| | |
Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: WATER LILIES Sam 20 Juil - 21:05 |
| save the queens ---- / DWYN VIVIEN
47 ans ---- / ACE OF DIAMONDS ---- / Mads Mikkelsen
identité complète - Près d'un sein virginal il se mit à crier, si fort, si durement cet homme. La sève au creux de ses babines enfantines, les yeux pernicieux, la mère l'aima Dwyn. Une lumière sur son chemin de femme. Vivien pour patronyme sans père pour éduquer son sentier. lieu de naissance et origines - Un sang baigné de whisky coule dans ses veines illuminées de sarcasme, il a le sourire et le bagout des Irlandais, une patrie anéantie par le droit d'un sol étranger, italien élevé sous les astres des arts, l'amour de la beauté, le respect d'une misogynie bien placée. études ou métier - Protecteur des oeuvre, conservateur et professeur, chercheur aussi mais surtout artiste exigeant, décadent. L'homme remplit les curriculums vitae fort de ses multiples expériences. A la grève de la paresse, il aligne les toiles blanches, et elle, sublime modèle, comme un Pygmalion tyran. orientation sexuelle - Il y a les courbes juvéniles, les traits des fillettes, la fragilité des nymphes en pleine jeunesse, il délasse des regards obsédés pour ces corps de porcelaines, d'ivoires et d'ébène. Roule sa main dans les chevelures bruissantes et sauvages. Embrasse les cous et les poitrines, des monts de délice chaque nuit qui s'enroule dans la couette. statut civil - Libertin sous des airs de roi mystique. pi, scénario ou prélien - Personnage inventé.
save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE
once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star traits de caractère /Il possédait des rubis jaloux, deux orbes flamboyantes et brûlantes dévoilant l’écran de ses menaces, un sourire ornait ses lippes charnues décorant un menton rentré, en retrait. Tout, sur sa face, s’harmonisait, de son nez aquilin à ses oreilles légèrement pointues, il ne paraissait pas un être humain banal, quotidien mais, cerné dans un costume détaché où sa chemise frôlait son torse, il apparaissait comme un lord échappé d’un château maléfique. S’appuyant sur le chambranle de sa porte - maudite porte - il la fixait encore, son regard curieux et bruyant, mordant d’envie une convoitise qu’elle ne nommait pas. Dix sept ans se sauvaient sous les décombres, elle ne se sentais pas jeune mais vieille, vieille de plusieurs centaines d’années. Lui se gaussait de son âge, des rides parsemaient ses cernes, ses larges mains protectrices d’où l’on voyait ses veines s’accrochaient désabusées sur la poignée avant de rentrer dans ses poches de manière confortable. Elle le pressentait tel un être assuré de tout. Elle baissa la tête, intimidée par sa confiance en lui, elle n’en possédait aucune. Il souriait toujours quand il l’invita à entrer, hésitante, elle pénétra pourtant dans un cabinet de curiosité peint en bleu et jaune. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: WATER LILIES Sam 20 Juil - 21:09 |
| save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share Il éteint les lumières et, dans ce noir spectrale guide la nymphe jusqu’au miroir gigantesque. - Si tu veux travailler pour moi déshabille toi. J’ai besoin de percevoir ta silhouette, tes émotions. As-tu lu l’annonce entièrement ? Qu’expliquait-elle ? Elle baisse ses paupières, des multitudes de cases blanches, des cases noires, des cages pour son agonie, son cœur palpite des milliers de lambeaux de terreur. - Que vous recherchiez une modèle, que vous étiez très exigeant, que cet emploi risquait de devenir très laborieux. Je ne pensais tout de même pas que je me découvrirai dans une situation comme celle ci. - C’est-à-dire ? - Normalement… les modèles ont un espace pour se dévêtir, on leur laisse un espace de survie. Un temps pour se préparer. Il sourit, rictus condescendant sur le coin des lippes, rien qu’une image charmante d’un démon où la luxure enchante les reins. Il claque des doigts, ordonne à la jeune personne de lever ses bras tandis qu’il effeuille les tissus. Il supprime sa chemisette puis se recule. Les trois pas de l’artiste averti cherchant les défauts de l’œuvre, une mauvaise composition, une couleur fanée, une texture en désaccord. Ne décelant aucun vice il défait le bouton du blue jean, la main de l’enfant tentant de refuser, il repousse les phalanges paralysées, une autorité impérieuse. Le pantalon s’accroche sur les jambes fuselée, elle ne se débat plus, déplace ses pieds maintenant la Beauté. Encore il recule. Admire cette Venus aux sous vêtements immatures, une culotte de lin blanc, l’absence de soutien gorge, ses seins si frêles, si menus, disparaissant dans une maigreur obscène. Il touches ses cotes, ses hanches, ses bras parsemés d’un duvet blond. Ses mèches d’or sur ses joues encadrent des prunelles argentées, mélancoliques et curieuses. Sous des airs hésitants, il pressant l’intelligence et le détournement. - Enlève tout. Je désire t’admirer. Nue. Entièrement. Elle peine à conserver le pâle morceau d’une protection illusoire. Elle pense aux possibilités, prend conscience de son infirmité de femme, de sa faiblesse de femme, de son éducation de femme. Au loin, dans les tréfonds de son désarroi, elle entend le Masochisme, une envie de se punir. Elle apparaît imperturbable, immaculée. Son corps comme un temple d’Aphrodite, ses proportions classiques dignes d’une égérie grec ou d’une vestale affligée. Elle ne s’apitoie pas, ne se soumet pas. Ses yeux noient leur interlocuteur plantés dans l’affirmation de sa douleur. Elle est Femme, elle le vit tous les jours. Que feriez-vous si vous étiez assujetti à un vagin et aux préjugés vous réduisant à une matrice ? La femme semble n’être qu’une apparence, un objet d’érotisme, un animal de loisir. Elle se tait, garde les maux qui coulent et qui suintent hors de sa peau, sur la fine transpiration d’appréhension. Lui s’assied sur le matelas, en penseur de Rodin caresse sa broussaille naissante, du poivre sur un faciès expérimenté. - Tu commences maintenant et reviendras tous les matins à l’heure que tu me soumettras mais avant midi. Elle souffle un merci automatique, une politesse intégrée depuis son enfance au pays des pauvres, on ploie la tête face aux riches. Elle reprend ses affaires prête à se draper dans sa pudeur confortable, à retrouver sa sécurité, son intimité. - Tu ne seras vêtue que de ta chair. Les étoffes seront rangées dans mon placard une fois la porte passée. L’ébahissement pare son expression, c’est un bruit assourdissant d’étonnement pour la fille qui n’avait pas projeté les conséquences de la rencontre. Elle ne voit pas que celle ci sert d’entretien d’embauche, qu’elle a séduit sans scrupule contre son grès, que l’autre guerrier pourlèche ses babines à cette nouveauté féminine. C’est un artiste, c’est normal. Il n’a pas l’air traumatisé tu vois. Il aborde plutôt une satisfaction en serrant ses poings. Elle se rassure, muselle cette sensation de danger, une vulnérabilité indicible et intouchable. Puisqu’elle a accepté en le remerciant elle se méprend, considère qu’elle n’a plus le choix, qu’un accord est un accord. - Vous ne m’avez pas dit quel serait le montant de mon salaire. Je vous demande cela car j’ai des charges à payer, que je me méfie de ces annonces de patrons indépendants. - Ce que tu décides. Elle contemple le sérieux dénué d’ironie. Il ne bouge pas. - Je t’ai alerté de mes exigences, le contrat stipule une somme que tu définiras. Il jette des papiers sur la table inondée de feuilles où les lavis, les aquarelles, les ombres et les esquisses non achevées sommeillent une esthétique surréaliste. Elle est fascinée, ne peut se concentrer sur cette ébauche à durée indéterminée, elle aimerait lire chez elle, à l’abri de ces trésors, de ces curiosités s’exhibant naturellement sur tous les meubles antiques poussiéreux. - Choisis bien. Tu ne pourras pas le modifier. Est-il si riche ? Ne veut-il pas profiter d’un bénéfice ? Que cherche-t-il ? Est-il seulement sincère ? Parmi tous ces doutes rongés par l’angoisse des scènes imaginaires construisent de terribles scénarios (une cave, un hangar, des chaînes, des instruments de torture, un viol…). Elle compte son loyer, son eau, son électricité, ses fournitures d’artistique, ses livres débordant de ses étagères. Elle ajoute des incidents, le médecin, quelques fois le cinéma, les vêtements, les cafés le matin. Le résultat grésille, elle a honte de cette monstruosité, de ces besoins insipides coûtant des montagnes chaque mois. Elle froisse le bout quand il lui retire des mains, émet un rire discret. Si peu, j’ai de la chance, tu n’es pas demandeuse. Il lui semble, au contraire, un gage démesuré. Elle n’a jamais vécu dans l’opulence, elle a exercé les privations, l’unique repas dans la soirée. Ses compétences se mesurent à sa honte dénaturalisée. Le bandit déploie son squelette, ouvre un tiroir, remplit le chèque. - Je te paie à l’avance. Il ne s’agirait pas que tu te sauves et ne reviennes jamais. Tu seras plus suave, plus sensuelle que les amours de Millais. Je te fabriquerai à l’image des Madones sacrées. save the queens ---- / BEHIND THE MASK
NOU ---- / 26 ans ---- / rpgiste
Ville - Lyon. études ou métier - Les arts plastiques. avis général sur le forum - Ca fait longtemps que je rêve de m'inscrire. le détail qui t'a fait craquer - Les couleurs et les plumes. fréquence de connexion - Le week end, la semaine j'allume très peu mon ordi. crédits des icons - VOCIVUS. le mot de la fin - Grâce à vous j'ai beaucoup écris aujourd'hui ! . - Code:
-
[b]Mads Mikkelsen[/b] / [i]Dwyn Vivien[/i] |
| | | Siam Blackbird;
-- give your heart a break -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
taylor. waldosia. 3548 976 31 brisée, blessée, atrophiée. le cœur tellement vide qu'elle ne se sent plus capable d'aimer. héritière d'une grande chaîne d'hôtels, pleine aux as. dilapider la fortune familiale et finir en une des magazines people est encore ce qu'elle fait de mieux. la plus bourgeoise de toute évidence. les blackbird ont envahi le queens uppé. you could break my heart in two,
but when it heals, it beats for you,
i know it's forward, but it's true.
☆ ☆ ☆
cez - coban - oksana
anyone ? - anyone ? - anyone ?
| Sujet: Re: WATER LILIES Sam 20 Juil - 21:13 |
| |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: WATER LILIES Sam 20 Juil - 21:39 |
| bienvenue à toi |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: WATER LILIES Dim 21 Juil - 3:55 |
| Déjà premièrement Mads. Secundo, ta plume plus que prometteuse Tertio, C'EST BIEN TROP VIDE GNGNGNN Bienvenue chez toi chaton |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: WATER LILIES Dim 21 Juil - 7:27 |
| Bienvenue dans le club des quarantenaires ! J'aime beaucoup ce qui se profile sur ce profil. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: WATER LILIES Dim 21 Juil - 11:52 |
| Bienvenue parmi nous |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: WATER LILIES Dim 21 Juil - 15:34 |
| |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: WATER LILIES Dim 21 Juil - 19:44 |
| Bienvenue |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: WATER LILIES Dim 21 Juil - 21:04 |
| Olala, il a l'air génial. J'ai déjà hâte de te lire. Bienvenue chez toi ! Amuse-toi bien. |
| | | Contenu sponsorisé;
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: WATER LILIES |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |