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 lilies ft. terrence

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Oksana Volkov;

-- surprise motherfucker --
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Oksana Volkov



renata gubaeva
sicecream (ava) ; drake (sign) ; vocivus (icons)
max ; blake
1878
995
29
les relents amoureux occupent désormais une minuscule place dans le myocarde enivré d'une odeur qui te colle à la peau. l'armoire s'ouvre tous les jours pour laisser respirer les vêtements qui n'ont plus de silhouette à habiller
les effluves ne dissimulent aucun secret. arômes mandarines, narines respirent les odeurs de jasmin mélange à la vanille, leur singularité ne t’échappe jamais. nez d’exception au destin prometteur qui s’abandonne aux plaisirs olfactifs. fragrances divines. attirance limpide.
loin des miasmes pollués. cocon près de la baie.
m o o d b o a r d

siam - louison - grisha - brynn - terrence

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Message Sujet: lilies ft. terrence   lilies ft. terrence Empty Ven 25 Sep - 15:17


le bal léger des oiseaux ondoie devant le soleil qui tire sa révérence. les vagues immenses assombrissent pendant quelques instants les premières lueurs du crépuscule. la nuée virevolte, obscurcit le ciel par la frénésie de ces centaines d'ailes qui battent à l'unisson. elle se masse, devenant menace au-dessus des simples mortels balbutiants. puis quand elle s'étend, la valse hypnotisante, elle ensorcelle les prunelles incapables de se détacher du spectacle merveilleux. tu les envies, oksana, la caboche contorsionnée dans tous les sens pour ne pas en rater une seule miette. comme eux tu veux murmurer aux nuages que le grand froid arrive, leur conseiller de s'enrober dans la chaleur de ce coton immaculé avant que ne tombe la neige. la princesse veut s'extirper du voyage solitaire qui souffle dans le creux de ses cheveux une vapeur soporifique. la liberté la nargue, de toute sa hauteur dans le ciel orangé. seulement l'impitoyable gravité refuse, s'adonne à enliser les pieds dans le bitume incrusté de mégots piétinés. et les désirs égoïstes traversent l'esprit envieux. de ses doigts frêles tendus vers l'invincible, l'espérance est cupide, cherche à faire sienne le bonheur accordé aux autres. le vice humain brûle l'innocence sur le bûcher pour qu'elle inhale les cendres de l'égoïsme. tu finis par t'en détourner, oksana, la carcasse retrouvant les foules pressées par les mains du temps qui les prennent pour un jouet capricieux. par la masse qui s'agite, les épaules sont bousculées, à droite, à gauche et une nouvelle fois à droite. sur la langue, les pointes de l'agacement titillent la princesse dérangée. les orbes suivent ces abeilles aux prunelles ensorcelées par le miel découvert. elles bourdonnent autour de la fleur aux pétales rares qui capturent l'exquise jouvence dans le fond de ses pistils. le coeur oscille, embarqué dans les mêmes montagnes russes qu'opèrent les passereaux, devant la source de toutes les convoitises.
terrence.
autrefois, le myocarde batifolait auprès des papillons aux multiples couleurs, enveloppé dans cette égide céleste de ce qu'on appelle l'amour. dans les orbes céruléennes, tu t'étais perdue oksana, submergée par les mers gelées qui débordaient des paupières. les premiers émois, dans le bas ventre et le long de la pulpe frissonnante, pendus à ces délices que vous partagiez portés par l'alizé frais de l'insouciance naissante. ces sentiments exaltés qui t'emportaient vers des aventures célestes. c'étaient tous les univers qui défilaient sous les ombres entrelacées, quand les lèvres se trouvaient, de passion s'entremêlaient. oksana, tu te souviens des mains joueuses face aux mèches qui lui tombaient sur les cils. l'espiègle s'abandonnait aux baisers sur le front, parfois souriait bêtement quand les lippes effleuraient le bout du nez. dans son étreinte, il y avait la sensation de trouver ce sens. celui souvent perdu au profit de la soeur, l'existence ombragée par les rayons aveuglants de l'ainée. comme si dans ces quelques minutes où elle avait demeuré seule, elle avait aspiré toute la lumière du monde pour ne laisser que les néons cassés à celle qui venait derrière elle. ses bras tu ne les lâchais plus oksana, effrayée à l'idée de perdre l'être aimé. mais ça n'a pas empêché le coeur de se déchirer, telle une feuille qui lentement se morcelle sous les phalanges habitées. un millier de bout de papier, chacun jonchant le sol de la cervelle meurtrie. parce que la chute a rompu le fil qui maintenait les membres flottant. l'air raréfié dans les poumons atrophiés, c'est comme si la terre avait cessé de tourner, oksana, quand ses pas se sont dérobés, lassés par la gamine impossible. les piliers un à un s'effondraient, devant les yeux qui ne cessaient de pleurer. elles ont coulé les larmes, étouffées dans les plis des taies d'oreiller. face aux mensonges, le chagrin dans ses habits de deuil, chassé par les regrets et l'amertume. ils ont fini par s'effacer, la douleur qui en remplace une autre, creuse encore les abysses des plaies déjà ouvertes. comme une éternité qui était passé depuis la dernière fois, alors que seules quelques lunes se sont écoulées.
« j'vois que t'as finalement trouvé chaussure à ton pied, terrence. dans le genre groupies qui t'collent aux basques. »  
à sa sortie, on ne parlait que de lui, le bourreau des coeurs émiettés. celui qui allume les mèches des bougies sans prendre la peine d'en éteindre les flammes. comme s'il attendait qu'elles se noient d'elles-mêmes dans la cire qu'elles produisent. le jeu des sentiments terrence semblait le maîtriser, manipulant les poitrines de son souffle ravageur sans jamais se repaître de toutes ces amourachées.              
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Terrence Figueroa;

-- défaite de famille --
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Terrence Figueroa



nick hargrove.
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le coeur volage à l'image de ta vie.
tu glandes quand tu n'te la joues pas, tour à tour, serveur, ou vendeur dans une station essence. jusqu'à t'implanter dans les écrans de la télé-réalité.
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Message Sujet: Re: lilies ft. terrence   lilies ft. terrence Empty Sam 21 Nov - 16:20

lilies
t'es un collectionneur terrence, un putain de collectionneur. plus connaisseur et intéressé par les femmes que par la faim dans le monde. t'es une mauvaise représentation, un type pas digne d'un prix nobel. t'es le cliché véritable de l'ado qui n'a jamais grandi terrence. le gamin pré-pubère qui frémit à chaque fois que son regard frôle un être féminin. et tu les aimes tellement que tu les additionnes à un rythme effréné. t'as bien souvent à peine le temps de les découvrir, pas même l'envie. toi, tu ne fonds que face à leurs charmes. leurs corps appellent le tien, et tu les uses avant de te rhabiller et de repartir vers de nouvelles contrées. dans ta quête, t'as le nom et le statut qui t'ouvrent toutes les portes. qui attirent vers toi les sirènes envoûtantes. et c'est toi qui prend le pouvoir, toi qui jouis de les voir ainsi crever de te revoir. alors t'es mesquin quand tu joues de tes atouts, quand tu profites de les tenir en joug pour t'en repaître et les jeter à volonté. entre tes mains, elles ne sont que de vulgaires bouts de chiffon, tout juste bonnes à te contenter le temps d'une nuit. parfois plus s'il te prend l'envie d'y revenir. et les festivités auxquelles tu te dois te t'illustrer sont un terrain de jeu enchanté pour le prédateur que tu es. l'initiateur de cette mascarade, tu l'exècres. ton paternel, tu le vomis de par la vie qu'il t'impose et les remontrances perpétuelles dont il te fait receveur. pourtant, tu savoures avec délectation ces soirées privées. l'une de celles où tes yeux ont croisé les siens. j'vois que t'as finalement trouvé chaussure à ton pied, terrence. dans le genre groupies qui t'collent aux basques. un temps, tu lui as tout donné jusqu'à tout lui reprendre. pas du genre à t'embarrasser de futilités, avec elle, t'avais l'impression de jouer dans la cour de récré. elle était mignonne oksana, elle était docile, elle t'a amusé le temps d'un battement d'ailes. puis t'en as eu assez de cette innocence qui t'avait, au premier abord, attiré. la douce ingénue, tu ne l'as plus revue. tu l'as laissé là, au bord de la route, te sentant déjà réceptif à de tout autres mouvements de cils. tu t'écartes des abeilles qui voyaient en toi le miel, et tu la pousses un peu plus loin à tes côtés. tête à claques, tu mimes chercher son prénom dans les tréfonds de ton esprit embrumé. olga... non ? oxanne, roxanne ? t'as le sourire empli de mesquinerie, tu joues déjà à truquer la partie. sois pas jalouse poupée, t'as déjà eu ta chance. tu l'as raté. haussement d'épaules, t'es mauvais terrence. tu ne te départis pas de cet étirement de lippes qui te donne un air provocateur. t'es mauvais terrence. et tu te vois déjà la pousser à bout pour l'afficher. ici, t'es le roi dans sa basse-cour. ça n'étonnera personne de voir une énième poule hurler son mécontentement d'avoir été si facilement oubliée.

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les effluves ne dissimulent aucun secret. arômes mandarines, narines respirent les odeurs de jasmin mélange à la vanille, leur singularité ne t’échappe jamais. nez d’exception au destin prometteur qui s’abandonne aux plaisirs olfactifs. fragrances divines. attirance limpide.
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Message Sujet: Re: lilies ft. terrence   lilies ft. terrence Empty Dim 10 Jan - 22:53


il y a encore cette trace à la lisère des paupières. celle qu'on pourrait effleurer du bout des doigts, presque attraper tant elle menace de vaciller, chuter vers l'oubli que le monde insatiable impose à ces bribes de mémoire qui s'effacent parce qu'elles n'ont aucune âme à émerveiller. la flamme tangue, meurt d'envie de retrouver ce brasier dans lequel le myocarde s'émerveillait. celui qui débordait de cet amour si pur qu'il consumait le frêle oiseau et ses ailes maladroites. pourtant les larmes n'auraient su couler devant la chaleur qui apposait sur son plumage une bulle de douceur. comme une éclipse qui absorbait l'univers et ses filandreux filaments. ces petits bouts de rien insignifiant que les opales ne voyaient plus. de cette mélodie éthérée la môme s'enivrait, criblée de cette lumière qui ne faisait que l'aveugler. du céladon azuré, tu t'étais éprise, oksana, bien trop candide pour savoir que tu ne pouvais en revenir. de ces promesses d'un voyage chéri, sur cette lune que tous meurent d'envie de visiter, salir les ongles de sa poussière qu'on gratte pour espérer trouver le trésor caché des amoureux transis. mais peut-être finalement que, lorsqu'elle se dérobe, la diaphane silencieuse, qu'elle dégringole de son royaume olympien, ses merveilles s'évaporent. la brume se lève de l'obscure créature qui ne renferme que les vestiges de ces amours perdus, les cendres lunaires qui se déversent sur son enveloppe charnue et qu'elle ne fait que récolter dès que leurs doigts s'apposent sur elle pour espérer la décrocher. parce qu'elle n'a rien à offrir, l'étrangère du ciel étoilé, à ceux dont les prunelles s'amourachent d'elle sans qu'elles ne voient leurs homonymes terrestres qui les dévorent entière. la valse se danse à trois, dans la nuit noire baignée de douceur, les uns regardent les autres sans que les autres ne les voient.  
« j'savais pas que tu t'étais transformé en loterie nationale. c'est donc ça qu'on gagne à la fin d'une télé-réalité ? j'pensais pas que t'étais tombé si bas. »  
la voix cingle autant que la sienne, fait fi de la langue vicieuse qui déforme le patronyme et écorche le myocarde de son indifférence. il sait, terrence, que l'écorce de l'âme est martelée de bleus, striée de ces failles qu'il a lui-même gravé de cette lame faussement innocente. comme ces mômes qui, de leur feutre noir à la pointe asséchée, inscrivent les lettres capitales dans la chair immobile, persuadés qu'ils lui confient le secret éternel de leur vie. il y a toujours les pinces des remords, des regrets avortés qui agitent leurs ombres dans le fond du crâne, oksana. l'envolée séraphique des sentiments éthérés. ceux qui se sont périmés, à défaut d'être consumés, dans les limbes de la lassitude que terrence arborait. pourtant malgré l'extase le bourgeon ne parvenait pas à éclore. muré dans l'effroi du silence pour espérer noyer les songes nébuleux, enterrer les pensées divergentes pour que jamais elles n'inondent la surface limpide de la marée d'étoiles qui brillait dans les yeux. mais la ruse n'a pas dupé l'amant, fuyant jambes à son cou l'ennui du platonique frustrant. celui qui n'a fait qu'écailler le myocarde écoeuré dans cette attente interminable de consommer ce fruit qu'il avait tant goûté. l'ambroisie addictive que les étreintes sensibles ne suffisent pas à satisfaire les flammes qui dansent dans le bas du ventre, langoureuses tentatrices de ces plaisirs lascifs dont tu ne voulais pas, oksana.
« j'ai bien fait d'passer mon tour. jouer le trophée du p'tit fils à papa, ça a jamais été mon truc. »  
gamine feint la méprise, les paupières plissées sur les visages sans âmes de la masse qui se meut autour de lui. ils bourdonnent, les murmures mêlés aux rires, sonnent comme un vacarme incessant qui t'horripiles oksana. mais les guiboles semblent s'enfoncer, dans l'asphalte elles se plantent pour forcer la silhouette à contempler le mirage qu'elle rêverait d'oublier. ces douleurs qu'il ravive à mesure que ses pas se rapprochent. la même fragrance, aussi arrogante que la gueule minaudière qu'il dresse au-dessus de la foule. le roi du monde, terrence, il se le pense certainement, jouit derrière ces châteaux de carte qu'il façonne d'un sourire et renverse en même temps. tête la première tu es tombée oksana, heurtant la cruelle réalité qui t'empêche encore de te relever.
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Terrence Figueroa;

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le coeur volage à l'image de ta vie.
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Message Sujet: Re: lilies ft. terrence   lilies ft. terrence Empty Jeu 8 Avr - 22:29

lilies
tu les détestes ces soirées où tu es forcé de t'afficher. pour glorifier le titre de ton paternel, pour redorer s'il était besoin votre nom. parce que monsieur figueroa, il fait partie des grands, des influents de ce monde. tant qu'il t'a isolé à l'ombre pour que tu achèves de l'entacher de tes scandales. et une fois ta crise passée, il t'a ressorti du placard pour prouver, ô combien, votre famille est unie. tu lui vomirais à la gueule si tu n'y trouvais pas un certain avantage. elle te profite ces soirées où tu es forcé de t'afficher. là où l'éventail de personnalités t'offre de quoi te rassasier, là où le buffet cliquant à volonté comble tes envies de vip. alors tu arpentes la salle comme l'habitué que tu es. de ses habitudes que tu n'as jamais perdu parce qu'elles sont bien pratiques. ton nouvel attrait t'apporte les faveurs de nombreuses demoiselles, étirant tes lippes en un sourire carnassier et contenté. pourtant, s'y ajoute si rapidement une ombre à la scène. modeste figurante à ton tableau de chasse, elle ne pose pas le même regard sur toi cette ancienne proie-là. elle grince de te voir aussi bien entourée, et ça amuse le prédateur en toi. revigoré de la savoir encore touchée quand plus aucune de tes aventures ne la concernait. elle était mignonne oksana. seulement mignonne et il était là son pire défaut. gamine dans l'âge, autant que dans les agissements. ayant mis ta patience à rude épreuve quelques temps, tu t'étais finalement lassé. foutue attitude typiquement masculine. tu as l'humeur moqueuse face à elle, bousculé de te faire ainsi alpaguer pour ce qui n'avait été pour toi, qu'un simple aparté. j'savais pas que tu t'étais transformé en loterie nationale. c'est donc ça qu'on gagne à la fin d'une télé-réalité ? j'pensais pas que t'étais tombé si bas. je dirais plutôt que je me suis élevé. tu hausses les épaules avant de poursuivre. au moins, je fais parler de moi. cela dit, tu t'entendrais bien avec mon père... tu te mouves à la recherche de son enveloppe et le remarque enfin. je peux te le présenter si ça te tente. tu ajoutes en le désignant d'un geste vif. si l'envie te prenait de débattre de ma déchéance. ou si tu te montrais dorénavant plus intéressée par le troisième âge. tu n'as plus rien d'un gentleman quand tu t'adresses à elle terrence. débarrassé de ce vieux rôle, tu montres un visage peu ragoutant. sans doute qu'elle a piqué dans ton égo oksana et tu détestes te faire ainsi sermonner. tu le caches bien, en dehors de ton verbe acéré. j'ai bien fait d'passer mon tour. jouer le trophée du p'tit fils à papa, ça a jamais été mon truc. tu n'as rien de ton père et rien n'éveille plus ta rage que le fait qu'on te rabaisse à son image. en dedans, tu respires calmement. tu ne seras pas homme à faire un esclandre en ces lieux. elle n'était qu'une énième biche blessée, que tu devais laisser déverser son courroux pour ne plus jamais la revoir ensuite. dans mon souvenir, ça ne te dérangeait pas tant que ça. tu penses même pouvoir ajouter que ton prestige avait aidé à la faire craquer. sauf qu'elle niera en bloc pour ne pas s'abaisser à tes pieds. tes yeux voguent partout autour de vous, avant de retrouver la silhouette de la jeune femme. qu'est-ce que tu fais là oksana ? il n'y a que de pâles copies de moi. sans manquer de te hisser, tu soulignes que sa place n'est pas ici si elle ne souhaite pas croiser des types de ta trempe. ce soir, il n'y avait que des fils de, des hommes aux comptes en banque affriolant ou des futurs héritiers en attente de toucher le jackpot.

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Message Sujet: Re: lilies ft. terrence   lilies ft. terrence Empty Lun 17 Mai - 17:25


jamais le coeur n'avait su recoller proprement ses morceaux. par de ridicules pansements, les crevasses étaient recouvertes, les failles mal alignées pour tenter d'étouffer les ulcères de souffrance. forcées au silence du chagrin d'amour qui s'exprime autrement. par les larmes qui dévalent si vite les pentes, glissaient entre les doigts qui ne parvenaient pas à les attraper en cours de route. il y a eu ces secousses qui ont aspiré l'air qui inondait autrefois les poumons, gavait l'encéphale de l'euphorie des étourdis. les ébranlés d'un amour immaculé. fracassés contre les marches qui mènent à cette extase promise par toutes les pâmoisons. ô comme l'ode aux amourachés sonne bien stridente désormais, son écho se perdant au loin, vers le réconfort de ces limbes qui ont fini par accueillir les bribes de sentiments détruits. comme si l'organe avait été écartelé de toute part pour que jaillisse du myocarde ces échardes lucifériennes qui l'avaient empoisonné.
« t'as pourtant pas attendu de faire ce genre d'émission pour qu'on parle de toi, terrence. »
à ton tour, tu hausses les épaules, oksana, les prunelles levées vers le ciel assombri, dénué de son astre désormais assoupi. la diaphane est timide sur la toile crépusculaire, piètre faiseuse de rêve à côté des artificielles lumières qui aspirent son essence. avec elle, les songes se meurent aussi, comme si plus aucune place n'existe pour les espoirs des gamins qui n'aspirent qu'à vivre au rythme des joies inondant leur coeur. la place vacante se remplit des désillusions de celle qui pensait être sur le toit du monde à ses côtés. même s'il fallait que la silhouette se tasse pour qu'il s'affirme, terrence, exulte auprès de ces étoiles auxquelles il appartenait. dans ton monde, c'était ça, oksana. l'éternité pour les astres au-dessus de vos têtes. sans jamais que tu ne crois qu'il soit un jour possible qu'à leur tour, ils s'écrasent, perdant de cette prestance une fois que le mirage n'est plus que poussière.
« j'en sais rien. j'imagine que je voulais voir ce qu'était devenu le petit prince sorti de son château. »  
mais l'image n'est pas celle tirée des contes au vocable enchanteur. elle s'imprègne plutôt de ces faux airs qui émanent de lui, dégageant cette façade construite d'une myriade de fallacieuses déclarations. les mielleuses attentions qui l'élèvent au-dessus de celles qu'il choisit. terrence, grand roi du monde maintenant que toutes acculent, s'accrochent à ses semelles en espérant qu'il daigne apposer sur elles le regard tendre de celui qui prétend aimer. mais il n'aime pas. consommant juste ce qu'il faut du céladon pour qu'il se gâte aussitôt.
« pourquoi t'es parti, terrence ? »  
honnissant déjà la voix qui trahit la fluette, s'invitant vers ces routes aiguës sur lesquelles elle dérape. dame souffrance étale son infinie tristesse, en fait ce monument qu'elle ne peut démolir. la mélancolie fleurit sur le visage, l'assombrit soudainement. car s'y dépose ces instants d'autrefois. la remembrance des saveurs inachevées, suspendues par de sommaires adieux dont l'esquisse s'est ancrée dans les rêves les plus profonds de la môme endeuillée. sentant l'âme se perdre à nouveau, vers ces tréfonds qui jamais ne la quittent, l'accueillant à chaque déception. un morbide réconfort que la gamine a accepté de chérir. tu as fini par t'y faire, oksana, de l'incompréhension auréolant le dessus de ta tête. comme s'il te protégeait, ce haillon opaque, des vérités aussi tranchantes que les lames de l'abandon qui crèvent la candeur.
« du jour au lendemain, t'as jamais rien dit d'autre. t'es juste... parti. comme si y'avait jamais rien eu. »  
coupant les ailes de celle qui jouait peut-être bien trop près des rayons d'un soleil mesquin. la solitude comme unique réceptacle de l'oisillon tombé soudainement de son nid de coton.
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le coeur volage à l'image de ta vie.
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Message Sujet: Re: lilies ft. terrence   lilies ft. terrence Empty Dim 18 Juil - 19:46

lilies
elle n'était pas de ces femmes que tu t'attendais à croiser là oksana. ne possédant rien en commun avec ces croqueuses de diamants ou autres groupies à l'hystérie facile. fleur délicate t'ayant amusé un temps, elle avait perdu toute saveur quand tu avais compris qu'elle ne t'offrirait jamais rien de plus qu'une idylle adolescente. tu avais passé l'âge de ce genre de gamineries terrence, tes envies étaient ailleurs. tes désirs et tes fantasmes t'échaudaient, quand leurs charmes les pérennisaient. les chastes baisers n'avaient pas suffit à te garder. tu t'étais ouvert à de nouveaux horizons, plus en accord avec celui que tu devenais. et la douce oksana avait été balayée d'un revers de manche, balancée aux oubliettes sans le moindre état d'âme. on te dira briseur de coeurs ou don juan. peu importe, tu n'avais aucun mal à t'assumer. alors tu ne devrais pas te montrer mauvais face à la jeune femme. tu devrais te féliciter de ne pas avoir perdu davantage de temps. pourtant, tes répliques acides viennent s'échouer contre elle. ta langue joue une danse inédite aujourd'hui. duel au sommet entre deux coeurs blessés. pas pour les mêmes raisons, pas à la même époque. sans doute lui fais-tu payer ce qui te lacère les entrailles depuis que tu as perdu celle que tu aurais aimé garder. et tant pis si elle n'en était pas cause. elle t'irrite oksana, de ces propos tout aussi acérés. elle veut te piquer et elle tape en plein dans le mille. te démolissant tantôt à l'aide de ta nouvelle notoriété controversée, tantôt à l'aide de l'ombre paternelle qui flottera éternellement au-dessus de ta tête. t'as pourtant pas attendu de faire ce genre d'émission pour qu'on parle de toi, terrence. elle n'a pas tort. elle te connaît un peu, t'a connu dans une autre vie. il faut croire que j'apprécie de tirer la couverture à moi. pour une fois que je vole la vedette à mon père de façon honorable. tout était question de point de vue. mais ce que tu montrais depuis ta sortie de l'émission n'avait plus rien à voir avec ce qui t'avait conduit en centre de redressement. tu te défends avec panache, tu te refuses à paraître petit devant une ancienne conquête qui rend votre entrevue plus difficile qu'elle ne devrait l'être. tu la questionnes quand même sur la raison de sa présence. écorchée par tes soins, elle aurait dû tirer un trait sur les types de ta trempe. ils n'avait décidément rien du prince charmant. j'en sais rien. j'imagine que je voulais voir ce qu'était devenu le petit prince sorti de son château. tu ricanes. jaune est ton rire, sarcastique est ton rire. il est toujours debout. et plus vivant qu'il ne l'a jamais été. le succès fait des miracles, à tous les niveaux. qu'il touche le compte en banque, les invitations accumulées ou les prétendantes potentielles, il n'y avait plus rien que tu ne semblais pas déjà posséder. ton sourire, lui, est victorieux. la fierté n'est pas feinte, elle irradie tes traits. tu n'aurais pas dû t'y fier. puisqu'après le soleil, vient la tempête. celle qui prend la forme de vos souvenirs communs. pourquoi t'es parti, terrence ? tu t'assombris immédiatement. loin de toi l'idée de rendre des comptes ce soir, tu n'étais pas venu pour ça. tu voulais profiter et parler d'avenir. non revenir sur tes erreurs ou tes échecs passés. du jour au lendemain, t'as jamais rien dit d'autre. t'es juste... parti. comme si y'avait jamais rien eu. acculé, tu n'as mis en place aucun stratagème de défense. tu te transformes en un guerrier sans arme au milieu d'une arène. si rares sont les fois où l'on te met mal à l'aise. et quand le verbe te manque, tu sors les crocs. la seule stratégie qui ne t'ait jamais laissé tomber. tu t'attendais à ce que je te demande ta main ? tu commences. tu savais dès le début qu'on finirait pas notre vie ensemble. on s'est rien promis. la vérité se révélait sous tes yeux. non, comme tous ceux de ton rang, tu n'avais rien d'un prince charmant.

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Oksana Volkov



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max ; blake
1878
995
29
les relents amoureux occupent désormais une minuscule place dans le myocarde enivré d'une odeur qui te colle à la peau. l'armoire s'ouvre tous les jours pour laisser respirer les vêtements qui n'ont plus de silhouette à habiller
les effluves ne dissimulent aucun secret. arômes mandarines, narines respirent les odeurs de jasmin mélange à la vanille, leur singularité ne t’échappe jamais. nez d’exception au destin prometteur qui s’abandonne aux plaisirs olfactifs. fragrances divines. attirance limpide.
loin des miasmes pollués. cocon près de la baie.
m o o d b o a r d

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Message Sujet: Re: lilies ft. terrence   lilies ft. terrence Empty Jeu 14 Oct - 23:17


les guiboles auraient dû continuer leur route, s'en tenir à une silencieuse balade portant la silhouette longiligne le long de ces vitrines curieuses que les pupilles traversent sans voir. elle se serait peut-être arrêtée, la gamine, sur des mannequins à l'expression aussi vide que celle qui s'affiche sur les traits de ceux qui ont autre part où aller. mais toi, il n'y a que les détours qui t'intéressent, oksana. parmi les dédales de souvenirs qui renferment des pages et des pages d'un passé que tu te refuses à laisser partir. enfant méticuleuse qui cueille quelques bribes de sourires s'apprêtant à disparaître sous les images d'un quotidien morne. dans la caboche, elles s'entassent, dissipent les sensations lointaines qui ne sont même plus palpables. les phalanges qui se frôlent, se cherchent et s'agrippent à l'autre lorsque les corps sont traversés de vagues de rires. les prunelles humides où fleurit la douceur frivole du premier amour. celui-là même qui dévore en même temps qu'il insuffle sur l'âme ces espérances stupides qui font du toit du monde une demeure éternelle qui échappe à tout le reste. jusqu'à ce que la bulle de savon éclate. son parfum suave se mourant dans l'air vicié.
« c'est à celui qui aura la plus longue c'est ça ? »
combat stérile pourtant. quoi qu'il fasse, terrence, l'égo du père aspirerait le moindre rayon luminescent émanant d'un fils qui menacerait de lui voler sa place au soleil. la poupée se réfugie derrière ses railleries. semblant de pansement sous lequel les restes d'un myocarde rachitique s'efforcent de survivre. aucun remède n'est suffisant pour apaiser l'inlassable saignée des ulcères à vif ; le coeur s'enchaîne aux épines du deuil qui creusent, à chaque percée, le nid de la souffrance.
« jusqu'à ce que ça s'arrête net, et que tu tombes dans l'oubli. comme tous les autres... » 
à moins d'en payer le prix fort. de se bâtir les épaules nécessaires pour assumer les hordes hystériques qui se massent autour de celui qui leur fait grâce de descendre de sa tour pour côtoyer les envieux. tu hausses les épaules, l'attention déportée sur les groupements alentours qui scrutent le moindre mouvement du petit prince sacré.
dans l'ombre, il vaut mieux demeurer, selon toi oksana. la place parfaite pour contempler la déchéance des déités rendues parias par simple revirement des opinions instables d'une foule qui les détruit avec autant de facilité qu'elle les fabrique. sur l'âme pourtant, l'empreinte de terrence subsiste. juste assez pour qu'elle rembobine quelques images de votre film.
« donc c'est juste plus facile de partir du jour au lendemain ? d'me laisser comme une conne parce que dans tous les cas ça ne valait rien ? c'était du vent ? » 
niaiseries sans avenir, déjà damnées lorsqu'elles émergent, tapissent de fleurs les entrailles qui frissonnent face aux bruissements des ailes des papillons. parce qu'on ne s'est rien promis. l'effet d'une claque, si bien que la gamine abdique, s'effraie de la clairvoyance des opales voisines qui forment un puit sans fond. ces immenses cavités qui renferment la remembrance saumâtre de souvenirs embués. ceux qui ont fini par glisser, lentement le long des joues, avant d'être aspiré par l'asphalte sur lequel ils ont chu. et personne n'était là pour les rattraper dans leur chute. pas même toi, oksana. résignée à contempler la fin prématurée d'une idylle aux racines qui commençaient à pourrir. l'averse n'en est pas moins insupportable. sous la carcasse, ça hurle tout autant, l'écho des plaintes en devient une cacophonie constante qui s'abreuve de la cascade des peines. on dit qu'à un moment, ces choses-là passent. qu'elles se cristallisent en ces bibelots qui n'ont plus vraiment de valeur mais qu'on garde toujours dans le coin d'une pièce. et c'est seulement quand les prunelles restent de marbre lorsqu'elles s'arrêtent sur les reliques que la caboche se satisfait des aurevoirs silencieux.
« tout ça ne justifie en rien le fait d'se comporter comme un con terrence... mais j'oubliais qu'il fallait que tu entretiennes ta réputation. » 
au bord du gouffre, l'orpheline rejetée. l'amante amorphe, le coeur en panne et les neurones frelatées. là où la rancoeur se mêle aux regrets pour la gamine qui avait tout fait pour étouffer l'horreur des sentiments douloureux.

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