre vie n’a de poids que dans celle qui la partage, que la Terre ne cessera de graviter autour du Soleil lorsque notre dernier souffle nous sera retiré, que nous ne sommes, dans la finalité, rien. Sensation que Nathaniel balaye d’un revers de la main lorsque son épouse glisse ses bras autour de sa taille, l’étreignant comme s’ils ne s’étaient pas disputés quelques minutes plutôt. Il lui adresse un sourire dans le miroir, un de ceux cachant mal ce qui grouille dans ses entrailles, tandis que ses doigts viennent caresser les siens. Ils pourraient rester comme ça et prétendre que leur couple ne bat pas de l’aile, que Nathaniel n’ignore pas l’existence même de leur enfant, qu’il n’est pas absent la majorité du temps et ne sent pas l’alcool à plein nez lorsqu’il est présent. Et au fond, peut-être que ce toucher dure un peu trop longtemps parce qu’ils savent tous les deux que c'est l’un des derniers qu’ils n’échangeront jamais.

Oh, Phee, j’espère que tu sais ce que tu fais

Avant de partir, les pieds ancrés dans le sol du vestibule, Nathaniel écoute sa femme donner des ordres à la nourrice. Rosie reste à la maison et il en est reconnaissant, bien qu’il ne le fasse pas savoir à Ada qui, comme à chaque fois que l’on mentionne sa fille, s’emportera et rendra leur soirée plus tendue qu’elle ne l’est déjà sans même qu’ils y soient. Le couple arrive quelques minutes avant la cérémonie, le regard désapprobateur de sa mère lui faisant serrer les mâchoires, alors que ses jambes le portent jusqu’aux Hughes. Elijah ne lui adresse qu’un rapide regard, son intérêt vite porté sur la femme qui l’accompagne. Il ne lui en tient pas rigueur ; ce n’est pas comme s’il voulait avoir à lui parler plus que cela est nécessaire. Le temps semble s’arrêter lorsque leur petite sœur fait finalement son entrée. Son cœur manque un battement, peut-être deux, ses yeux suivant sa silhouette comme un aimant se colle à un autre. Elle est resplendissante dans sa robe blanche, comme si les cieux avaient perdu l’un de leurs chérubins ailés, ce dernier atterrissant dans cette église illuminée par les rayons d’un soleil aussi éblouissant que l’image dépeinte sur ses rétines.

Si tu la voyais, Charlie,
tu en serais tellement fier

Il ne peut s’empêcher de penser à son cadet, du début à la fin de la cérémonie nuptiale, comme s’il s’attendait à ce que ce dernier apparaisse et se comporte comme le frère qu’Euphémia souhaiterait que lui soit. Cette seule pensée, celle de Charlie au bout de cette église, le sang coulant toujours dans ses veines et sa chair chaude comme celle d’un être vivant, le pousse à se haïr plus qu’il ne le fait déjà. Niel tente d’y faire abstraction toute la soirée, à l’aide de coupes de champagne et de discussions qui ne l’intéressent qu’à peine, mais son défunt frère refait surface à chaque fois que le silence tombe, qu’importe s’il dure une seconde ou dix minutes. C’est après un verre de trop qu’il s’extirpe de la table qui lui a été assignée et sort par la porte la plus proche. Son dos repose vite contre les briques gelées tandis qu’il prend une profonde inspiration, la première véritable de la journée, les dernières plus pénibles les unes que les autres. Ses opales cherchent les étoiles dans un ciel trop illuminé par les lumières urbaines avant de se poser sur une silhouette qu’elles connaissent bien. — Joli speech, que Nathaniel lance à quelques mètres. Lui n’a pas fait l’effort d’en écrire un, enfin il a essayé, plus d’une fois, mais rien n’est sorti alors il a tout simplement abandonné. Je suis étonné de te voir sans Elijah. Il s’approche, puis s’assoit à côté de son interlocuteur. T’aurais une cigarette ? J’ai laissé mon paquet à l’intérieur. Du coin de l’œil, il observe Ares et le scanne presque sous les rayons artificiels. Il ne lui semble pas plus heureux que lui ne l’est à cet instant précis, Charlie toujours dans un coin de sa boîte crânienne, lui hurlant d’enfin se comporter comme un putain de frère aîné.

Que c'est beau d'avoir un frère,
pas vrai Ares ?
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Message Sujet: Re: it takes a lot to know a man -- / ares   it takes a lot to know a man -- / ares Empty Jeu 27 Jan - 19:19

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L’enfer s’est déchainé
Pour t’obliger
A les regarder

La couleuvre est bien trop difficile à avaler. Cette journée, t’a tout fait pour ne pas y participer. C’est que tu le criera pas sous les toits mais t’a presque supplié tes supérieurs de te rattacher à une autre équipe, une autre mission, pour ne pas être témoin de toute cette charade. C’était l’excuse parfaitement trouvée, désolé mais ils ont besoin de moi. Mais c’est seulement toi, qui avait besoin de t’échapper de ce semblant de compte de fée étalé. Te donnant envie de vomir. Supplice porté par tes parents plus que fiers de pouvoir marier leur progéniture parfaite, dans un mariage parfait. Et en vérité tu ne leurs en voudrait presque pas, d’être aussi fiers de pouvoir compter Euphémia comme un membre de leur famille, leur belle-fille. Toi aussi ça t’a effleuré l’esprit qu’elle le devienne un jour, mais pas avec l u i. Avec toi. Juste avec toi, comme ça toujours aurait du l’être. Tu l’a jamais autant détesté qu’aujourd’hui, ton frère. Jamais. L’idée t’es venu de l’assommer pour qu’il ne se présent pas, pour qui ne soit pas là à l’autel attendant la mariée. Mais l’idée t’es vite passé, en imaginant ce qu’elle ressentirait. Et qu’elle ai le coeur brisé, t’était impensable. Alors toi, tout ce que t’a fais depuis que vous êtes rentrer c’est panser tes blessures comme tu le pouvais. Disparaissant des repas de famille, de répétitions. Abandonnant Joy aux griffes de ses gens qu’elle ne connaissait pas, et allant te réfugier là ou ne pouvait pas te trouver. La jeune femme bien assez courageuse pour t’accompagner pour la journée, la plus éprouvante que tu ai eu à vivre de ta vie. Bien assez pour supporter que ton regards sur elle ne se porte jamais, mais que sur la Hughes il soit figé. Hughes pour quelques heures encore. Et ton esprit qui te rappelle, que Phee est plus belle que jamais dans cette robe blanche.

Et t’es prisonnier Ares
De cette tragédie qui se joue
Pour doucement te tuer

Quand Hughes n’est plus. Tu te forces aux côtés de ton ainé, à frapper tes mains en félicitations. Mais n’est pas capable d’adopter le sourire qu’on voudrait que tu maintienne. En le regardant embrasser sa nouvelle épouse. C’est de l’acide qui vient agresser ta gorge, et des tremblements de rage que tu essaye de contrôler. Pour les autres tu ne sais pas faire semblant, mais quand elle te regarde les yeux brillants de joie. T’es juste capable de sourire, comme si tu partageais avec elle tout cet élan de bonheur. Quand tu veux juste, tout saccager. Tout arracher. Tout gâcher. Parfois tu t’y accroche aux bras de ta compagne, parfois tu essaye de lui donner l’attention qu’elle mérite. Mais sans cesse, sans cesse ton regard est posé sur l’heureux couple de jeunes mariés. T’écoute pas ce que les vieux te raconter, certains félicite ton parcours, t’expliquent encore à quel point ils n’imaginaient pas que tu pouvais en arriver là. D’autres complimentent ta cavalière demande ce qu’elle fait dans la vie, mais toi tu réponds jamais. La mâchoire serrée, le verre jamais vide. Toujours plein, comme par magie. Pour aider à faire passer la pilule qui est en train de t’étouffer. Parce que tu lui à promis, pourtant ce matin. Que si elle voulait tout arrêter, il était là, il l’emmènerait ou elle voulait. Mais elle ne l’avait pas fait. Etait arrivée au bout du chemin, fièrement au bras de son père. Et rien, oh non rien, n’avait fait plus mal que d’entendre ce o u i résonner dans toute la chapelle.

Les minutes, sont des heures
Qui ne passent jamais
Sortez-moi d’ici

Que tes silences crient. Mais c’est les visages qui sur toi se tournent quand vient ton tour, de souhaiter au couple de vivre heureux jusque’à la fin des jours. C’est plus que tu ne puisse en supporter. Sous les applaudissement d’un texte que tu ne pense pas même un peu. Quand l’attention t’es enlevée, quand sur d’autres les orbes attentives se posent et que la fête bats son plein à nouveau. Tu t’éclipse. Prends les bouffées d’air fraîche pour venir calmer les nerfs. Défaits les boutons d’un costume qui t’étouffe. Et profite de la solitude et du silence pour venir tenter d’apaiser les pulsions qui te malmène depuis que le soleil s’est levé sur cette journée. Passe sur ton visage les mains, qui n’effacent rien. Tu tournes en boucle les possibilités, et ne cesse de te demander : pourquoi rien n’a foiré ? Tout c’était déroulé à la perfection. Et Euphémia, maintenant s’appelait Madds. Putain. D’ironie que la vie te balance contre la gueule en s’esclaffant. Tu te pensais seul, mais tu ne semble jamais l’être. La voix du Hughes venant te ramener dans le présent. T’avait pas besoin de ça, en plus du reste.

En plus de la vérité
Du bonheur de Phee
Craché à ton visage

Ce speech. Ouais. Tu l’avais fait sans trop d’envie. Sans trop de passion. En froissant le papier autant de fois que tu aurais aimer froisser cette journée. Trop de fois. Tu voulais pas parler, mais ils t’ont presque supplié. Comment dire non, au frère que l’on a toujours considéré comme un héros ? Comment dire non à la femme, que l’on à jamais cessé d’aimer ? « Je m’en serais passé.» Que tu grognes sans lui jeter un regard. Lui et toi vous n’avez jamais été capable de vraiment vous entendre, et c’est là première fois que vous êtes seuls en fin de compte. Qu’auriez-vous à vous dire ? Tu ne relève pas ses propos sur Elijah, tu connais trop bien ce qui anime les frère et te maintient éloigné volontiers. Et la vérité c’est qu’il sait que son ami, c’est évertué à remplir ses verres pour la journée soit plus facile à avaler. Mais qu’il n’a pas été capable de faire autre chose qu’observer Euphémia, épouser son frère. Tu hoches la tête en sortant un paquet de ta poche, laisse glisser un tube qui repose contre tes doigts avant de t’approcher et le tendre à l’aîné de cette famille jumelle à la tienne. Plus liés que jamais aujourd’hui. Le feu vient tenter tes pulsions meurtrière du jour, avant de venir enflammer le poison venant prendre possession de ton être. Venant relâcher à peine ton être, sous tension. Avant de tendre le briquer à Niel. « Je pensais pas que t'allait rester aussi longtemps.» Que tu lâche alors. Entre deux bouffées.
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Message Sujet: Re: it takes a lot to know a man -- / ares   it takes a lot to know a man -- / ares Empty Mar 1 Fév - 13:37

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C’est comme si la planète tournait au ralenti et qu’il était le seul à s’en apercevoir, le monde autour de lui en constante effervescence, fluorescents sous les néons éblouissants de cette salle aussi immense qu’elle ne lui paraît vite minuscule. Cinq de ses doigts encerclent ce verre déjà trop de fois vidé, tandis que l’autre agrippe l’arrière de la chaise de son épouse. Cette danse insupportable se poursuit la soirée entière. Nathaniel sait que sa cadette attend quelque chose de sa part, ne serait-ce qu’un mot s’il n’est pas capable d’en articuler deux, mais il s’aime à prétendre inexistant au milieu de cette foule plus bouffée par une jalousie morbide qu’une véritable joie pour les mariés. C’est qu’il a trop de fois entendu ces compliments factices, glissés le long de langues prétendues mielleuses, venimeuses une fois le dos tourné. C’est qu’il les connaît les vautours de la mondanité, pour avoir été obligé de les inviter à son propre mariage, et que la seule vision de ces sourires aussi faux que ces personnalités qu’ils s’inventent avec un peu trop facilité le fait grincer des dents et resserrer son emprise sur le verre entre ses doigts. Nathaniel ne voulait pas venir à ce mariage, se retrouver entouré de tous ces gens qu’il n’a pas besoin de connaître personnellement pour savoir que ce sont des charognes, encore moins de cette famille qui n’en a depuis longtemps plus que les contours. La seule raison pour laquelle il est là, au bras d’une femme qui lui échappe tous les jours un peu plus, sans même qu’il tente de la retenir, est cette cadette toujours attachée à ce qu’ils ont un jour possiblement été. En vérité, lui n’est même pas certain que leur famille en a véritablement été une à un moment donné, même avant que leur frère décide de bousiller le peu qu’ils avaient construit, mais il se retient d’en faire l’allusion pour ne pas la blesser.

I know you know but don’t want to see
and I don’t want to be the one to break your heart
in million pieces

L’atmosphère se doit être festive, pourtant l’aîné étouffe comme il s’est senti suffoqué à cet enterrement auquel ils ont tous assisté. Il y pense un peu trop, à ce cadavre entre quatre planches, à cette place qu’il devrait occuper pour le grand jour de leur sœur, et c’en devient vite insupportable. Ses jambes le portent sans que son cerveau ne suive vraiment. L’air frais emplit vite ses poumons, mais cela n’a pas entièrement l’effet escompté. Charlie est toujours là, dans un coin de son encéphale, à gratter ses parois pour en sortir et se montrer au grand jour. Et Nathaniel le hait aujourd’hui plus qu’hier de se permettre de le hanter à cet instant précis, à lui rappeler qu’il n’a pas non plus assisté à ses mariages et que le vide de son absence s’est fait aussi senti à chaque fois, sans pour autant que personne ne le verbalise, à lui hurler silencieusement d’être un bon frère pour Euphémia tout en n’étant pas là, s’abandonnant à une Terre qui n’a pas manqué de le dévorer pour n’en laisser que des os. Assis près d’Ares, le cœur aussi lourd que son corps lui paraît être, il n’en parle pas. Il prétend que rien ne remue dans sa boîte crânienne et que ça fait mal, là, un peu partout finalement. Le plus âgé préfère adopter ce je m’en foutisme qui lui colle à la peau parce que ce masque, cette facette certainement trop grande de lui, est le seul qu’il sait véritablement manier et contrôler.

Maybe I am already breaking you

C’est probablement l’alcool qui fait tanguer son esprit et son myocarde se serrer jusqu’à lui en donner l’impression qu’il va en crever sur place. — Je m’en serais passé. Nathaniel arque un sourcil à cette remarque, mais a l’intelligence de ne pas la pointer du doigt. Lui qui pensait être le seul à se sentir oppressé, un peu sur les nerfs aussi, il faut croire que ce n’est pas le cas. Il ne sait pas bien ce qui se trame entre les frères et les fondations de leur relation, encore moins ce qui le lie à sa cadette, si ce n’est la nouvelle union entre les Hughes et les Madds. Ses doigts s’emparent de la cigarette et le briquet qui lui sont tendus quelques secondes plus tard, remerciant son interlocuteur d’un geste de la tête. Je pensais pas que t’allait rester aussi longtemps. Les yeux de l’aîné sont maintenant braqués sur le ciel noirâtre au-dessus de leurs deux têtes, sur ces étoiles partiellement cachées par les nuages, sur cette immensité qui manque de les engloutir ce soir plus que jamais. Il esquisse un sourire un brin tendu. — Moi non plus. C’est dit avec une sincérité qui lui tord les tripes. Il prend soudainement conscience d’à quel point cette situation est aussi tragique que douloureuse. Et à cet instant, Nathaniel pourrait remettre toute la faute sur son défunt frère, mais la vérité est qu’il fait le choix d’ériger toutes ces barrières. Je le fais pour Phee, qu’il exhale en même temps qu’une bouffée qui crame ses poumons et redirige la douleur ailleurs qu’au beau milieu de sa poitrine. Il marque une pause, le regard toujours rivé sur un ailleurs qui n’a rien à voir avec l’ici et le maintenant. Elle est heureuse, pas vrai ? Il hésite un seconde avant de reposer ses prunelles sur Ares. Pas vrai ? Nathaniel répète ces deux mots dans un presque murmure, cherchant des réponses sur le visage à peine éclairé de celui qui se trouve à ses côtés.
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Message Sujet: Re: it takes a lot to know a man -- / ares   it takes a lot to know a man -- / ares Empty Mer 23 Fév - 14:28

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L’enfer qui s’abat sur cette soirée, vient rire contre ta joue avec délice. Tout s’enchaîne, et tout t’enterres. Que restait-il à prendre maintenant, d’autres ? Car t’es dépourvu de tout ce que tu es. Tu te perds dans les abysses de la colère, qui a force d’être muselée semble prête à te dévorer. Ta perte signé, avec cette union scellée. La nuit aurait du venir apaiser tes sens, c’était toujours ainsi que cela se passait alors. Qu’importe ou tu pouvais te trouver, le regard posé sur les étoiles quantifiés pour apaiser l’esprit. Depuis que t’es tout petit, les constellations récités. Mais lorsque cette technique dans les dessert ardent fonctionne à la perfection, elle vient ici seulement raviver la haine vorace. Car c’est avec elle que tu le fais d’ordinaire, et si penser à elle quand tu est à des milliers de kilomètres de ton pays semble être l’unique confort trouver, ce soir ce n’est pas la bonne stratégie. Parce que tu ne penses déjà qu’à elle, ce sont ses pensées qui dévore le peu de lucidité qui semble te rester. Les étoiles cette fois n’y feront rien, pas plus que les verres que tu va enchaîner. Rien ne semble être capable de venir t’apaiser tu le sais, bien que tu le refuse. C’est le calme que tu tentes de trouver, chasser avec autant de volonté que celle porté sur l’espoir que ce mariage ne ce soit jamais produit. C’est pas l’aîné des Hughes que tu veux trouver, aucun d’entre eux en vérité. Trop irrité ce soir pour parler avec eux, mais lui plus encore. Comme copie conforme d’un patriarche que tu hais, que t’a toujours détesté en le voyant prendre James dans ses bras comme l’un des siens. Tu les confonds trop facilement l’un et l’autre, parce que la ressemblance dépasse l’entendement.

Don’t do this
Don’t go

Les mots qui n’ont pas étés prononcés, mais les opales qu’elle n’a eu de cesse de te porter. Savait-elle seulement le sacrifice demandé ? Celui que tu fais. Parce que pour elle tu ferais tout, même rester là sans agir, la plaie de ton coeur suintant à l’infini. C’est peut-être pour cela aussi que les choses entre Niel et toi n’ont jamais été capables de passer … Car là ou t’aurais tout donné pour elle, lui ne faisait rien. Venant secouer la patience que t’essayes pourtant d’acquérir depuis quelques années. T’a tout fait Ares, t’a essayé de changer pour elle, sans que cela ne fonctionne. T’a essayé de t’effacer, mais elle s’est accroché tout en repoussant ce soir plus que jamais. Et lui, lui qui avait à ses côtés une place légitime s’amusait volontiers à la piétiner sans être capable de se rendre compte qu’un jour, les choses finiraient par lui échapper. Ennemis d’autrefois dans la pénombre de cette difficile soirée, semble devenir compagnon de pénitence. Car il est là pour sa soeur pour une fois. Et toi t’es toujours là. Parce que ni lui, ni toi pourtant ne voulait vous trouver en cet endroit. Tu ne sais pas alors que vos tourments sont ceux qui vous aveuglent, et ceux qui vous rassemblent. Tu ne sais pas alors que tu souffres d’un coeur brisé, et que d’une certaine façon lui aussi. Rien n’est plus pesant pourtant que l’air qui vous entourent, là deux âmes qui souhaitaient un moment de paix se retrouvent à partager ce-dernier. T’a pas envie de parler, Ares. T’a juste envie de cogner.

Will that make you feel better ?
Punching someone, make them suffer

C’était des mots que tu répétais sans cesse, à un autre. Celui qui de vous deux avait le plus de mal à gérer ses émotions, ce soir tu comprenais plus que jamais ce qu’il pouvait ressentir parfois. C’est lui que t’aurais dû trouver, parce qu’il aurait compris au moins. Pas la carcasse faussement princière de Nathaniel. La nicotine envahie tes poumons, vient cajoler ton être le temps d’un instant. Apaise autant qu’elle peux avant qu’elle ne soit libérée de sa prison. Et la colère revient, alors tu recommences cherche à apaiser. T’aurais préféré être à des milliers de kilomètres d’ici. T’aurais tout donner, pour ne pas être témoin de cette mascarade. Et les étoiles te font comprendre que ce soir elles ne te seront d’aucune aide, parce qu’elles au moins, elles ont pu s’échapper. Un rire reste bloqué dans la gorge, celui qui ne s’attendait pas à autant de sincérité venant du Hughes. Secoue la tête avant de laisser le tube de papier caresser les lèvres. Inspire, la vie, prends là et ne reviens jamais. Tu les sens les inquisitrices posées sur toi, tu l’entends la demande. Et ça t’agace. T’irrites. Laisse s’échapper la fumée dans la pénombre. Laisse les bruits de fond venir t’étouffer de tout ceux qui derrière vous s’amusent, rient, profitent d’un moment qu’ils qualifieront plus tard certainement de merveilleux.

It’s only because of her
And she’ll never be happy with me

Le poing qui se resserre. Les jointures qui pourraient t’arracher une certaine douleurs si t’y prêtais attention. « Tu crois que j’aurais laissé ce truc se faire si elle l’était pas ? » Tu le regardes pas. Parce que même si elle est heureuse, même si elle le clame. Tu voudrais tout arrêter. Tout foutre en l’air, l’attraper et lui hurler les vérités que tu cache depuis trop longtemps. Tu lui en veux quelque part, de ne pas être capable d’ouvrir les yeux. De ne pas être capable de comprendre. Mais comment le pourrait-elle quand c’est le silence, que t’a gardé à chaque occasions. La mâchoire crispée. Tu te refermes Ares. T’empoissonne dans des certitudes pour ne pas tout envoyer en l’air. Pour ne pas t’envoyer en l’air. « Elle l’est.» Que t’affirmes sans grande conviction, parce que t’arrives pas à croire que cela soit possible. Qu’elle soit heureuse avec un autre. Même si cet autre, c’est lui. Les paupières lourdes, viennent se fermer sur une explosion mal contrôlée. S’ouvre, courroucées. « Elle affirme l’être, et elle danse avec son nouveau mari.» Le mot craché, comme empoisonné. Il te pique, te prends tout. « Ca te suffit pas ?» Ca devrait non ? Te suffire à toi. Ca devrait …
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